• Alors que l’extrême droite (FN, LR …) menace en France, chacun doit se souvenir des dangers de l’extrême droite. Un collectif de grecs, pour partager le témoignage de ceux qui ont vécu les horreurs d’un pouvoir d’extrême droite diffuse une courte vidéo de 9 minutes de témoignages. Une vidéo à faire circuler, à partager auprès de vos proches et amis, pour ne rien oublier des dangers qui nous menacent.


    Bonjour,

    Voici un petit cadeau, non pas au pied d’un sapin, mais d’un pin de la mer Égée :

     

    Il s’agit d’un extrait du film Je lutte donc je suis qui nous a semblé utile à isoler, car il témoigne de l’expérience de l’extrême-droite au pouvoir en , il n’y a pas si longtemps (1967-1974).

    Quatre témoins (Dimitris Papachristos, Angélique Ionatos, Stathis Kouvélakis et Dimitris Poulikakos) racontent :

    •  la suppression totale de la liberté d’expression ;
    •  les autodafés ;
    •  les arrestations et incarcérations massives d’opposants ;
    •  l’exil de nombreux Grecs ;
    •  la peur ;
    •  la résistance ;
    •  la répression meurtrière de l’insurrection de novembre 1973 ;
    •  la chute du régime.

    A défaut d’une expérience récente similaire en France, nous vous transmettons la nôtre : une mémoire pour éviter que les faits ne se répètent. Car peu importe la forme de l’accession au pouvoir (putsch, urnes, occupation), le vingtième siècle l’a montré : les moyens diffèrent mais les conséquences sont presque toujours les mêmes.

    Cette vidéo ne dure que 9 minutes : une durée idéale pour faire une pause, entre amis ou entre parents, avec les plus âgés comme avec les plus jeunes (à partir de douze ans, c’est parfait), de façon à informer et susciter la réflexion et la discussion. N’hésitez pas également à partagez, bloguer, diffuser, autant que vous le voulez.

    Bonne année de luttes en 2017.

    Fraternellement,

    Yannis Youlountas et le collectif artistique et solidaire Anepos

     

    source:  http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/video-les-dangers-de-lextreme-droite-temoignages-de-ceux-qui-lont-vecu-en-grece/http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/video-les-dangers-de-lextreme-droite-temoignages-de-ceux-qui-lont-vecu-en-grece/

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •  Europe : la gauche radicale ne doit pas avoir peur de son ombre-par Eric Toussaint (CADTM 22/12/2016)

    En douze minutes, Eric Toussaint donne son point de vue sur ce que la gauche radicale devrait adopter comme orientation face à l’Union européenne suite à l’expérience de la capitulation de Syriza en 2015 en Grèce. Il explique quelles mesures prioritaires un gouvernement de gauche devrait prendre.

    Cette intervention a été réalisée lors de la conférence internationale intitulée « France et Europe après Brexit » réalisée à Paris les 2 et 3 décembre 2016 à l’initiative du réseau EReNSEP (voir le programme complet).

    Parmi les autres conférenciers qui ont participé à cette rencontre internationale : Josep Maria Antentas (Podemos, Catalogne), Jeanne Chevalier (Parti de gauche, France), Alexis Cukier (Ensemble !, France), Fabio De Masi (eurodéputé, Die Linke, Alemagne), Stefano Fassina (député, ex-vice ministre des finances, Sinistra Italiana, Italie), Heiner Flassbeck (Allemagne), Costas Lapavitsas (ex-député Syriza, Grèce), Patrick Saurin (Sud BPCE, CADTM, France), Miguel Urbán (eurodéputé, Podemos).

     

    source: cadtm.org

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Ajoutée le 5 juil. 2016

    Intervention de Jean-Luc Mélenchon sur le Brexit au Parlement européen le 5 juillet 2016. ➡️ Pour la sortie des traités européens : http://www.jlm2017.fr ➡️ Abonnez-vous à la chaîne : http://bit.ly/290J2yC

    Voici la retranscription de cette intervention :

    Vous dites que vous avez l’intention de prendre acte du départ de l’Angleterre de l’Union européenne et qu’il faut pour cela, maintenant, très tristement, réformer l’Europe. Mais vous vous gardez bien de dire comment vous comptez le faire. La seule chose qu’on a entendue jusqu’à présent, c’est monsieur Schäuble nous indiquer que, pour lui, le développement futur de l’Europe, c’est un durcissement encore plus rigide du contrôle sur les budgets des États-nations et un contrôle de plus en plus rigide sur les règles sociales qui sont en train de détruire nos sociétés en faveur du capital.

