• Attac fait le lien entre la non-taxation et la dégradation des services publics.Attac fait le lien entre la non-taxation et la dégradation des services publics. 

      

    « Calmes mais déterminés », ils sont venus dénoncer notamment le récent déménagement d'Apple sur l'île de Jersey, où le géant de l'informatique grand public ne paie pas d'impôts. Reportage.

    Ils ont débarqué hier à 8 h 30, à Jersey, au port de Saint Helier, du ferry qui les amenait de Saint-Malo. Une trentaine de militants d'Attac Rennes et Saint-Malo, des hommes et des femmes engagés contre toutes les injustices, sont venus sur la petite île anglo-normande faire « du tourisme fiscal », comme ils disent en souriant.

    Ce qui les a conduits ici de bon matin avec leurs calicots et leurs pancartes ? Les récentes enquêtes de la presse sur les Paradise papers qui ont rendu publiques les stratégies des entreprises et des particuliers fortunés pour échapper au fisc. Ces articles ont révélé, entre autres, qu'Apple avait quitté l'Irlande où il devait acquitter 0,005 % d'impôts sur les sociétés.

    Plaques cuivrées

    « C'était encore trop pour eux, s'indigne Jacques Harel, l'inlassable animateur du groupe Attac de Rennes. Pour mettre au chaud leurs milliards d'euros de bénéfices, ils ont lancé une sorte d'appel d'offres et c'est Jersey, où les entreprises étrangères ne payent pas du tout d'impôt, qui l'a emporté. » Du coup, hier, à l'occasion d'une « déambulation citoyenne », l'objectif symbolique de l'opération était de partir à la chasse au bureau d'Apple dans les rues de Saint Helier.

    L'engagement n'exclut pas l'humour. Coiffés de leurs couvre-chefs à la Sherlock Holmes et munis de leurs loupes, certains des militants ont scruté, en vain, les plaques cuivrées des immeubles des discrets bureaux de cabinets d'avocats d'affaires pour y trouver le nom du géant américain. D'autres, sur des airs de Joan Baez ou de Michel Polnareff, ont chanté tout le mal qu'ils pensent de ces paradis fiscaux.

    Sur les tracts distribués aux Jersiais, peu habitués à ce genre de manifestations, ils dénoncent « la main mise de la finance et des banques sur l'économie de l'île. On nous impose des politiques d'austérité, alors que l'évasion fiscale prive les pays de recettes indispensables au fonctionnement des services publics. » La plupart des habitants, plutôt branchés sur les courses de Noël que sur la remise en cause du système financier international, refusent poliment. Certains, rares, engagent le dialogue.

    « Sur Jersey, il n'existe pas d'opposition politique, et la participation aux élections ne dépasse pas 30 %, explique un militant local d'Attac, qui tient à rester anonyme. Le gouvernement ne tolère pas la contestation. L'île est un mélange de Guinée-Bissau et de Brighton. Une république bananière où les plus fortunés circulent en habits de luxe et en voitures de sport. » La venue de leurs amis de Saint-Malo et de Rennes leur fait du bien, mais la rencontre quasi-clandestine, a lieu au premier étage d'un bar discret du centre-ville. C'est dire l'ambiance...

    Équilibre sociologique

    « Le choix de taxer les particuliers et les entreprises locales à 20 %, alors que les firmes étrangères et certains millionnaires échappent au fisc, ont bouleversé l'équilibre sociologique de Jersey, décrit une autre militante locale. Les prix de l'immobilier s'envolent et les classes moyennes et les plus pauvres vivent des temps difficiles. »

    En soirée, les Bretons ont refait un tour en ville avant de reprendre le ferry pour Saint-Malo. Avec en tête, deux questions : « Jersey est-il ou non un laboratoire de l'idéologie néolibérale ? Est-ce le modèle qui attend la Grande-Bretagne après le Brexit ? »

    Philippe Gaillard.

