• BREST

    Une centaine de manifestants bloquent les dépôts pétroliers brestois

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQRPour le troisième jour consécutif, des opposants à la loi Travail ont bloqué l'entrée de Brestce jeudi matin.

    Après avoir bloqué le port, les opposants à la loi Travail ont pris position devant les deux dépôts pétroliers. Un rassemblement est prévu à 11h place de la Liberté.

    Il était 5 h 30, ce matin lorsque les manifestants sont arrivés au rond-point des Foulques, au port de commerce. À 6h ils étaient environ 150 répartis entre le rond-point des Foulques, à l'entrée duquel un grand feu avait été allumé, et celui des Grèbes, situé à quelques dizaines de mètres plus bas.Comme les autres matins, les forces de l'ordre ont bloqué la voie d'accès au port dès la sortie du pont de l'Iroise. Les conditions de circulation pour entrer sur Brest sont très perturbées.
    Vers 7h15, les manifestants ont débuté un sit in devant l'entrée du dépôt pétrolier du port devant les policiers Grand feu au milieu de la route.Vers 9 h 20, les manifestants commençaient à quitter les lieux pour se diriger vers la place de la Liberté, où un rassemblement doit avoir lieu à 11 h.

    Après un pique-nique chez Damen, un appel est lancé pour revenir bloquer le dépôt pétrolier.

    Mais vers 16 h, pas de blocage du dépôt, surveillé par la police. Seule une trentaine de manifestants bloque encore le rond-point des Foulques.

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-6 h32)

     

    Près de 2 000 manifestants, le pont de Recouvrance a été bloqué

     

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQRLe pont de Recouvrance, bloqué par les manifestants.

    Ce jeudi est une nouvelle journée de grèves, manifestation et actions à Brest. Après le blocage du port, place à la manifestation des syndicats.

    L'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires appelle à nouveau à la mobilisation pour le retrait de la loi Travail. Dans un communiqué, les syndicats estiment qu'après « deux mois de mobilisation pour le retrait de la loi et le passage en force du gouvernement en première lecture à l'Assemblée nationale, l'heure est à l'amplification de la résistance à un texte destructeur. »

    12 h 35. Les manifestants continuent de se disperser
    Ils sont environ 400 à faire route vers Damen.

    12 h 23. Départ du pont
    Les manifestants quittent finalement le pont de Recouvrance. Il a aura été bloqué une trentaine de minutes.

    12 h 20. Le groupe de manifestants se scinde en deux
    Une partie part pique-niquer devant chez Damen, tandis que l'autre reste bloquer le pont de Recouvrance.

    12 h15. Le tram est bloqué


    Conséquence du blocage du pont de Recouvrance par les manifestants, le tram est à l'arrêt.Le pont de Recouvrance, bloqué par les manifestants.


     

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    12 h 03. Les manifestants prennent place sur le pont de Recouvrance.

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    11 h 48. Dans la rue de Siam.Les manifestants descendent la rue de Siam, pour aller bloquer le pont de Recouvrance.

    11 h 25. La CGT de l'Arsenal rejoint le rassemblement

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    11 h. Début du rassemblementLe rassemblement a débuté à 11 h, place de la Liberté.

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-11h 24)

     

    MORLAIX

    480 manifestants mobilisés contre la loi Travail

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    480 manifestants se sont rassemblés dès 11 h, ce jeudi 26 mai, devant la mairie. Après un défilé en ville, ils ont pris la direction du rond-point du Puits, à Saint-Martin.

    480 manifestants se sont rassemblés dès 11 h, ce jeudi 26 mai, devant la mairie, à Morlaix, contre la loi Travail. « Les mobilisations rassemblent toujours plus de salariés, a déclaré Sébastien Menes, adhérent au syndicat Sud Éducation, au nom de l'intersyndicale. Préparons-nous à continuer la lutte entre aujourd'hui et le 14 juin, date du prochain rassemblement national. On ne lâche rien. »

    Le cortège, emmené par le collectif des lycéens du pays de Morlaix, a défilé en centre-ville. Il a bloqué pendant dix minutes la circulation au rond-point Charles-de-Gaulle, avant de revenir place des Otages.

    Une partie du cortège a ensuite bloqué le rond-point du Puits et le rond-point du Launay, à Saint-Martin-des-Champs. Des barrages filtrants ont été mis en place. 

    Adeline BERTIN

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-12 h24)

     

    CARHAIX

    130 manifestants contre la loi Travail

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Ce jeudi matin, à 11 h, les manifestants se sont donnés rendez-vous pour protester contre la loi Travail. Au total, 130 personnes ont défilé en ville.

    Les Carhaisiens sont toujours mobilisés. Ce jeudi matin, à 11 h, ils se sont donné rendez-vous devant la Maison des syndicats, à Carhaix, à proximité de la place du Champ de foire.

    Après ce rendez-vous, les manifestants ont défilé en ville, jusqu'à la place de la mairie avant de retrouver la place du Champ de foire. Ils étaient plus de 130 manifestants de diverses organisations : CGT, Solidaires, UDB Kreiz-Breizh, NPA...

    Une nouvelle manifestation devrait avoir lieu la semaine prochaine.

    source: Ouest-France.fr (26/05/2016)

     

    DOUARNENEZ 

    Loi Travail : 80 manifestants dans la rue

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Une opération escargot partie du rond-point de Kerharo a précédé l’habituel rassemblement du jeudi soir.

    17 h 30, hier soir, les banderoles se déploient au rond-point de Kerharo, où 70 manifestants se retrouvent comme chaque jeudi soir. Ils manifestent pour obtenir le retrait du projet de loi Travail et l’obtention de nouveaux droits.

    Klaxons de soutien

    Emmenés par Gwenaël Marzin, secrétaire de l’union locale de la CGT, les manifestants se plantent sur la pelouse du rond-point, tandis qu’une poignée d’entre eux distribue des tracts aux automobilistes, ce qui provoque un ralentissement de la circulation, route de Quimper. Au passage, certains automobilistes marquent leur soutien à la manifestation en klaxonnant. 18 h 15, un cortège de 25 véhicules en provenance de Pouldavid débarque place de la Résistance, où une dizaine de manifestants supplémentaires rejoignent le groupe. « On ne lâche rien ! Nous devons nous tenir prêts à d’autres initiatives entre aujourd’hui et le 14 juin », tonne le secrétaire lors de sa prise de parole. Une cinquantaine de manifestants se rendent ensuite, à pied et en chantant, jusqu’à la permanence du Parti socialiste. Le rond-point du pont est investi, ce qui bloque à nouveau la circulation. Un appel à la prochaine manifestation, jeudi 2 juin, est lancé. Cette fois, l’opération escargot ira du rond-point de Kerharo vers Tréboul. Photos et vidéo sur ouest-france.fr /

    source: ouest-france (27/05/2016)

    QUIMPER

    Loi Travail. 700 manifestants à Quimper

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    La mobilisation contre la loi Travail continue ce jeudi à Quimper (Finistère). 700 personnes se sont données rendez-vous place de la Résistance avant de défiler dans la ville.

    À Quimper (Finistère), 700 personnes ont pris part à la manifestation organisée contre le loi Travail, ce jeudi 26 mai.

    Il est 12 h quand le cortège quitte la place de la Résistance. Une vingtaine de lycéens se trouve en tête de la file qui longe le boulevard Dupleix.

    Dans la foule, on peut entendre : " 49-3, on n'en veut pas " et " Loi El Khomri, ça suffit ".

    Des affiches collées sur le siège du Parti socialiste.Le mouvement a marqué un temps d'arrêt devant la permanence du Parti socialiste. Le temps pour certains manifestants d'y placarder des affiches.

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Les rails de la gare bloqués.Vers 12 h 30, le cortège a pris la direction de la gare où quelques personnes se sont assises sur les rails. Le mouvement s'est ensuite scindé en deux parties, à l'appel de la CGT. Certains manifestants ont demeuré sur les rails tandis que d'autres ont repris le cours du défilé.

