Face au plan de relance jugé insuffisant, la CGT veut mettre en place un plan de rupture.
PTT, Arsenal, SNCF, CHRU, enseignement privé et public… tous secteurs confondus, la CGT dénonce le manque de moyens humains et la précarisation des emplois.
En dépit des aides du plan de relance, les conséquences sociales, économiques et sanitaires de la crise actuelle se traduisent par une aggravation des inégalités. À Brest (Finistère), la CGT annonce souhaiter construire un plan de rupture dans de nombreux secteurs fragilisés.
« D’une part, nous dénonçons le manque de moyens humains dans de nombreux secteurs comme les services sociaux, la santé ou l’Éducation nationale, explique Fabienne Bodin, membre du bureau de l’IUD CGT 29. D’autre part, nous questionnons la formation des jeunes, la relocalisation sur le territoire de nombreux secteurs de l’économie, les problèmes de mobilité qui empêchent l’accès à l’emploi, la dégradation du service public. »
Manque de moyens humains
« La Poste recourt à plein de CDD et de travailleurs intérimaires qui sont autant de contrats précaires ! Alors qu’il y a plein de travail », souligne David Di Benedetto, secrétaire du syndicat CGT Fapt Nord 29. Même écho du côté de l’Arsenal. L’inadéquation de la formation des jeunes est un autre élément du plan de rupture préconisé par la CGT.
La SNCF, le Centre hospitalier universitaire (CHRU) de Brest, l’enseignement public et privé déplorent, eux aussi, le manque de moyens humains, le nombre de postes supprimés, le statut précaire des contractuels de l’hôpital, les classes surchargées, etc.
Remise en route du fret ferroviaire
Face à ces constats, la CGT du Finistère souhaite proposer des projets de rupture axés sur la relocalisation d’activités sur le territoire, comme la remise en route du fret ferroviaire au port ou l’embauche de salariés en CDI, avec l’ouverture d’un centre de production de vaccins à Plouzané.
« Nous souhaitons également mettre en place des bureaux d’embauche devant des lieux de formation ou des lycées professionnels pour recueillir des CV et faire le lien avec des employeurs », indique Anne-Véronique Roudaut, secrétaire générale de l’Union départementale CGT 29.
source: https://www.ouest-france.fr/