• Carte scolaire 2018. Le SNUipp appelle à la mobilisation mardi à Quimper (9/02/2018-11h 24)Le SNUipp-FSU du Finistère appelle, à son tour, les parents d’élèves, élus et enseignants à constituer des délégations pour manifester, mardi, devant la direction académique du Finistère, à Quimper, en réaction au projet de carte scolaire publique 2018.

    Le principal syndicat enseignant dans le 1er degré public indique avoir lancé une alerte sociale et déposé un préavis de grève pour ce jour-là. Il s’agit de permettre aux enseignants de se mobiliser, alors que se tiendra, mardi, à Quimper, l’instance paritaire qui examinera le projet de carte scolaire.

    Le document de travail révélé par Sud Éducation 29, ce jeudi, prévoit 22 ouvertures et 45 fermetures de poste pour une perte de 845 élèves et alors que le Finistère doit rendre 24 postes d'enseignant. «Les fermetures de classe prévues vont de fait limiter l’inscription des enfants de moins de 3 ans, l’un des deux piliers essentiels de la réussite de l’école publique dans la région, avec la proximité écoles-familles», regrette le SNUipp.

    «Les écoles de proximité dans les zones rurales et dans les villes sont mises en difficulté par des effectifs chargés», pointe le syndicat. Il critique, par exemple, «que l’on ferme des postes du dispositif "Plus de maîtres que de classes" pour alimenter les dédoublements de CP dans les réseaux d’éducation prioritaire prévus dans la réforme du gouvernement».

    source: http://www.letelegramme.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Plouhinec : l'avenir du lycée professionnel Jean Moulin en suspens (F3 Bretagne-8/02/2018)La mobilisation continue autour du lycée professionnel Jean Moulin à Plouhinec dont l'avenir est en suspens / © France 3 Bretagne

     

    Le lycée professionnel Jean Moulin à Plouhinec attend toujours de savoir oui ou non il fermera ses portes. Enseignants et habitants sont toujours mobilisés et continuaient à manifester ce matin

    Un lycée symboliquement en grève. Ce jeudi, les cours ne sont pas assurés au lycée Jean Moulin de Plouhinec. Les enseignants continuent de se mobiliser alors que l'avenir de leur établissement est suspendu. En décembre dernier, le Conseil régional annonçait en effet sa fermeture. Parmi les arguments avancés le peu d'effectif et la baisse démographique de Cap Sizun. Depuis cette annonce, plusieurs manifestations ont eu lieu, pour le maintien de ce lycée. 


    Cet après-midi, le Conseil académique de l'Éducation nationale (CAEN) devait se rencontrer à Rennes. Un vote consultatif devait avoir lieu mais tous ses membres n'étaient pas réunis. Une nouvelle réunion doit avoir lieu le 22 février. L'avis du CAEN peut avoir un impact sur la suite des événements. 

    Se battre pour les élèves 

    Les enseignants mobilisés souhaitent que leurs élèves puissent assurer la continuité de leur parcours. Même si les arguments démographiques prévalent dans ce débat, l'un des professeurs Franck Pasquignon rappelle que certaines zones n'ont pas envie d'être oubliées. 

    Emilie Colin

    source: https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Chemin de fer, télécoms, énergie, poste, santé, éducation nationale, ingénierie publique, route, transports aériens… dans tous les domaines, l’Union Européenne du Capital ordonne à coups de directives européennes (paquet ferroviaire, paquet énergie et cie) de libéraliser et de privatiser les services publics.  Et ses serviteurs zélés que sont les Sarko, Hollande ou Macron d’exécuter de façon violente ces ordres pour complaire au grand patronat.

    Les conséquences sont terribles, que ce soit pour le niveau du service public, il n’est que de voir la dégradation des chemins de fer en France, pour les tarifs – ceux du gaz et de l’électricité ne cessent d’augmenter – ou pour l’emploi avec des suppressions massives de postes. Cette politique ne fait qu’un seul bénéficiaire, les nouveaux actionnaires privés des ex-entreprises et services publics bradés à bas prix ou démantelés à la découpe par les De Villepin, Macron etc.

    Cheminots, électriciens, gaziers, profs, personnels de santé, personnels de l’Équipement et de l’Environnement, c’est bien la même cause qui produit les mêmes terribles effets. L’Union Européenne détruit les services publics pour ouvrir ces marchés au privé et ainsi générer des profits énormes pour la petite oligarchie de milliardaires qui détient l’essentiel des multinationales. C’est donc bien qu’il faut lutter.

    la CGT de l’énergie et la CGT cheminot a décidé de faire de ce 8 février une journée d’action commune. Tandis que la direction de la CGT – enfin – dit réfléchir à une journée d’action commune. Oui il y a urgence au tous ensemble et en même temps, quand malgré les fortes mobilisations de l’automne, leur format en ordre dispersé – séparant public et privé – et en pointillés sous forme de journées d’action à saute-mouton de loin en loin ont montré une nouvelle fois leur inefficacité. Les travailleurs, privés et publics, actifs et retraités, lycéens, étudiants, paysans et salariés doivent lutter tous ensemble et en même temps. La convergence des luttes, la mobilisation dans la grève reconductible pour mettre à l’arrêt l’économie est la clef pour faire gagner les travailleurs, et remettre à l’ordre du jour, le progrès social, démocratique et écologique en France.

    Observons que dans l’industrie, en Allemagne, c’est bien par la grève avec menace de reconduction que les ouvriers et leurs syndicats viennent d’obtenir la semaine de 27h.

     

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Francis Talec (au centre), entouré par deux autres membres de l'association : Pierre Bihammic (à gauche) et André Guengant (à droite).Francis Talec (au centre), entouré par deux autres membres de l'association : Pierre Bihammic (à gauche) et André Guengant (à droite)

    La justice a confirmé le « préjudice d'anxiété » pour des ouvriers de la base des sous-marins. Une décision importante pour les victimes.

    Une première en France

    Quatre ans de procédure et une nouvelle victoire pour les irradiés de l'Île Longue. Dans quinze dossiers, la cour administrative d'appel de Nantes a confirmé la reconnaissance du « préjudice d'anxiété ». Ce préjudice moral porte sur la crainte de développer des cancers dû aux radiations. « Inédite en France, cette décision prend aussi en compte la double exposition aux rayonnements ionisants et amiante, explique Francis Talec, président de l'antenne brestoise de l'association d'aides aux victimes Henri-Pézerat. De quoi ouvrir des perspectives pour la vingtaine de salariés engagés dans la même procédure. »

    Entre 10 000 € et 16 000 €

    Ces anciens ouvriers de la base des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) font partie de la centaine de personnes exposées à des radiations entre 1972 et 1996, faute de protection réglementaire et de suivi médical. Des circonstances aggravantes selon le tribunal administratif qui souligne « qu'une exposition prolongée, même à faible dose, peut amener à développer des pathologies notamment de type cancérogène ». L'État a été condamné à verser à ses anciens salariés entre 10 000 € et 16 000 € de dédommagements.

    « Faute inexcusable » confirmée

    « Autre dossier, autre victoire ». Le 29 janvier, la cour d'appel de Rennes a confirmé un jugement du tribunal des affaires de Sécurité sociale, de Brest (TASS). Elle y affirme que la leucémie d'un chaudronnier tuyauteur de 61 ans est due à la « faute inexcusable de son employeur », l'État. « Le ministre de la Défense n'a même pas fait appel », se félicite Francis Talec. Aujourd'hui en invalidité partielle permanente, cet ouvrier a obtenu la rente maximum, équivalent à 70 % de son salaire, et 50 000 € d'indemnités.

    source: http://journal.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Environ 400 lycéens et enseignants ont défilé ce mardi matin dans les rues de Vannes. Ils protestent contre les réformes successives du baccalauréat et de l'entrée dans les études supérieures.

     

    Environ 400 lycéens et enseignants ont défilé ce mardi matin dans les rues de Vannes. Sous la bannière des syndicats, ils protestent contre les réformes successives du baccalauréat et de l’entrée dans les études supérieures.

    La mobilisation

    Le froid et la pluie ne les auront pas découragés. Entre 350 et 400 lycéens et enseignants défilaient hier matin dans les rues de Vannes, répondant à l’appel de l’intersyndicale (FO, CGT, Solidaires, FSU et Unef).

    Sous la bannière des syndicats, ils protestent contre les réformes successives du baccalauréat et de l’entrée dans les études supérieures. « Le ministère de l’Éducation nationale va annoncer le projet de loi pendant qu’une partie des académies se trouve en vacances, déplore Loïc Avry, responsable départemental FO et prof au lycée Victor-Hugo à Hennebont. Beaucoup de nos collègues n’ont pas pris connaissance de ce projet. »

    Il dénonce « un abaissement du niveau de connaissance » si le projet de loi, qui sera présenté mercredi 14 février au conseil des ministres, entre en vigueur.

     

    « 40 000 bacheliers supplémentaires »

    Ronan Vibert, prof de lettres et histoire au lycée Guéhenno à Vannes, y voit « une continuité de la casse des conventions collectives avec la loi Travail. C’est une logique globale. L’un des enjeux est la casse du diplôme de bachelier avec le développement du contrôle continu. »

    Autre sujet d’inquiétude pour les enseignants du second degré, le processus d’admission dans les établissements supérieurs. « Il y aura 40 000 bacheliers supplémentaires qui vont venir s’ajouter aux futurs inscrits, à la prochaine rentrée, indique François Merciol, enseignant-chercheur à l’université de Bretagne sud. Dans mon établissement, on ne crée pas de nouvelles formations. On ne prévoit pas d’augmenter les capacités d’accueil. »

    Une délégation de l’Intersyndicale a été reçue, en fin de matinée, par la direction académique des services de l’Éducation nationale.

    Fleury VUADIAMBO

    source: https://www.ouest-france.fr

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Les grévistes sont décidés à poursuivre leur action jusqu'à ce qu'une solution soit trouvéeLes grévistes sont décidés à poursuivre leur action jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée

     

    Une vingtaine de membres du personnel de la société S.I.B. (Société d'isolation brestoise) avait bravé le froid, hier matin, de bonne heure, pour distribuer aux automobilistes de passage au rond-point des Foulques, au port de commerce, un tract dénonçant le non-paiement de leur salaire de janvier. Seule une partie de leur salaire leur serait payée le 14 février, selon ce tract. Les militants CGT de l'entreprise, auxquels s'était joint le représentant du syndicat brestois de la métallurgie, ont distribué 250 tracts. L'établissement brestois compte actuellement 30 salariés. En fonction de l'évolution de la situation, les grévistes pourraient poursuivre aujourd'hui leur action.          

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • À Châteaulin, mardi, une centaine de salariés des Genêts d'or a refusé de participer à l'assemblée générale de territoire.

    À Châteaulin, mardi, une centaine de salariés des Genêts d'or a refusé de participer à l'assemblée générale de territoire

    Le ton monte chez les salariés des Genêts d'Or qui boycottent toutes les assemblées générales territoriales du département. En cause : une « cagnotte » de 800.000 € qui leur est refusée, dans un contexte de « paupérisation grandissante ».

    Rien ne va plus aux Genêts d'Or. Depuis presque un an, les représentants syndicaux de l'association médico-sociale dénoncent « l'érosion inacceptable du pouvoir d'achat des salariés ». La pression est montée d'un cran lors du comité central d'entreprise en décembre, au cours duquel tous les élus du personnel ont quitté la salle. Basée à Saint-Martin-des-Champs, l'association compte 1.250 salariés et accompagne, dans tout le département, 2.300 personnes handicapées ou dépendantes.

    Une pétition de 600 signatures

    « Il n'y a plus de dialogue possible avec la direction générale ! », martèlent les délégués CFDT, préférant s'exprimer d'une seule voix. L'assemblée générale du territoire de Quimper s'est tenue mardi, dans le cinéma de la cité de l'Aulne. Statutairement, tous les salariés se doivent d'y participer. Mais seuls les directeurs et chefs de service y ont assisté. « Nous sommes massivement en grève mais nous nous relayons afin de ne pas perturber le service », précisent les manifestants. « Nous avons également boycotté l'assemblée générale de Plabennec, mardi 30 janvier. Nous ferons de même, mardi 14 février, à Morlaix », promettent les salariés qui revendiquent une pétition « en cours », ayant déjà rassemblé 600 signatures.

    Quid des 800.000 € du crédit d'impôt ?

    Le désaccord avec la direction générale se concentre sur l'utilisation du Crédit d'impôt de la taxe sur les salaires (CITS), équivalent du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) du secteur non marchand. « Aux Genêts d'or, cela représente une somme de 800.000 €, soit 1 % du budget. Nous demandons qu'une partie serve à verser une prime exceptionnelle aux salariés, évidemment plus importante aux revenus les plus bas, soit 150 € en moyenne », calcule un syndicaliste. Un autre enchaîne en rappelant la revalorisation de quinze points d'indice pour le travail de nuit. « Ce sont eux, une centaine de salariés, qui cumulent les conditions de travail les plus difficiles avec des temps partiels et les salaires les plus bas, entre 700 € et 900 €. Les augmenter de 60 € bruts, ce n'est pas demander la lune », ironise un représentant du personnel.

    « Un problème national » selon la direction

    Descendu parmi les manifestants sans être interpellé, le directeur général, Joël Goron, nous assure qu'il comprend les salariés : « Ce sont les financeurs, l'ARS et le Département, qui donnent le ton sur l'utilisation de la CITS. Cela concernant l'ensemble des acteurs médico-sociaux du pays, il convient donc d'agir au niveau national. Idem pour l'augmentation du point d'indice ». Des propos qui n'apaisent pas les salariés. 
     
    Loïc L'HARIDON 
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Conférence de presse         

     

        L'Union Régionale CGT de Corse appelle à manifester le 7 février

     

    Macron à Bastia mercredi 7 février. La CGT appelle les salariés à se mobiliser et à accompagner la délégation qui sera reçue par son conseiller social. A cette heure le Préfet interdit toute manifestation ce qui est proprement scandaleux.

    Plan social dans les services publics; politique fiscale au profit des plus riches; loi travail; non à la double peine pour la plus grande majorité des Corses.

     

    La CGT n’envisageait pas de manifester pour la venue du Président de la République dans la mesure ou se voyage se voulait uniquement un hommage au Préfet Erignac pour le 20ᵉ anniversaire de son lâche assassinat. La CGT s’associe d’ailleurs à cette cérémonie et sera présente demain à Ajaccio.

    Mais le Président Macron prolonge sa visite et sera à Bastia mercredi 7 décembre dans un cadre politique. Nous venons de plus de découvrir son projet funeste de «plan social» dans les services publics au moment même ou les salariés se mobilisent pour des emplois notamment dans les hôpitaux, les EHPAD, les prisons. Le Président parle de «pacte Girondin» en transférant des compétences aux Région tout en diminuant les crédits aux collectivités et en supprimant les emplois et les missions de proximité comme aux Finances de Corse ou par exemple les services RH ou de recouvrement de la taxe d’aménagement au profit des collectivités locales sont transférés à Avignon.

    La CGT a demandé à être reçue par le Président de la République afin d’exposer l’ensemble des revendications sociales et plus particulièrement celles plus spécifiques à la Corse. Nous appelons les salariés, les retraités et les chômeurs à se mobiliser et à venir manifester pour accompagner notre délégation qui sera reçue par un conseiller social de l’Élysée.

    Vie chère, indemnité de transport, précarité, collectivité unique, fiscalité, hausse de la CSG pour les retraités, solidarité nationale fragilisée, services publics…autant de questions essentielles pour la vie quotidienne des Corses que le Président Macron et d’autres tentent de masquer derrière des questions institutionnelles.

    Aucune évolution institutionnelle ne résoudra la grave crise sociale qui touche une majorité de Corses, sans une meilleure répartition des richesses et de nouveaux droits pour les salariés. Faibles salaires (1 Corse sur 2 vit avec moins de 1500 euros par mois) cadeaux fiscaux sans contre parties sociales faisant de l’île la région championne des inégalités ( record national de dépôt bancaire par habitant).

    L’indépendance financière pour la Corse revendiquée par l’exécutif et encouragée par le gouvernement Macron cela signifie une perte annuelle de près de 2 milliards d’euros (enveloppe de continuité territoriale, taux de TVA réduits, compensation du surcoût de l’électricité , PEI, …). Le transfert aux collectivités locales des compétences en matière de lutte contre les inondations sans moyens financiers suffisants (taxe GEMAPI sur les taxes d’habitation) montrent que malgré la hausse des taxes locales qui vont se multiplier les ressources seront insuffisantes.

    La loi travail qui va faciliter les licenciements à moindre coûts aura de graves conséquences sur la vie de milliers de Corses obligés de supporter une forme de précarité à vie.

     

    La CGT refuse de laisser les Corses s’enfermer et se diviser comme cela se répète en Europe que ce soit en Catalogne en Écosse ou même en Italie et ailleurs sur ces questions identitaires. Certes la mondialisation capitaliste et la financiarisation de l’économie que la commission Européenne accompagne plus qu’elle ne la combat crée une peur et inquiétude bien légitime. Pour autant si le débat politique  se résume à seulement  pour ou contre l’indépendance ou même plus ou moins d’autonomie sans poser la question des Droits sociaux, de la répartition des richesses et des moyens financiers; alors à coup sur  seule la loi du Marché et sa politique libérale en sortiront gagnants.

    Bastia le 5/02/2018

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • 600 personnes ont manifesté ce mardi matin, à Brest.600 personnes ont manifesté ce mardi matin, à Brest.

    Lundi, les enseignants ont voté l’arrêt des cours, lequel commencera véritablement à partir de lundi prochain. Dans cette faculté sous tension, ils dénoncent l’absence de création de postes de titulaires. Il en manquerait 11. Ce mardi matin, à 11 h 30, avec les étudiants, un cortège de 600 personnes est organisé jusqu’à la Présidence de l’UBO.

    Lundi, les enseignants de la faculté des sports de l’UBO ont voté un pré-avis pour une grève des cours à partir de lundi 12 février. Mais déjà certains enseignements ne sont pas assurés cette semaine.

    Les étudiants ont aussi décidé d’accompagner ce mouvement de grogne et de le soutenir. Ce mardi matin, un « cortège » (et pas une manif, nuance !) composé de 600 étudiants environ s’est rendu à la Présidence de l’UBO (Université de Bretagne occidentale)  où une délégation a été reçue par Matthieu Gallou, président de l'UBO. « On lui demande de demander au rectorat de nous attribuer des postes ».

    .Professeurs et étudiants sont solidaires. Professeurs et étudiants sont solidaires

    « On a appris que le ministère ne créait aucun poste de titulaires à la faculté de Brest alors qu’on est en tension depuis plusieurs années. Il nous en faudrait onze (neuf d'enseignants et de deux d'agents techniques, NDLR) pour fonctionner normalement ! », explique Morzine, en 3e année. Elle-même n’a pas pu valider une Unité d’enseignement (UE). « Sur les quatre matières théoriquement enseignées, seulement une, l’anglais, l’a été effectivement. »

      

     

    Les étudiants de première année sont particulièrement impactés. «  Les cours d’activités sportives et d’anglais se déroulent seulement une semaine sur deux », déplore Malou Paubert, président de l’association des étudiants en Staps. Il précise : « La fac de Brest est particulièrement lésée. Ici, c’est un enseignant pour 44 étudiants »

    Cet été, l’université de Brest pouvait pourtant s’enorgueillir de ne pas avoir organisé de tirage au sort en Staps. Elle a même accueilli 130 étudiants de plus suite à un accord avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Il avait accordé des moyens supplémentaires (215 000 €), notamment pour recruter des CDD et intérims.

    "Mais c’est déjà insuffisant, estime Malou Paubert. Et, à la rentrée prochaine 130 de plus arriveront encore en première année. Ce n’est plus possible ! Ça explose ! "

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • (Photo David Cormier)

    Près de 150 personnes (un peu plus que jeudi, donc) ont défilé ce mardi matin dans le centre-ville de Brest. Ils protestent contre le projet de réforme du bac et de l'accès à l'université. L'intersyndicale appelait à suivre ce mouvement. La moitié environ des manifestants étaient des lycéens. Ils estiment que les parcours et les diplômes n'auront plus la même valeur selon les élèves et les établissements, craignent que les intérêts privés s'immiscent de plus en plus dans l'enseignement, et que l'ascenseur social fonctionne encore moins bien pour les enfants des classes populaires.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique