• Carhaix. Incident au cours de la visite de... par Letelegramme

    Malaise au cours de la visite de Marisol Touraine, ministre de la Santé, ce mercredi matin, à l'hôpital de Carhaix, où un homme a hurlé : "P comme pourri, S comme salaud, à bas le Parti socialo". Deux personnes ont été écartées par les gendarmes. Et, au moment du départ de la ministre, de nouveaux mots ont été prononcés.
     
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  • Ce mercredi, après plusieurs années de combat, 377 ex-salariés de l'usine Gad de Lampaul-Guimiliau (29) ont été déboutés aux prud'hommes. Ils voulaient faire reconnaître comme abusif le licenciement économique dont ils avaient été l'objet fin 2013. 

     
    En novembre 2015, le conseil des prud'hommes n'avait pas été en mesure de trancher sur la demande des 377 anciens salariés de l'abattoir Gad. Les quatre conseillers prud'hommaux représentants les salariés (2) et les employeurs (2) avaient souhaité faire appel à un juge départiteur, un magistrat du tribunal d'instance, pour les aider à apprécier l'application de décisions juridiques très techniques.

    Ce mercredi après-midi, le juge départiteur a rejeté à Morlaix la demande d'indemnisation des 377 anciens employés, considérant valable la procédure de licenciement. 

    En procés depuis 2013

    En octobre 2013, le tribunal de commerce prononçait la fermeture de l'abattoir Gad, laissant 899 employés sans emploi. 377 ex-salariés décidaient alors de poursuivre la CECAB, le groupe coopératif agro-alimentaire morbihannais propriétaire de l'abattoir. Selon eux, l'entreprise qui réalisait plus de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires au moment de la fermeture de l'usine n'aurait pas respecté ses obligations de reclassements au sein du groupe. Ces anciens salariés, encore sans emploi pour la plupart, avaient demandé en mars dernier de 6 à 48 mois de salaire de dommages et intérêts pour licenciement abusif.

    Prochaine étape : la cour d'appel

    Les ex-salariés de Gad et leur avocat doivent se retrouver ce vendredi à Ploujean, près de Morlaix, afin de lancer une nouvelle procédure devant la cour d'appel de Rennes.

    Thierry Peigné

    source: http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne

     

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  •  Paris, mardi 28 juin 2016. Pour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, l’été ne devrait pas entamer la mobilisation contre la loi Travail.

     

    Au gouvernement qui propose d'assouplir — un peu — sa loi Travail, Philippe Martinez, le numéro un de la CGT, répond que ça ne suffit pas. Le bras de fer continue.

    C'est l'impasse.Mercredi, le Premier ministre Manuel Valls a reçu les organisations syndicales, sur la loi El Khomri. Et, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis quatre mois, le gouvernement leur a présenté deux modifications du texte de loi. S'il n'est pas question de revenir sur le fameux article 2, qui donne la primeur des accords d'entreprise sur les accords de branche (temps de travail, déclenchement des heures supplémentaires etc.), le gouvernement dit être prêt à y mettre des garde-fous. Ainsi, la pénibilité et l'égalité professionnelle ne seront négociées qu'au niveau de la branche. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, considère ces avancées « largement insuffisantes ». Interview.


    François Hollande affirme, une nouvelle fois, dans une interview aux « Echos » publiée ce jeudi, qu'il ne touchera pas à l'article 2. Il n'écarte pas non plus de recourir au 49.3. Qu'en pensez-vous ?

    PHILIPPE MARTINEZ. Ce n'est pas un scoop. Comme son Premier ministre, le président de la République n'écoute pas le peuple. Pour le 49.3, on peut entendre qu'il se trompe une fois. Mais deux, ça confirme que lui et son gouvernement sont bien éloignés de la vie des citoyens et des travailleurs. Ils ne veulent pas trouver de solutions. Face à un tel mur, comme souvent, ça va se jouer dans la rue.

    Le gouvernement a commencé à adapter sa loi. Y voyez-vous l'effet de votre mouvement ?

    Evidemment. Le gouvernement peut dire ce qu'il veut, mais la mobilisation pèse et l'a obligé à lâcher du lest. Ce qui est pris, n'est plus à prendre. Manuel Valls recule petit à petit. Mais nous sommes encore très loin du compte. Manuel Valls ne peut pas faire comme si rien ne se passe dans le pays. L'opinion publique est clairement défavorable à ce texte. La question de la hiérarchie des normes (NDLR : le fameux article 2) demeure. Nous avons redit au Premier ministre qu'il y avait un risque de dumping social. Il nous a répondu : j'assume ce risque. Valls ne veut pas dialoguer.

    En adaptant son texte, comme il vient de le proposer, le gouvernement peut-il diviser le front syndical ?

    Entre la CGT et les autres organisations syndicales, dont Force ouvrière, il n'y a aucun problème. J'ai croisé Jean-Claude Mailly aujourd'hui (hier), nous avons exactement les mêmes positions sur le respect de la hiérarchie des normes. Nous n'avons aucune différence d'appréciation sur le projet gouvernemental.

    L'été est souvent fatal aux mouvements sociaux. Le temps joue-t-il contre vous ?

    On a mobilisé et nous allons continuer à le faire. Il y aura de nombreuses initiatives cet été, notamment dans les villes départs du Tour de France pour discuter avec la population. Ensuite, à la rentrée, nous aurons de nouveau l'occasion de montrer que nous ne sommes pas d'accord avec cette loi.

    Oui, mais elle sera alors définitivement adoptée...

    Une loi votée peut ne jamais être appliquée. Le contrat première embauche en est l'exemple. La loi avait été adoptée en 2006 mais les décrets n'ont jamais été publiés.

    Comment interprétez-vous la fermeté de Manuel Valls ?

    On a l'impression que, pour lui, ce qui se passe dans la rue n'existe pas. C'est grave. La loi Travail est pour le Premier ministre une façon de se construire son avenir politique. L'enjeu de cette loi, c'est l'avenir des salariés et pas de déterminer qui sera candidat à l'élection présidentielle. J'ai l'impression que ces échéances électorales le préoccupent plus que la loi Travail !

    Y'aura-t-il dans les heures qui viennent d'autres contacts avec Matignon ?

    Je sors aujourd'hui (hier) du bureau de Manuel Valls sans date de rendez-vous. Mais, bon, il a mon numéro de téléphone. Et, au cas où il n'aurait pas bien compris, je veux bien lui réexpliquer les choses.

     

    Propos recueillis pour "Le Parisien" par Boris Cassel et Vincent Vérier

    source: leparisien.fr

     

     

     

     

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  • Rencontre avec le Premier ministre et la ministre du Travail-Intervention liminaire de la délégation CGT (cgt.fr-29/06/2016)

    INTERVENTION LIMINAIRE DE LA DELEGATION CGT LORS DE LA RENCONTRE AVEC LE PREMIER MINISTRE ET LA MINISTRE DU TRAVAIL

    Philippe Martinez, Catherine Perret, Fabrice Angeï, Mohammed Oussedik


    Monsieur le Premier ministre,

    Madame la ministre du Travail,

    Vous connaissez notre position sur le contenu de la loi qui mobilise, aujourd’hui, contre elle une majorité de l’opinion publique, une majorité des organisations syndicales représentatives de notre pays et qui ne parvient pas à réunir une majorité de députés à l’Assemblée nationale.

    Vous connaissez aussi nos propositions en faveur d’un Code du travail du XXIe siècle, à même de protéger les salariés contre les effets de la course au moins-disant social sur fond de précarisation du travail et de ceux qui l’exercent.

    Je vais donc concentrer mon propos sur ce que, peut-être, vous ignorez encore : avant même son éventuelle adoption, la loi dite travail que porte votre gouvernement viole de façon magistrale les conventions fondamentales de l’OIT.

    En effet, en 2012, le comité de la liberté syndicale de l’OIT a jugé une affaire très similaire concernant un projet de réforme du gouvernement grec de l’époque organisant la décentralisation de la négociation collective au niveau des entreprises. Souvenez-vous, la Grèce était alors dans le viseur de la Troïka qui avait imposé au pays un bouleversement des règles de négociation collective ressemblant à s’y méprendre à l’article 2 de votre projet de loi.

    Les conclusions du comité ne laissent aucun doute possible quant à l’infraction que constitue ce type de réforme par rapport aux conventions de l’OIT. Je me permets de vous en citer un court extrait qui résonne comme un avertissement :

    « Le comité souligne que la mise en place de procédures favorisant systématiquement la négociation décentralisée de dispositions dérogatoires dans un sens moins favorable que les dispositions de niveau supérieur peut conduire à déstabiliser globalement les mécanismes de négociation collective ainsi que les organisations d’employeurs et de travailleurs et constitue en ce sens un affaiblissement de la liberté syndicale et de la négociation collective à l’encontre des principes des conventions 87 et 98 ».

    Pour la CGT, la signification de cette jurisprudence est claire. Elle transforme en avorton l’article 2 du projet de loi dit travail.

    Si le gouvernement s’entêtait à le maintenir, il est clair qu’il exposerait la France à une violation grave et immédiate des conventions fondamentales 87 et 98 de l’OIT qui, je vous le rappelle, protègent les libertés syndicales et la négociation collective dans le monde.

    Il serait irresponsable de demander la semaine prochaine aux députés d’adopter une loi bafouant aussi clairement le droit international du travail, et encore davantage d’utiliser une nouvelle fois le 49-3 à cette fin.

    Nous prendrions alors immédiatement nos responsabilités en alertant l’opinion publique sur ces violations et en portant plainte devant les instances habilitées de l’OIT. Et croyez-moi, nous trouverons une majorité des organisations syndicales de ce pays pour le faire.

    De notre point de vue, vous n’avez par conséquent, pas d’autre choix que de retirer immédiatement l’article 2 de la loi.

    Mais il y a plus grave encore, Monsieur le premier ministre. Il n’y a pas que l’article 2 qui contrevient aux engagements internationaux de la France.

    Le projet de loi dans son ensemble viole le Pacte des Nations Unies relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

    Si vous lisez les communiqués de la CGT, vous savez sans doute que nous sommes intervenus le 5 juin dernier à Genève lors de l’examen de la France par le Comité des Droits Économiques, Sociaux et Culturels des Nations-Unies. Nous avons alerté ce comité sur le climat social en France, la stigmatisation et la répression du fait syndical, les dispositions du projet de loi Travail ainsi que son processus d’adoption.

    Il y a quelques jours, les experts du comité ont rendu leur rapport. Il est accablant pour la France. Là encore, je me permets d’en citer de courts extrait. Voici ce que disent les experts des Nations-Unies de votre projet de loi de manière générale :

    « Le Comité est préoccupé par les dérogations à des protections acquises en matière de conditions de travail proposées dans le projet de loi travail (…), y compris pour accroître la flexibilité du marché du travail, sans qu’il ne soit démontré que l’État partie a considéré toutes les autres solutions possibles. Le Comité engage l’État partie à s’assurer que les dispositifs proposés pour accroître la flexibilité du marché du travail n’ont pas pour effet la précarisation du travail et la diminution de la protection sociale du travailleur. Il l’exhorte également à s’assurer que toute mesure rétrograde concernant les conditions de travail :

    a) Est inévitable et pleinement justifiée (…) ;

    b) Est nécessaire et proportionnée à la situation, (…) ;

    c) N’est pas discriminatoire (…). »

    Et voici ce que ces mêmes experts onusiens disent des atteintes aux droits syndicaux en France :

    « Le Comité déplore les actes de représailles contre les représentants syndicaux signalés. Il constate aussi avec inquiétude que l’espace démocratique de négociation des conventions collectives s’amenuise. Le Comité engage l’État partie à prendre des mesures efficaces de protection des personnes engagées dans des activités syndicales, et de prévention et de répression de toute forme de représailles. Il l’engage également à assurer l’effectivité de la négociation collective et du droit de bénéficier d’une représentation syndicale conformément aux normes internationales afin de protéger les droits des travailleurs (…) ».

    Je vous épargne, Monsieur le premier ministre, les infractions qu’auraient pu constituer au regard du droit international les éventuelles interdictions de manifestation que vous vous êtes permis d’agiter la semaine dernière.

    Vous l’aurez compris, le projet de loi « travail » est hors-la-loi internationale. Il l’est doublement : devant l’Organisation internationale du Travail et devant les Nations-Unies. Vous n’avez pas d’autre option que de le retirer. Sans quoi, nous n’aurons pas d’autre choix que de poursuivre la mobilisation contre un projet injuste et illégal.

     

    source: cgt.fr/

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  • Qu'une étude sur le chiffrage des travaux ait été menée, ça va dans le bon sens », apprécie Sylvie Fillon, présidente de l'association de promotion de la ligne Morlaix - Roscoff.

     Rénover la ligne ferroviaire entre Morlaix et Roscoff coûterait 40 millions d'euros. C'est le résultat d'une analyse menée par SNCF Réseau. L'association qui milite en faveur de ce tronçon ferroviaire attend désormais qu'une étude socio-économique soit rapidement réalisée.

    Elle était attendue depuis plusieurs mois par l'association de promotion de la ligne entre Morlaix et Roscoff (APMR). Les conclusions de l'étude menée par SNCF Réseau, sur ce tronçon ferroviaire dégradé en raison d'un passif d'entretien de plusieurs dizaines d'années, ont finalement été dévoilées mardi après-midi à la gare de Morlaix. Elles indiquent que la rénovation complète des 25 km entre les deux cités coûterait 40 M€. En détail, les travaux sur les voies reviendraient à 20 M€. Au niveau du viaduc de Penzé, 15 M€ seraient nécessaires pour changer le tablier du pont (le support est en bon état). Enfin, il faudrait compter 5 M€ pour divers points, notamment la mise en accessibilité de la gare de Roscoff et la suppression de passages à niveau.

    « 40 M€, c'est rien »

    40 M€, une somme qui apparaît conséquente au premier abord. « Ce n'est pas beaucoup. C'est même rien par rapport à la ligne à grande vitesse dont le kilomètre de rénovation coûte entre 15 et 30 M€ », analyse Sylvie Fillon, la présidente de l'APMR, association créée il y a un an par crainte de fermeture de la ligne. « Que cette étude, diligentée par le conseil régional, ait pu enfin être menée, ça va dans le bon sens », poursuit-elle, sans s'enflammer pour autant. Car ça ne veut pas dire que ces travaux seront réalisés un jour. « Rien n'est joué. Ce qu'il faut désormais, c'est passer à la deuxième étape. Qu'une étude socio-économique soit également réalisée ». Et pour Sylvie Fillon, il ne faut pas traîner. « Avec la réduction de la vitesse du train à 40 km/h en octobre dernier, le temps presse », insiste la présidente, toujours aussi persuadée que ce tronçon possède un véritable potentiel. « À condition d'attirer d'autres flux d'usagers, comme les scolaires ou les enseignants, par exemple ». Sans oublier de jouer la carte du tourisme, autre levier, selon elle, pour revigorer les 25 km entre Morlaix et Roscoff.

    Ronan Tanguy
    Source: letelegramme.fr
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  • Loi travail: la CGT coupe l'électricité des parlementaires socialistes (fr.sputniknews.com - 29/06/201

    Pour protester contre la loi travail, le syndicat CGT Energie 24 a procédé à des coupures d'électricité aux domiciles des parlementaires socialistes de Dordogne.

    Dans un communiqué, le groupe revendique ces actions qui s'inscrivent selon lui dans le cadre des protestations contre la loi travail. La CGT souligne que "le gouvernement ne veut rien entendre (…) et s'obstine à porter ce projet"

    Les coupures ont ciblé les députés et les sénateurs socialistes du département, indique le syndicat. Selon Eric Rebière de la CGT Energie, les coupures ciblées ont été réalisées là "où il y avait un symbole politique et économique fort", dont au domicile du sénateur socialiste Bernard Cazeau à et du député du PS Pascal Deguilhem.

    Ce dernier s'est par la suite inquiété auprès des services d'Enedis de ces coupures intempestives, estimant que ce n'était pas "une façon de faire avancer la lutte".

    "Je pense que des voisins ont été touchés également, ce qui est totalement anormal, c'est contraire aux bonnes règles", a déclaré M.Deguilhem cité par France Bleu.

    La société Enedis, chargée de la gestion des réseaux de distribution d'électricité en France, a pour sa part ouvert une enquête sur ces coupures "sauvages".

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  • par  Marceau Déchamps Secrétaire général-adjoint de l'association Défense de la langue française (DLF).   
     
    L'association Défense de la langue française (DLF) pousse un coup de gueule contre le choix d'une chanson en anglais pour accompagner les Bleus lors de l'Euro 2016.
     
    L'hymne officieux des Bleus est en anglais

    La Coupe d’Europe de football va se dérouler en France du 10 juin au 10 juillet. Pour encourager l’équipe de France, la société Carrefour parraine un groupe musical français qui interprète un chant destiné aux supporteurs. Tout serait pour le mieux si ce groupe originaire du Nord de la France (qui a choisi pour nom Skip the use ?!) n’avait choisi de proposer une nouvelle mouture d’une chanson américaine rebaptisée « I was made for lovin’ you, my team ». Naturellement, les paroles seront incompréhensibles pour la plupart des dits supporteurs, mais qu’importe puisque qu’elles porteront le sceau d’Outre Atlantique.

    Il est inadmissible qu’un groupe français chante en anglais pour encourager des joueurs français, disputant une épreuve internationale se déroulant en France !

    Il est vrai qu’en 1998 on avait eu droit à la chanson de Gloria Gaynor, « I will survive », chantée par les joueurs eux-mêmes jusque sur le perron de l’Elysée…On ne demande pas à nos sportifs nationaux d’être des ambassadeurs de la culture et de la langue française, mais au moins qu’ils n’en soient pas les fossoyeurs.

    La fédération française de football (FFF) n’est pas directement responsable de ce choix, mais elle n’a pas réagi publiquement pour le dénoncer et proposer un chant bien français. Il est vrai que des intérêts commerciaux lient la FFF et cette grande multinationale française.

    La société Carrefour confirme ainsi son choix délibéré de la langue anglaise pour promouvoir sa marque. C’est dans les Carrefour city et les Carrefour market que s’approvisionnent des millions de Français avec le sourire commandé par le slogan de rigueur « j’optimisme ». Pendant qu’on y est, allons jusqu’au bout de la démolition de la langue française.

    Cette nouvelle campagne de promotion de l’anglais s’inscrit dans une anglomania généralisée en France. Nos associations dénoncent depuis des années l’invasion de termes ou d’expressions anglaises qui viennent chasser nos propres mots en français. Pendant la Coupe d’Europe, on entendra des centaines de fois le mot coach au détriment d’entraineur ou sélectionneur. Les Français semblent avoir une attirance servile pour l’anglais. N’est-il pas curieux de noter que les Allemands ont crée le mot Fussbal, les Italiens, calcio, les Espagnols, fùtbol, les Portugais, futebol, et que les Français se sont contentés de reprendre tout cru le terme anglais football sans chercher à le franciser ?

    Dans toutes les activités de la vie des Français, l’anglais s’immisce insidieusement : noms de boutiques, noms de produits, slogans, messages ou sonals publicitaires. Le français recule partout.

    Hors de France, le désamour des Français pour leur langue est clairement perçu. L’intérêt pour l’apprentissage de notre langue diminue chaque année ; À Bruxelles, les partisans du tout-en-anglais ne se cachent plus et nos fonctionnaires parisiens doivent répondre aux documents rédigés uniquement en anglais. Des grandes écoles françaises, qui ont adopté des noms à consonance anglaise, financées en partie par les citoyens français, dispensent désormais en anglais des cours qui l’étaient jusqu’alors en français.

    La loi du 4 août 1994, rappelant les dispositions de notre Constitution, établit que la langue française est la langue « de l’enseignement, du travail, des échanges et des services publics ». Plusieurs articles fixent des obligations d’emploi de la langue française pour les entreprises privées et le service public. Les infractions sont nombreuses et les associations de défense de la langue française, qui consacrent beaucoup de temps et d’énergie à tenter de faire respecter cette loi n’en peuvent mais. Face à la puissance des intérêts commerciaux, à l’américanisation des médias, à la relative inertie, voire complaisance, du monde politique, l’avenir de la langue française, face à l’anglais, est bien sombre.

    "Euro 2016 : l'inacceptable hymne en anglais de Carrefour pour les Bleus !"Le salut viendra des Français eux-mêmes quand ils refuseront enfin la colonisation culturelle et qu’ils retrouveront l’amour de notre langue. Ils refuseront alors d’acheter des produits, si le nom et la publicité ne sont pas en français, de regarder des séries aux noms américains. Ils refuseront d’écouter les journalistes jargonnant en anglais. Ils exigeront que la langue française soit, avant tout autre langue, enseignée et pratiquée dans nos écoles. Ils la défendront à l’étranger et dans les instances internationales.

    Tout tient finalement à la fierté que peuvent encore avoir nos concitoyens de notre pays et de notre langue. 

    Marceau Déchamps a récemment interpellé le directeur des hypermarchés Carrefour et le président de la Fédération française de football pour leur signifier, avec le soutien des associations Courriel, Avenir de la langue française, afrav, Asselaf, Forum francophone international-France, Alliance Champlain, leur condamnation commune de cette chanson en langue anglaise, proposée par Carrefour aux fidèles de l’équipe de France.
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  •  Position commune du mouvement anti-aéroport suite aux résultats de la consultation

    Voici la déclaration commune du mouvement anti-aéroport lue à la Vache Rit ce dimanche soir suite aux résultats de la consultation.

    « Comme l'avait démontré les différentes composantes du mouvement, le cadre, le processus et le contenu de cette consultation étaient
    fondamentalement biaisés. Celle-ci était basée sur une série de mensonges d'Etat et radicalement inéquitable. Il ne s'agissait pour nous que d'une étape dans la longue lutte pour un avenir sans aéroport à Notre Dame des Landes.

    Cette lutte se poursuit dès ce soir. Nous savons que les attaques du gouvernement et des pro-aéroport vont se renforcer. De notre coté, nous
    n'allons pas cesser pour autant d'habiter, cultiver et protéger ce bocage. Il continuera à être défendu avec la plus grande énergie parce qu'il est porteur d'espoirs aujourd'hui indéracinables face à la destruction du vivant et à la marchandisation du monde. Nous appelons tous les soutiens et comités partout en France et au-delà à se mobiliser et à redoubler de vigilance dans les semaines et mois à venir. Il n'y aura pas d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

    Nous appelons en ce sens, et dans un premier temps, à converger massivement à Notre Dame des Landes pour le rassemblement estival anti-aéroport, les 9 et 10 juillet.»

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  • Loi travail : Et oui Valls la lutte continue, la Tour Eiffel fermée ce mardi !

    La Dame de fer restera fermée ce mardi, alors que l'Euro 2016 bat son plein. Dans un communiqué, la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete) a annoncé que le monument serait fermé au public, une partie de son personnel ayant fait savoir «qu’elle prendrait part à cette journée d’action interprofessionnelle». Au sein de la Sete, la CGT et Force ouvrière avaient appelé à la grève.

    «Nous avons fait un débat en assemblée générale autour de la loi El Khomri et de l’impact qu’elle pourrait avoir sur nos conditions de travail, en détaillant en particulier l’article 2 sur les accords d’entreprise. La grève a été votée à l’unanimité», a indiqué Denis Vavassori, représentant syndical de la CGT.

    La Sete a alors estimé que le personnel d’accueil et de sécurité sur place n’était plus suffisant pour «ouvrir le monument dans des conditions» satisfaisantes pour le public. Le service de presse de la tour Eiffel a par ailleurs précisé que les touristes qui avaient des réservations pour ce jour seront remboursés. En 2015, ce sont près de 7 millions de personnes, dont 80 % d’étrangers, qui ont visité la tour Eiffel, portant la fréquentation journalière moyenne entre 15.000 à 20.000 personnes.

    Source : 20 minute

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  • Communiqué de la Confédération CGT

    Loi Travail-Au contraire de l'essoufflement, une détermination croissante-communiqué CGT

    Loi Travail-Au contraire de l’essoufflement une détermination croissante 

     

    704129 votations ont été remises ce matin au service de la présidence de la république venant de 15796 bureaux de vote, avec une expression de 91,99% pour le retrait du projet de loi travail.

    Résultat obtenu en à peine 3 semaines. Un premier comptage, l’activité intense de la période n’ayant pas permis à toutes les structures de faire remonter leurs chiffrages. D’où notre décision de faire perdurer la votation jusqu’au 5 juillet, jour d’ouverture des débats à l’Assemblée Nationale.

    Ce premier résultat n’en est pas moins un véritable succès de participation et, ceux qui prônent la démocratie à l’entreprise, la prise en compte de l’avis des salariés feraient bien de le prendre en compte et d’entendre la voix de la raison et du peuple, nul doute que d’ici le 5 juillet ce sera plus d’un million de votations qui seront recueillies, ne pas entendre, de leur part, serait nier l’expression démocratique qu’ils vantent tant.

    Près de 200 000 manifestants à travers plus de 91 initiatives sont comptabilisés.

    Aujourd’hui, le mouvement ne cesse de s’élargir à de nouvelles professions telles les salariés de la restauration scolaire de Lyon.

    A Paris la mobilisation ne décroit pas non plus, 60 000 manifestants, même si une fois de plus des dysfonctionnements notoires dans les consignes données aux forces de l’ordre se sont avérées. En effet, sans même en avoir été prévenue, des chemins d’accès à la place de la bastille ont été interdit a nombre de camionnette avec ballons de structures, mais pire, il en a été de même pour les manifestants à pieds. Pour ceux qui ont pu accéder, une fouille au corps quasi au sens propre du terme était pratiquée, un tel zèle ne peut qu’interroger.

    Qu’à cela ne tienne, à Paris comme ailleurs, la détermination reste. La loi travail est toujours rejetée par 70% de la population et la mobilisation est partagée et soutenue par 62%.

    Le gouvernement ne peut rester sans considération face à cette réalité, ce même gouvernement qui ne cesse d’évoquer le respect de la démocratie, parole du président de la république lundi à propos du référendum en Angleterre, dixit « il faut savoir entendre la voix des peuples », la CGT est pleinement d’accord, charge aux pouvoirs en place d’assumer leurs responsabilités.

    La rencontre de demain avec le Premier Ministre et la Ministre du travail en est l’occasion.

    L‘intersyndicale FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL à d’ores et déjà programmée une nouvelle journée de grève et de manifestation le 5 juillet, jour d’ouverture des débats à l’Assemblée Nationale. La loi travail est et restera inacceptable, la CGT y est opposée et exige la suspension des débats parlementaires et la suppression des articles qui en sont la colonne vertébrale au profit d’une véritable négociation de loi de progrès social.

    Montreuil le 28 juin 2016.

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