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Tous se sont réunis boulevard Dupleix pour continuer la marche.

    À 13 h 30, les manifestants ont investi le pont Max-Jacob, bloquant la circulation pendant environ une demi-heure. 

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-13 h26)

     

    QUIMPERLE

    La voie express bloquée par 450 manifestants

     

    Compte-rendu de la journée d'actions du 26 mai 2016 en finistère selon la PQR

    Ce jeudi matin, plusieurs centaines de manifestants opposés à la loi travail bloquent actuellement la voie express, à la hauteur de Kervidanou, dans les deux sens.

    Près de 450 manifestants anti-loi travail sont en train de bloquer la voie express à Quimperlé dans les deux sens, à la hauteur de l'échangeur de Kervidanou.

    Le cortège est conduit par les salariés de Minerve, conserverie liquidée le 1er avril. Mais il y a également des salariés de plusieurs entreprises du pays de Quimperlé.

    " Le pouvoir socialiste donne tous les droits aux patrons, témoigne un enseignant. Le droit du travail est complètement remis en cause."

    Le cortège s'est formé vers 10h au stade Jean-Charter. Il s'est ensuite déplacé vers la RN 165.

    Sur place, près de 45 gendarmes sont présents pour sécuriser la zone. La circulation sur la voie express est complètement stoppée.

    L'atmosphère est tendue entre manifestants et forces de l'ordre. " Nous avions passé un accord avec la CGT sur l'organisation de cette manifestation, affirme le commandant du groupement de gendarmerie du Finistère, Richard Pégourié. Les engagements n'ont pas été tenus."

     

    source: ouest-france.fr (26/05/2016-12 h 03)

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  • Rassemblement de soutien le 27 mai à Bobigny

     

    Partout en France, mobilisons-nous massivement le 27 mai 2016 en soutien aux salariés d’Air France, mais aussi à tous les syndicalistes injustement incriminés.

    Partout en France, la CGT organise le 27 mai 2016, une journée pour les libertés syndicales. Après la journée du 23 septembre dernier et celle du 4 février en soutien aux salariés de Goodyear, cette journée sera notamment consacrée aux salariés d’Air France, mais aussi à tous les syndicalistes injustement incriminés.

    Face à la répression syndicale

    « Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses du travail… la répression syndicale reste un des moyens patronal pour freiner le développement du syndicalisme. Ainsi, certains militantes et militants de la CGT, de par leur engagement, sont traités comme des délinquants. Ils sont trainés devant les tribunaux, dans des procédures de plusieurs années. Leur carrière est souvent brisée, leur vie bouleversée, leur famille affectée…

    27 mai : les salariés d’Air France devant le tribunal

    Le 27 mai, 16 salariés d’Air France sont convoqués devant le Tribunal de grande instance de Bobigny par la direction de l’entreprise. Onze seront jugés pour avoir forcé l’ouverture de la grille du siège et cinq pour faits de violence concernant l’affaire dite « de la chemise ».

    C’est pour cela que la CGT organise, outre les différents rassemblements au niveau national, un événement spécial de 9h à 17h devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny, 173 avenue Paul Vaillant Couturier. Au programme, notamment un concert du groupe Soviet Suprem mais aussi des prises de paroles de témoins et victimes de discriminations syndicales de chez Goodyear, Air France, Mac Do, etc avec également l’intervention de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

    Le programme de la journée de soutien du 27 mai :

    09h00 : Début du rassemblement
    10h à 12h : projection du film “Comme des lions” en présence de sa réalisatrice, Françoise Davisse.
    12h à 14h : prises de parole des témoins et victimes de discriminations syndicales, (Goodyear, Air France, Mc Do, Ud 93 avec également l’intervention de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
    14h à 17h : concert de soutien aux 16 d’Air France par le groupe Soviet Suprem

    Restauration sur place

    "Un peu de noblesse, monsieur de Juniac !"

    Z, le youtubeur qui ne se laisse pas entuber, donne son point de vue sur les 16 d’Air France

     
    Voir l’épisode 1 de “Z, le youtubeur qui ne se laisse pas entuber »
    Consulter le dossier sur les libertés syndicales

     

    source: cgt.fr

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  •  Entretien de Stéphane Sirot avec Le Télégramme –propos recueillis par Yvon Corre

    «Le pari risqué de la CGT»

     

    «Le pari risqué de la CGT»-par Stéphane Sirot (LT.fr-25/05/2016)Enseignant à l'Université de Cergy Pontoise, Stéphane Sirot est un spécialiste de l'histoire et de la sociologie des grèves, du syndicalisme et des relations sociales.

    Comment analysez-vous la stratégie de la CGT ? Sa radicalisation n'est-elle pas, en fait, la conséquence de son affaiblissement ?

    La CGT est affaiblie, mais comme tout le syndicalisme. Pour la CGT, il y a certainement toute une série d'enjeux. Le premier est d'ordre revendicatif. On a un peu tendance à l'oublier mais il y a une revendication qui est le retrait de la loi Travail. Cette revendication correspond à une conception des relations sociales que la CGT défend de longue date, à savoir qu'elle est plutôt opposée à leur décentralisation vers les entreprises. Or la loi Travail donne un coup d'accélérateur à ce processus de décentralisation.


    La concurrence avec la CFDT n'explique-t-elle pas aussi cette radicalisation de la CGT ?

    Oui. La CGT, qui est effectivement en concurrence avec la CFDT, cherche à faire la démonstration, au travers de ces mobilisations, qu'un syndicalisme de luttes sociales est plus efficace qu'un syndicalisme d'accompagnement, de négociations collectives, qu'un syndicalisme qui prend de la distance vis-à-vis de la confrontation sociale. Ce n'est pas pour rien si Philippe Martinez pointe du doigt les concessions obtenues grâce à la mobilisation, en particulier celles concernant les heures supplémentaires des routiers.

    Cette stratégie n'est-elle pas en rupture avec celle de la période précédente ?

    C'est vrai que l'on s'était habitué, depuis 20-25 ans à ce que la CGT use moins de stratégie revendicative correspondant à sa tradition pour davantage de négociations et de compromis. Or là, la CGT est tout simplement en train de renouer avec ses fondamentaux historiques. Ce retour à un syndicalisme prioritairement axé sur le rapport de forces correspond aussi à une demande d'une partie de la base de la CGT, comme le dernier congrès en a fait la démonstration.

    La CGT joue-t-elle gros ?

    Oui, c'est un pari risqué. Formalisé ou pas, il y a, derrière, un enjeu de représentativité. La CGT est menacée de ne plus être la première centrale, d'être devancée par la CFDT. Si l'issue de ce mouvement lui est très défavorable, cela posera problème pour la direction.

    Comment, selon vous, va se terminer ce bras de fer entre le gouvernement et la CGT ?

    On est dans une situation où il est toujours difficile de prévoir l'issue dans la mesure où il n'y a rien à négocier. Le gouvernement n'a aucune marge de manoeuvre. On est dans une forme d'impasse. Il ne faut pas oublier que la réforme El Khomri s'inscrit dans une politique européenne (*). L'un des deux va devoir, à un moment ou à un autre, céder, mais cela peut prendre du temps. D'autant que se superposent, au conflit sur la loi Travail, d'autres mouvements sociaux. Ce qui rend aussi cette sortie de crise difficile, c'est que derrière, il n'y a pas, comme lors de la réforme des retraites en 2010, de perspective politique. En 2010, même si c'était une défaite, les syndicats savaient qu'il y aurait derrière une sorte de revanche politique.

    * Une grande manifestation, émaillée de violences, a eu lieu, hier, à Bruxelles, contre une réforme de la législation sur le travail. Les principaux syndicats de Belgique mais aussi le Parti socialiste, qui siège sur les bancs de l'opposition depuis les élections de 2014, avaient appelé à participer à ce rassemblement.

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  • La CGT affirme que toutes les raffineries de France sont en grève (OF.fr-24/05/2016)

    Blocus à la raffinerie de Donges

    La grève est désormais votée dans 8 raffineries sur 8 en France, y compris celles d'Exxon Mobil, a déclaré Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral du secteur pétrole de la CGT.

    « Une grève a été votée ce matin à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime) en réaction à la charge des forces de l'ordre à Fos-sur-Mer », a-t-il dit en se référant à l'intervention de gardes mobiles pour lever les barrages des militants CGT aux accès du dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer.

    « Il va y avoir au minimum une baisse du débit de 50% » à la raffinerie Exxon Mobil de Gravenchon, a-t-il ajouté. « A Fos, la grève a aussi été votée. Plus aucun produit ne sort. Il y a maintenant huit raffineries sur huit en grève. »

    La CGT affirme que toutes les raffineries de France sont en grève (OF.fr-24/05/2016)

    source:  ouest-france.fr

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  • Des militants à 5 heures du matin, rond point des Foulques Des militants à 5 heures du matin, rond point des Foulques - Valérie Le Nigen

     

    A Brest, 150 militants contre la loi Travail ont installé des barrages filtrants à 5h mardi matin, à l'entrée du port de commerce, à un kilomètre du dépôt pétrolier. Des camions citernes se sont mis en double file et la circulation est bloquée depuis 6h45 avant le rond-point des Foulques.

    - 4H50 Rond point des Foulques  à l'entrée du port de commerce de Brest : les forces de police bloquent la circulation quelques minutes. Les policiers du commissariat de Brest de la DDSP, la direction départementale, évacuent les pneus et palettes déposés lundi par des militants.

    - 5H10. 150 à 200 militants contre la loi travail ont installé des barrages filtrants rond point des Foulques et rond point des Grèbes, à environs 1 km du dépôt pétrolier de Brest. De nombreux drapeaux Force Ouvrière flottent au  vent.  Marc Hebert, secrétaire départemental explique qu'il a déclaré la manifestation hier soir en sous préfecture. Hors délai mais dans les règles. La préfecture ne confirme pas.

     

    Rond point des  Foulques ce matin  - Aucun(e)

    - Depuis 6H30 : la circulation est  déviée par la police au niveau du Rond point de Kergleuz. Les automobilistes sont invités à passer par Kergaradec et à entrer dans Brest par le bouleverd de l' Europe. Au port de commerce, la circulation  est presque inexistante et est ralentie par un barrage filtrant. Quelques camions citernes sont bloqués. L'accès au dépôt pétrolier est libre par le Moulin Blanc.

    - Blocage à Lorient également ce mardi matin. Environ 200 militants des syndicats CGT, Sud, Solidaires et FO bloquent depuis 5h le dépôt essence du port de Keroman, avenue de la Perrière.

     
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  • (Photo d'illustration Claude Prigent)

    Le trafic ferroviaire sera perturbé en Bretagne, les mercredi 25 et jeudi 26 mai, en raison d'un appel à la grève de la CGT et de Sud-Rail.

    Deux syndicats représentatifs du personnel SNCF sur quatre, CGT et Sud-Rail, appellent à une grève nationale les 25 et 26 mai, dans le cadre des négociations sur l'aménagement du temps de travail. 

    Le trafic TGV et TER "sera supérieur à celui des 18 et 19 mai" en Bretagne, avec, en moyenne, 3 TGV sur 4 et 7 TER sur 10.


    source:letelegramme.fr
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  • La manifestation du 19 mai dans les rues de Rennes. Photo AFP / DAMIEN MEYER
    La manifestation du 19 mai dans les rues de Rennes. Photo AFP / DAMIEN MEYER

    L'interdiction de séjour dans le périmètre des manifestations à Rennes, à l'encontre d'Hugo Melchior, a été suspendue.

    Camouflet pour la préfecture d'Ille-et-Vilaine et victoire pour le Rennais Hugo Melchior, étudiant et militant à Rennes 2. Le tribunal administratif vient d'ordonner la suspension de l'interdiction de séjour dans le périmètre des manifestations à Rennes décidée la semaine dernière par le préfet d'Ille-et-Vilaine à l'encontre d'Hugo Melchior. 

    Cette interdiction courait jusqu'au 25 mai. L'Etat est par ailleurs condamné à verser 500 euros au chef de file étudiant de la contestation à la loi Travail pour les frais de justice. Le préfet avait décidé cette interdiction eu égard aux débordements qu'aurait pu engendrer la présence d'Hugo Melchior lors des manifestations.

     

    source: letelegramme.fr

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  • Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

    Toujours déterminé-es : Amplifier la mobilisation, faire respecter la démocratie !

     

    Après le 19 mai... toujours déterminé-es : Amplifier la mobilisation, faire respecter la démocratie ! (CGT,FO,SOLIDAIRES, FSU, UNEF, UNL, FIDL)

    Après plus de deux mois de mobilisation des salarié-es, des jeunes, des privé-es d’emploi et des retraité-es, la mobilisation se poursuit et s’amplifie comme le montre cette journée du 19 mai.

    Cette semaine, le développement d’actions, de grèves dans de nombreux secteurs et de blocages pour obtenir le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, montre que la détermination reste intacte.
    L’opinion publique reste massivement opposée à cette loi Travail et à l’utilisation autoritaire du 49.3 par le gouvernement.

    Le gouvernement n’a pas d’autre issue que celle du dialogue avec les organisations qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et pour être écoutées sur les revendications qu’elles portent. C’est pourquoi les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL en appellent solennellement au Président de la République.

    Des secteurs professionnels sont engagés dans un mouvement de grève reconductible, d’autres vont entrer dans l’action. Les organisations appellent le 26 mai prochain à une journée nationale de grève, manifestations et actions.

    Les organisations décident de renforcer l’action par une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin, au début des débats au Sénat. Elles appellent à multiplier d’ici là, sur tout le territoire, des mobilisations sous des formes diversifiées.

    Elles décident également une grande votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d’étude qui se déroulera dans les semaines à venir en parallèle au débat parlementaire afin de poursuivre avec les salarié-es et les jeunes les débats sur la loi Travail, obtenir le retrait de ce texte pour gagner de nouveaux droits permettant le développement d’emplois stables et de qualité.

    La loi doit notamment préserver la hiérarchie des normes, élément protecteur pour tous et toutes les salarié-es.

    Cette votation sera remise lors d’un nouveau temps fort qu’elles décideront prochainement.

    Les organisations invitent leurs structures à poursuivre la tenue d’assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d’actions, de la grève et de sa reconduction.

    Elles se retrouveront rapidement pour assurer l’organisation et la réussite de ces mobilisations et initiatives.

    Les Lilas, 19 mai 2016

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  • BREST

    La mobilisation ne faiblit pas, plus de 1000 personnes manifestent

    Loi Travail-Compte-rendu de la journée d'action du 19 mai 2016 par la PQR

     

    L'appel à la mobilisation a été entendu hier.

    Ce jeudi, ils étaient plus nombreux que mardi dans les rues de Brest. Un nouvel appel est déjà lancé pour le jeudi 26 mai.

    Ils étaient 800 mardi, plus de 1 000 hier. La mobilisation n'a pas faibli, dans les rues de Brest. Erwan, 41 ans, travaille à l'Arsenal. « On demande qu'il y ait une vraie démocratie, de vraies négociations. On veut des droits pour les salariés, et non pas une régression sociale comme le gouvernement le propose actuellement. On continuera jusqu'à ce qu'il retire son projet. »

    Patrick évoque, lui, avec colère le recours au 49-3. « Ça n'a fait qu'attiser le feu... »

    Un peu plus loin, Noémie, 19 ans, étudiante, affiche la même détermination. « On ne peut pas accepter qu'une loi passe avec le 49-3, c'est tout sauf démocratique. On ne peut pas tolérer cette loi, qui est une grande régression au niveau du Code du travail, et de la dignité humaine. »

    Vers 11 h 30, ils sont plus d'un millier (800 selon la police, 1 500 pour les organisateurs) à prendre la direction de la sous-préfecture. Les désormais traditionnels « El Khomri, précarité à vie. De cette société-là, on n'en veut pas ! Ni amendable, ni négociable ! » résonnent.

    « Demain on continue ! »

    Puis le cortège se dirige vers la gare, en soutien aux cheminots en grève. « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère ! » Après un court blocage du rond-point et quelques fumigènes, au son des « Aujourd'hui dans la rue, et demain on continue ! », un peu plus de 400 personnes se rassemblent devant la gare. Les grilles sont fermées et la police présente.

    Puis, vers 12 h 45, ils sont environ 200 à se rendre avenue Clemenceau pour un sit-in sur la chaussée, avant de se disperser en début d'après-midi. Un prochain appel à la mobilisation a été lancé pour le jeudi 26 mai.

    source: ouest-france 20/05/2016

     

    MORLAIX

    Le rond-point du Launay bloqué par des manifestants
     
     

    Environ 220 manifestants ont défilé dans le centre-ville, hier matin, contre la loi Travail. Ils étaient ensuite une soixantaine à installer des barrages filtrants sur le grand rond-point du Launay pour une distribution de tracts.

    « J'espère que vous avez de bonnes chaussures, parce qu'on va marcher », glisse un membre de Nuit Debout. Hier, c'était la deuxième mobilisation de la semaine contre la loi Travail. Environ 220 manifestants, le même nombre que mardi, s'étaient réunis place des Otages. La suggestion d'un blocage de rond-point, discutée peu avant le début du rassemblement, est dans l'air. « Nous sommes à un moment-clé, le moment d'intensifier la lutte », déclare un porte-parole de Nuit Debout. Le défilé se dirige vers le commissariat, place Charles-de-Gaulle, pour s'immobiliser une dizaine de minutes sur le rond-point
    , avant de repartir vers la mairie.

    « Brisons la routine ! »

    « C'est la première fois que je viens manifester à Morlaix », raconte un membre d'un collectif de lutte de Plounéour-Ménez. « Ça prend de l'importance, on vient pour essayer de relier les différents mouvements. Des manifestations en pointillés... Et quoi d'autre ? Brisons la routine ! ». Un barbecue est organisé par l'intersyndicale, mais une soixantaine de manifestants ont des fourmis dans les jambes. Vers 13 h 30, départ à pied pour le rond-point du Launay, à Saint-Martin-des-Champs, en face du magasin Décathlon.

    Opération« barrage filtrant »

    Deux barrages filtrants sont mis en place, à coup de distribution de tracts, et d'« un klaxon contre la loi Travail ! ». « On veut faire comprendre aux gens que cette loi est un problème, mais casser des trucs, ça ne sert à rien », explique Pablo, élève à la MFR de Kérozar. L'opération se déroulera dans le calme, mais occasionnera jusqu'à 2,6 km de bouchons sur la RN12, au niveau de l'échangeur du Launay. Une heure plus tard, les manifestants quittaient les lieux pour retourner dans le centre-ville, puis se disperser.

     

    source:   letelegramme.fr

     


    CARHAIX
     
    Plus de 100 personnes rassemblées
     
     

    Loi Travail-Compte-rendu de la journée d'action du 19 mai 2016 par la PQR

    Hier, une nouvelle mobilisation contre la loi Travail était organisée en ville. Le rassemblement a réuni plus de 100 personnes.

    Après une première manifestation, cette semaine, mardi, une nouvelle mobilisation a eu lieu, hier, en ville. Le rendez-vous était donné à 11 h, devant la Maison des syndicats.

    « Plus de 220 000 manifestants ont été recensés le 17 mai aux quatre coins du pays : c'est deux fois plus que le 12 mai et ce alors que les modes d'actions diversifiés se multiplient », a-t-il été déclaré lors de la prise de parole.

    Pour les manifestants, « tous les indicateurs démontrent la vitalité des mobilisations. Le Président Hollande, son Premier ministre, doivent écouter, enfin, la colère et le refus qui s'expriment. »

    Après ce moment, un cortège s'est formé et a défilé place du Champ de foire, dans la Grande rue et, enfin, place de la Mairie. Parmi les manifestants : des militants de la CGT, ceux du NPA, des lycéens de l'établissement Diwan... Au total, devant la mairie, ils étaient plus de 100. Mardi, ils étaient 80.

    De nouvelles mobilisations sont déjà évoquées. « Restons déterminés et offensifs pour gagner. On ne lâche rien ! »

    Regarder la vidéo sur ouestfrance.fr/carhaix

    R. B.

    source: Ouest-France 20/05/2016

     

    DOUARNENEZ

    Une cinquantaine de manifestants contre la loi Travail

      

    À l’appel de la CGT et de l’union Solidaires, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées en début de soirée, place de la Résistance à Douarnenez, pour demander le retrait du projet de Loi Travail. Le sit-in un temps prévu n’a pu se mettre en place à cause de la pluie.

    Le mouvement s’inscrit dans la durée : les participants ont décidé d’organiser chaque jeudi soir un rassemblement, place de la Résistance toujours, précédé d’actions pour sensibiliser la population, comme des distributions de tracts au rond-point de Kerharo.« On ne lâche rien », ont promis les manifestants.


    source:   letelegramme.fr
     
     
    QUIMPER
     

    Contre la loi Travail. Entre 300 et 350 manifestants ce jeudi

      
    Des manifestants à une extrémité des allées de Locmaria, hier midi, en direction de Créac'h-Gwen.
    Des manifestants à une extrémité des allées de Locmaria, hier midi, en direction de Créac'h-Gwen.

    Entre 300 et 350 personnes, au plus fort de la mobilisation, ont participé, hier, dans les rues de Quimper, à une nouvelle manifestation contre la loi Travail. Avec un cri : « Ré-sis-tance » !

    « Retrait, retrait, retrait de la loi Travail » ont hurlé, hier, les 300 à 350 manifestants réunis, vers 13 h, devant le siège du Medef, à Créac'h-Gwen, à l'appel d'une intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU. Salariés et retraités des secteurs public et privé, et lycéens ont commencé par manifester en voiture ou à pied sur les rives de l'Odet, en centre-ville, au son des klaxons et au cri d'« Assez de coups bas pour la France d'en bas, à ceux qui veulent casser le social, le peuple répond : ré-sis-tance » ! Puis ils ont gagné, en cortège, la zone d'activités tertiaires de Kerbabic, où ils se sont rassemblés devant les locaux du patronat dont l'entrée était protégée par un petit cordon de policiers. Des lycéens ont collé des palmiers en papier sur les vitres en référence au « Panama papers ». Ils y ont exposé des cartons sur lesquels ils ont témoigné une forme de désenchantement : « Tu veux faire quoi plus tard ? - Précaire ! » ou « Quand je serai grande, j'épouserai la précarité », pouvait-on lire.
     
    Des militants d'extrême gauche y ont apposé, de leur côté, des affiches explicites à l'effigie du Code du travail : « Ni amendable ni négociable, retrait du projet de loi El Khomri » !

    « La colère qui s'exprime »


    « Le président Hollande et son Premier ministre doivent écouter enfin la colère qui s'exprime. La mobilisation va se poursuivre et s'amplifier jusqu'au retrait de la loi Travail et l'ouverture de véritables négociations pour l'obtention de droits nouveaux pour tous les salariés », a déclaré une militante de Force Ouvrière, au nom de l'intersyndicale. Elle a appelé les militants à tenir des assemblées générales afin de décider des modalités de futures actions collectives. « Restons déterminés et offensifs pour gagner le retrait », a lancé la syndicaliste sous les « ouais » de la petite foule. Un patron d'entreprises de services est venu au-devant des manifestants, hier, à Kerbabic. « J'ai créé des emplois mais, avec des mouvements comme celui-là, je n'ai plus envie d'en créer de nouveaux. Les gens ne réfléchissent pas », s'est-il exclamé, avant de regagner son bureau. Excédé.
     
    source:  letelegramme.fr
     
     
     
    QUIMPERLE
    300 manifestants passent... dans la mairie
     
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