• Grand meeting pour la levée de l’état d’urgence samedi 23 janvier 14h30 à l’Espace Charenton (Paris 12è)

    Le samedi 23 janvier à Paris, soyons présents au grand meeting d'unité pour la levée de l'état d'urgence

    à 14 h 30, Espace-Charenton, 327 rue de Charenton 75012  Paris

    (métro: Porte de Charenton)

    Grand meeting pour la levée de l’état d’urgence samedi 23 janvier 14h30 à l’Espace Charenton (Paris 12è)

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  • Ensemble-De l'Ukraine à la Syrie, une catastrophe idéologique-par Michel Gournmel (H&S-16/01/2016)

    2 textes qui prouvent qu’Ensemble, qui est membre du Front de Gauche puisqu’il a même mené une liste aux européennes, reprend tous les mensonges de la pensé unique et de leurs médias en politique internationale, que ce soit sur l’Ukraine ou sur la Syrie ; ainsi surfant sur 4 années de pilonnage médiatique politique et militaire de l’occident, ils appelaient comme Paris Match, Le Monde et Libé à une manifestation samedi 14/03/15. Résultat des courses, après 4 ans de propagande médiatique et politique intense : 700 manifestants et encore selon la police qui pour une fois a dû énormément gonfler le nombre, aux ordres du gouvernement qui a exactement les mêmes positions, car sur les photos ils semblent 10 fois moins nombreux 70 manifestants tout au plus.
    http://www.citizenside.com/fr/photos/politique/2015-03-14/109769/paris-manifestation-pour-une-syrie-democratique.html

    I) Un premier texte sur Maïdan ;
    …où Ensemble « oublie » que le coup d’État a été financé 250 millions US $ par semaine pour payer entre autre les « bénévoles » qui campaient sur Maïdan.
    Ensemble oublie que les Nazis sont arrivés au pouvoir avec le soutien des USA mais aussi de l’UE. Ces Nazis, depuis les toits, ont tiré, dans le dos des manifestants ; les médias dans le monde occidental, ont alors fait croire que c’était les flics du pouvoir à l’époque, qui leur faisant face qui les avaient matraqué à mort, mais les services d’urgence ont rétabli la vérité.
    Puis il y a eu ensuite la chasse aux communistes par les Nazis qui a permis :
    Des élections triomphales pour les Nazis et leurs alliés pro-UE.
    Les peuples de Crimée, Donbass et Lougansk se sont révoltés contre la tyrannie (interdiction de parler le langue maternelle ruse… ), mais sont traités par l’occident d’insurgés ou de terroristes, ce qui revient au même … si on compare avec le vocabulaire utilisé par les mêmes en Syrie.
    **** Mais Ensemble donne la plume à un trotskiste qui, lui, voit dans les Nazis des révolutionnaires (en 1940 les Nazis se prétendaient révolutionnaires), et les occidentaux, un rôle secondaire qui suivent les évènements comme ils peuvent ! Et cela donne un texte délirant ! Mais d’où tous les crimes Nazis sont absous et oubliés comme le massacre de 40 à 80 syndicalistes à Odessa au lance-flamme le 2 mi 2014. Bien sûr, Ensemble, en tire la conclusion qu’il faut condamner la résistance dans les Républiques Populaires … alors même que ce sont eux les révolutionnaires ! ! !
    Le texte délirant et pourri, abjecte d’Ensemble :
    https://www.ensemble-fdg.org/content/ukraine-une-rebellion-oligarchique-dans-le-donbass
    Une autre critique du texte, beaucoup plus détaillée :
    http://www.reveilcommuniste.fr/2015/03/ensemble-une-organisation-du-front-de-gauche-soutien-de-l-oligarchie-ukrainienne.html

    II) Ensemble c’est aussi l’intox US à 100 % sur la Syrie.
    Pas un mot des crimes commis par les 50 à 80.000 djihadistes EI, Al Nostra, Al Qeada, Front islamique, toutes les officines terroristes et des émirats et autres monarchies islamiques fondamentalistes obscurantistes sont excusées par « Ensemble », on commence par des crimes qui auraient été commis par le régime de Damas, selon des officines de la CIA – qui arme les terroristes – et qui lui obéissent, puis on dérive sur l’ensemble des dégâts comme si le régime syrien était la cause de tout. Bravo pour l’art d’intoxiquer les peuples. On notera la présence du drapeau du colonialisme occidental des années 30, 3 étoiles, ce qui inclus le Liban.
    Ensemble a donc pondu un article pour inviter à la manif ou le titre est là pour faire illusion :…
    https://www.ensemble-fdg.org/content/syrie-4-annees-de-lutte-contre-les-tyrannies-de-bachar-al-assad-et-daech
    « Nous soutenons la lutte du peuple syrien pour une Syrie libre et démocratique » (NDLR : en sachant ce que ce slogan cache pour les occidentaux – Le Monde vend la mèche – ils sont prêts à discuter avec Al Assad …uniquement de l’après Al Assad, qui comme en Libye où l’OTAN a installé Al Qaeda, serait l’installation de l’équivalent, EI au pouvoir, pour semer le chaos dans toute la région. Ce que redoutent tous les syriens, qui préfèrent se battre, qu’ils soient laïc ou membre des 40 religions qui vivaient en paix avant les attaques de l’occident le 17/02/2011. Mais cela ne gène absolument pas les « laïcs » d’Ensemble !
    Daes’h est une insulte venant d’un fondamentaliste islamistes. Daes’h veut dire non islamistes, en clair, occidentaux ; quand Fabius ou Kerry disent Daes’h ce n’est pas une insulte mais un aveu, une menace pour les peuples d’Afrique et du Moyen Orient qui parlent arabe !
    Clémentine Autain et Ensemble, mentent : Comme en Libye, les djihadistes qui seront mis au pouvoir par l’OTAN et que le chaos se répandra dans toute la région bien plus encore qu’aujourd’hui. Ensemble n’a rien compris, n’a rien appris avec ce qui se passe actuellement dans toute l’Afrique de l’Ouest, du Mali au Centrafrique, par bêtise ou par calcul, veut la même chose en Syrie, même si elle ne l’avoue pas.

    * Conclusion, on ne peut que regretter qu’ensemble ait eu une tête de liste aux Européennes ;
    * Mais il est vrai que les communistes n’ont pas pu voter sur les têtes de listes, seulement sur les non-éligibles, ce qui fait que tout le monde s’en est foutu, merci la démocratie, héritée sans doute de l’U.E. qui pratique toujours de manière anti-démocratique puis verse 3 larmes de crocodiles ensuite sur sa faiblesse ; on pourrait même dire son inexistence !
    * Il est vrai que nous n’avons appris la création du Front de Gauche avec ce genre de gugusse, que la veille – au sens propre du terme – d’un congrès du PCF, après que la base ait eu à discuter sur tout autre chose : le CARE dont on ignorait tout à ce moment là ; on a appris beaucoup plus tard qu’il s’agissait d’une terminologie du congrès … du PS ; un système pour faire sauter la sécu discrètement mais sûrement, tout en aillant l’air de Modernité ! ! !

    Michel Gournmel

    source: histoireetsociete.wordpress.com

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  • Le gouvernement Valls utilise la force contre les manifestants s'opposant au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (IC.fr 12/01/2013)Ils étaient plus de 20 000 samedi 9 janvier 2016 à Nantes, mobilisés en urgence, pour stopper l’expulsion des occupants de la Zone d’Aménagement Différée (ZAD) où le gouvernement voudrait construire – pour le seul profit de Vinci – un deuxième aéroport à Nantes. Une fois de plus, contre les manifestants, pour défendre les profits des multinationales le gouvernement a utilisé la force.

    A Notre-Dame-des-Landes, contre les Goodyears, contre les Air France, ou encore avec l’état d’urgence et son utilisation, le gouvernement Valls tombe le masque et dévoile le vrai visage du système capitaliste, un système totalitaire, violent, au service d’une petite minorité, la classe capitaliste, pour écraser et exploiter par tous les moyens l’immense majorité, la classe des travailleurs.

     » Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous  » Montesquieu


    Notre-Dame-des-Landes : les manifestants délogés de la rocade nantaise

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  • République- Jusqu’où iront-ils dans l’ignominie ? par Siné 

    Les multiples écrans geéants un peu présomptueux de la Place de la République ce 11/01 a Paris

    Ils oseront tout ! Siné, l’un des dessinateur emblématique de – chassé de ce journal à l’époque par le futur directeur  choisi par N Sarkozy de France Inter Philippe Val ce qui conduira à une condamnation pour licenciement abusif comme dans le cas plus tard des licenciements de Didier Porte et Stéphane Guillon – dénonce le ridicule nauséeux de ce dimanche de récupération place de la République. Les parisiens ne s’y sont pas trompés, eux qui ne seront pas venu assister à la mascarade de voir convoqué au coté de l’armée, Johnny  celui a propos de qui Cabu avait écrit :« Toute la musique que j’aime, elle vient de là, elle vient du flouze ».

    Oui jusqu’où iront ils ?

     

    source: initiative-communiste.fr

     

    Jusqu’où iront-ils dans l’ignominie ?

     

     

     

    République- Jusqu’où iront-ils dans l’ignominie ? par SinéCharb détestait Johnny Hallyday et c’est précisément à lui que nos “autorités“ on fait appel pour pousser la chansonnette en son honneur : quand il y a une connerie à faire, on peut compter sur nos responsables, ils ne la ratent jamais !

     

    De son vivant, c’est le seul qui avait eu le courage de demander “l’Internationale“ à son enterrement, ce qui avait quand même une autre gueule qu’une mélopée éculée bafouillée dans un micro par un vieux réactionnaire.

     

    Ils ne l’avaient déjà pas loupé, la semaine dernière, en lui infligeant la légion d’honneur, jusqu’où vont-ils aller dans l’ignominie ?

     

    C’est de l’acharnement venimeux ! De l’obstination mortifère !

     

    Arrêtez la boucherie ! Un peu de respect, nom de Dieu !

     

    J’étais fâché avec lui, mais je n’aurais quand même jamais été jusque-là dans les représailles.

     

    Le numéro de Siné Mensuel est en vente. Allez vite l’acheter si vous n’êtes pas abonné. Je me suis défoncé pour pondre, entre deux prises de sang, une belle couv vengeresse dont je suis assez content.

     

    Je crois que je vais demander une augmentation à la patronne !

     

    Banzaï !

     

    Source :http://www.sinemen/suel.com

     

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  • Déclaration commune du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) et du Mouvement pour un Socialisme du XXIe siècle (MS21)

    Le  et le font sur la période actuelle les constats suivants :

    • Le capitalisme plonge le monde et la société française dans  des crises multiples, aggrave les inégalités et l’injustice   sociales, détruit inexorablement l’environnement, alimente les terrorismes et menace gravement  la paix du monde par des interventions militaires aventureuses, casse  les conquêtes sociales et le socle de la République Française, sa souveraineté, sa langue et ses structures administratives (communes, départements)
    • Cet ordre capitaliste néo-libéral ne sert plus que les intérêts d’une  oligarchie financière. Il  a, dans ce but,  établi un ordre institutionnel  dont les piliers sont l’UE, l’euro et l’OTAN et qui n’a pour objet  que de perpétuer cette domination de classe dans les domaines économique, politique, militaire et idéologique. Ces institutions méprisent les Nations, les Etats et les Parlements nationaux,  renforcent la domination de l’oligarchie internationale au sein de l’UE.
    • Toute perspective de progrès social, d’indépendance nationale, de paix durable est  incompatible avec ces institutions qui ne sont que des armes de  destruction du mouvement social des classes populaires  et, comme le sort de la Grèce le démontre clairement, ne sont  pas amendables.
    • En  France, l’UMP (LR) et ses satellites, le PS et les siens, sont structurellement inféodés au MEDEF et à l’UE ; leurs programmes et leurs décisions ne portent aucune perspective  crédible d’amélioration du sort des classes populaires

    En conséquence le PRCF et le MS21 appellent :

    • à la sortie unilatérale  de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, en  intégrant le combat contre l’UE à celui contre le  , qui n’est qu’une expression nouvelle de  l’impérialisme étasunien.
    • à la création des conditions  pour reconquérir la souveraineté  nationale et populaire de la France en s’appuyant sur les forces productives du pays.
    • à l’union de l’ensemble des  forces antifascistes républicaines démocratiques et patriotes qui partagent ces analyses,  – dans la ligne de Robespierre, de Jaurès, du , et du Conseil National de la Résistance –  dans un  vaste .

    PRCF & MS21

    brisons les chaines de l'UE Web

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  • État d’urgence, déchéance de nationalité : Pour nous c’est définitivement non ! Signez l’appel unitaire

    Avec des dizaines d’autres organisations, syndicats, associations, le PRCF est signataire d’un appel unitaire  contre la peur, pour la démocratie que www.initiative-communiste.fr se fait un devoir de diffuser au plus grand nombre et vous invite à signer et faire signer.

    Tous ensemble, pour nos libertés, nos droits démocratiques c’est tout de suite, sans attendre qu’il faut se mobiliser et décréter l’état d’urgence antifasciste, l’état d’urgence social, l’état d’urgence démocratique. Tous ensemble, front antifasciste patriotique et progressiste.

    source: initiative-communiste.fr

     

     

    État d’urgence, déchéance de nationalité : Pour nous c’est définitivement non ! Signez l’appel unitaire


    Pour nous, c’est définitivement non !


     

    Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

     

    Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

    Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

     

     

    A l’initiative de :

     

    AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, Apel-Egalité, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, CADTM France, Cedetim, CGT Police Paris,  Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, Clamart-Citoyenne, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Halte OPGM07, Ipam, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Négajoule!, Osez le féminisme !, Planning familial, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Powerfoule,  Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau Immigration Développement Démocratie –  IDD, Revue Ecole émancipée, Revue Inprecor, Revue Regard, Romeurope 94, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant-e-s, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Unef, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires.

     

     

    Pour Signer la pétition- cliquer ici !

     

     

     

    Sortir de l’état d’urgence

     

     

    Après l’appel « Nous ne céderons pas ! », une centaine d’organisations ont rendu public le texte « Sortir de l’état d’urgence » au cours d’une conférence de presse, le 17 décembre 2015.

     En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser. La volonté de se rassembler et de manifester ensemble a prévalu après les attentats commis à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, en janvier 2015. Elle prévaut encore. Or, depuis le 13 novembre 2015, les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se multiplient. Manifester n’est plus un droit, et les rares concessions accordées par les préfectures, qui attendent souvent le dernier moment pour informer de leurs intentions, entravent dans les faits son exercice.

    Le ministère de l’Intérieur justifie tout cela par son incapacité à sécuriser les parcours alors même qu’il autorise, dans le même temps, les rencontres sportives et des événements tels que les marchés de Noël, qui se tiennent sur la voie publique. L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations. Qui peut croire que cela soulage les autorités ? La censure, ici, s’avère doublement contreproductive…

    L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement de fiches possiblement erronées, de dénonciations, d’informations et de soupçons sujets à caution. Plus de deux mille six cents intrusions discrétionnaires sont intervenues à domicile, dans des mosquées, des commerces, interventions souvent violentes, sans qu’aucune mise en examen pour terrorisme n’ait eu lieu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime.

    Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou tel individu. Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. Elles reprennent à leur compte toutes les allégations du ministère de l’Intérieur et, comble de la démission, sont nombreuses à considérer qu’il n’y aurait pas d’urgence à statuer sur l’état d’urgence.

    L’état d’urgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas «  les terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée.

    Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France.

    Ces multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté.

    Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à :

    ●jouer leur rôle de garants de la défense des droits et des libertés publiques ;

    ●rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ;

    ●cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ;

    ●mettre en place des garanties effectives de contrôle ;

    lever l’état d’urgence ;

    ●renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable.

     

    Paris, le 17 décembre 2015

     

    Signataires : 

    AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, Apel-Egalité, L’Appel des appels, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip),  Attac, Cadac, CADTM, Cedetim, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Cercle Condorcet de Paris, CGT-Police Paris, Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE),  Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Mégastop au Mégajoule, Collectif Memorial 98, Collectif des musulmans de France (CMF), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif Stop le contrôle au faciès, Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Confédération paysanne, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination des collectifs AC !, Coordination contre le racisme  et l’islamophobie (CRI),Droits devant !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs France, Emmaüs International, Euromed Feminist Initiative (IFE-EFI), Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes Solidaires, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fondation Danielle Mitterrand France Libertés, Genepi, Ipam, La Cimade, La Ligue de l’enseignement, La Quadrature du Net, Le Gisti, Le Mouvement pour une alternative non violente (Man), Le Mouvement de la paix, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Négajoule!,  Observatoire international des prisons (OIP) – section française, Organisation de femmes égalité, Osez le féminisme !, Planning familial, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD), Réseau Sortir du nucléaire, SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, SNUEP-FSU, Solidaires étudiant-e-s, Solidarité laïque, Sud Intérieur, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat français des artistes interprètes (SFA), Syndicat de la magistrature, Syndicat de la médecine générale, Syndicat national des arts vivants (Synavi), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national unitaire interministériel des territoires, de l’agriculture et de la mer (SNUITAM – FSU), Syndicat national travail emploi formation professionnelle – CGT (SNTEFP-CGT), Unef, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union rationaliste, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit).

    Associations locales et autres : 

    Asti 93, Clamart-Citoyenne, Collectif 07 stop au gaz et huile de schiste, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif Justice & Libertés (Strasbourg), Collectif Maquis de Corrèze, Collectif Romeurope 94, la revue Ecole émancipée, Espace franco-algérien, Faucheurs volontaires de la Loire, la revue Inprecor, la revue Mouvements, le journal Regards, Réseaux citoyens Saint-Etienne, Vigilance OGM 18.

     

    http://www.nousnecederonspas.org/ 

     

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  • 32 Heures- Pour travailler moins, mieux et tous, brisons les chaines de l’Union Européenne des Patrons ! (IC.fr-

    Alors que plus de 6 millions de nos concitoyens recherchent avec désespoir du travail, et que les autres s’épuisent à user leur vie à la gagner, c’est une évidence qu’il faut travailler moins, mieux et tous. Pourtant alors que l’Union Européenne met en concurrence tous contre tous et aide le MEDEF a faire voler en éclat la notion même de droit des travailleurs avec celle de la durée légal du travail, c’est aussi une évidence que la réduction du temps de travail ne peut être posé sans celle de la sortie de l’UE pour remettre à l’offensive les travailleurs dans la lutte des classes. La CGT a lancé une initiative nationale posant la question de la réduction de la durée hebdomadaire du travail à 32H. C’est dans le cadre d’une conférence débat autour du temps de travail qu’ils ont coorganisés avec la CGT et d’autres syndicat en octobre dernier que les militants du PRCF de l’Isère ont distribué le tract qui suit.

    L’UE,L’€URO, EN SORTIR POUR S’EN SORTIR !

    Brisons les chaînes de l’Union Européenne pour travailler moins et mieux, embaucher et augmenter les salaires !

     

    6,5 millions de chômeurs, 10 millions de sous employées et autant de pauvres dans la 6e économie mondiale. Le chômage frappe la moitié de la population active hors secteur public. Et les patrons, l’Union Européenne, Sarkozy, Hollande, Macron et Le Pen veulent augmenter le temps de travail ?

    De qui se moque-t on ? Augmenter le temps de travail c’est fabriquer des chômeurs

    Pour fixer les idées, baisser la durée hebdomadaire du temps de travail à 27h/semaine permettrait de supprimer immédiatement le chômage. Augmenter le temps de travail des 25 millions de salariés de 35h )à 40h c’est l’équivalent de 2 millions d’emplois à temps plein. Augmenter le temps de travail c’est fabriquer des chômeurs

    CICE, Pacte de compétitivité … la baisse des salaires c’est encore plus de chômage

    En 2014, les dividendes des actionnaires ont augmenté de +10,4% , et avait augmenté de +30% en 2013; en moyenne les patrons du CAC 40 touchent 7 SMIC par jours. Valls MEDEF a donné avec le CICE 20 milliards par an au patronat. Payés par les travailleurs. Aucun emplois créés. Pourtant cette somme permet d’embaucher immédiatement 500 000 personnes. Les 54 M€ de dividendes du CAC40 permettraient d’embaucher 1 millions de personnes !

    Aujourd’hui 35h, vraiment ? C’est plutôt 45h payées 27h !

    Qui plus est, aujourd’hui qui donc travaille à 35h ? La réalité c’est que le passage au 35h ne s’étant pas accompagné de recrutement, ni dans le privé, ni dans la fonction publique, les travailleurs doivent aujourd’hui faire en 35h ce qu’il faisaient hier en 40h. Le tout payé 35h. Et en fait bien souvent, ils travaillent plus que 35h leurs heures sup ne sont pas payées et leurs salaires étant bloqués depuis 10 ans, ils travaillent 45h payés 27h !

    Les directives de l’Union Européenne : diminuer les salaires faire sauter la durée légale du travail

    Le 13 mai 2015, le commissaire européen adresse par courrier ses directives au gouvernement Valls ( àire sur le site internet du PRCF): casse du code du travail, fin des 35h, baisse du salaire minimal, durcissement des conditions d’accès aux indemnités chômage, baisse des remboursements de sécurité sociale…. Le tout s’ajoutant aux directives européennes prises par ailleurs par la Commission pour privatiser et libéraliser les services et entreprises publiques ou reculer l’âge de départ à la retraite.

    Sortir de l’Union Européenne pour : travailler moins et mieux / embaucher / augmenter les salaires !

    Impossible de réduire le temps de travail en restant dans cette dictature du Capital qu’est l’UE, cette prison des peuples qu’est l’Euro.

    C’est au peuple de décider, pas à la dictature des patrons et des banques.

    Tous ensemble brisons les chaines de l’UE, exigeons un référendum sur l’Union Européenne et l’Euro ! Signons la pétition en ligne !

     

     

    32 Heures- Pour travailler moins, mieux et tous, brisons les chaines de l’Union Européenne des Patrons ! (IC.fr-

    La fin des 35h et la baisse des salaires, l’euro chantage a commencé : l’exemple par Smart

    Pendant que le gouvernement « examine » avec le rapport Combrexelle comment mettre fin au 35H et même à la durée légale du travail, et plus généralement à faire sauter le code du travail en application zélée des diktats fixés par l’Union Européenne du Capital,  déjà et grâce à l’ANI Compétitivité Emploi, les salariés sont soumis à un chantage à l’emploi par les patrons: travailler plus sans être payé plus ou perdre son travail…

    C’est cela la « démocratie » selon l’Union Européenne et le Capitalisme : ferme là et travaille pour pas un rond, il y en a des millions qui attendent ta place !

    Le chantage des Accords ANI de « Compétitivité Emploi » : le précurseur des négociations « dans l’entreprise »

    Depuis 2013, l’ami de la Finance François Hollande avec l’aide de certains « syndicats » véritables VRP du patronat a mis en place avec les accords ANI dit de « compétitivité Emploi » une véritable machine à racketter les travailleurs, en renvoyant à travers une négociation dans l’entreprise la possibilité d’augmenter le temps de travail sans augmenter les salaires ou même de baisser les salaires à temps de travail égal. Ce dispositif permet aux patronat d’obtenir des baisses des salaires horaires payés aux travailleurs afin de doper leurs plus values. Au moment où près de 7 millions de nos concitoyens sont au chômage, en échange de cette baisse des salaires, l’entreprise « s’engage » à ne pas licencier.

    Un salarié qui refuserait l’accord ne bénéficiera plus des protections liés à ce qui est pourtant un licenciement économique.

    C’est ni plus ni moins que du chantage à l’emploi ! Chantage d’autant plus efficace et violent que l’Union Européenne permet et facilite les délocalisations mettant ainsi en concurrence frontale et directe les travailleurs des différents pays européens. L’UE dont le premier principe est la « concurrence libre et non faussée » et la libre circulation des biens et des capitaux organise le dumping social et l’alignement sur le plus bas des salaires.

    Chez Smart Hambach en Lorraine c’est bien une mise en concurrence avec les salariés de l’usine commune Smart Renault de Slovénie qui est organisée, afin d’organiser la baisse des salaires en France.

    Travailler plus pour être payé moins cher ! en réalité baisse du salaire horaire chez SMART !

    Les patrons de l’usine exige des salariés de passer aux 39 heures de travail hebdomadaire par étapes: de 35 à 37 heures à compter du 1er octobre prochain, puis de 37 à 39 heures en 2016, 2017 et 2018, avant de revenir à 37 heures en 2019, et 35 en 2020, en échange de quoi, ils ne fermeraient pas l’usine.

    La direction propose une augmentation mensuelle de 120 euros brut, ainsi qu’une prime exceptionnelle de 1000 euros versée en deux fois sur deux ans. Ce qui revient à payer 37h des ouvriers en travaillant… 39h. C’est donc bien d’une baisse des salaires qu’il s’agit ! Sans aucune garantie réelle d’ailleurs sur l’emploi, comme les exemples de Continental l’a déjà montré. Et en prime, avec le gel des salaires sur les prochaines années !

    On peut observer avec l’exemple de Smart, où de la façon la plus cynique on demande aux travailleurs de choisir entre diminuer leurs salaires ou perdre leur emploi, ce qui ce passe lorsque l’on renvoie la législation du travail à une « négociation » (le fusil sur la tempe) en entreprise !

    Alors que le gouvernement prétend ne pas vouloir remettre en cause la durée hebdomadaire du travail, d’ores et déjà il apparait que les patrons veulent payer moins les heures supplémentaires que les heures en deça de 35h. C’est proprement scandaleux, d’autant plus quand on sait que les 35h se sont traduites par une augmentation massive de la flexibilité, de la pression sur les travailleurs. Qui plus est toutes les statistiques démontrent que les travailleurs français travaillent (pour ceux qui ont encore un poste! ) nettement plus que 35h et qu’en prime depuis la loi Aubry les salaires sont bloqués et gelés se traduisant par une baisse des salaires réels. Bref, pour le patronat, à l’aide de son arme d’exploitation massive qu’est l’Union Européenne du capital, il s’agit de poursuivre l’offensive généralisée contre les salaires, les conquêtes sociales et démocratiques de travailleurs.

    Plus que jamais, c’est tous ensemble et en même temps que nous devons organiser la résistance. Que nous devons stopper cette casse sociale généralisée, et faire front pour briser les chaines de l’Union Européenne, en sortir pour s’en sortir par la porte de gauche, celle du progrès social et du développement démocratique, en mettant fin à la dictature de la classe capitaliste pour faire place au peuple, construire le socialisme pour le pouvoir réel des travailleurs.

    Pour impulser la résistance et la contre offensive, rejoins les militants du PRCF dans la lutte ! Abonne-toi à Initiative Communiste.

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Casorama-Le cancer en vente libre

     

    Le glyphosate, ingrédient actif du Roundup de Monsanto -- le désherbant le plus utilisé au monde -- a été récemment classifié comme «cancérogène probable» par l'Organisation Mondiale de la Santé.

    Les preuves scientifiques contre le glyphosate s'accumulent et, au lieu d'en tirer toutes les consequences, le géant de l'agrochimie cherche au contraire à discréditer les études scientifiques pour maintenir la vente libre de ce poison cancérogène et écocidaire.

    Heureusement, nous disposons d'un moyen efficace pour combattre Monsanto et mettre immédiatement un terme à l'épandage du Roundup : cibler la grande distribution.

    Imaginez si nous pouvions pousser l'un des leaders français des magasins de bricolage, Castorama, à cesser de vendre du glyphosate. L'impact serait énorme. Cette stratégie a d'ailleurs déjà connu un succès retentissant -- 750 000 membres de SumOfUs ont obtenu que les deux plus grandes chaînes de magasins de bricolage au monde, Lowe's et Home Depot, cessent de vendre des pesticides tueurs d'abeilles il y a quelques mois!

    Dites à Castorama de cesser immédiatement de vendre du Roundup et tous les autres produits cancérogènes contenant du glyphosate.

    Des études ont révélé les liens entre l'intoxication de notre alimentation et de notre eau et le glyphosate. Où qu'il soit utilisé, ce puissant herbicide peut être durablement trouvé sur la surface de l'eau, dans les nappes phréatiques, les sols, et même chez les humains. Ce véritable poison chimique pousse au bord de l'extinction certaines cultures et espèces, notamment les papillons monarques, indispensables pollinisateurs, qui participent à la reproduction de nombreux végétaux, arbres, fleurs et autres légumes consommés au quotidien. Si nous voulons protéger la faune sauvage, la biodiversité et notre eau, nous devons faire barrage au Roundup.

    Il y a quelques mois, la ministre de l'environnement, Ségolène Royale, avait soi-disant annoncé l'interdiction de la vente en libre service du Roundup à partir du 1er janvier 2016. Sauf qu'en réalité, il s'agit d'une "vraie fausse" interdiction : les points de vente devront seulement limiter l'accès à ces produits qui devront être vendus non plus en rayon mais au comptoir.

    La seule raison pour laquelle Castorama continu de vendre du Roundup et d'autres produits contenant du glyphosate est la cupidité. Castorama fait clairement passer ses profits avant notre santé et la protection de notre planète. La chaine de magasins de bricolage, qui a obtenu le Trophée de l'économie responsable en 2014, doit être en cohérence avec les valeurs environnementales affichées dans ses enseignes et prendre ses responsabilités en se débarrassant immédiatement de ce poison chimique qu'est le Roundup.

    Mobilisons-nous pour que Castorama cesse de vendre le Roundup de Monsanto, maintenant.

    Pour signer la pétition adressée a Castorama

    CLIQUER ICI

    **********


    Plus d'information:

    Le désherbant Roundup classé cancérogène, Le Monde, 25 mars 2015
    Le Roundup de Monsanto, tueur du papillon monarque, Slate, 8 février 2014
    Roundup : plus en vente libre mais... toujours en vente ?, L'Obs, 4 avril 2015

     

    source: action.sumofus.org

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  • Le PRCF vous souhaite un joyeux Noël Rouge !

     

    Joyeux Noël Rouge !Fidèle à la tradition qui était celle du PCF sous le Front populaire, le PRCF, Initiative et Etincelles ainsi que initiative-communiste.fr souhaitent un Noël rouge combatif et fraternel aux communistes, aux progressistes, aux travailleurs et aux peuples en lutte, aux patriotes républicains, aux internationalistes et aux antifascistes, à tous ceux qui refusent cette société inhumaine et qui veulent construire une véritable alternative révolutionnaire indépendante du PS et de l’Union européenne.

    Bien sûr, nos pensées vont d’abord aux 6 millions de chômeurs de notre pays et à leurs familles, à ces millions de travailleurs qui dans la 6e économie du monde ne pourront sans doute pas profiter des fêtes de fin d’années comme ils le voudraient. Elles vont également à ces millions de nos semblables qui de la Syrie au Donbass qui souffrent des ravages des guerres impérialistes de l’Axe euro-atlantique visant à renforcer son hégémonie sur le monde pour exploiter toujours plus les travailleurs et leur environnement et remplir les coffres des actionnaires des multinationales. A ces milliards d’êtres humains qui souffrent de la faim, périssent de la misère alors que le budget consacré à entretenir les armées impérialistes des Etats Unis et de l’Occident demeurent et de loin largement supérieurs aux rares subsides accorder pour défendre la vie de millions et millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Nos pensées sont également pour tous ceux qui portent la résistance et avec elle l’espoir, de Cuba Socialiste marquant des points contre l’embargo américain, au Venezuela bolivarien éprouvé par l’offensive impérialiste, en passant par nos camarades ukrainiens – interdit et réprimés – et à ceux qui dans le Donbass portent avec honneur et courage le combat contre la junte fasciste de Kiev.

    Si le contexte est difficile, il ne fauta pas taire les succès obtenus par le PRCF en 2015 (Une 4e conférence Nationale très réussie et combative, le succès du rassemblement unitaire pour la sortie de l’UE, de l’Euro, de l’OTAN à l’occasion des 10 ans du NON de 2005 avec nos camarades des Assises du Communisme le 30 mai 2015, le stand du PRCF à la fête de l’Huma 2015 porteur de débat, de rassemblement et d’actions unitaires, poursuite de l’augmentation des adhésions, unité d’action des communistes, ainsi que le succès de la campagne de pétition pour un referendum sur l’UE et l’euro, succès que nous pouvons tous amplifier…) se traduisent par le renforcement indispensable de notre combative organisation et par un élan nouveau de sa politique de rassemblement de tous les communistes.
    Et l’on ne peut passer sous silence la mobilisation continue et totale du PRCF et de ses militants franchement communiste pour combattre la répression anti-syndicale et soutenir le mouvement social, de la lutte contre la réforme du collège à la solidarité avec les ouvriers réprimés d’Air France, ainsi également que de la défense de nos libertés démocratiques face à la montée de la fascisation mais également dans le contexte des attentats terroristes à Paris en Janvier et en novembre dernier. Car cette fin d’année 2015 commencée dans l’horreur s’achève aussi dans l’horreur et sous un état d’urgence  qui vise d’abord le mouvement social. Oui le PRCF et ses militants et ses sympathisants sont mobilisés pour proclamer l’état d’urgence du mouvement populaire ! Oui ils prennent leurs responsabilité pour relever les forces antifascistes et progressistes et que tous ensemble nous fassions émerger en 2016 une alternative antifasciste, patriotique et populaire, pour que tous ensemble, nous construisions un Front Antifasciste, Patriotique et Populaire (FRAPP), portant en cette fin d’année des propositions que chacun peut soutenir et renforcer.
    N’attendons pas qu’il soit trop tard pour les rejoindre.

    Dans cette situation nationale et internationale dont il ne faudrait pas sous estimer les dangers, les enjeux et les responsabilités qu’elles imposent à chaque communiste, à chaque citoyen, oui il ne faut pas oublier de ne nous souhaiter à tous un joyeux Noël rouge, de nous souhaiter un monde de bonheur, que tous ensemble, unis, fraternels, solidaires et organisés nous pouvons construire.

    Oui en 2016 nous pouvons – nous devons – renforcer de façon décisive et surtout de façon concrète l’unité d’action des militants franchement communistes en multipliant les actions unitaires collectives réussies tous ensemble en 2015, après les rapprochements fructueux de l’année 2014 et entamés dès 2013 : notre peuple, les travailleurs ont besoin d’outils pour se défendre ! Tous, prenons nos responsabilités pour que dans l’action nous soyons à la hauteur des défis de la période actuelle. Sans oublier de faire la fête, durant la période des fêtes les militants du PRCF sont mobilisés pour faire avancer les choses…

    Camarades, l’heure est à l’action. Pour la Paix, pour la Démocratie, pour le Progrès social !

    Résistance !

    Honneur à nos vétérans communistes qui conjuguent au présent le verbe résister ! Bienvenue à nos jeunes adhérentes et adhérents qui portent l’espérance de la renaissance communiste pour notre pays !

    Salut et fraternité à tous !

    Le PRCF, 25/12/2015

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  • Contre l’état de droite, l’etat de droit ! Tous ensemble refuser la fascisation ! (IC.fr-24/12/2015)

    SOCIAL-FASCISTE.

    La décision du Président de la République François Hollande d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité pour les binationaux nés français et condamnés pour terrorisme, mesure réclamée par le FN et une grande partie de la droite, ne peut être qualifiée autrement que par le qualificatif politique de social-fasciste.

    Rompant avec la République, fort du soutien des députés fascistes et de la droite dure F. Hollande prend en parfaite connaissance de cause une mesure qui n’a de précédent que sous la dictature fasciste du traître Pétain. Que de bas calculs tactiques soient à la base de cette décision n’enlève rien au constat que le PRCF pose depuis longtemps: la fascisation de la société, de la vie politique de la nation et de l’Europe d’ailleurs -les événements en Pologne l’illustrent avec force – déploie son voile brun.

    Cette fascisation a une cause : la crise du capitalisme et les mesures anti-populaires qu’elle implique pour conserver les profits du grand capital entraîne des réactions du mouvement ouvrier et populaire. Pour combattre ces réactions la répression, l’autoritarisme, bref une politique liberticide devient la règle: c’est cela la fascisation. Et la fascisation est le prodrome du fascisme.

    Aussi le PRCF a t il lancé une invitation à toutes les forces progressistes et républicaines, aux personnalités progressistes, pour nous rencontrer et organiser partout la riposte à ce processus mortifère.

    Que Noël 2015 voit la naissance d’un vaste Front Antifasciste, Patriotique et Populaire tel est notre souhait.

     

    Antoine Manessis, responsable de l’action unitaire du PRCF

    source: initiative-communiste.fr

     

     

    Réforme constitutionnelle : la France de Hollande pire que les Etats-Unis de Bush ? 

    Contre l’état de droite, l’etat de droit ! Tous ensemble refuser la fascisation ! (IC.fr-24/12/2015)

    Le président de la République s’apprête à présenter son projet de réforme constitutionnelle à ses ministres ce mercredi 23 décembre. Entre l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution, l’extension des mesures extra-judiciaires, l’extension de la déchéance de nationalité, cette réaction aux attentats du 13-Novembre confirme la voie sécuritaire prise par l’exécutif français. Comme la loi sur le renseignement votée après les attaques de janvier, cette révision de la Constitution rappelle le chemin pris par les États-Unis après le 11 septembre 2001. Celui de la suspicion généralisée, de l’espionnage massif et du renforcement des pouvoirs de police au détriment de ceux de la justice.

    « La loi a été votée très rapidement, avec très peu de débat. Et dans le contexte des attentats, émettre des objections était quasiment impossible. Celui qui le faisait était perçu comme trop gentil pour pouvoir défendre la sécurité nationale, » rappelle Neema Singh Giuliani, de l’Association états-unienne de défense des libertés civiles (American Civil Liberties Union, ACLU). Le 26 octobre 2001, 45 jours seulement après les attaques du 11-Septembre, le Congrès des États-Unis votait la loi dite du Patriot Act, « pour unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme » [1]. « Dans cet environnement et dans cette précipitation, ce n’est pas certain que les membres du Congrès et le public aient pu comprendre ce que contenait vraiment le Patriot act », estime Neema Singh Giuliani. Depuis, le Patriot Act est devenu le symbole de la réponse ultra-sécuritaire américaine à la menace terroriste après le 11-Septembre. C’est cette loi qui a ouvert la porte à la surveillance généralisée des citoyens des États-Unis et du reste du monde, qui a autorisé la détention illimitée sur la base militaire de Guantanamo (Cuba) des citoyens non états-uniens suspectés de terrorisme, et qui a élargi la définition du terrorisme au point qu’elle peut être appliquée à n’importe quel activiste contestataire.

    Ce 23 décembre 2015, 40 jours après les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, François Hollande va soumettre son projet de révision constitutionnelle à ses ministres. La réforme se veut une réponse à la menace terroriste. Elle prévoit notamment d’inscrire l’état d’urgence dans la Constitution, d’étendre les pouvoirs spéciaux de l’exécutif et d’instaurer la déchéance de nationalité. Cette frénésie du pouvoir français à légiférer à tout prix en réaction aux attentats n’est pas le seul élément qui rappelle ce qui s’est passé aux États-Unis après les attentats du 11-Septembre. Déjà, suite aux attaques de janvier contre Charlie Hebdo et un supermarché casher, des voix s’étaient élevées dans la classe politique pour demander un Patriot Act à la française. La loi sur le renseignement adoptée au printemps en avait pris la direction.

    Loi sur le renseignement : sur la voie de la surveillance généralisée

    Votée en juin, la loi sur le renseignement était déjà dans les cartons depuis 2014. Les attentats des 7 et 9 janvier 2015 en ont accéléré l’adoption. Le texte étend les possibilités de surveillance dont disposent les services de renseignement. Celles-ci avaient pourtant déjà été élargies par une loi antiterroriste en novembre 2014 et par la loi de programmation militaire de 2013 (lire notre article« Logiciels mouchards, métadonnées, réseaux sociaux et profilage : comment l’État français nous surveille »). Avec toujours la même constante : donner aux services de renseignement plus de pouvoir pour surveiller, écouter et espionner sans l’autorisation d’un juge.

    La loi sur le renseignement autorise ainsi les services à utiliser toute une batterie de techniques : captation massive des données de correspondances électroniques, pose de « boîtes noires » pour collecter en temps réel sur les réseaux les données de connexion, le tout étant traité par des algorithmes automatisés pour détecter un éventuel profil correspondant à une « menace terroriste ». Voilà qui suit tout à fait la logique adoptée par les services de renseignement des États-Unis après la destruction des tours jumelles du World Trade Center.

    Aucun complot terroriste déjoué malgré un espionnage massif

    « Au moment de l’adoption du Patriot Act, une de nos inquiétudes était que la réduction des contrôles sur les services de renseignement allait permettre au gouvernement de recueillir des informations sur de nombreux citoyens innocents, rappelle Neema Singh Giuliani. Pendant de nombreuses années, ces inquiétudes n’ont pas été prises au sérieux. Le gens disaient que ça n’avait jamais été l’objectif de cette loi. » Puis en 2013, un jeune agent du renseignement a révélé l’ampleur des dispositifs mis en place. « La perception a évidemment changé avec les révélations d’Edward Snowden. À partir de là, c’est devenu très clair que le Patriot Act était bel et bien utilisé pour la surveillance de masse. » La loi post-11-Septembre a permis aux autorités de récolter un maximum de données sur les citoyens, qu’il s’agisse de données téléphoniques, de celles sur les destinataires et émetteurs d’e-mails, ou de données financières. Ceci sans mandat judiciaire et sans avoir besoin d’une suspicion particulière de terrorisme à l’encontre des personnes visées.

    « Nous n’avons pas identifié un seul cas, impliquant une menace pour les États-Unis, dans lequel le programme ait eu un impact concret dans le résultat d’une enquête antiterroriste. Nous n’avons connaissance d’aucun cas dans lequel le programme ait directement contribué à découvrir un complot terroriste inconnu auparavant », concluait en 2014 l’institution fédérale de contrôle du respect des libertés (Privacy and Civil Liberties Oversight Board) dans son rapport sur la section 215 du Patriot Act. C’est cet article qui a autorisé l’agence de renseignement NSA à récolter les données téléphoniques (numéros, dates et heures des appels et leur durée) de millions de citoyens états-uniens. Et peu importe qu’ils soient suspectés ou non de terrorisme. L’ensemble des données de tous les clients de certains opérateurs téléphoniques ont ainsi pu être collectées sans distinction.

    Allo, algorithmes à l’écoute

    Concernant les libertés individuelles et la vie privée, en revanche, la surveillance globale des données téléphoniques n’a pas été anodine. « Parce que ces données peuvent révéler des détails intimes sur la vie d’une personne, en particulier si elles sont agrégées avec d’autres informations. Soumises à des analyses informatiques complexes, le recueil par le gouvernement des données téléphoniques d’une personne a des effets significatifs et préjudiciables sur la vie privée », soulignait le rapport. Sans compter ceux sur la liberté d’expression et d’association : « Cela peut avoir un effet paralysant sur l’exercice de la liberté d’expression et d’association, parce que les individus et les groupes engagés dans des activités sensibles ou controversées ont moins de raisons de faire confiance en la confidentialité de leurs relations. » [2]

    Décriée, cette section du Patriot Act sur la surveillance des données téléphoniques a été réformée en juin dernier. « Mais la réforme pose juste des restrictions, précise Neema Singh Giuliani. Elle limite simplement ce que peuvent être les sélecteurs pour collecter les données. Ainsi, cela ne pourra plus être une ville entière, un pays ou “gmail” [le service mail de Google, ndlr]. Mais il y aura encore des cas où le gouvernement pourra collecter les données d’individus qui n’ont aucun lien avec des terroristes. C’est une réforme partielle qui ne supprime en rien les inquiétudes que suscite le Patriot Act. »

    Quand le terme de terroriste peut être employé contre des activistes

    D’autres volets de cette loi liberticide n’ont pas été touchés depuis son vote. C’est le cas de l’article qui redéfinit la qualification de terrorisme de manière suffisamment large pour pouvoir englober des activistes, des écologistes par exemple. « La section 411 du Patriot Act étend la définition officielle du terrorisme à tel point que beaucoup de groupes engagés dans certains types de désobéissance civile pourraient tout à fait se trouver labellisés terroristes »,explique l’ACLU [3].

    Des activistes radicaux classés terroristes ? Là encore, la France n’est pas forcément loin du rêve américain de surveillance. En 2008, les services de renseignement français ont mis en œuvre des moyens considérables pour accuser de terrorisme les militants de Tarnac, soupçonnés d’avoir posé des fers à béton sur des lignes TGV. Le qualificatif de terrorisme a ensuite été abandonné. Depuis le début de l’état d’urgence, le 14 novembre, les perquisitions administratives, qui se sont font en dehors de toute procédure judiciaire et sur simple ordre du préfet, visent parfois directement des activistes contestataires.

    De simples citoyens musulmans, des restaurants halal ou des mosquées ont été ciblés, parfois, semble-t-il, pour leur seul lien avec la religion musulmane, leurs lieux de vie mis sens dessus dessous et les portes brisées. Des perquisitions ont aussi été diligentées dans des squats qui accueillaient des militants en marge de la Conférence sur le climat, et même chez des maraîchers bio engagés dans le soutien aux opposants à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Sans oublier les vingt-quatre assignations à résidence de militants écologistes. Un peu plus de un mois d’état d’urgence a montré que la lutte contre le terrorisme pouvait, ici aussi, entraîner son lot de dérives discriminatoires envers une partie de la population, et répressives à l’encontre du mouvement social [4]

    Pour un observatoire démocratique de la lutte contre le terrorisme

    La loi de prolongation de l’état d’urgence, votée à la hâte le 20 novembre, ne mentionne d’ailleurs pas directement les suspects de terrorisme. Elle stipule simplement que des perquisitions administratives peuvent être ordonnées chez des personnes « dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre public », ce qui est potentiellement large. La loi autorise aussi la copie des données informatiques de ces personnes pendant la perquisition, encore une fois, sans mandat judiciaire.

    « Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de “connaître” tel ou tel individu », ont dénoncé une centaine d’organisations de la société civile il y a quelques jours, dans un appel unitaire à sortir de l’état d’urgence. « Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. »

    Perquisitions administratives : un « taux de réussite » de 0,075 %

    « En mettant en place une répression aveugle et incontrôlée, ces mesures dispersent inutilement des forces de police qui seraient bien mieux employées à la détection et [à] la prévention des projets criminels avérés », déplorait déjà, fin novembre, le Syndicat de la magistrature. Pour défendre le droit et les libertés face à l’état d’urgence, il appelle à la création d’un observatoire démocratique des mesures prises pour lutter contre le terrorisme, qui serait ouvert sur la société civile.

    Pour l’instant, la société civile n’a à sa disposition que les chiffres du premier bilan de l’état d’urgence [5]. Depuis le 14 novembre, plus de 2 700 perquisitions administratives ont été réalisées. 488 ont abouti à une procédure judiciaire, 185 à des poursuites. Et qu’en est-il du démantèlement de réseau djihadiste potentiel ? Seulement deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes par la section antiterroriste du parquet de Paris, et sans garde à vue, selon une information de Médiapart. Soit un taux d’efficacité de 0,075 %, malgré l’ampleur des moyens déployés… Et si tant est que les présomptions de complicité avec une entreprise terroriste se confirment

    Est-il donc vraiment nécessaire pour la lutte antiterroriste d’inscrire cet état d’urgence dans la Constitution ? L’exemple des mesures d’exception adoptées aux États-Unis, juste après le 11-Septembre, et pérennisées depuis devrait pourtant donner à réfléchir. Les législations sécuritaires états-uniennes ont-elles vraiment aider à combattre la menace terroriste ? Quatorze ans après le Patriot Act, celle-ci est encore bien plus présente.

    Rachel Knaebel (23 décembre 2015)

    Source : bastamag.net

     

    Notes

    [1Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism. 

    [2Voir le rapport sur la section 215 du Patriot Act, Privacy and Civil Liberties Oversight Board, p. 11-12, janvier 2014.

    [3À ce sujet, voir notre article « Après la chasse aux communistes, les États-Unis se lancent dans la traque aux écologistes.

    [4Voir nos articles « Perquisition administrative chez des maraîchers bio : “Ils s’attendaient à quoi, des légumes piégés ?” » et « Vivre sous l’état d’urgence : le récit des assignés à résidence et des “interdits d’Île-de-France” ».

    [5Voir le premier bilan de l’état d’urgence sur le site de l’Assemblée nationale.

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