• Halte à la fascisante répression de Mariano Rajoy en Catalogne ! (IC.fr-30/09/2017)

    Communiqué de la commission internationale du PRCF –

    29 septembre 2017

    Halte à la fascisante répression de Mariano Rajoy en Catalogne ! (IC.fr-30/09/2017)

    On se reportera si besoin aux raisons déjà explicitées pour lesquelles le PRCF regarde avec le plus grand scepticisme l’« indépendantisme » de la bourgeoisie catalane inféodée à Bruxelles, à Berlin et à l’OTAN. Mais pour l’heure, c’est le comportement fascisant de l’Etat monarchique espagnol en général qui doit d’abord alerter tous les démocrates, tant les méthodes utilisées par Rajoy pour empêcher le référendum d’autodétermination en rappellent la période franquiste ; et disons-le tout net, ce « centralisme » policier, monarchiste et militariste, aux antipodes du centralisme démocratique cher à la Robespierre, puis à Lénine, est encore pire que le séparatisme bourgeois (que d’ailleurs il alimente a contrario !) pour diviser les peuples et les pousser artificiellement à la détestation mutuelle au seul bénéfice des forces du capital.

    L’unité fraternelle des peuples d’ ne se fera pas plus par la contrainte policière madrilène que l’unité combative des travailleurs de France, Pyrénées-Orientales évidemment incluses, ne se fera sous l’égide du « pacte girondin » porté par Macron, le destructeur acharné de la « République sociale, une et indivisible ».

    C’est au contraire dans la lutte commune contre l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, contre l’UE, cette prison des peuples destructrice des Etats historiquement constitués, contre l’OTAN, cette machine de guerre impérialiste et, bien entendu, contre le capitalisme, ce système de plus en plus fascisant et mortifère, que les travailleurs de chaque pays et de tous les pays pourront œuvrer ensemble à la solidarité de classe dans chaque pays et entre tous les pays.

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Une réflexion de Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, d’Antoine Manessis, responsable PRCF aux relations internationales, et Annette Mateu-Casado, membre du secrétariat politique, défenseur de la culture catalane.

    Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes n’étant pas négociable aux yeux des communistes, le PRCF condamne l’attitude grossièrement répressive du pouvoir de Madrid à l’encontre des éventuels participants au référendum catalan. D’autant que l’attachement de Mariano Rajoy et du roi Felipe à la « démocratie » est aussi suspect qu’est évidente leur commune filiation avec l’ franquiste dont le centralisme, non pas démocratique, mais fasciste, est largement responsable historiquement des divisions de l’Espagne actuelle.

    Il n’en faut pas moins s’interroger sur l’ « indépendantisme » de la grande bourgeoisie catalane. Il s’inscrit totalement dans la « construction » euro-atlantique qui est la négation même de l’indépendance des peuples et plus encore, de leur droit inaliénable à construire le socialisme. Comment des actuelles composantes régionales des Etats existants (Espagne, France, Italie, Belgique, ex-Yougoslavie, ex-Tchécoslovaquie…) seraient-elles plus fortes face à l’Axe Bruxelles-Berlin-Washington (donc face à l’oligarchie euro-atlantique qui met les peuples en coupe réglée) en s’isolant les unes des autres, plutôt qu’en s’unissant aux autres composantes dans le respect des diversités culturelles ? Comment les prolétaires de chacune de ces « grandes régions » cultivant l’euro-séparatisme seraient-ils plus forts pour lutter contre le capital si, à l’intérieur de chaque « nouveau pays » séparé des Etats existants et transformé en nouvelle micro-étoile du drapeau européen, les travailleurs sont divisés encore davantage selon la langue et selon la nationalité ?

    D’autant qu’en France même, des forces réactionnaires travaillent, dans plusieurs régions limitrophes du pays, à démanteler la République une et indivisible issue de la Révolution, à prendre la langue française – élément unificateur majeur du pays – en étau entre le tout-anglais transatlantique et la langue régionale érigée en arme de division. A l’arrière-plan de ce séparatisme régionaliste soi-disant opposé à « Paris » et à l’ « Etat », le pouvoir « parisien » lui-même se déchaîne contre le « jacobinisme » (phase éminemment progressiste de notre histoire où, sous l’autorité de Robespierre, l’unité territoriale du pays s’est conjuguée avec la généralisation de l’autonomie communale) défend ce qu’il appelle un « pacte girondin » : Macron entend ainsi saper l’unité de la République, exploser les acquis nationaux du peuple (conventions collectives de branche, statuts, diplômes nationaux, Sécu, services publics d’Etat, retraites…), favoriser les grandes régions, les « régions transfrontalières » et les euro-métropoles destructrices des communes et des départements.

    En ce qui concerne la France, et tout en défendant très clairement les langues et les cultures régionales en tant que patrimoine indivisible de la nation, le PRCF appelle les travailleurs, de Lille à Perpignan et de Brest à Sartène, à faire échec à Macron-MEDEF, à l’UE supranationale, au Pacte transatlantique en gestation, à l’OTAN, à tous ceux qui veulent à la fois araser les conquêtes sociales du CNR, l’autonomie des communes de France, la souveraineté de notre pays et le droit de ses travailleurs à construire tous ensemble, le socialisme dans la perspective du communisme.

    Sans cautionner en quoi que ce soit la moindre violence du pouvoir de Madrid à l’encontre de la population vivant dans la Généralité catalane, le PRCF appuie la revendication des communistes et des progressistes d’Espagne qui proposent la mise en place d’une Espagne républicaine et socialiste, confédérale, indépendante de l’UE et de l’OTAN, pleinement respectueuse de ses nationalités et en marche vers le socialisme*.

    Georges GASTAUD, Antoine MANESSIS & Annette MATEU-CASADO

    *nous signalons que nos camarades du Parti communiste des peuples d’Espagne appellent au vote blanc à ce référendum.

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Palestine. Mobilisation pour Salah à Quimper (LT.fr -15/09/2017)

    À l'appel d'une dizaine d'associations (Acat Bretagne, AFPS, Arac, Attac, CCFD Terre Solidaire, Ensemble, Mouvement de la Paix, NPA, PCF, UDB), une cinquantaine de personnes se sont réunies hier, devant la préfecture, pour demander la libération de Salah Hamouri. Ce Franco-Palestinien de 32 ans est victime d'un « acharnement et d'un harcèlement du pouvoir israélien », selon les manifestants qui ont réclamé sa libération immédiate, s'indignant du « mutisme du Président de la République et du gouvernement français ».

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Le Venezuela envoie 10 tonnes d’aide humanitaire à Saint-Martin, malgré la position de Paris  Deux hommes recherchent des affaires dans les débris de leur restaurant sur la plage d'Orient Bay à Saint-Martin, dévastée par l'ouragan Irma, le 10 septembre 2017

     

     

    En dépit des propos de son homologue français, qui avait qualifié son gouvernement de dictature, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé l'envoi d'aide humanitaire à l’île française dévastée par l’ouragan Irma.

    Le gouvernement du Venezuela a annoncé le 10 septembre qu'il ferait parvenir 10 tonnes d'aide humanitaire à l'île de Saint-Martin, ravagée par l'ouragan Irma. Des biens de première nécessité tel que de l’eau, de l'équipement de secours, des vêtements ou encore des matelas seront envoyés sur place.

    Le ministre des Relations intérieures, de la Justice et de la Paix Néstor Reverol a déclaré que ces aides seraient livrées par un avion des Forces armées nationales bolivariennes (FANB) selon le quotidien El Nacional.

    Face au désastre humanitaire à Saint-Martin, le ministre vénézuélien des Relations extérieures, Jorge Arreaza, s'est exprimé sur Twitter : «Le Venezuela et l'ALBA [Alliance bolivarienne des peuples de notre Amérique] seront toujours présents pour tendre leur main fraternelle face à toute difficulté. Nous sommes encore alertes dans les Caraïbes.»

    Dix personnes sont mortes et plus d'une centaine ont été blessées dans la partie française de Saint-Martin à la suite du passage de l'ouragan Irma. On estime à 95% le pourcentage d’habitations détruites.

    Couac diplomatique entre Macron et le Venezuela

    L'annonce de l'aide apportée à l'île française par le gouvernement vénézuélien survient alors que les relations sont au plus bas entre le pays d'Amérique latine, qui traverse une grave crise, et Paris.

