•  Loi travail. La CGT informe les automobilistes au péage de La Gravelle (OF.fr-19/08/2016)

    Ce vendredi 19 août, une délégation de la CGT Ille-et-Vilaine, Mayenne et Cofiroute a distribué des tracts auprès des automobilistes.

    Hier après-midi, au péage de La Gravelle (Mayenne), une délégation de militants de la CGT Ille-et-Vilaine, Mayenne et Cofiroute, ont mené une opération d’information auprès des automobilistes. Une action avec distribution de tracts destinée à « sensibiliser les salariés, de retour de vacances, bientôt invités à débattre de cette loi dans leur entreprise », a rappelé Loïc Morel, secrétaire général de l’union départementale de la CGT 35. Le syndicat a fait savoir qu’il restait « mobilisé » le temps que la « loi soit retirée ». Jeudi 15 septembre, sera une nouvelle journée d’action à l’appel de l’intersyndicale CGFT, FO, FSU, Solidaires, Unef, Unel et FidL.

    source: ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Le CM Arkéa veut s'émanciper de la Confédération tout en conservant cette appellation. Pas si simple...

    Demande de nullité


    Nouvel épisode dans la guerre qui oppose le Crédit mutuel Arkéa (dont le siège est à Brest) et la Confédération nationale du Crédit mutuel, le premier voulant s'émanciper de la seconde. Le CM Arkéa demande la nullité de la marque « Crédit mutuel ». Cette dernière avait été déposée en 2011 auprès de l'Institut national de la propriété industrielle, par la Confédération nationale du CM. Le CM Arkéa revendique son droit de l'utiliser aussi, au motif que « crédit mutuel » serait un nom commun et qualifierait une activité bancaire basique. Mais l'autre groupe refuse.

    Lire aussi : Crédit Mutuel. Arkéa a proposé le divorce

    Le 11 août, l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) a confirmé que « crédit mutuel » est, effectivement, à l'origine, une appellation générique qui décrit des produits et services bancaires. Mais il estime aussi que la marque a pu acquérir un caractère distinctif par son usage, dans le temps. Il ne conclut pas, à ce stade, à son annulation. Le CM Arkéa va former un recours à l'encontre de la décision de l'Office pour obtenir l'annulation pure et simple de la marque, estimant que « cette dernière n'a pu acquérir un caractère distinctif par l'usage ». Il affirme aussi que « son droit à utiliser l'appellation « crédit mutuel », dont il incarne historiquement les principes et les valeurs, demeure plein et entier ».

    Deux ans de batailles

    Néanmoins, c'est la deuxième fois qu'il voit sa demande rejetée sur ce sujet. En mai dernier, le Tribunal de grande instance de Paris a répondu négativement.

    Lire aussi : Crédit mutuel. 2015, une année référence pour Arkéa

    Voilà deux ans que la guerre est déclarée entre les deux groupes de la Confédération. Le CM Arkéa, qui réunit les fédérations de Bretagne, du Massif Central et du Sud-Ouest, dénonce le poids prépondérant du CM11-CIC (onze autres fédérations) et juge aussi les deux groupes concurrents.

    Laurence GUILMO.

    source:  entreprises.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  
    À Nantes, la plate-forme de livraison de repas en dépôt de bilan est suspectée de travail dissimulé.
     
    La centaine de coursiers qui livraient, chez les particuliers, des petits plats de restos nantais, étaient-ils vraiment des autoentrepreneurs, des indépendants ? À Nantes, la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) soupçonne les livreurs cyclistes de la plate-forme belge, Take Eat Easy, d'être en réalité dans la situation de salariés.

    Des contrôles ont été menés au printemps dernier dans les bureaux de la start-up, les contrats décortiqués, épluchés et des procès-verbaux dressés. Finalement, une procédure pour travail dissimulé a été transmise au parquet de Nantes, il y a quelques jours.

    Période d'essai, planning...

    D'après nos informations, plusieurs éléments sont retenus par l'Inspection du travail : le livreur est soumis à une période d'essai, ce n'est pas lui qui choisit le statut d'autoentrepreneur, un équipement et un planning lui sont fournis, il peut aussi être sanctionné. Autant de notions qui établiraient un lien de subordination entre un salarié et un patron.

    Le directeur général du site, qui avait aussi des livreurs dans d'autres villes en France comme Rennes, n'a pas souhaité faire le moindre commentaire.

    L'issue de cette procédure est incertaine, d'autant que Take Eat Easy, en dépôt de bilan, a été  placé en redressement judiciaire, fin juillet. La plate-forme doit d'ailleurs affronter, dans le même temps, la colère des cyclistes qui se retrouvent sur le carreau, sans avoir été rémunérés en juillet. Un collectif parisien envisage de mener une action en justice pour demander justement la requalification des contrats en contrats de salariés. Le seul espoir d'être payé.

    Marylise COURAUD.

    source: entreprises.ouest-france.fr

    Lire aussi. Take it easy. Le site de coursiers à vélo perd les pédales

     

      

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Vincent MartinezVincent Martinez

    Alors que l’inspection du travail avait refusé le licenciement de Vincent Martinez, délégué CGT d'Air France, dans l'affaire dite de "la chemise" ; la ministre du travail Myriam El Khomri vient de valider la procédure de licenciement.

    Dans un communiqué laconique, le ministère du travail annonce avoir validé le licenciement de Vincent Martinez, délégué CGT d'Air France accusé d'avoir participé à l'épisode de la "chemise arrachée". Pourtant, l'inspection du Travail avait pris une décision inverse en janvier. Comme dans l’affaire Goodyear, le gouvernement s’acharne sur les militants syndicaux. C’est pour nous totalement inacceptable.

    Le communiqué du ministère précise « qu’à l'issue d'une analyse longue et minutieuse des faits survenus le 5 octobre 2015 en marge du comité central d'entreprise du groupe Air France, et sur la base des éléments portés au dossier, il ressort que la faute reprochée est d'une gravité suffisante pour justifier le licenciement du salarié protégé ». Là encore cette affirmation vient contredire les témoignages de plusieurs journalistes qui avaient enquêté et montré la fragilité des accusations de la DRH à l’ encontre de Vincent Martinez. Poussant dans le même sens, l’inspection du travail avait pour sa part estimé « qu’il était impossible de déterminer avec certitude" s'il  le DRH bouscule des salariés volontairement, ou s'il est lui-même chahuté".

    Cette décision, est en réalité purement politique.  Elle s’inscrit dans la lignée de la politique antisociale, et de répression syndicale, menée par F.Hollande, Manuel Valls et l’ensemble du gouvernement socialiste depuis le début du quinquennat. Mise en grosse difficulté sur la bataille de la loi travail, la ministre du travail Myriam El Khomri, tente ici de prendre une revanche sur les salariés qui refusent de voir le droit du travail complètement détruit afin de répondre aux injonctions d’un patronat toujours plus réactionnaire.

    Dans la même semaine, SFR annonce la suppression de 5000 emplois dans la plus grande indifférence gouvernementale ; le gouvernement, lui, préférant s’acharner sur les syndicalistes plutôt que de demander des comptes au patronat sur l’utilisation du CICE.

    Nous sommes ici face à une décision qui s’apparente ni plus ni moins à de la justice de classe.

    La peur, ou les menaces, ne nous ferons pas reculer ! Jamais !

    Mobilisons-nous massivement en signant cette pétition pour exiger la réintégration immédiate de Vincent Martinez, délégué CGT d'Air France.

    Car aujourd’hui c’est lui, demain cela peut être n’importe qui d’entre nous !

    POUR SIGNER LA PETITION,

    DIRE NON A LA JUSTICE DE CLASSE & REINTEGRER

    VINCENT MARTINEZ PAR AIR-FRANCE

    CLIQUER ICI

     

    source: change.org

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Communiqué de la Confédération CGT

    Loi Travail-Promulgation ou pas rendez-vous le 15 septembre

    Après un passage éclair devant le Conseil constitutionnel, la loi travail est promulguée en pleine période estivale, sans jamais avoir été votée, François Hollande ayant eu recours à trois reprises au 49-3 !

    Voilà la vraie définition du soi-disant dialogue social défendu par le Président de la République et son gouvernement : recourir à l’article 49 alinéa 3 de notre Constitution c’est-à-dire à une disposition qui empêche le dialogue pour faire adopter une loi, « leur loi », qui aura de toutes évidences des répercussions des plus néfastes pour le monde du travail.

    Bien que la loi a été promulguée, la CGT ne baissera pas les bras. Comme elle l’a déjà annoncé, avec l’intersyndicale, elle va poursuivre les actions, notamment dès le 15 septembre prochain.

    D’ores et déjà, la CGT appelle donc tous les salariés à se mobiliser, à se rassembler, à s’organiser pour continuer cette mobilisation à la rentrée et à envoyer au Président de la République la carte postale mise à la disposition de toutes et tous pour exprimer son opposition à cette mauvaise loi travail.

    Montreuil, le 9 août 2016

    source;  http://www.cgt.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Afin de vous faire découvrir le journal du PRCF , "L'Hermine Rouge" vous propose chaque mois de retrouver, chaque  mois, quelques articles parus récemment dans les colonnes d’Initiative Communiste.

    "L'Hermine Rouge" vous propose aujourd'hui  de retrouver gratuitement un des articles des pages luttes du numéro 170-171 d' "Initiative Communiste "des mois de juillet-août 2016.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Grève à KLM la compagnie néerlandaise du groupe Air France : l’accord d’entreprise et euro dumping social là aussi en question.(IC.fr-3/08/2016) à KLM : La baisse des salaires et la casse des conditions de travail au sein du groupe KLM ne concerne pas que la compagnie française. Même causes, mêmes effet, les syndicats des 14500 personnels au sol de la compagnie néerlandaises sont appelées à la grève ce 3 aout, en particulier par la (fédération des syndicats néerlandais). Une grève qui concerne notamment l’aéroport d’Amsterdam Schipol l’un des plus grands aéroports européens. Les travailleurs néerlandais refusent le blocage de leurs salaires et réclament des augmentations de salaires. De 19H30 à 21H00 heure, aucun avion ne bougera et aucun bagage ne serait ainsi chargé. La réclame une augmentation de salaire de 1% et la titularisation de contrat précaire. Le patronat impose lui une intensification du travail et refuse toute augmentation avant 2018.

    Grève à KLM : Air France KLM même combat

    De fait, la grève à la KLM est le résultat du même impulsé via l’Union Européenne et ses directives de libéralisation du « Ciel Européen » que celles menées à Air France.

    La direction de KLM – aussi méprisante du dialogue sociale que celle d’Air France – refuse d’ouvrir des négociations et poursuit le syndicat FNV devant les tribunaux. A l’aide d’une justice de classe elle a obtenu la suspension de la grève jusqu’à jeudi midi. Le patronat prétend par ailleurs que les conditions de travail sont meilleurs que celles d’autres compagnie aérienne exigeant un alignement vers le bas des conditions de travail et salaires des employés de la KLM.

    Guerre au salaires et dumping social : l’objectif de l’Union Européenne

    Amsterdam ou Paris, ou France, KLM ou Air France, ce sont partout le même dumping social, les mêmes attaques résultant des directives de libéralisation de l’Union Européenne qui frappent de la même manière les travailleurs pour remplir les poches de la classe capitaliste en durcissant l’exploitation capitaliste. Car le dumping social à l’oeuvre est la conséquence de la « concurrence libre et non faussée » qui est la règle d’or de l’Union Européenne des patrons.  Divisant et mettant en concurrence les peuples, les travailleurs pour mieux les exploiter. Pour s’en sortir, il est temps pour les travailleurs de briser les chaines de l’Union Européenne.

    Et en France – à l’image du referendum gagné par le peuple néerlandais pour refuser de ratifier l’accord d’association UE Ukraine – les militants du PRCF mènent campagne pour exiger un referendum sur la sortie de l’UE et de l’Euro, faisant signer une pétition qui a déjà recueillie plusieurs milliers de signatures (cliquer ici pour signer en ligne).