    Je crois que l’Europe qui a été construite, c’est une Europe de la violence sociale, comme nous le voyons dans chaque pays chaque fois qu’arrive un travailleur détaché qui vole son pain aux travailleurs qui se trouvent sur place. Une Europe de la violence politique comme nous l’avons vu appliquée à Chypre et à la Grèce. Et une Europe de la violence guerrière, comme celle que vous êtes en train de préparer face à la Russie.

    Tout ça est une folie ! Et je vous le dis : cette Europe-là, les peuples ne cessent de vous le dire, ou bien vous la changez en faveur des êtres humains, ou bien nous la quitterons tous, car personne n’a plus envie de vivre dans un espace pareil s’il s’oppose au moindre fait de sa propre vie pour se développer soi et ses enfants.

    En attendant, la vérité est que soit on la change, soit on la quitte. Et cette leçon, vous devez l’entendre. Non, la Grande-Bretagne n’est pas faite de citoyens racistes et xénophobes. Non, le vote « non » n’est pas un vote pour la guerre et contre l’Europe. C’est tout le contraire. Le vote des Anglais comme celui de mon propre pays est un vote pour l’union des peuples, pour la paix et pour la coordination sociale. Mais vous n’en voulez pas !

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Sur l’issue de l’élection présidentielle autrichienne: réaction d’Elke Kahr, dirigeante de la fédération de Styrie du Parti communiste autrichien (KPÖ)

     

    Sur l’issue de l’élection présidentielle autrichienne: réaction d’Elke Kahr, dirigeante de la fédération de Styrie du Parti communiste autrichien (KPÖ)« Nous nous réjouissons du résultat de l’élection présidentielle. Je félicite le nouveau président fédéral élu, Van der Bellen » a déclaré la vice-maire de Graz, Elke Kahr (KPÖ) dimanche après l’annonce des premiers résultats dans sa ville.

    Dans le même temps, elle a appelé à bien percevoir, ce qu’a tellement montré la confrontation désormais derrière nous, à savoir que, sans changement politique en Autriche, ce sera toujours de nouveau que l’on se refera froid dans le dos.

    « Il s’agit impérativement d’améliorer le quotidien de la population ».

    C’est pourquoi Elke Kahr a exhorté le président fédéral élu à toujours avoir en tête à l’avenir qu’entre les intérêts sociaux des élites et ceux de la grande majorité de la population, il y a un écart gigantesque. « La division de la société entre le haut et le bas n’est pas une découverte du KPÖ, mais un fait. Le résultat de l’élection du 4 décembre ne représente ainsi aucune digue contre une nouvelle vague de droite en Autriche.

    Si, par exemple, aucune réforme du droit des locataires, avec des plafonds de loyer selon les revenus, n’arrive, ou si, les promesses volontaristes en faveur du logement, de logements accessibles, restent lettre morte, ou encore s’il y a des emplois pour toujours moins de personnes, dont elles puissent vivre, alors la perte de confiance à l’égard du système politique établi grandira encore. »

    4 décembre 2016,

    source: solidarite-internationale-pcf

    traduction ML pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf ». Elke Kahr est aussi vice-maire de la ville de Graz (280.000 habitants), où le KPÖ (région de Styrie) est la deuxième force politique aux élections avec 20% des voix.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • ITALIE: Victoire éclatante du NON au référendum constitutionnel : analyse d’Andrea Catone (Marx21)

    Analyse d’Andrea Catone, historien, militant communiste, repris du site de l’association italienne « Marx21 », traduction AC pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf », 5 décembre 2016



    Une tâche immédiate : le maintien et le développement de la mobilisation de la lutte des comités pour la défense de la Constitution de la démocratie économique et sociale.

    La victoire éclatante du NON au référendum constitutionnel (59% avec un fort taux de participation, 68%) revêt une énorme importance politique, nationale et internationale.

    Ce résultat a été obtenu :

    - Malgré l’appareil médiatique tout-puissant au service du gouvernement et de son «patron», omniprésent à la télévision, comme jamais dans un référendum constitutionnel;

    - Malgré les principaux dirigeants des pays occidentaux, d’Obama à Merkel, accourus à la rescousse d'un gouvernement décidé à mettre en œuvre leurs orientations politiques;

    - Malgré les grandes banques d'affaires et de leurs principaux journaux;

    - Malgré la Confindustria [équivalent du Medef en Italie] et Marchionne [Sergio Marchionne, patron, entre autres de Chrisler-Fiat];

    - Malgré les grands prêtres des médias pro-gouvernementaux, malgré les intellectuels toujours prêts à retourner leur veste, toujours enclins à suivre le pouvoir en place, toujours prompts à justifier, à l’aide d’une alchimie verbale et de pseudo-raisonnements tordus ses choix opportunistes;

    - Malgré les menaces ouvertes d'attaques financières spéculatives sur le système bancaire national;

    - Malgré la basse démagogie qui a proposé de vendre le système démocratique constitutionnel en échange d'économies de quatre sous;

    - Malgré le discours trompeur du «démolisseur» [« rottamatore », surnom du président du conseil Renzi] qui invite à accepter quoi que ce soit, même quand c’est mauvais, tant que c’est nouveau.

    - Malgré les 40 millions de lettres appelant à voter OUI, envoyées, aux frais des contribuables, à chaque électeur.

    Le front du NON était composite et très divers. Certaines forces politiques, qui ont appelé à voter NON, ne défendent pas la Constitution de 48, mais sont pour le présidentialisme, pour une stabilité gouvernementale au détriment de la représentation nationale, pour le renforcement du pouvoir exécutif et la réduction du rôle du Parlement, contre la proportionnelle et pour le scrutin majoritaire. Ils sont opposés à la Constitution quant à la démocratie économique et sociale et au gouvernement parlementaire. Ils voudraient en supprimer l'article 1 (« L’Italie est une république démocratique, fondée sur le travail ») et tous les autres articles qui s’en inspirent. Plusieurs forces ont appelé à voter NON par calcul politique, pour revenir dans le jeu, peut-être de renégocier avec Renzi une participation à un gouvernement de grande coalition ...

    Mais la contribution qualitativement décisive est celle qu'ont apportée ces forces vives qui ont animé la bataille référendaire, qui ont formé, non seulement dans les grandes villes, mais aussi dans les petites communes, des comités mixtes, fondés sur la défense des principes et de l’esprit de la Constitution de 48, qui ont  porté dans toute l'Italie des milliers d'initiatives, conférences, rassemblements, manifestations, avec un militantisme volontaire, autofinancé, provenant de milliers de personnes qui se sont éveillées à la politique au nom de notre Charte constitutionnelle.

    Pendant ces mois de bataille référendaire, on a assisté à un réveil, à un sursaut démocratique, à une participation accrue, à un engagement unitaire, au niveau politique le plus élevé, celui d'une lutte de principe, à l'accumulation de forces, au déploiement d'une énergie nouvelle, qui a vu combattre côte-à-côte l’ANPI [association des partisans – issue de la résistance au fascisme] et les organisations d’étudiants, les comités du NO TRIV [activistes contre la prospection pétrolière] et ceux qui s’opposent à  la «bonne école» de  Renzi, les « professeurs » de droit constitutionalistes et les travailleurs en lutte contre le « Jobs Act »…

    L’acquis que représente la campagne unitaire sur le front  politique fondamental de la lutte pour la défense de la Constitution de 1948 ne doit pas être dilapidé. Nous devons maintenir et consolider les comités du NON, développer le réseau qui a été construit, renforcer la coordination nationale.

    Nous devons travailler politiquement à transformer les comités du NON en comités pour la défense et la mise en œuvre de la Constitution, suivant les principes et l'architecture définie - dans l'un des points les plus forts et les plus unitaires de l'histoire de l'Italie – par les pères fondateurs.

    Ceci pour des raisons évidentes, majeures:

    L'attaque contre la Constitution, contre ses fondements parlementaires et la démocratie économique et sociale, stoppée aujourd'hui avec le NON, reprendra dès demain, comme c’est arrivé après référendum de 2006, quand a été rejetée la réforme constitutionnelle du gouvernement Berlusconi, Napolitano & cie qui avait lancé l'attaque contre le bicamérisme, invoquant sa lenteur et la stabilité gouvernementale.

    Toute la question est dans la loi électorale hyper-majoritaire, « l'Italicum » [loi électorale de Renzi assurant 55% des sièges au parti arrivé en tête]. Elle a encore plus accentué les vices d'inconstitutionnalité du « porcellum » [loi électorale déjà à prime majoritaire, votée sous Berlusconi]. Contre elle, les comités pour la défense de la constitution, dans de nombreuses villes italiennes, en ont appelé aux tribunaux, sur la base du jugement de la Cour constitutionnelle. La loi électorale - souvenons-nous en - est fondamentale pour traduire la représentation effective des citoyens au sein du parlement de la République.

    Les conditions existent aujourd’hui, comme c’est arrivé après 1993, de retrouver l'esprit et la substance du système électoral proportionnel pur, sans entrave, contenu implicitement dans l’application de la Constitution de 1948.

    La lutte pour la défense et la mise en œuvre de la Constitution peut constituer le terrain commun pour l'unité d'action et de lutte des forces de gauche, démocratiques et antifascistes, sur le front politique et constitutionnel et sur le plan économique et social, dans le domaine intérieur et international, pour affirmer la souveraineté du peuple.

    Andrea CATONE

    militant communiste italien

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • La claque ! le peuple italien dit NON à 60% à la casse européiste de Renzi #renziacasa (IC.fr-5/12/16)

    La claque ! le peuple italien dit NON à 60% à la casse européiste de : 60% de vote NON et 65,5% de participation, la victoire du NON est très nette et indiscutable infligeant une véritable claque à , représentant de l’oligarchie capitaliste et zélé serviteur des dictats de l’UE.

    En votant NON les Italiens ont refusé de toucher à l’équilibre des pouvoirs défini dans la Constitution de 1948, rédigée dans l’objectif d’empêcher tout retour du fascisme. « La Constitution a gagné encore une fois contre l’arrogance, l’intimidation, le manque de respect pour la souveraineté populaire et les droits des citoyens », estime Carlo Smuraglia, 93 ans, président de l’association des partisans italiens. Une constitution pourtant vilipendée comme « communiste » par la classe capitaliste, puisque les italiens doivent principalement au parti communiste italien le principal parti communiste d’ occidentale à la Libération. Ce vote c’est aussi le vote des ouvriers et employés, un vote de classe contre le saccage des droits des travailleurs sous la férule de l’ et la liquidation de son appareil productif. Les chiffres sont frappants : sur les 100 districts au sein desquels le taux de chômage est le plus faible, le oui l’emporte à 59%. Pour les 100 districts ayant le taux de chômage le plus élevé, le non l’emporte avec 65,8%.

    En , les communistes étaient très mobilisés dans la campagne du NON, à l’image des militants du qui entretiennent de solides liens avec les militants du PRCF en France. « la victoire du NON est un résultat formidable, une véritable victoire de la classe des travailleurs » explique Allesio à Initiative Communiste. « Le Fronte Popolare a beaucoup milité pour ce résultat, nous sommes très heureux ». Le joie de ce résultat ne masque cependant pas les réalités politiques italienne : « Il ne faut pas se faire d’illusions : après cette victoire il va falloir continuer la lutte contre le renforcement de la technocratie au service du Capital dont les tentatives vont se poursuivre. Et faute d’une organisation politique sur des bases de classes, d’un parti communiste, la victoire d’un gouvernement du M5S serait celle d’un gouvernement qui a déjà déclaré à la haute finance sa fidélité totale« .

    Mais forts de cette victoire, les communistes italiens avancent : les camarades du FP viennent de lancer un appel à la convergence et au rassemblement pour la renaissance d’un vrai parti communiste.

     

    Les Italiens ont dit NON à la réforme institutionnelle anti-démocratique proposée par Mattéo Renzi. Cette réforme était soutenue par les grandes banques mondiales ou instituts financiers comme JP Morgan, Goldman Sachs et Fitch soutiennent la réforme constitutionnelle de même que la Confindustria, le Medef italien. Il s’agissait sur le fond d’une dérive autoritaire de grande envergure.

    Mais au-delà même de sujet du c’est l’ensemble de la politique violemment anti-sociale et pro-UE de Renzi et du  le Parti démocratique (PD) qui est rejeté avec force par les Italiens.

    Comme Hollande en France, Renzi a mis ses pas dans la continuité de Berlusconi et a entrepris une casse sans précédent des conquêtes sociales des travailleurs italiens : avec le « Job act » ( en anglais svp….) Dans ce plan pour l’emploi très libéral, l’embauche en CDI est liée à des incitations fiscales pour les entreprises. En même temps, le licenciement est facilité et la protection des travailleurs fortement réduite. Cette grande flexibilité pour les employeurs a fait qu’en deux ans, les licenciements ont augmenté de 31% !

    Bref très logiquement le casseur aux ordres de l’UE et de la Confindustria s’est pris un grand coup de pied au postérieur comme son ami Hollande.

    Reste le débouché politique de ce rejet ô combien légitime des politiques de guerre sociale, de baisse des salaires, de précarité généralisée.

    Les communistes italiens, héritiers de Gramsci et Togliatti, y travaillent avec ardeur et courage.

    Commission internationale du PRCF 5 décembre 2016

    Communiqué du Fronte Popolare

    Avec un taux de participation de 65,47% et 59,11% de votes contraires, le peuple italien a rejeté la réforme constitutionnelle de marque autoritaire dictée au gouvernement Renzi par les banques d’investissement et les institutions supranationales impérialistes du bloc atlantique.

    Il s’agit d’un vote dont la connotation de classe est profonde, ce qui montre que les conditions matérielles d’appauvrissement et de tension sociale déterminées par la crise ont été correctement dirigées contre les dirigeants politiques de la dernière phase du déclin de notre pays.

    La première fois où, depuis l’installation du gouvernement Monti en 2011, les Italiens ont eu l’occasion de s’exprimer avec des règles claires sur une question décisive pour l’Italie et sur le travail des cliques politiciennes au gouvernement, le verdict a été sans appel.

    Maintenant, il faut de la surveillance démocratique. Il faut accélérer le processus de convergence pour la reconstruction d’une subjectivité politique de classe adaptée au moment historique et se préparer aux scénarios réactionnaires qui s’ouvrent à la suite d’un vote au potentiel positif immense duquel ne correspond pas, en ce moment, la présence d’une sujet capable de diriger le résultat extraordinaire du NON vers la conquête d’espaces de pouvoir populaire et de souveraineté nationale.

    Fronte Popolare a déjà dénoncé les risques du moment dans son appel aux communistes du mois de novembre. Les classes travailleuses italiennes, la jeunesse, les secteurs plus conscients de notre société ont donné dans les urnes un message clair de la nécessité urgente d’un changement radical de l’état actuel des choses. Être à la hauteur de leurs attentes et éviter un nouveau saut qualitatif dans la dérive réactionnaire qui était certain dans le cas d’une victoire du OUI, mais qui le NON en soi ne permet pas d’éviter, c’est la responsabilité que le moment nous donne. Soyons à l’a hauteur!


    Récemment le PRCF et ses camarades du Fronte Populare d’Italie ont été à l’initiative d’ une déclaration commune rejointe depuis par Reite de Communisti (Italie) et le Parti Communiste Suisse.
    http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/france-italie-communistes-sortie-de-lunion-europeenne-de-leuro-de-lotan-prcf-fronte-popolare

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------

    source: initiative-communiste.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Référendum en Italie : les électeurs rejettent massivement la réforme constitutionnelle de Matteo RenziDes partisans du "non" au référendum sur la réforme constitutionnelle en Italie, se réunissent au Palais Chigi où Matteo Renzi annonce sa démission, le 4 décembre 2016.

    Le scrutin s'est transformé, en pleine vague populiste, en plébiscite pour ou contre Matteo Renzi. 

    Coup dur pour Matteo Renzi. Les Italiens devaient se pronononcer par référendum, dimanche 4 décembre, sur une réforme constitutionnelle qui s'est transformée en plébiscite pour ou contre le chef du gouvernement. Selon de premiers sondages à la sortie des urnes diffusés par la Rai, le "non" l'emporterait largement face au "oui". 

      Selon un sondage réalisé à la sortie des urnes réalisé par l'institut Piepoli/IPR et diffusé par la Rai, le "non" est crédité de 54 à 58% des voix, quand le "oui" obtiendrait entre 42 et 46% des suffrages. Les résultats définitifs sont attendus dans la nuit. Deux autres sondages, réalisés par Tecne pour Mediaset et EMG Acqua pour La 7, donne une avance de 10 points au "non". 

      Matteo Renzi a annoncé sa démission. Le chef du gouvernement avait lié son sort à celui de sa réforme. Vers 0h30, il a annoncé qu'il présenterait sa démission au président de la République. La victoire du "non" favorise les populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S). Son fondateur, Beppe Grillo, devrait réclamer des élections anticipées. Mais le président Sergio Mattarella ne devrait pas dissoudre le Parlement avant une réforme de la loi régissant l'élection des députés.

      Une concentration des pouvoirs. Le scrutin portait sur une réforme constitutionnelle prévoyant une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, une limitation des prérogatives des régions et la suppression des provinces, l'équivalent des départements français. Une vaste majorité de la classe politique voyait dans cette réforme une plus forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.

    Violaine Jaussent & Clément Parrot

    source: francetvinfo.fr (5/12/2016)

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Euro réforme constitutionnelle en Italie : le non en tête des sondages ! (IC.fr -29/11/2016)

    Le Dimanche 4  décembre, les italiens sont appelés aux urnes pour un referendum concernant une révision constitutionnelle. Une modification de la constitution voulue par le premier ministre de centre droit Matteo Renzi pour faire suite aux exigences de l’oligarchie capitaliste italienne, appuyée par l’Union Européenne. Cette reforme concerne notamment le rôle du sénat et la décentralisation du pouvoir auprès des régions.

    Et le est largement en tête des sondages. Ce qui signifierait un quatrième aux ordres de l’Union Européenne dans un 4ème  pays en deux ans après les grec, néerlandais et britannique.

    La dernière enquête, réalisée le 14 novembre par EMG, donne 39,2 % d’intentions de vote pour le « non » contre 34,9 % pour le « oui » et 25,9 % d’indécis. Celle réalisée le 12 novembre par Winpoll pour Huffington Post Italia donne 52,5 % pour le « non » et 47,5 % pour le « oui ». Ixè, le 11 novembre, attribue une avance de trois points au « non » : 40 % contre 37 % avec 23 % d’indécis. Enfin, pour Index Research, le « non » était à 52,8 % des intentions de vote le 10 novembre, avec 22 % d’indécis. Si le non a de l’avance, les 20% à 25% d’indécis pourraient emporter la décision. Mais il se pourrait bien au vu du contexte économique que ces indécis votent NON.

    L’, un pays sinistré par l’euro et l’austérité

    Depuis 2007, le PIB de l’Italie a reculé de 9%. Un récession sans précédent, inconnue depuis la guerre. Bien sûr le nord de l’Italie arrive à sauver les meubles en bénéficiant de ses industries intermédiaires exportatrices, mais dans le centre et le sud de l’Italie la crise est comparable pour bien des économistes à la situation grecque. C’est d’ailleurs dans le sud du pays que le non sera sans aucun doute le plus massif.

    Sans l’Euro, l’Italie pourrait dévaluer et sortir de la crise, mais enchainer au sein de ce carcan, les travailleurs italiens sont condamnés à une violente stratégie du choc austéritaire. Avec une loi similaire à la loi travail – le job act en anglais bien sur – précarisant les travailleurs et faisant voler en éclat l’emploi stable. Et de violentes coupes budgétaires doublées d’augmentations d’impôts (mises en place par le gouvernement précédent de Mario Monti, l’ancien commissaire européen et homme de la Goldman Sachs). Résultat, une bonne partie de l’industrie et de l’activité du pays a été détruite.  Résultat, pauvreté et chômage de masse, précarité se développe. Symptôme de cette crise, l’Italie est l’un des pays qui fait le moins d’enfants du monde !

    C’est bien dans ce contexte que les italiens s’apprêtent à voter non à l’euro Renzi

    En Italie, les communistes mobilisés pour le NON

    Les camarades communistes italiens sont mobilisés pour le non, pour la démocratie, le progrès social et la souveraineté populaire. En face dans le camps du oui, on retrouve les habituels tenant de l’oligarchie capitaliste. Matteo Renzi est soutenu par le patronat italien, les chancelleries européennes, les pouvoirs financiers…

    Le 4 novembre dernier à l’appel des syndicats notamment, un vaste mouvement de grève a eu lieu partout en Italie. Une mobilisation totalement passée sous silence par les médias du système capitaliste en France.

    Pourquoi les communistes appellent à voter non  !

    Avec l ‘ «instrument de priorité du gouvernement», le gouvernement aurait le pouvoir de contourner le débat parlementaire et d’imposer toutes les lois en ayant l’initiative totale. Déjà aujourd’hui sur 10  propositions qui deviennent des loi, 8 sont initiées par le gouvernement et seulement 2 par le Parlement. La réforme constitutionnelle rendrait ce processus irréversible. Transformant le parlement en godillot du gouvernement (à l’image de ce qui se passe en France ndlr).

    L’objectif est clair: imposer  le pouvoir unique du chef du gouvernement
    pour empêcher la contestation et le blocage de toutes mesure antipopulaire  (d’origine italienne ou européenne). Cet reforme a été adoptée, sous la direction et l’impulsion du gouvernement, par un
    Parlement déclarée illégale par la Cour constitutionnelle (arrêt 1/2014), qui n’a donc pas le droit de modifier la constitution.

    C’est une réforme voulue par ceux qui veulent une Italie asservie

    L’intevention lourde de John Philips, l’ambassadeur américain à Rome, qui menace d’une baisse des investissements des États-Unis en cas de victoire du «Non», est juste la dernière d’une longue série.

    La banque d’affaire JP Morgan, en 2013 se plaignait de l’existence d’une Constitution « influencées par les idées socialistes  » et  trop attentives à la «protection des droits des travailleurs. »
    Et d’autre encore: Confindustria (le medef italien ndlr), l’agence de notation Fitch, la banque Goldman Sachs, ainsi que bien évidemment le vice-président de la Commission européenne à l’économie Katainen

    Une réforme pour faire des économies ? vaste blague!

    Certains justifient la réforme par l’économie du cout de fonctionnement du sénat.  

    En 2015,  le Sénat a pesé dans le budget de l’état que 0,064%;? Ce n’est certainement pas ici que peut se faire des économies. Au contraire, de par exemple des 70 millions que dépense chaque jour les italiens pour participer à l’OTAN

    Stopper l’attaque contre la constitution et renvoyer Renzi dan ses foyers

    La Constitution a déjà été modifié pour le pire dans son titre V en 2012 avec l’introduction du pacte budgétaire, qui empêche effectivement l’investissement public. Ceci est donc pas une lutte de conservation, mais une lutte pour la reconquête et l’application réelle et profonde de la Constitution républicaine, comme une condition préalable nécessaire à une transformation radicale de l’Italie et la construction d’une société socialiste. Une première étape est de faire échec à cette réforme misérable et ce gouvernement inféodé au grand capital, l’Union Européenne et les États-Unis

    Traduction libre depuis l’italien d’une explication des camarades du

    source: initiative-communiste.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Un manifestant tient une pancarte «Je dis non» lors d'une marche contre la réforme constitutionnelle à Rome, le 26 novembre 2016, photo ©REUTERS/Alessandro Bianchi
    Un manifestant tient une pancarte «Je dis non» lors d'une marche contre la réforme constitutionnelle à Rome, le 26 novembre 2016, photo ©REUTERS/Alessandro Bianchi
     

    La consultation a pour but premier de permettre plus de stabilité politique en Italie. Mais le référendum pourrait bien donner l'opportunité aux détracteurs de l'Union européenne de faire entendre leur voix.

    Au départ, la réforme constitutionnelle sur laquelle les Italiens sont appelés à se prononcer vise à rendre le système politique italien plus efficace et plus rapide. Après l'ère fasciste, à l'instar de l'Allemagne, l'Italie s'est donné une constitution comportant le plus de gardes-fous possibles. Résultat, un «bicaméralisme parfait» entre la chambre haute – le sénat – et la chambre des députés. Conséquences : d'une part, la lenteur proverbiale du parlement italien dans la rédaction, l'examen et l'adoption des lois. D'autre part, l'instabilité politique d'un pays qui a vu quelque 63 gouvernements se succéder depuis 1945.


     Des centaines d’Italiens manifestent contre le référendum constitutionnel à Rome

    Le sénat italien pour cible

    Sur le papier, la principale cible de réforme constitutionnelle est le sénat. Afin de mettre fin à cet équilibre des pouvoirs en quelque sorte trop parfait et source de blocages, le sénat perdrait ainsi presque tous ses pouvoirs. Non seulement le nombre de sénateurs serait réduit de 315 à 100, mais, de surcroît, ils ne seraient plus élus directement. Leur nomination serait confiée aux assemblées des régions italiennes, lesquelles jouissent de prérogatives bien plus étendues que leurs homologues françaises. Pour le reste, le sénat italien n'aura plus qu'un rôle consultatif.

    Si les Italiens votent «oui» à cette réforme, les lois italiennes pourront donc être adoptées bien plus vite, sans passer par un vote du Sénat, lequel n'aurait plus compétence que pour des lois importantes, telles les réformes constitutionnelles et les grands traités internationaux.  

    Matteo Renzi menacé

    Les référendums ont une fâcheuse tendance à devenir des plébiscites – on se souvient du référendum sur la réforme des régions du général de Gaulle en 1969, lequel avait mis en balance sa démission, considérant un «non» comme un désaveu. Et c'est exactement ce qu'a fait le président du conseil italien Matteo Renzi, en s'engageant personnellement et en liant son sort à l'issue du scrutin. Au-delà des critiques sur la loi proprement dite - d'ailleurs d'une complexité dissuasive pour qui voudrait se plonger dans son texte -, les électeurs pourraient bien utiliser le bulletin de vote pour désavouer le chef du gouvernement.

    Réforme constitutionnelle de Renzi : pourquoi le référendum pourrait devenir un Brexit à l'italienne (RT 1/12/2016)

    Pourquoi l'Union européenne s'inquiète-t-elle ?

    L'Italie ne vote certes pas pour décider de son maintien ou de sa sortie de l'Union européenne. Mais, après les séismes du Brexit et de l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, un «non» prendrait la signification d'un rejet de l'«establishment» et de la politique pro-européenne de Matteo Renzi. Une lecture du scrutin en termes de «populisme» selon les observateurs et les médias, lesquels construisent eux-mêmes des enjeux qui pourraient bien desservir la doxa européenne.

    Réforme constitutionnelle de Renzi : pourquoi le référendum pourrait devenir un Brexit à l'italienne (RT 1/12/2016)

    Et une issue négative du référendum inquiète aussi les économistes et les partisans de l'euro. En effet, alors que les banques italiennes connaissent une grave crise de solvabilité, à l'instar de la Monte Paschi, un désaveu de Matteo Renzi, et une poussée de l'«euroscepticisme», notamment du parti de Beppe Grillo, le M5S pourrait compromettre le plan de sauvetage des banques italiennes. Car si les banques italiennes craquent, l'économie italienne déjà mise à mal par une dette souveraine qui atteint des niveaux insoutenables s'effondrerait aussitôt. Afin de calmer les marchés, et dans la crainte d'une victoire du non, la Banque centrale européenne s'est engagée à proroger son programme de rachat de titres de dette italienne.

    source: https://francais.rt.com

    Lire aussi : Huit banques italiennes pourraient s'effondrer si le référendum du Premier ministre italien échouait

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Jeremy Corbyn et le Labour prêts à bloquer le Brexit pour sauver le libre-échange avec l’Union Européenne ? (IC.fr-

    La haute cour britannique a décidé de soumettre le – ou plutôt pour être précis le mandat et les objectifs de la négociation à conduire par le gouvernement du Royaume Uni désormais dirigé par la Torie Teresa May (parti conservateur) –  à l’approbation du parlement. Un parlement qui représente fort mal les peuples du Royaume Uni puisque contrairement à la décision indiscutable de ces derniers prise par referendum, le parlement est majoritairement anti-.

    Le jeu anti-démocratique du Labour : mobilisé contre le peuple pour le libre échange !

    Chacun sait que – tournant le dos à la classe ouvrière – l’appareil du Labour (l’équivalent du PS au Royaume Uni) est résolument pro-,

    Et c’est dans ce cadre que – le chef du parti travailliste – a déclaré qu’il voterait contre le Brexit, s’il n’y avait pas de libre échange avec l’UE.

    D’après la presse britannique, il aurait ainsi posé quatre conditions :

    • Accès libre des entreprises du Royaume-Uni au marché de l’UE.
    • Pas de recul face à la législation européenne du droit du travail.
    • Garanties pour sauvegarder les consommateurs et l’environnement.
    • Exigence pour que le Royaume Uni remplace les investissements perdus par l’UE.

    TINA

    De fait, dans un Royaume Uni néothatchérien qui a liquidé la quasi totalité des droits des travailleurs, la sortie de l’UE conduite par les héritiers directs de Thatcher n’est à l’évidence pas sans risques pour les travailleurs.Or le dumping social, la liquidation des droits, les libéralisations ne sont pas des risques mais des réalités quotidiennes en restant sous le joug de la dictature de l’Union Européenne, c’est-à-dire la dictature de la classe capitaliste. En fait, prétendre rester dans l’UE pour défendre les droits des travailleurs, c’est comme se barricader au fond de la cale du Titanic pour éviter la noyade. Et les ouvriers et employés du Royaume Uni ne s’y sont pas trompés eux qui ont massivement voté pour le Brexit, de la même manière que leurs homologues français avaient voté pour le NON à l’UE en 2005.

    Entre la classe des travailleurs et la dictature de l’UE du Capital, il faut choisir son camp !

    En agissant ainsi, Jeremy Corbyn, non seulement ment sur le caractère de classe de l’UE en la prétendant protectrice, mais il trahit le choix fait par les travailleurs britanniques, à commencer par la classe ouvrière britannique qui a massivement voté pour sortir de l’UE. Quant au salaire minimum qu’il prétend défendre, il serait nécessairement poussé à la baisse par la mise en concurrence avec les salaires du reste de l’UE.

    Pire, c’est ouvrir grande les vannes de la confusion et laisser le champ libre à des partis réactionnaires qui détournent le légitime rejet de la dictature capitaliste. Comme en témoignent les lourdes défaites électorales du Labour ces dernières années s’accompagnant de la montée de partis aux discours franchement xénophobes. Une leçon à méditer en France.

    frexit-frecsit

    Pour construire une alternative populaire, démocratique et de progrès social, la solution, c’est au contraire de soutenir une sortie de l’UE par la gauche, en impulsant un large front populaire pour une sortie de l’UE  par la porte progressiste. Y compris en impulsant un large mouvement social avec manifestations puis grèves autour d’un programme progressiste. Au lieu de cela, force est de constater que la prise de position de Jeremy Corbyn tourne à nouveau le dos aux électeurs travaillistes et à la classe ouvrière, tout autant qu’elle revient à mépriser dans les faits les peuples britanniques. Au point de prétendre faussement les institutions européennes plus capables de protéger les droits des travailleurs britanniques que les travailleurs britanniques eux-mêmes…

    MF & JBC pour www.initiative-communiste.fr

    source: initiative-communiste.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique