• 14 juin 2016, manifestation nationale pour le retrait total de la l’euro- loi travail  (Euro, le préfixe est important car la loi El-Khomri est une directive européenne (GOPE) qui sévit actuellement aussi en Italie et en Belgique et visant –via l’inversion de la hiérarchie des normes, à casser les conventions collectives, à fragiliser les cadres horaires légaux, et à diminuer le tarif des heures supplémentaires, en clair faire baisser les salaires.)

    Témoignage d’un militant du PRCF, venu de province pour la manifestation du 14 juin à Paris

    J’y étais et j’ai vu : une foule immense, 1 million de personnes

    A l’arrivée nord de Paris des dizaines et des dizaines de bus s’entassent porte d’Italie Valencienne , Bruay , Lens, Saint-Omer, Dunkerque, Beauvais, Arras, Douai, Amiens, Friville, Rouen…tout le nord de la France débarque sur le périphérique et rejoint en manifestation bruyante et colorée une place d’Italie déjà noire de monde et peinant à l’accueillir, la foule remonte dans les différents boulevards partout autour de la place.

    Attendu au point fixe du PRCF situé sur le boulevard Montparnasse pour une distribution de tracts , je dois ruser pour éviter les multiples barrages de police lourdement défendus (camions anti-émeutes grilles et gendarmes mobiles armés et caparaçonnés) qui empêchent l’accès à ce boulevard depuis les rues perpendiculaires.

    défilé ininterrompu de policiers manif 14 juin

    Une camionnette de RTL passe, c’est le seul média que je verrai sur le parcours… (Avec les photographes casqués qui accompagnent les casseurs).

    J’y étais et j’ai vu : quelques dizaines de casseurs laissés libres d’agir par des milliers de policiers

    A 14h40 cet immense colonne policière se met en mouvement, précédant l’arrivée d’un triple cordon de gendarmes mobiles qui prend position sur toute la largeur du boulevard juste au niveau de notre point fixe (situé sous un abri-bus), bloquant l’avancée du cortège.
    Ce cortège n’est pas un cortège syndical, il comprend quelques milliers d’autonomes majoritairement jeunes, équipés de foulards, de lunettes de plongée et de casques de vtt.
    A peine le cortège s’est-il arrêté que les lacrymogènes, vraisemblablement tirées depuis le côté droit de la manifestation fusent. Les manifestants bloqués et gazés restent en majorité calmes et scandent : « Paris, debout, soulève-toi ».

    Puis, une groupe de quelques dizaines d’individus cagoulés et armés de marteaux se mettent à briser les vitrines de l’agence bancaire située sur la gauche de la tête de cortège, le cordon policier reste impassible pendant plusieurs minutes, laissant les casseurs à l’œuvre, puis les grenades lacrymogènes se mettent à pleuvoir, le cordon policier recule tandis qu’aidés par leurs collègues positionnés sur le côté, les gendarmes mobiles chassent le petit groupe de casseurs en procédant à une charge. Aucune interpellation n’a lieu, le petit groupe de casseurs se repositionne quelques dizaines de mètres plus loin à l’intersection suivante où le même manège se reproduit. Selon plusieurs témoins situés sur d’autres points fixes, la scène se reproduira ad-nauseam jusqu’aux Invalides permettant d’obtenir ainsi au niveau de l’Hopital Necker des images spectaculaires visant à jeter le discrédit sur l’ensemble des manifestants.

    Le cortège autonome passe ensuite, pacifiquement, les yeux rougis par les lacrymogènes scandant « Paris, debout, soulève-toi » et « Tout le monde déteste la police », pendant que nous tentons de remettre de l’ordre dans notre point fixe : les affiches ont été déchirées par les tirs de grenades et la charge ; le petit groupe de casseurs a fait un sort à l’abribus au passage.

    manif 14 juin lacrymo

    J’y étais et j’ai vu : un cortège immense et pacifique

    Après quelques minutes le service d’ordre syndical arrivent sur plusieurs rangs serrés, encadrant la tète de cortège à l’aide d’une corde sur plusieurs dizaines de mètres.

    La suite, ce sera une marée humaine interrompus de manifestants pacifiques défilant en rang serrés: aucun incident ne sera à déplorer, ni aucun slogan anti-policier jusqu’à mon départ à 17h30.Le dispositif policier des rues latérales ne tarde d’ailleurs pas à disparaître preuve s’il en est de l’absence totale de dégradation due au cortège syndical.

     

     

    J’y étais et j’ai vu : des policières contre les syndicalistes et le cortège pacifique, un répression tout azimut totalement censurée par les médias aux ordres

    Vers 18h, aux Invalides point de dispersion de la manifestation, un nombre impressionnant de bus attend les manifestants afin de leur permettre de regagner leurs régions d’origine… Dans une ambiance bonne enfant, et conscient du succès de la manifestation, les manifestants attendent que leurs bus soient au complet pour partir.
    Il y a là notamment un gros bataillon de dockers qui attendent calmement et pacifiquement de monter dans leurs cars, c’est alors qu’à la surprise générale les lacrymogènes se mettent à tomber, gazant les manifestants encore en train d’arriver, tandis que des unités de CRS et de gendarmes mobiles empêchent la sortie de l’esplanade aux bus ainsi qu’aux manifestants, une manifestante âgée (80 ans) de mon propre bus sera ainsi gazée à quelques mètres de l’autocar.

    Le scandale de l’esplanade des Invalides ne fait que commencer, les milices gouvernementales se mettent alors en mouvement et arrosent la place de grenades lacrymogènes. Des grenades sont tirées sur le toit des bus ou dans leurs fenêtres, (plusieurs seront brisées) alors que ceux-ci rangés en files serrées ne peuvent pas faire mouvement. Dans le même temps, les dockers sont encerclés gazés et chargés sans raison aucune… sinon l’espoir que quelques cannettes ou pavés volent en direction des assaillants ?

    Nous verrons depuis les fenêtres de notre bus plusieurs blessés parmi les dockers et plusieurs ambulances passer.

    Pendant de longs instants la pagaille s’installe. Dans un brouillard de lacrymogène, les policiers pris au piège entre les bus qu’ils viennent d’attaquer essaient de faire circuler ces lourds véhicules qui les empêchent de matraquer à loisir les dockers.

    Notre bus mettra plus d’une heure à quitter l’esplanade des Invalides.

    J’apprends sur twitter que plusieurs manifestants ont été blessés dont au moins un très grièvement par une grenade lacrymogène qui a pénétré dans sa colonne vertébrale !

    Sur les ondes de Radio-France, pendant que les lacrymogènes pleuvent nous apprenons que la préfecture de Police annonce (sans aucune peur du ridicule) 80 000 manifestants, le « journaliste » ne parle au sujet de la manifestation que des dégâts à l’hôpital Necker (quelques éclats sur des vitres  se trouvant derrière un car de police anti-émeute). Le lendemain Valls et Hollande parlerons d’interdire les manifestations (mais pas l’euro, ni les fan-zones !), tandis que SGP-FO police contestera les ordres données par la haute hiérarchie, et la stratégie policière .

    Nous venons d’assister à une manifestation réussie, à une démonstration de force populaire, et à une honteuse manipulation médiatique, doublée d’une répression policière scandaleuse.

    Le 14 juin j’y étais avec un million d’autres, nous étions la force, nous étions le nombre et nous avons vu la violence d’un gouvernement aux abois et les mensonges d’une presse aux ordres.

     

    Lire la suite de cet article sur.....initiative-communiste.fr

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  • Mardi 14 juin-1 Million énorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)

    1 MILLION, une à énorme. réussi, envahie pour la nationale à Paris.

    reportage d’Initiative Communiste avec les militants du PRCF en direct de la le 14 juin 2016.

    Des centaines, et sans doute plus d’un milliers de bus, sans compter les trains, ont rejoint Paris de toute la province pour une manifestation énorme à Paris pour le .

    Une manifestation nationale qui est une formidable démonstration de force populaire, prouvant la détermination du peuple, de la classe des travailleurs pour obtenir le retrait de la et stopper l’euro offensive du gouvernement Valls MEDEF impulsée sous les ordres de la Commission Européenne.

    Les chiffres : 1 million dans la manifestation à Paris

    Mardi 14 juin-1 Million énorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)

    A 16h le cortège de l’ile de France n’avait pas encore démarré de son point de départ avenue des Gobelins pour suivre le parcours de près de 6km du cortège parti à 13h.

    A cette heure les chiffres de la manifestations qui n’est pas terminées ne sont pas totalement connues et la CGT FO et Solidaires annoncent une manifestation d’1 millions de personnes à Paris. Un ordre de grandeur cohérent au regard de la longueur du cortège. une fois de plus la préfecture de police de Paris s’est totalement ridiculisé en annonçant une manifestation de 80 000 personnes. A peine de quoi remplir la place d’Italie… (A lire l’enquète d’Initiative Communiste démontrant le ridicule des chiffres annoncés par le gouvernement, à l’ocassion de la manifestation du 1er mai 2016)

    En raison de la pénurie de bus (lié aux pressions du gouvernements et à la stratégie de blocage et de prise d’otage du MEDEF) ainsi qu’à une difficulté d’accès aux trains (la sncf a pris pretexte d’une grève qui selon ses chiffres ne concernent que 5% des cheminots pour refuser de transporter les manifestants), très très nombreux étaient les manifestants contraints de défiler en province dans plus d’une cinquantaines de villes qui ont rassemblé plus de 300 000 personnes.

    • Marseille : 140 000
    • Toulouse : 30 000
    • Bordeaux :  5 000
    • Montpellier : 5 000
    • Lyon : 10 000
    • Grenoble : 5 000
    • Nantes : 5 000
    • Rennes : 3 000
    • etc…

    Alors que le gouvernement avait fait passer dans des médias aux ordres des éléments de langages : baroud d’honneur, essoufflement etc.. la classe des travailleurs lui oppose un vigoureux démenti dans la rue, avec une mobilisation qui après plus de 3 mois de lutte est toujours aussi vigoureuse. Et cela malgré l’euro prise d’otage et le déferlement de haine et la répression ultra violente d’un gouvernement ultra radicalisé.

    De nombreux soutiens internationaux

    la solidarité de classe, internationaliste des travailleurs du monde entier

    Mardi 14 juin-1 Million énorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)

    Initiative Communiste a relayé les nombreux messages de soutien du monde entier que lui ont envoyé à destination des travailleurs français en lutte des camarades et syndicalistes du monde entier : états-Unis, Belgique, Allemagne, Italie … ou encore de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM). Et pour cause, la Loi Travail

    Ce matin encore, la commission internationale du PRCF recevait ce message des syndicalistes métallo des usines Mercedes : « dans le hall 7 des usines MERCEDES de Brème, une banderole proclame la solidarité des ouvriers de mercedes avec les travailleurs français dans leur journée de combat. l’agenda 2010, les lois Hartz (ndt pendant des lois macron ou el khomri) le relèvement de l’âge de la retraite, le travail temporaire : L’exportation du « modèle » allemand butte à ce jour sur la résistance déterminée des travailleurs. Sur la résistance des travailleurs français (malheureusement pas encore des allemands), de la jeunesse française et de toute la nation. C’est une raisons pour exprimer notre profond respect et c’est un exemple que nous devrons suivre obligatoirement »

    Bremen, 14. Juni 2016, früh morgens:

    Vom Dach der Halle 7 des Bremer Mercedes-Werkes hängt ein Großtransparent mit folgendem Gruß von Mercedes-Arbeitern an die französischen Arbeiter, anlässlich ihres Großkampftages am heutigen Tag:

    WIR GRÜSSEN DIE FRANZÖSICHEN ARBEITER

    IM STREIK GEGEN DEUTSCHE VERHÄLTNISSE

    UN GRAND BONJOUR AUX OUVRIERS FRANCAIS

    EN GRÉVE CONTRE LES CONDITIONS ALLEMANDES

    Agenda 2010, Hartz-Gesetze, Anhebung des Rentenalters, Leiharbeit: Der deutsche Export-Schlager scheitert bislang am entschlossenen Widerstand der Arbeiter. Am Widerstand der französischen Arbeiter (leider noch nicht der deutschen), der französischen Jugend, des ganzen Volkes. Ein Grund, unseren hohen Respekt auszudrücken und unbedingt ein Grund zur Nachahmung.

    Gerhard Kupfer

    Weitere Informationen:

    Gerwin Goldstein (IG Metall Vertrauensmann und Betriebsrat):

     

    En direct de la manifestation à Paris avec les militants du PRCF

    les gendarmes mobiles ont attaqués les dockers ...

    Mardi 14 juin-1 Million énorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)

    les militants du PRCF, présents dans le cortège en témoigne, les gendarmes ont attaqués (charges à coups de matraques et grenade) le cortège pacifique des dockers mené il est vrai par une … dangereuse fanfare

    les militants de provinces continuent de se faire gazer alors qu’ils remontent dans leurs bus aux Invalides. Des grenades lacrymogènes ont d’ailleurs été tirées sur les autocars.

    ...mais laissés tranquilles la quinzaines de casseurs en têtes de manifestation

    Mardi 14 juin-1 Million-Enorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)

    Mardi 14 juin-1 Million énorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)     marée rouge des dockers manifestation paris 14 juin

    Mardi 14 juin-1 Million-Enorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)

    en revanche, ils ont laissé agir en toute impunité et sans intervenir la quinzaine de casseurs en têtes de cortèges. Se bornant à charger les manifestants pacifiques, et notamment les militants PRCF tenant leur point fixe de discussion et de débat en bordure de manifestation.

    Révélant une nouvelle fois la stratégie de communication du gouvernement et des médias de l’oligarchie. Violence contre les manifestations, répression contre les syndicalistes et les opposants politiques, tolérance avec quelques casseurs dont le rôle objectif est de fournir aux télévisions les images pour le journal de 20h permettant de censurer totalement l’une des plus grandes manifestations de ces 20 dernières années

    Tenu d’un point fixe pour informer sur les causes de la Loi Travail et appeler à faire front tous ensemble pour une alternative

    les militants du PRCF étaient nombreux, montés de toute la France pour défiler dans leurs cortèges syndicaux, une partie tenant un point fixe. Distribuant des dizaines de milliers de tracts intitulé « c’est pas au patronat de faire la loi, ni à l’UE, la vraie démocratie elle est ici ».

    Expliquant notamment que la Loi Travail comme ses équivalents belges ou italien (Job Act, Loi Peeters) sont le résultat direct des ordres données par la Commission Européenne. Pour échapper à la Loi Travail, il faut briser les chaines de l’Union Européenne, sortir de l’UE du Capital pour s’en sortir.


     

    Mardi 14 juin-1 Million énorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)

    Mardi 14 juin-1 Million-Enorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)

    Mardi 14 juin-1 Million-Enorme manifestation à Paris pour le retrait de la loi Travail : chiffres & photos  (IC.fr-14/06/2016)

    source:  initiative-communiste.fr

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  • Le cortège des dockers à la manifestation du 14 juin 2016 à Paris (photo: el diablo) Le cortège des dockers à la manifestation du 14 juin 2016 à Paris (photo: el diablo)

    Hier nous avons été confrontés à une vaste série de manipulations pour escamoter l'ampleur de la manifestation et en ternir l'effet auprès de la population.

    L'ampleur et la puissance de la manifestation

    D'abord cette « querelle » de chiffres reprise en cœur par tous les médias, France Inter par exemple reprenant elle tout de go sans aucune espèce de commentaire carrément le chiffre de la police de 80.000 manifestants !

    Alors qu'ils savent pertinemment que dans une manifestation à Paris où les participants doivent stationner plusieurs heures en faisant du surplace, c'est par centaines de milliers qu'il faut compter.

    D'autant que nombre de manifestants découragés par l'attente n'ont même pas démarré de la Place d'Italie.

    Le traitement de l'information

    Certes l'horrible crime commis contre le commandant de police et sa famille méritait un traitement particulier.

    Mais tout s'est passé néanmoins-et se passe encore ce mercredi matin- pour les salles de rédaction et le pouvoir politique comme si ce crime avait servi à occulter l'ampleur, la détermination et la force de la manifestation contre la loi travail.

    D'autant qu'un certain nombre de journalistes et le ministre de l'intérieur lui-même n'hésitent pas à se livrer à un odieux amalgame implicite, passant dans la même foulée de la dénonciation du terrorisme djihadiste au comportement des casseurs qui effectivement s'en sont pris à la devanture vitrée de l'Hôpital des enfants malades. Cazeneuve mettant cette exaction en lien avec le fait que l'enfant du couple de policiers était précisément présent dans cet hôpital!

    Les casseurs

    On peut légitimement s'interroger sur leur rôle.

    Car contrairement à BFM-TV qui dans son reportage a trouvé des manifestants complaisants (soi-disant CGT) comprenant la "violence des jeunes" nous avons rencontré un grand nombre de manifestants condamnant les actes de saccage et les désignant comme complices du pouvoir socialiste, avec le but de salir le mouvement et de permettre aux médias de parler davantage de la casse que de la manifestation et de ses objectifs.

    Et de permettre aux médias d'information en continu (BFM, Itélé ...) de s'appesantir avec délectation sur les vitrines brisées de" petits commerçants ruinés par le vandalisme"!

    Et que dire du bus des manifestants du Limousin entièrement callaissé et sans doute mis hors service. Dans quel but?

    Car le comportement de ces groupes est devenu récurrent : ils se donnent au travers les réseaux systématiquement rendez-vous EN TÊTE de manifestation, se livrant aux saccages de commerce, bloquant souvent la manifestation elle-même et permettant aux forces de police d'intervenir directement quelque fois contre les manifestants qui n'ont strictement rien à voir avec ces groupes.

    Leur comportement s'apparente à des comportements de provocateurs au service de causes qui n'ont strictement rien à voir avec l'objectif de l'immense majorité des manifestants et leurs actions servent de prétexte y compris à la volonté d'interdiction des manifestations.

    Volonté d'interdiction reprise ce matin fortement par la droite (Ciotti, Raffarin ...)  s'appuyant sur la situation d'état d'urgence, l'assassinat de la famille de policiers en passant par le hooliganisme.

    Tout cela ne pourra cacher totalement l'ampleur et l'importance de ce qui s'est passé hier et la détermination à poursuivre le mouvement.

    Incluant les rendez-vous déjà fixés le 23 et le 28 juin;

    Mais plus que jamais la vigilance s'impose sans aucune espèce de complaisance à l'égard d'individus qui en plusieurs occasions n'ont pas hésité à s'en prendre aux organisateurs du mouvement de résistance à la loi scélérate.

    Le Front syndical le classe, le 15 juin 2016

     

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  •  Communiqué de la Confédération CGT

    1.300.000 manifestants : le gouvernement est-il aveugle et sourd ? (CGT- 14/06/2016)

    1.300.000 manifestants aujourd’hui dans tout le pays, plus de 4 heures avant que les derniers manifestants parisiens quittent la place d’Italie, des délégations de syndicats européens présentes en nombre, arrêt total de la production dans certaines entreprises, des sites d’ordures ménagères bloqués, des centaines de milliers de votation pour le retrait du projet de loi recueillies aujourd’hui… Qui a parlé d’essoufflement ?

    Ce sont des centaines de milliers de salarié-e-s, privé-e-s d’emplois, retraité-e-s et étudiant-e-s qui, depuis trois mois, luttent pour exiger le retrait du projet de loi travail et pour l’ouverture de véritables négociations pour gagner des droits nouveaux.

    Après les pétitions, les manifestations, les grèves (pour certaines reconductibles) et les occupations de lieu de travail, le rejet de cette loi demeure profondément ancré chez les salariés.

    A nouveau, la CGT dénonce les violences qui ont émaillé la manifestation.

    Depuis 2 semaines, l’intersyndicale opposée à cette loi a débuté une campagne de votation citoyenne sur les lieux de travail et les lieux de vie. Nous invitons l’ensemble de la population à s’emparer de cette votation et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin 2016.

    Face à ce rejet massif de la part d’une majorité de salarié-e-s et de l’opinion publique, combien de temps le gouvernement va-t-il rester sourd aux légitimes revendications du monde du travail ? Jusqu’où devrons-nous aller ?

    Fort de cette nouvelle mobilisation, la délégation qui rencontrera la Ministre du Travail vendredi 17 juin portera l’exigence du retrait ; les points majeurs du blocage étant a minima les 5 articles qui constituent l’ossature du texte.

    La CGT portera également nos propositions pour un code du travail du 21ème siècle, porteur de progrès social.

    La balle est maintenant dans le camp du gouvernement !

    Montreuil, le 14 juin 2016

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  • #loitravail Juin 1936 Juin 2016 – La vielle rengaine patronale… par Michel Etievent (IC.fr-8/06/2016)Juin 1936. Affolement général des patrons. La semaine tombe à quarante heures. Les maîtres des Forges tonnent contre la « loi de fainéantise » : « Nos entreprises sont perdues. C’est la mort industrielle qui nous guette. Comment relever le pays si nos ouvriers habitués à la tache et fiers de l’accomplir travaillent deux fois moins ? La France va à sa ruine. Et tous pâtiront de ce luxe de paresse ».

    Décidément, la chanson patronale contre la réduction du est une vielle rengaine.

    Au fil des siècles, les archives déclinent les mêmes arguments. Nous sommes en 1848. Grâce aux luttes, la journée de travail de certaines entreprises du textile lyonnais vient de passer de quatorze à douze heures. Pour le des soieries, c’est la catastrophe. Economique. Morale. Sociale. Il adresse aussitôt au préfet une supplique pour dénoncer la dangerosité et l’amoralisme de la nouvelle loi : « Nous attirons votre attention sur les graves conséquences qu’auraient à subir nos industries au cas où la loi venait à être appliquée. Vous le savez, la main d’oeuvre ici est exigeante et hors de #loitravail Juin 1936 Juin 2016 – La vielle rengaine patronale… par Michel Etievent (IC.fr-8/06/2016)prix. Avec quatorze heures, nous tenions à peine. Douze heures précipiteraient les faillites. Le travail dans nos entreprises a toujours commencé à quatre heures du matin, repos à 7 h 30, reprise à huit heures, repos d’un quart d’heure à midi, repos final à 18 h. Le filles employées à cette occupation s’y livrent sans que leur santé n’ait jamais été altérée et sans qu’elle se plaignent de leur sort par ailleurs envieux quand on songe à tous les sans travail qui écument actuellement les rues. Chez nous, la main d’oeuvre est plus coûteuse qu’à l’étranger. Si donc nous maintenions, le même salaire pour la journée réduite à douze heures, la partie ne serait plus tenable. Nous serions dans l’obligation de fermer nos manufactures et de les transporter là où l’ouvrière est la moins dispendieuse.

    Et puis qu’on ne se trompe pas, l’ouvrière ramenée à douze heures, suivant pendant la belle saison, les habitudes de nos localités, continuerait à se lever à l’aurore pour n’arriver à la manufacture qu’à la minute obligatoire, plus disposée de se reposer des occupations auxquelles elles auraient vaquer dehors qu’à attaquer avec ferveur le travail de nos fabriques. Redevenue plus tôt libre le soir, elle n’en profiterait pas dans l’intérêt de son sommeil. Il y aurait à #loitravail Juin 1936 Juin 2016 – La vielle rengaine patronale… par Michel Etievent (IC.fr-8/06/2016)craindre pour la moralité de celles qui, étant sans famille se verraient affranchies de toute surveillance pendant deux longues heures de la soirée. » Les patrons feront la même remarque pour réprouver la loi qui interdit aux enfants le travail dans les mines : « Loi « ignoble », disent-ils, « qui porte atteinte au droit du travail et à la liberté individuelle »

    La rengaine reprendra en 1919. La loi des huit heures suscite les mêmes réactions horrifiées. Voici ce qu’écrit un entrepreneur : « On en veut décidément à ceux qui font la richesse du pays. Il est sûr que nos industries péricliteront, et puis que feront nos ouvriers de tout ce temps vacant ? Débauche, fréquentation plus assidue des estaminets et des filles de mauvaise vie. Décidément la morale n’est plus du côté du gouvernement. Faudra-t-il bientôt que nous transportions nos industries dans les colonies ? »

    Un dernier exemple. Novembre 1938. Par une série de décrets lois, vite baptisés « décrets misères », le gouvernement Daladier supprime en un jour l’essentiel des acquis du . Entre autre la semaine de quarante heures arrachée en juin 36. L’argument mérite d’être cité en entier : « Cette loi de paresse et de trahison nationale est la cause de tous les maux de notre économie. Elle va précipiter la chute de la France. On ne peut pas avoir une classe ouvrière avec une « semaine de deux dimanches » et un patronat qui s’étrangle pour faire vivre le pays ! ».

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  • Pour le JT de France 2, qui relayait le 30 mai un sondage Odoxa pour Le Parisien, « 67% des Français ont une mauvaise opinion » du secrétaire général de la CGT. C’est faux. Les médias qui ont relayé l’information, comme France 2, ont omis de comptabiliser un tiers des 1 018 personnes interrogées censées représenter « les Français », qui ont répondu qu’elles ne le connaissaient pas suffisamment pour exprimer une opinion.

     

    Voir aussi

    - Crible de la semaine : la CGT et Philippe Martinez, le sondage publié par Odoxa le 28 mai 2016

     

    source: la-bas.org/la-bas-magazine

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  • France Bleu Armoriqe

    La manifestation contre la Loi Travail à Rennes s’est faite dans une toute autre ambiance que la manif de droite organisée par Nuit Debout Montpellier.

    Un bon millier de personnes ont pris part à la manifestation, dans un premier temps, répartie en deux cortèges avant de se retrouver devant la préfecture Beauregard.

     Lire la suite sur: nuitdebout.fr/
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