• Environ 80 personnes ont débrayé hier, pour dénoncer l'externalisation de la production chaude, et la suppression de 20 postes.Environ 80 personnes ont débrayé hier, pour dénoncer l'externalisation de la production chaude, et la suppression de 20 postes.

    Environ 80 personnes ont débrayé hier, pour dénoncer l'externalisation de la production chaude, et la suppression de 20 postes. Des agents concernés témoignent.

    Vendredi après-midi, ils étaient environ 80 à débrayer devant la cuisine de l'hôpital.

    Il y a une semaine, le personnel a appris que la production de plats chauds sera externalisée, comme l'est déjà celle des entrées. Selon les syndicats, au moins une vingtaine de postes seront supprimés en juin. Soit autant de contractuels.

    « Il y a des familles derrière »

    Plusieurs de ces agents non titulaires étaient présents dans le cortège. « Depuis une semaine, je dors très mal. Je n'arrête pas de me demander : que va-t-on devenir ? », confie l'une d'eux. Comme ses collègues, elle est employée polyvalente, affectée à la plonge, la chaîne plateaux, le magasin, le self ou encore le conditionnement.

    Les personnes présentes souhaitent garder l'anonymat. Certaines travaillent depuis de nombreuses années, parfois près d'une décennie. Autant d'années « sans vacances ou presque, à répondre présent dès que l'on nous appelle », glisse l'un des contractuels.« Il y a des familles derrière », abonde une autre.

    Certains évoquent des espoirs déçus de titularisation. On parle aussi de cet ancien de Gad qui, quelques années après la fermeture de l'abattoir, revit la même chose.

     

    Environ 80 personnes ont débrayé hier, pour dénoncer l'externalisation de la production chaude, et la suppression de 20 postes. Environ 80 personnes ont débrayé hier, pour dénoncer l'externalisation de la production chaude, et la suppression de 20 postes. 

     « Tout est mis en oeuvre pour faire en sorte que les personnels concernés puissent être réaffectés dans d'autres services de l'hôpital ou dans d'autres établissements », assurait Ariane Bénard dans nos colonnes (Ouest-France de mercredi). Les intéressés confirment qu'ils doivent rencontrer la direction des ressources humaines la semaine prochaine.

    « Inacceptable »

    Dans le hall de l'hôpital, Francis Landouar, pour l'intersyndicale CFDT-Sud-CGT, a dénoncé « une décision inacceptable, motivée par des arguments qui ne tiennent pas la route ». Selon les syndicats, la cuisine dégradée pourrait être rénovée, quand la direction évoque un chantier trop coûteux, à l'heure de la rigueur budgétaire.

    Le cortège a ensuite pris la direction de l'administration. Au terme d'une réunion « très tendue » selon la CDFT, « la direction est restée sur sa position ».

    La grève sera reconduite pour une durée illimitée à partir de lundi, avec des débrayages de 11 h à 14 h.

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Bernard Friot. Les nouveaux enjeux d'un sociologue communiste (LT 27/01/2018)Bernard Friot (avec Martine Petit d'Actes en Cornouaille) est l'auteur de « Vaincre Macron » (Éditions La Dispute).

     

    Le sociologue et économiste Bernard Friot était l'invité des associations Attac Quimper, Réseau Salariat et Actes en Cornouaille, hier, à l'Espace associatif de Quimper. Le militant communiste de longue date, a parlé de « l'échec de la mobilisation face aux réformes qui s'imposent sur le travail et les retraites ». Il a donné quelques pistes.

    Lors de vos débats en France, quel sentiment prédomine ?
    Il y a un fatalisme incontestable des travailleurs et aussi une aspiration à entendre des mots d'ordres différents. On s'est battu pour plus de justice sociale, alors que l'enjeu décisif c'est le pouvoir sur le travail. Je pense que la question de la souveraineté de l'outil de travail n'est pas assez posée. Donc on est dépendant de l'agenda de l'adversaire.

    Vous parlez de salaire à vie ?
    Il s'agit d'élargir le salaire à la qualification personnelle, à la personne du travailleur et non plus au poste de travail. Le capitalisme ne veut pas être employeur mais donneur d'ordre. Il faut populariser l'idée que le travailleur est digne de diriger l'entreprise. Le salaire à vie n'a rien à voir avec le revenu universel qui est un forfait et est cohérent avec le capitalisme. Ce principe ne dit rien sur la propriété de l'outil, mais accompagne la dérive mortifère de la production. L'agrobusiness par exemple remplace le travail vivant par la chimie et la machine alors qu'une agriculture responsable implique plus de travail vivant et une propriété de l'outil.

    La ZAD est un modèle ?
    C'est intéressant. En parcourant la France j'ai découvert qu'il y avait des milliers de ZAD. Une fraction non négligeable des jeunes diplômés ne joue pas le jeu. Ces initiatives sont entre deux écueils, la marginalité et la récupération. Or le mouvement ouvrier a quelque chose à dire sur ce sujet. Car il y a un effet de taille important. Cette réalité a été représentée dans les années 1946-1947 sur l'impulsion de la CGT et du PC par la fonction publique et le régime général de Sécurité sociale gérés par les travailleurs eux-mêmes, qui s'approprient, par la cotisation, une part de la valeur économique qu'ils produisent pour l'affecter à une production sans capital.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • CGT Brest Métropole. Revaloriser la catégorie C (LT 27/01/2018)150 adhérents de la CGT de Brest Métropole assistaient à cette assemblée générale au centre nautique du Moulin Blanc.

    C'est devant une salle de la Cormorandière comble que s'est déroulée, jeudi après-midi, l'assemblée générale annuelle de la CGT de Brest Métropole. Un syndicat qui compte à l'heure actuelle 613 adhérents. Les délégués se sont indignés du fait qu'à l'heure actuelle, 409 employés de Brest Métropole sont des contractuels et demandent qu'ils soient titularisés. Ils ont également précisé que 71 % des agents font partie de la catégorie la plus basse de la fonction publique territoriale, la C, et qu'ils perçoivent un salaire de 1.244,41 € en début de carrière. Une catégorie dont la CGT est la première organisation représentative.

    Élections professionnelles en fin d'année

    Les délégués du syndicat revendiquent un salaire brut à 1.800 € et une décongélation du point d'indice, ainsi que la revalorisation du régime indemnitaire. La CGT demande aussi une participation de l'employeur à la protection sociale et l'attribution d'une subvention au Comité des oeuvres sociales équivalente à 1,5 % de la masse salariale. Les délégués ont également rappelé à leurs adhérents les élections professionnelles qui se dérouleront le 6 décembre et la nécessité d'une forte mobilisation.
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Hôpital de Morlaix. 80 personnes débrayent devant la cuisine centrale (LT.fr-26/01/2018)

    Autour de 80 personnes débrayent depuis 14 h 45 devant la cuisine centrale de l’hôpital de Morlaix . Ils dénoncent l’externalisation de la production chaude (cuisson) qui va conduire à la suppression de 17 à 20 postes en juin.

    source: http://www.letelegramme.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • 80km/h : vitesse de la révolution ou partialitarisme ?-par Loïc Chaigneau (19/01/2018)80km/h : vitesse de la lumière révolutionnaire ou partialitarisme ?

     
    Il est bien loin le temps où la voiture figurait en bonne place parmi les symboles de ce que l’opinion commune se représente comme un moyen d’accéder à une forme de liberté.  Désormais, de la gauche institutionnelle ou écolo à la droite sécuritaire, l’automobile se voit accabler de tous les défauts : elle pollue, elle est sale, elle tue, elle est l’expression du plus pure individualisme ; bref elle est un moyen détourné d’accuser celui qui n’a pas d’autres choix que d’en conduire une afin d’assumer le principe de réalité et de faire vivre ceux qui l’en accusent. Ainsi et depuis juillet 2017 cette politique a notamment consisté à empêcher les conducteurs de vieilles voitures à moteur diesel de conduire dans Paris tandis que les nouveaux modèles à moteur essence de 4X4 parfois bien plus polluants continuent quant à eux à pouvoir circuler. Après cette ignominie donc, voici désormais que le gouvernement compte imposer une nouvelle limitation de vitesse sur certaines routes nationales et départementales : 80km/h au lieu de 90km/h. Aussi anodin que cela puisse paraître à première vue, c’est en fait ici le même fil rouge qui commence à s’inscrire en profondeur jusqu’à en laisser des stigmates trop voyants : celui de la chasse aux prolétaires, orchestrée dans la logique continue de contre-révolution…
     
     
    1. Le gouvernement a ses raisons que la raison ignore. 
     
      Les représentations avec lesquels nous vivons actuellement sont propres à une période de crise dont on nous cesse de nous rebattre en boucle les oreilles. A en croire les campagnes des candidats aux élections aussi diverses quelles soient,  l’insécurité, indépendamment même des actes terroristes, règnerait partout en maître. Aussi, partout et sans cesse toute mesure se présente dorénavant comme viable avec le seul prétexte de nous octroyer davantage de sécurité. Les mesures relatives au code de la route ne dérogent pas à cette règle, bien au contraire. C’est ainsi qu’au lieu d’étayer clairement les problèmes, s’il y en a, lié à la vitesse sur la route, beaucoup se contenteront d’insister sur la nécessité pour plus de sécurité de limiter davantage encore la vitesse légale autorisée. Aussi, à ce jeu là, il semble difficile d’être contre : qui serait prêt à militer pour plus d’insécurité en voiture ? D’autant plus quand il s’agit de mettre l’accent sur la vie d’un enfant, d’un parent ou d’un conjoint.
      Or, si nous acceptons de regarder avec un peu de lucidité et d’objectivité les faits plutôt que d’accepter un paradigme selon lequel l’insécurité sur les routes serait liée à la vitesse, le réel semble contredire le mélodrame ambiant. En effet et d’abord, les routes sur lesquels la vitesse maximale est autorisée, à savoir les autoroutes, sont celles où le moins de morts sont recensés chaque année[1]. Pourtant c’est aussi sur ces autoroutes que se retrouve le plus grand nombre de contrôles de vitesse. Par ailleurs, l’excès de vitesse n’intervient qu’en troisième instance dans les cas d’accidents de la route, derrière l’usage d’alcool et de stupéfiant. De plus, ces derniers peuvent évidemment être couplés à la vitesse. En réalité donc, ce qui n’est pas dit c’est que ce qui cause en majorité les accidents de la route, en dehors d’une consommation de drogues au volant, c’est le manque d’infrastructure viable et la contrainte pour ceux qui n’en n’ont pas les moyens financiers de se tourner vers des routes, notamment départementales, bien moins correctement aménagées que les autoroutes qui présentent un risque minimal pour les usagers.
      A la lumière de ces faits, il nous faut comprendre dès lors que les intérêts recherchés ici ne sont pas la sécurité mais bien ceux d’un profit objectif, notamment pour des entreprises comme Vinci à qui la majorité des autoroutes appartiennent depuis que M De Villepin les leur a vendues. Mais c’est là aussi l’expression claire d’une lutte de classe qui ne dit pas son nom mais qui prend racine dans l’hégémonie culturelle contre-révolutionnaire de la classe dirigeante.
     
    2.      La voiture : instrument de libertés ou moyen d’oppression sur le producteur ? 
     
      Il faut rétablir un premier fait : la voiture est le moyen de locomotion le plus commun. L’automobile est l’outil de déplacement  le plus accessible tant d’un point de vue financier que technique ou pratique pour la majorité d’entre nous.
      Puis, il y a un deuxième point sur lequel il faut insister : la voiture, si elle peut être le moyen d’accéder à un loisir (partir en vacances) reste avant tout le moyen qui rend possible la production en permettant aux travailleurs de se rendre sur leur lieu de travail. Ce qui peut occasionner par ailleurs un certain nombre de frais réels quand il n’y a pas d’indemnités prévues. Aussi la voiture demeure d’abord et avant tout un bien d’équipement nécessaire à la production et dont il est difficile de se passer au risque de perdre son emploi, dans notre mode de production. Ce n’est pas, ou pas seulement par plaisir, que nous achetons tel ou tel modèle, mais d’abord parce que nous en avons besoin.
      Dans le même temps, il existe bel et bien des moyens de transport qui sont eux des biens de consommation, qui ne servent pas la production mais permettent uniquement à son propriétaire de jouir du luxe que ce bien lui offre : on songera dans les cas les plus explicite aux yacht par exemple, qui ont été depuis détournés de leur fonction première de locomotion en mer… quand la voiture du quidam permet à peine d’entrevoir sereinement de longue distance en dehors de l’itinéraire établit pour aller de chez soi au lieu de travail et inversement.
      La voiture est donc le moyen de locomotion des forces productives. Il est donc plus aisé de le discriminer et de l’attaquer lorsque ceux qui le condamnent ne connaissent que les aéroports des différents pays où ils se rendent ou bien lorsqu’il disposent de jets ou yachts privés ou même tout simplement d’un appartement suffisamment bien situé en ville afin de pouvoir se rendre à pieds ou à vélo jusqu’aux lieux de leurs affaires. Mais tout cela ne représente qu’un roseau de monde à côté de l’étendue émergée qui le compose dans son ensemble.
      Aussi, condamner l’automobile, c’est condamner le producteur. C’est opprimer celui qui n’a pas le choix d’être sur la route, dans les bouchons où les 80km/h sont de toutes façons rarement atteints. C’est condamner celui qui travaille loin de sa famille à devoir prolonger encore ces heures d’attente. C’est le condamner à contrôler sans cesse sa vitesse avec la pointe de son pied sur le frein, ce qui occasionne une lassitude mentale et une fatigue souvent bien plus conséquente que la vitesse elle-même, surtout sur des routes désertes. Mais sans cela, il se risque à recevoir une amende, en plus de la pénalité peut-être déjà perçue sur son salaire le matin du fait d’un retard minimal du à la peur de dépasser de peu la limitation de vitesse : ce sera alors autant de minutes de sommeil en moins pour combler un temps qui lui échappe alors même qu’il l’emprisonne.
     
    3. De l’idéologie sécuritaire à la gauche écologiste : même combat. 
     
      Devenez écologiste : privez-vous de voiture, privez-vous d’emploi, privez-vous d’argent, privez-vous de famille, privez-vous de vous-mêmes, la Terre, mieux s’en portera.
      Loin de moi l’idée de faire ici un faux-procès à l’écologie politique dont j’ai déjà eu parlé à plusieurs reprises dans mes écrits ou mes vidéos. Au contraire, il s’agit davantage ici de faire le constat objectif d’une alliance non dite entre un discours de classe dirigeante à visée sécuritaire et une certaine pensée prétendument de gauche et dite écologique. C’est la sauce Hidalgo : un Paris sans voiture, racheté par le Qatar, dont on sait les effort qu’il produit pour minimiser sa trace Carbonne.  En somme : les prolos à vélo tandis que le grand Capital international s’évertue à polluer l’Humanité toute entière dans une spoliation constante de la valeur produite par le prolétariat de part le monde. Finalement, comme le signalait Brel c’est peut-être d’abord la pollution morale et politique qui devrait à notre époque attirer notre attention.
      Car enfin, c’est au sein de ce même monde soi-disant libre et où l’extorsion de la plus-value est à son acmé que se produisent les catastrophe écologiques les plus conséquentes, qu’on ne songe aux quantités de pétrole déversées en mer par certains magnats du baril sans qu’aucune législation internationale ne trouve à y redire quoi que ce soit.  Mais il est plus aisé là-encore de voir la paille dans l’œil du voisin et de lui conseiller dans un puritanisme sans précédant un certain nombre d’attitudes visant à protéger une Planète qu’il ne serait a priori plus en droit d’habiter, « salaud de pauvre ».
     
    4.Réprimer l’automobiliste ou soutenir le déjà-là fonctionnel et alternatif des transports ?
     
        A l’heure où la direction de la SNCF annonce la suppression de plus de 2000 emplois pour 2018[2], la question des transports se doit d’être au cœur de nos préoccupations. Puisqu’en effet, outre la vitesse, ce qui conduit à une forte morbidité sur les routes c’est le nombre de kilomètres parcourus[3]. Or, l’une des meilleures solutions pour remédier à cela se trouve dans les transports en commun. Mais là où le bas blesse c’est qu’une fois encore le Capital poursuit sa logique systématique de permissivité avec le consommateur et de répressive avec le producteur, qui se trouve en réalité être le même à des moments différents. Ainsi, la publicité ne manque pas de capitaliser sur les aspects libérateurs de l’automobile face aux alternatives collectives. Mais au même moment, cela permet au Capital de se retirer de tout investissement dans les frais qu’occasionne le véhicule, laissant ainsi à l’usager du véhicule la seule charge de son entretien, quand bien même sa voiture ne lui sert qu’à se rendre sur le lieu de son emploi.
       C’est ainsi qu’une fois encore cette politique masque le réel au profit d’apparences qui ne manquent pas d’être levées dès lors qu’on s’attarde un peu sur la question. Une politique de sécurité routière réelle devrait d’abord consister en un investissement plus conséquent dans les transports publics et notamment ferroviaires, en particulier pour le transport de marchandises. 
      Finalement la privatisation massive qui est en cours dans le secteur des transports publics peut se révéler comme la première cause de mortalité sur les routes. En effet, le Capital fait depuis des années le choix du tout routier afin d’extraire complètement du champ des transports ceux qui s’organisent de manière collective. Or, une réduction massive du trafic permettrait déjà de minimiser les risques de mortalité sur les routes.
      Au lieu de cela, c’est une politique de flicage[4] permanant qui s’instaure et qui permet d’incriminer l’automobiliste qui se retrouve seul et a priori dépourvu de réponse lorsqu’il semble devoir y faire face.
     
    5. De la privation de nos libertés à la reconquête de la liberté. 
     
      Outre ce constat amer d’une situation qui tend à rendre la vie insupportable à ceux dont l’héritage a laissé des marques rouges quasi indélébiles qui ne peuvent être pardonnées par la classe dirigeante, nous assistons bien là à l’instauration d’un pouvoir, j’ose ici le néologisme, partialitaire. En effet, la notion de totalitarisme d’un point de vue étymologique et non historique, renvoie davantage à l’idée que la totalité l’emporte sur la partie : bref la démocratie réelle réalisée, le commun.  Ici, c’est bien l’inverse, c’est un partialitarisme, qui prend les habits de ce qui est habituellement décrit comme « totalitarisme » ou bien encore ce n’est que l’autre nom, plus politique, du capitalisme : chacun selon ses moyens et non ses besoins.
      Aussi, une minorité s’octroie le droit d’en retirer à la majorité. Cette même minorité ose nommer « privilégiés » la majorité lorsque celle-ci entend défendre et poursuivre ses droits et conquêtes sociales. Il s’agît dont d’un partialisme abjecte au service d’une minorité qui détient le pouvoir.
      Dès lors un certains nombres de nos libertés politiques se voient réduites à peau de chagrin : insécurité sur les routes, état d’urgence… L’Etat de droit cède la place au contrôle permanant. Pour peu que vous fassiez l’erreur d’appuyer un peu trop sur votre pédale d’accélérateur vous serez considéré comme un criminel, en plus d’être un pollueur, un beauf, un mauvais électeur…  
      Dans ce cadre là, il est plus temps que jamais alors que les prolétaires de tous pays prennent conscience de leur être de classe pour renouer avec leur liberté ontologique qui se constitue dans le collectif au détour du politique ! Aussi, les 80km/h ne seront plus que le souvenir vague d’une vitesse ayant engendré une révolution qualitative nécessaire.
     
     
    Loïc Chaigneau

     

                                                                                                                                            

     
    [1] Cf. données ONISR / BAAC
    [2] Cf. https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/2081-suppression-demplois-a-sncf-cheminots-doivent-defendre-service-public-de-nation-contre-leuro-privatisation/
    [3] Selon l'agence européenne du rail, il y a 52,6 morts par voyageurs/milliards de km parcourus en deux roues, 4,45 en voiture (en réalité5,2 en France), 0,433 en autobus, 0,156 en train.
    [4] En 2015, les délits routiers représentaient 34% des délits faisant l'objet de condamnations par les tribunaux (280 600 condamnations auxquels il faut ajouter 30 000 compositions pénales, soit 0,8% des titulaires du permis de conduire et 52% des contraventions de 5e classe). Les condamnations routières représentent quant à elles 21,2% des condamnations à des peines de prisons en 2015...  Cf.http://www.justice.gouv.fr/include_htm/reforme_penale_chiffres_cles_plaquette.pdf
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Sur les 1 109 étudiants en Première année commune des études de santé (Paces) de la faculté de médecine de Brest, seulement 23 % environ réussiront le concours d'accès à la deuxième année.Sur les 1 109 étudiants en Première année commune des études de santé (Paces) de la faculté de médecine de Brest, seulement 23 % environ réussiront le concours d'accès à la deuxième année.

    Dès septembre, à la fac de Brest, d'importantes nouveautés vont s'appliquer. Avant de retenter le concours, les étudiants recalés devront poursuivre en deuxième année, dans une autre filière.

    L'initiative

    Dès septembre, à Brest, la première année commune des études de santé (Paces) sera réformée. « UBO Pass » va s'appliquer à la faculté de médecine de l'Université de Bretagne occidentale (UBO). « Nous avons deux objectifs, explique Matthieu Gallou, président. Que les étudiants qui n'obtiennent pas le concours d'accès à la deuxième année ne repartent pas sans rien. Nous voulons aussi diversifier les profils. »

    Trois cas sont déterminés. Premièrement : ceux qui réussissent le concours. Ils passent en deuxième année. Ils pourront accéder à 70 % du numerus clausus (*), nombre de places défini chaque année.

    Deuxièmement : les reçus-collés, qui ont obtenu au moins 10/20 en note finale et plus, mais pas le concours. Ils ne pourront plus redoubler dans la foulée. Ils seront orientés vers une autre filière directement en deuxième année de licence (biologie, droit, etc.) où ils obtiendront des crédits d'enseignement. « C'est à l'issue de cette deuxième année qu'ils pourront retenter le concours de la Paces, précise Matthieu Gallou. Un concours nouvelle formule puisqu'il consistera notamment en un oral. »

    Réforme « responsable »

    Le troisième cas concerne ceux qui n'ont pas eu 10. « Ceux-là pourront redoubler la première année, sauf qu'ils ne pourront pas retenter le concours cette fois-là. Ils devront continuer dans une deuxième année de licence d'une autre filière, comme pour les reçus-collés. C'est aussi à l'issue de cette deuxième année qu'ils pourront retenter le concours de la Paces. »

    Conclusion : les étudiants auront toujours deux chances de tenter le concours, en accord avec la réglementation. « C'est une réforme responsable. Elle s'intéresse à tous les étudiants, y compris ceux qui échouent », estime Christian Berthou, directeur de la faculté de médecine.

    L'exemple d'Angers

    Seulement 23 % des étudiants réussiront le concours, dont 40 % de primants et 60 % de redoublants. Sur les 1 109 élèves de cette année, cela veut dire que 850 resteront sur le carreau. Dont des jeunes de haut niveau, qui ont souvent eu leur bac S avec mention. « Un gâchis ! Avec cette réforme, ils continuent d'avancer et ne reculent pas. »

    Déjà, depuis plusieurs années, des restrictions ont été imposées. Dès le premier partiel, les 15 %, les moins bien classés, qui n'ont aucune chance de rattraper leur retard, doivent quitter la fac de médecine et intégrer une autre formation. Idem en fin d'année, pour les derniers 15 %. Tous ces recalés pourront retenter le concours mais plus tard, après avoir obtenu des crédits d'enseignement dans d'autres filières.

    La réforme prend exemple sur Angers qui a réformé sa Paces avec succès. L'UBO a obtenu deux postes (ingénieur pédagogique et chef de projet) du ministère de l'Enseignement supérieur pour sa mise en oeuvre.

    Lors de l'année de transition, l'an prochain, Matthieu Gallou assure qu'il sera « vigilant pour assurer une réelle égalité des chances entre les primants et les redoublants ».

    Laurence Guilmo.

    (*) Soit 175 en médecine en 2018, 30 en dentaire, 25 en pharmacie et 23 en sages-femmes.

     

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • La mobilisation qui bloque la maison d'arrêt depuis plus douze jours pourrait se durcir, la semaine prochaine.La mobilisation qui bloque la maison d'arrêt depuis plus douze jours pourrait se durcir, la semaine prochaine

     

    Mercredi, l'administration pénitentiaire a demandé les noms des grévistes pour les sanctionner. À Brest, la directrice Catherine Pech a refusé.

    Devant la maison d'arrêt de Brest, jeudi, c'est barbecue. Depuis plus de dix jours, une vingtaine de surveillants bloquent l'établissement pendant leurs jours de congé.

    Pour rappel, la mobilisation a commencé le 14 janvier. À la suite d'agressions, les surveillants de prison ont demandé une revalorisation de leur salaire, une réponse à la surpopulation carcérale et à la radicalisation des détenus et, tout simplement, de meilleures conditions de travail.

    Sanctions et délation

    Mercredi, la situation s'est envenimée. L'administration pénitentiaire a demandé aux directeurs de donner le nom des grévistes pour les sanctionner. Catherine Pech, directrice à Brest, s'y est refusé, comme tous les autres responsables bretons.

    Jeudi, le gouvernement a fait des propositions, parmi lesquelles on trouve : une prime de Noël augmentée de 400 €, une prime de risque augmentée de 2 %, 1 500 places supplémentaires pour les radicalisés.

    En bloc, l'intersyndicale les refuse. « Ce qu'on veut, c'est un vrai changement de cap, s'emporte Jean-François Morval, délégué syndical. Par exemple, leur proposition ne règle pas le problème de recrutement dont nous souffrons. Ce ne sont pas 400 € de plus à Noël qui vont décider un jeune à rester. »

    Le blocage continue donc. Et la mobilisation pourrait se durcir la semaine prochaine par un geste fort : le dépôt de clé. Cela signifie symboliquement que les surveillants refusent de travailler et ce, malgré l'interdiction qu'ils ont de faire grève. Pour les remplacer, l'administration pénitentiaire devra alors faire appel aux gendarmes.

    Raphaëlle Besançon.

    source: https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Photo : 2 février 2013, célébration du 70ème anniversaire de la bataille de Stalingrad, à l’initiative du PRCF

     

    EN DÉFENDANT LA PAIX ET LA SOUVERAINETÉ DES PEUPLES, SOYONS DIGNES DES COMBATTANTS DE STALINGRAD !

     

    Il y aura soixante-quinze ans le 2 février 2018, au prix d’un héroïsme de masse, l’Armée rouge dirigée par le pouvoir soviétique et portée par tout un peuple stoppait, puis écrasait l’ « invincible » Wehrmacht à Stalingrad, inversant le cours de l’atroce guerre mondiale provoquée par Hitler. Au prix d’intenses souffrances, et malgré les pratiques exterminatrices employées par les hitlériens contre les peuples russe et biélorusse ainsi que les autres peuples de l’, l’Armée rouge ouvrière et paysanne encerclait et brisait les troupes de choc de l’envahisseur. Contre-attaquant sur tout le front, elle parachevait sa victoire en prenant Berlin et en contraignant Hitler au suicide. Le général de Gaulle, invité à Moscou en décembre 1944, rencontra le régiment Normandie-Niemen, retiré spécialement du front. Il signa le pacte d’assistance franco-soviétique qui permit à la France de retrouver son statut de grande puissance. Plus tard,  lors d’un voyage officiel en juin 1966 au cours d’une réception au Kremlin le général de Gaulle rappela la victoire de l’armée soviétique, il déclara qu’elle assura : « pour une très large part, celle de la France et de nos alliés ».

    Pour tous les Résistants français qui avaient refusé la honte de l’Occupation, de la partition, du pillage et de la fascisation de la France, qu’ils appartinssent à la France libre, aux Francs-Tireurs et Partisans (FTPF et FTP-MOI) ou à d’autres mouvements patriotiques clandestins, l’heure était venue de se regrouper dans le Conseil National de la Résistance sous l’égide de Jean Moulin pour appeler à l’insurrection nationale, participer à la libération du pays à côté de l’ensemble des Alliés et engager la réalisation du magnifique programme politique, économique et social du CNR intitulé Les Jours heureux, grâce auquel fut instauré un système de protection sociale dont nous bénéficions encore tous malgré toutes les attaques incessantes qu’il a subies depuis lors.

    Or 75 ans après l’immense espoir suscité par Stalingrad, par le CNR et par les grandes réformes de la Libération, le film de l’histoire semble tourner à l’envers. Sur le plan social, certains, dont Denis Kessler, appellent cyniquement à « démanteler le programme du CNR » issu du « compromis entre gaullistes et communistes à l’époque où les chars russes étaient à deux étapes du tour de France » propos publiés dans Challenges du 4 octobre 2007. D’autres, sous l’égide d’un camp euro-atlantique qui perd toute mesure, soutiennent à Kiev ou dans les Etats baltes des pouvoirs grossièrement pro-nazis. A l’appel des cercles les plus bellicistes de Washington qui trouvent de sérieux relais dans les capitales européennes dont Paris, certains appellent à renforcer sans cesse les budgets militaires de l’OTAN dans le but de soumettre les peuples russe et biélorusse à une intense pression militaire qui comporte d’immenses risques pour la paix mondiale et pour la sécurité de la France. À Vienne, à Berlin, de francs nostalgiques du Reich investissent le gouvernement autrichien ou le Bundestag. A Varsovie et dans d’autres capitales, les partis communistes sont persécutés alors que les extrémistes de droite paradent sans que l’UE ne s’en émeuve. A l’arrière-plan de ce déferlement réactionnaire, un effarant négationnisme historique antisoviétique et antirusse prétend effacer les sacrifices de l’Armée rouge et met scandaleusement sur le même plan les exterminateurs nazis et l’URSS, qui a pourtant joué le rôle central dans leur défaite.

    C’est pourquoi les signataires de ce texte, citoyens français et autres démocrates résidant sur notre sol, resteront fidèles à la mémoire des héros de Stalingrad, non seulement en rétablissant la vérité sur leur sublime exploit militaire, mais en appelant notre peuple à s’unir au présent contre les guerres impérialistes, contre la fascisation rampante de l’Europe, contre le démantèlement des acquis sociaux du CNR, pour la souveraineté des peuples, pour les libertés démocratiques, le progrès social et la libre coopération entre toutes les nations, notamment entre celles qui vivent entre l’Atlantique et l’Oural.

    Les premiers signataires :

    Léon LANDINI, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Grand Mutilé de Guerre, Président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), Décoré par l’Union Soviétique ; Pierre PRANCHÈRE, ancien résistant FTPF, ancien député de la Corrèze et député honoraire au PE, ancien membre du comité central du PCF (1964-1990), Institut des sciences sociales, Moscou (1965-1966), coordinateur des commémorations des 65ème et 70ème anniversaires de la victoire de Stalingrad ; Henriette DUBOIS (Nelly dans la Résistance) : d’octobre 43 à la Libération, assura la liaison de l’Etat-major FTP avec toute la Zone Sud – Légion d’Honneur à titre militaire – Combattante Volontaire de la Résistance ; Georges GASTAUD, secrétaire national du PRCF, fils de Résistant, philosophe ; Michel DEBRAY, Vice-amiral, ancien président de l’Institut Charles de Gaulle ; François MAIREY, fils de Compagnon de la Libération ; René BARCHI, président honoraire de l’association des vétérans russes (CEI) du régiment Normandie-Niemen ; Annie LACROIX-RIZ, professeur émérite d’histoire contemporaine, Paris 7 ; Antoine MANESSIS, secr. PRCF à l’action unitaire (38) fils de Résistants, Grec (EAM-ELAS) et de Résistante Française (FFI Grenoble) ; Robert CHARVIN, doyen honoraire de la Faculté de droit de Nice, essayiste ; Annette MATEU CASADO, fille de Républicains espagnols communistes et résistants, trésorière nationale du PRCF ; Jany SANFELIEU, retraitée de l’Education Nationale, militante communiste (PRCF 89), fille de combattant antifasciste en Espagne et en France  ; Jean-Pierre HEMMEN, vice-président du PRCF, fils de Jean Hemmen, qui fut Commandant responsable politique dans les Brigades Internationales d’Espagne, participa à la création de l’O.S. (Organisation Spéciale du PCF) et fut fusillé en 1942 ; Olivier LONG, universitaire et peintre, Faculté des arts, université Paris 1 panthéon-Sorbonne ; Benoît FOUCAMBERT, professeur d’histoire, syndicaliste (81) ; Sylviane RANOUX, membre du Conseil national de l’ANACR – Dordogne ; Jo HERNANDEZ, responsable national de la commission lutte du PRCF ; Didier FELDMANN, cinéaste ; Gilda LANDINI-GUIBERT, professeur agrégée d’histoire ; Marc-Olivier GAVOIS, professeur d’histoire en lycée ; Barbara Y. FLAMAND, écrivain ; Aurélien DJAMENT, mathématicien, militant CGT ; Bernard VITALIS, fils de supplicié par pendaison par la division SS Das Reich, le 9 juin 1944 à Tulle, militant PRCF ; Jean POIRIER, fils de résistant FTP arrêté et déporté – autres parents résistants déportés, défenseur de la mémoire des martyrs de Maillé, militant PRCF ; Gilliatt De STAËRCK, responsable national JRCF, (ouvrier des transports) ; Marie-Catherine DESAULTY, professeur retraitée, membre du CA du MS21 ; Bernard PARQUET, resp. PRCF-94 ; Freddy VISCONTI, militant syndical, militant communiste ; Vincent FlAMENT, PRCF-59, rédacteur en chef d’Initiative communiste ; Paul ESTRADE, fils de Résistant FTP 19, enseignant honoraire, (75) ; Fadi KASSEM, professeur agrégé d’histoire, responsable de la coordination du PRCF en Île-de-France ; Maxime VIVAS, écrivain, journaliste, administrateur du site Le Grand Soir ; Catherine CAZENAVE, professeur de philosophie (06) ; Marie-Claude BERGÉ, professeur d’histoire, membre du comité de rédaction de la revue théorique ETINCELLES ; Yves LETOURNEUR, poète ; Bruno GUIGUE, enseignant ; Marie-France FOVET, secrétaire générale de France-Cuba ; Jacqueline LAVY, Commission Exécutive UL CGT Annecy ; Denis LEMERCIER, maître de conférence retraité ; Danielle GAUTIER, ouvrière de la métallurgie, SYNDICALISTE C.G.T. ; Jean-Marc DEL PERCIO, docteur en sciences politiques, ancien chargé d’enseignement à l’IEP de Lyon ; Pierre PEUCH, militant associatif Saint-Angel 19200 ; Christophe BREYSACHER, militant du MS21 ; Dejan KUZMANOVIC, ancien responsable de la formation à la Ligue des communistes de Yougoslavie.

    Des personnalités de divers pays se joignent à cet appel :

    Edmilson COSTA, Secrétaire-Général du PCB (Parti communiste Brésilien) ; Anita PRESTES, universitaire brésilienne, fille de Carlos Prestes, dirigeant historique du mouvement communiste brésilien ; Milton PINHEIRO, politologue brésilien et militant communiste brésilien ; Joseph KAYE, militant communiste américain, théoricien marxiste, New-York ; André PARIZEAU, secrétaire général du Parti communiste du Québec, secrétaire national du Comité exécutif central du PCQ, au nom du CC du PC du Québec ; Jean-Pierre DURAND, membre du Comité exécutif central du parti communiste du Québec ; Quim BOIX, secrétaire général de l’UIS (Union Internationale de Syndicats) des Pensionnés et Retraités de la FSM, responsable de la FSM en Espagne (excepté pays Basque) ; Dr Éva RUPPERT, militante allemande de la solidarité ; Jean VAN HEES, responsable du Parti communiste de Belgique (PCB) ; Alessio ARENA, secrétaire national du Fronte Popolare et Guido SALZA, responsable de la commission internationale du FP (Front Populaire Italien) ; Víctor Manuel LUCAS RANZ, secrétaire international du CC du PCPE (Parti  Communiste des Peuples d’Espagne).

     

    POUR  SIGNER LA PETITION EN LIGNE, CLIQUER ICI

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire