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  • La solidarité entre les travailleurs et la lutte contre la répression quels que soient les pays concernés est une nécessité.

    Mais pour s'exercer pleinement, sans se laisser pièger par les sirènes mensongères des" droits de l'homme" version occidentale, elle doit le faire en toute indépendance des oligarchies et des grandes puissances impérialistes coutumières de l'instrumentalisation d'ONG sous leur contrôle, vecteurs privilégiés des entreprises de déstabilisation.

    De ce point de vue le récent communiqué de la CGT relatif à la situation en Chine ne nous paraît pas offrir les garanties de cette indépendance.

    Ses appartenances internationales à la CES et à la Confédération Syndicale Internationale conduisent trop souvent la direction confédérale de la CGT à emboîter le pas à des campagnes qui visent en fait à la déstabilisation de pays et de régimes qui déplaisent à l'empire.

    Et l'on remarquera que la CES et la CSI sont totalement muettes sur la répression qui s'abat sur les militants dans notre beau pays de France car dans ces cas bien sûr il ne faut pas déplaire à l'Union européenne et à l'OTAN!

      Au moment où se tient à Durban (Afrique du Sud) le 17e congrès de la Fédération Syndicale Mondiale la CGT confédérale ferait mieux de reprendre langue avec cette organisation que de persister dans des appartenances en définitive compromettantes.

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    Ci-après le communiqué de la CGT et la réponse de Jean-Pierre Page, ancien membre de la commission exécutive confédérale et ancien responsable du département international de la CGT.


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    Communiqué de la Confédération CGT

    La CGT condamne le lourd verdict contre les militants ouvriers chinois

     

    Arrêtés le 3 décembre 2015 et emprisonnés depuis le 5 décembre 2015, Zeng Feiyang, Zhu Xiaomei et Tang Huanxing, militants ouvriers actifs d’ONG du travail dans la Province du Guangdong, dans le sud de la Chine, ont été condamnés lourdement, le 26 septembre 2016, dans le cadre d’un procès éclair.

    Zeng Feiyang, directeur d’un Centre d’aide ouvrier, est condamné à 3 ans avec sursis et 4 de mise à l’épreuve, Zhu Xiaomei et Tang Huanxing à 18 mois avec sursis et 2 ans de mise à l’épreuve – une mise à l’épreuve qui limitera largement leurs activités professionnelles.

    Fin 2015, ils avaient été interpellés avec une quinzaine d’autres militants et dirigeants d’ONG du travail qui ont depuis lors été libérés avec ou sans condamnation. Pendant des mois, ils ont été privés de tout contact avec leur famille et leurs avocats. Meng Han, également militant dans une ONG du travail, arrêté le même jour, attend toujours son procès.

    Zeng Feiyang, Zhu Xiaomei et Tang Huanxing ont été condamnés pour « trouble à l’ordre social » c’est-à-dire pour avoir soutenu et aidé les ouvriers chinois à faire entendre leur voix et à défendre leurs droits.

    La CGT rappelle que la Chine n’a toujours pas ratifié les conventions 87 et 98 de l’OIT.

    La CGT est très préoccupée par ces condamnations dans un contexte de criminalisation de l’action syndicale dans de nombreux pays du monde. Elle renouvelle sa solidarité aux ONG du travail et aux travailleurs chinois.

    Montreuil, le 28 septembre 2016

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    Réponse de Jean-Pierre Page

     
    Chine : ne pas confondre solidarité de classe et ingérence de type colonial ! (FSC-30/09/2016)Ancien membre de la Commission exécutive confédérale et ancien responsable du département international de la CGT

     

    Je viens de prendre connaissance de la déclaration du 28 septembre 2016  de la CGT au sujet de condamnations de « militants » d’ONG en Chine. Sur ce sujet elle est fidèle aux prises de position précédentes de la CGT ! Tout particulièrement en solidarité avec les manifestations “pro démocratie” et autre “Mouvement des parapluies “à Hong Kong en 2014, animés par des ONG grassement payés par les USA en particulier à travers le NED c’est à dire le “National Endowment for Democracy” institution créé par Ronald Reagan en 1983 “pour servir de substitut” à la CIA.

