• Manifestation, hier, devant la Ville Close, du comité local du Mouvement de la paix, qui prépare aussi une commémoration pour rappeler le bombardement d'Hiroshima, le 6 août 1945, et celui de Nagasaki trois jours plus tard.

     
     

    Beaucoup de monde, hier matin, sur le marché et à l'entrée de la Ville Close. Le comité du Mouvement de la paix y interpellait les touristes pour « dire non aux armes en cette symbolique journée », expliquait Christian Collimard, le président du comité.

    Journée de Fête nationale, hier, et surtout « journée importante pour nous ». C'est ainsi que le responsable du Mouvement de la paix Sud-Cornouaille, Christian Collimard, justifiait l'action des membres du comité local, hier matin. Accrochées au-dessus de la passerelle conduisant à la Ville Close, deux grandes banderoles étaient tendues. Sur l'une était écrit : « bon vent sur des mers sans armes nucléaires » ; l'autre demandait « l'abolition des armes nucléaires ».

    « Un sens détourné »

    Tout en haut des remparts, plusieurs drapeaux aux couleurs du Mouvement de la paix flottaient au vent : « Oui, ça a de l'allure », estimait Christian Collimard, qui faisait signer une pétition aux passants. « Et nous avons même un renfort de la part des Quimperlois », se réjouissait-il. Sans compter Claude Drouglazet, élu du groupe À Bâbord toute, qui était venu « pour soutenir la démarche du Mouvement de la paix ». Les membres du comité rappelaient que, de part l'Histoire de la France, le 14 juillet célèbre l'abolition de la monarchie. « Au fil du temps, les autorités en ont détourné le sens en organisant une parade à la gloire des forces armées ». Et pour Christian Collimard, « c'est un déni de la priorité que le peuple accorde à la paix ».

    « Un danger mortel »

    « Ce 14 juillet est une journée symbolique avec un grand défilé militaire à Paris », poursuivait le président du comité qui compte une cinquantaine de membres. « Un jour important pour la liberté, avec, en plus, la présence du grand chef de l'Otan qu'est Donald Trump, le président des États-Unis », poursuivait-il. « Nous avons donc pensé que l'occasion était bonne pour rappeler qu'il ne faut surtout pas glorifier les armes », enchaîne Christian Collimard. Pour le Mouvement de la paix, « interdire les armes nucléaires est possible ». Hier, le Mouvement rappelait d'ailleurs que « 122 états sur 193 ont adopté, le 7 juillet dernier, un traité d'interdiction des armes nucléaires ».

    « Inciter la France à signer ce traité »

    Pour autant, « 35 pays ont voté contre ce traité d'interdiction des armes nucléaires, dont la France ». Dès lors, et pour sensibiliser les passants au « danger mortel que représentent les armes nucléaires », le Mouvement de la paix demandait, dans la pétition, que « la France soutienne et vote le traité international d'interdiction des armes nucléaires », précisant que « l'Argent public doit aller, en priorité aux services publics et pas à la bombe atomique ».
     
     
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  • COMMUNIQUÉ DU MOUVEMENT DE LA PAIX

    Un premier succès grâce à vous ! 

    Le Traité d'interdiction des armes nucléaires vient d'être adopté

    Le Traité d'interdiction des armes nucléaires vient d'être adopté à l'Onu

     