    Le 29 août, dans un discours face aux ambassadeurs français, Emmanuel Macron avait notamment qualifié le Venezuela de «dictature qui tente de survivre au prix d'une détresse humanitaire sans précédent, alors même que les ressources de ce pays restent considérables».

    Réponse dès le lendemain du ministre Jorge Arreaza dans un communiqué : «Les propos du président de la République française démontrent une profonde méconnaissance de la réalité.»

    Le ministre vénézuélien avait alors appelé au «respect pour sa démocratie», estimant que l'intervention verbale du dirigeant français constituait une «ingérence» dans les affaires du Venezuela.

    L'Alliance bolivarienne au secours d'une île française

    Le ministre Néstor Reverol a souligné que l'initiative vénézuélienne faisait partie de la coopération internationale de l'ALBA, même si l'île de Saint-Martin n’en est pas membre.

    Initiée en 2004 par Fidel Castro et Hugo Chavez, l'ALBA est une organisation politique, culturelle, sociale et économique vouée au renforcement de la coopération économique et écologique entre certains pays d’Amérique latine et des Caraïbes, comme Cuba, la Bolivie, le Venezuela ou encore Sainte-Lucie. Une alliance par ailleurs chère à Jean-Luc Mélenchon, qui souhaitait y faire adhérer la Guyane et les Antilles françaises.

     

    source: https://francais.rt.com

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  • L'ARC29/PRCF se joint au Groupe du Pays de Cornouaille de l'AFPS (Association France-Palestine Solidarité) pour exiger la libération de notre compatriote Salah Hamouri et de tous les prisonniers politiques palestiniens détenus par le gouvernement fascisant d’Israël.

    Liberté pour Salah HAMOURI !

    Salah Hamouri a été condamné le 5 septembre à trois mois de prison, par le tribunal d’instance de Jérusalem, au lieu de la libération sous conditions décidée le 29 août dernier, jugement remis en cause par l’émission par le gouvernement israélien (en fait par la volonté du ministère de la Défense, et surtout de son ministre de la défense, Avigdor Liberman, dirigeant d’un parti d’extrême-droite) d’un ordre de détention administrative, sans inculpation, ni jugement, d’une durée de six mois, indéfiniment renouvelable, et ce sur des "preuves secrètes ».
     
    La peine de trois mois de prison est en fait la réimposition, totalement injuste et arbitraire, de la partie de la condamnation à 7 ans qui n’a pas été purgée par Salah, libéré avec trois mois d’avance le 18 décembre 2011 dans le cadre d’une échange de prisonniers palestiniens et du soldat israélien (franco-israélien en fait) Gilad Shalit; en outre cette libération anticipée avait été faite avec l’accord du gouvernement français de l’époque qui avait demandé que Salah soit libéré dans l’échange de prisonniers.
     
    Mais le gouvernement israélien (en fait le ministre de la Défense), ne trouvant pas la peine prononcée avant-hier assez dure, le procureur a fait appel, et une nouvelle audience est prévue le 12 septembre prochain (mardi).
     
    Evidemment l’on ne peut dire ce qui sortira de cette audience, mais il est à craindre que l’ordre de détention administrative de six mois ne soit entériné. En outre, l’on ne connaît toujours pas le motif de l’arrestation de Salah, le 23 août dernier, trois jours après avoir passé son examen d’admission au barreau des avocats palestiniens.  Quelle que soit la décision, Salah Hamouri ne sera sans doute pas libéré, à partir de cette date. En outre le gouvernement français ne se montre pas particulièrement actif (c’est le moins que l’on puisse dire) pour demander que Salah, citoyen français et palestinien, soit libéré.
     
    C’est pourquoi, au lieu du piquet de la solidarité avec le peuple palestinien qui devait avoir lieu le jeudi 14 septembre à 17 h 30, le groupe du Pays de Cornouaille de l'AFPS appelle à un rassemblement, ce jeudi 14 septembre, à 18 h, Place de la Résistance à Quimper, pour exiger la libération de notre compatriote Salah Hamouri , ainsi que de tous les prisonniers politiques palestiniens. Un rendez-vous sera également demandé au préfet du Finistère.
     
    source: Groupe du Pays de Cornouaille de l'AFPS
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  • Les jeunes communistes préparent la fête de l’Huma. Gilliatt, Animateur national des JRCF (Jeunes pour la renaissance Communiste en France) répond aux questions d'Initiative Communiste, il explique l’état d’esprit des jeunes communistes. D’ores et déjà ils travaillent d’arrache-pied pour préparer une belle fête de l’Huma sur le stand du PRCF où ils seront présents en nombre, venus de toute la France.

    Les jeunes communistes des JRCF préparent la fête de l’Huma : Entretien d'Initiative Communiste avec l'animateur national des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (JRCF) des JRCF

    Initiative Communiste : La fête de l’huma c’est les 15 16 et 17 septembre 2017, à la Courneuve. C’est la plus grande fête populaire de France, sans doute l’une des plus grandes d’Europe. Les JRCF y seront -ils?

    Gilliat : Bien sûr ! Les Jeunes pour la Renaissance Communiste en France seront présents, avec leurs aînés, sur le stand du PRCF. Cette importante fête populaire est pour nous un rendez-vous immanquable. Chaque année nos jeunes militants, venus des quatre coins de la France, se retrouvent pour trois jours de débats, de festivités, d’unité et de fraternité !

    Initiative Communiste : Pour toi pour quelles raisons les jeunes qui le peuvent doivent-ils aller à la fête de l’Huma et y faire un détour au stand du PRCF ?  C’est quoi le programme pour les jeunes communistes à la fête de l’Huma ?

    Gilliat : Cette fête est un grand moment à ne pas manquer pour la jeunesse de France et pour les jeunes du monde entier qui s’y rendent tous les ans. Cette jeunesse éprise de progrès, de libertés, de démocratie et de justice s’y rassemble pour discuter, polémiquer, parfois pour s’engueuler, pour chanter, bien sûr pour y faire la fête, tout bonnement pour Vivre !
    Mais au-delà des débats, bien qu’ayant une importance cruciale, l’enjeu premier pour nous, et pour la jeunesse toute entière, est de construire l’unité organisée la plus large autour d’un projet révolutionnaire afin de contrer les futures attaques néo-libérales de “MACRON-MEDEF-UE”.

    Faire un détour sur le stand du PRCF où nous nous trouverons, c’est venir s’informer, rencontrer des militants jeunes et moins jeunes sérieusement motivés et présents dans les luttes auprès des travailleurs. C’est venir nous aider, et peut être participer entièrement, à la construction de cette unité. Les jeunes communistes des JRCF seront donc sur place pour vendre comme chaque année leur mojito, pour vous proposer le journal “Initiative-Communiste” et pour animer le stand durant les 3 jours !
    Nous tiendrons également le vendredi après-midi un débat “jeunesse” sur lequel nous travaillons encore, mais dont nous vous informerons le plus rapidement possible des détails.

    Initiative Communiste : 2017 c’est l’année du centenaire de la révolution d’octobre, en 1917 en Russie. 2017 année révolutionnaire donc ? La révolution, c’est une actualité ou une nécessité pour les jeunes ?

    Gilliat : La révolution est d’abord une nécessité pour la jeunesse. Il n’est pas normal que subsiste cet état des choses qui voudrait que certains accumulent et gardent de côté les richesses produites, toujours plus importantes, privant ainsi l’humanité toute entière d’en profiter en en laissant une grande partie de cette dernière dans la misère la plus violente. La jeunesse se rend bien compte que ce monde tourne à l’envers. Elle est désormais plus sensible aux problèmes écologiques, aux affaires de corruption et de magouilles financières de nos dirigeants, aux injustices qui perdurent dans notre monde. Mais elle manque d’une boussole, d’un projet rassembleur efficace qui unifierait toutes ces colères en un bloc indestructible et porteur de solutions.
    Ce rassemblement ne peut être que progressiste et c’est ce que nous proposons de construire en nous inspirant, en terme d’organisation, des révolutions et des expériences passées !

    La révolution est ensuite d’une actualité criante pour notre jeunesse. Elle qui subit de plus en plus les attaques néo-libérales portées par Macron et Cie et programmées par la Commission européenne, elle qui s’oblige à cumuler travail et études pour pouvoir se loger et se nourrir, elle qui considère l’avenir de plus en plus sombre… Cette jeunesse a donc besoin d’une révolution mais, plus important, elle la souhaite. Plus de la moitié des 18-35 ans sont aujourd’hui prêts à participer à un grand mouvement de révolte. Huit jeunes sur dix n’ont plus confiance dans les politiques… Il y a un désenchantement total au sein de la jeunesse et, ce qu’il lui faut, c’est avant tout reprendre espoir. L’Histoire des peuples en luttes regorge de victoires. Rien n’est impossible une fois que nous sommes organisés et combatifs !
    Alors que le centenaire d’octobre 1917 approche, nous ne pouvons que profiter de l’occasion pour rappeler à la jeunesse ce moment historique durant lequel le peuple travailleur de Pétrograd et de Russie s’est soulevé contre la guerre, la faim, la misère… et a vaincu, seul contre tous ! Cette révolution populaire nous inspire et nous apprend énormément de choses. Néanmoins, en 2017, il ne tient qu’à la jeunesse et aux travailleurs de mettre un bon coup de balai. Seuls eux sont en mesure de faire la révolution et seuls eux la feront, celle qui en finira avec l’exploitation et la pauvreté organisées.

    Initiative Communiste : Je crois que vous avez déjà commencé à préparer votre fête de l’Huma ? Qu’est-ce que l’on peut faire pour faire de cette fête de l’huma une réussite ?

    Gilliat : La fête de l’Huma a toujours été la fête du Parti Communiste Français et de son journal l’Humanité. Néanmoins, depuis plusieurs années maintenant, chacun a pu constater que le réformisme, l’€uropéisme béât et beaucoup de tendances contre-révolutionnaires et sectaires ont fait leur apparition durant cette fête. Malheureusement à l’image de ce que traverse le PCF depuis plusieurs décennies désormais.

    Pour que cette fête soit une réussite, il est grand temps que les communistes sincèrement révolutionnaires, dans son sens le plus noble et le plus réaliste, fassent rennaître ensemble, en se dissociant des réformistes de tous poils, le grand parti communiste qui manque aux classes populaires, aux travailleurs, à notre peuple et à notre pays.

    Le PRCF et les JRCF y travaillent jour après jour et c’est pourquoi j’invite chaque lecteur d’Initiative-Communiste, jeune et moins jeune, présent à la fête à venir discuter avec les militants franchement communistes, de participer à nos débats jeunesse, luttes syndicales nationales, et internationalistes.

    Initiative Communiste : Alors que la mobilisation se prépare contre les euro-ordonnances Macron qui se préparent à détruire par un violent coup de force anti-démocratique le Code du Travail avec une loi travail XXL, la rentrée sociale s’annonce chaude. La CGT appelle à la grève générale dès le 12 septembre, quel rôle peut jouer la fête de l’Huma pour les luttes ?

    Gilliat : Alors que le pouvoir en place dans notre pays se prépare à une offensive de grande ampleur contre les travailleurs, nous appelons au “tous ensemble et en même temps”, le plus tôt possible, avec toutes les forces politiques progressistes et révolutionnaires, syndicalistes de classe, et républicaines de ce pays pour contrer le cartel “MACRON-MEDEF-U€”. Nous serons d’ailleurs aux côtés de la CGT dès septembre !
    Cette Fête de l’Huma, plus que tout autre, devra être le moment fédérateur des forces opposées à 100% contre Macron, contre le Medef et contre l’ordre capitaliste €uropéen pour que le 12 septembre, donc quelques jours avant la fête, ne soit pas une date unique de lutte, mais soit le commencement, ou plutôt la logique continuité du grand mouvement ouvrier de 2016 contre la loi €uropéenne “El Kohmri”.

    Le pouvoir macronien n’a pas de base solide. Tenir pendant 5 ans lui sera compliqué. Sa majorité parlementaire n’a été élue que par une minorité de français. Faisons front ensemble, étudiants, travailleurs, travailleurs au chômage, retraités, pour défendre nos emplois, notre industrie, nos services publics, nos vies et notre dignité.

    Tous à la fête de l’Huma et rendez-vous au stand du PRCF !

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Ce 17 août, une camionnette a foncé dans la foule sur l’une des principales avenues de , les Ramblas. Le bilan provisoire est d’au moins 13 morts et 80 blessés dont quinze dans un état grave d’après un communiqué des autorités catalanes. Une fourgonnette a foncé dans la foule jeudi 17 août en fin d’après-midi sur 500 m sur les Ramblas de Barcelone, une artère très touristique. 

    Communiqué

    Commission internationale du PRCF.

    Une fois encore le a frappé des populations innocentes.

    Le PRCF une fois encore condamne de façon absolue ces attentats criminels et exprime sa solidarité avec les peuples d’ et avec la population de Barcelone et les citoyens de nombreux pays venus y passer des vacances.

    Nous saluons particulièrement nos camarades du PCPE et les communistes d’Espagne.

    La politique impérialiste et  ses interventions militaires tous azimuts qui provoquent ce climat propice au terrorisme doit cesser.

    Les bombardements massifs de populations innocentes par les États-Unis et ses alliés de l’OTAN, dont le pouvoir français, le soutien apporté par ces mêmes forces aux plus obscurantistes gouvernements du Proche-Orient qui ont des relations troubles avec les fanatiques terroristes, l’exploitation économique et géostratégiques de ces pays alimentent le terrorisme.

    Combattre le terrorisme c’est cesser nos ingérences politiques et militaires dans des pays souverains.

    Combattre le terrorisme c’est ne pas empêcher la mise en place dans ces pays de politiques de progrès social et d’indépendance nationale.

    Combattre le terrorisme c’est combattre l’ qui met le monde a feu et à sang, qui menace le Venezuela, Cuba, la Corée….

    Anti-impérialisme. Paix. Socialisme. Voilà les solutions pour un futur meilleur.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • CUBA : l’Herberferon, le 1er médicament contre le cancer de la peau du monde, disponible dans toutes les pharmacies cubaines (11/08/2017)

     Telesur

    L’un des aspects les plus remarquables de la drogue est sa capacité à contourner les lésions, en attaquant les cellules cancéreuses au niveau organique. Quelques mois après son développement, Heberferon a apporté des résultats incroyables à plus de 400 patients autour de l’île.

    Le premier traitement de cancer de la peau au monde, qui cible le carcinome basocellulaire, est apparu dans les pharmacies de Cuba seulement six mois après son entrée sur le marché.

    Les chercheurs ont présenté leurs résultats lors du premier atelier national de coordonnateurs du Programme national d’extension pour l’utilisation d’Heberferon, une convention de deux jours organisée conjointement avec l’atelier méthodologique de Camaguey Cancer de la peau qui a analysé les progrès réalisés par le traitement innovant.

    Produit par le Centre pour l’ingénierie génétique et la biotechnologie, le médicament est conçu pour traiter le cancer de la peau aux stades complexes, multiples et avancés et peut effectivement inhiber la croissance des tumeurs tout en réduisant ou éliminant complètement les lésions.

    Le Dr Priscila Torres, représentante du Programme national des registres du cancer, a déclaré à la convention que 60% des patients atteints de carcinome basocellulaire ont répondu positivement à la drogue et que beaucoup plus pourraient bénéficier de l’utilisation d’Heberferon.

    Un programme qui veillera à ce que les médecins de soins de santé primaires à travers le pays aient accès au merveilleux médicament, est en cours. Le coordinateur du projet CIGB, Yutdelis Roben a rassuré les participants à la convention.

    L’un des aspects les plus remarquables de la drogue est sa capacité à contourner les lésions, attaquant les cellules cancéreuses au niveau organique. De plus, depuis l’arrivée d’Heberferon sur le marché, les médecins ont assisté à une baisse des procédures chirurgicales dans des zones très sensibles, en particulier pour les yeux, le nez, la bouche, le cuir chevelu et les oreilles, ainsi que des tumeurs plus grandes.

    Avec la lumière directe du soleil sur les résidents de l’île tous les jours de l’année, le cancer de la peau est l’un des carcinomes les plus courants affectant la population cubaine avec plus de 10 200 cas signalés. Bien que le taux de mortalité attribuable au cancer ne reflète pas du tout ces chiffres, les cicatrices laissées par les chirurgies apportent leurs propres difficultés aux populations de l’île.

    Le chercheur du CIGB, le Dr Iraldo Bello qui dirige le projet Heberferon, a déclaré que depuis la très récente disponibilité du médicament, la vie de patients atteints d’une grande variété de cancer de la peau commune s’est considérablement améliorée.

    Source : Telesur, News, Science and Tech 9.08.2017

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  • Héctor Michel Mujica, ambassadeur du Venezuela en France, estime que le gouvernement américain encourage les violences anti-Maduro dans son pays car ce dernier prône "un modèle de développement différent" de celui des États occidentaux.

     

    Le président du Venezuela  Nicolas Maduro a annoncé dans la nuit du jeudi au vendredi 11 août qu’il voulait une discussion avec Donald Trump au sujet de la crise qui secoue actuellement le pays sud-américain. Il souhaite que cette discussion ait lieu par téléphone ou qu'elle se fasse à New York à l'occasion de l'assemblée générale des Nations unies le 20 septembre. Héctor Michel Mujica, ambassadeur du Venezuela en France a estimé vendredi, sur franceinfo, que les États-Unis "financent le secteur violent de l’opposition" pour "déstabiliser le gouvernement" parce qu’il a "un point de vue et un modèle différent de celui prôné par les États-Unis et l’Union européenne."


    franceinfo : Pourquoi Nicolas Maduro dit-il que les Etats-Unis sont responsables de ce qui se passe au Venezuela ?

     

    Héctor Michel Mujica : Depuis l’arrivée au pouvoir du président Chavez, le Venezuela a une politique de ressources naturelles et d’indépendance sur le plan international. Les États-Unis ont toujours fait comprendre aux nations de l’Amérique latine que si elles n’acceptaient pas leur point de vue, elles seraient foutues. Ils financent le secteur violent de l’opposition. Ils financent et stimulent la violence au Venezuela. Toutes les déclarations de Donald Trump sont faites pour déstabiliser le gouvernement.

     

     Le problème n’est-il pas que le Venezuela a une économie basée uniquement sur le secteur pétrolier ?

     

     On a investi dans le secteur industriel et agricole. On sait que le modèle rentier ne peut plus continuer. On attaque un pays parce qu’il a un point de vue et un modèle de développement différent de celui prôné par les États-Unis et l’Union européenne. Si c’était vraiment une dictature déguisée en démocratie comme c’est souvent reproché, quelles seraient les raisons qu’aurait une bonne partie de l’opposition de participer aux élections régionales à la fin de l’année ? S’ils sont élus, c’est parfait. Sinon ils crient à la fraude. C’est une guerre sur tous les fronts. Il y a des problèmes dont on ne se rend pas compte. Le Venezuela a payé sa dette mais tous les crédits internationaux sont fermés. Les agences de notations augmentent les taux d’intérêts pour nous empêcher de faire des emprunts.

     

    Certaines personne attendaient plus et sont déçus que le changement n’arrive pas ?

     

    Il y a eu beaucoup de changements. Il y a eu une révolution et un changement radical des institutions. Tout ce qui passe au Venezuela s’est déjà passé au Nicaragua ou à Cuba pendant l’embargo économique. Les guerres civiles provoquées de l’étranger servaient à empêcher un modèle de développement économique plus juste et plus humain.

    Francetvinfo

    sources: http://francia.embajada.gob.ve   et  http://www.francetvinfo.fr

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    File d’électeurs populaires pour la Constituante, le 30 juillet, au Venezuela. Les huit millions d’électeurs (soit une participation de 41,5%) dépassent les 37,5% du précédent référendum constitutionnel, organisé en 1998 dans un contexte pacifique, sans menaces, attentats ni barrages routiers de la droite. Une partie du chavisme critique qui s’était abstenu aux législatives de 2015, favorisant une large victoire de la droite à l’Assemblée Nationale, s’est cette fois mobilisé. (NDLR)

    (NDLR: ) Exemple typique de manipulation. Cette ITW d’une avocate d’une ONG de l’opposition et « en exil » est une opinion mille fois exprimée par la droite et ses médias (majoritaires, d’ailleurs) sur place au Venezuela. En réalité, les policiers qui ont désobéi et fait usage excessif de la force ont rapidement été arrêtés et jugés, fait plutôt rare dans le monde: https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/07/17/droits-de-lhomme-au-venezuela-deux-poids-deux-mesures/. Libération continue à victimiser les « manifestants pacifiques » pour mieux occulter que la majorité des morts sont causées par leur violence raciste. Ce média passe sous silence la barbarie commise par ces « combattants de la liberté » – des fanatiques d’extrême droite – contre des militants sociaux, des chavistes de base, des paysans en lutte pour la terre, des citoyens de peau noire, etc… Voir https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/07/27/sous-les-tropiques-les-apprentis-de-letat-islamique/ et https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/07/24/le-venezuela-est-attaque-parce-que-pour-lui-aussi-la-vie-des-noirs-compte-truth-out/ .

    La journaliste de Telesur Monica Vistali dénonce un autre exemple de désinformation. Pendant que « Libé » rediffuse l’opinion qu’une des nombreuses ONGs de « droits de l’homme » de l’opposition répand depuis des années sur « la torture au Venezuela » comme s’il s’agissait d’une information ou d’un élément nouveau, une autre « organisation de vénézuéliens à l’extérieur » propose une variante croustillante : Evo Morales a envoyé au Venezuela des « violeurs » et des « tortureurs » pour « augmenter la répression du régime » de Nicolas Maduro. « Plus c’est gros plus ça passe » disait Goebbels.

     

    par José FORT *

    Un peu plus de 8 millions de Vénézuéliens ont voté dimanche en faveur d’une Assemblée constituante malgré la violence déclenchée par une opposition puissante disposant de moyens considérables financiers et médiatiques soutenue par le gouvernement des Etats-Unis et la CIA. Un succès pour le mouvement populaire et progressiste vénézuélien.

    En France et plus généralement en Europe, la tendance médiatique est à l’acharnement contre le pouvoir en place à Caracas en procédant à une manipulation de l’information. Les images des manifestations de la dite « opposition » qui se traduisent généralement par des scènes de guerre sont largement diffusées alors que les rassemblements chavistes sont passés sous silence. On évoque plus de cent morts depuis le début des affrontements en oubliant de préciser que des candidats à la constituante et des militants chavistes ont été assassinés tandis que les forces de l’ordre ont enregistré nombre de morts et de blessés. Les médias des Bolloré, Drahi, Lagardère et ceux du « service public » ont choisi leur camp : celui de l’extrême droite vénézuélienne.

    Ils rejoignent ainsi les pires forces réactionnaires du continent latino américain dans des pays qui osent remettre en cause le verdict des urnes vénézuéliennes alors que ces mêmes pays se distinguent par la corruption, le népotisme et les atteintes aux droits de l’homme. Je veux parler du Mexique, du Pérou, de Panama, de l’Argentine et de la Colombie.

    Ce n’est pas au Venezuela que 45 étudiants ont été assassinés sans aucune suite judiciaire, que les fosses communes débordent d’hommes et de femmes martyrisés, que la misère et l’analphabétisme sévit dans tout le pays, mais au Mexique.

    Ce n’est pas au Venezuela que le rapport 2017 d’Amnesty relève la multiplication de violences contre les femmes et les populations indigènes, que l’armée et la police s’illustrent par des opérations répressives dans le villages éloignés de la capitale, mais au Pérou.

    Ce n’est pas au Venezuela que la finance internationale camoufle ses méfaits, mais au Panama.

    Ce n’est pas au Venezuela que le pouvoir s’attaque aux grands mères des disparus durant la dictature, que la répression s’abat sur le mouvement ouvrier mais en Argentine.

    Ce n’est pas au Venezuela que des centaines d’opposants politique restent toujours emprisonnés malgré des « accords de paix », que des militants de gauche sont assassinés mais en Colombie.

    Le Venezuela n’a pas de leçon à recevoir de ces régimes corrompus et fascisants. Son peuple doit dans la paix enfin retrouvée surmonter lui et lui seul l’épreuve en cours.

     

    * Journaliste, ancien chef du service Monde de l’Humanité. 

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