• Gilbert Gléonec, permanent à l'Union départementale CGT Cheminots, et Gabriel André, secrétaire générale CGT Cheminot Quimper, espèrent obtenir le maintien de l'activité de vente et de conseil en gare de Châteaulin. Gilbert Gléonec, permanent à l'Union départementale CGT Cheminots, et Gabriel André, secrétaire général CGT Cheminot Quimper, espèrent obtenir le maintien de l'activité de vente et de conseil en gare de Châteaulin.

    Il n'y aura pas que les officiels, dimanche, à Châteaulin, pour l'inauguration de la ligne rénovée entre Quimper et Brest. La CGT Cheminot a donné rendez-vous à ses membres et sympathisants, à 14 h, pour un rassemblement contre la disparition programmée du guichet de vente en gare de Châteaulin. « Lors de la rénovation de la gare, ils avaient supprimé les toilettes, maintenant que la ligne rouvre, c'est le guichetier qui va être supprimé », s'inquiète Gabriel André, secrétaire CGT Cheminots Quimper. Avec le passage de six à neuf trains par jour, l'agent de circulation qui s'occupait du guichet n'aura plus le temps pour cette dernière activité. La direction de la SNCF souhaite que la vente soit transférée à l'office de tourisme de la ville. Une proposition refusée d'emblée par la maire de Châteaulin, Gaëlle Nicolas, qui déposera un voeu contre ce transfert, au prochain conseil municipal, lundi. Contactée par la rédaction (Le Télégramme Châteaulin d'hier), elle souhaite que l'agent polyvalent soit maintenu, pas uniquement pour la vente mais aussi pour l'accueil des voyageurs. D'autant que l'office de tourisme n'est pas en mesure d'assurer la vente toute l'année puisqu'il n'ouvre qu'en juillet et août.
     
    « L'argument de la direction c'est de dire que les guichets sont obsolètes avec l'augmentation de la vente sur Internet. Mais il y a des tas de situations dans lesquelles la borne automatique ne peut remplacer l'humain : pour le changement de certains billets, le paiement par chèque vacances, la délivrance des cartes de réduction... Sans compter tous les gens qui n'ont pas de carte bancaire ou ne veulent pas d'Internet », poursuit le cheminot. Cette suppression ne devrait pas intervenir tout de suite puisqu'un agent va être recruté temporairement pour assurer le service, avant une éventuelle suppression définitive.

    L'exemple quimpérois

    Sur ce dossier, la CGT locale espère obtenir les mêmes résultats qu'à Quimper. En effet, il était prévu que le 1e r novembre dernier, le nombre de guichets diminue de cinq à trois, et que ceux-ci n'ouvrent plus le midi et le dimanche. Après un petit mois de contestation, la direction a finalement fait marche arrière. « Nous sommes satisfaits, nous avons obtenu le maintien de quatre guichets sur cinq, plus le maintien de l'ouverture le midi et le dimanche », explique Gilbert Gléonec, permanent à l'Union départementale de la CGT. Dimanche, un nouveau combat commence pour ceux qui ont toujours milité pour le maintien et la rénovation de la ligne Quimper-Brest, un temps menacée de fermeture définitive.
     
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  • La Poste. Mouvement de grève illimitée à la plateforme de Kergaradec-Brest (LT-8/12/2017)À l'appel de la CGT, les agents ont entamé, mercredi soir, une grève illimitée à la plateforme industrielle de courrier (Pic) de Kergaradec, à Brest. Ce mouvement s'inscrit dans la période de réorganisation de la plateforme, marquée par « des dysfonctionnements réguliers », selon le syndicat qui revendiquait 85 % de grévistes, mercredi soir et hier matin, quand la direction évoquait « 23 agents sur 43 concernés ». En cause, principalement, la fin des équipes de nuit, annoncée pour septembre prochain. Actuellement, la Pic Kergaradec traite en effet l'ensemble du courrier émis dans, ou à destination du Finistère. Or, face à la baisse des volumes, la Poste souhaite faire basculer, en 2019, l'intégralité de cette activité sur la plateforme de Rennes, ce qui a pour conséquences de supprimer le travail de tri de nuit. Une suppression qui sera opérée dès septembre prochain, date à laquelle la plateforme brestoise ne traitera plus que les courriers de Brest et du Finistère nord. Pour la CGT, cette disparition des équipes de nuit est précipitée.

    « On demande à attendre 2019, car pour les agents concernés, cela implique de passer de quatre à cinq tournées, et ça devrait leur faire perdre jusqu'à 250 € par mois » déplore Philippe Poupon, pour la CGT.

    « On est dans l'impasse »

    Le syndicat dénonce également le manque d'effectifs titulaires au sein de la plateforme, qui conduirait à une « dégradation du service public » et une absence totale d'écoute de la direction. La CGT devrait d'ailleurs écrire à la sous-préfecture pour demander la nomination d'un médiateur, afin de sortir de ce qu'elle considère comme « une impasse », et d'éviter que le conflit ne déborde sur la voie publique. Sollicitée, la direction régionale de La Poste assure de son côté que « tous les agents concernés par la suppression des équipes de nuit vont être entendus, individuellement, afin de trouver la meilleure solution pour chacun ». Et assure que l'avenir du site de Kergaradec sera garanti : si l'emploi devait y baisser, cela se ferait « sans licenciement ni mutation imposée ». Selon elle, la grève n'aurait, pour l'instant, aucune incidence sur la distribution du courrier.

    source: http://www.letelegramme.fr/finistere

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  • Les agents de la plateforme courrier de Brest Kergaradec ont initié hier soir un mouvement de grève illimité.Les agents de la plateforme courrier de Brest Kergaradec ont initié hier soir un mouvement de grève illimité.

     

    Depuis mercredi soir 22 h les agents de la Plate-forme Industrielle de Courrier (PIC) de Brest Kergaradec sont en grève. Ils dénoncent notamment la disparition des équipes de nuit et un dialogue social inexistant.

    Après leurs collègues de Carhaix, Briec ou encore Gouesnou il y a quelques semaines, c’est donc au tour des salariés du centre de tri de Kergaradec d’entamer un mouvement de grève.

    Une grève illimitée commencée hier soir, à 22 h. "Sur les 170 salariés sur la plateforme, 85 % sont grévistes, indique Philippe Poupon, représentant CGT à la plateforme industrielle de courrier (PIC). Les conditions de travail se détériorent de jour en jour : dysfonctionnements dans l’organisation, précarité salariale, disparition des équipes de nuit ou encore absence de dialogue sociale… La coupe est pleine."

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne

    Vendredi, à 11 h, c’est directement à la direction de Vannes que les représentants syndicaux se rendront pour signifier leurs revendications.

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  • CGT : affirmer jusqu’au bout un syndicalisme de classe ! Pour construire une riposte massive et populaire ! (FSC 7/12/2017))

    par le

     

    D’une certaine manière l’éditorial du dernier numéro d’ENSEMBLE, signé par une membre de la Commission exécutive confédérale, adressé à tous les adhérents de la  constitue une première depuis longtemps.Dès le départ il souligne “l’urgence … d’ entraver par tous les moyens ce système capitaliste jusqu’à son anéantissement total “.

    En passant par un appel à l’intervention des travailleurs pouvant aller jusqu’à la gestion collective des moyens de production.

     

    Et en spécifiant que pour la CGT:“le syndicalisme est né de la double volonté des salariés de défendre leurs intérêts immédiats et de participer à la transformation de la société”

     

    Cet éditorial appelle plusieurs remarques :

     

    Son contenu renoue en effet avec les fondamentaux du syndicalisme CGT et de l’histoire du mouvement ouvrier :

     

    • la double besogne revendiquée par la Chartes d’Amiens dès 1906 qui lie donc la défense disons strictement professionnelle à l’objectif d’une transformation radicale de la société de caractère résolument anti-capitaliste :“Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme ; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste”

     

    • l’objectif de la propriété collective des moyens de production et d’échange.

     

    Nous soulignons le caractère nouveau depuis longtemps de ces affirmations dans la mesure où par exemple en 1995 le 45e congrès sous l’impulsion de Louis Viannet avait supprimé l’article mentionnant que “La CGT s’assigne pour but la suppression de l’exploitation capitaliste, notamment par la socialisation des moyens de production et d’échange

     

    Cette véritable réorientation-mutation de l’époque était le résultat d’un moment de désarroi idéologique (victoire de la contre-révolution capitaliste dans les pays socialistes, affaiblissement syndical …) et de la volonté politique d’être admis dans une Confédération Européenne des Syndicats (CES)  qui posait des conditions draconiennes à cette admission : acceptation du “dialogue social“, du “syndicalisme rassemblé“, retrait de la Fédération Syndicale Mondiale …

     

    L’actualité de cet  éditorial pose donc une question fondamentale d’autant plus décisive que la mutation des années 90 a toujours fait l’objet au niveau confédéral d’un déni de changement. Une question se pose donc : dans les conditions actuelles, la confédération renoue-t-elle officiellement avec ses fondamentaux?

     

    Pour la clarté à terme cela exige un débat de fond, un bilan des 25 dernières années.En particulier, est posée la question de l’appartenance à la CES, succursale de l’Union européenne, adepte de l’accompagnement du capitalisme, situation pas conséquent incompatible avec une CGT se réclamant elle de l’anti-capitalisme. Sauf à ce que perdurent les confusions qui ne peuvent que semer le trouble et perturber les militants et les organisations de la CGT.

     

    Le contenu de cet éditorial adressé à tous les militants de la CGT est un fait hautement positif.

     

    Le moment nous paraît donc venu que la démarche qu’il révèle soit poussée jusqu’au bout par l’affirmation d’orientations revues à la lumière d’un bilan de plusieurs décades, par l’ouverture d’un débat débouchant sur des décisions qui engagent un nouveau cours d’une CGT réellement de classe et de masse.
     
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  • Morlaix-Cardiologie. Maintien de l'Usic : l'intersyndicale reste vigilante (LT 5/12/2017)Deux jours après une manifestation qui a rassemblé plus d'un millier de manifestants pour la défense de la cardiologie et du centre hospitalier des pays de Morlaix dans son ensemble (Le Télégramme de dimanche), l'intersyndicale composée de la CFDT, de la CGT et de Sud, a rencontré la direction, hier matin. Réunion à l'issue de laquelle, elle a transmis un communiqué intitulé « Maintien de l'unité de soins intensifs de cardiologie : l'offre de soins est sauvegardée sur le territoire, mais la vigilance reste de mise. » « La direction du CHPM a convié l'intersyndicale à une réunion d'information sur les dispositions prises » afin de maintenir l'activité de l'Usic, écrivent les délégués syndicaux. Et d'expliquer que la directrice générale de l'établissement, Mme Bénard, « a assuré aux représentants du personnel que le tableau de garde était sécurisé et validé par l'Agence régionale de santé (ARS). » « L'intersyndicale tient à remercier le personnel hospitalier, les élus politiques, les usagers et les citoyens qui se sont mobilisés pour maintenir l'offre de soins sur le territoire morlaisien, poursuivent-ils. Néanmoins, elle reste vigilante sur la pérennité de ce tableau de garde et attend la mission de conciliation demandée par les membres du conseil de surveillance pour éclaircir certaines interrogations qui, malgré une volonté collective, persistent. » Cette conciliation ne devrait pas intervenir avant le début d'année prochaine. En attendant, un nouveau conseil de surveillance serait prévu le 22 décembre.

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Les responsables de l'Addeva et des avocats parisiens ont échangé avec une cinquantaine de personnes, vendredi après-midi.

    Cela n'apaise pas complètement la colère des victimes mais, au moins, le préjudice d'anxiété subi par les personnes exposées à l'amiante est de plus en plus reconnu.

    Le combat aura été long. Certains ont disparu mais il est gagné pour la plupart des personnes concernées. Les victimes d'un préjudice d'anxiété lié à l'exposition à l'amiante, dans le Finistère, ont pour beaucoup été indemnisées, ces derniers mois. À Brest par exemple, sur les 151 dossiers d'anciens employés d'entreprises privées, dix ont été refusés pour l'instant (dans le cas de sociétés qui n'existent plus, surtout, mais les gens ont encore l'espoir que l'État se substitue à elles), neuf sont en appel et tous les autres ont été reconnus et indemnisés par les prud'hommes, selon Frédéric Quinquis, avocat parisien qui suit ce volet. Concernant les anciens de la Marine nationale et de DCN, un autre avocat parisien, François Lafforgue, précise que 180 dossiers de préjudice d'anxiété étaient recensés. D'ores et déjà, 150 personnes ont été indemnisées. Cela va en général de 8.000 à 18.000 €, suivant la durée d'exposition, le poste occupé, la situation personnelle décrite par le suivi médical. « Le 3 mars, le Conseil d'État a validé notre position », rappelle ce dernier et l'État, depuis, ne conteste plus. Le 19 décembre, la cour administrative d'appel de Nantes étudiera une dizaine de dossiers. Des Finistériens rencontreront le même jour le député En Marche Didier Le Gac.

    « Une épée de Damoclès au-dessus de la tête »

    Une cinquantaine de personnes se  sont retrouvées à la Salle des syndicats, vendredi après-midi à Brest, à l'invitation d'Addeva (Association départementale de défense des victimes de l'amiante). Leur colère reste parfois vive d'avoir été délaissées par leurs anciens employeurs. « En 1995, des collègues se plaignaient d'être malades. Les seuls tests qu'on nous faisait passer, c'était des tests respiratoires. Des incapacités ont été relevées », se  rappelle René Sergent, 62 ans, de Plouhinec, 37 ans de carrière dans la marine marchande, ancien responsable syndical. « Une circulaire nous demandait de déstocker l'amiante, sans protection. Cela nous a alertés. En 1996, il y a eu les premiers morts. J'ai eu cinq copains, en tout, qui ont disparu », enrage-t-il encore. « On était du même service, on avait partagé les mêmes cabines. Ils étaient en retraite depuis deux ou trois ans. Je vis avec une épée de Damoclès au-dessus de ma tête ! », gronde-t-il. Son épouse, Marie-Christine, embraie : « On ne peut pas avoir de projet sur le long terme. Dès qu'il tousse, on a une crainte, on a celle aussi d'aller chez le médecin... ». Certains ont fini par réussir à partir plus tôt, pour s'éloigner du danger. En perdant une partie de leurs droits à la retraite... Même indemnisées pour la plupart, les victimes n'en ont pas fini avec l'angoisse générée par leur passé avec l'amiante, ancien produit miracle devenu fléau.

    David CORMIER

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Que ce soit en établissement ou a domicile, les conditions de prise en soins ne cessent de se dégrader pour les personnes âgées comme pour leurs familles et les personnels de santé.

    Quels enjeux ?

    Quelles évolutions dans la prise en charge de nos aînés ?

    Nous vous invitons à en débattre

    Avec:

    Caroline FIAT,

    Députée de la France Insoumise

    et les participations de:

    Ludovic BENABES, secrétaire de l'Union syndicale départementale de la santé CGT;

    Hélène DERRIEN, présidente de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité.

    Débat organisé par le Collectif pour l'amélioration de la prise en soins des résidents de l'EHPAD de Port-Louis/Riantec (Collectif rassemblant des familles de résidents, des salariés, et des citoyens).

    Contact: 07.81.42.69.64

     

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  • Carhaix. Du soutien pour les facteurs  (LT-19/11/2017)

    Les facteurs titulaires du bureau de poste de Carhaix (29), en grève depuis le 2 novembre, ont entamé leur troisième semaine de protestation. « C'est, de mémoire, le mouvement de grève le plus long qui ait eu lieu dans un bureau de poste du Finistère, s'est risqué, hier, Yann Le Gall, l'un des facteurs en grève, syndicaliste Sud-PTT. Nous sommes tous un peu fatigués, usés ». Hier matin, près de 200 personnes se sont rassemblées pour les soutenir. L'appel avait été lancé par les syndicats Sud-PTT et CGT, et la municipalité carhaisienne.

    Désaccord sur deux tournées supprimées

    La cause de cette grève ? Deux tournées ont été supprimées, le 3 octobre, pour compenser, selon la direction, la baisse constante de courrier à distribuer. De 17 facteurs affectés, chaque jour, à la distribution, le bureau est passé à 15. Quelques jours plus tard, les facteurs tiraient la sonnette d'alarme dans nos colonnes, assurant ne plus avoir le temps de distribuer tout le courrier. La direction demandait alors un délai d'observation de quelques mois.

    Depuis le début du conflit, la direction et les représentants syndicaux se sont rencontrés, presque chaque jour, sans parvenir à un accord. La direction propose le recrutement de deux emplois CDI affectés à Carhaix, Huelgoat et Châteauneuf-du-Faou, ainsi que le suivi et l'analyse, d'ici à janvier, de chaque tournée. Les salariés en grève demandent, eux, un poste supplémentaire pérenne affecté à temps complet à Carhaix.

    Les facteurs de Briec-de-l'Odet, Quimperlé et Crozon se sont associés au mouvement. Une cagnotte a été ouverte pour soutenir la grève, alors qu'une pétition a reccueilli plus d'un millier de signatures, selon les syndicats. De nouvelles négociations doivent avoir lieu demain matin.

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Hôpital de Morlaix. La fermeture des soins intensifs continue de faire réagir (LT-19/11/2017)

    Les réactions continuent d'affluer suite à la décision de la direction du centre hospitalier du pays de Morlaix de fermer temporairement, à compter du vendredi 1er décembre, les huit lits de l'unité de soins intensifs du service de cardiologie.

    Des cadres de santé attentifs

    À commencer par celle des cinq chefs de pôles et du Dr Lemoine, vice-présidente de la commission médicale du CHPM, qui ont cosigné un communiqué témoignant leur « soutien à l'ensemble des personnels médicaux et paramédicaux du service de cardiologie ». Et de poursuivre : « Il connaît, depuis des mois, des difficultés en lien avec le manque de cardiologues. En effet, plusieurs postes sont vacants, la pénurie dans cette spécialité étant observée sur l'ensemble du territoire. Cependant, l'activité et les gardes sont assurées grâce à une très forte mobilisation des praticiens et de leurs partenaires. » Les médecins concluent en expliquant que ce service est « indispensable à l'offre de soins sur le bassin morlaisien » et que « cette pénurie médicale ne peut perdurer. » Moyennant quoi, « ils seront attentifs aux dispositions et solutions permettant le maintien d'une prise en charge optimale des patients, en lien avec les professionnels du CHPM et leurs partenaires. »

    Le PCF solidaire

    De son côté, la section locale du Parti communiste considère cette situation « grave et intolérable ». Selon elle, cette décision « montre à l'évidence les effets catastrophiques des politiques menées en matière de santé. » Et de craindre que le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, qui « prévoit des réductions de moyens supplémentaires d'1,2 milliard d'euros pour l'hôpital public », soit entériné. Le PCF soutiendra et participera donc « activement aux initiatives qui seront décidées par les personnels et leurs syndicats hospitaliers ».

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Ehpad de Quimperlé. Sauver le docteur... et les moyens  (LT-18/11/2017)Syndicats Cfdt-Santé et CGT, collectif d'agents, bénévoles de l'association Dalc'h Mad, qui assure les animations à Bois-Joly, et familles de résidants étaient regroupés à l'entrée de l'établissement pour entendre et soutenir le docteur Loriquet.

    Il y avait plus de 80 personnes présentes à l'entrée de l'Ehpad de Bois-Joly, hier après-midi, pour manifester leur soutien au chef du pôle hébergement dont le contrat n'est pas renouvelé. Les effectifs, les moyens d'assurer les soins, ont été le fil rouge de l'après-midi de contestation.

    C'est sur les moyens, les effectifs désormais alloués à la santé, qu'ont tout particulièrement interrogé les prises de parole, hier à Bois-Joly. 80 personnes avaient rejoint le parvis orné de drapeaux et de banderoles affichant les dégradations des conditions de travail.

    « Irresponsable »

    Sur la quinzaine de postes de professionnels prévus dans la convention lors de l'ouverture de la dernière partie de l'Ehpad de Bois-Joly « il n'y en a que cinq d'effectifs », pointe Didier Quémat pour la CGT. « Le reste a été compensé avec des contrats avenir, et une bonne partie de ceux-ci, emplois aidés, va disparaître. Le maire s'était pourtant engagé à ne pas laisser ouvrir le bâtiment Ellé sans les moyens adéquats ». Pour le docteur Loriquet, qui ne se satisfait pas des réponses de la direction apportées par voie de presse (Le Télégramme de mercredi), « dire qu'il n'y a pas de dégradations des conditions de travail, c'est irresponsable ». Au-delà de son cas personnel, le praticien souligne également les difficultés de recrutement en psychiatrie ou en médecine. « Et comment expliquer qu'en un mois, un médecin se soit retrouvé seul, sept jours non consécutifs pour prendre en charge 347 résidants, et sur deux sites éloignés ? », interroge-t-il. Et la charge se conclut par une définition des risques psychosociaux : « C'est l'inadéquation entre objectifs de travail et moyens alloués, ce que l'on vit au quotidien. C'est prôner une dynamique de qualité alors qu'on n'est pas capables de prendre soin de son propre personnel ».

    Pour la CFDT, Christine Jacq, secrétaire départementale des Santé-Sociaux, avait fait le déplacement aux côtés de Philippe Le Moing, délégué à l'hôpital de Quimperlé. « J'attends depuis deux mois un rendez-vous avec la présidente du conseil départemental sur le sujet des Ehpad », relève la secrétaire dont la préoccupation est la détermination prochaine du point GIR, qui fixe le nombre de personnels en fonction du nombre de patients accueillis. « Défendre la vraie richesse de notre institution, ces professionnels compétents et investis », c'était le sens de la prise de parole du délégué CFDT qui soulignait : « La plus luxueuse des institutions n'est rien sans des moyens adaptés ». En écho, la CGT demande la réintégration du docteur Loriquet et « exige l'ouverture de négociations afin d'obtenir le personnel nécessaire ».

    « C'est dommage »

    Pour exprimer leur opposition au non-renouvellement du contrat du docteur Gérard Loriquet, il y avait là aussi le Collectif d'agents signataires de la pétition. Il y avait là des familles, ainsi que les membres bénévoles de l'association Dalc'h Mad qui anime le lieu. Interrogeant pour les uns « sur la considération accordée à l'établissement », témoignant pour les autres des compétences et de l'humanité du docteur. Aucune date n'a été fixée pour l'inauguration officielle de « La rue centrale », dernière tranche des travaux de restructuration de l'Ehpad. Le docteur Loriquet, 63 ans, est à quelques mois la retraite. Il ne se fait pas d'illusion sur le poste qu'il occupe puisque « la direction des affaires médicales acte bien le manque d'environ un tiers de médecin sur le Pôle hébergement au 1e r janvier prochain ». Et de conclure : « C'est dommage, ça marchait bien ».

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