    Aujourd'hui Vendredi 7 juillet, les Nations Unies ont approuvé un Traité d'interdiction des armes nucléaires. La Présidente de la Conférence des Nations Unies sur l'interdiction des armes nucléaires, Elayne Whyte Gómez, du Costa Rica.a indiqué hier que « c'est un moment historique, c'est le premier traité multilatéral de désarmement nucléaire à être conclu en plus de 20 ans », a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'ONU.   Selon le projet de texte, le traité couvre toute l'éventail des activités liées aux armes nucléaires, interdisant à tout État partie de s'engager dans le développement, le test, la production, la fabrication, l'acquisition, la possession ou le stockage d'armes nucléaires ou d'autres dispositifs nucléaires explosifs.(Source ONU)
      Les interdictions s'appliquent également à tout engagement à utiliser ou à menacer d'utiliser des armes nucléaires ou d'autres dispositifs nucléaires explosifs.
    C'est une grande victoire pour les peuples du monde entier. Après les armes chimiques et les armes bactériologiques ce sont les armes nucléaires qui sont interdites en tant qu'armes de destruction massive, sur la base d'un Traité d'interdiction.
      L'humanité dispose désormais d'un instrument juridique contraignant pour interdire les armes nucléaires en déclarant, sans ambiguïté, que les armes nucléaires ne sont pas seulement immorales, mais aussi illégales.
      Tant d'années et tant de travail acharné de générations de militants contre les armes nucléaires sont couronnés par un succès.
      Ces luttes conduites depuis 1950, ont mobilisés des dizaines de millions de personnes à travers des rassemblements multiformes, mais aussi des appels souvent initiés par les survivants d'Hiroshima et de Nagasaki (les hibakushas). Ainsi avons obtenu successivement l'arrêt des essais nucléaires dans l'atmosphère, sous la mer, puis un traité d'interdiction définitif des essais nucléaires et des Zones exemptes d'armes nucléaires sur les ¾ de la surface du Globe.
      Aujourd'hui c'est un traité d'interdiction des armes nucléaires, élaboré dans le cadre de l'ONU par 135 Etats qui concrétise l'article 6 du Traité de Non- Prolifération signé par la France.
    L'existence de ce traité va imposer à la nouvelle Assemblée Nationale de ratifier ce traité et de bannir des arsenaux français les armes nucléaires et les stratégies suicidaires qui les accompagnent.
      Cette question va avoir un retentissement et susciter débat dans tout l'espace public, puisque le traité interdit tous les soutiens, techniques, financiers, logistiques qui participent à l'existence des armes nucléaires. Les élus locaux, administrant les riverains des sites nucléaires militaires devront eux aussi participer au débat, car le traité affirme sans ambigüité, que par leur seule présence, les armes atomiques constituent un risque majeur de catastrophe humanitaire.
      Le Mouvement de la Paix, conscient que ce traité marque une rupture historique au sein des relations internationales en offrant l'opportunité de raviver l'esprit de la Charte des Nations Unies pour construire un processus pacifique de sécurité collective, est déterminé à mobiliser l' opinion publique en France pour que le gouvernement respecte ses engagements et ratifie ce traité en choisissant la raison contre l'enfer.
      Le Mouvement de la paix invite ses comités et amis ainsi que la population et toutes les organisations investies dans le combat pour un monde sans armes nucléaires à: - Propager et fêter dès à présent cette bonne nouvelle partout en France en particulier à travers des initiatives publiques.
      - Signer la pétition demandant l'arrêt des programmes de modernisation des armes nucléaires pour lesquels il est prévu de doubler les crédits consacrés aux armes nucléaires dans le budget de la France. - Participer (et/ou initier) partout en France aux marches pour la paix qui auront lieu le samedi 23 septembre à l'appel du collectif en marche pour la paix qui a parmi ses objectifs la mise en œuvre du traité d'interdiction des armes nucléaires et le gel des programmes de modernisation de ces armes.
    - Participer aux mobilisations qui auront lieu le Dimanche 7 octobre autour des sites liés aux armes nucléaires en France. (Île Longue, Valduc, Istres, Le Barp, etc).

    Le texte adopté : https://www.mvtpaix.org/wordpress/blog/2017/07/07/communique-de-presse-le-traite-de-non-proliferation-nucleaire-un-espoir-davenirs

    Saint Ouen le 7 juillet 2017
     
     

    Le Traité d'interdiction des armes nucléaires vient d'être adopté

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  • Les syriens reconquièrent leur pays contrecarrant les plans de l’impérialisme US (IC.fr-25/06/2017)

    Alors que la bataille de Raqqa fait rage – les forces kurdes armées et appuyées par les Etats Unis tentent de prendre la ville à Daech – c’est surtout l’armée syrienne qui enregistre les principaux succès contre l’Etat Islamique.

    Dans la province de Alep, dans celle de Hama,  ce sont des dizaines de km² qui sont ainsi libérés chaque jours de l’emprise de Daech. Du coté de Palmyre l’armée syrienne avance également reconquérant les champs pétroliers de la région. A Deir Ez Zorr, l’armée syrienne continue de tenir la ville assiégée depuis deux ans par Daech, malgré les renforcements des milices terroristes en provenance du reste de la et de l’Irak : une large partie des forces militaires de Daech à Raqqa se sont en effet déplacée vers Deir Ez Zorr durant la longue période de pause de l’offensive des FDS vers Raqqa, sans réelle intervention de la coalition US pour les stopper d’ailleurs.

    Au sud, l’armée syrienne est en train de sécuriser sa frontière avec l’Irak et a lancé une offensive pour sécuriser sa frontière avec la Jordanie, afin de couper les routes d’approvisionnement des terroristes islamistes.

    Les avancées de l’armée syrienne et de ses alliées conduisent inévitablement à un accroissement des tensions : en effet les États Unis et leurs alliés ont décidé de construire une base militaire à Al Tanf, en violation du droit international sur le sol syrien, à la frontière entre la Syrie et la Jordanie. Une base qui sert aux USA à interdire à l’armée syrienne de chasser les milices islamistes de cette zone. Au nord, c’est plusieurs bases militaires que les USA ont construits avec l’aide des FDS. Là aussi, plutôt que d’attaquer Daech, c’est bien l’armée syrienne que les Etats Unis et leurs alliés ont attaqué à proximité de Raqqa, abattant un avion syrien.

    MAJ : ce 25 juin, appuyées par l’aviation israélienne, les milices islamistes ont lancé une offensive contre l’armée syrienne depuis le Golan occupé par Israel. Rappelons que des troupes de Daech occupent une partie de la frontière et n’ont jamais été inquiété par Israël.

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    Les syriens reconquièrent leur pays contrecarrant les plans de l’impérialisme US (IC.fr-25/06/2017)Victorieuse Syrie

    par Bruno GUIGUE-le 23/06/2017

    Comme par un matin calme, le paysage s’éclaircit peu à peu en Syrie. Partout à l’offensive, l’armée nationale a reconquis des milliers de kilomètres carrés de territoire à l’est d’Alep, de Homs et de Damas. Elle s’apprête à reprendre le contrôle intégral des frontières syro-jordanienne et syro-irakienne, traditionnelles voies de transit des mercenaires venus dévaster le berceau de la civilisation pour une poignée de pétrodollars. En restaurant la souveraineté de l’Etat sur le sol national, cette courageuse armée de conscrits inflige un camouflet à tous ceux qui rêvaient de détruire cet Etat récalcitrant, à tous ceux qui voulaient le mettre en charpie parce qu’il osait déjouer leurs plans néo-coloniaux.

    Victorieuse sur le plan militaire depuis la libération d’Alep, la Syrie souveraine l’emporte aussi sur le plan politique. Le temps paraît lointain où “Le Monde diplomatique” pouvait prédire, sans craindre le ridicule, l’exil doré de la famille Assad quelque part en Sibérie. Ses adversaires, le président syrien les a vus défiler, qui psalmodiaient les mêmes stupidités sur un pays dont ils ignoraient tout. A en croire les Occidentaux, le départ de Bachar Al-Assad devait être un “préalable” à la solution de la crise. En réalité, c’était tout le contraire. La résistance de l’Etat syrien dont le président est la clé de voûte exigeait son maintien. Là où tant d’autres auraient pris la poudre d’escampette, le chef est resté à son poste, et il a bien fait.

    Fervent admirateur d’Al-Qaida, Laurent Fabius estimait que le chef de l’Etat syrien “ne méritait pas d’être sur terre”. Mauvaise pioche ! Car si M. Fabius cultive son éthylisme mondain au Conseil constitutionnel, M. Assad, lui, est toujours aux commandes à Damas. Son armée élimine la nébuleuse de groupes sectaires dont l’ancien ministre espérait le triomphe, et le peuple syrien goûte l’espoir renaissant d’une issue à la guerre. Ce qui est frappant avec les dirigeants occidentaux, c’est leur tendance à parler trop vite. Pendant six ans, leur presse aux ordres répétait comme un mantra l’effondrement imminent du régime syrien. Heureusement pour les journalistes, ils ne sont pas payés au résultat.

    Pour comprendre les raisons de cette résistance à une offensive internationale sans précédent, il suffisait de consulter des sources fiables et d’exercer son jugement critique. Les officines de propagande avaient beau prétendre qu’un peuple unanime se dressait contre le tyran, on pouvait voir sur “Al-Mayadeen”, en mars et octobre 2011, de gigantesques rassemblements populaires en faveur du “gouvernement et des réformes”. Clamant sa fidélité à l’Etat nationaliste laïc et son rejet de la charia wahhabite, la foule inondait les rues de Damas, Alep, Tartous et ailleurs. Mais les médias occidentaux préféraient braquer leurs caméras vers des attroupements de barbus en les faisant passer pour un soulèvement populaire.

    Des faits majeurs, indispensables à l’intelligence des événements, ne firent donc l’objet d’aucune narration, tandis qu’on nous proposait une narration des “faits” qui consistait à les fabriquer pour les besoins de la cause. Les “rebelles modérés” massacraient les familles des fonctionnaires baasistes, par exemple, et ces horreurs étaient imputées à une armée nationale dont il était entendu qu’elle “tire sur les civils”. Les “neocons” de Washington étant à la manoeuvre, ce genre de supercherie était pourtant plus que prévisible. “Pendant que vous parlez de la réalité que nous produisons, nous produisons une nouvelle réalité”, disait Karl Rove, conseiller de George W. Bush et apôtre distingué du “chaos constructif”.

    Heureusement, vient un moment où l’épreuve des faits dissipe les mensonges les plus grossiers. Difficile de répéter les sornettes habituelles lorsque les populations fuient manifestement les zones rebelles, l’armée reconquiert peu à peu le territoire national et le gouvernement syrien, à l’évidence, bénéficie du soutien sans faille de ses alliés. Après avoir renoncé à la formule rituelle sur le “régime aux abois”, la presse occidentale a fini par proscrire son ironie coutumière sur les “victoires en trompe-l’oeil” de Damas. Pour se divertir, il aurait fallu conserver les centaines d’articles expliquant que les Russes et les Iraniens allaient “lâcher Bachar” et que c’était cuit pour le “despote”. Seul Jean-Pierre Filiu, tel un disque rayé, s’obstine à dire qu’il n’y a “plus d’armée syrienne”, mais on se demande sur quelle planète il habite.

    Victorieuse sur le plan militaire face aux milices takfiristes, soutenue par la majorité du peuple syrien qui veut en finir avec cette tragédie, confortée par un jeu d’alliances qui penche en sa faveur, la Syrie souveraine entrevoit le bout du tunnel. L’impérialisme n’ayant pas l’habitude de lâcher le morceau, la route sera encore longue, mais l’évolution favorable de la “guerre du désert” laisse augurer une accélération des événements. Combat d’arrière-garde mené par une puissance en déclin, les provocations militaires US n’y changeront rien. La dernière agression, qui a vu un SU-22 syrien abattu par un F-16 près de Raqqa, a eu pour seul effet de torpiller les velléités de coopération russo-américaine contre Daech, Moscou ayant annoncé que tout aéronef étranger serait dorénavant ciblé par la DCA russe.

    Cette provocation a aussi incité les Iraniens à effectuer leur premier tir de missile en territoire syrien contre Daech, l’implication militaire de Téhéran ayant fait preuve d’une discrétion qui n’est plus de mise dès lors que le bras de fer avec Washington atteint un seuil critique. En réalité, cette montée des tensions sert Damas, qui condamne fermement la présence occidentale sur le territoire national, et dont l’allié russe joue sa crédibilité à chaque provocation US. Même s’ils prennent Raqqa, les alliés arabo-kurdes des Etats-Unis vont se retrouver le bec dans l’eau, et l’armée syrienne y retournera sous peu. Bientôt chassé de ses pseudo-capitales (Mossoul et Raqqa), privé de ses voies de ravitaillement, pris en tenailles par les forces irakiennes et syriennes, Daech est en mauvaise posture.

    Mais ce n’est pas tout. Une enquête du “Wall Street Journal” vient de donner de précieuses informations sur le soutien d’Israël aux rebelles syriens qui assurent la garde rapprochée du Golan occupé. Peu préoccupé par le sort de ces supplétifs, le journal de la finance new-yorkaise ironise sur le “cash” touché par les chefs de milices. Lorsque Damas en aura fini avec Daech, ces collaborateurs de l’occupant auront du souci à se faire. Quant aux pseudo-défenseurs de la cause palestinienne qui réclamaient des armes pour la “rébellion syrienne”, ils ont l’air malin. “Provoquer la chute de Bachar al-Assad est le meilleur moyen de protéger Israël”, écrivait Hillary Clinton. Après six années de mensonges, les masques tombent. La Syrie a affronté l’envahisseur sioniste en 1948-49, 1967, 1973 et 1982, et elle n’a jamais capitulé. Aujourd’hui, l’heure de vérité approche, mais on sait déjà qui a gagné la partie.

    Bruno Guigue-le 23/06/2017

    source: http://www.mondialisation.ca/victorieuse-syrie/5595764

     

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  • Maroc : Macron se goberge avec Mohamed VI, un roi qui écrase le peuple. (IC.fr-22/06/2017)

    Le 14 juin 2017, c’est un tout sourire à Rabat pour un diner avec , monarque absolu du . Tandis que l’ex banquier se gobergeait avec le dictateur, le tribunal d’Al-Hoceima, ville du nord du , condamnait 25 jeunes manifestants à dix-huit à des peines de prisons «troubles à l’ordre public, rébellion, participation à un attroupement non-autorisé et armé». Leurs crimes réels ? celui d’avoir osé participer aux manifestations du mouvement social puissant qui se développe dans la région du depuis de long mois.

    Chacun aura pu entendre le silence absolu du président français quant à ces violations des droits de l’Homme; Au contraire l’Elysée s’est empressé de saluer une discussion privilégiée et de saluer la vigilance de Rabat sur “les foyers potentiels de déstabilisation de la région. Et poussant l’hypocrisie jusqu’au cynisme le locataire de l’Elysée a osé déclarer ” J’ai senti que le roi considère qu’il est normal qu’il y ait des manifestations, […] que son souhait est d’apaiser la situation en apportant de la considération à ces régions et des réponses très concrètes en termes de politiques publiques. La discussion que nous avons eue ne me donne pas lieu de craindre à une volonté de répression.” Croupir dans les geoles de Mohamed Vi, ce n’est donc pas être frappé par la répression. Rappelons que selon les rapports constants des ONG – dont Amnesty International – le Maroc est dénoncé pour la torture, endémique, qui y est utilisée pour arracher des «aveux» et étouffer les voix dissidentes. Mais il est vrai que Peugeot, Renault et nombre de capitalistes français trouvent au Maroc un eldorado fait de salaires de misère et d’absence de droits sociaux et démocratiques pour délocaliser leurs usines et faire grimper leur profits.


    Le Maroc spolié de ses métaux, ses ouvriers en grève dans les mines Jbel Aouam poussés au suicide collectif. 

    M Oukziz, 21 juin 2017.

    Le peuple marocain grogne sous le joug de l’exploitation extreme de ses richesses par les entreprises privées dans tous les domaines mais aussi sous l’oppression des forces de l’ordre. Les populations manifestent de plus en plus contre leur situation sociale insupportable dans le Rif le moyen Altas, dans les plaines , dans les villages et villes, dans les administrations et aussi sous le sol dans les mines riches de métaux.

    Selon plusieurs études (voir bibliographie) dont celle de Khadija Narci fait partie, «le Maroc central est un segment de la chaîne hercynienne ouest-européenne, cette chaîne contient de très nombreuses minéralisations en étain, tungstène, Or et antimoines entres autres »(1). Autrement dit la région géographiquement parlant, est riche en de nombreux métaux. la richesse nationale, bien commun au peuple marocain, en métaux est exploitée et cédée par le régime aux entreprises privées. Le digne corps humain des ouvriers est exploité pour des misères à l’image des ouvriers en Europe au XIX siècle (salaire de misère, maladies professionnelles, aucune couverture sociale, faim, pas de logement digne et décent ou pas de logement du tout pour les ouvriers et leurs familles, aucune de sécurité sociale et de maladie, etc).

    « Le district minier de Tighza est situé à 6 km au NW de la ville Mrirt. Il s’étend dans une zone de collines dominées par le Jbel Aouam »(2). La région ne comprend aucune infrastructure au service de la population dans la région, le service public n’existe pas dans Tighza ( Hopital, école, transport public, administration publique de loisir de culture etc). En revanche l’exploitation des croutes profondes de la région est de l’ordre des tonnes y compris le métal jaune (Or). « 25 000 tonnes pour le plomb, 35 tonnes en Argent ». Cette exploitation de métaux dans la région de Mrirt date « depuis des siècles »(3).

    Actuellement, pour se faire, les entreprises créent des filiales cotées en Bourse, leur objectif, plus de profit et plus de spoliation. Les métaux, richesse nationale, déléguée et transférée aux entreprises privées  qui sont exonérées de la moindre contribution au développement de l’économie et sociale. La CMT( Compagnie minière de Touissit) a créé la filiale d’Osead Maroc mining, elle même a créé une autre filiale OSEAD France et marocan infrastructure fund. Ce fond lui même est  filiale de la célèbre banque Attijariwafa Bank(4). Des montages juridiques qui permettent aux métaux marocains de prendre le large essentiellement vers l’Union européenne. les chiffres d’affaire nets sont de l’ordre des millions et des millions d’euro alors même que la misère et la pauvreté des populations sont maître, les habitants ne disposent pas de moindre service public. par exemple leur liberté d’aller et de venir tombe des préoccupations de toute politique publique, la population vit une sorte d’état de siège ou de mise en demeure : aucun service public de transport, une seule chaussé en mauvaise état lie Mrirt et Meknes. Entre autre le logement social n’existe pas dans la région comme dans tout le Maroc. Le Maroc saigne.

    Une autre banque intervient dans la région, la Berd. Jean François Fourt, président-directeur général de la société CMT explique les raisons les raisons de l’emprunt auprès de la Berd et que la CMT qu’il préside et dirige est bien cotée en Bourse.(5), (6)

    Dans ce contexte, les ouvriers mineurs sont contraints de brailler et de faire (7). Leur dernière action date depuis plus de deux mois. affamer les ouvriers et leurs familles est la ligne de conduite du patronat. Le patronat étranger et marocain en collusion avec les représentants syndicaux et l’Etat manœuvrent pour casser le mouvement ouvrier.
    Au lieu de satisfaire les simples demandes des mineurs, le patronat, les représentants de l’Etat et les soi-disant syndicats violent les accords tripartites pourtant signés et paraphés(7).
    Les ouvriers mineurs sont contraints depuis des semaines à continuer leur mouvement, dans un premier temps dans les mines; actuellement ils occupent les ascenseurs des mines . Leur santé se dégrade et leurs vies en danger. Leurs familles ainsi que la population de Merirt organisent des manifestations de solidarité. Réponse officielle et patronale : sourde oreille, matraque et manœuvres.
    Aujourd’hui, les forces de l’ordre sont intervenues au péril de la vie des ouvriers en grève et perchés aux sommets des ascenseurs des mines. Deux d’entre eux sont portés disparus dans la mine suite à l’intervention musclée policière, sans nouvelle d’eux à l’heure où nous écrivons. D’autres grévistes sont blessés par les forces de l’oppression. Ils menacent de se suicider collectivement du haut de l’ascenseur de la mine. La situation des ouvriers est dramatique. Les villageois ont manifesté leurs solidarités avec les ouvriers grévistes. Ces derniers déterminés et vigilants continuent leur lutte et demande la satisfaction de leur revendication légitime. La réponse faite aux revendications ouvrières et des populations est la matraque et les tentatives de faire évacuer les grévistes en les mettant en danger de mort.
    Toute la solidarité avec les ouvriers en grève, avec toute les populations en lutte au Maroc qui manifestent pour leurs droits élémentaires de vie au Rif et ailleurs.

    Bibliographie

     

    1. Khadija NERCI, géologie, géophysique de la croute profonde, decembre 2006, institut des sciences de la Terre d’Orléans(ISTO) de l’université Orléans et Université du Quebec à Montréal ( UQAM), thèse soutenu par la Compagnie minière de Touissit( CMT)
    2. Le district polymétallique de Tighza-Jbel Aouam (Maroc central), Abdellah Boushaba.
    3. Mineral. 1985, NR 108, p 487-498, Le district filonien à Pb-Zn-Ag et carbonates du Jebel Aouam (Maroc central) par MICHEL JEBRAK, Bureau de Recherches Géologiques et Minières, Service géologique national, Département Gîtes Minéraux,France.
    4. le journal com
    5. ma décembre 2016
    6. rapport annuel 2005 FIMM, Fédération de l’industrie minérale, fdim.ma
    7. lutte-radicale.blogspot.com

    source: initiative-communiste.fr

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  • Grande Bretagne : une gauche combative crée la surprise contre les sondages, preuve qu’une élection se joue en allant voter.

    C’est là sans doute le principal enseignement des élections générales en : une gauche combative crée la surprise contre les sondages. Avec une forte mobilisation de la jeunesse et des classes populaires.

    A la veille du première tour des législatives en France, les médias du système jouent eux la démobilisation en s’appuyant de la même manière sur des sondages qui comme des prophéties autoréalisatrices veulent faire croire que les résultats sont joués d’avance.

    Grande Bretagne : une gauche combative crée la surprise contre les sondages

    Donné largement perdant par les sondages et les principaux médias britanniques – détenus et contrôlés comme en France par les milliardaires – c’est le parti travailliste de Jeremy Corbyn qui sort principal gagnant des élections parlementaires anticipées déclenchée par la première ministre Theresa May. Il ne s’en est fallu que de 700 000 voix pour que le Labour sorte en tête de ces élections.  

    A l’évidence ces résultats spectaculaires confirment le potentiel mobilisateur et rassembleur qu’aurait un vrai programme de gauche, un résultat à rapprocher de la percée du vote Mélenchon au premier tour de la présidentielle en France. Surtout, ils démontrent qu’à l’opposé des campagnes de presse annonçant depuis des mois que le retour à gauche du Labour de Corbyn lui promettait une cinglante défaite dans les urnes – sondages à l’appui ! – une fois de plus les électeurs ne se sont pas laissé impressionner et ont refusé d’accorder une majorité à la droite de May. Une leçon à méditer en France alors que les électeurs sont appelés aux urnes demain : ni les sondages, ni les éditoriaux, ni les JT ne devraient dicter le résultat d’une élection ! A condition que chaque électeur se mobilise et fasse en conscience son devoir démocratique. En France aussi la gauche populaire et de lutte a les moyens de créer la surprise dans les urnes dimanche.

    Les résultats :

     

     

    1. Conservateurs : 42.4% en progression de +5.5% – 318 sièges (-14)
    2. Travaillistes : 40.%en progression de +9.5 % – 263 sièges (+31)
    3. Libéraux démocrates : 7.3% – en recul de 0.5% – 12 sièges (+4)
    4. Nationalistes écossais : 3% – en recul de 1.7% – 35 sièges (-21) [Le SNP demeure le premier parti en Ecosse avec 36.9%, mais en recul de 13.1%)
    5. Souverainistes de droite (UKIP) : 1.9% – en recul de 10.8% – 0 siège ( -1)
    6. Verts : 1.6% en recul de 2.1% – 1 siège
    7. Parti démocrate unis (DUP) : 0.9% en progression de +0.3% – 10 sièges (+2) [premier parti en Irlande du Nord avec 36% – +10%)
    8. Sin Fein (indépendantiste irlandais) : 0.7%  – 7 sièges (+3) [second parti en Irlande du Nord avec 29.4% – 4%)

    Retrouvez les résultats détaillées communiqués par la BBC : http://www.bbc.com/news/election/2017/results

    Un brexit de gauche ?

    Alors que May avait déclenché ces élections anticipées pour pouvoir donner le champ libre aux Conservateurs pour mener un Brexit de droite, les travailleurs britanniques et notamment les jeunes ont bouleversé ses plans. En votant massivement pour le Labour de Corbyn, un parti reconnaissant le Brexit mais qui propose un programme de plus en plus à gauche, avec notamment des nationalisations. Ce résultat électoral démontre d’ailleurs s’il le fallait la nature de classe et le contenu politique du vote en faveur du Brexit. On retrouve en effet une parfaite superposition du vote en faveur du Brexit et du vote Labour à ces élections générales. Le Brexit et le Labour réalisant les meilleurs scores dans les circonscriptions industrielles du pays, celles de la classe ouvrière.

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    Le communiqué de veille d’élection du CPB (parti communiste de Grande Bretagne)

    Traduction www.initiative-communiste.fr

    Le Parti communiste a salué les progrès du Labour dans les sondages d’opinion, mais observe que 18 mois d’attaques acharnées des médias de masse contre Jeremy Corbyn et au sein de son propre parti ont laissé le Labour devant une montagne à franchir.

    S’adressant au comité politique du CPB, Ben Chacko a rappelé le manifeste électoral du Labour comme un tournant dans la campagne qui a vu le tassement des Tories mener de plus de 20 points à une avance réduite à un seul chiffre

    «Un parlement instable est maintenant plus que probable et une victoire du Labour n’est plus impossible», a commenté l’éditorialiste du Morning Star, le journal du CPB, en particulier avec l’inscription massive des jeunes électeurs. L’un ou l’autre résultat représenterait une «humiliation» pour la première ministre Theresa May.

    Contrairement à une campagne tory faite de personnalisation, de mantras infantiles, d’abus personnalisés et de programme politique dissimulé, le programme du Labour s’engage à abolir les contrats zéro heure, augmenter les revenus, imposer les riches et les grandes entreprises et renationaliser les chemins de fer, la Poste et les services publics.

    « Cela montre la superficialité de décennies de domination idéologique néolibérale que l’opinion publique reste constamment en faveur de ce qui a été stigmatisé sur tous les bancs de la Chambre des Communes comme impensable, lointain,ou comme politique de dinosaures », a souligné M. Chacko.

    Il a fait preuve d’un mépris particulier pour les Tory et les accusations médiatiques de droite que Jeremy Corbyn est « faible contre le terrorisme » parce qu’il s’oppose aux guerres des impérialismes britannique et américain à l’étranger.

    «C’est profondément hypocrite, compte tenu de la preuve que le poseur de bombes de Manchester s’est radicalisé dans la guerre pour renverser le colonel Khadaffi en Libye, où la Grande-Bretagne a soutenu les rebelles islamistes et semble avoir supprimé les contrôles au frontières afin que leurs partisans en Grande-Bretagne puissent aller en Libye et les rejoindre ‘, accuse l’éditorialiste du Morning Star.

    Mais les communistes britanniques ont averti que Brexit restait un point faible dans la plate-forme électorale du Labour, même si les efforts de Tory et LibDem pour en faire la principale question électorale étaient en échec.

    «Le Labour Party doit préciser que la question n’est pas principalement celle de savoir quel leader du parti sera plus fort dans les négociations de sortie – mais quels intérêts de classe seront représentés par lui », insiste M. Chacko.

    «Est-ce que ce seront les intérêts des gens à travers les politiques du Labour pour rapatrier les pouvoirs d’investir dans l’industrie et la production, élargir la propriété publique et étendre les droits des travailleurs – ou les intérêts de la City de Londres et les grandes entreprises?” voila la question posée

    Le comité politique du Parti communiste a exhorté les membres du parti et les partisans à redoubler d’efforts pour la dernière semaine de la campagne électorale afin d’éviter une victoire pour «l’austérité, la privatisation et la guerre» et pour l’élection historique d’un gouvernement du travail dirigé par la gauche ‘.

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  • Élections Générales en Grande Bretagne : défaites des conservateurs, progression des travaillistes de gauche ! (IC.fr-9/06/2017)

    Communiqué de la commission internationale du PRCF

    Les élections législatives anticipées voulues par T. May, premier ministre conservateur britannique, se sont retournées contre elle. Le rejet de la politique anti-sociale et de guerre impérialiste menée par les gouvernements britanniques depuis de longues années – par le parti conservateur comme par le blairisé – s’est exprimé partiellement lors de ces élections.

    Les Tories perdent au moins une vingtaine de députés, reculent en voix et perdent la majorité absolue au Parlement. Le Labour de J. progresse sensiblement et gagne en voix et une trentaine sièges (selon la BBC).

    Là où il n’y avait pas de candidat communistes, les organisations communistes britanniques avaient d’ailleurs appelé à voter pour le Labour. J. Corbyn a mobilisé les jeunes et les syndicalistes en proposant des nationalisations (rail et poste), la fin des contrats “zéro heure”, la taxation des riches et du grand capital et l’augmentation des salaires. Corbyn a été violemment attaqué par les médias de masse britanniques aux mains du grand capital. En France-même, Corbyn est présenté comme étant “de l’ultra-gauche”(sic) , incapable de faire progresser son parti qu’il allait marginaliser du fait de son positionnement à gauche….

    Corbyn avait subi des attaques toutes aussi violentes de l’aile blairiste du Labour qui a tenté plusieurs putschs pour se débarrasser de lui. Mais fort de la confiance des militants, des syndicalistes et des jeunes Corbyn a tenu.

    Ces élections démontrent que c’est bien avec un positionnement de gauche que la mobilisation des travailleurs et du peuple britannique peut se réaliser. Elles montrent aussi que le par la porte de droite, dirigé par une fraction de la bourgeoisie, n’apporte rien au monde du travail. Seule une sortie par la porte de gauche, une sortie progressiste de l’UE peut permettre de briser le carcan européo-capitaliste qui est d’ailleurs la seule possible en France étant donné que le capital interdit à ses laquais du FN toute forme de Frexit de droite,

    Le Parti Communiste Britannique () avait demandé pour se scrutin “une poussée finale pour un gouvernement de gauche”. Rien n’est joué mais il reste que c’est bien la gauche de gauche qui peut gagner. Et le Labour aurait tout intérêt à clarifier sa position sur le Brexit encore trop marqué par des ambiguïtés  qui gênent la progression de la gauche travailliste. En Grande-Bretagne comme en France, c’est autour de la sortie progressiste de l’UE que cela  se joue pour que ce soit les travailleurs qui gagnent.

     

    Les résultats des élections générales 2017 en

    Conservateurs : 42.4% en progression de +5.5% – 316 sièges (-12)
    Travaillistes : 40.1%en progression de +5.5 % – 261 sièges (+29)
    Libéraux démocrates : 7.3% – en recul de 0.5% – 12 sièges (+4)
    Nationalistes écossais : 3.1% – en recul de 1.7% – 35 sièges (-21) [Le SNP demeure le premier parti en Ecosse avec 36.9%, mais en recul de 13.1%)
    Souverainistes de droite (UKIP) : 1.9% – en recul de 10.8% – 0 siège ( -1)
    Verts : 1.6% en recul de 2.1% – 1 siège
    Parti démocrate unis (DUP) : 0.9% en progression de +0.3% – 10 sièges (+2) [permier parti en Irlande du Nord avec 36% – +10%)
    Sin Fein (indépendantiste irlandais) : 0.7%  – 7 sièges (+3) [second parti en Irlande du Nord avec 29.4% – 4%)
    Retrouvez les résultats détaillées communiqués par la BBC : http://www.bbc.com/news/election/2017/results

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  • Manoeuvres de l'OTAN. Une trentaine de... par Letelegramme

    A l’appel du Mouvement pour la Paix, relayé par le Parti communiste, une trentaine de manifestants se sont retrouvés ce midi au sommet du mont Saint-Michel de Brasparts.

    Drapeaux et pancartes à la main, les manifestants, réunis à Braspart ce mardi midi, entendaient montrer leur hostilité aux "manoeuvres militaires de l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord)" engagées à partir d'aujourd'hui en Bretagne. 

    En l'espèce, il s'agit du "Nato Tiger Meet", rassemblement annuel des unités des armées de l’Otan ayant le tigre pour emblème, qui se tient jusqu'au 16 juin, sur la base aéronavale de Landivisiau. Un temps pressenti pour accueillir les systèmes de défense sol-air, le Menez-Hom est finalement épargné. Ils sont installés à la BAN de Lanvéoc.

    Reste que les pacifistes ont tout de même maintenu leur manifestation sur ce point haut du Finistère. Et ce malgré un vent à décorner les boeufs. Leur message : "La France doit se libérer de la dépendance de l’Otan et ne plus conditionner sa défense à cette organisation illégale et d'un autre temps, issue de la guerre froide", expliquait ainsi Christian Colimard, animateur du Mouvement pour la Paix dans le Sud-Cornouaille, et farouche défenseur de la paix dans le monde..

    Une manifestation citoyenne et politique

    Cette action avant tout citoyenne était aussi éminemment politique. Parmi les manifestants, on comptait en effet trois candidats aux législatives (sur les 14 que compte la 6e circonscription du Finistère) : Jean-Michel Lucas (France Insoumise), Maxime Paul (PCF), accompagné de son secrétaire régional Xavier Compain, et Catherine Carpentier (Union populaire républicaine). Cette dernière a redit sa volonté de quitter l'Otan et l'Union européenne (UE) au plus vite. Quant aux deux premiers, ils ont profité d'être à deux pas de la centrale nucléaire en déconstruction de Brennilis, pour dire qu'au-delà du dossier de l'Otan (sur lequel ils ont quelques points de divergence), ils souhaitaient aussi une sortie du nucléaire civil et militaire.

    Dans l'après-midi, après un pique-nique en commun, le collectif Artistes pour la Paix, composé notamment de musiciens et de plasticiens, devait organiser un "happening artistique" sur site.

    source: letelegramme.fr

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