    AC pour www.initiative-communiste.fr

     

    source: initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • B. Frachon n'a jamais été reclassé!

    A propos du reclassement de Thierry Lepaon (FSC.fr 2/08/2016)C'est par la presse que l'on apprend le reclassement de Thierry Lepaon par le gouvernement socialiste.

    Nulle intention pour nous d'en faire une question de personne et encore moins de régler des comptes ! 

    Des enseignements peuvent cependant en être tirés dans le contexte bien précis que nous vivons : 

    ·         La répression gouvernementale s'abat contre les militants et les délégués fortement engagés en particulier dans la lutte contre la loi travail ces derniers mois : Cédric Crozet, des Territoriaux CGT de Saint-Étienne traduit en comparution immédiate récemment, Edouard Postal délégué du personnel cheminot menacé de licenciement, les Goodyear d'Amiens, les militants d'Air France etc etc

    Le MEDEF relayant cette répression dans les entreprises. 

    ·         Une grande campagne est engagée contre la CGT dans différents médias et son rôle dans le mouvement social pour la présenter comme archaïque, responsable d'une certaine manière de la stagnation de la croissance, complice des casseurs et pour qualifier son rôle comme profondément négatif et pour les travailleurs et pour le pays.Certaines catégories étant enrôlées sur le terrain pour faire obstacle aux apparitions et aux initiatives publiques de l'organisation comme on a pu le voir cet été sur le Tour de France ou en Bretagne. 

    Dans ce contexte donc le reclassement de Thierry Lepaon a un poste de responsabilité ne peut pas ne pas susciter plus que des interrogations. 

    Parce que cela concerne la réputation du mouvement syndical et de la CGT en particulier. 

    C'est ainsi que Stéphane Sirot, l'universitaire spécialiste du syndicalisme remarque que cette nomination peut apparaître comme un reniement et qu'il y a disons un contraste d'images entre l'engagement de la CGT durant des mois contre la loi travail et cette nomination gouvernementale à la tête d'une institution. 

    Mais dépassons le caractère apparemment contradictoire de ces "images" : Ce n'est pas la première fois que le pouvoir au service de l'oligarchie qu'il soit de droite ou social démocrate se préoccupe du reclassement de dirigeants syndicaux dont elle a apprécié l'activité et l'orientation. 

    Ce fut souvent le cas dans le passé de l'attitude à l'égard des dirigeants de la CFDT en particulier. 

    C'est ainsi que Nicole Notat dès 2002, a été portée à la tête de Vigeo, société européenne d’évaluation des performances sociales et environnementales des entreprises. Parmi les actionnaires on y trouve toutes les grandes banques françaises, de grandes sociétés, des fonds de pension, que François Chérèque 2 mois après avoir quitté la direction de la CFDT le voici nommé à l’Inspection générale des affaires sociale tandis que Son ex-bras droit, Laurence Laigo, a retrouvé une place de conseillère au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem et Jacky Bontems, ex numéro 2 de la CFDT, soixante et un ans, après avoir été l’un des conseillers de François Hollande pendant la campagne de la présidentielle, a été appelé à intégrer le Commissariat général à la stratégie et à la prospective. 

    En passant par Jean Kaspar. Secrétaire de 1993 à 1996, recasé entre autre comme conseiller social à l’ambassade de France à Washington. 

    Cette liste n'étant pas exhaustive et de loin ! 

    C'est qu'à la fois le pouvoir politique et le grand patronat en particulier suivent de près ce qui se passe dans le mouvement syndical et y interviennent en soutenant de différentes manières les organisations et les personnes dont l'activité convient à leurs intérêts. 

    En combattant et en réprimant bien sûr les organisations et les militants porteurs d'un projet et d'une activité de lutte et de transformation sociale. 

    En valorisant tout ce qui va dans le sens de la collaboration de classe, du "dialogue social", de l'acceptation des rapports sociaux capitalistes et de l'insertion dans le projet de l'Union européenne en particulier. 

    S'agissant de Thierry Lepaon, on n'aura retenu que ce qui a provoqué sa chute : les péripéties autour de son appartement de fonction, sa rénovation, ses exigences salariales et sa prime de départ de la région normande. 

    Mais c'était oublier le contenu de son activité au Conseil économique et social : sa co-signature avec J.-M. Geveaux, alors Président UMP du Conseil général de la Sarthe du rapport débouchant sur un "diagnostic partagé" à propos de l'ouverture à la concurrence des TER. Cela en contradiction totale avec l'orientation affirmée de la fédération CGT des cheminots !

    Mais c'était oublier ses déclarations au Nouvel Economiste du 21 février 2014 selon lesquelles : « Il n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés – là encore, je regrette que les actionnaires fassent figures d’éternels absents - et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté. ». 

    Mais c'était oublier son fourvoiement dans les structures et clubs type "Le Siècle" , "le Quadrilatère", "Confrontations" où se rencontrent hommes d'affaires, intellectuels, journalistes et syndicalistes et cela sans le moindre mandat de l'organisation. Alors que ces think-tank comme on dit sont de notoriété des lieux de collaboration de classe. 

    Tout un tissu de faits et de déclarations témoignant donc d'une orientation franchement en contradiction avec les valeurs historiques d'une CGT dont l'efficacité et le prestige reposent essentiellement sur des références de classe et la fidélité aux intérêts des travailleurs. Une CGT donc foncièrement indépendante des puissances d'argent et des forces d'influence à leur service, et fondamentalement antagoniste des intérêts du patronat, des classes dirigeantes et de leurs structures et institutions de domination. 

    Et c'est donc au final la convergence d'une activité et d'une orientation syndicale avec les intérêts des classes dominantes qui explique la bienveillance de ces dernières avec des syndicalistes "raisonnables" et leur souci de faire la démonstration que leur attitude "compréhensive", "moderne" éloignée des clivages de classe sera tôt ou tard récompensée. 

    Pour Valls et Hollande engagés dans la recomposition politique d'une social-démocratie mise au service exclusif des marchés financiers et le remodelage de la société en A propos du reclassement de Thierry Lepaon (FSC.org 2/08/2016)conformité avec les exigences de Bruxelles il s'agit d'envoyer un signe aux partisans de la collaboration de classe dans le mouvement syndical : dans vos interventions, et au-delà vous pouvez compter sur le soutien de l'appareil d'état ! 

    La véritable indépendance syndicale, le plus souvent cantonnée dans le débat quelque peu stérile du rapport au politique et aux partis politiques, c'est celle qui repose sur l'intransigeante fidélité aux intérêts de classe des travailleurs et une activité placée sous leur contrôle vigilant face aux récurrentes tentatives de corruption et matérielle et idéologique du patronat et de ses commis politiques ! 

    Henri Krasucki, n'a jamais été reclassé ! 

    source: frontsyndical-classe.org

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Tilly-Sabco. Six mois de sursis  (LT.fr-30/07/2016)

     Hier, des membres du personnel étaient à Brest pour suivre la procédure de redressement judiciaire.

     
    Le redressement judiciaire de Tilly-Sabco Bretagne, l'abattoir de poulets de Guerlesquin (29), près de Morlaix, a bien été prononcé, hier après-midi, au tribunal de commerce de Brest. Il court sur une période de six mois. C'est le délai pour retrouver un repreneur, en supposant que, d'ici là, le nouvel administrateur pourra payer les nouvelles factures, faute de quoi il demandera la liquidation. Un point d'étape sera fait, fin septembre, avec le tribunal de commerce. Le personnel est, depuis un mois, au chômage technique ou en congés. Seuls des employés de la maintenance et des services administratifs travaillent. La décision d'hier permettra aux 200 salariés d'être payés normalement dès ce lundi.
     
    Entre espoir et prudence
     
    Les représentants du personnel et les quelques salariés qui ont fait le déplacement hier (le président de la CCI de Morlaix, Jean-Paul Chapalain, y était aussi), étaient partagés entre vrai espoir et grande prudence, notamment concernant l'intérêt manifesté par d'éventuels repreneurs. Échaudés par les expériences récentes, notamment celle d'Idris Mohammed, directeur de MS Food, actionnaire minoritaire et président du directoire, parti récemment sans crier gare. « Depuis trois ans, notre vie est en suspens », lançait une Corinne Nicole (élue CGT) un peu lasse. « Mais cette épreuve a permis aussi de resserrer les rangs. L'urgence était de mettre les salariés sous protection et cela passait par cette procédure. L'administrateur saura faire son travail correctement », voulait-elle croire, avec une pensée aussi pour « les salariés des fournisseurs, qui risquent de se retrouver en difficulté également », si la situation devait ne pas s'arranger.
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  
    L'avenir du site volailler de Guerlesquin (29) et de ses 200 salariés reste incertain. Ce jeudi, lors d'un comité d'entreprise, l'administrateur judiciaire a déclaré engager une demande de redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Brest.
     
    Hier, en début d'après-midi, une cinquantaine de salariés de l'abattoir Tilly-Sabco Bretagne (TSB), à Guerlesquin, s'étaient déplacés pour le comité d'entreprise qui s'est tenu en présence de l'administrateur judiciaire Erwan Merly et de trois délégués du personnel. « Bonne chance, revenez avec de bonnes nouvelles ! », lancent quelques salariés. À lire sur le sujet Tilly-Sabco. «Saisir toutes les possibilités»
    Après trois heures d'attente devant la salle de réunion, l'annonce leur est faite : une demande sera adressée, aujourd'hui, au tribunal de commerce de Brest pour la mise en redressement judiciaire de l'entreprise.
     
    « Un prolongement de l'attente »
     
    Depuis près d'un mois, le site est à l'arrêt, faute de volailles. Les fournisseurs, non payés, se sont progressivement retirés. Mardi, les représentants syndicaux avaient appris la tenue de ce comité d'entreprise. « Il s'agit de nous présenter un administrateur temporaire », indiquait la déléguée CGT Corinne Nicole. Cet administrateur provisoire a été nommé par le tribunal de commerce de Brest à la suite du départ d'Idris Mohammed, directeur de MS Food. L'actionnaire minoritaire de TSB, et président du directoire, avait présenté sa démission le 7 juillet dernier, après presque trois mois d'absence, sans contact avec les salariés.
    « La situation économique et financière de Tilly-Sabco est catastrophique et ne donne pas d'autre solution à l'administrateur que d'aller nous déclarer en cessation de paiement avec demande de redressement judiciaire », explique Corinne Nicole, déléguée CGT. « Nous sommes repartis comme en 2014, avec dépôt de bilan, recherche de repreneurs... C'est un prolongement de l'attente, mais nous sommes au moins fixés par le cadre de la procédure judiciaire, qui ne peut pas durer éternellement. »
     
    D'éventuels repreneurs ?
     
    Du côté des salariés, c'est l'incompréhension et la colère qui dominent. « Les fournisseurs et les éleveurs ne nous connaissent plus », déplore Michel, 15 ans d'entreprise. « Même si tout devait repartir, ce serait de zéro. » Dans un communiqué, la CCI de Morlaix, actionnaire majoritaire de Tilly-Sabco Bretagne, indique qu'« il apparaît que des acteurs sérieux sont intéressés par la reprise de l'activité de TSB, lesquels ne manqueront pas de concrétiser leur projet par la présentation d'une offre dans le cadre de la procédure à venir ». Si la CCI se montre optimisme, les salariés gardent la tête froide, gardant à l'esprit les nombreux repreneurs intéressés qui finalement se désistent.
    La confirmation du redressement judiciaire pourrait toutefois intéresser de potentiels partenaires comme Intermarché, qui a été longtemps en négociations avec la CCI. « Tant qu'il y a une possibilité de maintenir les 200 emplois, il faut la saisir », espère Corinne Nicole. « C'est l'économie territoriale qui est en jeu. » L'audience se déroule ce matin à 11 h au tribunal du commerce de Brest, en présence de cinq représentants du personnel.
     
    Elvire Simon
     
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique