• Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées ce mardi aux abords du tribunal de Bobigny où reprenait le procès des quinze salariés d'Air France poursuivis pour violences et dégradations aggravées dans l'affaire dite "des chemises arrachées" lors d’un comité central d'entreprise le 5 octobre 2015.
    La CGT, dont 5 adhérents ont été licenciés par la compagnie à la suite des événements appelait à faire de cette journée en tribune pour les libertés syndicales.

    source: l'humanite.fr

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    Quinze salariés d’Air France comparaissaient mardi devant le tribunal de Bobigny. Ils sont accusés d’avoir malmenés deux responsables de la société dont les images, chemises en lambeaux, avaient fait le tour du monde.

    Les photos des deux responsables des ressources humaines d’Air France, chemises déchirées, ont fait le tour du monde. Près d’un an après les faits, quinze salariés ont comparu mardi 27 septembre devant le tribunal de Bobigny.

    En mai 2016, le tribunal avait renvoyé le procès à septembre, estimant que cette affaire nécessitait d'être examinée sur deux journées, et non une, comme initialement prévu, au vu du nombre de parties et de témoins. Cinq salariés sont poursuivis pour "violences en réunion", et dix autres pour "dégradations".

    Mardi le procès des ces quinze employés a finalement débuté mais une grande agitation a vite gagné la salle des débats. Envoyé spécial de France 24 à Bobigny, Karim Hakiki raconte que le président a dû plusieurs fois rappelé les prévenus à l’ordre : "Ce n'est pas un cirque ici ! Arrêtez ou je fais évacuer la salle".

    "Le procès a débuté ce matin dans une certaine pagaille"

    Qui a déchiré la chemise du DRH ?

    Selon le journaliste, cette agitation est due à la complexité de l'affaire. En effet, les vidéos ne permettent pas de répondre avec précision à la question centrale du procès : qui a déchiré la chemise du DRH ?

    Dès lors, il était presque impossible pour les avocats des deux parties de faire valoir des arguments juridiques. "Il n'y avait pas de droit aujourd'hui, les avocats se sont livrés à une bataille de chiffonniers", résume Karim Hakiki.

     

    "Il n’y avait pas de droit aujourd’hui, les avocats se sont livrés à une bataille de chiffonniers"

     

    Par ailleurs, la présence, à l’extérieur du tribunal de Bobigny, de nombreux représentants de la CGT venus soutenir les salariés et mettre la pression sur le tribunal a très certainement contribué à l'agitation dans la salle.

    L'intersyndicale d'Air France a, en effet, appelé à une grève et à un rassemblement en soutien aux prévenus. La CGT, qui compte plusieurs membres parmi les prévenus, veut transformer cette journée en tribune pour "les libertés syndicales". Cinq de ses adhérents, dont un représentant du personnel, ont été licenciés par la compagnie à la suite des événements.

    Air France cité à comparaître pour immixtion dans un conflit du travail et entrave

    Le 5 octobre 2015, le directeur des ressources humaines d'Air France, Xavier Broseta, et un responsable de l'activité long-courrier, Pierre Plissonnier, avaient été pris à partie par des salariés furieux après l'annonce de 2 900 suppressions de postes.

    Les images montrant ces dirigeants fuyant les manifestants, chemise arrachée et costume déchiré, ont donc fait le tour du monde. Et d'autres cadres avaient été molestés et des vigiles blessés.

    Mais la CGT-Air France et plusieurs prévenus accusent la compagnie aérienne d'avoir contribué à créer un climat propice à la confrontation, le 5 octobre 2015. Ils ont cité Air France à comparaître pour complicité d'immixtion dans un conflit du travail et entrave.

    Alors que ces faits doivent être examinés le 9 décembre, Me Mhissen devrait plaider à l'ouverture de l'audience la jonction entre les deux affaires. Si le tribunal fait droit à sa demande, le procès, prévu pour durer jusqu'à mercredi, sera renvoyé au 9 décembre.

    Au pénal, les salariés poursuivis pour violences encourent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Au civil, Air France leur réclame un euro symbolique ; le jugement sera mis en délibéré.

    source: france24.com

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  • Le 27 septembre : Journée de mobilisation pour le respect des libertés syndicales!

    Le 27 septembre : Journée de mobilisation pour le respect des libertés syndicales!

    L' Union Locale CGT de Quimper appelle au rassemblement le mardi 27/09/2016 pour la " Journée d'action Nationale des Libertés syndicales":

    RDV  à 11h45 devant le Tribunal de Grande Instance

    suivi d'une opération escargot jusqu'à l'aéroport de Pluguffan avec un pique nique revendicatif.

    source: cgt

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  • Nicot Gourmet. L'audience reportée au 11 octobre  (LT.fr 27/09/2016)

    Le tribunal de commerce de Brest, qui devait se pencher ce matin sur l'avenir de l'entreprise Nicot Gourmet de Saint-Hernin (29), près de Carhaix, a décidé de reporter l'annonce de sa décision au 11 octobre. La société, spécialisée dans les plats préparés et notamment à base de coquilles Saint-Jacques, a été placée en redressement judiciaire en avril dernier. Depuis, faute de repreneur ou d'investisseur, la direction a proposé un plan de continuation qui permettrait de conserver quinze à vingt salariés sur les 50 actuels.
     
    source:  letelegramme.fr
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  • Centre Hospitalier de Douarnenez-La CGT met la pression (OF 26/09/2016)Christine GLOAGUEN, membre du bureau, chargée de la vie syndicale, avec Marceline Sévérac, Vendredi

     

    Alors qu'il rencontre le nouveau directeur Sébastien Le Corre demain mardi, le syndicat redit ses inquiétudes.

    Alors que le nouveau directeur Sébastien Le Corre, arrivé lundi 12 septembre (Ouest-France de samedi), n'a pas encore rencontré les syndicats (il le fera demain mardi), et qu'il a défini comme chantier prioritaire, « la rédaction du projet médical partagé dans le cadre du Groupement hospitalier de territoire (GHT) », la CGT fait part, de nouveau, de ses inquiétudes.

    « Personnels épuisés »

    « On met la pression, reconnaît sa secrétaire générale Marceline Sévérac. En rétablissant quelques vérités : Le projet médical partagé ? Il est déjà écrit ! Un avant-projet nous a été présenté le 9 juin, lors du comité technique d'établissement (CTE). »

    « Le 1er juillet, l'Agence régionale de santé (ARS) a signé la convention constitutive du GHT, contre laquelle nous nous sommes opposés et avons déposé une motion. »

    Entre autres craintes du syndicat : « le transfert organisé des compétences vers Quimper, les suppressions de postes sous le terme de mutualisation », ou encore « la perte de lits, comme ceux de l'unité de surveillance continue (USC cardiologie). Quid, à terme, des urgences de nuit ? »

    Les militants confient leur grande inquiétude « sur la situation difficile des agents de l'hôpital : Arrêts de travail non remplacés, retour en arrière sur les horaires de coupe, autoritarisme des cadres, absence de reconnaissance et grande précarité, pressions psychologiques, aboutissent au dépit, voire à l'épuisement de nombreux personnels ».

    Nul doute que le syndicat aura beaucoup de choses à dire, mardi, au nouveau directeur. D'autant qu'il ne lui a pas échappé que son sujet de mémoire de fin d'étude à l'École des hautes études en santé publique (ÉHESP) portait... « sur la qualité de vie au travail des personnels infirmiers » !

    Gaël HAUTEMULLE.

    Quotidien Ouest-France 26/09/2016

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  • Hinterland Brest. Les salariés en grève  (LT.fr 26/09/2016)

    Les 25 salariés d'Hinterland, entreprise de transport installée au port de commerce de Brest, sont en grève reconductible depuis minuit, cette nuit, comme leurs confrères du Havre. Ils dénoncent, notamment, le lissage trimestriel de leurs heures de travail, imposé sans accord syndical, qui conduit, selon eux, à un non-paiement de leurs heures supplémentaires. Autre motif de leur colère : l'emploi de plus en plus fréquent de tractionnaires (transporteurs indépendants) par la société. Une réunion de négociations avec leur direction pourrait avoir lieu demain matin.

    source:   letelegramme.fr
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  • Les urgentistes dénoncent leur conditions de travail. (Photo d'archives).

     
    Les urgentistes du Centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (29 médecins) s'associeront au mouvement de grève national des praticiens hospitaliers demain. Ils dénoncent les conditions de travail dans un service d'urgences saturé. Le mouvement s'annonce « massif ».
     
    Les médecins hospitaliers sont appelés à une grève demain, par deux de leurs intersyndicales, pour réclamer une meilleure appréciation de leur temps de travail et une revalorisation des carrières à l'hôpital. Ce mouvement intervient dans un contexte de dégradation des conditions de travail liée à une pénurie de praticiens hospitaliers. 30 % des postes sont vacants. À Quimper, les urgentistes ont décidé à l'unanimité de suivre le mouvement.
     
    Urgences saturées
     
    « Le mouvement national concerne de nombreux aspects des conditions de travail des praticiens hospitaliers, explique les urgentistes du Chic dans un communiqué. Pour les urgentistes, les revendications portent principalement sur le temps de travail et les difficultés de fonctionnement au quotidien des services d'urgences qui aboutissent à la dégradation de la qualité de l'accueil ». « L'augmentation constante du recours aux urgences et la recherche des lits d'hospitalisation de moins en moins nombreux, génèrent des dysfonctionnements importants qui retentissent sur la qualité globale de prise en charge des patients et sur les conditions de travail du personnel médical et soignant. Localement, c'est principalement pour protester contre cette dégradation des conditions de travail aux urgences que la grève est particulièrement suivie. Pour la première fois, la totalité des médecins urgentistes du service sont grévistes ». « Nous réalisons environ 30 hospitalisations par jour et, de manière habituelle, toutes nos salles de soins de médecine sont déjà occupées dès le matin par des patients à hospitaliser pour lesquels il n'y a pas de lit disponible le plus souvent jusqu'en milieu d'après-midi, détaillent les urgentistes. Cette situation aboutit à faire attendre de nombreuses heures aux urgences des patients dans un service qui ne possède ni les locaux ni le personnel pour faire face à cette mission ».
     
    Record battu cet été
     
    « Cet été, tous les records de fréquentation ont été battus et le nombre de passages a augmenté de 10 % depuis quatre ans, constate les praticiens. L'occupation des salles d'examen frôle en moyenne les 85 %, c'est-à-dire en pratique que nous ne disposons que de trois salles libres en moyenne sur les 23 pour examiner les nouveaux arrivants ». « La situation a été particulièrement tendue pendant les mois d'été du fait de la suppression temporaire de 50 lits d'hospitalisation conventionnelle. Il a été alors encore plus difficile de trouver des solutions d'aval pour admettre les patients à l'hôpital ». « À l'occasion de ce mouvement de grève, les urgentistes vont être assignés par le directeur de l'établissement et ainsi assurer un service minimum. Cependant, toutes les admissions qui ne relèvent pas d'un problème médical urgent seront différées ». « Nous souhaitons souligner que notre action a pour but la préservation de la qualité des soins dans les services d'urgences du Sud-Finistère ».
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  • Arnaud MONTEBOURG - Jean-Pierre MERCIER : le candidat face au militant ouvrier [vidéo] Arnaud Montebourg face à Jean-Pierre Mercier sur le plateau de France 2, le 22 septembre 2016

    La vidéo de ma confrontation avec Arnaud Montebourg hier soir [le 22 septembre 2016] sur France 2. Un bon avocat des actionnaires, qui a "sauvé" les profits à PSA, mais pas les emplois...
    Pour l'anecdote, à la fin de l'émission, une fois les caméras éteintes, Montebourg a chaleureusement serré la main de tout le monde... et m'est passé devant en faisant semblant de ne pas me voir et sans me serrer la main. J'en suis plutôt fier !

    Jean-Pierre Mercier

    Délégué CGT chez PSA

     

    source: communcommune.com

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  • Intoxication aux pesticides. Nutréa-Triskalia condamnée  (LT.fr 22/09/2016)

    Deux salariés de Nutréa-Triskalia, gravement intoxiqué par des pesticides il y a sept ans, à Plouisy (22), ont obtenu gain de cause, ce jeudi, devant la justice. Dans un jugement rendu ce jeudi, le tribunal des affaires sociales de Saint-Brieuc a condamné l'entreprise agroalimentaire Nutréa-Triskalia à verser un peu plus de 110.000 euros à deux anciens salariés, Laurent Guillou et Stéphane Rouxel.
     
           À lire sur le sujet Intoxication aux pesticides. Nutréa condamnée
     
    Les deux hommes ont développé depuis une maladie très invalidante, l'hypersensibilité aux produits chimiques. "C'est la première fois en France qu'un tribunal indemnise des salariés victimes des pesticides ", souligne le syndicat Solidaires Bretagne dans un communiqué. Les deux salariés avaient été licenciés par l'entreprise, qui refusait de prendre en compte leur préjudice. Après de longues années de combat judiciaire, Ils avaient obtenu une première victoire judiciaire, le 14 septembre 2014, quand le même tribunal des affaires sociales de Saint-Brieuc avait condamné Nutréa-Triskalia pour faute inexcusable.
     
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  • Intervention de l’histoirenne à la fête de l’Humanité 2016, lors du débat sur le stand du PRCF, pour la convergence des luttes, au sujet du syndicalisme

     

    source: initiative-communiste.fr

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