• Lycée Jean-Moulin -Plouhinec . La mobilisation continue (LT-8/12/2017)Plus de mille personnes ont défilé samedi dernier derrière les élèves et les professeursde Jean-Moulin.

    Plus de mille personnes ont défilé samedi dernier derrière les élèves et les professeurs de Jean-Moulin

    Intervention au conseil communautaire, interpellation de la députée Liliane Tanguy, organisation d'un débat public lundi soir sur l'avenir du Cap... Les personnels du lycée Jean-Moulin à Plouhinec ne baissent pas les bras.

    Galvanisés par l'affluence lors de la manifestation de soutien samedi dernier, les personnels du lycée professionnel Jean-Moulin de Plouhinec poursuivent leurs actions. Ils tiennent d'abord à revenir sur un point qu'ils jugent crucial, celui des effectifs. « La Région parle de 45 élèves mais actuellement, nous accueillons 65 personnes en formation, entre la formation initiale, l'apprentissage et la formation continue », insiste l'un des porte-parole, indiquant par ailleurs qu'une délégation des personnels sera reçue ce vendredi matin par la députée de la circonscription, Liliane Tanguy (EM), à sa permanence de Pont-l'Abbé. « Sera-t-elle avec nous, comme l'avait été celle qui l'a précédée, Annick Le Loch et l'ancien conseiller régional Jean-Claude Lessard ? », s'interroge le porte-parole, qui a noté l'absence de la parlementaire à la manifestation de samedi.

    Appel lancé via la gazette et les réseaux sociaux

    Question de montrer leur détermination aux représentants du peuple, une délégation des personnels du lycée avait l'intention de se manifester au conseil communautaire qui se déroulait hier soir à Beuzec (compte rendu dans notre édition de demain). Et enfin, ils appellent la population du Cap, qu'ils remercient au passage pour son soutien, ainsi que les commerçants qui ont baissé vitrine samedi dernier, à un débat sur l'avenir du Cap lundi, à partir de 20 h, à la salle Chez Jeanne à Plouhinec. « Pour celles et ceux qui ne pourraient pas se joindre à nous et souhaiteraient participer aux échanges, précise le porte-parole, vous pouvez glisser des messages dans la boîte en bois de la gazette de Poulgoazec sur le mur de l'école publique d'Audierne ou partager vos idées sur notre compte Facebook « sauvonsjeanmoulin".

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Gilbert Gléonec, permanent à l'Union départementale CGT Cheminots, et Gabriel André, secrétaire générale CGT Cheminot Quimper, espèrent obtenir le maintien de l'activité de vente et de conseil en gare de Châteaulin. Gilbert Gléonec, permanent à l'Union départementale CGT Cheminots, et Gabriel André, secrétaire général CGT Cheminot Quimper, espèrent obtenir le maintien de l'activité de vente et de conseil en gare de Châteaulin.

    Il n'y aura pas que les officiels, dimanche, à Châteaulin, pour l'inauguration de la ligne rénovée entre Quimper et Brest. La CGT Cheminot a donné rendez-vous à ses membres et sympathisants, à 14 h, pour un rassemblement contre la disparition programmée du guichet de vente en gare de Châteaulin. « Lors de la rénovation de la gare, ils avaient supprimé les toilettes, maintenant que la ligne rouvre, c'est le guichetier qui va être supprimé », s'inquiète Gabriel André, secrétaire CGT Cheminots Quimper. Avec le passage de six à neuf trains par jour, l'agent de circulation qui s'occupait du guichet n'aura plus le temps pour cette dernière activité. La direction de la SNCF souhaite que la vente soit transférée à l'office de tourisme de la ville. Une proposition refusée d'emblée par la maire de Châteaulin, Gaëlle Nicolas, qui déposera un voeu contre ce transfert, au prochain conseil municipal, lundi. Contactée par la rédaction (Le Télégramme Châteaulin d'hier), elle souhaite que l'agent polyvalent soit maintenu, pas uniquement pour la vente mais aussi pour l'accueil des voyageurs. D'autant que l'office de tourisme n'est pas en mesure d'assurer la vente toute l'année puisqu'il n'ouvre qu'en juillet et août.
     
    « L'argument de la direction c'est de dire que les guichets sont obsolètes avec l'augmentation de la vente sur Internet. Mais il y a des tas de situations dans lesquelles la borne automatique ne peut remplacer l'humain : pour le changement de certains billets, le paiement par chèque vacances, la délivrance des cartes de réduction... Sans compter tous les gens qui n'ont pas de carte bancaire ou ne veulent pas d'Internet », poursuit le cheminot. Cette suppression ne devrait pas intervenir tout de suite puisqu'un agent va être recruté temporairement pour assurer le service, avant une éventuelle suppression définitive.

    L'exemple quimpérois

    Sur ce dossier, la CGT locale espère obtenir les mêmes résultats qu'à Quimper. En effet, il était prévu que le 1e r novembre dernier, le nombre de guichets diminue de cinq à trois, et que ceux-ci n'ouvrent plus le midi et le dimanche. Après un petit mois de contestation, la direction a finalement fait marche arrière. « Nous sommes satisfaits, nous avons obtenu le maintien de quatre guichets sur cinq, plus le maintien de l'ouverture le midi et le dimanche », explique Gilbert Gléonec, permanent à l'Union départementale de la CGT. Dimanche, un nouveau combat commence pour ceux qui ont toujours milité pour le maintien et la rénovation de la ligne Quimper-Brest, un temps menacée de fermeture définitive.
     
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  • A Châteaulin étaient concentrés les bureaux et l'entreposage des anciens rails. A Châteaulin étaient concentrés les bureaux et l'entreposage des anciens rails.

    Après bientôt un an de travaux, la voie Quimper-Brest rénovée jusqu’à Landerneau rouvrira dimanche. Une ouverture où les trains seront gratuits toute la journée, et qui sera inaugurée dimanche à 14 h en gare de Châteaulin. Mais la menace de l’absence future de guichet risque de troubler la coupure du ruban.

    Élus, partenaires financiers et personnels de la SNCF prendront le train, de Brest et Quimper, dimanche à 14 h, pour inaugurer la réouverture de la ligne de train express régional (TER) entièrement rénovée. Tout le monde se retrouvera en gare de Châteaulin pour couper le ruban. Il risque tout de même d’y avoir une manifestation, de la part notamment de cheminots CGT.

    Guichet provisoire

    En effet, il est fortement question, comme cela existe déjà dans certaines communes, de supprimer l’emploi réservé à la vente de billets. Seuls des distributeurs automatiques de billets resteront en gare, et pourraient même être implantés en ville. La première commune à être ainsi équipée dans le Finistère n’est autre que Crozon, où le distributeur est situé à l’office du tourisme.

    Châteaulin atypique

    Impossible cependant à Châteaulin : l’office de tourisme n’est pas ouvert en permanence. La SNCF a bien d’autres hypothèses, comme cela se passe dans d’autres communes du département : à Concarneau, à l’office du tourisme, où deux emplois y sont consacrés ; à Douarnenez, où c’est la communauté de communes qui s’en charge, ou encore à l’agence de voyages Havas à Pont-l’Abbé. Cette piste de l’agence de voyages privée a récemment été explorée à Châteaulin, sans succès. Pour cette période transitoire, dont on ne sait pas quand elle s’achèvera, un agent guidera le public, dans la salle auprès des bornes, du lundi au vendredi, de 8 h 15 à 13 h 45 et de 16 h 15 à 18 h 45.

    Deux agents

    Par contre, l’emploi réservé à la sécurité et à la circulation des trains sera doublé. Ces agents auront quatre missions : veiller à la bonne circulation des trains ; ouvrir et fermer la gare, qui restera ouverte du lundi au vendredi de 6 h à 20 h 50, le samedi de 8 h à 11 h 15 ; de 14 h à 17 h 45 et les dimanches et jours de fête de 13 h 50 à 18 h 40. Ils accompagneront également les clients sur les quais, et viendront en aide aux personnes à mobilité réduite.

    Un vœu en conseil

    Le problème de la vente de billets à Châteaulin reste entier. Le conseil municipal de lundi 11 décembre devrait émettre un vœu pour conserver la présence d’un agent polyvalent à la gare de Châteaulin. Rappelons que les travaux de la voie Quimper-Brest permettront de faire rouler neuf trains aller-retour entre les deux villes, au lieu de six auparavant.

    Philippe Attard

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • La Poste. Mouvement de grève illimitée à la plateforme de Kergaradec-Brest (LT-8/12/2017)À l'appel de la CGT, les agents ont entamé, mercredi soir, une grève illimitée à la plateforme industrielle de courrier (Pic) de Kergaradec, à Brest. Ce mouvement s'inscrit dans la période de réorganisation de la plateforme, marquée par « des dysfonctionnements réguliers », selon le syndicat qui revendiquait 85 % de grévistes, mercredi soir et hier matin, quand la direction évoquait « 23 agents sur 43 concernés ». En cause, principalement, la fin des équipes de nuit, annoncée pour septembre prochain. Actuellement, la Pic Kergaradec traite en effet l'ensemble du courrier émis dans, ou à destination du Finistère. Or, face à la baisse des volumes, la Poste souhaite faire basculer, en 2019, l'intégralité de cette activité sur la plateforme de Rennes, ce qui a pour conséquences de supprimer le travail de tri de nuit. Une suppression qui sera opérée dès septembre prochain, date à laquelle la plateforme brestoise ne traitera plus que les courriers de Brest et du Finistère nord. Pour la CGT, cette disparition des équipes de nuit est précipitée.

    « On demande à attendre 2019, car pour les agents concernés, cela implique de passer de quatre à cinq tournées, et ça devrait leur faire perdre jusqu'à 250 € par mois » déplore Philippe Poupon, pour la CGT.

    « On est dans l'impasse »

    Le syndicat dénonce également le manque d'effectifs titulaires au sein de la plateforme, qui conduirait à une « dégradation du service public » et une absence totale d'écoute de la direction. La CGT devrait d'ailleurs écrire à la sous-préfecture pour demander la nomination d'un médiateur, afin de sortir de ce qu'elle considère comme « une impasse », et d'éviter que le conflit ne déborde sur la voie publique. Sollicitée, la direction régionale de La Poste assure de son côté que « tous les agents concernés par la suppression des équipes de nuit vont être entendus, individuellement, afin de trouver la meilleure solution pour chacun ». Et assure que l'avenir du site de Kergaradec sera garanti : si l'emploi devait y baisser, cela se ferait « sans licenciement ni mutation imposée ». Selon elle, la grève n'aurait, pour l'instant, aucune incidence sur la distribution du courrier.

    source: http://www.letelegramme.fr/finistere

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  • Les agents de la plateforme courrier de Brest Kergaradec ont initié hier soir un mouvement de grève illimité.Les agents de la plateforme courrier de Brest Kergaradec ont initié hier soir un mouvement de grève illimité.

     

    Depuis mercredi soir 22 h les agents de la Plate-forme Industrielle de Courrier (PIC) de Brest Kergaradec sont en grève. Ils dénoncent notamment la disparition des équipes de nuit et un dialogue social inexistant.

    Après leurs collègues de Carhaix, Briec ou encore Gouesnou il y a quelques semaines, c’est donc au tour des salariés du centre de tri de Kergaradec d’entamer un mouvement de grève.

    Une grève illimitée commencée hier soir, à 22 h. "Sur les 170 salariés sur la plateforme, 85 % sont grévistes, indique Philippe Poupon, représentant CGT à la plateforme industrielle de courrier (PIC). Les conditions de travail se détériorent de jour en jour : dysfonctionnements dans l’organisation, précarité salariale, disparition des équipes de nuit ou encore absence de dialogue sociale… La coupe est pleine."

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne

    Vendredi, à 11 h, c’est directement à la direction de Vannes que les représentants syndicaux se rendront pour signifier leurs revendications.

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  • CGT : affirmer jusqu’au bout un syndicalisme de classe ! Pour construire une riposte massive et populaire ! (FSC 7/12/2017))

    par le

     

    D’une certaine manière l’éditorial du dernier numéro d’ENSEMBLE, signé par une membre de la Commission exécutive confédérale, adressé à tous les adhérents de la  constitue une première depuis longtemps.Dès le départ il souligne “l’urgence … d’ entraver par tous les moyens ce système capitaliste jusqu’à son anéantissement total “.

    En passant par un appel à l’intervention des travailleurs pouvant aller jusqu’à la gestion collective des moyens de production.

     

    Et en spécifiant que pour la CGT:“le syndicalisme est né de la double volonté des salariés de défendre leurs intérêts immédiats et de participer à la transformation de la société”

     

    Cet éditorial appelle plusieurs remarques :

     

    Son contenu renoue en effet avec les fondamentaux du syndicalisme CGT et de l’histoire du mouvement ouvrier :

     

    • la double besogne revendiquée par la Chartes d’Amiens dès 1906 qui lie donc la défense disons strictement professionnelle à l’objectif d’une transformation radicale de la société de caractère résolument anti-capitaliste :“Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme ; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste”

     

    • l’objectif de la propriété collective des moyens de production et d’échange.

     

    Nous soulignons le caractère nouveau depuis longtemps de ces affirmations dans la mesure où par exemple en 1995 le 45e congrès sous l’impulsion de Louis Viannet avait supprimé l’article mentionnant que “La CGT s’assigne pour but la suppression de l’exploitation capitaliste, notamment par la socialisation des moyens de production et d’échange

     

    Cette véritable réorientation-mutation de l’époque était le résultat d’un moment de désarroi idéologique (victoire de la contre-révolution capitaliste dans les pays socialistes, affaiblissement syndical …) et de la volonté politique d’être admis dans une Confédération Européenne des Syndicats (CES)  qui posait des conditions draconiennes à cette admission : acceptation du “dialogue social“, du “syndicalisme rassemblé“, retrait de la Fédération Syndicale Mondiale …

     

    L’actualité de cet  éditorial pose donc une question fondamentale d’autant plus décisive que la mutation des années 90 a toujours fait l’objet au niveau confédéral d’un déni de changement. Une question se pose donc : dans les conditions actuelles, la confédération renoue-t-elle officiellement avec ses fondamentaux?

     

    Pour la clarté à terme cela exige un débat de fond, un bilan des 25 dernières années.En particulier, est posée la question de l’appartenance à la CES, succursale de l’Union européenne, adepte de l’accompagnement du capitalisme, situation pas conséquent incompatible avec une CGT se réclamant elle de l’anti-capitalisme. Sauf à ce que perdurent les confusions qui ne peuvent que semer le trouble et perturber les militants et les organisations de la CGT.

     

    Le contenu de cet éditorial adressé à tous les militants de la CGT est un fait hautement positif.

     

    Le moment nous paraît donc venu que la démarche qu’il révèle soit poussée jusqu’au bout par l’affirmation d’orientations revues à la lumière d’un bilan de plusieurs décades, par l’ouverture d’un débat débouchant sur des décisions qui engagent un nouveau cours d’une CGT réellement de classe et de masse.
     
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  • Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d'énormes failles en la matière.
    Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les attentats de Bruxelles de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?

    Glaçant
    Des États-Unis à l'Allemagne en passant par la France et la Belgique, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-Septembre. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu'aucune norme internationale n'est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de Barack Obama, initiateur du Sommet mondial sur la sécurité nucléaire... Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.
     
    Réalisateur: Eric Guéret (année 2015)
     
    source: https://www.arte.tv/fr/videos/067856-000-A/securite-nucleaire-le-grand-mensonge/

    Depuis de nombreuses années, des organisations comme Greenpeace tirent la sonnette d’alarme : les centrales nucléaires ne sont pas suffisamment sécurisées pour parer au risque d'attentats terroristes. Quelles sont les mesures à prendre d'urgence ? Andrea Fies s'entretient avec Mycle Schneider, expert franco-allemand du nucléaire, sur l'évaluation du danger et ce qui devrait être mis en œuvre. 
     
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  • Palestine. Salah Hamouri : réunion publique ce soir (LT-5/12/2017)

    Le collectif « Liberté pour Salah », qui regroupe plusieurs associations et mouvements du pays de Morlaix, organise une réunion publique, ce soir, à 18 h, à Plourin-lès-Morlaix (salle du Cheval blanc). Il s'agira de sensibiliser sur le sort de Salah Hamouri, avocat franco-palestinien et défenseur des Droits de l'Homme, emprisonné en Israël « sans motif d'inculpation et sans procès », indique le collectif, qui demande au Président Macron d'« engager fermement la voix de la France pour obtenir sa libération ». Le débat se déroulera en présence de Jean-Claude Lefort, député honoraire, président du comité national de soutien, et beau-père de Salah Hamouri.

    source: http://www.letelegramme.fr

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  • Violences. Dans le Finistère, la parole des femmes se libère (LT.fr-4/12/2017)Hélène Geiger, vice-procureure en charge des affaires de violences à l'égard des femmes.

    Le constat est identique, dans le Finistère ou partout ailleurs. Les voix des femmes s'élèvent pour dénoncer des faits de violences, dans le sillage de l'affaire Weinstein. Le fruit, également, de la mobilisation, depuis des années, des services sociaux et de la chaîne pénale. De nouvelles pistes sont encore à explorer pour faire définitivement tomber le tabou.

    Elles se sentaient souvent coupables. Coupables d'avoir conduit l'auteur de violences, le plus souvent leur conjoint, à passer à l'acte. La parole se libère pourtant peu à peu chez ces femmes, véritables victimes de violences, physiques comme sexuelles. Depuis la révélation de l'affaire Harvey Weinstein suivie de la campagne #balancetonporc lancée sur les réseaux sociaux, les victimes sont plus nombreuses à dénoncer des faits.

    "Une activité très importante ces dernières semaines"

    Vice-procureure en charge de ces affaires au tribunal de grande instance de Quimper, Hélène Geiger en fait le constat : « Les parquets du Finistère ont enregistré une activité très importante ces dernières semaines ». Notamment pour ce qui concerne les faits de viols.

    Mais au-delà de l'effet médiatique, la levée du tabou est d'abord le fruit de longues années de mobilisation. Le travail des acteurs sociaux à l'écoute des familles et le fait d'une réponse pénale ferme. « Depuis un certain temps, déjà, ces faits, notamment lorsqu'ils sont intrafamiliaux, donnent lieu à comparution immédiate ou à déferrement en vue d'un placement sous contrôle judiciaire », poursuit la magistrate. Des jugements rapides qui ont donné lieu à plusieurs peines de prison ferme ces dernières semaines.

    Mises à l'abri

    Les femmes sont ainsi rassurées par la multiplication des décisions d'évincement du conjoint violent du domicile conjugal ou de mise à l'abri des victimes. « Il faut que la victime sache qu'il se passera quelque chose de concret pour que la parole se libère », souligne d'ailleurs la parquetière, évoquant la possibilité de placer un téléphone grave danger auprès de la plaignante (un téléphone portable disposant d'une touche dédiée, permettant à la victime de joindre, en cas de grave danger, le service de téléassistance accessible 7 j/7 et 24 h/24). Une libération de la parole rencontrée également en dehors du champ pénal. À nouveau, l'an passé, les femmes ont été plus nombreuses à avoir recours aux services sociaux dans le département. 159 femmes, accompagnées de 133 enfants, ont ainsi fait une demande de mise à l'abri, parfois avant même de déposer plainte. Elles ont pu bénéficier d'une solution d'urgence.

    Un intervenant social dans les brigades

    Une mise en confiance des victimes dont la chaîne pénale s'est également fait une priorité, depuis de nombreuses années. Dès le stade du dépôt de plainte, dont le recueil s'est amélioré ces dernières années. Pour la magistrate, l'accueil de la victime, dans les commissariats et les brigades et le questionnaire posé sont de nature à faciliter sa démarche. La gendarmerie et le département travaillent d'ailleurs encore à améliorer ces conditions d'accueil des conjoints victimes de violences (90 % sont des femmes). Un poste d'intervenant social, rattaché aux brigades, devrait rapidement voir le jour pour recueillir la parole de plaignantes sur le plan social et psychologique.

    Sous emprise

    Un accompagnement que propose aussi l'hôpital, porte d'entrée habituelle d'une reconnaissance du statut de victime. Les médecins, comme leurs confrères libéraux, y ont le devoir de transmettre des signalements à la justice dans le cas de violences sur personne vulnérable. Une situation qui recouvre notamment les mineurs et les femmes enceintes. Mais pour Hélène Geiger, le législateur doit aller plus loin pour permettre aux médecins de retenir, plus facilement, le phénomène d'emprise dont sont victimes de nombreuses femmes, les empêchant de dénoncer les faits dont elles sont victimes. Des femmes isolées par la volonté de leur conjoint, humiliées avant d'être violentées et finalement d'être confrontées au repentir actif de leur tortionnaire. Une d'entre elles meurt tous les trois jours en France, sous les coups de son conjoint.
     
     
     
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