• Face à la dictature euro-atlantique et à ses rabatteurs national-fascisants, les forces populaires doivent lutter sur deux fronts (IC.fr-21/11/18)A l’approche d’ que les classes populaires s’apprêtent à boycotter massivement, tout est fait pour contraindre les citoyens à “choisir” entre les prétendus “progressistes antifascistes”, pilotés par Merkel-, et les soi-disant “patriotes”, emmenés par Salvini, Orban, Schultz et autres -Wauquiez..

    Bien entendu, les prétendus adversaires-complices s’accordent pour enfermer le débat politique dans cette fausse alternative. Elle est si vaine que, côté “patriotes”, tous refusent désormais officiellement de sortir de l’UE supranationale, de l’euro et de l’OTAN (étrange “souverainisme” en vérité !) ; côté “progressistes”, c’est à qui prendra le plus de mesures antisociales et liberticides (en France la banalisation définitive de l’état d’urgence, la persécution de milliers de syndicalistes, l’incroyable rafle de tous les fichiers de la FI par l’État policier macronien..).

    C’est pourquoi les militants issus de la gauche populaire qui “choisissent” l’un ou l’autre  des frères ennemis capitalistes au lieu de travailler ensemble pour construire une alternative antifasciste, patriotique et internationaliste (c’est ce que le PRCF illustre en parlant d’union des deux drapeaux, rouge et tricolore), commettent une faute historique dont les effets pourraient être déshonorants et suicidaires.

    Les uns ont ainsi appelé à voter Macron, dont ils ont objectivement légitimé l’élection, en présentant cet euro-casseur de la France, de la République et des acquis sociaux, comme un rempart au lepenisme.

    Comme si cette sale politique qui détruit tous les fondamentaux de notre pays, y compris la langue sacrifiée cyniquement au tout-anglais, n’était pas le principal aliment de la droitisation d’une partie de l’opinion!

    Non moins grave est le point de vue de ceux qui, confondant les idéaux immortels de Jaurès avec la caricature qu’en offre la social-eurocratie matinée de P.G.E. et de CES., reproduisent le discours “ni droite ni gauche” que partagent Le Pen et Macron, nient la fascisation galopante de la France et de l’ (interdiction des partis communistes à l’Est, montée continentale des ultra-droites, banalisation des références à Mussolini, Hitler et Pétain…), en viennent à regarder avec indulgence les gouvernants très inquiétants de la Hongrie ou de l’Italie, quasiment travestis en ” euro-résistants”.

    Il est pourtant facile de condamner les diktats de l’UE en tant que tels tout en refusant le moindre appui politique au néo-mussolinien Salvini !

    Qu’aucun militant du progrès social ne se laisse aspirer si peu que ce soit dans la mouvance nauséabonde de l’un de ces deux monstres impérialistes qui, derrière Trump, Bolton et Le Pen pour les uns, derrière Merkel, Clinton et Macron pour les autres, constituent des dangers mortels pour la souveraineté des peuples, le progrès social, les libertés et la  mondiale que l’UE-OTAN ne demande qu’à broyer (ne serait ce que pour réconcilier les rivaux transatlantiques en les jetant ensemble sur les ” Asiates” russo-sino-iraniens…).

    C’est pourquoi le PRCF, qui appelle à délégitimer Mercon-Makrel et à boycotter la mascarade électorale européenne, adjure les communistes, les syndicats de lutte, les vrais insoumis à l’Europe du capital, les patriotes antifascistes, tous ceux qui distinguent l’internationalisme populaire de la supranationalité capitaliste, à combattre l’idée que quelque chose de positif pour les travailleurs et les peuples pourraient jaillir de l’UE, et à organiser à nos côtés le Tour de France du Frexit progressiste, antifasciste, patriotique et internationaliste.

    Ni Macron ni Le Pen, ni Trump ni Merkel ! Autour des luttes populaires, construisons notre alternative indépendante des capitalistes et des réactionnaires, bâtissons le Front Antifasciste, Patriotique et Écologiste

    Ainsi nous briserons l’euro-dissolution de la France, la fascisation de l’Europe et la marche à la guerre antirusse qui peut anéantir notre continent. Ainsi nous pourrons à l’inverse rouvrir à notre pays la voie de la révolution socialiste.

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  • ENTRETIEN. « Les Gilets jaunes ne sont pas les Bonnets rouges » (OF.fr-21/11/18-9h29)Des Gilets jaunes bloquant la rocade de Rennes le samedi 17 novembre.

     

    Propos du Professeur Gilles RICHARD recueillis par Olivier MELENNEC

    Un alourdissement de la fiscalité environnementale a servi de déclencheur à des manifestations d’ampleur dans l’un et l’autre cas. Faut-il pour autant voir des analogies entre le mouvement des Gilets jaunes et celui des Bonnets rouges en Bretagne à l’automne 2013 ? Pas vraiment, répond Gilles Richard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Rennes 2.

