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  • L’Elysée ne rendra finalement pas hommage au…Maréchal Pétain (RP

    Le 18 septembre dernier, le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer et la secrétaire d’Etat Geneviève Darrieussecq ont présenté à Clermont-Ferrand le programme national commémoratif, pour célébrer le centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale. L’événement doit se tenir le 11 novembre à Paris, et compter parmi ses participants le président de la République, Angela Merkel, Donald Trump et Vladimir Poutine.

    Selon le programme annoncé par les le ministre et la secrétaire d’Etat, et dans le dossier de presse initial l’état-major des armées et le gouverneur militaire avaient organisé une cérémonie d’hommage aux huit maréchaux de la Grande Guerre, dont Pétain, devant se dérouler à l’hôtel national des invalides.

    L’Elysée est depuis revenu sur cette décision publiquement dans un article publié par Médiapart le 17 octobre dernier. La présence de la cérémonie s’agirait en réalité d’une erreur, l’Elysée affirmant ne pas comprendre comment « une telle cérémonie s’est retrouvée là ». Dans l’article de Médiapart, l’Elysée a notamment exprimé le souhait de remettre en question le « schéma classique du parcours mémoriel de la Première Guerre mondiale » et de s’interroger sur sa signification. En plus de condamner la présence du maréchal Pétain dans la galerie de l’hôtel national des invalides, le conseillé a fait valoir la volonté de célébrer, à l’occasion de ce centenaire, l’armée du peuple, les Poilus, pour se placer plus proche des français et que « un hommage aux maréchaux ne s’insère pas dans la logique générale de cette période de commémoration ».

    Ainsi, plus que le refus de condamner le maréchal Pétain, l’Elysée a exprimé vouloir célébrer le peuple, et non une poignée d’hommes de guerre. C’est ce qu’on peut également lire dans le Figaro, où l’Élysée que « Le sens de cette commémoration, ce n’est pas de célébrer la victoire de 1918, mais plutôt de rendre hommage aux combattants […] qui étaient pour l’essentiel des civils que l’on avait armés. Il s’agit d’aller à la rencontre de nos ancêtres les poilus, de renouer avec des racines que nous risquons de perdre […] et de saluer l’extraordinaire capacité du peuple français, qui ne se dément jamais, à reconstruire et repartir après une guerre ».

    Quant à savoir si l’Elysée a vraiment commis une erreur en intégrant à son programme du 11 novembre une cérémonie qui aurait commémoré la mémoire du maréchal Pétain, ne semble pas si simple à assumer pour un gouvernement qui compte essayer de rejouer le second tour des présidentielles avec l’extrême-droite. C’est ce malaise qu’exprime, Florence Parly, ministre de la Défense, a par ailleurs eu du mal à assumer en témoigne son passage télévisé particulièrement délicat chez Bourdin.

    RMC 
     
    @RMCinfo
     
     


    "L'Etat-Major n'a jamais imaginé rendre hommage au Maréchal L'Etat major a souhaité rendre hommage aux maréchaux qui sont aux Invalides, Pétain n’est pas aux Invalides"
    ➡️ @florence_parly ministre de la Défense

    source: http://www.revolutionpermanente.fr/

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  • 1914/1918: Refuser la guerre (France5-28/10/18-Documentaire de Georgette, 2014,56')

    Un documentaire qui retrace l’histoire méconnue de celles et ceux qui s’élevèrent contre l’union sacrée et l’effort de guerre.

    Ne cherchez pas d’avenues ou de places fameuses dédiées à Pierre Brizon ou Jean-Pierre Raffin-Dugens, Albert Bourderon ou Alfred Rosmer, leaders politiques et syndicaux qui, passé l’unanimisme de l’été 1914, refusèrent l’union sacrée et l’effort de guerre au risque de passer pour des « traîtres à la patrie ». Et si Gabriel Chevallier est un peu mieux traité, c’est pour avoir signé en 1934 la satire Clochemerle plutôt que pour avoir témoigné de son calvaire de « poilu » dans La Peur, paru quatre ans plus tôt…

    C’est qu’à un siècle de distance il ne fait toujours pas bon avoir prôné le refus de la boucherie. Si chacun sait que Jaurès, pacifiste au charisme magnétique, tenta jusqu’au bout de jouer la grève générale comme frein à la course à la guerre, au point de le payer de sa vie, il ne fut plus, dès ses obsèques le 4 août 1914, question de tergiverser. Seul Romain Rolland, depuis la Suisse, dans le supplément du Journal de Genève du 22 septembre, osait se placer « au-dessus de la mêlée ». Ce qui lui valut, plus que les dix volumes de Jean-Christophe, le prix Nobel de littérature 1915, attribué en 1916 quand la belle unanimité autour du conflit s’est fissurée.

    Il est vrai que, dès le printemps 1915, la conférence internationale des femmes pour la paix et la liberté, à La Haye, a offert une tribune à celles et ceux qui refusent la poursuite de la guerre. La confidentielle et clandestine conférence de Zimmerwald, en Suisse, quatre mois plus tard voit la résistance socialiste s’organiser et le 24 juin 1916, pour la première fois en France, trois députés refusent le vote des crédits de guerre. Sans incidence notable pour la vie parlementaire, mais le discours de Brizon circule bientôt dans les tranchées, et là l’impact est tout autre…

     

    1914/1918: Refuser la guerre (France5-28/10/18-Film de Georgette CUVELIER, 2014,55')

    Léon Werth, à gauche, auteur de "Clavel soldat", durant le 1er conflit mondial.

    C’est cette histoire occultée que ce documentaire précieux retrace avec le souci de livrer la parole du temps, celle des philosophes Alain ou Bertrand Russell comme des écrivains Jean Giono, Siegfried Sassoon ou Ernst Toller – car le mouvement se joue naturellement des clivages nationalistes. On n’aura garde d’oublier la voix de Léon Werth, auteur du magistral Clavel soldat, dont l’éditrice Viviane Hamy propose ces jours-ci une version de 33 jours, journal d’exode de 1940, enrichie de la préface inédite que lui consacra Saint-Exupéry. La littérature comme résistance et ultime refuge toujours.

    Philippe-Jean Catinchi (source:  https://www.lemonde.fr/ )

     

    1914/1918-Refuser la guerre: Film de Georgette CUVELIER (France-TV, 2014, 55')

    https://www.france.tv/documentaires/histoire/763547-14-18-refuser-la-guerre.html

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  • Carhaix. Les Poilus du Poher à l’honneur dans un livre (OF.fr-1/11/18-6h12)Guy Malbosc sera présent à la cérémonie du 11-Novembre de la ville

    En 2018, la France fête le centenaire de la guerre 14-18. Dans un ouvrage inédit, "La Bretagne dans la Grande Guerre, Carhaix et ses Poilus", Guy Malbosc revient sur cette époque.

    Le 11 novembre 2018, la France rendra hommage aux millions de civils et militaires morts pour le pays lors de la guerre 14-18.

    Un centenaire que Guy Malbosc, historien et conférencier, souhaite célébrer avec la publication aux éditions Ouest-France d’un ouvrage inédit : La Bretagne dans la Grande Guerre, Carhaix et ses Poilus.

    Bretagne riche d'Histoire

    « Mon occupation principale c’est l’Histoire. La région Bretagne a une histoire riche et le centenaire de la guerre arrivait à grand pas. J’ai commencé à faire mes recherches il y a quatre ans », explique l’auteur.

    Quatre ans d’un travail minutieux. « Carhaix n’a rien d’exceptionnel par rapport à d’autres villes de France, mais ce qu’il s’est passé ici est un parfait exemple de l’époque, de ce que vivait la population. »

    S’armer de patience

    Mais revenir sur l’histoire de Carhaix dans les années 1914-1918 requiert beaucoup de patience. Guy Malbosc cherche des informations, et rien de tel que les médias : « J’ai lu des centaines de pages de la presse quotidienne de l’époque : Ouest-Eclair, l’ancêtre de Ouest-France, et La Dépêche de Brest, celui du Télégramme. Il y avait aussi une presse périodique, axée sur le milieu rural et à l’agriculture avec une ou deux colonnes en breton. »

    Grâce aux journaux, il remonte le temps et trouve de la matière pour contextualiser les quelques mois avant l’attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, qui plonge l’Europe, puis le monde dans les tranchées.

    La société entière impactée

    « Le livre est séparé en deux parties. Les trois quarts sont dédiés à la vie civile dans le canton de Carhaix, Quimper et Brest. Grâce aux archives de la presse, j’ai pu contextualiser l’avant-guerre pour bien comprendre les difficultés de la guerre. »

    Dès le 22 août 1914, la population active part pour le front. Restent les femmes, les enfants et les personnes âgées : « Les hommes ne sont plus là pour produire les denrées habituelles. Les femmes à l’époque ne travaillent pas. Chaque partie de la société est profondément modifiée et impactée par la guerre. »

    La crise des sabots

    L’auteur aborde alors la crise des sabots, la pénurie de beurre qui touche le canton carhaisien. Il explique la place de l’école dans la propagande gouvernementale, l’augmentation du coût de la vie.

    Un travail qu’il réalise grâce aux sources administratives cette fois, aux correspondances entre les communes et la préfecture du Finistère.

    L’aspect militaire en fin d’ouvrage

    « La deuxième partie du livre est à propos des militaires, des Poilus de Carhaix. C’est la plus petite partie, mais celle qui m’a pris le plus de temps car il y a très peu de données ou de sources sur ce sujet. »

    La préface est écrite par Christian Troadec, maire de Carhaix. Guy Malbosc relate la vie bouleversée du territoire à travers cet ouvrage sorti en librairie le 26 octobre. 

    La Bretagne dans la Grande Guerre, Carhaix et ses Poilus, de Guy Malbosc, aux éditions Ouest-France. Prix : 23 €.

    Soizic ROBET

    Source: https://www.ouest-france.fr

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