• Communiqué du Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) – 6 mai 2021

     

    L’Histoire de France selon Macron, c’est le triomphe de la Réaction ! (IC.fr-8/05/21à

     

     

    Mercredi 5 mai 2021, à l’occasion du 200eanniversaire de la mort de Napoléon Ier, Emmanuel Macron a tenu à se livrer à « une commémoration éclairée, pour regarder notre histoire en face et en bloc », faisant allusion à Georges Clemenceau qui, en son temps, combattit la bourgeoisie conservatrice désireuse de dissocier la « bonne révolution » de 1789 de la prétendue « Terreur » robespierriste de 1793.

    Ce bicentenaire alimente deux types de réactions aussi stériles que caricaturales. D’un côté, les forces réactionnaires et fascisantes exaltent fanatiquement un empereur qui : rétablit l’esclavage supprimé par les Jacobins en février 1794 ; confina les femmes à un statut d’infériorité ; imposa le livret ouvrier pour réprimer le mouvement populaire ; mit fin à la République en supprimant les libertés démocratiques ; ensanglanta l’Europe dans des guerres de conquête – avant de s’effondrer à la Bérézina, ouvrant la voie à la Restauration – en oubliant que, comme le dit Robespierre en janvier 1792, « personne n’aime les missionnaires armées ». De l’autre, les partisans de la damnatio memoria vouant aux gémonies un homme qui combattit les forces absolutistes d’Europe ; instaura le Code civil, les lycées et le franc germinal ; créa les écoles de Saint-Cyr et de Polytechnique ; stabilisa certains acquis de la Révolution française avec les « masses de granit ». Scientifiquement, le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) refuse de tomber dans les interprétations antidialectiques et antimatérialistes sur un « révolutionnaire contre-révolutionnaire ».

    Politiquement, la nouvelle sortie de Macron s’inscrit dans la continuité de sa vision réactionnaire usurpant l’Histoire de France. Et cette fois-ci, il embarque Napoléon Ier et ses contradictions dans son révisionnisme qui cherche à réhabiliter Louis XVI, Thiers, Maurras et Pétain ; le tout, avec l’objectif de légitimer son pouvoir totalement illégitime. Macron « pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort » du roi, radicalement hostile à la souveraineté nationale et populaire et estime qu’il existe un « vide politique » qu’il croit pouvoir combler, convaincu d’être un « homme providentiel ». Macron fait débuter l’histoire de la République le 4 septembre 1870, niant sciemment les deux premières Républiques ayant eu le tort de prendre un (éphémère) visage populaire en 1793-1794 et au premier semestre de 1848 et éludant totalement le massacre de la Commune de Paris en mai 1871. Macron célèbre « au nom de la nation » Pétain et réhabilite le « nationalisme intégral » de Maurras.

    En somme, Macron poursuit son entreprise de destruction de la partrévolutionnaire et populaire de l’histoire la France, n’en déplaise aux réactionnaires de tout poil qui, à l’instar d’Eric Zemmour, se transforment en restaurateurs zélés de Pétain. En effet, peut-on attendre, de la part du mégalomane « Jupiter », la célébration du 150e anniversaire de la Commune de Paris, qui instaura une République démocratique et sociale, patriotique et internationaliste ? Macron sait-il que Louis XVI se résigna à convoquer les états généraux le 5 mai 1789, afin de trouver une solution au terrible déficit causé par les dépenses militaires et somptuaires de la monarchie absolue ? Pourquoi Macron n’a-t-il pas rendu hommage à Ambroise Croizat, né en 1901 et mort en 1951, fondateur de la Sécurité sociale dont profitent tous les Français – y compris l’oligarchie bourgeoise désireuse de l’abattre ? Quant à nous, PRCF, nous n’oublions pas que Karl Marx est né le 5 mai 1818…

    Le discours de Macron constitue unnouveau message mensonger, totalement aux antipodes de la politique réelle qu’il conduit depuis qu’il a intégré le cercle du pouvoir au sein de la commission Attali en 2007. Comment Macron peut-il affirmer que « tout ce qui est fait sans le peuple est illégitime », lui qui passe son temps à gouverner contre le peuple et qui poursuit les euro-politiques destructrices de la République une et indivisible en appliquant l’illégitime traité de Lisbonne, alors que les Français avaient rejeté la pseudo « Constitution européenne » le 29 mai 2005 ?! Comment Macron ose-t-il dire qu’il faut « apprendre » et « connaître » l’histoire, qu’il s’évertue à détruire à la fois par son interprétation réactionnaire, par sa volonté de réécrire une histoire européiste de la France et par son usage invétéré de faux « concepts » démantelé par un nombre croissant d’historiens comme ceux de « totalitarisme » et de « Terreur » – autant de termes faisant la joie des forces fascisantes ?! Comment Macron ose-t-il faire la leçon à des lycéens alors même que, par le biais du sinistre Blanquer, il détruit les lycées et l’ensemble de l’Education de moins en moins « nationale » et de l’Enseignement supérieur avec sa sinistre loi intitulée LPPR ?! Enfin, comment Macron peut-il célébrer la souveraineté nationale alors même qu’il souhaite y substituer la « souveraineté européenne », fondamentalement antipopulaire ?!

    A l’usurpateur et au révisionniste Macron, convaincu d’incarner le nouveau Napoléon et dont la vision même de l’histoire tend à légitimer l’extrême droite réactionnaire, opposons les Lumières communes que le PRCF porte à travers sa revue théorique EtincelleS, ses cafés marxistes, son travail d’érudition de la part de ses philosophes, historiens, économistes publiés par les éditions Delga, ses nombreux articles de réflexion sur Initiative communiste et le site des JRCF. Et préparons la grande célébration du 29 mai 2021, en mémoire à la victoire du NON le 29 mai 2005 et en hommage aux communards assassinés par les canons des Versaillais, dont Macron est l’héritier. Un 29 mai 2021 qui ne doit pas être un jour de commémoration, mais une nouvelle étape dans le combat idéologique et politique contre l’ordre capitaliste euro-atlantique, contre la fascisation galopante, contre le révisionnisme réactionnaire de l’histoire, pour qu’émerge une Alternative Rouge et Tricolore en rupture totale avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme. Une Alternative seule à même de reconstruire une République une et indivisible, sociale et laïque, souveraine et démocratique, fraternelle et internationaliste, afin qu’adviennent enfin les « nouveaux Jours heureux » dont les travailleurs et les citoyens de France, héritiers des jacqueries, des sans-culottes, des communards et des Résistants, ont urgemment besoin !

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Bonjour, pouvez-vous vous présenter ? Quelle fonction occupez-vous au sein de l’Hôpital Henry Gabrielle? Quelles responsabilités avez-vous au sein de l’Association ?

    Je m’appelle Didier Machou, je suis à la retraite depuis un an mais j’étais manipulateur en électroradiologie aux hospices civils de Lyon, à l’hôpital Henri Gabrielle et je suis vice-président de l’association de sauvegarde de l’hôpital Henri Gabrielle.

    Pouvez-vous nous expliquer quelle est la fonction de base de cet hôpital ?

    C’est l’hôpital de rééducation fonctionnelle des handicapés de Lyon, c’est-à-dire qu’il accueille les patients les plus lourdement handicapés de la région. Il n’y a que 2 ou 3 types d’établissements en France. On accueille des handicapés suite à des graves accidents de la route par exemple, ou encore des accidents de la vie  comme on dit aujourd’hui. Depuis il s’est élargie, il prend en charge des patients atteints de la maladie de Parkinson par exemple.

    Pourquoi en 2016, la Direction des Hospices civil de Lyon a décidé de le fermer  et de le délocaliser à  Bron, dans l’ancien hôpital des armées Desgenettes ?

    En juin 2016, la direction générale des Hospices civiles de Lyon a réuni le personnel d’Henry Gabrielle pour leur annoncer la fermeture de l’hôpital et le transfert sur l’hôpital Desgenettes pour le retour à l’équilibre financier des hospices civils de Lyon. La raison officielle, c’est donc que c’était un problème financier. L’autre raison, l’officieuse raison, c’est que le bâtiment de l’hôpital Desgenettes était inoccupé. Ils ont donc voulu mettre les patients handicapés dans ce bâtiment pour gagner de la place et de l’argent en revendant le site de Saint-Genis Laval

    Constatez vous que ce qu’il se passe à l’hôpital Henry Gabrielle va de pair  toute la politique de privatisation progressive de la publique et donc du désengagement de l’Etat dans le secteur des soins ?

    Notre spécificité est le handicap, donc dans un premier temps en 2016, la question n’était pas la privatisation mais bien le retour à un équilibre financier par les Hospices civiles de Lyon, suite à cette politique de restriction. L’Agence Régionale de Santé a accordé un budget aux hospices civils de Lyon, et en contrepartie, celle-ci s’est engagé à faire des économies, en réduisant les effectifs et en faisant des coupes . La vente du terrain de l’hôpital Henry Gabrielle faisait partie de ce plan. 4 ans plus tard, on voit que même sans la vente du terrain, les comptes des hospices civils de Lyon se sont améliorés à cause des économies réalisées, mais nous en avons tous payés le prix; ils sont excédentaires maintenant. Mais cela ne leur empêche pas de continuer cette politique de restriction au niveau des soins.

    Ou-est-ce qu’en est votre lutte ?

    Alors en ce moment, les HCL ont abandonné le transfert sur le site de l’Hôpital Militaire Desgenettes . On ne sait pas si c’est l’armée ou les HCL qui ont décidé cela, mais c’est abandonné. Je pense que malgré tout, notre association y a un peu contribué. Cependant les HCL ont sorti de leur chapeau un projet, en s’obstinant à vendre le terrain. Ils nous ont alors proposé 2 projets : un projet de rénovation complète de l’hôpital sur son site de Saint-Genis Laval  pour 70 millions d’euros et un autre, qui serait la construction d’un bâtiment dans l’hôpital psychiatrique du Vinatier pour lui aussi un budget de 70 millions. Nous aimerions la rénovation complète du site de Saint-Genis Laval, car le site est génial et particulièrement adapté au handicap. Les HCL, dans leur obstination préfèrent construire ce bâtiment dans le Vinatier.

    En quoi le site de l’hôpital Henry Gabrielle est indispensable pour le bon traitement des patients ? Son parc est important ?

    On considère que cet hôpital construit en 1969 n’a pas construit ici au hasard, à l’extérieur des villes, dans un parc boisé de 10 hectares. Il était la pour permettre aux patients qui basculent brusquement dans le handicap du jour au lendemain, a apprendre leur nouvelle vie, comme faire fonctionner un fauteuil, avec des parcours vallonnés, adaptés. On leur apprend à vivre avec cette nouvelle vie, car le handicap est une nouvelle vie. Ensuite une 2ème chose très importante est que les patients sont la dans la durée : ils restent. Ils peuvent bénéficier du site avec leurs familles, du parc, loin des bruits et de la pollution. Pour leur bien être psychologique, il est important de conserver ce site. C’est en partie pour cela que nous n’avons pas envie d’aller en ville, au Vinatier:  on nous dit qu’il  faut éviter de renter dans les villes, éviter la concentration urbaine, et ils veulent construire un hôpital de 250 lits en ville, pour nous c’est une aberration écologique. Le Vinatier est lui aussi en lutte pour de meilleures conditions de travail, à cause des fermetures de lit et de services. Et si jamais le bâtiment devait se construire, se serait encore moins d’espace pour les patients de psychiatrie

    On constate que sur les 20 dernières années, l’Union Européenne, par le biais de ces états membres à prévu la destruction de la santé publique au profit du privé : 66 directives ont été mises en place pour organiser le démantèlement de l’hôpital.
    Au , nous proposons la nationalisation de l’hôpital public, géré par les travailleurs eux-mêmes ? Qu’en pensez-vous ?

     Mon avis personnel, c’est que le gouvernement français, allemand, italien, suivent la même politique de restriction et de privatisation. Je ne pense pas que ces décisions soient le fait de l’Europe, je pense que chaque gouvernement est intéressé à faire cela. Au bout du compte on peut dire que c’est l’Europe parce que ce sont tous les mêmes pays d’Europe. Alors quand on parle de nationalisation, il faut bien savoir ce qu’est la nationalisation, il y a eu plein d’entreprises qui ont été nationalisés et cela n’a pas empêché le patron de faire une politique de restriction des travailleurs ou d’oppression. Il faudrait en effet une nationalisation, mais dans une société différente que la société capitaliste actuelle. Il faut un autre système.

    On vous soutien à fond dans votre lutte ! Quel est la prochaine action de prévu ?

    Nous organisons une chaîne humaine le 5 juin à partir de 10h devant l’hôpital ! Venez nombreux nous soutenir ?

    Entretien réalisé le 5/05/21 par Dark Vlador

     


     

     

    ASSOCIATION SAUVEGARDE DE L’HOPITAL HENRY GABRIELLE

    NON A LA FERMETURE DE L’HOPITAL HENRY GABRIELLE,

    NON AU TRANSFERT SUR 

    L’HOPITAL PSYCHIATRIQUE DU VINATIER

    Rendez-vous le SAMEDI 5 JUIN 2021 DE 10H à 12H

    POUR UNE CHAINE HUMAINE DEVANT L’HOPITAL

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    • Les patients handicapés ont besoin du parc de 10 hectares du site actuel, pour leur rééducation active.
    • Ils ont besoin de ce parc, pour leur bien être psychologique, loin du bruit et de la pollution pour se reconstruire dans leur nouvelle vie.
    • Hospitaliser dans un hôpital psychiatrique, des personnes basculant dans le handicap physique, n’est pas propice à une rééducation sereine.
    • Construire un hôpital de 250 lits en ville alors qu’il suffirait de rénover l’hôpital existant à Saint Genis(pour un cout inférieur selon étude HCL)est une aberration écologique.
    • Un nouvel hôpital en ville, c’est encore plus de déplacements, plus de pollution, plus de concentration, au moment où il ne faut plus entrer dans les villes.
    • Au Vinatier, les patients handicapés seront coincés entre les bâtiments du Groupement Hospitalier Est et la prison de haute sécurité du Vinatier, très proche du boulevard Laurent Bonnevay.
    • Construire un hôpital de 250 lits, sur le site du Vinatier, c’est encore moins d’espace libre pour les patients psychiatriques.

    CHAINE HUMAINE SAMEDI 5 JUIN 2021 10H/12H

    HOPITAL HENRY GABRIELLE  20 Rte DE VOURLES ST GENIS LAVAL

    comite.henrygabrielle@gmail.com   /     06 82 32 00 41

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Serge Grandais écrit un livre sur l’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan). Le moine a découvert 120 lettres dans les greniers du monastère, qui l’ont éclairé sur les activités de résistance de ses prédécesseurs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il pose devant l’ancienne salle de tir, où les résistants s’entraînaient, et qui sert aujourd’hui de débarras.Serge Grandais écrit un livre sur l’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan). Le moine a découvert 120 lettres dans les greniers du monastère, qui l’ont éclairé sur les activités de résistance de ses prédécesseurs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il pose devant l’ancienne salle de tir, où les résistants s’entraînaient, et qui sert aujourd’hui de débarras. 

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan), fut un haut lieu de la Résistance. Grâce à 120 lettres retrouvées dans les greniers, le frère Serge Grandais a pu en apprendre plus sur le père Guénael, déporté à Neuengamme (Allemagne), où il est mort en janvier 1945.

    Chez les trappistes, le silence est d’or, et l’accueil de tous un devoir. Des règles de vie qui ont contribué à faire de l’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan), un haut lieu de la Résistance.

    « Hébergement d’aviateurs, de parachutistes, de résistants, caches d’armes, fabrication de faux papiers d’identité… Une poignée de moines étaient des membres actifs du réseau Pat O’Leary, les autres ont préservé le secret », témoigne Serge Grandais, à l’occasion de ce 8 mai 2021, 76e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Le frère, qui écrit un livre sur l’histoire de Timadeuc, a découvert 120 lettres datant des années 1940 dans les greniers du monastère. Une correspondance qui l’a éclairé sur les activités de résistance de ses prédécesseurs.

    Saboter la machine de guerre ennemie

    Dans ces courriers, il est beaucoup question du père Guénaël, né Jean Mathurin Thomas en 1899. Appelé comme soldat en 1939-1940 et fait prisonnier, le quadragénaire revient à Timadeuc en 1941 avec la ferme intention de saboter la machine de guerre ennemie​.

    Avec le père abbé, Dominique Nogues, les pères Gabriel Blourdier, Louis de Gonzague, Alain Christiaen, il fait même aménager une salle de tir où des jeunes de la région venaient, de nuit, essayer les armes parachutées​.

    L’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan) était un haut lieu de la Résistance. Des actes  de bravoure qui ont coûté la vie au père Guénael, déporté à Neuengamme, où il est mort en janvier 1945. 

    Jusqu’au 14 juin 1943 : Ce terrible de lundi de Pentecôte, où l’abbaye est cernée par une cinquantaine de SS. Il est 15 h, l’heure des vêpres. Quelques soldats rentrent dans l’église, font sortir les moines, leurs invités et les fidèles, les alignent le long du mur et les mettent en joue.

    Le père Guénaël essaie de gagner du temps, fait en sorte d’être le seul interrogé, mène les soldats dans une cave où ils ne trouveront rien, pour permettre aux autres de se sauver​, poursuit frère Serge. Il est arrêté, interrogé et torturé par la Gestapo à Rennes, déporté à Neuengamme, en Allemagne.

    « Choisir de vivre les uns avec les autres »

    Il s’est sacrifié pour épargner la communauté. L’abbaye a continué à cacher des résistants après son arrestation. Même en déportation, le père Guénaël a vécu sa foi. Dans une lettre, un de ses codétenus raconte qu’il est sorti des rangs pour parler à un prisonnier qui allait être pendu.

    Le religieux meurt dans le camp de concentration le 3 janvier 1945. Son souvenir reste présent à l’abbaye de Timadeuc : une plaque est apposée sur le monument en contrebas, non loin du canal de Nantes à Brest, qui salue l’héroïsme des moines morbihannais.

    L’abbaye de Timadeuc, à Bréhan (Morbihan) avait été décorée, dès 1946, de la médaille de la Résistance. Un monument, non loin du canal de Nantes à Brest, rappelle ces actes de bravoure et le sacrifice du père Guénaël, déporté à Neuengamme, où il est mort en janvier 1945. 

    « Fait rare, en 1946, l’abbaye a été décorée de la médaille de la Résistance et en 1947, de la Medal of Freedom du président américain, avec citation à titre posthume pour le père Guénaël, qui est probablement le seul moine à l’avoir reçue​, rappelle Serge Grandais.

    L’historien amateur souligne la fraternité et le courage de ses prédécesseurs. Comme Arnaud Beltrame, ils sont des personnalités inspirantes qui nous invitent, alors que nous traversons aussi une période difficile, à choisir de vivre les uns avec les autres, et pas les uns contre les autres.

     

    Julie SCHITTLY

    source : https://www.ouest-france.fr/

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  • Depuis 55 jours, les intermittents et précaires occupent le Grand théâtre de Lorient qui pourrait ne pas rouvrir si l’occupation se poursuit. Les militants appellent la population à venir les soutenir.Depuis 55 jours, les intermittents et précaires occupent le Grand théâtre de Lorient qui pourrait ne pas rouvrir si l’occupation se poursuit. Les militants appellent la population à venir les soutenir. 

    Les intermittents du travail ont promis d’occuper sans gêner la reprise au Grand théâtre à Lorient. La préfecture du Morbihan fait savoir qu’en leur présence, l’autorisation d’ouverture ne sera pas délivrée.

    Dans un communiqué, les intermittents mobilisés dans l’occupation du théâtre pour dénoncer la réforme de l’assurance chômage battent le rappel auprès des citoyens pour qu’ils viennent les soutenir sur place au plus vite. Ils expliquent que « la sous-préfecture refusera la réouverture du Grand Théâtre de Lorient tant que nous sommes sur place. Professionnels du spectacle, fonctionnaires, retraités, étudiants, salariés de l’hôpital, pratiquants de métiers discontinus n’ayant pas d’accès au régime de l’intermittence, nous avons voté la semaine dernière de n’empêcher aucune réouverture tout en maintenant notre occupation tant que nos revendications n’ont pas été satisfaites. »

    Pas de dégradation, pas de cluster

    Ils expliquent avoir fait la preuve de leur sérieux durant ces 55 jours de mobilisation : « Aucune dégradation, aucun incident, aucun cluster. » Pour les occupants, la préfecture cherche à semer la division. Et ils s’interrogent sur le silence du maire depuis 45 jours. « En tant que propriétaire du lieu, va-t-il demander notre expulsion ? Comment se positionne-t-il face aux 22 000 personnes concernées dans le pays de Lorient par la réforme de l’assurance chômage que nous combattons et qui doit rentrer en application au 1er juillet ?  

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Selon des résultats quasi définitifs, la droite d'Isabel Díaz Ayuso a remporté, mardi, 44 % des voix et 65 sièges sur 136 au parlement régional de Madrid.

    C'est un revers pour le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sachez et pour le chef de file de la gauche radicale, Pablo Iglesias, qui a annoncé dans la soirée son retrait de la vie politique.

    Article et traduction Nico Maury

    Séisme politique en Espagne après les élections régionales à Madrid

    Que retenir des élections régionales de la communauté de Madrid :

    La participation à ces élections a été la plus élevée de l'histoire avec 76,7%, cela malgré le fait qu'elle se soit déroulée un jour ouvrable, avec deux ans d'avance sur le calendrier et au milieu de la quatrième vague de la pandémie de Covid-19.

    Il y a 12 points de participation de plus que lors des élections de mai 2019 et de 6 points de plus qu'en 1995, année de la plus forte participation enregistrée (70,3%).

    Ces élections étaient vues comme un plébiscite en faveur/défaveur de la coalition gouvernementale entre le PSOE et de Podemos/IU. Force est de constater que les positions populistes et réactionnaires de la droite ont trouvé un écho populaire massif.

    1- La droite conservatrice conduite par Isabel Díaz Ayuso assomme Pedro Sánchez

    La très conservatrice et réactionnaire Isabel Díaz Ayuso a remporté avec force les élections dans la Communauté de Madrid. Son parti remporte 44,74% des suffrages (+22,5) et 65 sièges (+35). Le PP est majoritaire dans toutes les communes de Madrid (sauf 3).

    Toute sa campagne a été tournée contre les mesures sanitaires prises par le gouvernement et sur le fantasme éculé de la peur du communisme. Il faut croire qu'ouvrir les bars, les restaurants, fermer les hôpitaux et agiter l'épouvantail du communisme permet de remporter des élections.

    Sans majorité absolue, le Parti Populaire devra composé avec le parti d'extrême droite VOX (9,13%) et ses 13 sièges (+1). Comme Ciudadanos (parti d'extrême droite en Catalogne et allié à LREM au niveau européen) est évincé du parlement régional (3,57% et perte de ses 26 sièges), le PP devra, comme en Andalousie, compter sur le soutien de l'extrême droite.

    Le PSOE est lourdement sanctionné avec un score de seulement 16,85% des voix (-10,46). Le PSOE conserve que 24 sièges (-13). Le PSOE ne parvient qu'à arriver en tête dans 3 communes.

    2- Le PSOE perd le leadership de la gauche au profit de la scission de Podemos, Más Madrid

    Más Madrid, coalition construite autour de l'ex-maire de Madrid, Manuela Carmena, et du populiste Íñigo Errejón, s'impose comme la seconde force politique dans la communauté de Madrid.

    Avec 16,97% des voix, Más Madrid devance le PSOE de 4500 voix.

    3- Pablo Iglésias renonce à la politique après la défaire électorale cuisante de la coalition Podemos/Izquierda unida

    Malgré l'engagement de Pablo Iglésias, Unidas Podemos (UP) ne parvient pas remonter la pente et à se remettre de la scission de Más Madrid.

    Podemos et Izquierda unida remportent 7,21% des suffrages (+1,61) et seront représenté.e.s par 10 élu.e.s (+3).

    Pour Pablo Iglésias, figure incontournable de Podemos depuis 2011, la douche est froide. "Je ne contribue pas à ajouter des voix pour la gauche" déclare t-il à la presse à la suite des résultats. Il a donc annoncé qu'il arrêtait sa vie politique.

    Ses derniers mots étaient des vers de Silvio Rodríguez , poète de la révolution cubaine : Je meurs comme j'ai vécu.

    "Yo no sé lo que es el destino
    caminando fui lo que fui", citó, pero esa canción tiene jugo previo: "Para cederme lugar en su parnaso
    Para darme un rinconcito en sus altares
    Me vienen a convidar a arrepentirme
    Me vienen a convidar a que no pierda
    Me vienen a convidar a indefinirme
    Me vienen a convidar a tanta mierda". De ahí salta al "Yo no sé lo que es el destino
    Caminando fui lo que fui", con un remate mayúsculo: "Yo me muero como viví".

     

    source: https://www.editoweb.eu/nicolas_maury/

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  • Marie Madeleine Doré-Lucas, Hélène Mocquard, Pierre-Yves Cadalen, Gilles Monsillon et Yolande Bouin, de la liste Bretagne insoumise.Marie Madeleine Doré-Lucas, Hélène Mocquard, Pierre-Yves Cadalen, Gilles Monsillon et Yolande Bouin, de la liste Bretagne insoumise.

    La liste Bretagne insoumise, candidate aux élections régionales de Bretagne, a présenté ses têtes de liste ce vendredi 7 mai depuis Guerlédan (Côtes-d’Armor).

    C’est au bord du lac de Guerlédan que la liste Bretagne insoumise, issue de la France insoumise, a fait le choix de présenter ses premiers candidats. La tête de liste, d’abord. Pierre-Yves Cadalen, 28 ans, très engagé dans le combat pour le passage à une VIe République. Originaire de Brest, où il a été candidat pour les dernières élections législatives, il brigue désormais la tête de la Région. Il est la tête de liste dans le Finistère.

    Les têtes de listes

    Si c’est son nom qui a été choisi par nécessité administrative​, la liste insiste pour une prise de décision collégiale. Et c’est avec Marie Madeleine Doré-Lucas que la campagne va être menée. Élue à Pontivy, elle est formatrice auprès des collectivités territoriales. Très engagée dans la défense du service public , elle fait de la création d’une ligne ferroviaire Saint-Brieuc/Auray une priorité.

    Dans les Côtes-d’Armor, c’est Gilles Monsillon qui mènera la liste. Âgé de 64 ans, il est enseignant à la Sorbonne et a été militant dans le Val d’Oise. Il a aussi été candidat aux dernières législatives. La prolifération des algues vertes dans le département est une alerte ​sur laquelle il ne souhaite pas fermer les yeux. Il souhaite réformer le modèle agro-industriel breton en poussant la transition.

    Dans le Finistère, Yolande Bouin occupera la 2e position. Âgée de 60 ans, elle a été membre de la Convention citoyenne pour le climat et est actuellement tapissière d’ameublement. Elle est aussi conseillère d’opposition à Douarnenez.

    Hélène Mocquard conduira la liste en Ille-et-Vilaine. Installée à Fougères, elle a aussi été candidate aux dernières législatives. À 52 ans, elle milite pour une plus grande implication des femmes dans la prise de décisions. Elle souhaite aussi travailler sur la reconversion professionnelle qu’il faudra proposer aux travailleurs des industries que la liste souhaite voir changer. Nous aurons des propositions concrètes , assure-t-elle.

    Toujours ouvert à une alliance

    Ces propositions seront annoncées progressivement, sur 12 grands axes. Pour cela, la liste se lance dans un Tour de la Bretagne à vélo qui commencera à Caudan (Morbihan) le 15 mai. Là où les Marcheurs choisissent le car – on ne sait pas pourquoi – nous faisons le choix du vélo pour aller à la rencontre des initiatives de Bretagne​, indique Pierre-Yves Cadalen.

    Concernant les alliances, la liste ne ferme pas la porte à EELV. On leur dit « Venez » pour offrir une alternative cohérente à la Bretagne.

     

    Tanguy HOMERY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Quatre questions à Pierre-Yves Cadalen, tête de liste La France Insoumise aux régionales en Bretagne

    Les insoumis ont tranché. C’est Pierre-Yves Cadalen qui a été désigné tête de liste pour les élections régionales en Bretagne.

    Fini le binôme, en tout cas sur les papiers officiels. Pierre-Yves Cadalen, candidat aux législatives en 2017 et aux municipales en 2020 à Brest pour la France Insoumise, a été choisi pour être la tête régionale de la liste « Bretagne insoumise ». « La préfecture exige qu’apparaisse un seul nom », explique Marie-Madeleine Doré-Lucas, qui l’a accompagné jusque-là en tant que co-cheffe de file dans la campagne et qui continuera de l’épauler en tant désormais que tête de liste départementale dans le Morbihan. « Mais nous refusons la personnalisation poussée de cette élection », ajoute Pierre-Yves Cadalen, moquant au passage la présence d’un frère Kersauson sur la liste RN ; le nom choisi par Daniel Cueff pour sa liste (»Bretagne ma vie ») ; ou « La Bretagne avec Loïg » du président PS sortant Chesnais-Girard. « Car les gens ne votent pas pour un nom ou un prénom mais pour un programme. »

    Tour de Bretagne à vélo

    C’est à Mûr-de-Bretagne (22), surplombant le lac de Guerlédan, que LFI a présenté ses têtes de liste pour chacun des départements bretons. Pourquoi ce choix ? « Parce que c’est ici un lieu de centralité en Bretagne », répond la Pontivyenne Marie-Madeleine Doré-Lucas, tout en soulignant le besoin de désenclavement de la région face à « la fuite en avant des services publics. » Et c’est à vélo que les insoumis feront campagne, avec un tour de Bretagne qui commencera le 15 mai à Caudan (56) pour s’achever à Brest le 12 juin.

    Une façon de se démarquer du bus du candidat LREM-centre droit Thierry Burlot : « Faire un tour en bus quand on s’appelle les marcheurs… », rigole Pierre-Yves Cadalen. Mais aussi de mettre la question écologique et environnementale au cœur de leur campagne.

    « Il faut rompre avec le modèle agricole productiviste breton qui va à l’encontre du respect de l’humain », martèle Marie-Madeleine Doré-Lucas. Et de vanter les mérites d’une « agriculture paysanne, familiale. » La France Insoumise compte ainsi défendre durant ces régionales l’idée de l’annulation de la dette paysanne en contrepartie de la transition écologique. « Il faut une conférence régionale de la dette que nous organiserons en 2022 », annonce Pierre-Yves Cadalen.

    Main tendue aux écologistes

    Mais pour cela, il faudra être élu. Et cela passera par un « programme qui ouvre un nouvel horizon social, solidaire. Il faut emprunter le virage de la bifurcation écologique », complète sa colistière morbihannaise. L’environnement, encore et toujours, pierre angulaire désormais de l’idéologie insoumise. Et tant pis si ça fait doublon avec d’autres, comme la liste de Daniel Cueff ou celle d’Europe Écologie les Verts-UDB et leurs alliés. Des Verts avec lesquels LFI n’a pas réussi à trouver d’alliance avant ce premier tour mais qu’elle compte bien continuer à séduire en vue du second. « Nous sommes ouverts et nous allons travailler dans les prochains jours la poursuite des discussions avec EELV », précise Cadalen, qui a au moins une certitude : pas d’accord avec Loïg Chesnais-Girard. « Il a encore dit avoir assumé de voter Macron en 2017. Il est hors de question qu’on se rapproche de quelqu’un qui vote de la sorte. »

    Têtes de liste départementale en Bretagne :

    Finistère : Pierre-Yves Cadalen, 28 ans, enseignant en sciences politiques, candidat aux législatives en 2017 dans le Finistère et aux municipales en 2020 à Brest pour la France Insoumise.

    Morbihan : Marie-Madeleine Doré-Lucas, 61 ans, formatrice-consultante auprès des collectivités territoriales, candidate aux législatives en 2017 dans le Morbihan, conseillère municipale d’opposition à Pontivy et conseillère communautaire.

    Côtes-d’Armor : Gilles Monsillon, 64 ans, enseignant à Sorbonne université dans l’UFR d’ingénierie, candidat aux législatives en 2017 dans le Val-d’Oise.

    Ille-et-Vilaine : Hélène Mocquard, 52 ans, cadre dans une structure associative au service des personnes en situation de handicap et des personnes âgées, candidate aux législatives en Ille-et-Vilaine en 2017.

    De gauche à droite, les têtes de listes départementales de Bretagne insoumise : Marie-Madeleine Doré-Lucas (56), Hélène Mocquard (35), Pierre-YVes Cadalen (29 et tête de liste régionale), Gilles MonsiDe gauche à droite, les têtes de listes départementales de Bretagne insoumise : Marie-Madeleine Doré-Lucas (56), Hélène Mocquard (35), Pierre-Yves Cadalen (29 et tête de liste régionale), Gilles Monsillon (22) et Yolande Bouin (2e liste 29). 
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr
     
     
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  • Vendredi matin à Brest (Finistère), à l’appel de l’Union nationale lycéenne, environ 300 lycéens ont dénoncé les inégalités entre établissements face au Covid et ont manifesté en faveur d’un contrôle continu.Vendredi matin à Brest (Finistère), à l’appel de l’Union nationale lycéenne, environ 300 lycéens ont dénoncé les inégalités entre établissements face au Covid et ont manifesté en faveur d’un contrôle continu. 

    Blocus filtrant à l’Iroise, tentatives à la cité de Kerichen, l’Harteloire et Ronarc’h… Hier, à Brest, des élèves ont dénoncé les inégalités entre lycées et le manque de préparation. Ils veulent un bac en contrôle continu.

    « Pour le bac, on demande l’annulation des épreuves de juin au profit du contrôle continu. Pour toutes les filières : générale, technologique, professionnelle, explique Laël Gragnic-Benard, en première au lycée de l’Iroise, à Brest (Finistère) et représentant de l’Union nationale lycéenne (UNL). Il y a un manque d’égalité entre les élèves, notamment entre ceux du privé, qui ont bénéficié d’un enseignement quasi à 100 % en présentiel, et ceux du public, seulement à 50 % ! »

    Ce vendredi 7 mai 2021, il est 8 h. Place de Strasbourg, les entrées de l’Iroise sont bloquées par une douzaine de poubelles et des grilles. Sur des pancartes, on peut lire : « Lycéens en colère », « Pour un lycée sans inégalités », « Contrôle continu pour des élèves perdus », « Jeunesse en danger », etc.

    « Épreuve inégalitaire »

    À l’appel de l’UNL, dans le cadre d’une semaine nationale contre le « bac noir », environ 200 lycéens revendiquent pour la suppression des épreuves du bac, ainsi que du grand oral, une nouveauté. « C’est une épreuve inégalitaire. On n’y a pas été préparés. Elle va profiter aux élèves socialement favorisés qui ont les capacités à s’exprimer à l’oral », souligne Thibauld. Inès déplore aussi « le manque de clarté » des informations, ce qui est démotivant.

    Vendredi matin, à l’appel de l’Union nationale lycéenne, environ 300 lycéens ont dénoncé les inégalités entre établissements face au Covid et ont manifesté en faveur d’un contrôle continu.

    Il s’agit d’un blocus filtrant. Les collégiens, les enseignants et agents, ainsi que les lycéens qui le souhaitent, peuvent rentrer dans l’établissement. Le mouvement a été préparé en bonne relation avec l’administration.

    Des blocus étaient aussi prévus à la cité scolaire de Kerichen, à l’Amiral-Ronarc’h, et à l’Harteloire. Mais ils n’ont pas pu se tenir, principalement en raison d’un nombre insuffisant de personnes.

    Passer un « vrai » bac

    En milieu de semaine, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé qu’au bac de philosophie, la meilleure note sera retenue, entre celle de l’épreuve et le contrôle continu ! Une éventualité qui séduit certains lycéens. « Mes notes sont moyennes. Or, le grand oral, c’est coefficient 10 ! Ça peut rapporter beaucoup », souligne Morgan, favorable au maintien des épreuves.

    L’an passé, il a passé le bac de français en contrôle continu. Cette fois-ci, il voudrait passer « un “vrai” bac ».

    Un autre lycéen ajoute, avec ironie : « Les bloqueurs se plaignent d’un manque de préparation. Mais, précisément, aujourd’hui, le lycée avait fléché la journée pour nous former au grand oral. » Ce que confirme Jean-François Jacopin, proviseur de l’Iroise : « Il était prévu un professeur pour dix élèves ! » Au total, trois journées de préparation au grand oral sont prévues.

    Vers 10 h, les lycéens de l’Iroise ont été rejoints par des élèves de l’Amiral-Ronarc’h, de Vauban, La Pérouse, Lesven, et l’Harteloire. Ils sont alors environ 300. Dans une ambiance bon enfant, ils ont manifesté dans les rues du centre.

    Après un tour – non prévu initialement – au sein de la cité scolaire de Kerichen, puis un passage à l’Harteloire, ils ont terminé devant la sous-préfecture vers 12 h, soutenant le rassemblement de la CGT contre les violences subies par des militants à Paris le 1er mai.

    Quelque 3 000 lycéens brestois – premières et terminales – passeront le bac en juin. Voilà trois ans que les lycéens n’étaient pas descendus dans la rue à Brest. C’était contre Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur.

    Laurence GUILMO

     

    sources: https://www.ouest-france.fr/   &   https://www.ouest-france.fr/

     

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  • La députée n’a pas reçu le collectif quimpérois contre les lois liberticides

    « Nous souhaitions que la députée nous explique en quoi ces lois que nous considérons comme liberticides, notamment la loi dite de sécurité globale, sont valables à ses yeux ? Notamment parce qu’elle a voté cette dernière en première lecture. Peut-être n’a-t-elle pas pris part au deuxième et dernier vote en raison d’un désaccord, finalement », pose Janine Carrasco du syndicat Solidaires, non sans ironie. « On peut s’attendre à tout avec cette majorité parlementaire qui a de plus en plus de mal à prendre position ».
    Il est un peu plus de 17 h ce vendredi et la vingtaine de représentants de syndicats ou partis politiques rassemblés devant la permanence d’Annaïg Le Meur ne goûte que moyennement une situation, signifiant selon eux l’expression d’un « mépris ». « Il aura tout de même fallu un coup de fil et un courriel de rappel pour que l’on soit sûr que notre demande initiale avait bien été reçue, explique le collectif. La députée nous a prévenus jeudi qu’elle ne serait pas là. Nous nous interrogeons sur la capacité des parlementaires de la majorité à assumer une position jusqu’au bout ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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