• Le député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier propose la création d'une " immunité ouvrière" (Lefigaro.fr 3/05/2017)

    Après l'échange musclé entre Philippe Poutou et Marine Le Pen le 4 avril dernier, le Député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier a eu l'idée de protéger les représentants de salariés au même titre que le sont ceux de la Nation.

    «Nous quand on est convoqué par la police, on n'a pas d'immunité ouvrière, désolé, on y va». La petite phrase de Philippe Poutou avait fait sensation le 4 avril dernier, lors du débat à 11 candidats du premier tour de la présidentielle. Une réponse cinglante au refus de Marine Le Pen de se rendre à la convocation des juges qui lui a été signifiée dans le cadre des soupçons d'emplois fictifs concernant plusieurs assistants parlementaires du Front national à Bruxelles. Le député communiste Jean-Jacques Candelier a souhaité y donner suite, comme l'a repéré France Soir.

    Le 27 avril dernier, l'élu du Nord a déposé une proposition de résolution à l'Assemblé Nationale qui plaide pour la création d'une commission d'enquête chargée de travailler à la création d'une «immunité ouvrière». «Plusieurs candidats sont inquiétés par des affaires et accusés de détournements de fonds publics, d'emplois fictifs, en un mot: d'être des corrompus et des tricheurs. Bien que la présomption d'innocence s'applique, nous ne pouvons que constater que cela participe au discrédit général de la politique et de la Ve République», écrit Jean-Jacques Candelier.

    «Au-delà du caractère symbolique de la mise en place d'une ‘immunité ouvrière' qui serait apte à remettre chacun sur un pied d'égalité devant la loi, cette disposition revêt un caractère nécessaire pour protéger les fonctions importantes des syndicalistes dans les entreprises», estime l'élu, en référence aux condamnations d'élus suite aux conflits sociaux chez Goodyear notamment, suite à la séquestration de cadres dirigeants.

    «Face à la criminalisation de l'action syndicale, il devient compliqué pour les représentants des salariés de jouer leur rôle de défense des intérêts majoritaires et de lanceurs d'alertes face aux accidents du travail et aux négligences patronales. Combien de salariés se taisent par peur des pressions ou des sanctions patronales? Combien se taisent suite au risque de poursuite judiciaire en cas d'action revendicative? Cela ne peut plus durer», poursuit Jean-Jacques Candelier. «La mise en place de cette mesure permettrait donc de protéger les syndicalistes en leur permettant d'assurer pleinement leurs pouvoirs de représentation, y compris d'action revendicative au service de l'intérêt général», conclut-il.

    La législature étant terminée, cette proposition ne sera pas immédiatement soumise aux députés. C'est l'Assemblée issue des prochaines législatives du mois de juin qui en aura la charge. Jean-Jacques Candelier, 72 ans, ne sera plus candidat, et ne pourra pas voter sa proposition de résolution.

    Marc De Boni

    source: lefigaro.fr

    A lire également: 20minutes.fr  , et  francesoir.fr

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  • À Albi, Macron chahuté par des militants syndicaux opposés à la loi travail Emmanuel Macron à Albi le 4 mai 2017

    En se rendant sur le site d'une verrerie d'Albi (Tarn), Emmanuel Macron a été apostrophé sur la loi travail par des militants syndicaux. 

    La CGT avait réservé un comité d'accueil à Emmanuel Macron, en visite à Albi (Tarn), ce jeudi. A son arrivée sur le site de la Verrerie ouvrière (VOA), le candidat a été interpellé par des cris réclamant l'«Abolition de la loi travail !». «Du pognon pour ceux qui vous font vivre !», ont aussi scandé les militants syndicaux, vêtus de veste orange et pour certains brandissant des drapeaux de la CGT. 

    «Abrogez la loi El Khomri!»

    Emmanuel Macron a discuté quelques minutes avec les ouvriers et militants, défendant sa volonté de renforcer les accords de branches ou d'entreprises, dans la continuité de la loi travail de 2016, qui avait suscité une importante mobilisation sociale

    «Abrogez la loi El Khomri», lui a lancé une femme présente dans la foule (voir vidéo ci-dessous). «Non, on n'est pas d'accord là-dessus», a tranché Emmanuel Macron avant que cette femme propose : «Enlevez la loi et on vote pour vous». «Je ne vais pas faire du clientélisme», a rétorqué le candidat. «Le code du travail, ce n'est pas du clientélisme, c'est de la justice sociale», lui a répondu la manifestante.

    Une affaire de majorité et de minorité

    «J'essaye d'expliquer pourquoi je crois à cette réforme qui va donner plus de place au dialogue social dans l'entreprise et dans la branche. J'y crois d'autant que j'investis 15 milliards dans la formation des gens. Je forme pour que vous puissiez changer de secteur», a par ailleurs plaidé le candidat d'En Marche!.

    Accusé par une autre de «baratiner», le candidat a rétorqué: «Vous verrez que ça changera!». Sous l'oeil des caméras, le favori du second tour a jugé que les manifestants représentaient «une minorité». «Si c'était une majorité, Jean-Luc Mélenchon serait au second tour. C'est une minorité que je respecte, mais ce n'est pas une minorité qui gouverne non plus», a-t-il lancé.

     À Albi, Macron chahuté par des militants syndicaux opposés à la loi travail

     «Jaurès va vous botter le cul en passant»

    Après ce passage face aux manifestants, Emmanuel Macron a visité la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) avant une réunion avec l'intersyndicale du site. A trois jours du second tour de l'élection présidentielle, le candidat donnait par ailleurs son dernier meeting de campagne dans cette ville du Tarn. «Jaurès va vous botter le cul en passant», a lancé un manifestant à M. Macron.

    Les visites d'Emmanuel Macron sur des sites ouvriers sont décidément houleuses. La semaine dernière, le candidat a été invectivé par des salariés de l'usine Whirpool d'Amiens (Somme). Arrivé sous les sifflets après avoir rencontré l'intersyndicale, il avait débattu pendant près d'une heure avec les salariés sur le parking du site, qui doit être délocalisé l'année prochaine en Pologne. 

     source: leparisien.fr

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  • Brest

    1.000 manifestants au rassemblement du 1er-Mai

     Environ 1.000 manifestants sont réunis à l'appel de la CGT, et malgré la pluie et la grêle. La CFDT a décidé d'organiser un défilé de son côté. (source letelegramme.fr)

    Morlaix

    600 personnes défilent "contre le FN-haine"

    Compte-rendu des manifestations du 1er mai 2017 en Finistère vues par la PQR

    Le rassemblement du 1er mai s'est transformé, à Morlaix, en rassemblement "de lutte contre le Front National et pour le progrès social". Près de 600 personnes se sont rassemblées, à 11 h, à la mairie, à l'appel de l'intersyndicale CGT-FSU-Solidaires. Dans le cortège, des élus locaux, du personnel de l'hôpital de Morlaix, des professeurs, des actifs, des retraités. Les prises de parole ont été suivies d'un défilé en ville. De son côté, la CFDT n'a réuni qu'une cinquantaine de personnes, lors d'un rassemblement dissocié, à l'autre bout de la ville, dans la cour de la Manufacture.(source:letelegramme.fr)

    Carhaix

    Une centaine de personnes pour le 1er-Mai

    Compte-rendu des manifestations du 1er mai 2017 en Finistère vues par la PQR

    Mobilisation moyenne ce lundi à Carhaix pour le rassemblement du 1er-Mai. A 10h30, une petite centaine de personnes s'est réunie à la Maison des syndicats.

    Après une intervention de la CGT et de France Palestine, quelques échanges ont eu lieu sur l'élection présidentielle avec, au coeur des discussions, la volonté de faire barrage au Front national, mais aussi de "lutter contre la politique libérale de Macron".

    Puis, les personnes mobilisées ont fait un court défilé autour de la place du Champ-de-Foire entrecoupé d'une minute de silence à l'endroit où se trouvait par le passé une stèle de la Résistance.(souce:letelegramme.fr)

    Chateaulin

    100 manifestants réunis pour le 1er-Mai

    Compte-rendu des manifestations du 1er mai 2017 en Finistère vues par la PQR (LT)100 manifestants ont défilé ce lundi matin, dans les rues de Châteaulin, à l'appel de la CGT. Leur mot d'ordre : "Faisons barrage au Front national. Et restons mobilisés pour le progrès social". Pas d'appel à voter Macron au 2e tour de la présidentielle, donc. (source: letelegramme.fr)


    Quimper

    1er-Mai. Près de 800 manifestants
     

    Compte-rendu des manifestations du 1er mai 2017 en Finistère vues par la PQR

    Environ 700 personnes ont défilé dans le centre-ville de Quimper ce lundi matin. Un premier rassemblement était organisé place de la Résistance à 10h30 par l'intersyndicale composée de la CGT, de Solidaires et de la FSU qui appelait à ne pas donner une seule voix au Front national.

    Ils ont ensuite été rejoints par la CNT qui avait donné rendez-vous à ses militants à la médiathèque pour former un "cortège antifasciste et anticapitaliste". Une trentaine de jeunes antifascistes, certains avec le visage dissimulé derrière un foulard, se trouvait dans le cortège.

    80 personnes ont, elles, participé au rassemblement de la CFDT organisé au Terrain blanc, à Penhars. La manifestation s'est terminée dans le calme à midi. (source: letelegramme.fr )

    Pont-l'Abbé.

    Une centaine de personnes défilent


    A l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires, une centaine de personnes a défilé ce matin dans les rues de Pont-l'Abbé. Outre la défense des services publics, l'intersyndicale a appelé à faire barrage au Front national. (source: letelegramme.fr )

    Quimperlé

    CGT : "Eviter un gouvernement fasciste"

    150 personnes se sont rassemblées ce matin à Quimperlé, dans les murs du Coat Kaër, à l'occasion du 1er-Mai. Les revendications sociales bien sûr n'étaient pas absentes de ce meeting annuel, mais les intervenants ont avant tout appelé à "faire barrage au Front National pour que n'arrive pas au pouvoir un gouvernement fasciste".(source: letelegramme.fr )

     

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  • Un rejet du Ni-Ni de P. Martinez sans mandat confédéral ! (FSC 30/04/2017)

    Nous nous étonnons de la très récente déclaration de Philippe Martinez au Parisien le 30 avril concernant l'attitude de la CGT pour le deuxième tour de la présidentielle.

    "Le ni-ni, ce n'est pas la position de la CGT. Cela veut dire qu'il faut aller voter, c'est clair."

    Qui a décidé de cette position à la CGT ? A notre connaissance ni la plus récente Commission exécutive ni le Bureau confédéral!

    L'orientation confédérale a été statutairement fixée à la Commission exécutive du 19 avril traduite après le premier tour par la déclaration du 25 avril.

    Et qu'indiquent les déclarations ?

    Commission exécutive du 19 avril :

    "La Direction confédérale affirme qu'il faut faire barrage à l’extrême droite, qu'aucune voix ne doit aller au Front national et se mobiliser pour le progrès social"

    La déclaration confédérale du 25 avril  : 

    "L’utilisation des peurs, du terrorisme, les amalgames éhontés entendus lors de la campagne, la xénophobie, le racisme, le sexisme et l’homophobie, la préférence nationale ne résoudront pas les inégalités, le chômage et les bas salaires.
    La CGT les combat et les combattra sans relâche ! Elle n’aura de cesse de faire barrage à l’extrême droite ! Pas une voix ne doit se porter sur sa candidate !"

    Le sens de ce positionnement est donc parfaitement clair :

    Pas de vote Le Pen MAIS pas de ralliement non plus au vote Macron car à partir de cette position 2 possibilités sont ouvertes aux militants et aux organisations : SOIT le vote Macron pour ceux qui demeurent dans l'idéologie-barrage du front républicain si cher au PS, SOIT l'abstention, le vote nul, le vote blanc.

    Le rejet du Ni-Ni constitue un appel déguisé au vote Macron qui n'est pas dans la mandat de la CGT.

    La condamnation du Ni-Ni de P. Martinez exprime donc une opinion strictement personnelle en contradiction avec le mandat confédéral!

    Surtout le ralliement déguisé à un vote Macron sous la pression de l'establishment médiatique ne correspond ni à l'intérêt des travailleurs ni au positionnement de nombreuses structures (UD, syndicats ...) de la CGT qui refusent le choix d'un Front républicain bidon qui cautionne de fait la politique réactionnaire de Macron en utilisant l'épouvantail F_haine.

    Car à notre connaissance le candidat et ses représentants n'annoncent nulle part, à titre de signe vers le monde du travail, qu'ils renoncent au détricotage du code du travail, qu'ils envisagent l'abrogation de la loi travail, qu'ils réfléchissent à la réduction du temps de travail ...

    NON ! ils réaffirment fortement leur volonté d'appliquer intégralement leur programme et donc le vote Macron forcément conforterait la légitimité de leur entreprise au service du capital et de la finance!

    Plus que jamais dans les jours qui viennent la position qui doit nous guider, c'est :

    celle de L'Union départementale CGT de Seine Maritime : "pour un grand 1er mai de lutte sans les ennemis des salariés !"

     

    celle de la CGT DIEPPE : "En finir avec les reculs sociaux qui font le terreau de l’extrême droite car la situation est lourde de menaces contre les travailleurs, les jeunes, les retraités, les privés d'emploi et leurs familles si on regarde les programmes des 2 candidats à la présidentielle ... !"

    celle de la Fédération de la Chimie : "Ni peste ni choléra : Mobilisation!" et "NON notre choix n'est pas entre la chaise électrique et une injection létale!"

    celle de L'Union départementale des Ardennes : "Nous n’appelons pas  à construire un front républicain, nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens,  les organisations syndicales  de salariés et étudiantes, à venir porter leurs revendications syndicales pourvu qu’elles soient compatibles avec les nôtres"

    celle de L'UD de Tourcoing : "Nous le disons clairement : le capitalisme en crise conduit vers le fascisme ... Nous le disons clairement, les politiques menées par Macron and Co., sont les causes premières de la montée de l'extrême droite".

    celle de l' Union départementale Paris et de l'URIF qui précise : "La responsabilité des organisations syndicales est de construire les conditions d’un grand mouvement syndical, comme cela a été le cas en 2016 contre la loi El Khomri."

    Ne cédons pas aux injonctions agressives de ceux qui sont en fait les principaux responsables de la montée du F_haine!

    ___________________

     

    Dans nos "grands médias' il y a une véritable déferlante pour culpabiliser et peser sur le choix de ceux qui ne veulent ni de Le Pen ni de Macron.

    Chez Ruquier hier au soir tout le gratin bobo s'en est donné à coeur joie et a insulté copieusement la position de Jean-Luc Mélenchon sans que bien sûr il soit possible à un contradicteur de répliquer.

    Conception de la démocratie chez les bien-pensants qui continuent à refuser de s'interroger sur les raisons profondes de la montée du F_haine!

    Coté syndical le 1er mai se prépare sur une base offensive sans compromission avec les collabos du MEDEF !:

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  • Pour faire reculer le FN , faire avancer le progrès social et la paix "tous ensemble et en même temps" le 1er Mai.

    Tous ensemble et en même temps -Lundi 1er Mai 2017-

    Brest-10 h 30-Place de la Liberté

    Morlaix-11 h- Place de la Mairie

    ●Carhaix-10 h30-Maison des Syndicats

    Chateaulin-10 h 30-Place de la Résistance

    Quimper-10 h 30-Place de la Résistance

    Pont-l'Abbé-11h-devant l'UL-CGT

    Quimperlé-10 h30-Coat Kaer

     

     

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  • Quimperlé. La CGT organise un rassemblement pour le 1er Mai (LT 29/04/2017)L'union locale des syndicats CGT actifs, privés d'emploi, retraités appelle l'ensemble des salariés à une journée de rassemblement pour les droits des travailleurs, lundi 1er mai, à 10 h 30, à la salle Ellé, espace Benoîte-Groult, au Coat-Kaër.

    source: letelegramme.fr

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  • La CGT organise un rassemblement du 1e r-Mai, à 10 h 30, à la Maison des syndicats. Selon le syndicat, les résultats du premier tour de la Présidentielle « confirment les risques pour la démocratie, les droits des salariés et des citoyens. Ils sont les résultats des politiques libérales, des lois régressives, des remises en cause des droits, comme des renoncements des gouvernements successifs à oeuvrer véritablement pour la justice sociale et la réponse aux besoins sociaux et environnementaux ». Le syndicat dénonce « l'utilisation des peurs, du terrorisme, les amalgames éhontés, la xénophobie, le racisme, le sexisme et l'homophobie ». Et rappelle : « La CGT a toujours combattu le poison de la division porté par le FN dans le monde du travail qui, plutôt que de s'en prendre au capital, oppose les travailleurs entre eux ». La CGT appelle donc à barrer la route au Front national. « Pas une voix ne doit se porter sur sa candidate ! Seul le progrès social favorise les solidarités, participe à combattre l'exclusion, les stigmatisations, les mises en concurrence ».

    source: letelegramme.fr

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  • CGT. A Chateaulin, défilé du 1e r Mai pas comme les autres (LT.fr 29/04/2017)

    Faisons barrage au FN. Restons mobilisés pour le progrès social », tel est le mot d'ordre du collectif CGT.

    Les militants du collectif CGT de Châteaulin organisent un défilé le 1e r mai. Sauf qu'à l'évidence, présidentielle oblige, ce rassemblement se fera dans un climat particulier lundi.

    En 2002, malgré l'accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la Présidentielle, le collectif interprofessionnel CGT de Châteaulin avait maintenu son appel à défiler le 1e r Mai, fête du travail. Il n'y avait donc aucune raison que, 15 ans plus tard, malgré le succès électoral de Marine Le Pen, dimanche soir dernier, il en décide autrement. « En 2002, nous étions environ 200 à défiler dans les rues de Châteaulin. Puis l'affluence a diminué les années suivantes. Mais cette fois, on pense avoir autant de monde qu'il y a 15 ans », explique Jean-François Oger, cégétiste de longue date. Il y en aura peut-être même plus, lundi, car le mot d'ordre des manifestants sera « Faisons barrage au FN. Restons mobilisés pour le progrès social. »

    Assurément anti Le Pen

    En d'autres termes, pas une voix pour Le Pen. Mais pas d'appel non plus à voter Macron, qui représente pour eux « l'ultralibéralisme » et la loi travail contre laquelle ils se sont battus l'an passé. « On sait bien qu'il va mener une politique de droite », insiste le collectif. Et de citer, en exemple, « le CICE versé aux grandes entreprises sans contrepartie, la casse du service public »... « Nous prenons acte des résultats du premier tour. Et le 7 mai, chacun prendra ses responsabilités, souffle Marie Le Berre. Depuis 2002, les gouvernements successifs n'ont pas retenu la leçon. Si on en est là, c'est de leur faute, pas de la nôtre ». « Tout ça, c'est le résultat des politiques régressives et libérales de ces dernières années », s'agace Jean-François Oger.

    Un avis bien entendu partagé par la CGT Bretagne, qui affichait un avis plus tranché que celui des militants locaux dans le communiqué transmis, hier, à la presse. Sans toutefois citer le nom de l'adversaire de Marine Le Pen. « Le bulletin du candidat face au FN est le seul moyen qui permettra de continuer à la France de vivre dans une démocratie, pays des lumières et des droits de l'Homme, ce n'est en aucun cas un vote d'adhésion à un projet politique », est-il écrit. « Le 1e r mai est le prochain rendez-vous des salariés pour se mobiliser pour la satisfaction des revendications, pour la paix, moyen, aussi, de combattre le FN. Il doit être massif, pour les revendications, pour rejeter la haine. Le 7 mai, c'est aussi un moment de mobilisation, par les urnes, en utilisant le bulletin du candidat opposé au FN. Ni l'abstention, ni le vote blanc ne constituent des moyens de battre efficacement le Front national ».

    Appel aux autres syndicats

    Éducation nationale, territoriaux, La Poste, Doux... Ouvert à tous, le rassemblement de lundi se veut interprofessionnel. « On serait même très contents qu'il soit intersyndical, que d'autres camarades nous rejoignent », confie le collectif, par la voix de Gildas Le Goff et Éric Morvan. Comme à l'habitude, le point de rendez-vous est fixé place de la Résistance, à 10 h 30. Après le traditionnel discours, le cortège s'ébranlera, direction le pont routier, puis la Caisse d'Épargne, où il fera demi-tour pour revenir vers la place, via le quai Carnot et la passerelle piétonne. Le collectif espère pouvoir vendre du muguet, lundi. « Tous les fonds collectés seront reversés au Secours populaire.

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  • Les syndicats défileront en ordre dispersé
     

    Contexte oblige, la fête du Travail 2017 devrait mobiliser au-delà des bataillons syndicaux. Mais dans la désunion.

    Meeting
    Mobilisés au printemps 2016 contre la loi Travail, la CGT, FO, FSU et Solidaires organisent un meeting commun à Nantes, à 10 h, place de la République. D’autres rassemblements auront lieu à 10 h à Saint-Nazaire (place de l’Amérique Latine) et Châteaubriant (union locale CGT) et à 11 h à Ancenis (jardin de l’éperon)

    Défilé
    À l’issue du meeting, la CGT, FSU et Solidaires ont prévu de défiler jusqu’à la préfecture. Ils devraient être rejoints par des militants du PCF, du NPA, d’Ensemble! et de la France insoumise, mais aussi de la Ligue des droits de l’homme, du Mrap, d’Attac et de Nantes révoltée, notamment. 
     

    Rassemblements
    De son côté, la CFDT organise son propre rassemblement, à 10 h 30, au miroir d’eau, devant le château des Ducs. Avec un seul mot d’ordre : "faire barrage au FN". Seront aussi présents le collectif InterAsso de Nantes et la Fage, le syndicat étudiant. Mais il n’y aura pas de défilé. Deux autres rassemblements sont prévus à la même heure à Saint-Nazaire (sous-préfecture) et Ancenis (espace Corail).

    source: presseocean.fr

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