• BREST

    Environ 700 manifestants contre la loi Travail

    Photo : Pierre Chapin. 

    Environ 700 manifestants se sont rassemblés ce jeudi midi, place de la Liberté à Brest, à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires. 

    Le cortège s'est rendu jusqu'à la sous-préfecture, où une lettre au Président de la République a été déposée.

    Le cortège s'est alors disloqué, mais une cinquantaine de jeunes, plus revendicatifs, a poursuivi sa mobilisation. Après un détour par la permanence de la députée Patricia Adam, où ils ont renversé deux poubelles, ils ont improvisé un sitting avenue Clémenceau.

     

    Photo : Pierre Chapin.
    source: letelegramme.fr
     
     
    CHATEAULIN
     
    Une vingtaine  de personnes mobilisées contre la loi Travail et le 49.3
     

    Journée d'action du 12/05 selon la presse du finistère

    Une vingtaine de "Camille", ainsi s'appellent les participants aux Nuits debout de Châteaulin, ont manifesté ce jeudi midi, jour de marché.

    Banderole « Non au 49.3 » en tête de cortège, « Non à la loi travail » ensuite, une petite vingtaine de personnes a manifesté ce jeudi en fin de matinée, à l'appel du collectif châteaulinois Nuits debout. Parti de la place de l'Office du tourisme, le cortège a emprunté une voie de la départementale, traversé le pont central avant de rejoindre la place de la Résistance à travers le marché et recevant le soutien de quelques chalands.

    Les manifestants sont allés ensuite au bureau de Richard Ferrand, député PS de la circonscription Châteaulin-Carhaix rue Baltzer, où ils ont tendu les banderoles en travers de la porte d'entrée.

    source: ouest-france 13/05/2016
     
    DOUARNENEZ
     
    50 personnes défilent contre la loi Travail

    Journée d'action du 12/05 selon la presse du finistère

    À l’initiative de la CGT, une cinquantaine de personnes se sont réunies ce jeudi soir, place de la mairie, avant de partir en cortège vers la permanence du PS.

    Ils manifestaient contre la loi travail. « Nous avions d’abord pour objectif de déposer une motion à la députée. L’annonce de l’utilisation du 49.3 par Manuel Valls a changé la donne. Mais même si la loi est promulguée, la rue reste très mobilisée ».

    Nouveau mouvement le 17 mai

    Le syndicat appelle déjà à un nouveau mouvement mardi 17 mai, à 10 h, place de la résistance, avant de partir vers Quimper pour le mouvement de 11 h. Une autre action devrait avoir lieu le 19 mai.

    Présente lors du rassemblement, Marceline Sévérac, de la CGT de l'hôpital, alerte : « Les fonctionnaires ont du mal à comprendre que cette loi les concerne également, pourtant elle leur fait courir, à eux aussi, beaucoup de risques » .

    source: ouest-france 13/05/2011
     
    QUIMPER
     
    Quelque 400 manifestants contre la loi Travail



    A 12 h, ce jeudi, au début de ce nouveau rassemblement prévu contre la loi Travail, une centaine de manifestants, dont des lycéens, étaient rassemblés devant la préfecture à l'appel de syndicats et du collectif des citoyens de la Nuit debout de Quimper.
    Peu après, alors que les rangs avaient grossi jusqu'à environ 400 personnes, un cortège s'est formé pour défiler de la préfecture à la permanence de la députée PS Marie-Thérèse Le Roy. 
    Ensuite, le défilé s'est de nouveau dirigé vers la préfecture.DE 13 h à 13 h 30 une trentaine de jeunes organisent un sit-in sur le boulevard Dupleix, bloquant la circulation.Tous se sont ensuite dirigés vers le mont Frugy pour décider de la suite du mouvement. Deux journées d'action sont annoncées pour les 17 et 19 mai.
     

    Journée d'action du 12/05 selon la presse du finistère

    sources: letelegramme.fr  & ouest-france
     
    QUIMPERLE
     
    Rassemblement devant l'entreprise Minerve


    A l'appel de la CGT et de Force ouvrière, un rassemblement s'est tenu à 11h devant l'entreprise Minerve où depuis trois semaines les salariés luttent pour de meilleures indemnités de licenciement.

    Le rassemblement a été marqué par un incident : un poids lourd qui venait de livrer à La Villeneuve Braouic a essayé de sortir du site de l'entreprise et de passer en force.
    Des manifestants se sont mis en travers de sa route. Les esprits se sont échauffés. Les gendarmes, présents sur les lieux, ont calmé les esprits. Le camion a fait demi-tour. 


    Source: letelegramme.fr
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  • Brest-L'horizon semble se dégager pour les Atsem... (LT 11/05/2016) 

    hier, devant la mairie, les Atsem n'ont, pour l'instant, pas voté la poursuite du mouvement.


    Le conflit qui oppose les Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) à la collectivité s'orienterait-il vers une sortie de crise ? À l'issue de quatre semaines de grève, il est permis d'espérer. Réunis une nouvelle fois devant la mairie, lors de la pause méridienne, à l'appel de la CGT, les Atsem se sont dits, hier, « attentifs aux propositions faites par le maire François Cuillandre ». Ils n'ont pas voté la poursuite du mouvement à bras levé, comme ils le font d'habitude. Et semblent, pour la première fois depuis le lundi 18 avril, accepter l'idée de négocier...

    Vote aujourd'hui à bulletin secret

    Après lecture des courriers officiellement reçus, ils ont décidé de se laisser le temps de la réflexion. Ils se réuniront en assemblée générale aujourd'hui, à 12 h 15, à la Maison du peuple, et procéderont à un vote à bulletin secret. Éric Pellennec, délégué CGT, reconnaît « qu'il y a eu des avancées ». Il se dit « satisfait d'avoir obtenu gain de cause sur l'une de leurs revendications, à savoir le remplacement des agents dès le premier jour d'absence ». Et satisfait « d'avoir eu l'engagement par écrit que ce moratoire courait jusqu'à la fin du mandat ». Rassuré aussi sur le fait « que la collectivité a annoncé qu'elle ne touchera pas aux horaires journaliers », Éric Pellennec se dit « prêt à travailler sur les rythmes scolaires et une nouvelle organisation ». Et, pour lui, la piste serait « d'étendre ce qui a été mis en place de manière expérimentale à l'École de la Pointe, à savoir des Tap sur le temps méridien ». La balle est dans le camp des Atsem...

    Source : letelegramme.fr
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  • 49-3 pour la loi El Khomri : à contenu pourri forme antidémocratique ! #49-3 (IC.fr-10/05/2016)Ce gouvernement qui ne parle que de « dialogue social » et de « parole aux salariés » à propos de la prétendue loi Travail, s’apprête à passer en force en brandissant le 49-3.

    Et pour cause, car Valls risque fort de ne pas disposer d’une majorité pour voter ce projet rejeté majoritairement par les Français et dont le point majeur est maintenu : l’article II de la loi El Khomri inverse en effet la hiérarchie des normes puisque l’ « accord » d’entreprise (le plus souvent arraché par le patron sur la base d’un chantage, et en triant ses interlocuteurs salariés !) l’emporterait désormais sur l’accord national de branche même si le premier est plus régressif que le second en matière de temps de travail, d’H.S. et, en dernière analyse, de rémunération des salariés. Ce dispositif permettrait au patronat, partout où il n’y a pas de syndicats de lutte, de faire du chantage à l’emploi pour tirer vers le bas les conditions de travail et de rémunération, dynamiter les accords nationaux (l’échelon national est de loin le plus favorable au « tous ensemble » des salariés alors que l’accord d’entreprise permettra au patronat de pratiquer à haute dose le « diviser pour régner ») et d’instaurer une concurrence sauvage entre entreprises rivalisant de moins-disant social : tous les salariés, et avec eux, nombre de petits et moyens patrons seraient tirés vers le bas !

    Dictée au nom de l’UE par un Français, le commissaire européen Moscovici (dont la lettre de cadrage à l’adresse du gouvernement français était rédigée… en anglais !), cet euro-diktat est une nouvelle preuve de la nocivité de la troïka MEDEF-UE-gouvernements maastrichtiens (les LR ne critiquant le projet que parce qu’il ne va pas assez loin dans la régression !).

    Il s’agit aussi pour le pouvoir de couper court à la mobilisation des jeunes et des salariés les plus combatifs. Ceux-ci aspirent pourtant de plus en plus au « tous ensemble et en même temps » et à la grève inter-pro reconductible (et non plus au ruineux « chacun pour soi et successivement) pour stopper l’offensive générale menée contre le monde du travail. A quand, MM. les dirigeants confédéraux, une manif nationale de combat à Paris pour appeler à bloquer les profits, à refuser l’ensemble des contre-réformes maastrichtiennes et à relancer l’emploi et le produire en France, les salaires, les acquis sociaux, les services publics ?

    49-3 pour la loi El Khomri : à contenu pourri forme antidémocratique ! #49-3 (IC.fr-10/05/2016)En tout cas, les salariés et les jeunes les plus conscients ne manqueront pas d’observer à la loupe les votes parlementaires et gare à ceux qui n’auront pas censuré ce texte scélérat et son mentor, le gouvernement Valls, quand il s’agira de retourner aux urnes !

    POUR UNE MANIFESTATION NATIONALE DE COMBAT A PARIS, DÉNONÇANT L’ENSEMBLE DES MAUVAIS COUPS COMMANDITES PAR VALLS-MEDEF ET PAR L’UNION EUROPÉENNE !

    Avant qu’ils n’aient détruit la France et les acquis sociaux, SORTONS DE L’EURO, DE L’UE, DE L’OTAN ET DU CAPITALISME !

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  • Suicide à Trégunc. La Poste retoquée par le tribunal de Rennes  (LT.fr-9/05/2016) 

    Le centre de distribution de La Poste de Trégunc où Bruno Peuziat à mis fin à ses jours.

    Le tribunal administratif de Rennes vient d’annuler la décision de La Poste, qui refusait de reconnaître le lien entre le suicide d’un de ses salariés, en mars 2012, à Trégunc, et son travail.

    Ce jugement intervient alors que l’instruction pénale de ce dossier est sur le point de s’achever. Le juge administratif avait été saisi par la veuve de Bruno Peuziat, décédé le dimanche 11 mars 2012. Son époux était en arrêt de travail pour maladie lorsqu’il s’était rendu sur son lieu de travail et s’était suicidé par pendaison. 

    "Avis insuffisamment éclairé" 

    Anne Peuziat avait demandé à La Poste de prendre en charge ce décès comme un accident de service. La direction du courrier Ouest Bretagne avait refusé de reconnaître l’imputabilité au service de ce drame. Après un recours gracieux qui n’a pas changé la donne, Anne Peuziat a donc saisi le tribunal administratif, estimant que la décision de La Poste "avait été prise au terme d’un avis insuffisamment éclairé". 

    Selon elle, la commission s’est "bornée à apprécier les éléments médicaux sans analyser les documents faisant état des difficultés rencontrées dans le cadre professionnel". 

     

    "Difficultés rencontrées avec ses supérieurs" 

    Dans ses attendus, le juge considère que Bruno Peuziat, s’il était en congé maladie, "a fait le choix de commettre cet acte sur son lieu de travail et a laissé des écrits à l’attention de sa famille et des organisations syndicales indiquant sans ambiguité que sa décision faisait suite aux difficultés rencontrées avec ses supérieurs hiérarchiques dans le cadre de ses fonctions à La Poste". 

    "Il est par ailleurs établi, notamment par l’enquête de gendarmerie, que M. Peuziat éprouvait effectivement des difficultés dans l’exercice de ses fonctions de chef d’établissement, depuis au moins 2008, qui ont été à l’origine de la dégradation de son état de santé et qu’il a, en outre, été réorienté en 2010 vers un poste d’adjoint à Concarneau après que sa hiérarchie lui eut reproché une faute professionnelle grave concernant la conclusion d’un contrat à durée déterminée". Cette réorientation, bien qu’elle ait fait l’objet de mesures d’accompagnement, "a été mal ressentie par l’intéressé qui l’a considérée comme une éviction injustifiée". 

    La Poste enjointe de prendre une nouvelle décision 

    Le tribunal note enfin que son suicide est intervenu quelques jours après la réception d’une convocation à une consultation médicale "que l’intéressé a interprété comme une nouvelle manifestation de volonté de son employeur de l’évincer de ses fonctions". 

    En conséquence, le tribunal annule la décision de la directrice du courrier Ouest Bretagne et enjoint La Poste, dans un délai d’un mois, à "prendre une nouvelle décision portant reconnaissance de l’imputabilité au service du décès de M. Bruno Peuziat". Pour Me Vincent Omez, avocat au pénal d’Anne Peuziat, "cette décision peut donner au juge d’instruction un éclairage plus net du rôle du travail dans l’intervention du décès". 


    Source:  letelegramme.fr

     

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  • La mobilisation se poursuit au centre de traitement de l'alerte (CTA) du Finistère. Les opérateurs téléphoniques souhaitent une harmonisation des conditions de travail pour tous.

    « Le travail est le même. Donc, les avantages et le salaire devraient l’être également », argue l’un des porte-parole de la grève illimitée des opérateurs du Centre de traitement de l’alerte (CTA) du Finistère.

    Sous les fumées d’un tonneau embrasé, l’homme détaille la fonction : « Au CTA, on reçoit les appels des personnes en difficulté, on orchestre les premiers secours, on calme l’interlocuteur, on doit envoyer les véhicules et équipe adéquates. » Et ce manège de la survie tourne en premier lieu grâce aux opérateurs téléphoniques. 20 pompiers professionnels, 20 autres volontaires et 18 agents, sous l’appellation de « personnel administratif technique spécialisé ». Tous se relaient pour, toujours, avoir quelqu’un au bout du fil en cas d’urgence.

    Alors, d’où vient le problème ?

    « Ces 18 agents spécialisés n’ont pas le même droit du travail, le même salaire que les pompiers professionnels. » Les pros touchent une prime pour exercer au CTA, pas les agents. Idem concernant le départ en retraite, qui est possible pour les sapeurs à 57 ans. Mais pas pour les agents. « Pareil concernant l’évolution de carrière, qui ne peut être la même pour tous. »

    « À travail égal, salaire égal »

    Autant d’arguments qui ont poussé l’entrée du Centre de traitement de l’alerte du Finistère à se flanquer d’une large pancarte. Rouge sur blanc, on peut y lire : « À travail égal, salaire égal. » À noter que le planning de grève est d’ores et déjà établi jusqu’en juillet. Le feu n’a pas l’air près de s’éteindre.

    Jérémy BONNET.

    source: ouest-france 3/05/2016

    Goûter solidaire, mercredi 4 mai 2016, à partir de 16 h, au 58, avenue de Keradennec à Quimper. Informations sur le Facebook du CTA.

    (1)Malgré la grève, les secours sont joignables 24 h sur 24 et 7 jours sur 7.
    Les opérateurs du centre de traitement de l’alerte (CTA) du Finistère, en grève illimitée depuis lundi 2 mai 2016 .

     

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  • Les salariés de Minerve restent déterminés (OF-3/05/2016)

    Les salariés de l'entreprise placée en liquidation judiciaire ont mené une nouvelle opération escargot, hier, entre Quimperlé et Riec-sur-Bélon, sur la RN 165. Ils ont été reçus par le préfet.

    Depuis plus d'un mois, et la mise en liquidation judiciaire prononcée le 1er avril par le tribunal de commerce de Lorient, les salariés de Minerve, dont le siège est à Quéven (Morbihan), multiplient les actions. « On ne lâchera rien jusqu'au bout », témoigne Marc Jambou, délégué CGT de l'entreprise de conserves de châtaignes et de soja, ragaillardi par de nombreux témoignages de soutiens de la population, d'élus politiques de tous bords ou encore de commercants.

    Hier, ils ont mené une nouvelle opération escargot, après celle du 29 avril entre Quimperlé et Quéven. Partis de Quimperlé vers 11 h, après avoir empêché une nouvelle fois le commissaire-priseur d'accéder au stock restant, « d'une valeur de 6 millions d'euros » selon Marc Jambou, ils se sont dirigés vers Quimper afin d'obtenir un rendez-vous avec Jean-Luc Videlaine, le préfet.

    Demi-tour donc, à la première sortie au niveau de Riec-sur-Bélon, après avoir considérablement ralenti le temps de trajet des automobilistes circulant vers Quimper. Il en a été de même dans le sens retour, direction Quimperlé. « C'est grave de devoir en arriver là », témoigne une salariée, qui n'avait jamais manifesté de sa vie.

    Actions multiples

    Rendez-vous avec les élus et la procureure de Lorient, distributions de tracts, occupation de l'usine quimperloise depuis près de deux semaines, défilés, croix plantées sur différents ronds-points aux abords des deux sites symbolisant la mort des 75 salariés (23 en Finistère sud, 52 en Morbihan)... Les actions se multiplient chez les désormais ex-Minerve. « Nous restons déterminés afin d'obtenir des primes de licenciement décentes », poursuit Marc Jambou.

    Les licenciements ont été actés. « Ce qui nous écoeure, c'est que cette fermeture n'intervient pas dans un contexte de crise (1). A l'époque où le groupe portugais Branco dirigeait l'entreprise, il y a eu des malversations financières à hauteur de 8 millions d'euros », indique le représentant du personnel.

    Peu avant 17 h, une quinzaine de salariés sont arrivés à Quimper, quelques-uns portant les croix symbolisant la liquidation de l'entreprise. À la suite de l'opération escargot organisée dans la matinée, ils ont obtenu que le rendez-vous prévu en préfecture ce mardi soit avancé d'une journée. Ils ont été reçus rapidement. À ce stade, les salariés de Minerve réclament essentiellement un meilleur accompagnement social. « Il n'est déjà pas normal que les mesures ne soient pas identiques entre le Morbihan et le Finistère... Cela va sans doute évoluer. »

    Mettant en avant l'ancienneté des salariés, Marc Jambou insiste sur l'une des revendications. « Nous réclamons une prime de licenciement de 50 000 €. » Michaël Quernez, maire de Quimperlé, a salué le groupe avant de prendre part à la réunion de travail.

    (1) Minerve a été racheté par le groupe chinois American Lorain en 2014.

    Regarder la vidéo sur ouestfrance.fr/quimperle

    Jean RIOUFOL et Jean-Pierre LE CARROU.

    source :ouest-france du3/05/2015
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  • BREST

    1er  MAI 2016-Près de 500 personnes contre le projet de loi"Travail



    1er mai à Brest. Près de 500 manifestants pour... par Letelegramme

    MORLAIX

    1e r-Mai. 150 personnes au rassemblement


    Pas de défilé, mais un rassemblement, place des Otages, hier matin : le 1e...
     
    Pas de défilé, mais un rassemblement, place des Otages, hier matin : le 1e r-Mai morlaisien s'est fêté, syndicalement, comme les autres années. La traditionnelle Fête du travail a aussi été celle du rassemblement. À l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires, 150 personnes étaient présentes à 10 h 30, place des Otages, hier matin. Julien Tanguy, de l'Union locale CGT, a lu le message commun, indiquant que « depuis plus de 120 ans, les travailleurs et travailleuses du monde entier manifestent pour exiger de nouvelles conquêtes sociales, pour une société plus juste et solidaire ». Trois jours après la dernière manifestation (500 personnes en ville jeudi dernier), le projet de loi Travail du gouvernement est de nouveau sur toutes les lèvres : « Elle conduit à plus de flexibilité, plus de précarité, plus d'insécurité sociale », a redit le délégué dans le micro, hier. Dénonçant « l'entêtement du gouvernement », le message commun appelle aussi les manifestants « à trouver des propositions alternatives, porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d'aujourd'hui et de demain ». Salarié(e)s, privé(e)s d'emploi, étudiant(e)s, lycéen(ne)s, retraité(e) ont également été invités à se rassembler, encore plus nombreux, lors les prochaines journées d'action à Morlaix.
     

    CARHAIX

    1e r-Mai. Une petite centaine de manifestants

    Environ personnes comme l'an dernier. Le rassemblement du 1e r- Mai n'a pas attiré la foule hier. Réunies à la Maiso100 n des syndicats, les personnes mobilisées ont débattu jusqu'à quasiment midi sur des sujets d'actualité, en particulier la loi Travail qui occupe tous les esprits, comme on a pu le constater lors des récentes actions, notamment celle de jeudi. Peu avant midi, ils n'étaient finalement plus qu'une soixantaine, drapeaux CGT et NPA en mains, pour un mini-défilé jusqu'en haut de la place du Champ-de-Foire.
     
     
    CHATEAULIN
     
    1e r-Mai. Petit défilé mais grande émotion

    Bilan de la mobilisation du 1er Mai  2016 en Finistère

     
    « C'est un joli nom Camarade/C'est un joli nom tu sais/Qui marie cerise et grenade ». Tandis que la voix de Jean Ferrat sort de la sono, 70 personnes se recueillent. Elles sont réunies sur la place de la Résistance, attendant que s'ébranle le défilé du 1e r-Mai. Elles pensent à Alain Le Berre, le « camarade » de la CGT, décédé brutalement le 7 janvier dernier, à l'âge de 55 ans. Membre du collectif du bassin de Châteaulin, il était aussi le secrétaire général du syndicat des postiers du sud-Finistère. Mais la vie continue et le défilé part, non sans avoir abordé les combats d'actualité : les attentats, les réfugiés, la loi Travail, la précarité, la mise à mal des services publics, etc. « C'est mon premier défilé » Dans le cortège, on ne voit que les drapeaux et les banderoles de la CGT, organisatrice du défilé. Mais une quinzaine de Camille des Nuits Debout bat aussi le pavé. Une de ces citoyennes s'est transformée en femme sandwich, affichant ce à quoi elle dit « oui », d'un côté, et ce à quoi elle dit « non », de l'autre. Il y a de quoi dire. D'ailleurs, en se dirigeant vers le rond-point de la Caisse-d'Epargne, le cortège fait une halte à côté de l'office de tourisme, où les Camille se rencontrent quotidiennement depuis quinze jours. Moins habituée à descendre dans la rue, une petite fille de neuf ans est venue en famille. « C'est mon premier défilé pour la fête du Travail ! », crie-t-elle en tentant de couvrir la sono où les tonitruants Béruriers noirs s'époumonent en vociférant le fameux « Salut à toi ». Ça change de Jean Ferrat.

    PONT-L'ABBE

    Une cinquantaine de personnes au rassemblement du 1er-mai

    Photo Stéphane Guihéneuf Photo Stéphane Guihéneuf
     
    A l'appel de l'Union locale des Syndicats CGT du Pays bigouden, une cinquantaine de personnes s'est rassemblée ce dimanche 1er-mai à Pont-l'Abbé. Devant les locaux de la permanence, elles ont assisté à une double prise de parole d'un représentant de la CGT et de la FSU.
     

    QUIMPER

    1e r-Mai. 250 personnes défendent le Code du travail

    2 mai 2016 à 07h58/ Cathy Tymen /  


    La Fête du travail a rassemblé 250 personnes, hier matin, devant la médiathèque des Ursulines. Une faible mobilisation pour défendre « la paix », « la liberté » et « le Code du travail ».

    C'est en 1899 que le congrès de la IIe Internationale socialiste choisit de faire de la date du 1e r mai une « Journée internationale des travailleurs » en souvenir du mouvement du 1e r mai 1886 de Chicago. Ce jour-là, des milliers d'ouvriers américains s'étaient mis en grève pour réclamer la journée de huit heures. La protestation se poursuivit et il y eut plusieurs morts.

    Faible mobilisation

    Hier matin, à Quimper, la « Journée internationale des travailleurs », à laquelle participaient six syndicats (CGT, FO, Solidaires, FSU, Unsa, CNT), a rassemblé 250 personnes devant la médiathèque des Ursulines. C'est bien peu par rapport à certaines années, comme en 2012, quand 2.500 personnes avaient défilé sur les quais. Mais de mémoire de syndicalistes, il y a déjà eu des 1e r mai à Quimper qui ont réuni encore moins de manifestants. Certains l'expliquent par l'organisation de rassemblements dans des villes proches comme Pont-l'Abbé ou Châteaulin.

    « Quand ils se réveilleront, il sera trop tard »

    Christian, 61 ans, s'étonne : « Le 1e r-Mai, c'est un grand moment d'émancipation ouvrière. Mais, aujourd'hui, il n'y a plus de culture syndicale. Ce sont nos enfants, nos petits-enfants qui devraient être là. Dans les années 1970, il régnait une grande liberté. On pouvait changer de travail facilement. Aujourd'hui, on ne peut plus faire ce que l'on veut. Ce dimanche pourtant, aucun patron ne pouvait empêcher les salariés de se rassembler. La situation des jeunes ne va pas s'améliorer. Quand ils vont se réveiller, il sera trop tard ».

    Nouveau rassemblement demain

    Le rassemblement du 1e r-Mai se faisait aussi contre le projet de loi El Khomri. La CGT a pourfendu « un gouvernement qui se prétend de gauche » et qui « s'attaque au Code du travail sous les applaudissements cyniques d'un patronat tout puissant ». Le syndicat, qui revendique la semaine des 32 heures, a appelé à un nouveau rassemblement demain midi devant la permanence de la députée Marie-Thérèse Le Roy, place de la Tourbie, à l'occasion de la présentation du projet de loi à l'Assemblée nationale. Travail, paix, liberté. C'est autour de ces trois mots que s'est articulé le discours prononcé par Jean-Marc Clery, secrétaire régional de la FSU qui s'est associée à cette journée du mouvement ouvrier. « On s'inscrit dans cette lutte contre les lois Macron, Rebsamen et El Khomri et dans une lutte internationale où l'ensemble du monde du travail est mis en concurrence. C'est le fruit d'un capitalisme sans frein et d'une finance folle. La paix est menacée alors que l'industrie et le commerce des armes n'ont jamais été aussi florissants. La liberté en France est restreinte puisque l'on vit sous le régime d'un état d'urgence ». Il n'y a pas eu de défilé et, à 11 h 30, la place commençait à se vider.

    QUIMPERLE

    1e r Mai. Loi Travail, Minerve : une chaude ambiance sociale

     

    Bilan de la mobilisation du 1er Mai  2016 en Finistère Une délégation de "Minerve" au Coat Kaer.

    Actualité chargée pour un syndicat CGT qui réunissait ses adhérents et sympathisants, hier matin, au Coat-Kaër. Loi Travail, bien sûr, mais aussi en « tête d'affiche » les salariés de Minerve qui entament une nouvelle semaine d'occupation de leur usine aujourd'hui. 80 personnes ont participé, hier, à la réunion organisée traditionnellement au Coat-Kaër par la CGT pour la Fête du travail. Pas de rassemblement unitaire à Quimperlé, contrairement à la tendance nationale, FO ayant choisi de rejoindre le regroupement du pays de Lorient, à Hennebont. Dans l'actualité sociale, ce sont bien sûr les salariés de la conserverie Minerve qui sont sur le devant de la scène à Quimperlé. Ils entament aujourd'hui une nouvelle semaine d'occupation du site de La Villeneuve-Braouic. Les 75 licenciements actés (dont 23 à Quimperlé), ils veulent empêcher tout accès au stock présent dans l'entrepôt quimperlois. L'enjeu est d'obtenir une revalorisation des indemnités de licenciement « alors que les banquiers réclament de se faire payer sur le stock ». Les contacts avec le maire de Quimperlé sont permanents. Les salariés de Minerve espèrent un rendez-vous rapide avec le préfet. Tous les intervenants, hier au Coat-Kaër, ont manifesté leur soutien au mouvement.

    Source letelegramme.fr
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    Brest-Place de la Liberté 10h30

    Morlaix-Place de la Mairie 10h30

    Carhaix-Devant l'UL-CGT 10h30

    Quimper-Devant la médiathèque  10H30

    Quimperlé-Coat Kaër 10h30

    Châteaulin-Place de la résistance 10h30

    Pont-l'abbé-Devant l'UL-CGT-11h00

    Rosporden Place du 8 Mai 1945 10h30

     

     

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