    Fidèle aux théories de Gene Sharp, le NED est un instrument au service de  la stratégie américaine  des “révolutions de couleurs” dont un des plus récent avatar a été le coup d’état en Ukraine qui a installé au pouvoir l’ultra libéralisme des « Chicago boys » avec le soutien de néo Nazis sous la houlette de l’ambassade des USA.

    Il n’y a aucune raison valable à cette prise de  position sauf le suivisme du département international de la CGT vis à vis de la CES et de la CSI, ces deux organisations hystériquement anti communiste et anti chinoise, qui dans cette affaire bénéficie du soutien du Prince Zeid Ra’ad Al Hussein nouveau haut Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU poste qu’il occupe avec la bénédiction de Washington. Une nouvelle fois c’est là une question d’indépendance qui se pose. La CGT ne serait elle plus capable de s’exprimer par elle même sur l’Europe ou l’International, à partir de l’expérience qui est la sienne?

    Si l’on s’en tient à cette nouvelle déclaration on ne saura rien d’autre que les noms qui sont cités. On ne sait rien de l’organisation, « le Centre d’aide ouvrier » à laquelle ces « militants ouvriers » appartiennent. On apprend qu’ils ont été condamnés à des peines avec « sursis » et de « mises à l’épreuve », « lourdes peines » dit la déclaration, les militants de Goodyear et d’Air France apprécieront.

    On sait également que l’organisation concernée n’est pas un syndicat mais une ONG dont on ignore ce qu’elle représente. Le mouvement syndical chinois qui n’a pas d’affiliation internationale représente quant à lui plus de 100 millions d’adhérents. On peut donc difficilement contesté cette réalité à moins de vouloir prétendre mais au nom de qui et de quoi que le syndicalisme en Chine serait non représentatif. Dans ce cas il faut le dire !

    Puisqu’il s’agit d’une ONG il est intéressant de se reporter au bilan des aides financières que celles-ci reçoivent en toute Independence de la part des institutions américaines. Ainsi par exemple vis a vis de ces ONG chinoises à vocation sociale et syndicale, le NED a versé officiellement plus de 3,5 millions de dollars pour l’exercice 2015. Le but recherché étant la promotion de l’économie de marché, les valeurs de la démocratie version US, par la formation politique et idéologique pour accompagner la stratégie des Etats Unis à travers le monde.

    Pour connaitre la liste des heureux bénéficiaires de la générosité de l’oncle Sam il suffit de se reporter au site du NED pour découvrir l’ampleur des financements de projets qui mettent directement en cause la souveraineté de la Chine, son indépendance et le libre choix de ses citoyens comme de ses travailleurs. Comme on peut l’imaginer il s’agit là de la partie immergé de l’iceberg, celle officiellement reconnu par les Etats Unis. Je n’évoquerai pas ici le rôle d’organisations comme « US Aid » et autres officines courroies de transmission des nombreuse agences de renseignements nord américaines.

    Le NED est financé directement par l’administration US et d’importantes sociétés transnationales comme Goldman and Sachs, Boeing, Google, Chevron, Coca Cola, Microsoft, Levi Strauss, etc, A travers le « Département d’Etat »  ses fonds sont gérés par les deux partis républicain et démocrate, et le syndicat AFL CIO à travers sa fondation l’ACILS, pilier de la CSI. On compte dans le conseil d’administration du NED plusieurs représentants des courants ultra conservateurs américains comme l’ancienne secrétaire d’état de Georges Bush : Condolezza Rice ou Franck Carlucci ancien patron de la CIA.

    Henry Kissinger, Paul Wolfowitz, Zbignew Brzezinski qui ont joué un rôle déterminant dans la déstabilisation de nombreux états, dans les changements de régime, dans les ingérences à travers le monde ont appartenu au conseil d’administration du NED. Cette institution constitue une des armes privilégiées pour la mise en oeuvre du fameux R2P le fameux concept de « responsabilité à protéger » qui dorénavant inspire toutes les ingérences de l’impérialisme. Comme on peut le voir au Venezuela ou ailleurs.

    Voila en quelle compagnie se retrouve la CSI et la CES, ce qui en soit n’est pas une découverte quand l’on sait que cette dernière est financée a hauteur de 75% de son budget par les institutions de l’Union Européenne. On attend encore de la part de ces deux organisations si prompt a soutenir des « militants ouvriers » en Chine, un quelconque soutien concret aux militants de la CGT qui sont les victimes de la répression. Sans parler de ceux visés par la multiplication d’actions en justice et des menaces de peines de prison ferme sous la pression du gouvernement et du patronat.

    Qu’il se pose des problèmes sociaux en Chine, ce pays- continent de plus 1,4 milliard d’habitants, comment pourrait il en être autrement?

    Le problème c’est que la CGT devrait en débattre avec les intéressés c’est à dire les syndicats chinois, mais dans ce cas comme dans d’autres elle  ne le fera pas parce qu’elle préfère s’en tenir à ce que la CSI ou la CES lui recommande de faire.

    Plutôt que d’avoir maintenu avec les syndicats de Chine des programmes de coopération et de travail comme cela était le cas jusqu’a la fin des années 90. Le département international de la CGT a fait le choix de renoncer à cette relation pourtant si riche qui permettrait aujourd’hui de disposer d’informations pertinentes sur la situation concrète du syndicalisme et du monde du travail dans un pays qui joue aujourd’hui un rôle  si déterminant.  

    Enfin, il faut souligner que cette  déclaration de la CGT sur la Chine est en contradiction avec l’histoire prestigieuse des relations que celle-ci entretenait depuis presqu’un siècle avec le mouvement ouvrier chinois. Faut il rappeler que Chou En Lai, et Deng Xiaoping furent des militants de la CGT à Renault- Billancourt, avant de devenir les dirigeants historiques de la Chine moderne.  Deng Xiaoping fut d’ailleurs licencié pour fait de grève de l’entreprise Hutchinson de Montargis en 1923.

    Les raisons de ces renoncements en sont simples: d’une part les obligations strictes qui découlent des affiliations internationales à la CES ou à la CSI ne permettent pas la libre expression, pas plus celle de la CGT que d’autres organisations. Ce « copier coller » en est la démonstration.

    Comme l’a montré le 51e congres confédéral cette situation pénalise grandement l’action indépendante de la CGT et est de plus en plus contesté dans ses rangs. D’autre part, nous avons affaire dans ce cas à une incontestable ignorance des réalités du syndicalisme international et des défis auxquels celui ci est confronté.  La CGT devrait très vite trouver les moyens d’en tirer les conséquences.

    Cela souligne une fois encore, l’échec que représente  l’abandon de la bataille en faveur d’un renouveau du syndicalisme international et de relations bilatérales non discriminatoires.  Au nom d’un prétendue « syndicalisme rassemblé » au plan européen et mondial, la CGT à pris le risque de s’installer dans un positionnement qui ne peut nuire qu’a sa crédibilité, son identité, son indépendance, son histoire.

    Jean-Pierre Page
    Ancien membre de la Commission exécutive confédérale et ancien responsable du département international de la CGT

     

     source: frontsyndical-classe.org

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  • Communiqué commun de la Confédération CGT, de la Fédération CGT Transports et du Syndicat CGT Air France

    Le jugement concernant les salariés d'Air France vient de tomber. 3 camarades viennent d'être condamnés à des peines allant de 3 à 4 mois de prison avec sursis et des amendes concernant les accusations de violence.

    Un camarade a été partiellement relaxé, l'autre totalement. Des amendes ont également été infligées à 11 autres camarades concernant des accusations de dégradations.

    Dans le même dossier et alors même que l'inspection du travail avait invalidé le licenciement de Vincent Martinez, représentant du personnel, c'est la Ministre du travail elle-même qui a entériné son licenciement démontrant le caractère politique du dossier.

    Le seul objectif est de faire baisser la tête aux salariés, pour les empêcher de défendre leur travail, en résistant aux mauvais coups des directions d'entreprise.
    Le message envoyé est clair : liberté d'action pour les actionnaires pour détruire l'emploi et nourrir la finance ! La violence est bien dans ce camp-là.
    Nul doute que les salariés ne se laisseront pas intimider.

    La CGT continuera de porter ses propositions pour préserver l'emploi et en créer de nouveaux. Nous revendiquons notamment des droits nouveaux pour les salariés, afin qu'ils puissent intervenir directement sur les stratégies des entreprises.

    La CGT sera toujours au cœur de la lutte pour les droits et libertés de tous les salariés. Dans cet objectif, la CGT se réserve tous droits d'attaquer cette décision de justice inique et politique.

    Montreuil, le 30 novembre 2016

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  • Après la mobilisation du 8 novembre dernier, les infirmiers anesthétistes de Rhône-Alpes se sont de nouveau réunis à Grenoble ce jeudi 24 novembre 2016. Ils dénoncent des conditions de travail difficiles détériorant la prise en charge du patient. 

    • Par Cyrielle Cabot
        
    Une cinquantaine d'infirmiers anesthésistes de toute la région Rhône-Alpes se sont réunis ce jeudi 24 novembre 2016 sur le parvis Belledonne du CHU de Grenoble avant de former un cortège jusqu'àl'Agence régionale de santé. 

    Depuis 2010, ils se battent pour la reconnaissance de leur statut. 

    "On possède un master, c'est-à-dire cinq ans d'études. A même niveau dans la fonction publique hospitlaière, il y 300 à 900 euros d'écart avec d'autres professions de niveau égal",
    déplore Yoann Zafiriou, du collectif Infirmiers anesthésistes de Rhône-Alpes.   


    Il dénonce des heures supplémentaires non payées, des heures de nuit à un euro brut. Alors quand les candidats à l'élection présidentielle évoque la suppression de 500 000 postes dans la fonction publique, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. 

    "Aujourd'hui on a du mal a assurer une qualité et une sécurité constante aux patients. Les temps d'attente sont déjà longs. Plus on pressurise le personnel, plus il se fatigue et se retrouve à faire des erreurs". 

    Voir le reportage de Françoise Guais, Dominique Semet et Thao Huynh avec Yoann Zafiriou, collectif Infirmiers anesthésistes Rhône-Alpes
     
     
     
     
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    La Confédération paysanne des Côtes-d'Armor et du Finistère ont déposé plainte ce jeudi pour "extorsion" contre plusieurs industriels du lait.
     
    Dans les deux départements, quatre industriels sont visés par ces plaintes : Sodiaal, Lactalis, Triskalia et Even. Deux industriels supplémentaires font l'objet de plaintes dans le Finistère, la SILL et la CLAL. Le syndicat accuse ces laiteries de ne pas acheter le lait à un prix correct aux producteurs.
     
    A Saint-Brieuc, une cinquantaine de personnes s'étaient réunies à 11 h 30 devant le tribunal pour soutenir cette action. « Ce n'est quand même pas tolérable dans ce pays que la vente à perte soit interdite mais que nous, paysans, on ait à la subir », a déploré Jean-Marc Thomas, porte-parole de la Confédération. Pour les producteurs, l'objectif était clairement « de rendre visible le rapport de force entre l'industrie et les producteurs de lait ».

    Lait-Des plaintes déposées à Quimper et Saint-Brieuc (LT.fr 24/11/2016)

    A Quimper, sept plaintes ont été déposées en début d'après-midi auprès du parquet de Quimper. Le syndicat milite pour la création d'une organisation professionnelle régionale pour négocier les prix du lait.
     

    Lait-Des plaintes déposées à Quimper et Saint-Brieuc (LT.fr 24/11/2016)

    Des plaintes dans neuf départements
     
    "On estime qu'en moyenne, les coûts de production se situent autour de 350 euros pour 1.000 litres. Or, le lait est acheté par les industriels à un prix inférieur à 300 euros/1.000 l, parfois même à 270 euros", a expliqué Jean-Marc Thomas. "La détresse et le malaise qui règnent dans le monde paysan doivent être pris en considération", a-t-il dit. Les magistrats doivent maintenant examiner les plaintes et voir s'il y a matière à une infraction pénale. Au total, des plaintes du même type devaient être déposées ce jeudi dans neuf départements, selon Jean-Marc Thomas. Elles font suite aux premières plaintes déposées en septembre dans plusieurs départements contre des laiteries ou des coopératives viticoles.
     
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  • Dans un communiqué, le syndicat CGT des communaux a fait savoir, hier son inquiétude à propos du transfert de l'eau et de l'assainissement. Il pointe notamment « la précipitation dans laquelle il s'effectue depuis l'élection du candidat du sénateur-maire à la présidence de DZ Communauté. Lors de l'unique réunion d'information, ce dernier a expliqué que, du fait de la crise à DZ Communauté, il mettait les deux pieds sur le frein pour le transfert. Or, depuis l'élection, c'est sur l'accélérateur », s'étonne le syndicat, avant de pointer le « flou administratif » de ce transfert.
     
    Débrayage aujourd'hui
     
    « La gestion de l'eau et de l'assainissement sera assurée par un Spic, Service public industriel et commercial. Le personnel travaillera au sein du Spic. Sous quel statut ? Et pour combien de temps ? » s'interroge le syndicat, craignant notamment la perte de cinq jours de repos. Le syndicat a boycotté le comité technique qui s'est tenu le 18 novembre. Celui-ci a été reporté à aujourd'hui. « Le personnel prévoit un débrayage à l'heure de ce comité technique », informe le syndicat.
     
    Philippe Paul et Erwan Le Floch répondent ensemble
     
    « Peut-être les représentants de ce syndicat n'ont-ils pas compris les explications déjà données, ou ne veulent-ils pas les comprendre », répondent le maire et le président de Douarnenez Communauté dans une réponse conjointe, avant de revenir par le menu sur le processus de transfert, voté le 30 juin dernier puis validé par les communes. « L'objectif de ce transfert anticipé (la loi le rend obligatoire au 1e r janvier 2020) est de parvenir à une meilleure prise en compte des problématiques globales de l'eau et de l'assainissement des eaux usées à l'échelle du territoire dans leurs différentes dimensions : approvisionnement, protection de l'environnement, harmonisation tarifaire... Concernant le personnel, il a bien été précisé et confirmé aux agents qu'ils conserveront leur statut d'agent de la fonction publique. Ce n'est pas une surprise. Il est donc vain de jouer avec des peurs infondées. Quant à la référence au Spic, la CGT ne peut ignorer que les services municipaux concernés fonctionnent déjà, et de très longue date, sous ce mode de gestion. Les agents des services d'enlèvement des ordures ménagères, voirie et propreté ont ainsi rejoint Douarnenez Communauté il y a quelques années maintenant, dans des conditions identiques, en particulier en matière de congés ». « Nous souhaitons aussi souligner que le comité technique, qui réunit des représentants de la Ville en sa qualité d'employeur, et des agents, est un lieu d'échange et de concertation. « Sans prévenir, la CGT ne s'est pas présentée à la séance de vendredi dernier qui, de ce fait, n'a pas pu se tenir. C'est son choix... ».
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  • Carrefour-Brest. L'intersyndicale obtient la titularisation d'emplois précaires  (LT-25/11/2016)CGT et FO ont débrayé, hier, dans l'hypermarché de la rive droite, pour se faire entendre.

     
    Alors qu'une réunion des directeurs des magasins Carrefour de Bretagne était organisée hier, des salariés du Carrefour de Brest ont débrayé à l'appel de l'intersyndicale FO et CGT du magasin. Ils tenaient à tirer la sonnette d'alarme quant à « la dégradation des conditions de travail » et souhaitent que « soient titularisés des emplois précaires », dénonçant ainsi « l'usage abusif des CDD ». Ils demandent par ailleurs « l'embauche de salariés pour faire face au surcroît d'activité sur la période des fêtes de fin d'année ». Et ce mouvement a visiblement porté ses fruits. Dans un communiqué, l'intersyndicale se félicite du fait que « cinq CDD de plus de 18 mois seront requalifiés immédiatement en CDI, et une réunion de négociation est programmée le 15 décembre 2016 pour élaborer un plan de requalification de la trentaine de CDD présents actuellement (dans) le magasin ».
     
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  • Mouvement pour la rupture. Il se structure à Brest  (LT 24/11/2016)Les principaux animateurs du Mouvement pour la rupture de Brest : Patrick Le Tuhaut, Roger Calvez, Quentin Marchand et Sébastien Cojean. 

     
    Le 5 novembre dernier, à Paris, naissait officiellement le Mouvement pour la rupture avec l'Union européenne et la Ve République, porté par 507 délégués territoriaux, dont quatre Brestois. Membres du Parti ouvrier indépendant démocratique ou du Parti de Gauche, ils s'emploient aujourd'hui à diffuser cet appel sur Brest. Ainsi vient de naître un Comité de liaison des étudiants pour la rupture, à la fac Segalen, qui milite notamment contre la sélection à l'entrée du Master 1. Plus largement, le Mouvement brestois pour la rupture arpente les marchés pour faire signer un appel à rompre avec l'Union européenne et la Ve République, et une réunion publique est en préparation pour le début d'année prochaine. « L'Union européenne et la Ve République sont des carcans qui nous imposent l'austérité, comme on le voit avec les coupes budgétaires en préparation à Brest métropole et bafouent la démocratie avec l'utilisation du 49.3 », revendiquent les membres du Mouvement.
     
    Contact Courriel, mouvement.rupture.brest@gmail.com

    source: letelegramme.fr
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  • Les deux écoles d'ingénieurs Mines à Nantes et Télécom Bretagne à Brest et Rennes ne feront plus qu'une au 1e r janvier 2017. Cette fusion dont l'objectif revendiqué est « de créer une école attractive » inquiète des salariés finistériens qui débrayaient hier. Ils redoutent la perte d'identité et d'attractivité du site brestois.
     
    Le nouveau logo est déjà prêt, et le nouveau nom aussi. La future école issue de la fusion des Mines Nantes et de Télécom Bretagne s'appellera IMT Atlantique Bretagne - Pays-de-la-Loire. Évoquée la première fois il y a trois ans, cette fusion deviendra réalité au 1e r janvier 2017. Elle fait suite à la réflexion engagée par le ministère de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, sur les évolutions les plus pertinentes de ses écoles, avec l'ambition d'apporter les meilleures réponses aux attentes des étudiants, des entreprises et des pouvoirs publics. Hier, à Rennes où Télécom Bretagne a aussi une antenne, le Conseil d'école du site brestois a donné un avis positif à cette fusion qui doit encore être validée par le conseil d'administration de l'Institut Mines Télécom. Du côté des deux directions nantaise et brestoise, plutôt que de parler de fusion, on préfère insister sur « la création d'une nouvelle école ». Que ce soit en matière de formation ou de recherche, la nouvelle entité recrutera pour un même cursus d'ingénieur généraliste et un seul diplôme. La première promotion devrait être intégrée en septembre 2018.
     
    Une école positionnée sur les enjeux du XXIe siècle
     
    Dans la corbeille des mariés, Mines Nantes apporte les sciences et technologies de l'information, de l'énergie, et de l'environnement, tandis que Télécom Bretagne fournira son expertise dans le numérique : systèmes de communication, traitement de l'information, génie logiciel, sécurité, imagerie médicale et satellitaire. En scellant ainsi leurs destins, les deux directions affichent l'ambition de devenir l'établissement d'enseignement supérieur français de référence à l'international sur la combinaison de l'énergie, de l'environnement et du numérique, en étant le premier à se positionner à la croisée des enjeux techniques et sociétaux majeurs du XXIe siècle. Les deux établissements prévoient aussi de partager leurs relations avec le monde industriel et les universités internationales. « Dans le paysage global, aujourd'hui, il faut atteindre une certaine dimension. Cette union doit permettre de rester dans la compétition internationale, et c'est un vrai plus en termes de visibilité », estime Pierre Karleskind, vice-président de Brest métropole en charge de l'enseignement supérieur.
     
    Une concurrence fatale au site brestois ?
     
    Cette fusion ne fait pourtant pas que des heureux. À l'initiative de Sud Solidaires, un débrayage, hier, sur le site du Technopole Brest-Iroise à Plouzané, où est implanté Brest Télécom, a réuni près de 70 salariés (sur 350, dont 60 % d'enseignants-chercheurs). Pour Gérald Ouvradou, « cette fusion fait peser de sérieux risques sur la pérennité du site brestois ». Si des économies d'échelle n'ont pas été évoquées, les grévistes redoutent « une dilution de l'identité de l'école et une perte de l'image d'excellence de la formation au numérique mais aussi la mise en concurrence de sites aux contextes géo-économiques très différents ». « Attirer des étudiants à la pointe du Finistère n'était déjà pas chose aisée, en allant vers le diplôme unique, on va souffrir la comparaison du fait de l'éloignement », prédit Philippe Gravey, enseignant-chercheur, qui rappelle le rôle pionnier qu'a joué ce campus pour le dynamisme de la pointe Bretagne. Et alors que les enseignants sont susceptibles à l'avenir d'exercer sur les trois campus, la distance est aussi pointée comme un sérieux handicap, surtout « avec la mauvaise liaison ferroviaire entre les deux villes ». Dans l'énumération, les personnels grévistes redoutent « une perte de la culture d'entreprise ». En avril dernier, 70 % des salariés du site de Brest avaient répondu à un sondage, et 77 % de ceux-là s'étaient prononcés pour l'abandon ou le report de cette fusion. La CFDT, syndicat majoritaire, qui n'appelait pas à débrayer hier, avait elle-même demandé un moratoire d'un an. « Il faut savoir que la situation statutaire des personnels est très différente d'un site à l'autre. Or, les directions ne disent rien sur la façon dont elles envisagent de faire converger ces statuts », reproche Sud Solidaires. À cette fusion, les syndicats auraient préféré une collaboration renforcée, et la mise en place d'une passerelle dans les cursus d'étudiants.
     
    Jean-Luc PADELLEC

    source: letelegramme.fr
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  • Entre 700 et 1 000 personnes se sont rassemblées à Paris pour réclamer une rémunération à la hauteur de leurs cinq années d’études et de leur master.

    Des centaines d’infirmiers anesthésistes et étudiants ont manifesté jeudi 24 novembre à Paris.

    Les infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat (IADE) et les étudiants étaient appelés à faire grève jeudi 24 novembre par l’intersyndicale SNIA-CGT-FO-Aneia pour réclamer de meilleurs salaires, à la hauteur de leurs cinq années d’études et de leur master.

    « IADE en colère » : à Paris, entre 700 personnes, selon la police, et 1 000, selon les syndicats, se sont rassemblées à proximité du ministère de la fonction publique avant de se rendre au ministère de la santé. Dans la matinée, quelque 200 manifestants en blouses bleues, calot sur la tête, avaient attendu d’être rejoints par leurs confrères venus de province. A Grenoble (Isère), 40 personnes se sont réunies devant le CHU.

    Aucun taux de grévistes n’était disponible dans l’immédiat, les syndicalistes dénonçant néanmoins des assignations « abusives » de personnels dans les hôpitaux.

    « On se bat pour être payés à notre juste valeur, c’est-à-dire au même niveau que les autres professions de l’hôpital qui sont à bac + 5 comme les psychologues, les sages-femmes, les attachés d’administration hospitalière », a résumé Yoann Zafiriou, qui exerce dans l’établissement grenoblois.

    « 800 euros de moins que les autres professions mastérisées »

    Pour devenir infirmier anesthésiste, il faut suivre une formation d’infirmier de trois ans et justifier d’une expérience d’au moins deux ans avant d’accéder à une spécialisation complémentaire de deux ans également, soit cinq années d’études au total. Mais si la profession, « à bac +5 depuis quarante-cinq ans », a officiellement obtenu un grade master en 2014, « les grilles salariales » n’ont toujours pas suivi, s’indigne Vincent Porteous (CGT), venu à Paris de Lille. « En début de carrière, un infirmier anesthésiste touche 1 700 euros net, et 2 900 en fin de carrière », soit « 800 euros de moins que les autres professions mastérisées », détaille Marco Cova, du syndicat national des infirmiers anesthésistes (SNIA), de Montpellier.

    Des avancées ont été obtenues auprès du ministère de la santé depuis une précédente mobilisation au mois de mars, qui avait rassemblé entre 1 700 et 3 200 manifestants dans la capitale. Un décret à paraître « reconnaît » ainsi et « sécurise un peu plus nos compétences, notre autonomie encadrée », détaille M. Cova. Mais celles-ci doivent désormais être reconnues financièrement, estiment les manifestants. Or, le ministère n’a pour l’heure proposé que des « augmentations comprises entre 50 et 90 euros », regrette la CGT. Le ministère, qui a reçu une délégation, soumettra de « nouvelles propositions » aux syndicats dans une dizaine de jours, selon M. Porteous, « extrêmement déçu ».

    source: lemonde.fr

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