• film-documentaire de : Bernard George
    histoire | 55min | tous publics
    Bernard George revient sur le long et tumultueux processus qui a conduit aux révolutions russes (diffusé le dim. 29.10.17 à 22h40 sur France 5 ).
     
     

    En 1969, Sergio Leone ­mettait en chantier Il était une fois la révolution, un film qui se passait pendant la révolution mexicaine (1910-1920). Le réalisateur Bernard George a donné ce titre majestueux à son documentaire sur la révolution russe de 1917. En préambule, le narrateur, Philippe Torreton, rappelle que la « postérité n’a retenu que la révolution ­d’Octobre ; elle a oublié que celle de février aurait pu conduire la Russie vers un autre destin ».

    Tableau nuancé

    Une heure et demie plus tard, on est obligé de convenir que la prise du pouvoir en octobre 1917 par une poignée d’hommes n’était pas une fatalité. Les neuf mois qui séparèrent les révolutions de février et d’octobre ­furent traversés par tant de révoltes et d’incertitudes qu’on ne ­saurait interpréter, à l’instar des Soviétiques en leur temps, la ­révolution d’Octobre comme l’aboutissement d’un schéma obéissant aux lois de l’Histoire.

    Nourri d’archives souvent ­exceptionnelles et pour la plupart colorisées, ce film écrit avec la ­collaboration d’Odile Berger et ­Olivier ­Wieviorka propose un ­tableau nuancé de ces révolutions qui ont changé « le destin de ­l’humanité ». Conseillé par Nicolas Werth, ­spécialiste de l’Union ­soviétique, ­Bernard George ­montre qu’elles sont nées dans le ­fracas de la première guerre ­mondiale. Les revers subis par l’armée ­tsariste depuis 1914 ont eu un ­effet profondément déstabilisateur sur la vie politique, économique et ­sociale de la Russie.

    Soldats russes

    Plutôt que de raconter les événements à travers les témoignages d’une multitude de contemporains – tendance à laquelle tant de documentaires d’histoire cèdent –, ce film se place subtilement dans les pas de Claude Anet, ­correspondant du ­Petit Parisien en Russie de 1917 à 1920. Le journaliste est un bon reporter de terrain – il se trouve à côté du palais de Tauride, au plus près des manifestants, le 28 février – mais se révèle également un analyste lucide et vif.

    N’hésitant pas à critiquer l’entêtement du tsar ­Nicolas II, il se montre pertinent lorsqu’il affirme que « Lénine n’aura pas de meilleur allié que l’Allemagne ». Mais comme nombre d’observateurs de son temps, Claude Anet est ­déboussolé par la pluralité de ces révolutions. Ainsi ne s’aperçoit-il de rien lorsque les bolcheviques s’emparent du pouvoir.

    Le film ne se focalise pas sur le point de vue du correspondant français. Tant s’en faut. Lorsque cela est nécessaire, il décentre le regard pour mieux rendre compte de l’écho que rencontre l’événement. Au lendemain de la révolution de février 1917, le journal La Victoire annonce que « c’est le plus grand événement de l’histoire du monde depuis la Révolution ­française ». A Londres, TheTimes ­déclare que « ce profond changement inaugure une ère de liberté et de progrès humain ». Pour Léon Trotski, en exil à New York, révolution rime avec amnistie. Il prépare son retour, tout comme Lénine, qui, depuis Zurich, reconnaît qu’il ne s’y attendait pas.

    Le film montre ainsi l’événement dans sa complexité, tant dans son déroulé que dans sa ­représentation. Pour illustrer la prise du palais d’Hiver, Bernard George s’appuie sur des scènes de reconstitution extraites de films de propagande réalisés à l’occasion du dixième anniversaire de la révolution d’Octobre, en 1927. Tout en précisant l’origine des images, le narrateur explique que ces ­scènes avaient pour but de ­magnifier la légende : le palais ne fut pas pris par les bolcheviques au terme d’affrontements héroïques, mais sans coup férir.

    Février 1917 : La révolution triomphe.

    Avec pédagogie, le film brosse ainsi le portrait nuancé d’une ­année de révolutions, tout en ­rappelant en filigrane le rôle indispensable de l’historien. Un exercice tout à fait salutaire à l’heure où se propagent les fake news.

    d'après Antoine Flandrin ( http://www.lemonde.fr/televisions-radio )

     Pour voir le film cliquer sur:

    https://www.france.tv/france-3/1917-il-etait-une-fois-la-revolution/302099-1917-revolutions.html

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  • L'historienne Annie Lacroix Riz répond aux questions de "C'est l'heure de l'mettre" sur radio campus lille. Syndicalisme, lutte des classes, histoire du mouvement syndical. A l'occasion des 120 ans de la CGT, notre camarade a publié un livre Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants. A mettre entre toutes les mains #luttedesclasses

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  • Du droit des humains à disposer d’eux-mêmes – En Quête(s) de Liberté-par Tonin Le Miledieu

    C’est en tant que nouveau venu au sein du PRCF, que je me permets de vous faire partager le fond de ma pensée. Sur une idée simple : le droit des humains à disposer d’eux-mêmes, autrement dit le droit à la liberté, à la différence, au refus de s’agenouiller (peu importe « l’entité dominante »), au choix d’un mode de vie « hors norme ». Et là, le sens du mot « norme » que j’emploie porte les germes de l’ultra-libéralisme, des inégalités criantes, du massacre de la Nature, de la négation de l’esprit critique et de la liberté de vivre tel qu’on en rêve, mais également la « défiance » (véhiculée par certains journalistes) envers une (ou plusieurs) cultures bien différentes de la soupe quotidiennement servie où vous savez. Vous allez comprendre, je l’espère, le sens de mon propos.

    - Il y a maintenant une décennie de cela, j’entamais ma courte carrière de chauffeur routier. Permis C, EC, FIMO, certifications ADR toutes catégories, le panier garni. A vrai dire, je souhaitais voyager, non seulement en tant que camionneur, mais aussi au volant d’une « maison roulante » (un vieux camping-car). Pourquoi, pour quelles raisons ? Déjà, pour la mobilité évidente. Je suis dans le centre de la France, un contrat de travail m’est proposé à 400 kilomètres à l’Est : inutile de déménager, toutes mes affaires dans le « tromblon », je démarre et en avant. Aussi, pour avoir le bonheur simple (les « petits bonheurs » font l’ensemble de mon bonheur) de pouvoir me « déconnecter » volontairement de la société, en stationnant dans des patelins, en me ravitaillant en eau grâce à une fontaine publique, en découvrant des espaces naturels dont le souvenir est toujours en moi … Et, nécessairement, en rencontrant d’autres « voyageurs aux semelles de vent » comme moi. Jeunes ou moins jeunes, parfois même retraités ayant revendu leur maison pour voyager, à la façon des camping-caristes Américains (peu importe la « valeur » de leur véhicule devenu habitation). La « norme » faisant que, tout ce qui s’en éloigne est considéré au mieux comme « bizarre », au pire comme « suspect », il faut jouer avec les vides juridiques et les adresses en poste restante au CCAS pour conserver un minimum de « droits sociaux » (je vous rappelle que nous sommes en France …)

    Je ne compte plus le nombre de ces nouveaux nomades que j’ai croisé, depuis que j’ai le permis de conduire. Soit volontaires, et qui avaient prévu cela depuis plusieurs années, soit « de fait », ceux ayant constaté l’échec d’une société qui ne sert qu’à casser les gens au travail, et qui n’ont eu d’autre choix que de prendre la route pour éviter de perdre leur indépendance. Et, tous ou presque, m’ont dit la même chose : les regards qu’ils perçoivent quand « l’autre » constate ce mode de vie nomade sont soit empreints de mépris, soit de méfiance, au pire, de haine. Particulièrement pour les saisonniers (sans qui ni les stations de ski ni les cultures maraîchères ou fruitières ne pourraient avoir de la main d’œuvre régulière), dont beaucoup sont également partie prenante dans les festivals de musique électronique. Qui plus est, les nouvelles « règles du contrôle technique automobile » prenant effet prochainement risquent de sceller le sort d’un grand nombre de vieux camping-cars et fourgons aménagés. Bah oui, à quoi bon les laisser voyager (et vivre) dans des véhicules âgés mais viables, alors qu’ils pourraient « faire un crédit » pour acheter un véhicule plus récent ! C’est pareil pour les propriétaires de voitures de tourisme anciennes (non classées « collection »), et pour ces deux catégories de véhicules, les propriétaires n’auront que 24 heures pour faire faire les réparations nécessaires afin d’obtenir le bon « tampon » au contrôle technique. Les mobylettes imbéciles, souvent débridées, crachotant leur fumée caractéristique des moteurs 2 temps et leur vacarme insupportable en guise de « trace culturelle », semblent bien moins « déranger » …

    - Avant d’acquérir mon camping-car, j’avais un contrat de travail dans le Sud-Ouest, un remplacement pendant les vacances d’été. J’ai décidé, un après midi, d’aller rendre visite à un groupe de gens, habitant en yourtes dans un petit village de la du Centre-Ouest, à moins de deux heures de voiture de là. J’ai été très agréablement surpris de leur accueil, de leur sympathie, de leur tolérance et de leur détermination à vivre selon leur idéal. Ils avaient acquis leur terrain et installé leurs yourtes de façon tout à fait légale, mais sous le mandat du maire précédent… Le nouvel édile a littéralement divisé le village en deux, entre « pro-yourtes » et « anti-yourtes ». Le comble a été la fermeture pure et simple de l’école municipale (institution de la République !), au motif que « les enfants des yourteurs ne devaient pas côtoyer les autres enfants de la commune »… Donc, pour les habitants des yourtes, cela signifiait emmener leurs enfants à l’école à 30 kilomètres de là, en voiture. Le maire n’a cessé de leur intenter des procès, et l’affaire s’est poursuivie bien après le départ des occupants des yourtes… En juin 2013, les « yourteurs » avaient été condamnés à démolir les yourtes, et sont partis. Le 12 janvier 2016 … ils ont été relaxés ! Admirez le mépris et la désinvolture de la justice de la République Française envers ses propres citoyens… qui n’ont eu pour seul malheur que de « déplaire au maire de leur commune » ! Lequel ne cessait de dénoncer les journalistes de la presse régionale couvrant les tristes faits, « toutous au service de l’opposition », les « habitants non-historiques » (!), désignant ainsi des familles venues repeupler la commune et plutôt favorables aux yourtes. Sont-ce là des actes dignes d’un élu de la République ?

    Cela aussi, c’est l’application diffuse, dissimulée, mais arbitraire, de la « norme ». Car, oui, le coût d’une yourte à l’achat (à monter par soi-même), ou d’un chalet en bois, ou d’une roulotte habitable, installation comprise, est bien moins élevé que le coût de construction d’un pavillon « standard », tous similaires à ceux que la publicité télévisuelle décrit si bien. Je ne parlerai pas de « coût écologique » pour ces pavillons dont le style « Provençal » est visible jusqu’au nord de la Loire, mais je n’en pense pas moins ... Et, si un célibataire, ou un couple (avec ou sans enfants), vit en yourte qu’il a construite ou achetée, yourte montée sur un terrain dont l’occupant est propriétaire en titre, ça veut sans doute dire que le ou les occupants de la dite yourte ont des revenus moindres à leurs voisins immédiats, voire inférieurs au seuil de pauvreté. Donc qu’ils ne paient pas ou peu d’impôts sur le revenu, et, vu qu’ils vivent en yourte, dans une démarche d’auto-suffisance, ne veulent sans doute pas payer de taxe d’habitation, ni taxe foncière, ni électricité (si ils ont une éolienne ou des panneaux solaires), ni redevance TV (on les imagine mal regarder une chaîne d’infos en continu, encore moins une télé-réalité !) … « Bouh les vilains profiteurs, les parasites ! » J’exagère à peine, mais j’imagine bien que, dans les villages qui comptent un ou deux occupants de yourtes, certains parmi les pires éléments de la « beauferie » admise comme « norme », voyant la « norme » heurtée de plein fouet par la simplicité, la sobriété et une logique qui les dépasse, réagissent ainsi !

    - Enfin, la culture. Je ne m’en cache pas (et ça dure depuis plus de 10 ans), je suis fan de Metal. De beaucoup de groupes différents, dans plusieurs sous-genres. Et de musique électronique Gothique. Oui, cette culture me plaît, tout autant que la lecture de romans Fantasy. Je ne compte plus les concerts auxquels j’ai participé, dans mes montagnes natales, les après-midi « tradition » nécessairement arrosées de bière de luxe avec renfort de charcuterie, les divagations en pleine nature, pour tenter de se rapprocher de la solitude, pour partir en quête de lieux où personne ne va (ou presque)… Pourquoi en avoir honte ? Pourquoi s’en cacher ? Pourquoi laisser les journalistes débiter des énormités plus grosses que le chiffre d’affaires de leur chaîne sur le Metal, comme sur la culture Gothique ? Pourquoi nous relancer à la figure l’amalgame bien connu « Metal = Satanisme » à chaque profanation de cimetière ?

    Parce que, et il en a toujours été ainsi, le Metal est une musique qui dérange. Étant née de la fusion du Hard Rock et du Blues, cette culture a pris le côté « rebelle et provocateur » du premier genre, et le côté « fédérateur des exclus » du second. La musique Metal a toujours critiqué (plus ou moins ouvertement) les religions monothéistes, elle a toujours montré une réalité tout aussi violente que certaines œuvres classiques parlant des épidémies de peste comme des guerres ou des rivalités familiales, elle a toujours incité ses fans à la liberté (et même plus), à la liberté de choisir … Et, dès ses débuts, la musique Metal a vu ses amateurs dépeints comme « un nouveau fléau social » et « des jeunes paumés et drogués ». Mais … allez donc faire le ratio entre le nombre de crimes et délits commis par des jeunes écoutant du Metal, à celui des crimes et délits dans leur globalité, rien qu’en France ! Vous verrez que vous n’avez strictement rien à craindre en croisant un Metalleux (ou plusieurs).

    Je ne dirais pas que la « norme » est un « garde-fou » de la société, je dirais plutôt qu’elle exclut ceux qu’elle définit comme « différents », et personnellement, je ne me gêne pas une seule seconde pour lui retourner la pareille autant que faire se peut … ainsi qu’à celles et ceux qui me reprocheraient quoi que ce soit sur ma culture et mes rêves de liberté ! Il ne faut pas avoir honte d’être « différent ». Il faut même en rire, user de l’auto-dérision, de l’humour noir pour piéger les plus bas de plafond à leur propre aveuglement ! Pierre DESPROGES aurait dit « L’humour est la politesse du désespoir ». Eh bien, chers camarades, chers amis, j’oppose mon humour cinglant et cynique au crétinisme désespéré (et désespérant) de tant d’autres ! Ainsi sont les choses.

    Et j’espère vivre encore quelques belles années pour l’affirmer autant que possible : le droit des humains à disposer d’eux-mêmes passe par l’application des différences brandies en tant qu’étendards des libertés fondamentales. Que ce soit pour l’habitat, la philosophie, la culture, l’esprit critique, l’humour, la simplicité matérielle. Pour ne plus vivre comme « la norme » nous veut, identiques, insipides et acceptant la misère, mais pour penser, échanger, débattre, faire des projets, bâtir une société nécessairement toute autre. Pour vivre droit dans nos bottes.

    Profonde Liberté à nos Cœurs.

     

    Tonin Le MILEDIEU

     

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  • Virés de la CFDT, la CGT et FO appellent à manifester depuis un troquet

    La direction confédérale de la CFDT était et reste infréquentable !!!!!!!!!! (Libé.fr 26/10/2017)Lors d'une manifestation organisée par la CGT contre la loi travail le 19 octobre à Nantes. 

     Réunis en intersyndicale, mardi soir, les syndicats ont terminé la soirée divisés. Au sens propre, comme au figuré, la centrale de Laurent Berger, qui recevait, n'ayant pas souhaité prêter de salle à ses acolytes afin de rédiger leur communiqué.

    Deux textes, deux tables et des participants qui se retrouvent à la rue, contraints de rédiger leur communiqué dans le bar du coin. Mardi soir, l’intersyndicale qui réunissait les organisations syndicales et de jeunesse au siège de la CFDT a pris des allures de disputes de cour de récré. Symbole, s’il en fallait un, de la désunion des syndicats face aux multiples réformes menées par le gouvernement.

    Seul point d’accord, au lendemain de cette rencontre : rarement, échange entre syndicats a été aussi «tendu». «On espérait écrire un texte commun et envoyer un signal collectif au gouvernement, raconte Pascal Pavageau, de FO, mais la CFDT a fermé le ban, en proposant un texte précis à prendre ou à laisser.» Trop précis, et un peu trop enthousiaste sur certains points des ordonnances, pour FO. A la CFDT, on assure pourtant qu’on était prêt à concéder quelques «amendements». Mais pas à «sacrifier le fond à une unité de façade, rétorque Véronique Descacq. Là, on n’avait même plus le droit d’écrire qu’on avait obtenu des avancées grâce à la négociation, notamment sur la revalorisation des indemnités légales de licenciement».

    Réunion délocalisée dans un troquet

    Terminé, au revoir ? Le désaccord acté, les deux groupes – la CFDT, la CFTC, l’Unsa et la Fage, d’un côté ; la CGT, FO, Solidaires et trois organisations de jeunesses (Unef, UNL, Fidl), de l’autre – se sont donc séparés pour finaliser, chacun dans leur coin, leur texte. Les premiers restant au siège de la CFDT, pour aboutir à un document qui n’appelle pas à manifester, se bornant à demander au gouvernement de «rééquilibrer les souplesses accordées aux entreprises par les ordonnances par des modalités nouvelles de sécurisation des parcours professionnels». Les autres n’ayant d’autre solution que de se replier… dans un bar, à une cinquantaine de mètres.

    «On a demandé une salle, mais on a été mis dehors. La CFDT n’a pas souhaité nous mettre un bureau à disposition», résume Pavageau. «Pas bien grave», poursuit le syndicaliste de FO, «puisqu’il a suffi d’un ordinateur, d’une table et de dix chaises» pour venir à bout de cette réunion délocalisée dans un troquet. Avec à la clé un texte qui appelle à une journée d’action commune le 16 novembre. «Une très bonne chose», selon Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, qui «ne désespère pas que d’autres organisations syndicales» s’ajoutent au cortège. Dans son viseur, la FSU qui devrait se prononcer ce jeudi, et la CGC.

    «Surjoué»

    Reste que pour Pavageau, l’attitude de la CFDT a été, tout de même, «étonnante et cavalière. Même avec le patronat, cela ne s’est jamais passé comme ça, on est toujours bien reçu». Un procès en inhospitalité «surjoué» qui agace Véronique Descacq, de la CFDT : «Je ne sais pas pourquoi ils font toute une affaire de cette histoire ! Sur le coup, il n’y a pas eu d’esclandre. On leur a expliqué que c’était compliqué d’ouvrir une salle, car pour cela il aurait fallu demander à des salariés de la confédération de rester plus tard.»

    Pour la numéro 2 de la CFDT, l’attaque est d’autant plus incompréhensible qu’en amont, un autre responsable syndical avait suggéré que la réunion se passe à FO. Et ce notamment pour éviter qu’un tel scénario, en cas de désaccord, ne se déroule. Preuve, au passage, que les dés étaient déjà jetés, bien avant l’intersyndicale de mardi.

    Amandine Cailhol
    source: http://www.liberation.fr
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  • Intersyndicale-Appel CGT-FO-SOLIDAIRES-UNEF-UNL-FIDL: journée de grèves & manifestations le jeudi 16 novembre (24/10/2017)

    Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens, CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroître les inégalités au profit d’une minorité.

    Qu’il s’agisse :
    -  de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es ;
    -  des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;
    -  de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ;
    -  de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
    -  de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
    -  des atteintes au service public et à la protection sociale.

    Les organisations signataires s’adressent solennellement au gouvernement afin qu’il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es.

    Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

    Elles invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer.

    Paris, le 24 octobre 2017

    source: http://cgt.fr/

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