• En 1930, juste avant l’arrivée des époux Kerbellec, les enfants de l’école publique sont photographiés. Le cliché est l’un des plus anciens encore conservés à ce jour.En 1930, juste avant l’arrivée des époux Kerbellec, les enfants de l’école publique sont photographiés. Le cliché est l’un des plus anciens encore conservés à ce jour. | FONDS ANNE-MARIE PERNEL

    Nos écoles d’antan. Les souvenirs d’Alban Kerbellec offrent quelques passages symptomatiques de la tension entre paroisse et républicains, à Quistinic (Morbihan). Une époque où le contrôle des écoles était primordial.

    En 1933, Alban Kerbellec (1906-1998) et sa femme Anne sont nommés instituteurs de l’école publique de Quistinic (Morbihan), dans la descente de la rue d’Hennebont. L’établissement compte alors deux classes mixtes. Et les tensions avec les tenants de la paroisse sont palpables. « La concurrence et la lutte cléricale des responsables des écoles privées furent acharnées et déloyales », écrit l’instituteur dans un mémoire de souvenirs, rédigé en 1989.

     

    Une lampe en échange d’une inscription

    Il y évoque un vicaire du recteur Guillaume (1934-1938) « dont le principal travail était le recrutement des jeunes enfants pour les écoles privées. » Il décrit ainsi un religieux battant la campagne et essayant de soudoyer les enfants avec des bonbons. D’après l’instituteur, il aurait aussi « donné une lampe électrique à un jeune garçon en échange de son inscription à l’école privée. »

     

    Il va même jusqu’à accuser le vicaire de violence : celui-ci aurait pris de force la main d’un enfant de l’école publique pour l’amener dans l’école privée. Les religieuses ne sont pas non plus épargnées, accusées d’avoir « saisi une petite fille de l’école publique pour l’amener contre son gré dans l’école privée. Les parents, n’osant pas leur déplaire, ont fini par céder. » L’instituteur reproche donc au recteur d’avoir parmi ses troupes « un vicaire sergent recruteur ». Le curé Guillaume lui fait alors porter, pour le Nouvel An 1937, une carte l’invitant « à venir, après la messe, arroser les galons de son vicaire. »

     

    Les gendarmes à la rescousse

    L’affaire ne s’arrête pas là, car Alban Kerbellec alerte son inspecteur d’académie sur « ces méthodes illégales ». L’affaire remonte au ministère de l’Éducation Nationale et une enquête est confiée aux gendarmes de Bubry. De son côté, d’après l’enseignant, le recteur n’abdique pas non plus et se rend chez les parents des enfants concernés par l’affaire pour leur faire signer un papier attestant que les pressions viennent de l’instituteur et non des prêtres ou des religieuses. « Heureusement pour moi, ajoute Alban Kerbellec, j’avais joint à mon rapport les certificats signés et datés par les familles, antérieurs à ceux obtenus par le recteur, dans lesquels les parents répétaient devant témoins ce que j’avais affirmé. »

     

    L’enseignant constate alors que les pressions cléricales prennent fin. Il quitte ensuite à regret son poste en 1939 car « l’effectif était trop élevé : j’avais 52 élèves dans ma classe avec coéducation et quatre cours. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • L’association Terres de couleurs soutient la scolarisation des jeunes filles Maasaï au Kenya.L’association Terres de couleurs soutient la scolarisation des jeunes filles Maasaï au Kenya

    Plœmeur - Pour la Journée des femmes, l’association Terres de couleurs qui œuvre au Kenya a décidé de mettre en place une action.

    Solidarités

    L’association Terres de couleurs, basée à Plœmeur, vient de mettre en place une action complémentaire à celles de scolarisation et de protection des jeunes filles Maasaï, au Kenya. « En juillet 2013, lors de mon séjour en pays Maasaï, il m’avait été signalé un absentéisme important lors des périodes menstruelles car les jeunes filles n’ont pas le « nécessaire pratique » et utilisent des morceaux de tissus, explique Maïtha Lobjois, présidente de l’association. Alors pour pallier cette situation de précarité menstruelle et pour le confort de ces jeunes filles devenant femmes, nous avons fourni les fonds nécessaires à nos deux partenaires pour l’achat de protections. »

    Sur place, les deux partenaires de l’association, deux écoles, ont opté pour un choix différent. L’école Olomayiana a préféré des protections lavables, tandis que l’école Natumuse s’est décidée pour des jetables. « Personne n’ignore la problématique des déchets qui s’ensuit », précise la présidente de l’association.

    Les mères les plus défavorisées intégrées à cette action

     

    Les mères les plus défavorisées des trente fillettes scolarisées ont également été intégrées dans ce programme. Cette action sera renouvelée dans les années à venir et incluse dans le budget scolarisation, comme l’aide alimentaire à la cantine.

    Maïtha Lobjois rappelle l’importance de la scolarisation des filles en pays Maasaï jusqu’aux environs de 16 ans, âge auquel elles peuvent sortir du processus de mariage précoce organisé et du risque d’excision.

    Contact : tél. 06 62 20 47 98 ; mail : terresdecouleurs@gmail.com ; site internet : terresdecouleurs.fr

     

    source: https://www.ouest-france.fr/


     

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  • Les membres du comité anti-éolien réunis sur le marché, vendredi après-midi.Les membres du comité anti-éolien réunis sur le marché, vendredi après-midi. 

    Le projet éolien, à l’étude dans le secteur Drouloué - Kerbescontes - Leurven, soulève un vent de fronde parmi les riverains des trois villages.

    Un comité anti-éolien s’est donc constitué. Ses membres qui ont déjà commencé une campagne de sensibilisation lors des marchés du vendredi, appellent ses sympathisants au rassemblement, samedi, 15 h, au mât de mesure installé par la société porteuse du projet.

    Pour rappel, le projet se situera au même endroit qu’un ancien projet annulé juridiquement en Conseil d’État il y a 10 ans. « Nous disons non à ce projet éolien afin de défendre notre cadre de vie et le site remarquable qu’est la Calotte Saint-Joseph, classée Natura 2 000. Le projet qui emmènerait à la transformation du paysage porte atteinte à la préservation de l’environnement et ne tient pas compte de la proximité des maisons. Les études d’impact existantes ont déjà prouvé les effets indésirables des éoliennes sur la santé et la mortalité des oiseaux et des chauves-souris, alors soyons nombreux au rendez-vous samedi », annonce les membres du comité.

     

    Samedi 6 mars, à 15 h, rassemblement prévu.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Ronan Le Nezet et Rozenn Douillard distribuaient tracts et stylos pour sensibiliser le public.Ronan Le Nezet et Rozenn Douillard distribuaient tracts et stylos pour sensibiliser le public.

    « Nous avons le droit à la même représentation que les autres salariés », mentionne le tract que distribuait la CGT, hier sur le marché de Pontivy, à l’occasion des élections des représentants des très petites entreprises (TPE), comptant onze salariés ou moins. Destinées aux artisans, auxiliaires de vie, paysagistes, salariés du bâtiment ou du tourisme, « ces élections ont lieu tous les quatre ans et concernent 250 000 salariés en Bretagne, qui votent par internet ou courrier pour élire des représentants à l’échelle de la région », explique Ronan Le Nezet, secrétaire général de la CGT Pontivy. Leur but : prévenir les conflits pour éviter les prud’hommes, protéger la santé au travail ou encore développer l’activité sociale et culturelle, grâce à une structure nommée « Viv’ARTI » qui s’apparente à un comité d’entreprise destiné aux TPE.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Avec le départ de l’un des médecins du pôle médical, fin juillet 2021, Pontivy (Morbihan) n’aura bientôt plus que sept généralistes pour 14 000 habitants.Avec le départ de l’un des médecins du pôle médical, fin juillet 2021, Pontivy (Morbihan) n’aura bientôt plus que sept généralistes pour 14 000 habitants.

    Avec le départ de l’une des médecins du pôle médical, en juillet 2021, Pontivy (Morbihan) n’aura bientôt plus que sept généralistes pour 14 000 habitants. Si des remplaçants devraient arriver cet été, ce départ aggrave encore la pénurie médicale à Pontivy communauté, où 11 000 habitants n’ont plus de médecin traitant, soit un quart de la population.

    Avec le départ de l’un des médecins du pôle médical, en juillet 2021, Pontivy (Morbihan) n’aura bientôt plus que sept généralistes pour 14 000 habitants.

    Dans la salle d’attente du pôle situé rue d’Iéna, une affiche confirme que la docteure Élodie Bonnier s’en ira le 23 juillet prochain.

    « Ce n’est pas une très bonne nouvelle »

    Installée à Pontivy depuis 2014 avec le docteur Husson, la trentenaire part  pour des raisons personnelles ​, explique le docteur Bertrand Morin.

     Ce n’est pas une très bonne nouvelle, nous sommes en recherche encore plus active de remplaçants ​, indique le médecin, coordinateur du pôle médical inauguré en mai 2019.

    D’autant que l’un des autres généralistes du pôle, le docteur Yves Le Goff, devrait partir à la retraite courant 2021. 

    Six médecins recherchés pour Pontivy communauté

    La pénurie médicale ne cesse de s’aggraver à Pontivy, depuis 2018, mais aussi dans les communes alentour.

    La communauté de communes a déjà mis en place des incitations financières à l’installation. Une étudiante en fin de cursus s’est déjà engagée à venir exercer sur le secteur de Pontivy communauté en 2023.

    Le recrutement de médecins salariés va aussi être proposé lors d’un prochain conseil communautaire.

    Il manque six généralistes dans le secteur, dont trois ou quatre rien qu’à Pontivy… Et l’arrivée d’un quatrième médecin salarié au centre de santé communal du Sourn ne suffira pas à régler le problème.

    Des remplaçants, pas des médecins traitants

     Nous allons réussir à trouver des anciens internes, en fin de thèse, pour venir remplacer la docteure Bonnier cet été, mais même si ces remplaçants viendront assurer les consultations pour plusieurs mois, ils ne pourront pas devenir médecins traitants de ses patients ​, précise le docteur Bertrand Morin.

    Environ 11 000 habitants du secteur n’ont plus de médecin traitant, soit un quart de la population.

    Ils risquent d’être encore plus nombreux dans les mois à venir, avec au moins deux départs à la retraite annoncés cette année, à Pontivy et à Saint-Thuriau.

     

    Julie SCHITTLY

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Lire également: Pontivy va perdre un de ses médecins, cet été (letelegramme.fr-1/03/21)

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  • Lors de la manifestation du 20 février, à Brest, près de 1 500 personnes défendaient l’enseignement du bretonLors de la manifestation du 20 février, à Brest, près de 1 500 personnes défendaient l’enseignement du breton 

    Le ministère proposait trois heures de breton par division en secondaire au lieu de trois heures par classe. Diwan a négocié et obtenu trois heures par classe.

    Le conflit sur les trois heures d’enseignement par division ou par classe dans le secondaire chez Diwan est résolu. Une rencontre a eu lieu, lundi 1er mars 2021, entre trois représentants de Diwan et le rectorat d’académie, afin « d’évoquer les thématiques de l’enseignement immersif de la langue bretonne à la rentrée 2021 », a indiqué le rectorat en fin de journée, ce lundi.

    Le recteur d’académie, Emmanuel Ethis, écrivait sur le réseau Twitter : « Un échange qui a permis d’aborder l’ensemble des sujets, y compris les questions pédagogiques, essentielles, et d’élaborer des solutions pour chacun d’entre eux, dans le cadre de l’axe de notre projet académique dédié aux langues et aux cultures de Bretagne. »

    « Bonne nouvelle »

    Toujours sur le réseau social, le réseau Diwan, quant à lui, a lancé l’information : « Bonne nouvelle ! Les échanges avec le recteur ont abouti pour les trois heures de breton hebdo dans le secondaire et pour la dotation du lycée de #Vannes. Merci à toutes les personnes qui ont permis d’atteindre le but. » 

    Stéphanie Stoll, présidente de Diwan, a participé à la négociation avec Gregor Mazo, le directeur de Diwan, et Pascale Chevillard, directrice pédagogique dans le secondaire. Pour la présidente de l’école immersive en langue bretonne, la rencontre a été positive.  Il y avait une volonté de dialogue de la part du rectorat. Nous savons que nous ne sommes pas les seuls au monde et que dans ce contexte de pandémie des étudiants sont en souffrance. Donc obtenir un rendez-vous était une bonne chose. 

     Il faut que ces trois heures soient pérennes 

    « Nous avons pu exposer nos attentes et dire que la langue bretonne ne peut être traitée ainsi. » Pour beaucoup de défenseurs de la langue, cette décision du ministère était purement technocratique. Stéphanie Stoll insiste.  Il nous manque un vrai cadre qui tienne compte des spécificités de la langue bretonne. Il faut que ces trois heures soient pérennes, que cela soit acté dans une convention spécifique. 

    Dans la semaine du samedi 20 février 2021, le réseau Diwan avait mobilisé pour organiser une manifestation à Brest. Les manifestants, plus de 1 500, étaient au rendez-vous, ce qui a pu jouer pour la négociation de ce lundi. Les députés de la majorité LREM avaient écrit au ministre cette semaine.

     

    Christian GOUEROU

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les médias gouvernementaux et patronaux se lamentent quotidiennement sur la “ importée des Etats-Unis” qui frappe désormais certains quartiers déshérités où des rixes aussi absurdes que meurtrières opposent régulièrement des bandes d’ados de plus en plus jeunes s’affrontant à coups de barre de fer, quand ce n’est pas, au nez et à la barbe de la police, à coups de tirs de mortiers… Comme c’est depuis longtemps le cas chez l’Oncle Sam où régulièrement, des massacres perpétrés à l’arme de guerre, dévastent des églises, des mosquées, des synagogues et… des écoles à l’initiative d’ados se prenant pour Rambo!

    Les mêmes médias se déchaînent aussi, non sans raison, contre la “communautarisation” de l’espace urbain hexagonal où, de moins en moins, les individus en compétition sur la grande scène du néolibéralisme mondial, se définissent comme des citoyens français membres de la République ou comme des travailleurs luttant pour leurs droits mais où, de plus en plus, ces bipèdes incultes et déliés de tout que fabrique à la chaîne l’ “économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée” (Traité de Maastricht) se définissent comme membres de telle communauté ethnique, de telle collectivité pseudo religieuse, de tel clan territorialisé voire comme de simples “ego” prédateurs et sans limites s’adonnant à l’achaïque loi du plus fort. Comme c’est tristement le cas aux Etats-Unis depuis des décennies… Soit!

    Mais alors, pourquoi les mêmes médias bien-pensants poussent-ils en permanence à exalter la “” made in USA, la chanson américaine, les “blockbusters” américains, les fêtes américaines (à commencer par l’agressive et noirâtre “Halloween”), les clips américains, sans parler de la langue américaine dont les bredouillis les plus commerciaux et les plus bas de gamme (pensons aux “Black Friday” devenus annuels) infestent en permanence notre langue et notre cerveau? Pourquoi ces grands médias ne passent-ils en outre qu’exceptionnellement des chansons en espagnol, en italien, en allemand, en russe, en arabe, en berbère, en swahéli, en hindi, en japonais, en chinois ? Pourquoi la production cinématographique des pays autres que celui d’Hollywood et de Disney ne parvient-elle que très marginalement sur nos écrans? Pourquoi, lorsqu’il est question de “communauté internationale”, les “grands journalistes” français n’ont-ils en vue que les pays de l’Amérique du Nord et de l’Europe qui, ensemble, forment moins d’un dixième de l’humanité?Pourquoi nos “grands éditorialistes” en poste sur TF1, France 2, C News, BFM, RMC, RTL, Europe 1, France Inter, France Culture, etc., exaltent-ils sans fin l’OTAN, archi-dominée par Washington, et qui pousse en permanence l’UE de plus en plus berlinoise à se surarmer pour prendre sa revanche sur le pays d’Octobre 17 et de Stalingrad? Et pourquoi les médias d’Etat de Macron, ex “Young Leader” adoubé par les Etats-Unis, mais aussi les médias et journaux appartenant à Bolloré, Bouygues, Drahi et Cie, ne trouvent-ils jamais rien à redire à la “fusion” de nos industries stratégiques avec les monopoles privés tentaculaires d’Outre-Atlantique, qu’il s’agisse de Chrysler – en passe de phagocyter Peugeot – ou de General Electrics, qui a déjà avalé une bonne partie d’Altsthom ? Pourquoi “nos” grands médias applaudissent-ils régulièrement à tout rompre quand les gouvernements atlantistes successifs, taillant dans l’héritage du CNR, voire de… Colbert et de Sully, détruisent les statuts publics, dépècent le Code du travail, privatisent les services publics nationalisés en 1945, asphyxient la Sécu à la française, pour leur substituer la retraite par capitalisation, les assurances privées et des trusts capitalistes détenus par les fonds de pension étatsuniens ? Et pourquoi veut-on aussi nous faire croire contre toute évidence que, pour réduire la fracture politique béante entre le peuple  français et ses “élites” politiques, il faudrait importer les “primaires” à l’américaine, le fédéralisme américain et les campagnes électorales à l’américaine? 

    En réalité, l’ culturelle, économique, linguistique, militaire, politique galopante à laquelle est soumise en tous domaines l’Euro-Frenchland forme un tout indissociable. Et tant qu’on acceptera en frétillant la monoculture anglo-américaine, la langue unique mondiale étatsunienne, le “leadership” impérial de Washington sur l’UE arrimée à l’OTAN, il faudra aussi, et sans se plaindre s’il vous plait, s’adapter à une non-société sauvage et sans art de vivre inhumainement dominée par la loi du colt, du dollar, du racisme, du gaspillage consumériste et du culte suicidaire des armes de destruction massive!

    Floréal-le 1er/03/2021

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le médicament cubain s’avère efficace chez des patients gravement atteints, c’est la conclusion des études menées par les scientifiques cubains, et alors que le médicaments bénéficient également d’une autorisation d’usage temporaire en Inde. Un essai clinique de phase III est en cours en collaboration avec la société India Biocon aux Etats-Unis, au Mexique et au Brésil. Le médicament, qui repose sur une technologie d’anticorps monoclonaux, est une innovation cubaine datant du début des années 2010.

    est à l’avant garde de la lutte contre le covid-19 et pour la mondiale. En dépit du renforcement du blocus criminel imposé par les Etats-Unis d’Amérique avec la complicités de l’Union Européenne, l’ile socialiste redouble d’effort pour développer médicaments et vaccins. Et également pour apporter l’aide de ses personnels soignants partout dans le monde. La France a bénéficié de cette aide notamment en Martinique.

    Au delà des traitements, avec l’itolizumab et l’interferon alpha 2B notamment, Cuba développe également quatre projets de vaccins contre la covid-19 : Soberana 1 et 2, Mabinsa et Abdala. Soberana – un de type conjugué, l’une des technologies les moins risquées – est actuellement en cours de phase III d’essai clinique. Rappelons que Cuba socialiste est très reconnu pour ses compétences de pointes en médecine et pharmacologie, avec par exemple à son actif le premier vaccin contre le méningocoque B, tandis que Cuba réussie à produire intégralement sur son sol 9 des 13 vaccins qui y sont obligatoires. La production industrielle du vaccin a commencé sur l’ile qui espère pouvoir vacciner sa population d’ici l’été et produire 100 millions de doses au cours de l’année 2021

    A Cuba, le bilan de la gestion du covid-19 est bien meilleur qu’au sein de la très riche Union Européenne : avec autant d’habitants que la Belgique Cuba socialiste déplore aujourd’hui 318 décès, près de 70 fois moins qu’en Belgique. Et sur tout les plans de la gestion de la crise sanitaire, le fait la démonstration de son efficacité. Malgré toutes les difficultés liées au blocus, malgré ses moyens bien plus faibles que ceux de l’UE, Cuba développe plusieurs vaccins et des médicaments.


    Anticorps monoclonaux Itolizumab : un médicament cubain efficace chez les malades graves du covid-19 tandis que la production industrielle des vaccins cubains est lancée. (IC.fr-1er/03/21)Le ministère de la Santé publique cubain a annoncé que le médicament cubain Itolizumab – mis au point par le Centre d’immunologie moléculaire (CIM) – a montré de bons résultats en tant que traitement anti-inflammatoire chez des patients atteints de COVID-19

    Selon une étude publiée sur le site web Infomed, les personnes positives au virus peuvent développer une forme très grave, caractérisée par le « syndrome de la tempête de cytokines ».

    L‘Itolizumab, molécule capable de bloquer la prolifération et l’activation des lymphocytes T, et qui se comporte également comme un immunomodulateur, a un effet associé à la réduction de la libération de cytokines pro-inflammatoires.

    Des chercheurs cubains du CIM, de l’Institut des sciences fondamentales et précliniques Victoria de Giron, et des hôpitaux de la ville de Santa Clara, Manuel Piti Fajardo et Arnaldo Milian Castro, ont présenté, au début de cette année, dans la revue internationale Immunotherapy, les résultats du traitement réalisé sur trois patients atteints de COVID-19 qui se trouvaient dans un état grave et critique.

    L’utilisation de ce médicament a permis de réduire les concentrations de la cytokine IL-6 chez tous les patients, alors que deux des trois cas ont même montré une amélioration respiratoire et radiologique, et se sont complètement rétablis, ont déclaré les scientifiques.

    Il est présumé que cette thérapie anti-inflammatoire, en plus de la thérapie antivirale et anticoagulante, pourrait réduire la morbidité et la mortalité associées aux formes cliniques graves du virus, ont-ils conclu.

     

    d’après Granma : http://fr.granma.cu/cuba/2021-02-03/le-medicament-cubain-itolizumab-savere-efficace-chez-des-patients-gravement-atteints-yaditza-del-sol

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • A l’échelle mondiale, l’impérialisme nord-américain en crise aiguë – la tumultueuse “transition” présidentielle l’a montré ! – voudrait forcer le monde à choisir entre le bloc fascisant personnifié par Trump (le slogan “America first!” signifie la “suprématie blanche” aux Etats-Unis et, à l’extérieur, l’écrasement de la gauche latino-américaine, de l’Iran… sans oublier la érigée ennemi stratégique ni tentative de fédérer toutes les monarchies pseudo-musulmanes – du Maroc à l’Arabie saoudite – pour briser les Palestiniens et le Front Polisario, et d’utiliser la Turquie néo-ottomane d’Erdogan pour remplacer l’impérialisme français déclinant de l’ au Liban), et le bloc “mondialiste” non moins belliciste que personnifie Biden, lequel préfère redorer l’alliance “transatlantique” avec l’Europe allemande pour tenter d’encercler la Russie tout en promouvant une effarante course aux armements. Pourtant, comme disait Mao, “Là où il y a oppression il y aura rébellion” et “On a raison de se révolter“:

    • en , Cuba tient bon de dédollarise son économie; Evo Morales revient à La Paz en libérateur ; l’Equateur chasse le traître Moreno, laquais de l’Oncle Sam, et vote à nouveau pour l’alternative progressiste héritée de Correa ; quant aux communistes chiliens, ils sont l’aile marchante du grand mouvement populaire qui a balayé la constitution héritée de Pinochet. Cela ne signifie pas que cette contre-attaque populaire soit exempte de contradictions comme on le voit au Venezuela où nos camarades du PCV dénoncent une maltraitance d’Etat qui ne peut, hélas, qu’affaiblir l’indispensable Front patriotique anti-impérialiste;
    • En Asie, la jeune classe ouvrière birmane refuse le putsch militaire et rêve de s’affranchir aussi de la tutelle à peine moins anti-ouvrière d’Aung Sang Su Khi. En Inde, c’est par centaines de millions que les ouvriers et les paysans pauvres, conseillés par les deux puissants partis communistes indiens, s’opposent à la politique néolibérale du fascisant Janata Party et de sa politique pseudo-hindouiste et grossièrement antimusulmane.
    • En Afrique subsaharienne, à l’appel du PC du Bénin, du Sadi malien et d’autres forces progressistes, un mouvement populaire prometteur, héritier du panafricanisme socialisant des années 1960, exige la fin de la “Françafrique”, cette projection néocoloniale de l’impérialisme français, dans lequel le PRCF dénonce un ennemi commun des peuples africains spoliés et de la souveraineté française piétinée, en France même, par l’oligarchie maastrichtienne.
    • Au , ceux qui avaient dévoyé et enterré le “Printemps arabe” en le livrant aux égorgeurs djihadistes, doivent déchanter car les peuples tunisien et algérien, femmes et jeunesse en tête, défient la répression et réclament la démocratie, le développement, le progrès social et l’indépendance véritable. Quant au Front Polisario, il n’est pas plus décidé à avaliser l’annexion marocaine que les jeunes Palestiniens ne sont prêts à accepter le statut d’indigènes de second ordre dans leur propre pays que Tel-Aviv voudrait leur imposer à jamais. Par ailleurs, malgré leurs énormes moyens et l’aide en sous-main que la CIA, les pétromonarques esclavagistes, Erdogan et, hélas, les services français ont apporté à Daesch, l’Armée nationale syrienne de conscription aidée par la Russie a écrasé les dépeceurs de la et rétabli pour l’essentiel l’unité territoriale du pays.
    • De manière plus générale, les peuples du monde entier ont constaté de leurs yeux que les pays socialistes ou de tradition socialiste comme Cuba, la Chine, ou le Vietnam, ont nettement mieux réagi à la pandémie que ne l’ont fait ces phares du néolibéralisme mondial que sont les USA de Trump où l’Angleterre de Johnson, lequel a d’ailleurs failli payer de sa vie son “laisser-faire, laisser-crever” initial… Du reste, l’économie chinoise ne cesse de progresser au grand dam de Washington qui sait qu’elle perdra tôt ou tard leur hégémonie mondiale…
    • En Europe, l’entreprise visant à criminaliser le communisme historique en l’égalant au nazisme, quitte à banaliser et à réhabiliter ce dernier par la bande, s’accentue, de même que demeure la tentative impérialiste permanente de subvertir la Biélorussie après avoir semé le chaos en Ukraine. Mais le PC d’Ukraine et la Biélorussie ont tenu bon comme le rappellent les entretiens récemment donnés à INITIATIVE COMMUNISTE par P. Simonenko, secrétaire général du PCU, et par M. l’Ambassadeur bélarusse à Paris.Si l’on résume ce tableau contrasté, on s’aperçoit que les peuples résistent aux offensives impérialistes mais que le Mouvement communiste international n’a pas encore, malgré ses efforts, réussi à redevenir une force structurante à l’échelle mondiale de manière à fédérer les résistances, à les faire converger contre le capitalisme-impérialisme, à démasquer les charlatans de l’ “Europe sociale” et à orienter les résistances populaires croissantes dans la direction d’un socialisme-communisme de nouvelle génération. Raison de plus, comme le fait le PRCF, pour participer à toute initiative susceptible de remettre le MCI et le camp anti-impérialiste à l’offensive sur le plan international…
    • En France même,
      • la décomposition nationale et la fascisation s’accélèrent dangereusement
      • à la faveur d’une pandémie que le pouvoir macroniste, à défaut d’y répondre efficacement, ne manque pas d’exploiter pour installer l’Etat policier (lois fascisantes dite de “sécurité globale”, sur le “séparatisme musulman”…) tout en gavant le CAC 40 de subventions publiques distribuées à profusion et sans contreparties en termes d’emploi et de salaires.
      • Le “grand emprunt” européen orchestré par Macron et Merkel servira d’ailleurs surtout à doter de subventions publiques les fusions capitalistes en cours dans l’industrie (avec à la clé la fin programmée du “produire en France”) tout en précipitant le “saut fédéral européens”: création de l’armée européenne, du Parquet européen, de la gendarmerie européenne, voire adoption d’une langue unique des institutions européennes (le tout-anglais, bien sûr!), le but stratégique de l’Empire européen en gestation étant d’unifier le grand marché transcontinental de l’emploi en exacerbant la concurrence entre salariés et le moins-disant social. Décidément, le compte à rebours de la destruction finale du pays est engagé.

    Dans cette situation, il urge de s’interroger sur l’alternative révolutionnaire qu’il convient d’opposer au duel/duo Macron-Le Pen que les milieux oligarchiques voudraient programmer pour le second tour de la prochaine présidentielle. Un faux duel à la fois hyper-dangereux, car Macron et Darmanin en sont désormais à “prendre de droite” le rassemblement lepéniste, et totalement inconsistant puisque désormais Marine Le Pen, qui avait déjà rallié l’euro, annonce à la classe dominante, dont elle sollicite l’adoubement, qu’elle inscrit désormais toute son action dans le cadre supranational incontesté de l’UE…

    La gauche établie coupée de la classe ouvrière

    C’est pourquoi les alternatives proposées jusqu’ici par la gauche établie et/ou par les prétendus souverainistes (on a même droit désormais à des communiqués communs décomplexés de Dupont-Aignan, Philippot et Asselineau !) ne sont pas à la hauteur des aspirations populaires, sachant que désormais un Français sur trois n’est même plus à même de faire trois repas par jour.

    Pas seulement parce que les resucées de la gauche plurielle font l’impasse sur l’orientation maastrichtienne incurable du PS et sur le caractère foncièrement antipopulaire de la “construction” européenne, ni parce que ce projet stratégique d’union des euro-gauches usé jusqu’à la corde est totalement coupé des luttes sociales, mais parce que, en l’absence d’un vrai parti communiste dynamisant le monde du travail, la “gauche” établie ne parle plus au peuple tandis que les mobilisations syndicales sont coupées de toute perspective politique.

    Concernant le PCF, on ne sait toujours pas s’il veut vraiment porter une candidature propre, d’ailleurs sur des bases euro-réformistes, ou si ses éternelles velléités de semi indépendance électorale ne serviront pas seulement in fine à négocier avec Mélenchon la répartition territoriale des candidatures aux prochaines législatives. Un JLM qui, d’ailleurs, dédaigne répondre aux associations de défense du français et refuse de clarifier sa position sur l’UE tant il est vrai que ses eurodéputés ont été élus, hélas, sur une ligne euro-compatible. Or, sur de telles bases euro-complaisantes, la classe ouvrière – et on la comprend! – ne “suivra” certainement pas, alors qu’elle est la seule capable de porter au second tour de la présidentielle une candidature patriotique de gauche franchement insoumise à l’UE…

    Pour l’alternative rouge et tricolore avec le PRCF et Fadi Kassem.

     

    D’où la proposition du PRCF, qui a chargé notre jeune, dévoué et brillant camarade Fadi Kassem, syndicaliste, agrégé de l’Université et diplômé de sciences politiques, de proposer aux travailleurs, dans les manifs et à l’entrée des usines, une alternative rouge et tricolore articulant l’engagement à reconstruire un parti de combat, à soutenir le syndicalisme de lutte, à agir avec les Gilets jaunes (1), à dialoguer avec tous les progressistes pour sortir la France de la zone euromark, sortir de l’UE par la porte à gauche, construire une nouvelle République française souveraine, sociale et fraternelle en marche vers le socialisme.

    Jeunes, militants ouvriers, syndicalistes de lutte, rejoignez notre combat !

    Sur cette base, notre Pôle reçoit un nombre grandissant d’adhésions de jeunes. Il faut aider le PRCF et l’aider à porter l’alliance du drapeau rouge et du drapeau tricolore sans crainte de cette “explosion sociale” qu’a raison de redouter – pour sa classe, pas pour la nôtre! – M. Edouard Philippe. Ensemble faisons monter l’exigence ouvrière et populaire d’un Frexit progressiste, passage incontournable vers la révolution socialiste dans notre pays.

     

    Georges GASTAUD, le 26 février 2021

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Une marée humaine s’est rassemblée dans la ville de lors du rassemblement massif organisé par le indien (marxiste) et les forces alliées de gauche. Le rassemblement, l’un des plus grands rassemblements politiques de ces dernières années, s’est tenu au terrain de parade de la brigade de Calcutta, qui est le plus grand terrain découvert de la ville.
    Ce grand rassemblement a lieu juste avant le scrutin de l’assemblée du occidental, envoyant un message fort au BJP (Bharatiya Janata Party) et au TMC (All India Trinamool Congress), tous deux au pouvoir.

    “Le TMC doit être détrôné pour mettre fin à la répression du BJP au Bengale”, a souligné dans son discours le secrétaire général du parti communiste (marxiste) Sitaram Yechury. “Nous nous battrons pour garantir l’égalité des droits entre les hommes et les femmes de toutes les couches de la société et contre les attaques contre l’expression pluraliste” a déclaré Surjya Kanta Mishra, secrétaire d’État du CPI(M) pour le Bengale occidental.

    Comme le Parti communiste (marxiste) l’a mentionné dans son compte Facebook, “selon une estimation prudente, environ 10 lakh (1 million) de personnes de tous horizons sont venues aujourd’hui au terrain de parade de la brigade à Kolkata. Pour mettre fin à la safranisation, à la privatisation et à la corruption dans le système éducatif, pour restaurer les droits démocratiques du peuple, pour garantir des élections libres et équitables, et pour bien d’autres questions, des gens de tous âges sont venus et ont enregistré leur présence dans ce qui était l’un des plus grands rassemblements politiques pacifiques du monde”.

    https://www.facebook.com/cpimcc/posts/1727417510763255?xts%5B0%5D=68.ARAzoUu0NBLMIo6qAQXncxbxkdrjCEjyfHPizBXSOaavEsHRWwENGVlX2aECPjJA8ULKKiHcB9vxI0SHCt6kZ-zRL1ch0kf8SITtR_rS5R8cKly1H0AXxww61DzVzb-ts_mdqPyoU7lrQZIueUjPJuKI3yfZB6inip7epQmydzSYS7PtO5s6LIh6TBgIg85cfZEljpzp-H0hL7k3lR9s0VCX7CuLgCzcfRD1zB2YV-yY_BO9hnOXgoow_gJkd7yGZ4z3A9vFRsdZf6IKYWzgn3xTftR5S1NKePrh2Q8_5oD8sf-Pv-Viwg&tn=-R

     

    d’après http://www.idcommunism.com/2021/02/india-more-than-million-people-attended-a-rally-of-communist-party-marxist-and-.html

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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