• REPORT ? NON MERCI. RETRAIT de la Loi El Khomri ! (IC.fr

    La seule annonce de la mobilisation du 9 mars les fait trembler.

    Les travailleurs constatent que malgré le scandaleux attentisme des directions syndicales leur mobilisation sème la panique dans les palais gouvernementaux et du MEDEF.

    L’action déterminée, le « , en même temps » les fera reculer.

    Déjà on apprend que les cheminots choisissent le 9 mars pour leur grève. Les retraités qui avaient choisi le 10 mars pour leur journée d’action doivent rallier le mouvement du 9 qui fédère les actions jusque là dispersées.

    Il faudra aussi construire une issue politique à ce grand affrontement de classe.

    C’est le sens de l’appel du pour une grande manif nationale contre l’ensemble de la politique Hollande/MEDEF/UE, véritable guerre contre le monde du travail.

    Une telle manif. serait l’expression du refus de l’euro-austérité mais aussi le moyen d’unir le peuple de France dans un élan pour la construction d’une alternative politique, d’un Front Antifasciste, Populaire, Patriotique et Écologique balayant le théâtre d’ombre des droites, LR-PS et leurs primaires-bidons et la menace brune du FN.

    Une telle manif. porteuse de la sortie de l’euro et de l’UE, pour affirmer la souveraineté du peuple, la sortie de l’OTAN, pour sauver la paix et, quand notre peuple le décidera, la sortie du capitalisme et la marche vers le socialisme, redonnera espoir au mouvement ouvrier et populaire, lui offrira la perspective d’une alternative de progrès social et d’indépendance nationale, permettra d’unir les citoyens, ouvriers, paysans, étudiants, artisans, couches populaires et moyennes qui subissent la politique de l’oligarchie capitaliste

    TOUS DANS L’ACTION LE 9 MARS !

    Et en avant vers une grande nationale du front du peuple !

     

    source: http://www.initiative-communiste.fr

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  •  Morlaix. Deux hommes chutent de leur échafaudage (LT.fr 29/02/2016)

    Vers 16 h, un couvreur de 28 ans et son collègue de 54 ans sont tombés de leur échafaudage. L'installation, fixée à une dizaine de mètres du sol, sur une maison rue Waldeck Rousseau, à Kernéguès, aurait cédé d’un coup. 

    Blessés grièvement, ils ont été transportés vers l'hôpital de Morlaix avant d'être héliportés vers la Cavale Blanche à Brest. Neuf sapeurs pompiers de Morlaix et le chef de groupe, le lieutenant Leclère, sont intervenus sur les lieux. La police de Morlaix a ouvert une enquête pour déterminer les causes précises de l'accident.

    source: letelegramme.fr
    • Photos Anaïs Mustière78x43
     
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  • BREST

    350 personnes manifestent pour le retrait de la contre-réforme du code du travail

    A l'appel de la CGT, FO et Solidaires, 350 opposants au projet de réforme du droit du travail se sont rassemblés ce matin vers 11 heures place de la Liberté à Brest.
    Les manifestants ont ensuite remonté la rue Jean-Jaurès avant de bifurquer à Coat-ar-Gueven et rejoindre la place. Le tramway a été bloqué un petit quart d'heure. Les images de Jean-Luc Padellec. A l'appel de la CGT, FO et Solidaires, 350 opposants au projet de réforme dAu droit du travail se sont rassemblés ce matin vers 11 heures place de la Liberté à Brest.
    Les manifestants ont ensuite remonté la rue Jean-Jaurès avant de bifurquer à Coat-ar-Gueven et rejoindre la place. Le tramway a été bloqué un petit quart d'heure.

    source:

     CARHAIX

    Réforme du code du travail. Une quarantaine de manifestants à Carhaix

    Ce samedi mobilisation en finistère pour le retrait de la contre-réforme du code du travail A l'appel de la CGT et de plusieurs de gauche, une quarantaine de personnes s'est rassemblée à 10 h 30 devant la Maison des syndicats à Carhaix (29) , contre le projet de loi sur la réforme du code du travail. " Ce texte offre une liberté totale au patronat, mais constituerait s'il était adopté , un recul historique des droits des salariés " dénonce le syndicat. Florence Héré, porte-parole de l'union départementale CGT du Finstère, a appelé les participants à signer la pétition en ligne lancée contre le projet.

     source: letelegramme.fr

     
    Environ 200 personnes se sont rassemblées, ce samedi matin, sur le parvis de la médiathèque des Ursulines, à Quimper, pour signifier leur opposition au projet de réforme du Code du travail. Quimpérois, Bigoudens, Douarnenistes, salariés, militants syndicaux et quelques rares élus ont applaudi les trois syndicalistes de la CGT, FO et Solidaires qui ont revendiqué, au micro, le retrait pur et simple de ce projet qu'ils perçoivent, ont-ils clamé, comme "une véritable déclaration de guerre".
     
    QUIMPERLE
     
    Contre-réforme du Code du travail-60 personnes à Quimperlé
     

     
    Malgré un vent glacial, environ 60 personnes - entre 70 et 80 selon les organisateurs viennent de se rassembler, place des écoles, à Quimperlé, pour dire au projet de réforme du code de Travail, préparée par la ministre Myriam El Komry. Le rassemblement était à l'initiative de la CGT. Parmi les manifestants, il y avait aussi des représentants de chez FO.
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  • Le projet de est une agression totale, une provocation visant à une régression sociale faisant reculer les droits des travailleurs de plusieurs décennies. Ce projet de loi est bien évidemment inacceptable et il doit être retiré.  Une pétition exigeant son retrait à d’ailleurs déjà recueilli plus d’un demi millions de signatures en l’espace de quelques jours.

    Pourtant, il apparaît déjà que certaines organisations se prétendant « syndicales » refusent d’exiger le retrait de cette loi de la honte. Et ce même si le gouvernement par la voix de sa ministre du travail Myriam El Khomri a déjà indiqué que le gouvernement est prêt à utiliser le coup de force contre le parlement pour faire passer ce texte, comme il l’a déjà fait pour la loi Macron en faisant usage de l’Art 49.3.

    Déjà Laurent Berger, le dirigeant de la – qui est le soutien systématique de toutes les régressions sociales, de l’ANI au protocole PPCR en passant par la casse des retraites – indique qu’il n’entend pas demander le retrait du texte, saluant des points positifs à ses yeux (sic!) mais le négocier . Rien d’étonnant quant on sait que Laurent Berger s’est positionné pour la condamnation des syndicalistes de Goodyear. Illustrant à merveille que la stratégie de la CFDT c’est bien de négocier le poids des chaines des travailleurs ! Alors que la riposte du s’organise les travailleurs doivent se méfier des stratégies syndicales perdantes que certains , faux défenseurs des travailleurs, mais réels soutiens de fait du gouvernement Valls voudraient tenter d’impulser pour empêcher le front uni des travailleurs de faire échec à cette loi. Et des syndicalistes tirent la sonnette d’alarme. Pour refuser le syndicalisme rassemblé dont on se souvient qu’il a débouché sur les défaites de 2010 ou 2003 – la CFDT torpillant à chaque fois la mobilisation populaire pour soutenir les régressions sociales – et ce alors même que les syndicats pouvaient s’appuyer sur un d’une force considérable, mais au contraire s’appuyer sur un , de masse, de combat seul garant du maintien de l’unité dans la lutte, et de la victoire. En 2016, le doit se souvenir de 2006 et de la victoire obtenue avec le retrait du .

    Malgré le communiqué décevant publié par l’intersyndicale, si décevant que FO a refusé de le signer, il est encourageant de constater que des syndicats au sein de la relèvent la tête et refuse l’alignement sur le pire soutenu par la CFDT. A l’image pour ne donner qu’un exemple du communiqué de la Fédération du Commerce et des Services  proclamant lucidement « nous refusons de négocier le poids de nos chaînes »

     La Fédération CGT Commerce, Services et Distribution est atterrée par le communiqué commun publié le 23 février 2016 après la réunion de dix organisations syndicales à l’‛initiative de la CGT.

    Nous nous prononçons pour le retrait immédiat et sans conditions du projet de Loi dit El Khomri, car il ne s’‛agit pas de « risques » pour les salarié-e-s et les jeunes, mais de jeter les travailleurs en pâture au patronat, en abrogeant des conquêtes sociales.

    Nous nous questionnons sur le passage : « Elles conviennent de travailler ensemble sur la construction de droits nouveaux, et sur les autres articles du projet, notamment, sur les licenciements économiques, le forfait jours, l’‛organisation du travail et la santé au travail, l’‛apprentissage, … »

    Pour notre Fédération, il est hors de propos d’‛engager la négociation sur ce projet de Loi rétrograde alors que nos camarades sont jetés en prison, convoqués par les forces de l’‛ordre ou licenciés à cause de leur engagement aux côtés des salarié-e -s.

    Dans nos secteurs d’‛activité, déjà frappés violemment par les Lois Macron et Rebsamen, et contre lesquelles la Fédération n’‛a cessé d’‛alerter et de mobiliser, nombreuses sont les luttes dans les entreprises.

    Nous considérons qu’‛il est de la responsabilité de la Confédération de faire converger toutes les luttes professionnelles pour permettre la conquête de « droits nouveaux ».

    Il n’est plus l’‛heure de tergiverser, il faut relever la tête et s’‛engager tous ensemble dans l’‛action.

    La Fédération CGT Commerce et Services

    NOUS REFUSONS LA NÉGOCIATION DE NOS CHAINES

    Montreuil le 24 Février 2016 »

    Par ailleurs avec ou sans les syndicats une initiative qui prend de l’ampleur est prise pour une grève générale le 9 mars, vue comme le début d’un mouvement pour le retrait de ce projet de loi de mise en esclavage du salariat. Seules les grèves et la rue auront raison d’un gouvernement qui n’a de gauche que le nom…

    A la veille du 51e congrès de la CGT et alors que se prépare également le congrès de la FSU, les militants syndicaux du dénoncent également cette stratégie perdante du « syndicalisme rassemblé » qui ne sert dans les faits qu’à briser l’unité syndicale de combat au profit d’un « syndicalisme d’accompagnement » dont le résultat est l’accélération de la destruction des droits des travailleurs, la régression sociale tout azimut. Et ils appellent à mener la bataille pour le retrait de la loi El Khomri.

    Sous la pression de la base syndicale, et alors que sur les réseaux sociaux tourne déjà largement un appel à la grève le 9 mars, la CGT vient d’annoncer dans une note interne à ses militants qu’une journée d’action aura lieu le 31 mars.
    Dans le même temps, la ministre du travail Myriam El Khomri a déjà reçu Laurent Berger, le dirigeant de la CFDT, CFDT qui s’oppose déjà à toute idée d’une mobilisation autour du retrait de la loi et qui a fait savoir à propos de la manifestation du 31 mars que «C’est peut-être acté chez eux, mais pas par l’intersyndicale. FO ira sûrement, mais nous non» et qu’elle ne se rendra pas à la réunion intersyndicale du 3 mars à l’initiative de la CGT.

    www.initiative-communiste.fr site web du PRCF

    Le « syndicalisme rassemblé » contre l ‘unité

    La loi El Khomri est une attaque globale et en profondeur contre le .

    Elle s’attaque à toutes les garanties des salariés et de la jeunesse: indemnité prud’homale plafonnée, les 11 heures de repos obligatoire, salaires et temps de travail, temps d’astreinte, apprentis mineurs pouvant travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine, accords d’entreprise et referendum contre l’avis majoritaire, plans sociaux …

    Le communiqué commun de 9 syndicats issu de la réunion de mardi ne répond pas à la gravité de la situation, à l’attente des travailleurs et à leur volonté d’agir !

    • Il limite l’exigence syndicale à une demande de retrait de la barèmisation des indemnités prud’homales.
    • Il édulcore la profonde cohérence pro-MEDEF de la politique économique et sociale gouvernementale.
    • Il laisse la porte ouverte à des marchandages qui modifieraient à la marge une loi intrinsèquement réactionnaire sous-couvert de concessions par exemple sur le plafonnement des indemnités prud’homales, préparant ainsi la capitulation face à la détermination affichée par Valls !

    Dans le fond c’est l’orientation des dirigeants de la CFDT qui a inspiré le contenu de cette déclaration : ne pas s’opposer frontalement aux contre-réformes, refuser de les caractériser comme inacceptables globalement en pointant des risques éventuels pour les travailleurs et enfin en appeler au dialogue avec le pouvoir.

    Cela rappelle de sombres souvenirs où par exemple en 2010 en pleine bataille contre la réforme des retraites les dirigeants de la CFDT se sont évertués à faire capoter le mouvement sur le point de bloquer l’ensemble de l’économie.

    Entraînant l’ensemble de l’intersyndicale, dirigeants de la CGT compris sur la voie de l’échec.

    Affaiblissant de ce fait la confiance à l’égard des organisations et de l’action collective !

    Et on ne voit pas en quoi est rassurant l’annonce que « Les organisations signataires se retrouveront le 3 mars prochain afin d’approfondir leurs analyses ».

    NON !

    Plus que jamais il convient que les militants et les structures de base syndicale engagés dans la bataille d’explication sur la nocivité intrinsèque de la loi El Khomri se prononcent et exigent une action puissante, massive pour le retrait de cette loi !

    En faisant connaître publiquement leur détermination.

    Que les dirigeants de la CFDT en soient d’accord ou non !

    Parce que l’unité et l’efficacité du mouvement social ce n’est pas des accords de sommet vides de contenu, mais la recherche de l’unité des salariés, des précaires, des sans emploi et de la jeunesse sur une base de lutte sans compromissions et sans illusions sur ceux qui les ont trahi depuis bien longtemps !

    Le Front Syndical de Classe

    24 février 2016

    Communiqué commun CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES, UNSA, UNEF, UNL, FIDL

    Le droit collectif n’est pas l’ennemi de l’emploi

    Les organisations syndicales de salariés et de jeunesse signataires se sont réunies ce jour pour faire le point sur la situation sociale et économique notamment après la publication du projet de loi dit El Khomri, concernant la modification du Code du travail. Ensemble et à des degrés divers, elles constatent que ce projet, élaboré sans réelle concertation, va profondément changer la législation du travail et comporte des risques pour les salarié-e-s et les jeunes qui aspirent à accéder à un emploi.

    Les organisations signataires ne sont pas satisfaites de ce projet et demandent le retrait de la barèmisation des indemnités prudhommales dues en cas de licenciement abusif et deLes organisations signataires se retrouveront le 3 mars prochain afin d’approfondir leurs anals mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs.

    Elles conviennent de travailler ensemble sur la construction de droits nouveaux, et sur les autres articles du projet, notamment, sur les licenciements économiques, le forfait jours, l’organisation du travail et la santé au travail, l’apprentissage, …

    Les organisations signataires, conscientes des enjeux et des responsabilités du mouvement syndical sont porteuses de propositions et sont disponibles pour engager le dialogue permettant le développement de l’emploi, la lutte contre la précarité et la sécurisation des droits des salarié-e-s.

    Les organisations signataires se retrouveront le 3 mars prochain afin d’approfondir leurs analyses.


    Le projet de loi El Khomri

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  • Criminalisation de l'action syndicale:ça continue ! Deux leaders CGT auditionnés par la police d'Auch (Gers) Deux cents personnes étaient rassemblées hier après-midi devant le commissariat en soutien aux syndicalistes de la CGT.

    Deux représentants de la CGT gersoise ont été auditionnés hier au commissariat. La direction du groupe propriétaire de la polyclinique de Gascogne a déposé plainte pour «séquestration» lors de la longue grève de septembre dernier.

    La grève avait été longue, les négociations rudes. Visiblement, le rapport de force se poursuit à la Polyclinique de Gascogne, où les salariés avaient cessé le travail durant 29 jours, en septembre dernier. En effet, deux représentants de la CGT ont été auditionnés hier au commissariat d'Auch après une plainte déposée par Jacques Delfosse, le directeur général adjoint du groupe Elsan, propriétaire de la structure, pour «séquestration». Et les deux syndicalistes visés sont bien connus : il s'agit d'Éric Cantarutti, le secrétaire départemental de la CGT, et de la responsable départementale CGT Santé, Angèle Léger. Pour les soutenir, pas moins de 200 personnes s'étaient rassemblées hier après-midi devant le commissariat d'Auch, issues de la CGT mais également de Sud, Solidaires, FSU ou encore du Parti communiste.

    «Syndicalistes, pas terroristes !»

    Au cri de «Libérez nos camarades !» ou de «Syndicalistes, pas terroristes», les militants rappelaient le contexte de «criminalisation de l'action syndicale», citant les exemples des salariés d'Air France ou de Goodyear.

    «C'est incroyable que M.Delfosse dise qu'on l'a séquestré, assure Mme Léger. Il faut savoir que la porte de la salle où on négociait était toujours ouverte. Et puis il nous accuse sur une négociation au 24e jour de grève. Ce jour-là, à la fin de la journée, ses propositions étaient plus basses que le matin… Alors, il y a eu de la colère des salariés : elles ont chanté, hué, tapé dans les mains… Mais c'est tout !» Autre argument : «Il dit qu'il a signé sous la contrainte, mais une semaine après, il signait le même accord à la préfecture devant le médiateur…», assure la syndicaliste. Qui conclut : «Ce qui m'inquiète le plus, ce n'est pas forcément cette plainte, mais c'est cette tendance qu'ont les patrons à casser du syndicaliste…»

    Éric Cantarutti, micro en main, juste après être sorti du commissariat, déclarait : «Je veux remercier très chaleureusement les camarades des départements voisins, des syndicats amis. La direction a porté plainte, alors que nous avons juste dit ce que nous demandions. On l'a dit fermement. Il va falloir continuer à combattre fermement quand des camarades sont harcelés du fait de leur militantisme, alors que le code du travail va être démonté.»

    Jacques Delfosse et la direction du groupe Elsan, contactés hier par nos soins, n'ont pas donné suite à nos sollicitations.

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  • Hop ! Brit Air : 66 postes supprimés (OF 19/02/2016)La fusion des trois compagnies régionales d'Air France en une seule entité, Hop !, sera officielle à compter du 1er avril .

    Les trois compagnies régionales d'Air France fusionneront, à compter du 1er avril. 66 postes seront supprimés à Morlaix.

    Les trois compagnies régionales d'Air France (Brit Air à Morlaix, Regional à Nantes, et Airlinair à Rungis) fusionneront, à compter du 1er avril, en une seule entité : Hop ! qui sera présidé par Philippe Micoulot. En tout, 66 postes seront supprimés à Morlaix sur un total de 294 postes, au 31 janvier, hors Icare, centre de formation aéronautique. Néanmoins, aucun départ contraint n'est prévu.

    « Il y aura un besoin en force de travail jusqu'au 31 décembre pour la fusion mais après, en 2017, nous craignons que des salariés n'aient plus rien à faire... Nous n'avons aucune visibilité pour la suite », alertent les syndicats (CGT, Unsa, CFDT, FO et CGC). « Il n'y aura pas de collaborateurs sans activité, assure Georges Daher, directeur général de Brit Air depuis juin 2013. Il y aura des missions pour chacun. » Georges Daher quittera ses fonctions au 1er avril. Il rejoindra Air France, à Paris.

    160 postes sont ouverts aux départs volontaires. Le recueil de ces derniers s'ouvre aujourd'hui, jusqu'au 31 mars. Les départs volontaires s'effectueront ensuite du 11 avril au 31 décembre. « Dans la situation actuelle, ces suppressions de postes étaient inévitables, déclare Georges Daher. Nous espérons retrouver l'équilibre en 2017 à Hop ! Nous souhaitons maintenir notre implantation régionale. »

    Le directeur général évoque un projet allant dans ce sens, en lien avec des entreprises du territoire. Il devrait être dévoilé dans les détails au 2e trimestre 2016.

    Adeline BERTIN.

    source: ouest-france.fr

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  • Yves-Hervé Mingam, éleveur de porcs à Guiclan, près de Morlaix, et responsable de la filière porcs aux Jeunes Agriculteurs

     Yves-Hervé Mingam, 35 ans, est éleveur de porcs depuis trois ans. Il représente la filière aux JA. Il témoigne des conséquences de la crise et du ras-le-bol d'une base à bout de nerfs.

    Entretien avec...Yves-Hervé Mingam,éleveur de porcs.

    Depuis combien de temps êtes-vous éleveur de porcs ?

    Je me suis installé à Guiclan le 13 février 2013, le jour de mes 32 ans. J'ai repris un élevage qui était en liquidation depuis 2008. J'ai sept salariés. L'élevage compte 650 reproducteurs, environ 6 000 porcs présents en permanence et 3 000 répartis dans d'autres exploitations en Bretagne.

    Quand sont apparues les difficultés ?

    Avant 2001, la production porcine était rentable. Depuis, rien. 2007 a été la pire année. Le prix du porc était bas et le prix des céréales, servant à l'alimentation, très fort.

    La différence avec aujourd'hui c'est que ça n'a pas duré très longtemps. Le kg de porc est actuellement payé 1,26 € alors que le point d'équilibre est à 1,50 €. Je perds environ 7 000 € par semaine, et ce depuis l'été... Ce sont des charges engagées que je ne peux pas rembourser. On ne fait qu'accentuer notre endettement. Alors on sert les boulons partout pour réduire le coût de production.

    La crise était-elle prévisible ?

    Non. Nous travaillons avec du vivant. Les cours peuvent monter ou chuter brutalement. Le prix des céréales peut fluctuer de façon importante. Lorsque je me suis installé, j'avais prévu de réaliser 200 000 € d'investissements par an pendant cinq ans, notamment pour construire de nouveaux bâtiments, renouveler l'outil. Finalement, en trois ans, je n'ai investi que 200 000 €.

    Que faire ?

    Nous sommes axés sur les charges. C'est au gouvernement français de réformer dans un premier temps, à l'Europe ensuite.

    Et au niveau syndical ?

    Mon rôle est de défendre l'intérêt des producteurs, sur plusieurs axes : prix payés, charges, relations commerciales et consommateurs (visibilité sur la provenance des produits). Malheureusement, les résultats ne sont pas là, ou peu. Plus la crise dure, plus nos situations s'aggravent et les esprits s'échauffent. Forcément. Nous continuons notre travail de fond, qui s'apparente à du lobbying. Nous sommes aussi présents sur le terrain car parler ne suffit plus. Nous-mêmes qui parlons commençons à nous échauffer... Il y a un besoin de résultats dans nos structures pour continuer à vivre. Nous donner l'envie ou la force de nous lever le matin.

    La base se mobilise sans leader identifié. Comment analysez-vous cela ?

    Nous ne pouvons pas nous engager ni être à la tête d'actions violentes, nous serions désignés responsables de dégradations que nous ne pouvons pas assumer financièrement. Nous sommes obligés de garder une trajectoire de construction plutôt que de destruction. Je préfère encore que des éleveurs s'en prennent à moi lors de manifestations ou à des formes matérielles qu'à eux mêmes. Qu'ils s'expriment à leur manière, plutôt qu'ils se renferment sur eux et se passent la corde autour du cou.

    Recueilli par Adeline BERTIN.

    source: ouest-france.fr

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  • Crise de l’élevage : Pour la Confédération Paysanne, une réponse pas encore à la hauteur (communiqué du 17/02/2016)Le Premier ministre vient d'annoncer de nouvelles mesures pour venir en aide aux éleveurs touchés par la crise. Encore une fois, à la sortie d'un rendez-vous avec Xavier Beulin, Manuel Valls s'est plié à ses demandes. Au lieu de faire le choix de baisses de cotisations en direction des éleveurs victimes de la crise, il offre une ristourne à tous les paysans, y compris ceux qui n'en ont pas besoin. Seule l'année blanche à destination des éleveurs les plus en difficulté pourra avoir un sens. Face à la détresse des paysans cela ne suffira pas.

    Les cotisations sociales, trop souvent appelées « charges », sont un élément essentiel de la solidarité nationale et contribuent au quotidien des paysans (maladie, retraite, etc.). Cette mesure ne doit pas être l'occasion d'enfoncer un coin dans ce principe essentiel de notre société. Par ailleurs, il est temps d'admettre que la crise est structurelle et que c'est toute l'organisation de la production qui est à revoir.
    Les démarches de Stéphane Le Foll, qui relaie enfin les revendications de la Conf' en demandant une régulation des productions à l'échelle européenne, vont dans le bon sens. Elles doivent s'accompagner de la mise en place d'un mécanisme qui permettrait d'assurer aux éleveurs un prix juste pour leur travail. Au-delà, pour qu'une telle crise ne puisse plus se reproduire, il faudra permettre aux paysans d'aller vers des systèmes plus autonomes, qui leur permette d'exercer leur métier, d'en tirer un revenu décent et la reconnaissance qu'ils méritent.

    La confédération paysanne le  17/02/2016

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  • Air France. La plainte contre deux pilotes classée sans suite (OF.fr-16/02/2016)La compagnie aérienne Air France avait porté plainte contre deux pilotes, les soupçonnant d'avoir facilité l'accès à des militants lors d'un comité d'entreprise très houleux.

     Le parquet de Bobigny a classé sans suite la plainte déposée par Air France contre deux pilotes, que la compagnie accusait d'avoir facilité l'accès de manifestants au comité d'entreprise au cours duquel deux dirigeants avaient vu leur chemise arrachée. 

    « L'infraction "voie de fait" n'a pu être établie », a déclaré mardi le parquet. 

    Mise à pied et procédure disciplinaire

    Air France reproche aux deux pilotes d'avoir ouvert avec leurs badges d'accès un portique de sécurité pour permettre l'intrusion des salariés qui manifestaient le 5 octobre devant le siège de la compagnie contre l'annonce d'un plan de restructuration menaçant 3.000 emplois.

    Les deux pilotes avaient également été mis à pied 15 jours (sans solde) par leur employeur et font l'objet d'une procédure disciplinaire. 

    Le parquet « considérant qu'aucune infraction n'a été commise », « les deux pilotes attendent une cessation immédiate des poursuites disciplinaires », a réclamé le syndicat Alter dans un communiqué. 

    Sollicitée, Air France n'a pas fait de commentaire. 

    Des salariés licenciés

    La compagnie aérienne a par ailleurs engagé cinq procédures de licenciement contre des salariés, dont quatre ont été confirmées.

    L'inspection du travail a en revanche refusé fin janvier de valider le licenciement d'un délégué du personnel (CGT). Sa décision a fait l'objet d'un recours d'Air France auprès du ministère du Travail. 

    Onze autres salariés, auxquels la direction reproche d'avoir secoué une grille d'accès, ont par ailleurs écopé de mises à pied de 15 jours sans solde. 

    Sur le plan judiciaire, cinq salariés d'Air France seront jugés le 27 mai devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des faits de « violence en réunion » contre deux cadres et des vigiles et dix autres pour « dégradations »

    source: ouest-france.fr

     

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