    source:  https://www.ouest-france.fr

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  • France Palestine solidarité. Réunion publique ce soir pour Salah Hamouri (LT 8/12/2017)Ce soir, à 20 h, à la Maison du Peuple, place Édouard-Mazé, l'Association France Palestine Solidarité organise, avec le comité brestois de soutien à Salah Hamouri, une réunion publique animée par Jean-Claude Lefort, du comité national de soutien à Salah Hamouri. Cet avocat franco-palestinien défenseur des droits de l'homme est arbitrairement détenu en Israël depuis le 23 août, sans motif ni procès. Comme l'ont déjà demandé de nombreux élus, personnalités et organisations, le gouvernement français doit intervenir de façon ferme auprès des autorités israéliennes pour que Salah Hamouri retrouve rapidement sa liberté et sa famille.

    Contact -Courriel, afps29n@yahoo.fr

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Palestine. Salah Hamouri : réunion publique ce soir (LT-5/12/2017)

    Le collectif « Liberté pour Salah », qui regroupe plusieurs associations et mouvements du pays de Morlaix, organise une réunion publique, ce soir, à 18 h, à Plourin-lès-Morlaix (salle du Cheval blanc). Il s'agira de sensibiliser sur le sort de Salah Hamouri, avocat franco-palestinien et défenseur des Droits de l'Homme, emprisonné en Israël « sans motif d'inculpation et sans procès », indique le collectif, qui demande au Président Macron d'« engager fermement la voix de la France pour obtenir sa libération ». Le débat se déroulera en présence de Jean-Claude Lefort, député honoraire, président du comité national de soutien, et beau-père de Salah Hamouri.

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Nous relayons cette lettre du prisonnier politique parvenue le 14 novembre 2017 par son comité de soutien.

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    Salah Hamouri, novembre 2017

    « J’ai ressenti une étrange sensation, lorsque, le 23 août, aux alentours de 4h30, si je me souviens bien, j’étais tiré de mon sommeil par des bruits sourds. Quelqu’un s’acharnait sur la porte de mon appartement et appuyait nerveusement sur la sonnette à répétition. Je me suis dit que je connaissais ce type de vandalisme mais dans les toutes premières secondes, je pensais qu’il s’agissait d’un rêve. Je vis dans un bâtiment de six étages, à Jérusalem-Est. Chaque étage est composé de deux appartements. Les soldats et leur commandant ne savaient exactement dans quel appartement je vivais, alors, ils ont frappé brutalement à chaque porte. J’ai alors eu une pensée pour mes voisins, tous réveillés en plein nuit par les soldats, terrorisant chaque famille, je pouvais entendre des enfants pleurer.

    Les soldats n’ont pas cessé de frapper sur ma porte jusqu’à ce que je finisse par ouvrir, encore engourdit par le sommeil. Le premier soldat que j’ai vu portait une cagoule. Je ne pouvais voir que ses yeux remplis de haine. Il m’a alors hurlé dessus, me demandant ma carte d’identité. Après vérification, les soldats présents ont appelé du renfort, en criant qu’ils avaient trouvé la personne qu’ils cherchaient.  A la seconde où j’ai compris que la force occupante venait bien pour moi, mon cerveau m’a envoyé un ordre clair : « Une nouvelle bataille commence là pour toi, cet ennemi ne doit pas te vaincre une seule seconde ». Ils m’ont forcé à m’asseoir sur une chaise et trois soldats m’entouraient, leurs armes pointées sur moi. Pendant ce temps-là, leurs collègues ont fouillé tout l’appartement, bouleversant les meubles, les livres, les vêtements…

    Je les sentais fébriles, ils s’énervaient, ils ne trouvaient rien de ce qu’ils cherchaient dans cet appartement. Le commandant a fini par donner l’ordre de repli. Ils m’ont alors ordonné de m’habiller pour partir avec eux. En marchant vers la porte d’entrée de mon appartement, avant d’en sortir pour une durée qui m’était inconnue, je fixais la photo de mon fils accrochée au mur. Dans son regard, j’ai puisé de la force pour affronter les durs moments qui m’attendaient. Je l’imaginais me dire « Papa, sois fort, on sera vite réunis tous les trois ». Je lui promettais alors de rester fort et de ne jamais donner l’occasion à cette occupation de nous confisquer notre humanité et de détruire notre vie comme elle s’acharne à le faire. Ils me bandèrent ensuite les yeux et me conduisaient dans une voiture blindée. La marche vers ce nouveau destin commençait. Une marche pénible vers un monde que je ne connais que trop bien. Un monde dans lequel nous devons rester forts, humains et garder notre sourire en toute circonstance. Une nouvelle fois, je suis conduit dans ce véhicule blindé vers l’endroit le plus sombre et le plus misérable pour un être humain : une prison de l’occupant.

    En arrivant dans la prison du Neguev, après deux semaines passées dans le centre d’interrogatoire,  tout me semblait tristement familier. Je suis rentré dans la section 24, j’ai vite reconnu les visages que j’avais quittés il y a quelques années. Je n’ai pas su quoi leur dire, j’étais soudainement impressionné de les retrouver ici. Parmi eux, certains sont derrière les barreaux depuis plus de quinze ans. Ils me questionnaient et je ne savais pas quoi leur répondre. « Qu’est ce qui est arrivé, pourquoi es-tu là ? ». Je n’avais pas les réponses à leurs questions. Pas plus que je n’arrivais à leur parler de l’extérieur, eux, qui sont là depuis tant d’années. Que faisons-nous pour eux, pendant qu’ils paient le prix de leur lutte ? En les retrouvant, je me demandais si j’avais assez agi pour parler d’eux à l’extérieur. On a ensuite énormément discuté. Un détenu m’a dit « Ah tu es de retour, on va parler de nous en France alors ! ». J’ai réalisé alors que malgré ma nouvelle privation de liberté, je n’avais aucun doute sur le fait que la mobilisation allait se mettre en place en France, c’est un véritable espoir pour moi et pour eux.  J’ai pensé à toutes les personnes qui avaient déjà lutté pendant ma première incarcération et depuis, toutes celles et ceux que j’ai rencontrés en France et en . Aucun doute qu’ils seraient tous à nouveau au rendez-vous pour dénoncer l’injustice qui nous frappe.

    Et des éléments que je reçois par fragments, je sais que vous êtes même plus nombreux que la dernière fois ! Des personnalités que j’apprécie, des élu-e-s, des citoyen-ne-s en nombre plus nombreux encore vous vous êtes mobilisés pour dénoncer  l’injustice, l’arbitraire et pour exiger ma libération.

    Je vous en remercie très sincèrement. Je veux vous dire aussi que je serai digne du soutien que vous m’accordez. On ne marchande pas la liberté même si on la paie parfois très chère. Ce n’est pas une question d’entêtement mais de dignité et de principe : pour la liberté je ne lâcherai rien. Le peuple palestinien, comme tous les autres, ne veut pas vivre à genoux. Et quelle force cela nous procure que de savoir que, vous aussi, vous n’avez pas l’intention de lâcher. Cela, l’occupant ne le mesure pas. Moi je le ressens au fond de moi. Et c’est pourquoi même quand il pleut je pense au soleil qui vient… »

     

    Salah Hamouri, prison du Negev, section 24

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • L’inimaginable interview d’un président de la République française à un magazine allemand-par Pierrick Tillet (le yetiblog.org 14/10/2017)

    Incroyable ! Cette dernière interview accordée par le président français Macron au magazine allemand Der Spiegel vous laisse sur le cul.

    Extraits (je vous les mets en gros et en couleurs tant ce qu’ils contiennent est énorme et ahurissant) :

    « Je me suis étroitement coordonné avec la chancelière et je lui ai parlé à la fin de la campagne et même le soir des élections [législatives allemandes du 24 septembre, ndlr]. Elle a même reçu une copie de mon discours avant que je le prononce. »

    Puis, au journaliste allemand qui lui demande s’il a tenu compte des remarques de la chancelière allemande :

    « J’ai pris en compte certaines choses […] Mais nous sommes d’accord sur l’essentiel : la chancelière partage les objectifs et les orientations que j’ai énoncés dans mon discours, et c’est important pour moi. […] Il était important pour moi d’éviter de déclencher des discussions en Allemagne qui auraient forcé la chancelière à se distancier de mon discours. »

    Enfin, plus loin dans la même interview, pour enfoncer le clou de la servilité la plus crasse, et dans un média étranger qui plus est :

    « Je ne cèderai pas au triste réflexe de la jalousie française. Parce que cette jalousie paralyse le pays. »

    Fermez le ban ! Devant une telle incontinence verbale, on hésite entre l’ébahissement suscité par une démonstration de franche connerie et la noire colère contre un tissu de viles saloperies. Voilà un président français en exercice qui :

    1. avoue soumettre ses discours au chef d’une puissance étrangère ;
    2. les corriger en conséquences pour ne pas le blesser ;
    3. et, pour faire bonne mesure de déférence, tape sur les citoyens du pays qu’il est censé représenter.

    En d’autres temps, ce con aurait été passé par les armes pour haute trahison.

     

    Pierrick Tillet

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  • Ce dimanche 15 octobre, plus de 18 millions de vénézuéliens étaient invités à élire les 23 gouverneurs de 23 États parmi 226 candidats de droite ou bolivariens (= chavistes) – sauf à Caracas qui n’est pas un État. À cet effet le Centre National Électoral avait installé dans tout le pays 13.559 centres de vote et 30.274 tables électorales. Le taux de participation a été de 61,4 %, un taux très élevé pour un scrutin régional.

    Les bolivariens remportent une large victoire avec 17 États contre 5 pour l’opposition. Celle-ci gagne notamment dans les États stratégiques de Mérida, Táchira, Zulia, proches de la Colombie, foyers de violence paramilitaire. Les bolivariens récupèrent trois États historiquement gouvernés par la droite : les États d’Amazonas, de Lara et – victoire hautement symbolique – celle du jeune candidat chaviste Hector Rodriguez dans l’État de Miranda, longtemps gouverné par le milliardaire et ex-candidat à la présidentielle Henrique Capriles Radonsky.

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    Pour mieux comprendre le ressort vivant du , il suffit de comparer deux images. En haut : une droite machiste, blanche, liée à l’entreprise privée, adoubée par Donald Trump, l’Union Européenne, Emmanuel Macron, Mariano Rajoy, Angela Merkel et les grands médias internationaux, pour « rétablir la démocratie ». En bas, les secteurs populaires – une population métissée, majoritaire, mais invisibilisée par les médias – font la fête à Petare, un des plus grands « barrios » d’Amérique Latine, après la victoire du candidat bolivarien Hector Rodriguez. (1)

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    Le candidat bolivarien Hector Rodriguez a gagné son pari de reprendre l’État de Miranda à la droite.

    C’est le 22ème scrutin depuis que le chavisme est arrivé au gouvernement, et le deuxième de l’année (on peut y ajouter plusieurs consultations – organisées en interne et sans cadre légal – par les partis de droite en 2017). Cette élection des gouverneurs sera suivie par celle des maires puis, en 2018, par les élections présidentielles.

    Ces résultats qui donnent au chavisme 54 % des votes nationaux contre 45 % à la droite sont d’autant plus intéressants que ces élections ont lieu dans un contexte difficile. Il y a deux mois et demi encore, une insurrection armée dirigée par l’extrême-droite cherchait à renverser le gouvernement élu, avec un bilan de près de 200 morts (2). Cette déstabilisation prit fin le 30 juillet, lorsque la population jusque-là restée en marge de ces violences s’est mobilisée pour élire une Assemblée Constituante. Désavouée, la droite s’est alors déchirée entre un secteur radical maintenant l’objectif de revenir au pouvoir sans passer par les urnes et un secteur acceptant de revenir à la voie électorale. Pour tenter d’infléchir le scrutin en sa faveur, la droite, le secteur privé (80 % de l’économie) et les Etats-Unis ont remis toute la pression dans la guerre économique, avec l’envol astronomique des prix de certains de produits de base afin d’augmenter le mécontentement populaire. Comme d’habitude, soucieuse d’alimenter le storytelling international, la droite a contesté les résultats, évoquant une « fraude ». Le président Maduro a répondu en demandant un recomptage de 100 % des votes.

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    Les experts du Collège d’Experts Electoraux d’Amérique Latine (CEELA) ont suivi l’ensemble du processus électoral.

    Parmi les observateurs internationaux dont 50 experts électoraux, le colombien Guillermo Reyes, porte-parole du respecté Collège d’Experts Electoraux d’Amérique Latine (formé d’ex-présidents de centres nationaux électoraux de nombreux pays) a rappelé que le système électronique du est le plus moderne du continent et que plusieurs jours avant l’élection, l’ensemble des partis de droite et de gauche ont participé aux essais techniques du vote, signant le rapport concluant à sa fiabilité. En 2012 déjà, le système électoral automatisé du a été qualifié par le Centre Carter de « meilleur du monde ». (3)

    Avec 22 scrutins en 18 ans de processus bolivarien, le Venezuela continue donc à battre tous les records en nombre d’élections et même si les secteurs radicaux de la droite crient à la fraude quand les résultats ne les favorisent pas, celle-ci en a remporté plusieurs, comme les législatives de 2015.

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    DMMSYJxWkAEo1Dd                    Scènes de la campagne et de l’élection régionale du 15 octobre 2017.

    Contrairement à ce que les médias veulent faire croire au monde entier, la droite vénézuélienne dispose de tous les moyens pour s’exprimer. La majorité des médias, privés, et des réseaux sociaux (bots y compris…) lui est largement favorable sur les plans local, régional, national et international (4). On comprend le silence des médias internationaux sur ce scrutin qui contredit, une fois de plus, le plus grand fake news de l’histoire contemporaine : « la dictature au Venezuela ». Les urnes rappellent aux « journalistes » qu’il ne faut pas sous-estimer l’existence et la conscience du peuple vénézuélien.

    Thierry Deronne, Caracas, le 15 octobre 2017

    Notes

    1. Lire « On n’a encore rien dit du Venezuela »,https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/09/25/on-na-encore-rien-dit-du-venezuela-le-journal-de-linsoumission/
    2. Pour un graphique et un tableau précis et complet des victimes, des secteurs sociaux, des responsables et des personnes condamnées, voir https://venezuelanalysis.com/analysis/13081 ; Sur les assassinats racistes de la droite : Sous les Tropiques, les apprentis de l’Etat Islamique – 27 juillet 2017 ; Le Venezuela est attaqué parce que pour lui aussi « la vie des Noirs compte » (Truth Out) – 24 juillet 2017
    3. « Former US President Carter : Venezuelan Electoral System “Best in the World” », https://venezuelanalysis.com/news/7272
    4. Au Venezuela la majorité des médias, comme l’économie en général, sont privés et s’opposent aux politiques sociales du gouvernement bolivarien. Voir Mensonges médiatiques contre France insoumise, partie I : « Maduro a fermé 49 médias ». – 4 septembre 2017. On peut lire aussi, sur ce thème :Thomas Cluzel ou l’interdiction d’informer sur France Culture,http://wp.me/p2ahp2-1M7

     

    sources: http://wp.me/p2ahp2-3Ek  &  https://www.initiative-communiste.fr

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  • La Syrie libère Al Mayadin, la coalition US passe un accord avec Daesh à Raqqa, la Turquie envahit la province d’Idleb (IC.fr-15/10/17)

    Après Deir Ez Zorr, il y a quelques semaines, c’est l’une des principales villes de la vallée de l’Euphrate – Al Mayadin – qui vient d’être libérée par l’armée républicaine syrienne. L’offensive lancée par la Syrie pour chasser est ainsi en train de porter ses fruits, le groupe terroriste islamiste se voyant ainsi privé de la principale ville qu’il contrôlait encore en Syrie et qui était devenue sa capitale de facto.

    Cette victoire syrienne est obtenue dans des conditions difficiles, grâce au soutien du groupe aérien de l’armée russe en Syrie – qui comprend moins d’une trentaine d’avions, à comparer aux centaines d’avions déployés par les USA et leurs alliés de l’OTAN, France comprise, dans la région – du Liban et de l’Iran. Elle démontre par les faits qu’il est possible de défaire Daesh et que la progression de l’État Islamique – avec les conséquences tragiques tels que les attentats en France – est bien le fruit du laisser faire par les capitales occidentales qui se sont appuyées sur Daesh pour mettre la Syrie à feu et à sang pour profiter du chaos, pour avancer leurs pions dans cette région stratégique et riche en pétrole. Rappelons que ces dernières semaines, afin d’entraver la progression de l’armée syrienne, une contre-offensive de Daesh a  pu se déployer à travers des centaines de km² de désert censés être contrôlés par des rebelles soutenus par les États-Unis et la France. Oui, dans la guerre contre Daesh, les masques tombent.

    De fait, on se demande comment les centaines d’avions – y compris de l’armée française – les livraisons massives d’armes et les militaires présents en nombre de la coalition US n’ont jamais permis de faire reculer pendant plus de 3 ans Daesh. Poser la question c’est y répondre. Il suffit de se souvenir que la multinationale française du ciment – Lafarge – a payé Daesh au moment même où cette organisation terroriste commanditait des attentats en France. Et cela sans que le gouvernement et le ministre des affaires étrangères de l’époque n’y trouvent à redire. Laurent Fabius – qui déclarait que Al Nosra -c’est à dire Al Quaida) faisait du bon boulot en Syrie – désormais président du Conseil Constitutionnel, l’une des plus hautes institutions en France, se retrouve désormais dans la collimateur de la justice.

    La libération de la majeure partie du pays et le contrôle de la quasi-totalité de ses grandes villes de Syrie par les autorités souveraines de Damas est un camouflet infligé à l’hyper -impérialisme euro-atlantique. Une défaite géopolitique résultant de la mobilisation asymétrique russe et iranienne, avec le soutien diplomatique de la Chine. La libération de Deir Ez Zorr et de Al Mayadin est ainsi à mettre en rapprochement avec la volte-face du président Trump qui prétend répudier les accords multilatéraux signés concernant la question nucléaire avec Téhéran, des accords garantis par Paris et Berlin. Là aussi les masques tombent et Macron comme Merkel apparaissent pour ce qu’ils sont, les pions de Washington, à la remorque d’un président américain dont chacun ne peut désormais plus nier qu’il est la menace principale contre la paix mondiale.

    À Raqqa, la coalition US passe un accord avec Daesh

    À l’inverse, à Raqqa, la coalition américaine vient de passer un marché avec Daesh pour finaliser la prise de la ville : un étrange marché qui consiste à permettre aux milliers de terroristes islamistes regroupés dans la ville de sortir avec leurs armes vers… la province de Deir Ez Zorr. En vertu de quoi les combats se sont arrêtés. Les familles des victimes des terroristes de Daesh en France jugeront comme il se doit cette politique de la coalition américaine à laquelle Macron participe, consistant à laisser poursuivre ailleurs les crimes des terroristes islamistes qui ,de Raqqa, ont commandité – nous dit-on – les attentats contre Charly et l’Hyper Casher, puis les attentats contre le Bataclan, Nice, Saint-Etienne du Rouvray etc…

    Erdogan et la Turquie se lancent ouvertement à l’assaut de la Syrie : les troupes turques franchissent la frontière vers Idleb

    Dans le même temps, violant le processus de Genève et les négociations d’Astana en cours, la Turquie de l’autocrate Erdogan – profitant une fois de plus du soutien militaire de l’OTAN et financier de l’Union Européenne qui lui verse des milliards d’euros a une nouvelle fois violé les frontières, envoyant ses soldats dans le nord de la Syrie, dans la province d’Idleb. Une province où elle subventionne et influence déjà de nombreux groupes terroristes islamistes qui agissent dans cette région, dont le principal est ouvertement affilié à Al Quaida. Le but de cette nouvelle invasion turque violant le droit international est à la fois de continuer à prendre le contrôle du nord de la Syrie, mais également d’attaquer les Kurdes dans cette zone frontalière du Kurdistan turque.

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • Sigez la carte-pétition adresséeà Macron-Libérez Salah Hamouri !!

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  • Che vive en nuestras resistencias! (IC.fr-7/10/2017)

    Ernesto Guevara est mort, assassiné par l’armée fasciste bolivienne et sur l’ordre d’un président américain “démocrate”, voici tout juste un demi-siècle, et pourtant son exemple communiste continue comme jamais d’inspirer la jeunesse révolutionnaire du monde.

    Che, qu’il est sot d’opposer à Fidel, c’est l’alliance “jusqu’à la victoire toujours”, du patriotisme anti-impérialiste et des classes populaires insurgées contre le capitalisme, pour le socialisme et le communisme.

    C’est l’idéal d’une société fondée sur le travail partagé, les lumières, l’égalité entre les nations.

    C’est l’idée juste que le tout-marché et la soif de profit ne peuvent être au mieux qu’une concession provisoire à nos modes de vie mesquinement égoïstes hérités de millénaires de barbarie.

    C’est l’idée que l’homme n’est homme que lorsqu’il se projette sur un idéal plus grand que lui.

     

    C’est le juste constat, à contre-courant de nos temps opportunistes et gorbatcheviens, qu’on ne construit pas la paix en renonçant par avance à répondre avec toute la combativité nécessaire, à l’énorme violence de l’impérialisme.

    Alors que l’empire yankee dirigé par Trump manifeste de plus en plus, sur tous les plans, militaire, économique, culturel, environnemental, sa nature exterministe, et que la révolution cubaine poursuit son difficile combat sans le secours de l’URSS et du camp socialiste, les militants franchement communistes du Prcf et des Jrcf vous donnent rendez vous au grand rassemblement du 4 novembre prochain à Paris, pour du même mouvement, commémorer la Révolution prolétarienne d’octobre 17, honorer les grands révolutionnaires cubains, et mettre en oeuvre dans les formes et dans les conditions d’aujourd’hui, le mot d’ordre plus actuel et plus anti-exterministe que jamais de Fidel, de Che, de Celia et de Camilo :

    LA PATRIE OU LA MORT, LE SOCIALISME OU MOURIR, NOUS VAINCRONS! “

    GEORGES GASTAUD,  porte-parole du Prcf.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/articles/untitled-20/

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  • Le collectif Liberté pour Salah appelle la population à se rassembler, place des Otages, demain, à partir de 18 h.Le collectif Liberté pour Salah appelle la population à se rassembler,place des Otages, jeudi, à partir de 18 h.

    Arrêté dans la nuit du 23 août à son domicile de Jérusalem-est, le Franco-Palestinien Salah Hamouri a été condamné à six mois de détention administrative, sans aucun motif officiel. Un collectif pour réclamer sa libération vient d'être lancé dans la région.

    Dix-sept groupes mobilisés sur le pays de Morlaix

    Aujourd'hui, sur les 6.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, plus de 500 sont en détention administrative. « Ils ne connaissent pas le motif de leur maintien en détention, qui peut être renouvelé sans aucune inculpation ni jugement », dénoncent les membres du collectif. À ce jour, 17 associations, partis politiques, syndicats et réseaux de solidarité du pays de Morlaix ont décidé de mettre en lumière l'histoire de Salah Hamouri. Ce jeune Franco-Palestinien de 32 ans est considéré comme « terroriste » par l'État israélien. Son arrestation est arrivée alors qu'il venait d'obtenir son diplôme d'avocat. Un fait particulièrement troublant, sachant qu'il s'agit d'un militant de la cause palestinienne. « Et donc d'un opposant gênant ».

    Demande d'une intervention d'Emmanuel Macron

    « On suit la situation au jour le jour », clament d'une même voix les membres du collectif. Ils réclament une intervention du Président Emmanuel Macron auprès des autorités israéliennes. Un représentant de l'Élysée doit recevoir, lundi 9 octobre, la compagne de Salah Hamouri, ses avocats, ainsi que des membres du comité national. Dans la région, un premier rassemblement pour informer la population aura lieu ce  jeudi, place des Otages, à partir de 18 h.
     
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