    Mobilisation contre les portiques écotaxes en 2013, grogne contre le prix du carburant et les taxes qui vont avec en 2018. Le mouvement des Bonnets rouges, qui avait bloqué nombre de routes, et celui des Gilets jaunes aujourd’hui ont-ils des points communs ? Entretien avec Gilles Richard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Rennes 2.

    Quelles sont les ressemblances entre le mouvement des Gilets jaunes et celui des Bonnets rouges à l’automne 2013 ?

    Au risque de surprendre, je n’en vois pas beaucoup. Les Bonnets rouges, c’est au départ un mouvement lancé par des patrons. Ils protestaient contre la hausse de la fiscalité pesant sur les entreprises, la paperasserie et l’écotaxe qui visait les poids lourds. Avec les Gilets jaunes, on a affaire à un mouvement qui mobilise d’abord les classes populaires et les classes moyennes inférieures. Les revendications sont complètement différentes. Celles des Gilets jaunes portent sur le pouvoir d’achat des classes populaires et expriment plus largement, je crois, une profonde aspiration à l’égalité sociale, qui est une des caractéristiques de la société française depuis deux siècles.

    Malgré tout, les deux mouvements ne sont-ils pas l’expression de territoires qui se perçoivent comme périphériques ?

    Sans doute. Le mouvement des Bonnets rouges a surtout été fort en Basse-Bretagne, tout particulièrement dans le Finistère, dans les zones très éloignées de Paris. Les barrages de Gilets jaunes sont nombreux dans les départements ruraux et les banlieues pavillonnaires. Ce sont des zones où les habitants sont obligés d’avoir des voitures pour aller travailler et où les services publics sont de moins en moins à la hauteur des besoins. 

    Les Bonnets rouges s'étaient mobilisés contre l'écotaxe que le gouvernement souhaitait imposer aux poids lourds.

    Observe-t-on des analogies dans le mode d’organisation ?

    À mon avis, non. On avait derrière les Bonnets rouges une forte organisation politico-syndicale : la CGPME, la FDSEA du Finistère, des élus locaux. Ce n’est absolument pas le cas avec les Gilets jaunes. Cette mobilisation est organisée par des personnes dont beaucoup ne sont encartées nulle part. Là, il y a une vraie différence. C’est ce qui fait que le mouvement est probablement très compliqué à comprendre pour le gouvernement.

    "Les Bonnets rouges, c’est au départ un mouvement lancé par des patrons", rappelle Gilles Richard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Rennes 2. 

    En Bretagne, a-t-on d’autres exemples dans l’histoire où les frustrations s’expriment ainsi de façon incontrôlée et non encadrée ? 

    De manière incontrôlée par le pouvoir, oui. De façon non encadrée, non. Le dorgérisme des années 1930 ou le poujadisme des années 1950 se sont organisés autour de syndicats professionnels et étaient très centralisés. Ils exprimaient la révolte des classes moyennes propriétaires – petits paysans, artisans, petits commerçants – en voie d’être laminées par les évolutions socio-économiques. Avec les Gilets jaunes, la configuration apparaît complètement différente. Personne n’est capable de dire qui dirige et s’il y a derrière ce mouvement la moindre organisation syndicale ou politique.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Michel Etievent a raison de mettre en garde les salariés contre le cadeau empoisonné que constitue la liquidation en cours des cotisations sociales. C’est l’augmentation massive des salaires et des pensions qu’il nous faut revendiquer en prenant sur les profits capitalistes et sans oublier de mettre radicalement en cause L’UE du capital dont la logique est antinomique de celle du CNR et du grand Ambroise Croizat.

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    Fin de la Cotisation sociale= Mort de la Sécurité socialeFIN DE LA COTISATION SOCIALE, MORT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE…

    par Michel Etiévent, historien, biographe d’Ambroise Croizat.


    Les Français sont-ils conscients de ce qu’ils sont en train de perdre avec les attaques contre la Sécurité sociale ? Ce formidable projet de société qui, selon Ambroise Croizat, devait « mettre fin à l’obsession de la misère », est aujourd’hui en passe de s’effondrer sous les coups de boutoir du gouvernement contre ce qui fait son fondement : la  sociale. Dès 1946, un continuum de plans de casse n’a cessé de mettre à mal une institution devenue pierre angulaire de notre identité sociale.

    Fin de la Cotisation sociale= Mort de la Sécurité socialeAux oppositions de la droite, du patronat, des médecins libéraux, un moment tues par le rapport de forces de l’époque, se sont ajoutés une avalanche de réformes, passant par les ordonnances de 1967 qui ont fait basculer sa gestion dans les mains du patronat, les plans Barre, Fabius, l’impôt CSG de Rocard. Viendront ensuite les mesures de Georgina Dufoix imposant des déremboursements successifs, les lois Veil, Balladur allongeant la durée de cotisation, les plans Juppé puis Chirac, Raffarin attentant aux retraites, les lois Jospin de 2001 imposant les normes européennes aux mutuelles. Sans oublier l’ordonnance Douste-Blazy de 2004 qui videra les conseils d’administration de leurs pouvoirs, l’instauration de la tarification à l’acte, les lois Bachelot confiant le pilotage de la protection sociale aux « préfets sanitaires » des agences régionales de . En imposant l’obligation de la mutualité d’entreprise, l’ANI 2013 accélérera la privatisation.

    Si la destruction affichée de la cotisation sociale n’est pas récente, elle est aujourd’hui frontale. Le rêve du patronat est devenu une arme de gouvernement. Il importe de rappeler la quadruple peine qu’elle impose aux bénéficiaires. Elle est tout d’abord une amputation directe du  dont la cotisation est partie intégrante. C’est un «  », fondé sur les richesses créées dans l’entreprise. La seule création de richesses qui va directement du cotisant vers le bien-être des gens sans passer par la poche des actionnaires. Si le salaire net c’est pour le quotidien du mois, le salaire brut c’est pour la vie. La deuxième peine réside dans la destination même de cette « économie » patronale. Elle n’ira ni vers l’emploi, ni vers l’investissement, mais servira à augmenter les marges patronales et à nourrir les actionnaires. À cette atteinte aux salaires, s’ajoute la troisième peine : la hausse de la CSG qui alourdit la feuille d’impôt, fiscalise et étatise un peu plus encore la Sécurité sociale.

    Fin de la Cotisation sociale= Mort de la Sécurité socialeDepuis 1995, la part de la fiscalisation dans le financement de la Sécu est passée de 4,9 % à 28 %, tandis que celle de la cotisation sociale tombe de 86,8 % à 67,3 %. Imagine-t-on ce que pourrait devenir une Sécurité sociale abandonnée aux mains de l’État ? Une seule ordonnance, à l’image de ce qu’a vécue l’Espagne, pourrait engendrer coupes drastiques ou, pire, privatisation immédiate. La quatrième peine est encore plus lourde. Par la fin du principe de solidarité, la mort de la cotisation sociale n’est rien d’autre que celle de la Sécu. Une coquille vide livrée au privé, aux assurances santé inégalitaires et coûteuses. La fin du droit de vivre dignement.

    https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Résultat de recherche d'images pour "Gilets jaunes=le peuple"

    François Reynaert journaliste-chien-de-garde à l’Obs, un journal au nom historiquement pourri (Völkischer Beobachter journal du NSDAP), tente une belle crapulerie dans un article intitulé  : “Le gros problème du mouvement du 17 novembre, ce n’est pas la colère d’un peuple mécontent, c’est la démagogie de ceux qui l’attisent.” Soutenir un mouvement populaire, avec ses contradictions et ses limites, c’est-à-dire un mouvement de la vraie vie, du vraie peuple c’est donc “attiser” la colère. Bref les imbéciles qui ont pris la Bastille en 1789 ont été manipulés par des démagogues et que dire des idiots qui ont cru malin de résister aux nazis occupant le pays, dont l’indignation fut “attisée”par les démagogues de Gaulle ou Thorez.

    Pour convaincre ses lecteurs de ne pas soutenir le mouvement des “” il amalgame donc Le Pen, Dupont-Aignant et…Mélenchon. Sans doute a-t-il oublié Jacques Duclos dans sa liste.

    Ces démagogues qui exploitent la juste colère de ceux “qui fument des clopes et roulent au diesel”, les “gens qui ne sont rien”, ces gens “qui décident d’être contre tout, qui sont contre la République, […], ils veulent rien, ils veulent bloquer, ils veulent contester”, ceux qui “foutent le bordel”, ces gens pour qui ” le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL”. Bref le peuple de France.
    Ce peuple donc qui se laisse manipuler par des “populistes” et qui est incapable de quelques sacrifices pour le bien de la planète. Il n’y a qu’un seul système possible, la capitalisme, et Macron est son prophète et la famille Bettencourt peut continuer à gagner 45 millions d’euros par mois .

    La crapulerie est même internationale : ainsi Madame Le Pen est “fille improbable de Donald Trump et d’Hugo Chavez”. Et oui, le chef de file de l’impérialisme étasunien amalgamé au chef d’un gouvernement anti-impérialiste. On se demande si Allende et Pinochet n’étaient pas tous les deux des démagogues populistes.  F. Reynaert nous refait le coup de Staline (le vainqueur du nazisme) = Hitler (qui a exterminé 14 millions de civils en Union Soviétique). En plus “moderne” mais tout aussi obscène.
    Décidément ces chiens-de-garde du système sont les agents actifs de la  de notre pays bien plus que quelque abrutis au crane rasé.

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  • Le Parti communiste doit mettre toute son énergie dans la campagne pour un #Brexit du peuple : appel du 17 congrès du Parti Communiste de Grande Bretagne (IC.fr-20/11/18)

    Réunis pour leur 55e congrès, les communistes de  lance un appel clair net et précis pour un  du Peuple, dénonçant l’accord de  bidon piétinant le vote populaire du referendum de 2016.

    Voici l’appel pour un Brexit du peuple lancé par les communistes du Parti Communiste de Grande Bretagne et publié par leur célèbre journal, le Morning Star et traduit par les bons soins de la commission internationale du PRCF


    A un moment crucial pour la classe ouvrière britannique, nous devons mettre toute notre énergie dans un Brexit populaire.
    Discours du Parti communiste de Grande-Bretagne au 55e Congrès, 17 novembre 2018, prononcé par Robert Griffiths, secrétaire général.Camarades, ce 55e Congrès du Parti communiste se réunit à un moment critique pour la classe ouvrière et les peuples de Grande-Bretagne et pour les exploités et opprimés du monde capitaliste.

    Il y a cent soixante-dix ans, Marx et Engels affirmaient dans le Manifeste du Parti communiste que la classe ouvrière de chaque nation doit d’abord régler les choses avec sa propre bourgeoisie, gagner la bataille de la démocratie, remplacer la classe capitaliste comme classe dirigeante dans la société.

    Les événements de ces derniers jours soulignent pourquoi il est urgent de le faire dans nos trois pays.

    Selon toutes les analyses et définitions, la majorité des électeurs de la classe ouvrière en Grande-Bretagne ont voté en juin 2016 pour quitter l’Union européenne.

    La plus grande raison de le faire était le désir populaire de rétablir l’autonomie gouvernementale souveraine ici, dans la pratique.

    Les gens voulaient que nos parlements et gouvernements démocratiquement élus en Grande-Bretagne soient libres de décider des politiques qui ont un impact si profond sur la vie de la plupart des gens.

    Oui, de nombreux électeurs souhaitaient également que la souveraineté limite l’immigration en provenance d’Europe de l’Est, croyant à tort qu’il s’agit du principal facteur qui mine les conditions d’emploi, exerce une pression débilitante sur les services publics ou pousse la facture sociale britannique au-delà des limites de la capacité financière.

    Mais la réponse appropriée à ces préoccupations n’est pas de qualifier 17,4 millions de personnes de bigots et de racistes ignorants et sous-éduqués, qui peuvent être menés par le bout du nez par Nigel Farage et Boris Johnson.

    La réponse appropriée et progressive consiste à expliquer comment les problèmes sociaux et économiques profonds et de longue date de la Grande-Bretagne – pauvreté, inégalités flagrantes, insécurité chronique, services publics sous-financés, sous-investissement dans l’industrie productive et la technologie moderne – découlent du système de classe capitaliste lui-même.

    Comme nous, communistes, nous le comprenons bien, le capitalisme est basé sur l’exploitation par quelques-uns de la force de travail du plus grand nombre. En tant que système, il engendre le sexisme, le racisme, les crises, le militarisme et la guerre. Quand c’était nécessaire et possible, il s’est tourné vers le fascisme pour se protéger contre la révolution.

    Depuis le Manifeste communiste, le suffrage universel et d’autres droits démocratiques ont été acquis en Grande-Bretagne par les chartistes, par les suffragettes et les suffragettes, par les syndicalistes, les libéraux, les sociaux-démocrates, les socialistes et les communistes.

    La classe capitaliste au pouvoir a longtemps dû faire face au défi – et au pouvoir potentiel – de la démocratie ouvrière.

    Elle l’a fait surtout au niveau national, là où se trouve le pouvoir de l’État, toujours avec succès, jusqu’à présent, mais souvent au prix de compromis et de concessions.

    Ce que les grandes classes capitalistes d’Europe occidentale ont développé aujourd’hui, cependant, c’est un modèle qui met des domaines vitaux de la prise de décision hors de portée des parlements et des gouvernements démocratiquement élus.

    L’autorité a été transférée à un appareil international d’institutions non élues et non responsables, conçu pour protéger les intérêts capitalistes contre toute menace démocratique à leur encontre.

    Oui, la classe ouvrière et le peuple peuvent élire leurs conseils locaux, nationaux et centraux, leurs parlements et leurs gouvernements. Ils peuvent même élire un faux Parlement européen.

    Mais tous les organes élus doivent agir dans le cadre des règles, directives et traités toujours plus stricts de l’Union européenne, contrôlés par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et la Cour de justice européenne.

    En outre, les traités fondamentaux de l’UE sont irréformables, à moins que les gouvernements progressistes et de gauche ne puissent gagner des mandats dans tous les États membres les plus puissants à peu près en même temps et survivre à l’énorme pression que les grandes entreprises pourraient leur faire subir.

    En Grande-Bretagne, la réalité immédiate est qu’un gouvernement conservateur largement pro-UE a négocié un Brexit bidon avec la bureaucratie anti-socialiste pro-marché et dure de l’Union européenne. Elle a répondu aux souhaits des cercles les plus puissants du capital monopolistique en Grande-Bretagne – les banques, les grandes entreprises, la CBI, l’Institut des directeurs – représentés au sein du conseil consultatif des entreprises mis en place par le Premier ministre Theresa May et le chancelier Phillip Hammond.

    Les grandes entreprises veulent que la Grande-Bretagne reste aussi proche que possible du marché unique et de l’union douanière de l’UE et de leurs “libertés” commerciales – la liberté d’exporter des capitaux, de s’établir partout, de commercer avec un minimum de réglementation et de surexploiter les travailleurs migrants.

    Pour la classe capitaliste, un Brexit bidon est meilleur qu’un vrai Brexit, bien que le premier choix ne soit pas un Brexit. C’est pourquoi, si le faux Brexit de May et Michel Barnier était défait à la Chambre des communes, les grandes entreprises appuieraient pleinement la campagne en faveur d’un second referendum.
    Le Morning Star a déjà montré comment ce que l’on appelle la cabale du vote populaire est dirigée par les mêmes timides politiques et les mêmes sacs d’argent qui ont dirigé et financé la campagne ” Rester dans l’UE ” lors du référendum.

    Leur but, depuis lors, a toujours été de dénigrer, bloquer et renverser le Vote du Peuple que la classe dirigeante n’aimait pas en juin 2016.

    Ils pensent, à l’instar de l’Union européenne, que les citoyens doivent voter, voter et voter encore, jusqu’à ce qu’ils trouvent la seule réponse acceptable. Le peuple doit apprendre à aimer “Big Brother”.

    Ce qui est tragique, c’est que, depuis plus de deux ans, le parti travailliste n’a absolument pas défendu la démocratie et la souveraineté populaire, malgré l’appel de Jeremy Corbyn, le matin du résultat du référendum, pour que le vote du peuple soit appliqué sans délai.

    Sa position de principe ce jour-là a poussé l’importante cohorte de députés travaillistes favorables à l’UE, à l’OTAN, aux armes nucléaires et à l’austérité à déclencher une deuxième course à la direction syndicale.

    Et depuis, ces mêmes éléments mènent une guerre de bas niveau au sein du Parti travailliste parlementaire pour défendre les intérêts de la classe dirigeante dans sa lutte contre Corbyn, John McDonnell, la démocratie, la souveraineté populaire et la majorité ouvrière.

    Ces députés travaillistes antidémocratiques, anti-classe ouvrière et antisocialistes ne comprennent que trop bien que les règles du marché unique et de l’union douanière de l’UE constituent un obstacle majeur à bon nombre des politiques progressistes et de gauche d’un gouvernement travailliste de gauche.

    Comme le parti communiste l’a souligné en détail, les plans de renationalisation du parti travailliste, les fonds d’investissement soutenus par l’État, la direction de l’investissement en capital, la politique de développement régional, la réglementation du commerce, la fin des appels d’offres concurrentiels obligatoires, la restructuration de la TVA et l’égalité législative des travailleurs migrants vont à l’encontre des lois européennes existantes.

    Le conseil consultatif des entreprises du gouvernement conservateur, le CBI et la Ville le savent et la Commission européenne le leur a rappelé. C’est pourquoi ils craignent un Brexit réel – un Brexit du peuple – et veulent un Brexit bidon ou mieux encore pas de Brexit à la place.

    Telles sont les politiques de classe de la question de l’Union européenne. L’UE représente les intérêts communs, l'” internationalisme ” réactionnaire – voire l’impérialisme – des classes capitalistes d’Europe occidentale.

    Les intérêts communs – l’internationalisme prolétarien – des travailleurs et de leurs familles partout dans le monde, de leurs syndicats et de leurs partis communistes et ouvriers s’y opposent.

    C’est pourquoi le Parti communiste doit mettre toute son énergie dans la campagne pour un Brexit du peuple, qui sera lancé lors d’un grand rassemblement à Londres jeudi prochain.

    Oui, nous voulons que les relations économiques avec l’UE se poursuivent, avec si possible un commerce sans droits de douane ou à bas prix. Oui, nous voulons que la liberté de voyager à travers l’Europe continue, avec tous les droits de résidence et de citoyenneté pour tous ceux qui vivent ici.

    Oui, nous voulons que la coopération sociale, éducative, scientifique, environnementale et culturelle non seulement se poursuive, mais qu’elle s’épanouisse.
    Mais pas au prix de la liberté des citoyens d’élire un gouvernement de gauche avec des politiques de gauche ; pas dans le cadre d’une “Europe forteresse” qui discrimine l’immigration noire non européenne ; pas en tant que signataires d’une politique étrangère et de défense commune qui nous enferme dans de nouvelles structures militaires européennes, dans une politique de l’OTAN et un réarmement grâce aux protocoles d’un traité irrévocable.

    Nous voulons un Brexit véritablement populaire qui permettrait à la Grande-Bretagne de renforcer ses liens économiques, sociaux et culturels directement avec d’autres pays du monde entier – non pas dans le cadre d’un bloc européen en pleine expansion, ni comme caniche de la politique étrangère et militaire américaine.

    Nous voulons un véritable Brexit populaire qui rapatrie les pouvoirs de Bruxelles dans un grand nombre de domaines politiques et les délègue au Parlement écossais, à l’Assemblée nationale galloise et aux assemblées régionales en Angleterre. Cela fait partie du “fédéralisme progressiste” défendu par le Parti communiste pour maintenir l’unité de la classe ouvrière, redistribuer la richesse à travers la Grande-Bretagne, donner à nos nations et régions les moyens de défier les forces du marché capitalistes dans leur lutte pour un développement équilibré et durable.

    Mais nous savons aussi que la condition préalable à tout cela est la chute du gouvernement conservateur britannique. Oublions la loi sur le “Parlement à durée déterminée”.

    Les campagnes de masse contre l’austérité, le crédit universel, la privatisation, les fractures, un Brexit bidon, l’UE, les armes nucléaires et la guerre impérialiste peuvent créer les conditions dans lesquelles les conservateurs n’ont d’autre choix que de concéder une élection générale précoce.

    Ensuite, nous devons aller jusqu’au bout de l’élection de ce que les défaitistes, les pessimistes et les experts nous disaient il y a encore 16 mois qu’il était impossible – un gouvernement travailliste dirigé par la gauche, socialiste et anti-impérialiste, s’était engagé à mettre en œuvre un programme de gauche.

    D’ailleurs, beaucoup de ces mêmes personnes nous ont également dit qu’un vote pour quitter l’UE balayerait les travaillistes dans une vague de réaction, tout comme ils nous disent maintenant que Brexit balayera tous nos droits sociaux, syndicaux et du travail – comme si l’Union européenne nous avait jamais défendus contre les 12 ou 13 lois antisyndicales depuis 1979 ! Comme si le mouvement syndical était totalement incapable de défendre aucun des droits qu’il a – que nous avons – gagnés par nos propres luttes !

    Quelle honte que le TUC vende ces absurdités hystériques et défaitistes au nom de l’Union européenne et de ses institutions anti-ouvrières, telles que la Cour de justice de l’UE.

    Si nous pouvons gagner l’élection d’un gouvernement de gauche, la lutte politique de classe en Grande-Bretagne entrera dans une nouvelle étape. Toute la force, l’unité et la clarté d’un mouvement de masse militant, dirigé par la classe ouvrière organisée, seront alors nécessaires pour vaincre la résistance de la classe dirigeante de toutes sortes, pour gagner la bataille de la démocratie et du pouvoir étatique.

    À chaque étape du cheminement de la Grande-Bretagne vers le socialisme, le rôle du Parti communiste sera crucial. Sans un parti marxiste organisé sur tous les fronts de bataille, capable d’unifier les campagnes et les mouvements, d’offrir analyse et direction, il ne peut y avoir de percée vers la révolution, le pouvoir étatique et le socialisme.

    Le rapport de travail du comité exécutif sortant montre combien même un petit nombre de communistes peuvent faire sur tant de fronts.

    Il indique également tout ce qu’il reste encore à faire et je le propose officiellement pour votre approbation.

    Ce congrès réaffirmera notre engagement à lutter, à suivre la stratégie définie dans notre programme Road to Socialism (le chemin vers le socialisme) de la Grande-Bretagne, à lutter contre l’impérialisme et à prendre notre place dans le mouvement communiste international.

    Nous sommes fiers de notre héritage communiste. Nous défendons les acquis historiques des travailleurs et des peuples de l’Union soviétique et des autres pays socialistes. Nous tenons haut le drapeau rouge du socialisme et du communisme.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Gilets jaunes. Quimperlé maintient la pression et son barrage (OF.fr-20/11/18-20H01)A Quimperlé, le barrage filtrant à Kervidanou est maintenu, ce mardi.

    À Quimperlé, les Gilets jaunes ne désarment pas. Après avoir passé toute la nuit du lundi 19 au mardi 20 novembre sur le barrage de Kervidanou, ils ont remis ça dès ce mardi matin. Les barrages filtrants sont maintenus en bordure de la quatre-voies.

    Le froid (il faisait moins 1 degré à 8 h du matin) n’a pas découragé les plus irréductibles, à Quimperlé.

    Mardi matin, ils étaient encore une dizaine vers 7 h, puis une vingtaine une

    heure plus tard, sur le rond-point de Kervidanou, en bordure de la voie express.

    Dès 7 h 30, les premières difficultés de circulation sont apparues, à Quimperlé. 

     

    Cela fait maintenant quatre jours que les Gilets jaunes de Quimperlé maintiennent la pression et ils ne sont pas décidés à mettre fin à leur mouvement.

    « Nous sommes motivés et nous irons jusqu’au bout. Moi, je suis retraité. J’ai 60 ans. Ce n’est donc pas mon patron qui va pouvoir m’embêter. J’ai travaillé 42 ans comme chauffeur. J’ai à peine 1 100 € par mois. Je n’y arrive plus », a lancé un Querriennois.

    Les Gilets jaunes ont passé toute la nuit de lundi à mardi sur le pont. Autour d’un bon feu de palettes, pour se réchauffer et se donner du courage.

    Vers 8 h, comme la veille, la circulation est devenue plus dense. Et sortir de la voie express, quand on arrivait de Quimper ou de Lorient devenait très compliqué.

    On prend son mal en patience dans le secteur de Kervidanou. Et ce, depuis quatre jours. 

    Dans la journée, les manifestants envisagent de mettre également en place un barrage filtrant aux entrées et sorties de l’entreprise Bigard, zone de Kergostiou.

    « Nous allons refaire la même chose qu’hier », a prévenu un jeune d’une vingtaine d’années.

    « On ne veut pas gêner les chauffeurs-routiers. D’ailleurs, pour la plupart, ils sont d’accord avec nous. Mais il faut que tout le monde comprenne et sente notre motivation. »

    Et ce ne sont pas les nombreux coups de klaxon d’encouragement entendus de bon matin à Kervidanou qui vont refroidir l’ardeur des manifestants.

    Une interpellation

    Le début de nuit n’a pas été des plus calmes sur le giratoire de Kervidanou. 

    Le jour se lève, les palettes brûlent à Kervidanou.

     

    Vers 21 h 30, un manifestant, muni d’une matraque télescopique, a tapé sur un véhicule et menacé le conducteur. Ce dernier a aussitôt prévenu la gendarmerie.

    Soucieux du bon déroulement de leur mouvement et de leur image, les autres Gilets jaunes ont dénoncé rapidement l’homme énervé.

    Depuis samedi, les gendarmes sont aussi sur le pont. Ils y étaient encore, de bonne heure, mardi matin

     

    Arrivés sur place, les gendarmes ont procédé à l’interpellation d’un homme de 45 ans, visiblement éméché.Il a passé la nuit en garde à vue et pourrait être jugé rapidement en comparution immédiate à Quimper.

    Vincent THAËRON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Gilets jaunes à Quimper : le rond-point de Troyalac’h toujours occupé (OF.fr-20/11/18-Les Gilets jaunes se relaient depuis lundi 19 novembre au matin sur le rond-point de Troyalac’h

    Voilà près de vingt-quatre heures, depuis lundi 19 novembre, que des Gilets jaunes se relaient au rond-point de Troyalac’h à Quimper (Finistère), où ils ont mis en place un barrage filtrant.

    Ils ont fait un grand feu, qui les a fait tenir au plus fort de la nuit. Et elle n’était pas chaude ! Les Gilets jaunes de Quimper (Finistère) entament, ce mercredi 21 novembre, leur troisième jour sur le rond-point de Troyalac’h, près de l’entrée de la voie express Nantes-Brest. C’est ici que se cristallise désormais le mouvement contre la hausse du prix des carburants.

    Entre 30 et 50 personnes en permanence

    « Je suis arrivée ici lundi matin », raconte Aurélie, qui avait participé, le week-end précédent, aux mobilisations à Quimper. La volonté est grande, pour ces manifestants, de maintenir vivace le mouvement. De faire entendre leur colère.  « On ne lâche rien ! » affirment ceux qui sont mobilisés.

    Ils sont entre 30 et 50 en permanence, se relayant en fonction des contraintes de chacun : les enfants à récupérer à l’école, le boulot. Certains ont pris un congé sans solde, d’autres des RTT, il y a aussi des personnes au chômage.

    Klaxons et pouces en l’air

    Et c’est un ballet continu : un petit groupe bloque le passage des véhicules venant du centre-ville, laissant passer ceux venant de la zone d’activité du Petit-Guélen. Puis ils inversent. Beaucoup de routiers klaxonnent, des automobilistes pointent leur pouce en l’air. Les Gilets jaunes font passer ici une dépanneuse, là une ambulance. Quelques personnes s’énervent contre le blocage.  « Globalement, les gens sont avec nous. On nous a déposé des provisions ! » 

    Le rond-point se transforme progressivement en campement. Avec café et feu de palettes pour réchauffer les troupes.

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Dans de nombreux services du CHRU Brest-Carhaix, la CGT pointe un manque de moyens

    Au CHRU de Brest-Carhaix, les points de tension se multiplient. La CGT déplore un manque de moyens humains face à une direction qui semble inflexible.

    Fièvre

    Au CHRU de Brest-Carhaix, les points de tension se multiplient. « Mais tout remonte à 2014, selon Thomas Bourhis, responsable CGT.  Depuis le plan de retour à l’équilibre. » Certes, le budget de l’hôpital est excédentaire pour la troisième année. Mais, la CGT rappelle aussi la suppression de 140 postes. Or, l

    ’activité ne cesse de croître. « Mais sans augmentation des effectifs. » Thomas Bourhis espérait un assouplissement, y compris en logistique et en technique. En vain. « La consigne, c’est la maîtrise de la masse salariale. »

    Thomas Bourhis, responsable CGT à l’hôpital de Brest. 

    Blocs opératoires

    En début d’année, plusieurs grèves ont secoué les blocs opératoires, en réaction avec l’augmentation des plages horaires. Cet été, un accord a été signé avec la CFDT, mais pas avec la CGT. « Les problèmes demeurent : une hausse de l’activité sans les moyens humains, justifie Gweltaz Desmousseaux, infirmier. Le taux d’absentéisme est important et il faut recourir aux intérimaires » . Épuisées, des infirmières de bloc auraient quitté l’hôpital. Le 5 novembre, de nuit, à la Cavale-Blanche, le syndicat a déposé une alerte pour mise en danger de la vie d’autrui.

    Brancardage

    Déjà quatre lundis de débrayage cet automne dans l’équipe centralisée de brancardage de la Cavale-Blanche, créée il y a quatre ans, et « sous-dimensionnée » . Une trentaine d’agents transportent les patients vers leurs lieux d’examens. Activité en hausse mais pas le nombre d’agents. Cinq postes sont demandés. Malgré les trois courriers à la direction, « aucune réponse »  !

    Urgences, Ehpad, psychiatrie

    Aux urgences de la Cavale-Blanche, en raison des lits fermés dans les services, il y aurait souvent un engorgement de patients en attente d’une hospitalisation. « Les chambres sont doublées, ou les patients sortent prématurément. » Dans les Ehpad, le manque d’effectifs est dénoncé. Idem à l’hôpital psychiatrique. « On a l’impression de ne plus faire correctement notre travail. » À Carhaix, le SMUR demeure fragile, tout comme à la maternité. Il faut recourir à l’intérim.

    Sinistralité

    Deux dossiers ont été déposés auprès du tribunal administratif pour « faire reconnaître la souffrance au travail comme maladie professionnelle » . Thomas Bourhis ajoute : « La direction essaie d’adapter l’organisation à l’activité, mais à flux tendu » . La pédiatrie générale et la chirurgie pédiatrique vont fusionner pour créer une unité médico-chirurgicale dont les moyens s’ajusteront selon les pics d’activité. Une grève est annoncée pour le 27.

    À Morvan, la chirurgie ambulatoire adulte et enfant fusionnerait. Le temps de travaux, il est aussi prévu de réunir les hospitalisations d’ophtalmologie et d’ORL. Le syndicat a pointé le manque d’un binôme infirmière/aide-soignante la nuit et d’un renfort infirmier le week-end. « Pour une fois, on a été entendu. La direction va maintenir les deux ! »

    Au CHRU, les élections professionnelles auront lieu début décembre. Les syndicats sont sur les dents.

    Laurence GUILMO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Un bouchon s’est formé au rond-point de Pen ar Ch’leuz, à Brest, ce mardi 20 novembre, en lien avec le mouvement des Gilets Jaunes.

    Le mouvement des Gilets jaunes entraîne un bouchon en amont du rond-point de Pen ar Ch’leuz, qui marque la fin de la RN12, à l’entrée de Brest. Les Gilets jaunes sont également présents au rond-point d’Ikéa

    « Cela bouchonne avant le rond point de Pen ar Ch’leuz, à l’entrée de Brest », témoigne Christine, qui vient tous les jours de la côte Nord du Finistère à Brest pour son travail. Ce mardi 20 novembre, un bouchon s’est formé depuis l’aéroport de Brest-Bretagne jusqu’à l’entrée de Brest, sur la RN12.

    Ce bouchon est lié au barrage filtrant mis en place par les Gilets jaunes à Brest. Depuis samedi, les partisans de ce mouvement revendicatif lié au pouvoir d’achat tiennent ce rond-point stratégique pour l’entrée dans Brest. Ils sont également postés au rond-point d’Ikéa qui permet, depuis la RN12, de prendre la direction des ports de Brest ou de Quimper.

    Olivier PAULY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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