• 27 juin 2017- Non aux ordonnances Macron ! Non à la casse du Code du travail ! (cgt.fr-28/06/2017)

    À l’appel des syndicats CGT, FO, Solidaires, Unef et FSU, plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées près de l’Assemblée nationale, et dans toute la France, le 27 juin 2017, jour de rentrée des nouveaux députés.
    Des slogans, des banderoles et des pancartes contre le projet d’Emmanuel Macron de réformer le code du travail par ordonnances et contre le démantèlement du Code du travail.
    Sur la tribune, des témoignages de salariés et de dirigeants des différents syndicats qui se battent contre le projet gouvernemental qui s’attaque à tous les droits du Code du travail. Des droits qui seraient remis en cause, voire amenés à disparaître, comme par exemple, dans les conventions collectives : les primes diverses (ancienneté, vacances, etc.), l’intégralité du salaire versée pendant les arrêts maladie, l’indemnité conventionnelle de départ en retraite ou de licenciement... Dans cette reforme, ce que l’on appelle « la place centrale » dévolue aux accords d’entreprise, n’est que l’inversion de la hiérarchie des normes, qui permettra au patronat d’appliquer des accords moins favorables aux salariés.

    Avec l’extension des contrats de chantier, la fusion des instances représentatives du personnel et la barémisation des dommages et intérêts aux prud’hommes en cas de licenciement abusif, le gouvernement prépare des cadeaux au Medef, et surtout une plus grande précarisation pour les salariés.

    Voici le témoignage de Pascal Joly de la CGT sur l’esplanade des Invalides.

    Il n’y avait pas qu’à Paris que la CGT était mobilisée ce mardi 27 juin. Une journée d’action avait été par exemple décidée par l’UD du Nord et les UL du département. Des rassemblements ont eu lieu à Cambrai, Valenciennes, Dunkerque ou Lille. Place de la République, à Lille, les pompiers du Nord en grève depuis une dizaine de jours protestaient contre la baisse de leurs effectifs et étaient venus grossir les rangs de cette journée d’action avec les cheminots et les hospitaliers. Des prises de paroles ont eu lieu notamment sur les combats à mener cet été afin d’établir un calendrier de luttes convergentes.

    Plus que jamais, il faut informer les salariés des dangers de cette loi. Ludovic Bouvier, responsable régional CGT Métallurgie Nord-Pas-de-Calais, nous explique en quoi la Loi Travail XXL est déjà présente d’une certaine façon dans les secteurs touchés par les accords de compétitivité comme celui de l’automobile. Un secteur où l’application du "CDI de projet" serait fortement à craindre.

    La CGT créera toutes les conditions pour que s’ouvre une véritable négociation à partir de ses propositions d’un Code du Travail du 21ème siècle et de celles remises à la ministre du Travail le 3 juin, résolument tournées vers l’avenir pour les salariés.
    Dès aujourd’hui, la CGT invite tous les salariés à se mobiliser, le 12 septembre, dans l’action et la grève.

     Source: cgt.fr
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  • 27 juin, des milliers à Paris et en province contre la casse du code du travail : une première forte réplique (FSC 27/06/2017)

    “Arrêtons Toutanmacron”, ” c’est pas au patronat, c’est pas au MEDEF, c’est pas à l’UE, de faire la loi, la vraie démocratie elle est ici” voici quelques uns des slogans entendus au sein d’un rassemblement dynamique et motivé réunissant plusieurs milliers de travailleurs devant l’Assemblée Nationale ce 27 juin.

    Tandis que plus de 5000 manifestants étaient mobilisés à Paris, des manifestations avaient également lieux dans plusieurs villes de France. Car la résistance aux euro ordonnances et à la loi travail XXL de Macron monte dans tous le pays. Il est vrai que les sondages le démontrent, une large majorité des Français, rejettent les ordonnances et la casse du code du travail, une nette majorité déclare également soutenir tous mouvement social qui se léverait pour barrer la route à Macron, à l’UE et au MEDEF et défendre les droits des travailleurs.

    Une première mobilisation donc très réussie dans un front qui malgré les difficultés et les hésitations reconstitue l'arc des forces qui s'est opposé à la loi El Khomri.

    Malgré la censure des médias - soit-disant contre-pouvoir- plus préoccupés de cirer les pompes de Macron et des ses affidés et à chanter sur tous les tons le renouveau, le changement ... pour que rien ne change !

    Déjà de nombreuses autres initiatives sont prévues dès cet été et en septembre comme on peut le constater dès ce 29 juin par exemple en Auvergne.

    En avant donc pour la résistance aux contre-réformes scélérates et illégitimes quoiqu'en prétendent les macronistes !

     

    source: frontsyndical-classe.org


     

     

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  • Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires ont rassemblé un peu plus de 300 personnes hier à Lorient.

    La première mobilisation ce mardi contre les réformes du Code du travail augure d’une rentrée sociale animée.La première mobilisation ce mardi contre les réformes du Code du travail augure d’une rentrée sociale animée.

    La première manifestation unitaire à l’échelon morbihannais a rassemblé hier au moins 300 personnes sur la place de l’Hôtel de Ville à Lorient. À l’appel de quatre syndicats de travailleurs (CGT, FO, FSU et Solidaires) cette mobilisation à l’heure d’été a résonné comme une mise en garde appuyée des syndicats contre les futurs projets de réformes du gouvernement Macron.

    Remobilisation

    Toutes les organisations syndicales présentes hier, toutes branches confondues (de la santé à l’éducation en passant par la métallurgie ou les collectivités territoriales), l’ont martelé à l’envi hier. "La mobilisation des salariés, des privés d’emplois, des jeunes et retraités est urgente si l’on veut défendre nos conditions d’emploi. Les réformes envisagées par le gouvernement seront destructrices".

    source:  ouest-france.fr

     

    L'Appel unitaire des organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires du Morbihan à manifester le 27/06 ...

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  • Une trentaine de salariés ont organisé un débrayage aujourd'hui à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan. Philippe Martinez, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec lUne trentaine de salariés ont organisé un débrayage aujourd'hui à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan. Philippe Martinez, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec l | Clotilde Percheminier

    Une trentaine de salariés ont organisé un débrayage aujourd'hui à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan. Philippe Martinez, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec l

    Une trentaine de salariés ont organisé un débrayage aujourd'hui à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan. Philippe Martinez, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec l

    par Clotilde Percheminier

    Une trentaine de salariés organisaient un débrayage, ce mercredi à partir de 10 h 30, sur le site de Système U à Ploufragan, près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, s’est rendu sur place pour discuter avec les salariés.

    Une trentaine de salariés de U Log, la plate-forme de stockage pour Système U, ont organisé un débrayage (action par laquelle les salariés d’une entreprise quittent leur poste de travail pour faire grève) à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan, près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec les salariés.

    Nouveaux accords salariaux

    Les salariés dénoncent la mise en place d’accords salariaux de niveau national, effectifs dès lundi prochain, et qui remplaceront les quatre accords régionaux. Rémy Aubert, délégué CGT, estime que ces nouveaux accords tireront les salaires à la baisse et remettront en cause de nombreux avantages sociaux.

    Le délégué CGT explique que ce débrayage est symbolique : "On pense surtout au futur et aux jeunes qui entreront dans l’entreprise et seront payés moins que nous, alors qu’ils effectuent le même travail au même statut."

    "Les syndicalistes que nous sommes devons nous rendre sur le terrain, explique Philippe Martinez. Il y a un vrai risque en ce moment, une volonté du patronat et du gouvernement, de voir les syndicalistes devenir des professionnels qui décident de choses sans connaître la réalité du terrain".

    Visite dans les nouveaux locaux de la CGT

    Le secrétaire général de la CGT continue son déplacement dans le département avec une visite à Saint-Brieuc, dans les nouveaux locaux de la CGT 22, aux Villages. Il poursuivra cette visite par une rencontre, de 14 h à 16 h 30, avec des salariés de l’aide à domicile. Cette réunion se déroulera à la salle polyvalente de Pabu.

    Philippe Le Gall, directeur des sites de Ploufragan et Plaintel, et Jean-Luc Rolland, de la direction, se sont rendus quelques minutes sur place pour discuter avec Rémy Aubert et Philippe Martinez.


     
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  • Philippe Martinez est en visite dans le département ce mercredi 28.Philippe Martinez est en visite dans le département ce mercredi 28.

    Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est en visite dans le département mercredi 28. Après laplate forme de stockage de System U, à Ploufragan, il passera à Saint-Brieuc, dans les nouveaux locaux de la CGT, avant de se rendre à Pabu, à côté de Guingamp.

    Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est en déplacement ce mercredi 28 juin dans les Côtes-d'Armor. Il démarrera sa visite par une rencontre avec les salariés de U Log (plate-forme de stockage de Systeme U), zone des Châtelets, à Ploufragan, afin d’échanger avec eux sur leurs conditions de travail.

    « Un débrayage est prévu de 10 h 30 à 12 h », annonce Jean-Edmond Coatrieux, secrétaire général de l’Union départementale de la CGT.

    Après cet échange, Philippe Martinez se rendra à Saint-Brieuc, dans les nouveaux locaux de la CGT 22, aux Villages, « afin de saluer les camarades ». Il poursuivra cette visite par une rencontre, de 14 h à 16 h 30, avec des salariés de l’aide à domicile. Cette réunion se déroulera à la salle polyvalente de Pabu.

    source: ouest-france.fr

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  • Brest. Code du travail : FO appelle au rassemblement ce mardi (LT.fr-27/06/2017)L'union locale Force Ouvrière appelle à un « large rassemblement » aujourd'hui, à 12 h 30, place de la Liberté, à Brest, pour marquer son opposition au projet gouvernemental de réforme du code du travail par ordonnance et exiger l'abrogation de la loi Travail I.

    Un appel symbolique, alors que l'Assemblée nationale est appelée, aujourd'hui, à un vote de confiance au gouvernement et que le conseil des ministres doit valider, demain, l'habilitation à réformer le droit du travail par ordonnances.

    Alors que FO avait sollicité les autres organisations syndicales locales, hier matin, pour discuter d'un possible appel unitaire à manifester, elle n'a, pour l'heure, pas été suivie. « On veut se donner les moyens de réussir une mobilisation forte, à la hauteur des enjeux. Cela passera par une intersyndicale, mais d'abord par un travail d'information que nous avons engagé sur le terrain », commentait Olivier Le  Pichon, hier, pour la CGT.

    De son côté, Solidaires annonce préparer « des propositions aux organisations syndicales du département pour leur permettre se faire entendre avant la rentrée ».

    En attendant que les calendriers s'accordent, FO part donc seule et, outre la manifestation annoncée aujourd'hui, appelle déjà à un second rassemblement : il aura lieu place de la Liberté, le mardi 4 juillet, à 12 h.

    document joint:

    Télécharger « 170626-Communiqué UD-FO29 sur loi travail XXL et manif 4-07-2017 à Brest.pdf »

    source: letelegramme.fr

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  • Qu’est ce que les ordonnances Macron en 14 vidéos avec le Syndicat des Avocats de France

    Alors que le gouvernement refuse toujours de dévoiler le contenu précis des ordonnances qu’il compte imposer par la force et dans le plus grand secret au coeur de l’été, il n’y a guère de doute sur le contenu de ces lois :

    • d’une part il ne s’agit que de la transcription des ordres données par la commission européenne collant au plus près aux revendications du grand patronat. Les ordonnances ont pour but de s’en prendre au pour supprimer le et précariser les salariés, et permettre de faire sauter le pour permettre aux patrons de renforcer le dumping social et ainsi faire baisser les salaires.
    • d’autre part, ces textes ont déjà largement fuités dans la presse. Initiative Communiste a d’ailleurs publié les documents émanant du gouvernement. (lire ici). Rappelons que la ministre du travail a menacé la CGT de ne lui donner aucune information si la centrale syndicale osait les diffuser à ses adhérents et aux citoyens. Raté la CGT a refusé de céder au chantage mafieux de la ministre En Marche. Cette dernière – ex DRH adepte des méthodes violentes des multinationales – n’a d’ailleurs pas hésité à porter plainte pour empêcher la presse de faire son travail et de diffuser les informations disponibles sur le contenu des ordonnances rédigées par le gouvernement.

    Qu’est ce que les ordonnances Macron en 14 vidéos avec le SAF

    L’un des principaux syndicats d’avocats, le SAF, pour que chaque citoyen comprennent bien les dangers des ordonnances a mis en ligne sur sa chaine youtube une série de 14 courtes vidéos permettant à chacun de bien comprendre les dangereux buts des ordonnances Macron.

    A regarder et à partager sans modération : vous ne verrez ces explications ni sur TF1, France 2 ou BFM TV … les médias du CAC40 étant bien trop occupé à mener un culte effréné de la personnalité pour célébrer le banquier président.

    Loi Travail le retour avec les ordonnances.

     

    1/14 : Projet d'ordonnance(s) travail

    Introduction

    2/14 : Projet d'ordonnance(s) travail

      Vers la fin du CDI ?

    3/14 : Projet d'ordonnance(s) travail

     Contrat de travail, des droits à la carte ?

    4/14-Projet d'ordonnances travail

    Le licenciement pour motif économique

     

    5/14-Projet ordonnances travail

    Le délai de recours contre le licenciement pour motif économique

     

    6/14-Projet d'ordonnances travail

    Le plafonnement des dommages et intérêts, les barèmes

    7/14-Projet d'ordonnances travail

    L'assurance chômage en coupe réglée

    8/14-Projet d'ordonnances travail

    La réduction des accords de branche

    9/14-Projet d'ordonnances travail

    L'accord d'entreprise primera sur la loi et le contrat de travail

    10/14-Projet d'ordonnances travail

    Casser la loi

    11/14-Projet ordonnances travail

    La fusion des instances représentatives du personnel

    12/14-Projet ordonnances travail

    Diluer la négociation collective

    13/14-Projet ordonnances travail

    Le fonctionnement des instances représentatives du personnel 

    14/14-Projet ordonnances travail

    Le recours au référendum 

     

     

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  • Environ 70 agents grévistes se sont rassemblés sur le parvis de la mairie, vendredi matin.Environ 70 agents grévistes se sont rassemblés sur le parvis de la mairie, vendredi matin.

    Plusieurs services communautaires étaient à l’arrêt vendredi, à Saint-Pol-de-Léon. Les salariés dénoncent « la perte d’acquis » à la suite de la fusion de la CCBK et de la CCPL. La grève continue dans les déchetteries.

    Les agents de Haut-Léon communauté (piscine, déchetteries, accueil petite enfance…) sont en grève depuis vendredi, à Saint-Pol-de-Léon. Dans la matinée, environ 70 salariés ont défilé de la gare à la mairie, dans l’espoir d’être reçus par Nicolas Floch, président.« Les crèches de Plounévez-Lochrist et Saint-Pol-de-Léon sont fermées. Tout comme les différentes déchetteries. Aucune collecte de carton n’est réalisée sur le territoire », expliquent les délégués CGT, CFDT et Unsa.« Il y a eu des avancées depuis le début du dialogue social, mais sur certains points, ça bloque encore. » Les syndicats dénoncent « la perte d’acquis sociaux », comme des jours d’ancienneté, six mois après la fusion des communautés de communes de la baie du Kernic et du pays du Léon dans Haut-Léon communauté (HLC). L’objectif est d’harmoniser les avantages des 162 salariés de HLC.

    Des crèches fermées l’été ?

    En parallèle, des discussions sont en cours dans les directions de pôles, visant, là aussi, à harmoniser le fonctionnement des services.Une auxiliaire de puériculture à la crèche de Plounévez-Lochrist explique qu’il est prévu, « sur le modèle de la crèche de Saint-Pol-de-Léon, de fermer 15 jours l’été, nous contraignant à prendre des congés, et empêchant l’accueil d’enfants dont les parents ne prennent pas de vacances, comme les agriculteurs ».Il serait aussi question, toujours pour harmoniser, « de fixer des coupures dans leur journée, alors que beaucoup d’entre nous habitent assez loin de la crèche ».Les syndicats ont également le sentiment de « ne plus être entendus ». Nicolas Floch étant absent, ils ont été reçus en mairie de Saint-Pol par Gildas Bernard, maire de Plounévez-Lochrist et vice-président à Haut-Léon communauté.Laurette Merret, déléguée départementale CFDT, raconte : « Le dialogue semble ouvert pour le multi-accueil (crèches) ». Concernant l’harmonisation du régime indemnitaire (les primes), « on va être reçus à partir de septembre jusqu’à décembre ».

    La grève continue

    Le mouvement continue néanmoins ce samedi dans les trois déchetteries. Lundi matin, à 7 h, les grévistes se retrouveront au parking de la gare et chemineront vers la crèche de Saint-Pol.De son côté, Gildas Bernard rappelle que « les discussions continuent, en lien avec les différentes instances. On ne veut pas escamoter ce dossier. On est conscient de l’absolue nécessité d’un dialogue social. C’est un dossier compliqué : dans chaque collectivité, les choses étaient différentes ».Il souligne également que des propositions « ont été satisfaites, comme la possibilité de plages horaires variables, pour faciliter la vie personnelle des agents ».

    source:ouest-france.fr

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  • L'abattoir de Châteauli a réduit son activité de 14% en 2016: il abat chaque jour 350 000 poulets destinés à l'export.L'abattoir de Châteaulin a réduit son activité de 14% en 2016: il abat chaque jour 350 000 poulets destinés à l'export. | Archives Béatrice Le Grand

    La société Doux, filiale poulet export du groupe Terrena, convoquera, le 11 juillet, un comité central d’entreprise, à Châteaulin (Finistère). Selon des sources concordantes, l’entreprise perd 800 000 € par semaine.

    La société Doux, filiale spécialisée dans le poulet export au sein de Galliance, le pôle avicole du groupe coopératif Terrena, réunira un comité central d’entreprise, le 11 juillet, à Châteaulin (Finistère).

    Plan stratégique

    Même si l’ordre du jour de ce CCE, prévu de longue date, n’est pas encore arrêté, il est plus que probable que la direction évoque les pistes de son plan stratégique de redressement. La direction a confié une mission d’audit au cabinet AlixPartners « qui travaille de façon approfondie sur des scénarios pour sortir par le haut l’entreprise de ses difficultés ».

    Retrouvez notre rubrique Elevage

    L’impact de la grippe aviaire

    De sources concordantes, le volailler breton accumule les pertes, en 2017, au rythme de 800 000 € par semaine. En 2016, ses pertes ont pesé très lourd dans les 22,5 millions de déficit du groupe coopératif Terrena.

    Doux souffre de la concurrence féroce des géants brésiliens de la viande, dopés par des dévaluations monétaires et de la fermeture de certains marchés (Chine, Japon, Qatar, Congo, Irak, Afrique du Sud), à cause de l’épizootie de grippe aviaire qui a sévi dans le Sud-Ouest.

    Lire aussi : Volaille. Doux dans la tourmente brésilienne

    1 293 salariés inquiets

    Contactée, la direction ne veut pas citer de chiffre. « La situation est évolutive, fait-elle savoir. Le Brésil a baissé ses volumes. Le prix du poulet devrait remonter mécaniquement à partir du quatrième trimestre. »

    Les 1 293 salariés sont inquiets. Doux a réduit sa production de poulets entiers de 14 % en 2016. L’industriel n’a pas reconduit les contrats de travail de 150 intérimaires et salariés CDD. L’abattoir de Châteaulin tourne au rythme de 350 000 poulets par jour et celui de Chantonnay se stabilise à 185 000 poulets par jour.

    Pour un plan avicole national

    Ce jeudi, à Ancenis, lors d’un comité de groupe de Terrena, Nadine Hourmant, déléguée syndicale centrale Doux-FO, a réclamé au gouvernement « un plan pour la filière avicole française, avec bien sûr des contreparties pour l’industriel : formation du personnel, investissements dans les outils industriels, maintien des usines et du plein-emploi. »

    Les éleveurs, eux aussi, sont inquiets. « Il y a de l’avenir pour le poulet export. La consommation mondiale de viande de volaille augmente de 4 millions de tonnes par an. Mais je ne sens pas chez Terrena une politique volontariste pour défendre le poulet export », confie Didier Goubil, président de la commission avicole de la chambre d’agriculture de Bretagne.

    Poulet haut de gamme

    Dans son plan de bataille, Doux entrevoit des raisons d’espérer. Ses rivaux brésiliens sortent exsangues de leur politique de dumping (vente à perte). JBS, impliqué dans un scandale politico-financier au Brésil, vient d’écoper d’une amende record de trois milliards d’euros. Brasil Foods a trempé dans le scandale de la viande avariée brésilienne.

    Doux mise sur la montée en qualité de sa gamme. Il lancera en septembre, en Arabie Saoudite, un poulet sous la marque Nouvelle agriculture. Un poulet « premium » avec une alimentation aux graines de lin et des normes de bien-être animal sur lesquelles « les concurrents brésiliens ne sont pas en mesure de s’aligner ».

    Xavier BONNARDEL

    source:  ouest-france.fr

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  • Les grévistes se sont rassemblés sur le parvis de la mairie, vendredi matin.Les grévistes se sont rassemblés sur le parvis de la mairie, vendredi matin.

    Plusieurs services communautaires sont à l’arrêt, ce vendredi. Les salariés dénoncent "la perte d’acquis" suite à la fusion de la CCBK et de la CCPL, au 1er janvier.

    Les agents de Haut Léon communauté (piscine, déchetteries, accueil petite enfance…) sont en grève à partir de ce vendredi. Dans la matinée, environ 70 salariés ont défilé de la gare à la mairie, dans l’espoir d’être reçus par Nicolas Floch, président.

    Ce vendredi, « les crèches de Plounévez-Lochrist et Saint-Pol-de-Léon sont fermées. Tout comme les différentes déchetteries. Aucune collecte de carton n’est réalisée sur le territoire », expliquent les délégués CGT, CFDT et Unsa.

    Des crèches fermées en été ?

    « Il y a eu des avancées depuis le début du dialogue social, mais sur certains points, ça bloque encore ». Les syndicats dénoncent « la perte d’acquis sociaux », comme des jours d’ancienneté, six mois après la fusion des communautés de communes de la baie du Kernic et du pays du Léon dans Haut Léon communauté (HLC). L’objectif est d’harmoniser les avantages des 162 salariés de HLC.

    En parallèle, des discussions sont en cours dans les directions de pôles, visant, là aussi, à harmoniser le fonctionnement des services.

    Une auxiliaire de puériculture à la crèche de Plounévez-Lochrist explique qu’il est prévu, « sur le modèle de la crèche de Saint-Pol-de-Léon, de fermer 15 jours l’été, nous contraignant à prendre des congés, et empêchant l’accueil d’enfants dont les parents ne prennent pas de vacances, comme les agriculteurs ».

    Les grévistes dénoncent la perte d'acquis sociaux et la dégradation de leurs conditions de travail suite à la fusion. Les grévistes dénoncent la perte d'acquis sociaux et la dégradation de leurs conditions de travail suite à la fusion.

    Il serait aussi prévu, toujours pour harmoniser, « de fixer des coupures dans leur journée, alors que beaucoup d’entre nous habitent assez loin de la crèche ».

    Les syndicats ont également le sentiment de « ne plus être entendus ».Nicolas Floch étant absent, ils ont été reçus en mairie de Saint-Pol par Gildas Bernard, maire de Plounévez-Lochrist et vice-président à Haut Léon communauté.

    La grève continue samedi et lundi

    Laurette Merret, déléguée départementale CFDT, raconte : « Le dialogue semble ouvert pour le multi-accueil (crèches) ». Concernant l’harmonisation du régime indemnitaire (les primes), « on va être reçus à partir de septembre jusqu’à décembre ».

    Le mouvement continue néanmoins ce samedi dans les trois déchetteries. Lundi matin, à 7 h, les grévistes se retrouveront au parking de la gare et chemineront vers la crèche de Saint-Pol.

    « Des propositions satisfaites »

    De son côté, Gildas Bernard, pour HLC, rappelle que « les discussions continuent, en lien avec les différentes instances. On ne veut pas escamoter ce dossier compliqué. Dans chaque collectivité, les choses étaient différentes ».

    Il souligne également que des demandes « ont été satisfaites, comme la possibilité de plages horaires variables, pour faciliter la vie personnelle des agents »

    source: ouest-france.fr

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