• Face à face, manifestants et forces de l’ordre au passage à niveau Cours de Chazelles, le conflit de la Fonderie de Bretagne s’enlise, ce mercredi 12 mai 2021.Face à face, manifestants et forces de l’ordre au passage à niveau Cours de Chazelles, le conflit de la Fonderie de Bretagne s’enlise, ce mercredi 12 mai 2021. 

    Encore au moins quatre jours d’attente avant d’être fixés sur leur sort pour les salariés de la fonderie de Caudan (Morbihan). Après avoir bloqué la voie ferrée à Lorient, ce mercredi 12 mai 2021, les grévistes ont rallié la sous-préfecture. Une délégation a discuté avec un directeur de Renault, en visio. Une nouvelle réunion est programmée à Paris la semaine prochaine.

    Trois semaines qu’ils occupent et bloquent leur usine à Caudan (Morbihan). « Trois semaines qu’on est comme des chiens sur le parking. C’est long, on est à bout de nerfs. » Ce mercredi 12 mai 2021, 120 grévistes de la Fonderie de Bretagne (qui compte 350 salariés) ont maintenu la pression, à Lorient (Morbihan). Dès 8 h 30 et pendant plus de trois heures, ils ont bloqué le passage à niveau du cours de Chazelle, empêchant ainsi au moins trois TER et un TGV, mais aussi voitures et bus de passer. Pour ce faire, ils ont éparpillé au sol des pièces produites à Caudan et enflammé des pneus.

    Face à eux, à bonne distance, une quarantaine de policiers et de gendarmes. Les salariés ne demandent qu’une chose : discuter avec le sous-préfet et un haut-représentant de Renault. Les propos tenus, mardi, par le PDG du groupe Renault, Jean-Dominique Senard - l’activité de la Fonderie de Caudan est « vouée à se réduire considérablement » ou encore l’entreprise « n’a pas vocation à rester dans le groupe Renault » - les ont particulièrement échauffés.

    Le sous-préfet Pierre Clavreuil est venu à leur rencontre vers 10 h, pour renouer le dialogue et dégager la voie ferrée. « On n’a pas envie de faire usage de la force, mais on ne peut maintenir la voie fermée », confie-t-il.

    Affrontement évité

    Il s’en est fallu de peu pour qu’un affrontement ait lieu : les forces de l’ordre ont mis leur casque, puis, contrordre, l’ont enlevé. Les téléphones ont chauffé, le sous-préfet appelant le préfet qui était lui-même en lien avec les cabinets ministériels, eux-mêmes en rapport avec Renault.

    Vers midi, le sous-préfet annonce finalement qu’une visio-conférence avec des membres de la direction nationale de Renault est programmée à 15 h. Une première. Le passage à niveau est libéré. Les trois représentants syndicaux vont échanger pendant 1 h 30 avec Jérôme Moinard, directeur industriel mécanique de Renault, et le DRH du groupe.

    À l’issue, Maël Le Goff, délégué CGT, affiche une mine blasée. « Au début, la discussion tournait sur la reprise du travail. De la provocation. Sans aucune perspective, avec le même volume, on lui a dit que c’était hors de question. À la question « si on n’a pas de repreneur, qu’est-ce qui se passe ? », pas de réponse. »

    La prochaine discussion avec la direction de Renault devrait avoir lieu en début de semaine à Paris. À condition, souhaitent les salariés, que ce soit avec Luca De Meo (directeur général) ou José Vicente De Los Mozos (directeur industriel) ou même Jean-Dominique Sénard (président). D’ici là, ils vont « encore passer 4 jours ensemble » à occuper l’usine. « On va mettre les plaques-modèles devant les fours. » Les empreintes originales des pièces pour BMW ou Renault, « qui coûtent chacune 100 000 €. À chaque mauvaise nouvelle, l’une d’elles partira dans le four. »

    « Mépris et provocation »

    « On nous méprise. On ne lâchera pas » , prévient Maël Le Goff, avant de repartir vers la fonderie à Caudan. Dans cette guerre des nerfs, ils perdent patience. « Quand est-ce que l’on va s’intéresser à nous ? Que fait l’État ? Ils veulent un drame social ? » Une délégation rencontre Loïg Chesnais-Girard à 11 h ce jeudi matin à Pontivy.

    Alors que les grévistes manifestaient ce mercredi, un collectif de neuf élus bretons (députés, président du conseil régional, présidents d’intercommunalités) a demandé des explications au groupe Renault, dans un courrier. Eux non plus n’ont guère goûté le communiqué de presse du groupe Renault, mardi 11 mai 2021, qui indiquait engager la recherche d’un acquéreur pour le site de Caudan.

    « Le dialogue tant vanté par Renault n’existe plus. […] Nous exigeons d’être associés aux discussions sur l’avenir du site et réclamons la transparence par respect pour les salariés et leurs familles », écrivent-ils en rappelant que la Fonderie de Bretagne a fait l’objet de plus de 150 millions d’euros d’investissements ces dernières années, y compris par les collectivités locales.

     

    Nadine BOURSIER et Yvan DUVIVIER

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Fonderie mercredi 12 mai 2021 – manif Lorient : pièces au sol pour papier Nadine locale Lorient Fonderie mercredi 12 mai 2021 – manif Lorient : pièces au sol pour papier 

    Boîtiers différentiels, portes-fusées… Depuis plusieurs jours, les fondeurs grévistes jettent ces pièces lourdes en fonte, fabriquées à Caudan (Morbihan), dans la rue pour manifester. À quoi servent-elles ? Elles sont essentielles aux voitures, qu’elles soient thermiques ou électriques. Explications.

    Devant le garage Renault à Lanester (Morbihan), aux portes de la sous-préfecture, de l’hôtel d’agglomération, et ce mercredi 12 mai 2021, sur le passage à niveau du cours de Chazelles. Les grévistes de la fonderie de Bretagne balancent des lourdes pièces en fonte qui tintent sur le bitume. Des pièces qu’ils fabriquent à Caudan pour des véhicules Renault et un peu BMW : des boîtiers différentiels et des portes-fusées. « Il faudrait que Sénard (Jean-Dominique Sénard, PDG de Renault) les voient ! ironisent les fondeurs. Il n’a pas l’air de savoir ce qu’on fait… »

    Cela permet de « faire tourner une voiture dans un virage »

    À quoi ces pièces servent-elles au juste ? À commencer par le boîtier différentiel, monté dans les boîtes de vitesse : « C’est ce qui permet de faire tourner une voiture dans un virage. Sans cette pièce-là, la voiture fait un tout droit », explique Gildas Florent, technicien. Et de filer une métaphore pour mieux comprendre : « Prenez des danseurs en ligne, qui tournent sur eux-mêmes. Celui du milieu avance tout doucement et celui en extérieur qui fait plus de distance, va plus vite. Dans un virage, le boîtier différentiel permet de faire tourner la roue intérieure moins vite que la roue extérieure. »

    Un boîtier différentiel fabriqué à la fonderie. 

    Et le porte-fusée, monté derrière la roue ? « Ça sert à tenir la roue, les freins et à diriger la voiture », nous résume un autre technicien. Cette pièce sert à la fois à faire tourner les roues mais aussi à accrocher le système de freinage pour que la voiture puisse freiner et rouler.

     
    Un porte-fusées fabriqué à la fonderie de Bretagne.

    « On fabrique des pièces pour les voitures électriques et hybrides »

    Les salariés de la fonderie de Caudan fabriquent ces pièces qui servent à tourner et à freiner pour les voitures thermiques (diesel et essence) mais aussi, insistent-ils, électriques et hybrides, comme la Zoé, la voiture électrique de Renault. « En résumé, on fait des pièces pour les véhicules qui roulent. On n’aura plus besoin de l’un ou de l’autre quand les voitures voleront ! Si on ferme, ces pièces seront fabriquées par quelqu’un d’autre. »

    À Caudan, ils fabriquent aussi des coudes d’échappement et des bras de suspension. Les salariés grévistes mettent en avant la « fiabilité », la « qualité » et la « sécurité » de leurs pièces, qu’ils opposent au low-cost de la fabrication en Turquie ou en Espagne. « On nous impose plus de contrôle pour ces pièces de sécurité en France. On entend qu’il faut fabriquer les véhicules dans les pays où ils sont vendus, mais on voit la Dacia Spring produite à 100 % en Chine pour le marché français… »

     

    Nadine BOURSIER

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • À 15 h, une délégation est en visioconférence avec un représentant de Renault, à la sous-préfecture de Lorient (Morbihan), ce mercredi 12 mai 2021.À 15 h, une délégation est en visioconférence avec un représentant de Renault, à la sous-préfecture de Lorient (Morbihan), ce mercredi 12 mai 2021. 

    Les fondeurs de Caudan (Morbihan) entament leur troisième semaine de mobilisation contre la fermeture du site. Ce mercredi 12 mai 2021, ils ont bloqué le passage à niveau du cours de Chazelles, à Lorient pendant 3 heures. À 15 h, une délégation est en visioconférence avec un représentant de Renault, à la sous-préfecture.

    Troisième semaine de mobilisation pour les salariés de la Fonderie de Bretagne. Ce mercredi 12 mai 2021, après avoir bloqué un passage à niveau, cours Chazelle à Lorient (Morbihan) pendant 3 h ce matin, les grévistes maintiennent la pression avec une nouvelle journée d’actions.

    Une délégation de trois représentants vient de rentrer à l’instant, à 15 h, en sous-préfecture de Lorient, pour échanger avec le directeur mécanique Renault Monde, en visioconférence. Devant le bâtiment, quelque 120 grévistes sont présents. Face à eux, une vingtaine de policiers sont visibles. 

    « Nous sommes menés en bateau »

    La délégation se compose de Maël Le Goff et Sébastien Joly, délégués syndicaux et Lionel Hado, représentant syndical. « Il y a les politiques qui nous appellent. Ils ont le sentiment de s’être fait avoir. Cette expertise commandée est une mascarade. Cela fait un an que nous sommes menés en bateau. Aujourd’hui, nous sommes au fond du trou. Quant aux récentes déclarations de Jean-Dominique Senard (PDG de Renault), elles sont différentes de celles du directeur du site de Caudan. Leur communication est incompréhensible. C’est toujours la même chose chez Renault. »

    Une réunion à Paris la semaine prochaine

    Les trois représentants syndicaux sont sortis vers 16 h 25 après 1 h 30 de discussion avec Jérôme Moinard, directeur industriel mécanique de Renault, et le DRH du groupe. Participaient également à cette visio le préfet, le sous-préfet, et le médiateur.

    Au mégaphone, Maël Le Goff, délégué CGT de la fonderie de Bretagne, à la sortie de la sous-préfecture après la réunion en visio avec la direction. 

    À l’issue, Maël Le Goff, délégué CGT, a résumé l’échange aux grévistes qui les attendaient devant la sous-préfecture. « Au début, la discussion tournait sur la reprise du travail. De la provocation. Sans aucune perspective, avec le même volume, on lui a dit que c’était hors de question. Ça ne fait pas trois semaines qu’on est sur le parking pour repartir dans les mêmes conditions. M. Moinard ne veut pas commenter les propos de Senard d’hier. C’est trop facile. Sur la question « si pas de repreneur, qu’est-ce qui se passe », pas de réponse non plus. »

    La prochaine discussion avec la direction de Renault aura lieu en début de semaine à Paris. « Mais hors de question d’entendre la même chose qu’on a entendu là ! À eux de voir. » Les grévistes prévoient un déplacement en bus.

    D’ici là, ils vont « encore passer 4 jours ensemble » à occuper l’usine. « On va mettre les plaques-modèles devant les fours. » Les empreintes originales des pièces pour BMW ou Renault, « qui coûtent chacune 100 000 € ». « À chaque mauvaise nouvelle, une partira dans le four. »

    « On nous méprise. On ne lâchera pas », prévient Maël Le Goff, avant de repartir vers la fonderie à Caudan.
     
     
     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Hier déjà, Fabrice Loher, président de l’agglomération de Lorient, avait échangé avec les grévistes.Hier déjà, Fabrice Loher, président de l’agglomération de Lorient, avait échangé avec les grévistes. 

    Alors que 120 fondeurs en grève sont dans la rue, à Lorient, ce mercredi 12 mai, un collectif de huit élus bretons de diverses sensibilités demande des explications au groupe Renault.

    Eux non plus n’ont guère goûté le communiqué de presse du groupe Renault, hier mardi 11 mai, qui indiquait engager la recherche d’un acquéreur pour le site de Caudan​.

    Dans un communiqué paraphé par huit élus de diverses sensibilités – le sénateur Jacques Le Nay, les députés Jean-Michel Jacques et Gwendal Rouillard, le président du Conseil régional de Bretagne Loïg Chesnais-Girard, les présidents de communautés de communes Sophie Le Chat (Blavet Bellevue Océan), Sébastien Miossec (Quimperlé) et Fabrice Loher (Lorient) ainsi que le maire de Caudan (Morbihan) Fabrice Vely – ils disent déplorer une nouvelle fois l’attitude des dirigeants de Renault qui après avoir stoppé nette en mars dernier la revue stratégique, annoncent sans information préalable des élus concernés la décision de recourir à la recherche d’un acquéreur​.

    « Nous exigeons d’être associés »

    Renault doit donc expliquer quelle est sa stratégie pour l’avenir du site, à court comme à long terme. ​Comme ce collectif avait pu l’indiquer par courrier aux ministres Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher, le dialogue tant vanté par Renault n’existe plus et les conditions ne sont pas actuellement réunies pour que la recherche d’une solution externe se déroule avec toute la sérénité nécessaire. Nous exigeons donc d’être associés aux discussions sur l’avenir du site et réclamons la transparence par respect pour les salariés et leurs familles​.

    Par ailleurs, les élus estiment que cette précipitation choisie par le groupe a renforcé les tensions et les incidents que nous condamnons fermement​.

    « Sa fermeture n’aurait aucun sens »

    Rappelant que la fonderie de Bretagne a fait l’objet de plus de 150 millions d’euros d’investissements ces dernières années, y compris par les collectivités locales, le collectif indique que la fermeture de cette usine n’aurait aucun sens, à l’aune de la reconversion profonde que connaît l’industrie automobile. Renault doit s’engager à participer, sur le long terme, au maintien des emplois et des savoir-faire industriels sur le site de Caudan. C’est la responsabilité de Renault envers les salariés de la Fonderie comme envers le territoire​.

    Il convient donc désormais que Renault s’engage à assurer l’amélioration de la compétitivité et la recherche de diversifications essentielles à l’avenir du site industriel. Même avec un repreneur, nous avons la conviction que les destins de Fonderie de Bretagne et de Renault restent liés sur le long terme car le site ne pourra rester compétitif sans des engagements fermes de Renault sur des volumes de commandes conséquents​.

    « L’heure de vérité est venue »

    L’heure de vérité est donc venue et Renault doit désormais donner des signes de confiance pour l’avenir, permettant la reprise nécessaire du travail sur le site , concluent les huit élus.

    Qui relèvent enfin que les récentes déclarations de Jean-Dominique Senard (PDG de Renault) ne sont pas faites pour nous rassurer quant à la réelle volonté du constructeur de trouver un repreneur. Nous lançons un appel au dialogue et exigeons que l’ensemble des acteurs concernés soient réunis au plus vite​.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Communiqué du Pôle de Renaissance Communiste en France

    Colonisation sioniste en toute impunité, massacre des Palestiniens en toute immunité  (IC.fr-12/05/21)

     

     

    Colonisation sioniste en toute impunité, massacre des Palestiniens en toute immunité 

     

    Après avoir érigé la différenciation et l’apartheid en loi fondamentale sous l’impulsion du raciste sioniste Netanyahou, bénéficiant d’une totale impunité, Israël a de nouveau poussé à l’explosion. Comme cela fut le cas avec le sinistre Ariel Sharon, Israël a occupé l’esplanade des Mosquées pendant la période de ramadan et poursuit, comme depuis plus de 70 ans, sa politique de colonisation, cette fois-ci en grignotant toujours davantage Jérusalem-Est qui, selon les accords d’Oslo de septembre 1993 de facto caducs, est sous administration palestinienne. Mais Israël peut agir en toute impunité, d’autant plus que les États-Unis ont reconnu Jérusalem comme capitale de l’État hébreu et y ont transféré leur ambassade, ont accepté l’annexion du Golan syrien, n’ont jamais condamné la colonisation sioniste et ne cessent de traiter les Palestiniens comme des « terroristes ».

    Comme toujours, les médias occidentaux, les États-Unis, l’Union européenne (UE), « s’inquiètent de la montée des escalades », renvoyant dos à dos le terrorisme d’État promu par la droite dure et l’extrême droite israéliennes et les islamistes du Hamas, dont l’arrivée au pouvoir a grandement été favorisée par le combat acharné contre le patriotisme laïc et progressiste que représentaient Yasser Arafat, le Fatah et le Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP). Comme toujours, l’énorme « deux poids deux mesures » se répercute sur la vie des Palestiniens, dépouillés de leurs droits politiques, de leurs libertés dont celle de mouvement, de leurs terres, et tout simplement de leur condition d’être humain. Comme toujours, les dirigeants euro-atlantistes de la France appellent Israël à un « usage proportionnel de la force », présentant les Palestiniens comme des agresseurs et Israël comme la victime des violences.

    La tragédie des Palestiniens, expulsés par centaines de milliers de leurs terres en 1948, prend jour après jour une ampleur catastrophique, débouchant sur la lente destruction d’un peuple par le sionisme colonialiste et raciste, sans émouvoir le moins du monde les hypocrites complices que sont les États-Unis et l’UE, la France en tête depuis le tournant atlantico-sioniste de la diplomatie impulsé par Nicolas Sarkozy. Il fut un temps où de Gaulle et Chirac tenaient une position juste et digne sur la situation au Proche-Orient ; depuis, leur ont succédé des porte-paroles avérés du sionisme, que soient Sarkozy, Hollande, Valls qui affirmait être « lié de manière éternelle à Israël » et bien entendu Macron, au chevet de son « cher Bibi », son « ami » qui peut, en toute immunité, poursuivre les crimes de guerre à l’encontre des Palestiniens. Ces positions sont d’autant plus abjectes qu’elles alignent servilement la France sur le prétendu « choc des civilisations » porté par l’impérialisme états-unien, transformant la France en cible prioritaire pour les terroristes islamistes qui se déchaînent depuis l’invasion criminelle de la Libye en 2011.

    Le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) condamne avec la plus grande fermeté les massacres continus commis envers les Palestiniens par le sionisme colonialiste et raciste et réaffirme sa solidarité pleine et entière avec le peuple martyre et l’ensemble des forces résistantes progressistes et patriotiques palestiniennes (dont le FPLP), tout en réaffirmant son hostilité fondamentale aux islamistes du Hamas. Le PRCF exige la stricte application de la résolution 242 de novembre 1967 dans sa version française, selon laquelle tous les territoires occupés doivent être évacués par Israël en cas de reconnaissance de l’existence de l’État hébreu, ainsi que le droit au retour des Palestiniens expulsés de leurs terres en 1948, la fin de la colonisation et le démantèlement de toutes les colonies israéliennes, enfin la réaffirmation de Jérusalem comme ville à statut international. Le PRCF réaffirme pleinement sa volonté de voir naître réellement un État palestinien à côté de l’État israélien, tout en assurant de son appui les forces progressistes israéliennes œuvrant pour la paix, victimes elles aussi de l’extrême droite fascisante en Israël ; si l’État palestinien ne pouvait voir le jour, la solution résiderait alors dans la proclamation d’un seul État laïc et progressiste, incluant toutes les populations – Juifs, Arabes et autres –, afin d’en finir avec l’islamisme et le sionisme colonialiste et raciste.

    En outre, la position indigne de la diplomatie française depuis des années démontre la nécessité absolue de rompre avec l’OTAN et l’impérialisme états-unien, fauteurs de troubles et semeurs de haine par leur bellicisime et leur soutien inconditionnel à Israël, mais aussi avec l’UE qui appuie les dirigeants assassins et fanatiques d’Israël. C’est pourquoi, afin d’en finir avec les dirigeants euro-atlantiques tout acquis, de Sarkozy à Macron, au sionisme raciste et colonialiste, il est indispensable de porter l’Alternative Rouge et Tricolore qui défend la l’indépendance nationale et la souveraineté populaire de tous les peuples combattant l’impérialisme et le colonialisme, notamment les Palestiniens progressivement rayés de la carte par une destruction méthodique et planifiée de leur existence. Plus que jamais, le combat pour le socialisme est la seule solution porteuse de paix contre la barbarie capitaliste, que symbolisent le colonialisme sioniste, l’impérialisme états-unien et l’européisme atlantiste, semant la misère, la rancœur, le chaos et la mort au Proche-Orient depuis plus de 70 ans.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • La mobilisation s’est accompagnée d’un débrayage du personnel, dans le hall du CHRU de La Cavale-Blanche à Brest (Finistère), mardi 11 mai 2021, avant de se poursuivre à l’extérieur jusqu’à 16 h.La mobilisation s’est accompagnée d’un débrayage du personnel, dans le hall du CHRU de La Cavale-Blanche à Brest (Finistère), mardi 11 mai 2021, avant de se poursuivre à l’extérieur jusqu’à 16 h. 

    À l’appel de plusieurs syndicats, une centaine de personnels hospitaliers du CHRU de la Cavale-Blanche à Brest (Finistère) ont rendu hommage, ce mardi 11 mai 2021, à leurs collègues des services de « réas » et soins intensifs. Un an après le début de la crise du Covid-19, ils appellent à une vraie reconnaissance des spécificités d’un travail stressant et difficile.

    Bahar Bourhis est déléguée syndicale CGT santé sociaux au Centre hospitalier régional de La Cavale-Blanche, à Brest (Finistère).

    Bahar Bourhis, déléguée syndicale CGT santé sociaux au Centre hospitalier régional de La Cavale-Blanche à Brest (Finistère). 

    Expliquez-nous les raisons de votre mouvement intersyndical ?

    Ce n’est pas seulement une manifestation intersyndicale avec Sud santé sociaux, la CFDT et les autres syndicats. Tout est parti d’un collectif de soignants en Corse. Le mouvement a ensuite été repris aux hôpitaux de Lyon. Le secteur santé social a ensuite fédéré d’autres personnels mécontents, syndiqués, mais pas seulement.

    Il s’agit de mettre en avant le travail de tous les personnels de réanimation et de soins intensifs. À Brest, cela concerne les services de réanimation chirurgicale, médicale, pédiatrique et chirurgie cardiaque (CCTV), ainsi que les soins intensifs de néonatologie, cardiologie, neurochirurgie et neurologie vasculaire.

    Des tracts ont été distribués aux conducteurs passant à proximité de l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest (Finistère), mardi 11 mai 2021.

    Pourquoi avoir choisi de leur consacrer une journée de mobilisation ?

    Depuis plus d’un an, ces personnels sont en première ligne pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Ils travaillent sous tension, souvent en sous-effectif, avec des périodes de pénuries de matériel de protection. Ils ont été particulièrement sollicités et nous sommes contents de voir que notre appel a été suivi avec plus d’une centaine de manifestants, des soignants et administratifs de tous services qui leur rendent une vraie reconnaissance.

    La mobilisation s’est accompagnée d’un débrayage du personnel, dans le hall du CHRU de La Cavale-Blanche à Brest (Finistère), mardi 11 mai 2021, avant de se poursuivre à l’extérieur jusqu’à 16 h. 

    Qu’attendez-vous maintenant de la part des pouvoirs publics ?

    Cette crise sanitaire a mis en lumière le manque de lits d’hospitalisation en soins critiques, le manque de moyens et la spécificité d’un travail méconnu du grand public. On y prend en charge des patients entre la vie et la mort. C’est beaucoup de responsabilité et de stress sans oublier la prise en compte des familles en détresse. On espère pour eux une vraie reconnaissance.

     
    Recueilli par Sabine NICLOT-BARON.
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés viennent d’arriver, en ce début d’après-midi devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en bloquer l’accès.Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés viennent d’arriver, en ce début d’après-midi devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en bloquer l’accès. 

    Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés sont arrivés en début d’après-midi devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en bloquer l’accès. Ils ont, ensuite, manifesté devant l’hôtel de l’agglomération.

    En grève depuis deux semaines, les salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan (Morbihan) dont le groupe Renault veut se séparer ne lâchent pas la pression. Hier, lundi 10 mai 2021, à Lorient (Morbihan) le comité social et économique extraordinaire ne s’est finalement pas tenu après une journée « bras de fer ».

    Lire aussi : Fonderie de Bretagne : « Maintenant il faut tenir ! »

    Ce mardi 11 mai 2021, vers 14 h 30, les grévistes sont de retour devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan). Un important dispositif de gendarmeries mobiles y a été déployé pour en empêcher l’accès. Après un moment de tension avec les forces de l’ordre, les grévistes ont pu déposer symboliquement des pièces devant le bâtiment. Ensuite, vers 15 h, ils ont rejoint l’hôtel communautaire Lorient Agglomération pour faire la même chose.

     
    Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés viennent d’arriver devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en empêcher l’accès.

    Dans un communiqué, adressé ce mardi 11 mai 2021, le groupe Renault a annoncé qu’il engage la recherche d’un repreneur pour la Fonderie au lendemain d’une journée de mobilisation des salariés grévistes. « À la suite du processus d’information-consultation des salariés d’une période de deux mois et qui s’est achevé ce jour, Renault Group engage la recherche d’un acquéreur pour le site de Caudan. »

     

    Ce mardi 11 mai 2021, nouvelle journée d’action pour les grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les salariés viennent d’arriver devant la sous-préfecture de Lorient (Morbihan) où un important dispositif de forces de l’ordre a été déployé pour en bloquer l’accès. 

    « On ne veut pas d’un repreneur »

    Les fondeurs sont arrivés à Lorient Agglomération en cortège de voiture vers 15 h 15. Comme devant la sous-préfecture, des forces mobiles les attendaient à l’entrée de l’hôtel d’agglomération.

    Les fondeurs sont arrivés à Lorient Agglomération en cortège de voiture. Comme devant la sous-préfecture, des gendarmes mobiles les attendent devant les portes.

    Ils ont jeté des boîtiers différentiels de voiture électriques devant le bâtiment, sur les marches, comme ils l’ont fait auparavant devant la sous-préfecture.

    Les fondeurs sont arrivés à Lorient Agglomération en cortège de voiture. Comme devant la sous-préfecture, des gendarmes mobiles les attendent devant les portes. 

    « On ne veut pas d’un repreneur », ont martelé les fondeurs, qui disent ne pas pouvoir reprendre le boulot « sur les mêmes bases qu’il y a trois semaines. » « Il n’y a que Renault qui a les volumes. S’ils ne sont plus les patrons, ils vont nous presser le citron. »

    Les fondeurs sont arrivés à Lorient Agglomération en cortège de voiture. Comme devant la sous-préfecture, des gendarmes mobiles les attendent devant les portes. | OUEST-FRANCE

    « Fondeurs oui, chômeurs non ! »

    Sous les cris de « fondeurs oui, chômeurs non », les fondeurs ont prévenu : « On reviendra et on va monter d’une marche tous les jours. On était gentils, mais on est à bout. Ça fait trois semaines qu’on se bat, qu’on est comme des chiens sur le parking, personne ne s’occupe de nous. » Cette action était avant tout « symbolique », pour « faire du bruit pour ne pas se faire oublier ».

    Un échange avec Fabrice Loher

    Le maire et président de Lorient Agglomération, Fabrice Loher est venu à leur rencontre, sur le parvis de l’hôtel d’agglomération et a échangé avec eux pendant plus d’un ¼ d’heure. | OUEST-FRANCE

    Le maire et président de Lorient Agglomération, Fabrice Loher est venu à leur rencontre, sur le parvis de l’hôtel d’agglomération et a échangé durant plus d’un quart d’heure avec Maël Le Goff, avec un parler franc. « Renault se fout aussi de ma gueule depuis des mois. Je n’ai aucune information. » Il l’a redit : « Je m’occupe de vous. La fonderie est le dossier sur le haut de la pile. » « Mais vous n’avez aucune influence », ont rétorqué les fondeurs. « Je ne suis pas décisionnaire, je n’ai pas de prise sur Renault. On a cosigné un courrier avec le président de Région, les parlementaires dans lequel nous avons repris toutes vos revendications. Maintenant c’est à Renault de s’exprimer. Il faut que Renault garantisse des volumes de production et s’engage sur une longue durée, s’il doit y avoir un repreneur. »

    15 h 35, ils repartent en opération escargot, vers Caudan, en passant par Lanester.

     

    Delphine LANDAY, Nadine BOURSIER et Charlotte BAHUON

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Jamais depuis le début du conflit social à la Fonderie de Bretagne (Morbihan) le 27 avril, les grévistes n’avaient fait face à un tel déploiement de forces de l’ordre. Ici, ce mardi devant la sous-préfecture de Lorient.Jamais depuis le début du conflit social à la Fonderie de Bretagne (Morbihan) le 27 avril, les grévistes n’avaient fait face à un tel déploiement de forces de l’ordre. Ici, ce mardi devant la sous-préfecture de Lorient. 

    Les esprits s’échauffent. Renault demande la reprise du travail, les salariés refusent et l’État s’impatiente visiblement d’un retour au calme. La journée de mardi a semble-t-il pris un tournant dans ce conflit social.

    Les grévistes de la Fonderie de Bretagne entament leur troisième semaine de mobilisation. L’usine qui fabrique des pièces pour Renault est toujours à l’arrêt. Les esprits s’échauffent, à tous les étages.

    L’appel de Renault

    Dans un communiqué publié tôt mardi matin, le groupe Renault a annoncé que le processus de recherche de repreneurs entrait dans une phase active. Un message relayé ensuite par Jean-Luc Bois, directeur du site de 340 salariés, basé à Caudan (Morbihan). « Je comprends l’émotion et l’inquiétude des salariés, a-t-il exprimé. Il faut diversifier l’activité et la productivité. On est prêt à redémarrer l’usine pour atteindre les 19 000 tonnes fixées pour cette année. » Une reprise que refusent les grévistes, « car, à ce tonnage-là, l’usine n’est viable ». Une garantie des volumes qui n’est pas d’actualité pour le directeur, qui explique qu’« il faut d’abord connaître le projet industriel avant de définir des volumes. Renault Group veut le meilleur pour la Fonderie. Il faut reprendre pour séduire des repreneurs. »

    L’action des fondeurs

    Mardi, une cinquantaine de grévistes ont quitté l’usine pour une nouvelle action à Lorient. Une demi-douzaine de camions de gendarmes mobiles et des moyens de police ont empêché l’accès devant les grilles de la sous-préfecture de Lorient. Après quelques échanges tendus, ils ont pu finalement y accéder pour déposer des pièces fabriquées à Caudan. Ils ont répété l’opération devant la maison de Lorient Agglomération. « On est à bout. Ça fait trois semaines qu’on se bat, qu’on est comme des chiens sur le parking, personne ne s’occupe de nous. » Cette action était avant tout « symbolique », pour « faire du bruit pour ne pas se faire oublier ».

    Les déclarations de Jean-Dominique Sénard

    Interviewé sur Europe 1 dans le cadre de l’émission La France bouge, le PDG de Renault n’évoque pas la recherche d’un repreneur pour FDB. « Nous faisons un travail considérable pour rassurer tout le monde, a-t-il dit, l’évolution des fonderies de Bretagne est connue depuis longtemps, son activité est vouée à se réduire considérablement. » Le PDG explique notamment cette baisse par le passage du thermique à l’électrique. « À Caudan, nous fabriquons des pièces pour les modèles hybrides et électriques », rappelle Maël Le Goff, délégué CGT Fonderie.

    Insistant beaucoup sur l’accompagnement des salariés et leur formation pour de nouveaux métiers, le PDG de Renault a redit : « Cette fonderie n’a pas vocation à rester dans le groupe Renault en revanche, nous allons accompagner cette transition ». Hier soir, la colère est montée d’un cran dans les rangs des grévistes convaincus de l’annonce prochaine de la fermeture de l’usine.

     

    Delphine LANDAY

    source:  https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Déclaration du Pôle de Renaissance Communiste en France

    TOUS ENSEMBLE ET EN MEME TEMPS CONTRE LA FASCISATION GALOPANTE DE LA FRANCE ET DE L’EUROPE !  (IC.fr-11/05/21)

     

          Tous ensemble et en même temps             contre la fascisation galopante de France et de l'Europe

     

    Depuis des années, sans crainte d’affronter l’incrédulité, voire l’inconscience générales, le PRCF a dénoncé la fascisation de moins en moins rampante, non seulement de la France livrée aux politiques destructives de l’UE, du MEDEF et des gouvernements maastrichtiens successifs, mais d’une UE arrimée à l’OTAN qui criminalise le communisme tout en banalisant le fascisme. 

    Qu’est-ce en effet qu’une telle “Europe”, dont certains prétendent qu’on pourrait la rendre “sociale, démocratique et pacifique”, où les communistes sont persécutés (Pologne, Pays baltes, Hongrie…), où les autorités de Bruxelles, pilotées depuis Berlin et Washington, fraient avec des gouvernements d’extrême droite de Kiev à Zagreb et de Vilnius à Budapest en passant par Varsovie ? Une Europe ultraréactionnaire où l’on ose mettre sur le même plan les communistes – fer de lance de la Résistance armée à Hitler, y compris en France – et les assassins nazis ! Une Europe qui diabolise l’Armée rouge, principal vainqueur militaire de Hitler, mais qui tend la main aux Orban (Hongrie), Salvini (Italie), Porochenko (Ukraine) et autres admirateurs de Hitler et Mussolini ? Une Europe inféodée à l’OTAN où les “Rouges” sont diabolisés tandis que les néonazis, carrément au pouvoir à Kiev avec l’aide des Etats-Unis, sont présentés comme la pointe avancée de l’Occident “démocratique” face aux peuples russes et chinois stigmatisés. Comment s’étonner si, dans de telles conditions où l’anticommunisme est devenue la vraie religion d’Etat de l’UE, l’extrême droite prolifère avec, en France, le RN aux portes de l’Elysée (et Macron qui lui court derrière avec son Etat policier), alors qu’à Berlin, 90 députés néonazis paradent désormais dans le “Bundestag” !

    Ce glissement vers la droite et l’extrême droite est d’autant plus vrai en France où, depuis notamment le Traité de Maastricht (1992), les gouvernements de la vraie droite et de la fausse gauche pro-UE, y compris celui de Jospin à participation “communiste” (1997-2002) ou celui de Hollande-Valls, ont inlassablement pilonné les acquis sociaux de la Libération, privatisé le secteur public, creusé le lit du tout-anglais des traités transatlantiques en piétinant la langue française, alimenté les ingérences impérialistes en Afrique ou au Proche-Orient, démoli la République française souveraine, une, laïque et indivisible partiellement héritée de la Révolution française et du CNR pour lui substituer un Empire euro-atlantique éclaté en Grandes Régions, piloté par l’impérialisme allemand et supervisé par l’OTAN. De ce fait, la notion de “gauche” a été systématiquement vidée de contenu et, malheureusement, le PCF qui fut jusqu’en 1992 le principal rempart populaire de l’indépendance nationale, s’est converti à la doctrine réformiste démobilisatrice de la “réorientation progressiste de l’UE et de l’euro” entraînant à sa suite les directions confédérales affiliées à la C.E.S. pro-Maastricht, dont président est le jaune Laurent Berger.

    Ajoutons que tous les états-majors de cette fausse « gauche » ont osé appeler en 2017 à “utiliser le vote Macron” pour, prétendument, “faire barrage à l’extrême droite”. Comme si Macron, candidat du grand capital hexagonal et transnational, pouvait faire autre chose, étant donné son antisociale, antidémocratique et antinationale, que de surenchérir sur le Rassemblement lepéniste, aile marchante de la fascisation, en matière de lois liberticides, de renforcement de l’Etat policier, de stigmatisation indiscriminée “des” musulmans, de matraquage des manifs syndicales et de répression sauvage des Gilets jaunes et des syndicalistes de lutte.

    Le résultat logique de tous ces abandons, c’est qu’aujourd’hui les actes fascistes, racistes et anti-syndicalistes les plus grossiers se banalisent, que le pouvoir ne les condamne pas, voire les encourage en sous-main, tandis que des militaires d’extrême droite, approuvés par Le Pen et non sanctionnés par Macron, appellent à préparer un coup d’Etat. De plus, les “syndicats” policiers infiltrés par l’extrême droite paradent, armés et en uniforme, devant les tribunaux et à proximité de l’Elysée ! Plus que jamais, il faut donc riposter tous ensemble et en même temps à chaque acte de fascisation, à chaque agression antisyndicale, mais aussi à chaque campagne visant à criminaliser les communistes pour mieux banaliser et réhabiliter les fascistes. 

    Dans cet esprit, le PRCF propose à toutes les forces démocratiques de coorganiser une immense manifestation nationale de combat TOUS ENSEMBLE ET EN MEME TEMPS. Syndicalistes de combat, militants politiques progressistes, patriotes républicains condamnant sans appel le fascisme, Gilets jaunes refusant les actes anticommunistes et anti-cégétistes diviseurs, appelons ensemble au rejet de l’ensemble des mauvais coups du pouvoir, du MEDEF et de l’UE (contre-réformes maastrichtiennes des retraites, de la Sécu, des indemnités chômage, de l’Education nationale, euro-privatisations de la SNCF et d’EDF, délocalisations industrielles et fusions capitalistes transnationales, plans de licenciements massifs, dislocation de la République une et indivisible au nom des euro-régions et du “pacte girondin” cher à Macron…, sans oublier l’abrogation de l’ensemble des lois liberticides accumulées depuis Sarkozy). Réclamons le SMIG à 2000 euros, le relèvement des petits et moyens salaires, des pensions et indemnités chômage, des prix garantis aux petits paysans, des moyens substantiels pour l’Education nationale et l’hôpital public, la taxation du grand capital, des grandes fortunes et des profits capitalistes, l’annulation de la dette illégitime, la confiscation pure et simple des sommes phénoménales expatriées par les milliardaires dans les paradis fiscaux.

    Le PRCF appelle tous les militants franchement communistes du pays, tous les syndicalistes de classe, tous les militants de la gauche patriotique, antifasciste et populaire ...

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire