• Communiqué du Collectif Résistance Francophone

     

    Arrachage culturel ? Substitution délibérée de l’anglo-américain à la « langue de la République » (Constitution, art. II-a), qui est aussi celle de la Francophonie internationale ? Linguicide inavoué du français par ces « collabos de la pub et du fric » que fustigeait Michel Serres observant : « il y a plus d’anglais sur les murs de Paris qu’il n’y avait d’allemand sous l’Occupation » ? 

    Que ce soit dans la dénomination d’enseignes (entre 1000 exemples : La Fourchette devenant The Fork…), dans l’appellation de services publics (banque postale créant sa filiale Ma French Bank ; Ouigo de la SNCF), dans l’intitulé d’émissions (The Voice Kids, Tonight info…), dans l’enseignement : du primaire à l’Université, est violée sciemment par les responsables la loi Toubon : « le français est la langue de l’enseignement », une politique linguistique inavouable est méthodiquement appliquée par les élites politiques et économiques. Au plus haut niveau de l’État est promue à toute occasion la French Tech ou la Start Up Nation et des événements officiels en France sont nommés Choose France, Make the planet great again, etc. On en vient à craindre un consentement français post-Brexit à ce que l’UE impose l’anglais « langue commune » (unique de travail), alors que l’anglais n’est plus langue officielle déclarée d’aucun grand pays de l’Union… 

    Face au basculement linguistique ainsi engagé, les associations groupées en collectif Résistance francophone exigent un GRAND DÉBAT SUR LA POLITIQUE LINGUISTIQUE de la FRANCE et de l’UNION EUROPÉENNE. Car la sauvegarde de la diversité culturelle et linguistique de l’humanité importe autant à son avenir quela défense de la diversité des espèces.

     

    Les signataires :

    –       Alliance Champlain (à Nouméa, Nouvelle Calédonie) : Daniel Miroux, président ;

    –       Association Francophonie Avenir (AFRAV) : Thierry Saladin, secrétaire général ;

    –       Association pour la promotion de la Francophonie en Flandre (APFF ; Belgique) : Edgar Fonck, directeur ; 

    –       Athena (UE ; Luxembourg) : Anna Maria Campogrande, présidente ; 

    –       Avenir de la Langue française (ALF) : Albert Salon, président d’honneur) ;

    –       Carrefour des Acteurs sociaux (CAS) : Catherine Distinguin, directrice du pôle francophone) ;

    –       Cercle littéraire des Écrivains cheminots (CLEC) : Philippe Deniard, président ; 

    –       Centre d’études et de réflexion sur le monde francophone (CERMF) : Ilyès Zouari, président) ; 

    –       COURRIEL : Georges Gastaud, président ;

    –       Défense de la Langue française (DLF) : Marceau Déchamps, secrétaire général ;

    –       Défense de la Langue française en Île de France (DLF-Paris) : Marc Favre d’Échallens, président ; 

    –       Défense de la Langue française en pays de Savoie : Philippe Reynaud, président ; 

    –       Droit de Comprendre (DDC) : Marc Favre d’Échallens, président ;

    –       Forum francophone international (FFI-France) : Albert Salon, président ;

    –       Forum francophone international (FFI-Québec) : François Gauthier, président ; 

    –       Forum pour la France (FpF) : Henri Fouquereau, secrétaire général ; 

    –       Francophonie Force oblige (FFO) : Alain Ripaux, président ;

    –       Impératif français (Québec) : Jean-Paul Perreault, président ; 

    –       Institut Culture, Économie, Géopolitique (ICEG) : Yves Montenay, président ; 

    –       République exemplaire : Michel Le Net, président ; 

    –       Syndicat gardois CGT du Commerce, de la Distribution et des Services : Stéphane Leroux, secrétaire ; 

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • source: https://www.youtube.com/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • L’été 1973, sur le conseil de « Paul » un camarade de 1944 devenu chef de service à l’Assistance Publique, Madeline Riffaud se fait embaucher à Broussais et à Saint-Joseph. Au plus bas de l’échelle : bonnet sans galon, tablier bleu marine… Fille de salle. Elle a mis en avant son second prénom, Marthe...

     

     

    sources: http://www.communcommune.com/2020/02/madeleine-riffaud-le-petit-soldat-de-l-hopital.html

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brest-Les « Maquisards » s’emparent du processus des luttes de classes (LT.fr-19/02/20-11h20)

    Une double représentation de « Sainte-Jeanne des Abattoirs », de Bertold Brecht, sera proposée les 26 et 27 février à la Maison du Théâtre par les résidents du Maquis, ce lieu de création à nul autre pareil.

    Espace rassemblant artistes et habitants, mélangeant pratiques artistiques et politiques, Le Maquis est un lieu d’émancipation où l’on aspire « à s’éduquer les uns les autres », rappelle avant toute chose le metteur en scène Lionel Jaffrès. Implanté rue Victor-Eusen, dans le quartier de Saint-Pierre, depuis octobre 2015, il abrite de nombreuses compagnies (les Filles de la Pluie, Les Piqueteros, le Théâtre du Grain…) et est soutenu par tous ceux souhaitant le faire, réunis sous l’appellation militante de « Maquisards ».

    Ou comment « prendre position au sein de la cité »

    Né de la volonté de ces derniers « de se retrouver ensemble » et de « fédérer les gens issus de différentes compagnies », comme l’indique à son tour Nadine Raoult, le projet d’adaptation de « Sainte-Jeanne des Abattoirs » remonte à 2017. « Une façon de rassembler des gens différents, tous issus de pratiques non-marchandes et désireux de prendre position au sein de la cité », poursuit Lionel Jaffrès. Le thème de la pièce (la crise du capitalisme de 1929 à travers la situation vécue alors dans les abattoirs de Chicago) ne doit quant à lui rien au hasard. « Le lien entre cette crise et notre actualité est tout simplement sidérant », estime ainsi Tiphaine Lebrun, des Filles de la Pluie.

    « Non, les luttes sociales ne sont pas terminées »

    L’œuvre de Brecht incarnant les notions de pluralité et d’éducation populaire chères aux Maquisards, elle était toute désignée pour offrir à ces derniers la possibilité de se faire l’écho de sa question centrale, à savoir : « Comment se positionner aujourd’hui vis-à-vis de la lutte des classes ? ». Insistant sur le fait que « non, les luttes sociales ne sont pas terminées, même si parfois on a tendance à se résigner », les Maquisards souhaitent propager, avec cette pièce « tout sauf manichéenne », l’idée que « oui, le capitalisme peut être conciliable avec l’égalité ».

    Une « puissante forme d’expression collective » que le public aura donc deux fois l’occasion de découvrir, la semaine prochaine, à la Maison du Théâtre, l’un des partenaires du projet. Pour ceux qui n’auront pas la chance d’obtenir une place (tant les réservations vont bon train), « Sainte-Jeanne des Abattoirs » sera rejouée le samedi 9 et dimanche 10 mai prochains, au Maquis. Avec, aussi, le souvenir impérissable de Marie Joubin, comédienne qui faisait partie du projet et disparue l’été dernier…

    Pratique« Sainte-Jeanne des Abattoirs », à la Maison du Théâtre, les 26 et 27 février, à 20 h. Tarifs : 3 à 5 €. Nouvelles représentations les 9 et 10 mai prochains, au Maquis.

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Ce soir, non seulement les catholiques de France, mais les Français et les Parisiens attachés à un édifice emblématique de l’histoire de France, tous les humains épris du grand art gothique, sont bouleversés, quelles que soient leurs convictions religieuses, agnostiques ou athées. 

    Bien entendu, les Français attendent une enquête diligente et sans complaisance pour comprendre les origines de cette 

    Nous saluons les pompiers de Paris qui font, comme toujours, leur devoir avec dévouement. L’imaginaire populaire français forgé notamment par le grand classique de Victor Hugo, Notre-Dame-de-Paris, n’en est que plus vivace en nos cœurs.

     

    Georges Gastaud, porte-parole national du PRCF.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Marie Cermínová, dite Toyen, est un des membres fondateurs, en 1934, du groupe des Surréalistes en Tchécoslovaquie.Marie Cermínová, dite Toyen, est un des membres fondateurs, en 1934, du groupe des Surréalistes en Tchécoslovaquie

    Les femmes artistes. Marie Cermínová, artiste tchèque, plus connue sous le nom de Toyen, est une figure du surréalisme. Ses tableaux sont à découvrir au Musée départemental breton de Quimper.

    Né en 1902 et décédée en 1980, Toyen est une figure de l'avant-garde tchèque. Des tableaux de l'artiste ont été prêtés au musée départemental breton de Quimper (Finistère) par la galerie nationale de Prague, dans le cadre de l'exposition temporaire « Artistes tchèques en Bretagne, de l'art nouveau au surréalisme ».

    Toyen étudie à l'école des Arts décoratifs de Prague. «Une formation classique», explique Philippe Le Stum, directeur du musée. « Elle gravite d'abord autour du cubisme. Puis elle se démarque, trouve une nouvelle voie, à mi-chemin entre le réel et l'imaginaire. » Toute l'oeuvre de Toyen se tourne alors vers le surréalisme. Elle rejoint ensuite le mouvement d'avant-garde tchèque. Son art évolue, elle crée même un mouvement avec le peintre Jindrich Styrský : l'artificialisme.

    Reconnue par ses pairs

    « Ce n'est pas quelqu'un qu'on a oublié et qu'on découvre aujourd'hui, assure Philippe Le Stum. Toyen est une femme libre qui a créé sa propre personnalité en changeant de nom. » Une hypothèse est avancée : Toyen viendrait du mot « citoyen ».

    Le parcours de l'artiste et son caractère ont contribué à sa réputation dans le monde de l'art. Amie avec le poète et écrivain français André Breton, elle est reconnue rapidement par ses pairs. En 1925, elle part en France pour quatre ans avec Jindrich Styrský. Elle expose ses oeuvres. Toyen est remarquée par les critiques d'arts. « Les surréalistes étaient attentifs à reconnaître les talents. »

    De Paris à la Bretagne

    Toyen est également un des membres fondateurs, en 1934, du groupe des Surréalistes en Tchécoslovaquie. Une année plus tard, le groupe invite André Breton et Paul Éluard, à Prague. Les liens de Toyen se resserrent avec les artistes surréalistes français. Des mois plus tard, Toyen et d'autres artistes tchèques sont invités à Paris où ils fréquentent des surréalistes comme Salvador Dalí, Benjamin Péret, Man Ray ou encore Marcel Duchamp.

    Toyen se lie avec le poète Jindrich Heisler et repart à Prague. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle revient avec lui à Paris. Elle ne reviendra pas en Tchécoslovaquie après le Coup de Prague, la prise du pouvoir par le Parti communiste, en 1948.

    Installée à Paris, elle fera plusieurs voyages en Bretagne, à Ouessant et à l'île de Sein avec André Breton, Peret et Heisler. Toyen dessine, s'inspirant du paysage, des oiseaux et des coquillages. Un de ses tableaux Les quatre éléments est visible au musée.

    L'artiste semble avoir toujours été attirée par la région, en témoigne un de ses tableaux Finisterrae (Finistère). « Elle l'a peint bien avant de venir en Bretagne. »

    Jusqu'au 30 septembre, au Musée départemental breton, exposition « Artistes tchèques en Bretagne, de l'art nouveau au surréalisme ».

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique