• Pesticides. Une pétition nationale et des rendez-vous à Brest (LT.fr-12/09/18)

    Initiée par le journaliste de « Charlie Hebdo » Fabrice Nicolino, une pétition d’envergure nationale baptisée « Nous voulons des coquelicots » se donne deux ans pour obtenir cinq millions de signatures en France afin de demander la suppression de tous les pesticides du marché.

    Portée par des scientifiques, artistes et intellectuels, la pétition reçoit aussi le relais d’associations influentes parmi lesquelles « Eau et rivières » ou « Bretagne vivante », entre autres. Ce sont ces militants qui étaient ce mercredi midi place de la Liberté pour donner le coup d’envoi de la grande collecte des signatures. « Nous ne pouvons pas rester inertes face à la disparition des oiseaux, des insectes. Le coquelicot disparaît aussi de nos campagnes, de nos champs de moissons. Il disparaît parce qu’il est le marqueur de la chimie en agriculture et ne peut pas pousser dans des endroits archi-traités », explique-t-on.

    Aussi, l’objectif de cette pétition n’est pas de se limiter à l’utilisation de tel ou tel pesticide, mais bien d’essayer d’en interdire toute utilisation.

    « Depuis le DDT, on nous fait le coup. Aussitôt que l’un est banni, un autre prend sa suite. Nous réclamons l’interdiction des pesticides de synthèse afin de trouver d’autres solutions pour le monde agricole ».

    Rendez-vous le premier vendredi du mois

    Les militants entendent porter le combat sur la place publique et spécialement chaque premier vendredi du mois sur la place de la Liberté, « vers 17 h », où ils entendent poursuivre l’effort initial et installer un stand pour expliquer le sens de leur combat.

    « On n’est pas sûr de gagner en le faisant mais certains de perdre en ne bougeant pas » témoigne ce militant de Bretagne Vivante qui insiste par ailleurs sur la disparition du grillon. « Le chant du grillon, c’est le cri fossile de la terre que j’entendais partout quand j’étais gosse. Aujourd’hui, il a disparu », s’alarme-t-il encore face à l’urgence « de stopper les pesticides qui sont en fait des biocides et tuent toute la vie proche des plants traités ».

    Pratique

    Il est possible de signer la pétition en ligne  sur:

    nousvoulonsdescoquelicots.org

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Brest-Naval Group. La construction ne reprendra pas (LT.fr-Les représentants de la CGT espèrent encore que Naval Group va relancer la construction à Brest, alors qu’un portique vient d’être enlevé. (David Cormier)

    Des représentants syndicaux qui s’inquiètent et veulent une relance de la construction à Brest. Une direction qui ferme cette porte mais entend rassurer sur le volet maintenance. Chez Naval Group (comme ailleurs), on ne voit pas l’avenir de la même façon, selon sa position dans l’entreprise.

    Un portique est parti cet été (un symbole fort, même s’il aurait fallu sérieusement le rénover pour vraiment continuer à l’utiliser), les énergies marines renouvelables n’ont pas décollé comme bien du monde le promettait au début de la décennie, des bâtiments sont transférés à la Marine nationale, les derniers navires construits (en partie) à Brest par DCNS (l’ancien nom de Naval Group) remontent à plus de dix ans (des bateaux de projection et de commandement et, un peu plus récemment, des tronçons de frégates multimissions - les Fremm - pour seconder Lorient). Le sentiment se diffuse dans la base navale (et la population) que la construction de navires militaires s’en va par petits bouts et appartient au passé, à Brest. Mais des représentants de la CGT espèrent encore la voir relancée.

    Les quatre pétroliers : un espoir vain ?

    « La loi de programmation militaire prévoit quatre pétroliers ravitailleurs, commencent-ils. Les chantiers de Saint-Nazaire ont un carnet de commandes plein pour des années. Les bassins 2 et 3, en bas des Capucins, ont été rénovés pour 30 M€ pour accueillir les Fremm, qui ne sont pas là. Il y a le bassin 6 au Salou. Globalement, on a de la place dans la base navale ». Concernant les futurs pétroliers, ils pourraient bien être construits en bonne partie en Italie, du fait du rapprochement de Naval Group avec Fincantieri. Le reste (l’armement, le système de communications) irait peut-être à Saint-Nazaire. Rien n’indique que Brest a une chance d’emporter le morceau.

    Selon la CGT, la direction aurait avancé, l’an dernier, qu’il faudrait 80 M€ d’infrastructures et 20 M€ en formations pour relancer la capacité de construction du site brestois, en bonne partie perdue avec les années.

    Il s’agirait de mettre à niveau du personnel de Naval Group et des sous-traitants. Le directeur de Naval Group Brest, Éric Balufin, ne confirme pas ces chiffres « qui ont circulé. Ils n’ont pas de sens parce qu’il n’y a pas de projet à court ou moyen terme de construction neuve de navire de surface à Brest. La réalité des budgets de la Marine nationale, le marché national voire européen étant ce qu’ils sont, ce n’est pas prévu ».

    « Des perspectives assez exceptionnelles » grâce à l’export

    Mais le directeur se veut rassurant sur plusieurs points. « Le site va continuer à participer à ce travail en soutien d’autres sites. C’est important car cela marque la capacité du groupe à le faire et cela participe au maintien de compétences. Ce sera le cas, au premier trimestre 2019, pour les sous-marins (nucléaires d’attaque) Barracuda, assemblés à Cherbourg ». Une tâche qui ne sera pas énorme, toutefois, pour le personnel de la cité du Ponant.

    M. Balufin ajoute que, « ad vitam aeternam, tant qu’il y aura des sous-marins lanceurs d’engins à l’Île Longue, c’est ici que la maintenance se fera, comme pour les Fremm. Cela représente 60 % de notre activité. Et il y a des perspectives assez exceptionnelles, notamment à l’export, sur des navires vendus à l’étranger. Ce sont des missions à forte valeur ajoutée et du personnel de Brest y participe de plus en plus, sur place. Là aussi, cela aide au maintien de compétences. J’entends les inquiétudes mais ces perspectives nous permettront de maintenir, et pourquoi pas de développer l’activité à Brest ».

    « Mais on ne lâche pas nos revendications ! », martèlent les délégués CGT. « Il y a 400 emplois à créer dans la construction, dont pas mal chez les sous-traitants », estime par exemple Roland Guilcher. Ils ont été reçus par le PCF, par les deux députés de La République en Marche et par le maire de Brest, François Cuillandre, « qui a écrit à la ministre des Armées »

    David CORMIER

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Après l’amélioration constatée fin 2017, les indicateurs d’activité des entreprises du bassin de Brest sont moins bien orientés au premier semestre 2018, comme au niveau régional. Les perspectives pour les six prochains mois sont un peu plus favorables, mais avec davantage d’incertitudes. C’est ce que confirme la dernière enquête menée par l’Adeupa, la CCI métropolitaine Bretagne Ouest - Brest et la CCI régionale de Bretagne.

    Une baisse de chiffre d’affaires pour 27 % des entreprises

    L’analyse des réponses des 218 chefs d’entreprise qui ont participé à l’enquête sur le bassin de Brest atteste d’une conjoncture économique moins favorable qu’au dernier semestre 2017. Ils sont 27 % à déclarer une baisse de leur chiffre d’affaires, soit une hausse de huit points par rapport aux six derniers mois de 2017.

    En revanche, davantage de stabilité a été observée par les répondants concernant l’évolution des effectifs : 77 %, contre 63 % au deuxième semestre 2017. Si les investissements des entreprises restent dynamiques, la rentabilité est en recul avec 31 % des entrepreneurs ayant déclaré une baisse au premier semestre 2018, soit une progression de 14 points par rapport à fin 2017.

    Des perspectives un peu plus favorables

    Les perspectives exprimées par les chefs d’entreprise pour les six prochains mois sont plus optimistes, mais ils sont également plus nombreux à ne pas se projeter. Davantage d’opinions positives concernant l’évolution du chiffre d’affaires et de la rentabilité sont annoncées par les répondants.

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Dans cette vidéo Georges Gastaud philosophe, secrétaire national du PRCF explique pourquoi il ne peut y avoir de capitalisme vert, pourquoi le stade suprême du capitalisme est l'exterminisme et pourquoi l'écologie est une question stratégique pour les communistes

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  • Mémoires des esclavages. Un appel aux collégiens brestois (LT.fr-11/09/2018)Les membres de l’association Mémoires des esclavages. (Steven Le Roy)

    En place depuis presque cinq ans sur le polder, la statue rappelant l’esclavage se tient toujours aussi droite, sentinelle sur notre continent et « sur tous les autres », selon le président historique de l’association Mémoires des esclavages, Max Relouzat. Elle est aussi le symbole incitant chaque année à une nouvelle réflexion, célébrée le 10 mai invariablement, sous diverses formes. Après le handicap ou les femmes, l’association a choisi de porter son effort de l’année sur « le dialogue des cultures et du vivre ensemble » et entend que les journées du 9 et 10 mai 2019 permettent un grand échange sur un temps se réclamant festif. Pour y parvenir, Pierre Delourme, secrétaire et « ciment » de l’asso selon les mots de Max Relouzat, a activé dès la fin du printemps dernier les collèges brestois, publics comme privés, pour tenter de fabriquer une fresque monumentale qui entourerait le monument lors de ces deux journées.

    Une question centrale

    « Nous nous engageons à fournir des plaques et à aider pour l’achat de peinture », avance le secrétaire, un peu dépité de ne pas encore avoir reçu de réponse. « Nous avons certainement contacté les établissements au mauvais moment, à la fin juin. Il y a eu des changements dans les directions, alors nous allons recommencer ». L’entreprise est louable, d’autant qu’à entendre Max Relouzat, intervenant dans les collèges régulièrement, « la question de l’abolition de l’esclavage est abordée en quatrième. Cette possibilité que nous offrons permet d’intéresser les collégiens à cette question centrale. Sans faire de l’Histoire, ils sont soudain passionnés quand je leur parle de l’esclavage moderne, des 18 millions d’enfants esclaves dans le monde qui ont un rapport avec ce qu’ils portent sur le dos ».

    L’association précise en outre que les panneaux qui seront réalisés pourront ensuite être rendus dans les collèges respectifs.

    Pratique

    Il est possible de les joindre par mail à contact@memoiresdesesclavages.fr ou au 02 98 53 78 32.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Gaza l'abandonnée résiste !

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  • Une trentaine de parents d’élèves de l'école Victor-Hugo s'est retrouvée devant les grilles de l'établissement ce lundi 10 septembre, à midi.Une trentaine de parents d’élèves de l'école Victor-Hugo s'est retrouvée devant les grilles de l'établissement ce lundi 10 septembre, à midi. 

    Une trentaine de parents d’élèves de l’école publique maternelle et élémentaire Victor-Hugo, à Quimper (Finistère), s’est retrouvée devant les grilles de l’établissement ce lundi 10 septembre, à midi. Ils protestent contre la fermeture d’une classe de moyenne section et le départ d’une titulaire, annoncé vendredi 7 septembre.

    « À ce stade-là, c’est de l’acharnement. »La colère des parents d’élèves de l’école maternelle et élémentaire Victor-Hugo, à Quimper (Finistère), pouvait se lire sur les visages. Ce lundi 10 septembre, à midi, ils étaient une trentaine à s’être retrouvés, pancartes à la main, devant l’entrée de l’établissement pour protester contre la fermeture d’une classe de moyenne section et le départ « brutal » d’une institutrice titulaire.

     

     29 élèves en grande section

    Il est vrai que les mauvaises nouvelles s’accumulent depuis quelques mois pour l’établissement public. « Une classe de moyenne section a été supprimée fin juin, à cause de l’effectif de l’école jugé insuffisant, explique Nathalie Capp, présidente de l’Association des parents d’élèves (APE). Il fallait 150 élèves pour la maintenir. Ils n’étaient que 147… alors que les trois élèves manquants arrivent en octobre ! »

    Conséquence : les 14 élèves de moyenne section ont été répartis entre la classe de grande section et celle de petite section. Mais les sept enfants de cette dernière vont être rebasculés en grande section à partir de janvier avec l’arrivée de dix élèves de très petite section dans la classe de petite section. « La grande section va donc compter 29 élèves. C’est beaucoup trop ! », s’inquiète Laurie Garguet, mère dont le fils en grande section est directement concerné par ce jeu de vases communicants.

    D'autres établissements publics ont témoigné de leur solidarité avec l'école Victor-Hugo. 

    Autre point de discorde, le départ de la titulaire en charge de la classe de cours préparatoire (CP), envoyée dans un autre établissement pour l’ouverture d’un poste à temps partiel. Une annonce tombée vendredi 7 septembre, alors que l’intéressée « avait déjà préparé sa rentrée, poursuit Nathalie Capp. Les enfants n’ont même pas eu le temps de lui dire au revoir ».

    Jusqu’au blocus

    « On est choqué par la brutalité de la méthode et de la décision, s’indigne Youen Grall, père de deux élèves en moyenne section et CP. Il y a un manque de communication vis-à-vis des parents et des enseignants. Nos enfants ne sont pas du tout dans les bonnes conditions d’apprentissage. »

    Si l’inspection académique ne donne pas satisfaction aux parents d’ici la fin de semaine, « on est prêt à bloquer l’école ».
     
     
     
     
     

    Sounkoura-Jeanne DEMBÉLÉ.

    source: https://www.ouest-france.fr

     

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  • Mururoa-Jean, l'objectif rivé sur la bombe H (LT-10/09/18)Le Quimperlois Jean Guéneron témoigne de ses onze mois passés à Mururoa en 1968, en pleine campagne d'essais nucléaires

     

    En 1968, Jean Guéneron a sillonné l’atoll de Mururoa. Appelé du contingent, le Quimperlois y a pris de nombreuses photos des installations liées à la campagne d’essais nucléaires de la France en Polynésie française. Il témoigne.

    L’idée de rendre public dans un ouvrage publié en ligne ce qu’il a vécu cinquante ans plus tôt lui est venu sur le tard. « Lorsque j’ai redécouvert ma correspondance », souligne Jean Guéneron. Celui qui réside à Quimperlé depuis de nombreuses années, habitait alors à Brest. Dans les courriers envoyés à ses parents, dont il se demande encore comment ils ont pu passer les mailles du secret-défense, il décrit ce qu’il voit. Les effets des essais nucléaires menés par la France en Polynésie française en 1968. Jeune appelé du contingent, le Breton a passé onze mois à sillonner l’atoll de Mururoa. Une drôle d’aventure doublée d’une sacrée dose d’inconscience. Dans ses courriers, il transmet ainsi les négatifs des photographies réalisés avec son Instamatic 104. Des photographies prises à l’insu des autorités militaires et au mépris du danger. Mais la singularité du quotidien l’a conduit à braver les interdits. « J’avais intimement conscience que cela sortait de l’ordinaire ».

    Campagne la plus importante

    1968, Jean Guéneron a 22 ans. Il se voit contraint d’effectuer son service militaire. Le jeune homme est affecté dans le train. À Mururoa. Une destination carte postale. Le Breton y tient une station de taxis. Et a à disposition des 2 CV. « Il y en avait six ». C’est avec elles, qu’il va parcourir sans relâche la piste au départ du poste de commandement Anémone. « Une piste de 12 à 13 kilomètres. Je dispatchais les gars ». Pas seulement. Il se souvient y avoir embarqué Robert Galey. Le Compagnon de la Libération est alors ministre de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales. L’homme politique est là pour assister à un essai nucléaire. Depuis juillet 1962, l’atoll abrite les expérimentations françaises qui doivent permettre « de donner à la puissance française la capacité de la dissuasion », comme l’a souligné De Gaulle lors d’une visite. Et dans ces expérimentations, l’année 1968 tient une place à part. « Cette campagne fut de très loin la plus importante jamais réalisée par la France ». En deux mois, du 7 juillet au 8 septembre, pas moins de cinq engins vont être testés dont les tirs sous ballon de Canopus (premier essai d’une bombe H) le 24 août et de Procyon le 8 septembre. Ces deux tirs sur les 210 effectués jusqu’en 1996 « ont été les plus puissants ».

    « Ça pétait le matin et on était le soir sur zone pour décharger les véhicules » 

    Jean Guéneron est affecté dans un régiment mixte. « Il y avait 25 appelés et autant de civils polynésiens. Ils achetaient sous contrats des télés, des Vespas ». 250 légionnaires complètent la présence militaire au sol. « Les conditions d’hébergement sont incroyables ». Des baraquements métalliques, des cafards au milieu desquels sont rangés chemises et shorts. Ni discipline militaire, ni garde. Au volant de ses 2 CV, il jouit d’une réelle liberté de mouvement. Et en profite pour tout photographier. Les installations comme ce ballon sur barge utilisé pour les essais ou encore Denise, le poste d’enregistrement avancé. « Une bâtisse de huit mètres de béton en face avant et des barbelés qui indiquent que le risque est fort ». Sur l’une des 70 diapos, on découvre aussi les effets avec une piste au paysage grisâtre et vide de vie. « On est pourtant à six kilomètres du point zéro ». Sur une autre, c’est un char retourné avec un homme à proximité…

    C’est en redécouvrant les correspondances envoyées à ses parents que Jean Guéneron a décidé de raconter ses onze mois à Mururoa. (Le Télégramme/Stéphane Guihéneuf)

    Pas conscience des risques

    Les risques… « Personne n’en avait conscience à l’époque. Ça pétait le matin et on était le soir sur zone pour décharger les véhicules ». Avec ses camarades, il travaille en short, chemisette et sandales. « Selon radio cocotier, il ne fallait manger ni noix de coco ni de poisson mais on disait que l’air était sain ». Une tenue de protection, il en a bien une. Qu’il possède toujours d’ailleurs. Mise une fois avant de la remiser au placard. « La radioactivité, ce sont les poussières ». Des poussières, il en a respiré à plein poumon. « Il aurait fallu mettre un masque ». Ses onze mois achevés, Jean Guéneron et ses camarades ont été envoyés à Bora-Bora. « Une récompense ». Pour service rendu.

    Stéphane Guihéneuf

    Mururoa-Jean, l'objectif rivé sur la bombe H (LT-10/09/18)Ce ballon gonflé à l'hélium était utilisé dans le cadre des essais

    Mururoa-Jean, l'objectif rivé sur la bombe H (LT-10/09/18)Un char renversé par le souffle d'un essai nucléaire

    Mururoa-Jean, l'objectif rivé sur la bombe H (LT-10/09/18)Denise, le poste d'enregistrement avancé, entouré de barbelés (Photos de Jean Guénéron)


    A lire: Jean Guénéron, Journal d’un appelé de campagne

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  • 50 ans après les communistes, Mauduit découvre le C.M.E. !

    par Floréal (PRCF)

     

    Billet Rouge-Laurent Mauduit découvre l’eau tiède ! -par Floréal (PRCF 8/09/2018)Aussitôt accueilli et célébré par ses bons amis de France-Inter, le cofondateur de Mediapart (en français, on mettrait un accent aigu sur l’e…), le journaliste Laurent Mauduit a fait deux découvertes fracassantes :

    a)Il dénonce l’abus que constituerait l’interpénétration flagrante de la haute fonction publique et des conseils d’administration du privé. Avec tous les « conflits d’intérêts » qui en résultent et que vient encore de révéler l’affaire Kohler (collaborateur n°1 de Macron à l’Élysée, suspect d’avoir favorisé la grande entreprise havraise dont il est familialement proche) actuellement en cours d’instruction.

    b)C’est encore pire qu’avant car désormais, signale Mauduit, la loi permettrait que les hauts fonctionnaires puissent continuer d’accumuler des points durant les périodes où ils abandonneraient le public pour « pantoufler » dans les conseils d’administration du privé : à la suite de quoi, ils pourraient revenir (ben voyons !) dans le public sans avoir ralenti leur sacro-sainte carrière. Observons au passage que ce sont les mêmes tartufes qui louent la « culture du risque » (pour les autres !) et qui veulent briser le statut « trop protecteur » des agents publics de base, postiers, enseignants, hospitaliers, cheminots, électriciens, agents de l’Équipement, etc. Sans commentaire.

    Sauf que, cher Laurent Mauduit, cette interpénétration du grand capital et de la haute administration était déjà dénoncée sous le nom de « capitalisme monopoliste d’État » à l’époque où le PCF, encore marxiste, expliquait encore, dans la lignée de Lénine, que « le CME est une phase du capital de monopoles où la fusion entre l’État bourgeois et les monopoles se mue en un mécanisme unique au profit des monopoles capitalistes ».Cette thèse était minutieusement démontrée dans deux forts volumes parus en 1971, Le capitalisme monopoliste d’État, que l’on étudiait naguère dans les écoles élémentaires du PCF et que potassaient aussi nombre de cadres CGT ! Donc M. Mauduit repassera pour la « nouveauté » de sa thèse : elle ne paraît telle que parce que la gent médiatique, immergée dans les modes idéologiques, est à la fois percluse d’anticommunisme et inculte sur le plan scientifique. 

    NON,LE NÉOLIBÉRALISME EUROPÉEN N’EST PAS UN « NOUVEAU LIBÉRALISME » !

    Mais surtout, ce constat du « mécanisme unique État-monopoles » que résume mal l’expression « privatisation du haut appareil d’État », a une conséquence logique : c’est qu’il faut cesser, à gauche, de pourfendre à tout propos le prétendu « libéralisme » des gouvernements actuels. Le libéralisme proprement dit, c’est la libre concurrence dans le cadre d’un État « veilleur de nuit » féroce contre les classes laborieuses, mais « arbitre », « régalien » et « impartial » dès lors qu’il s’agit de régler des conflits entre propriétaires. C’est ainsi que s’explique ce paradoxe du philosophe Condorcet, parfait girondin et libéral en économie, qui souhaitait cependant un État fort, clairement laïque (donc détaché des influences religieuses et relativement neutre) construisant une école publique indispensable à la libre concurrence entre individus (ce qu’on appelle « égalité des chances » dans des milieux de gauche insuffisamment critiques qui ne voient pas qu’une telle école est, comme l’indique l’expression « égalité des chances », intrinsèquement compétitive, sélective et capitaliste). Alors que, chacun le voit aujourd’hui, l’État bourgeois est grossièrement partial car, non seulement il démolit les services publics, école publique incluse, au profit des chasseurs de profits du patronat privé, non seulement il viole la loi laïque de 1905 en « dialoguant » sans trêve avec toutes les hiérarchies religieuses, non seulement il comprime les acquis sociaux et les salaires, mais il alimente grassement, sans obligations de résultats, les caisses du grand capital privé avec l’argent du public : CICE, pacte de responsabilité, fiscalité ridicule sur le CAC 40, etc. Ce grand capital privé qui, avec la complicité de l’État et de ses plus hauts magistrats, vend à la découpe le capital industriel du pays (Alsthom, STX), encourage les délocalisations et se fatigue de moins en moins à produire puisqu’on peut faire bien plus d’argent en récupérant à bon compte les rentes de situation des autoroutes, des aéroports et des barrages hydroélectriques…

     

    Bref, l’ « ultralibéralisme » que pourfend la gauche bobo don-quichottesque n’est qu’un masque idéologique : sauf sur le plan des conséquences sociales, où les effets sont tragiques, il ne s’agit nullement d’un « retour au 19ème siècle » où le capitalisme effectivement libéral et concurrentiel comportait encore, très contradictoirement, une dimension progressiste (ce que reconnaît le Manifeste du parti communiste), mais d’unnouvel «État-Providence » POUR LES PLUS RICHES, avec piston à tous les étages pour ceux qui ont leurs entrées dans l’État, ou qui, dans l’État, ont leurs entrées dans les monopoles capitalistes, comme Kohler, mais aussi comme son patron Macron, ancien homme de confiance de Rothschild. Ce qu’était déjà Pompidou soit dit en passant, pour ne parler que du cas le plus connu. Bref, n’en déplaise aux zélateurs de Mauduit, il ne s’agit nullement là d’ « abus » mais d’un SYSTÈME inhérent à l’évolution régressive d’un capitalisme dont l’organisation est de plus en plus proto-mafieuse (les privatisations dans les ex-pays socialistes ayant permis un saut qualitatif mondial en la matière).

    LA « CONCURRENCE LIBRE ET NON FAUSSÉE » DE MAASTRICHT ARME DU CAPITALISME MONOPOLISE D’ ÉTAT (TRANS-)CONTINENTAL !

    On objectera l’ « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » qui est gravée dans le Traité de Maastricht et de ses successeurs. Quelle cécité théorique ! Ne voit-on pas qu’en instaurant cette règle des appels d’offre pour la moindre bordure de trottoir à remplacer dans une humble bourgade, ce sont les monopoles privés continentaux et transnationaux qui raflent la mise avec l’aide STRUCTURELLE de l’UE, cet État européen en (difficile) gestation, et du nouveau maillage bureaucratique des « communautés d’agglo » et des « métropoles » étouffant les communes et départements (donc concentrant les décisions économiques dans des mains de moins en moins nombreuses et de plus en plus éloignées du contrôle citoyen !). Car évidemment, le plombier-zingueur du coin n’a pas la taille pour courir le marché mondial… alors que par ce type de procédé, les pieuvres capitalistes transnationales peuvent ratiboiser les ex-marchés nationaux et locaux, quitte à transformer les anciens artisans et petits patrons indépendants en sous-traitants écrasant leurs prix (donc leurs salaires !) pour survivre ? Bref, cet article maastrichtien sur la « concurrence libre » n’organise aucunement l’ « ultralibéralisme » : celui-ci ne vaut que pour placer en situation de concurrence maximale, donc de moins-disant social, la main-d’œuvre salariée, livrée à la concurrence FAUSSÉE du « travail détaché », pour les artisans, qui doivent céder à l’ubérisation au profit de plateformes capitalistes mondiales, et pour les petits paysans mis en compétition ingagnable avec des pays où les normes environnementales sont contournées (CETA, bientôt, retour au TAFTA ?). Contournées par qui, d’ailleurs, sinon par les transnationales qui ont organisé l’immense transfert industriel des délocalisations ? 

    LE C.M.E., NOUVEL ÉTAT PROVIDENCE DES SUPER-RICHES, NE DISPARAÎT PAS : IL SE DÉPLACE ET S’ÉTEND : c’est le SAUT FÉDÉRAL EUROPÉEN !

    Bref, le CME de l’époque gaullo-pompidolienne, où les scandales financiers foisonnaient déjà, n’a pas disparu. Comme eût dit Freud, il s’est déplacé, a changé de forme et s’est élargi à l’échelle continentale en devenant encore plus tentaculaire, encore plus destructeur de la République et du produire en France, encore moins « libéral » au sens politique du terme : chacun voit que les gouvernements successifs ridiculisent, s’essuient les pieds sur le Parlement, que les médias sont concentrés entre quelques mains, que les despotes se suivent et se ressemblent (de Sarko à Macron en passant par Valls) et que, sous l’apparence bigarrée du pseudo-Parlement européen, l’eurocratie liée aux groupes de pression capitalistes dicte sa loi aux peuples anciennement souverains.

    Concédons cependant à Mauduit qu’avec Macron, les choses prennent un tour encore plus brutal : plus besoin de se cacher, un pur produit de l’oligarchie, qui n’a même pas à rendre compte à un véritable parti (naïveté du « mouvementisme » !), siège à l’Élysée et sa feuille de route dictée par l’UE, le MEDEF et l’OTAN est claire : araser les acquis de 36 et de 45, liquider jusqu’au masque de la « souveraineté nationale » (défense euro-atlantique, budget européen visé par Francfort, marginalisation du français au profit de la langue mondiale des monopoles capitalistes, etc.),  de manière à rendre irréversible la casse sociale en la plaçant sous la haute protection de la future armée/police continentale dominée par Berlin.

    Mais de grâce, qu’à (l’extrême) gauche on cesse, avec un retard inouï à l’allumage, d’en appeler à l’ « antilibéralisme » dans le cadre d’une introuvable « Europe sociale » alors que l’UE-OTAN matérialise cyniquement un CME transcontinental qui est antinomique du socialisme, de l’indépendance nationale, de la démocratie et de la  libre coopération internationale!

     Floréal, le 8/9/18

    (1) Ajoutons, pour faire bon poids, l’affaire Benalla qui a révélé une entreprise de privatisation de la haute police à l’initiative probable du chef de l’exécutif…

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Les USA et ses alliés menace la Syrie pour stopper l’offensive contre les islamistes à Idlieb (IC.fr-10/09/2018)

    C’est très vilain, après des années de , l’armée syrienne aidée par la Russie, son alliée de toujours, s’apprête à chasser du territoire national le dernier quarteron de fanatiques islamistes grassement financés par les Etats impérialistes occidentaux et par les pétromonarchies.

    Déjà les gentils médias tout-à-fait impartiaux que nous avons nous préviennent que, si l’armée syrienne utilise des armes chimiques (seuls les USA ont le droit d’utiliser le napalm ou les armes nucléaires, comme à Hiroshima ou au Vietnam), les « coalisés », France officielle comprise, la frapperont impitoyablement.

    Bref, visiteurs de ce site, attendez-vous à ce que la prise inéluctable de la dernière enclave en territoire syrien donne lieu, non seulement à des reportages choc sur la « sauvagerie » des Syriens et des Russes massacrant des bébés (alors que les Yéménites exterminés à l’aide d’armes livrés à Ryad par le gouvernement français, ou que les Palestiniens tirés comme des pigeons à Gaza par ce qu’ils appellent affectueusement « Tsahal » devraient presque remercier la France ?), mais inévitablement, à des révélations fracassantes sur l’emploi d’armes chimiques justifiant le bombardement par Washington, Paris et Londres du territoire syrien, naturellement, pour des raisons « humanitaires ».

    Blindés de l’armée française à Manbij, , avril 2018

    Et cela ne vient à l’idée de personne dans lesdits médias que si l’on veut épargner le sang des civils syriens à , il faut que les troupes venues de partout financées par les puissances étrangères ennemies de l’Etat syrien dégagent les lieux, d’autant que la frontière turque aux mains de l’OTAN n’est pas très éloignée.

    Et le pire sera que des tas de braves gens qui croient que périodiquement Nasser, Saddam, Khadafi, Castro, Milosevic, Chavez, Maduro, bref, l’ennemi ciblé au temps T par les puissances impérialistes, sont « le nouvel Hitler », vont gober tout cela en oubliant ce principe élémentaire que nous enseigne toute l’histoire des peuples : partout et toujours, et sans que cela exonère quiconque de ses exactions propres, l’ est l’ennemi principal des peuples.

    Les USA et ses alliés menace la Syrie pour stopper l’offensive contre les islamistes à Idlieb (IC.fr-10/09/2018)

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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