• PORTUGAL : LE PCP DIT NON ! (IC.fr-2/01/2016)Le a voté contre et condamné avec la plus grande clarté la récente mesure du gouvernement PS de dépenser 2,3 milliards pour sauver une , la BANIF.

    Le PCP a proposé la seule solution visant à protéger les déposants tout en préservant les citoyens ponctionnés de 200 euros par Portugais : la nationalisation de la banque.

    Nationalisation qui entrerait en contradiction avec les règles de l’ : or le PCP refusent que le se soumette aux diktats de l’UE et c’est là la énième démonstration de la nature de classe de l’UE qui impose la sortie de cette broyeuse des peuples.

    Le PCP a prévenu le PS dès la signature de l’accord visant à écarter une droite à la limite de la sédition anti-démocratique qu’aucune mesure anti-populaire ne serait toléré. Il vient de joindre l’acte à la parole.

    Le 24 janvier ont lieu les , Edgar Silva, candidat soutenu par le PCP a accusé le premier ministre PS Antonio Costa de « continuer la politique du passé ».

    2016 sera donc une année importante face à une situation complexe et contradictoire.

    La Commission internationale du PRCF-2/01/2016

     

     

     

     Portugal :le gouvernement PS «sauve» la banque BANIF pour 2,3 milliards d'euros-Le PCP vote contre

    PORTUGAL : LE PCP DIT NON ! (IC.fr-2/01/2016)

    Edgar Silva, candidat soutenu par le PCP pour la présidentielle du 24 janvier, accuse le premier ministre PS Antonio Costa de « continuer la politique d

     

    Le candidat aux élections présidentielles du 24 janvier 2016, soutenu par le Parti communiste portugais, Edgar Silva, a vivement critiqué la politique du gouvernement socialiste. Interviewé à Porto à la suite du discours de Noël du nouveau premier ministre PS, Antonio Costa, Edgar Silva lui a reproché de poursuivre des gouvernements précédents, « ce dont le Portugal a le moins besoin, c’est bien de la politique du passé, celle d’avant le 4 octobre ». Rappelons que la droite a perdu la majorité aux élections législatives du 4 octobre et qu’un gouvernement PS, avec un soutien sans participation du PCP et du « Bloc de gauche », a fini par être installé.

     

    L’affaire, le scandale, du renflouement et de la vente de la banque BANIF est dans tous les esprits. Le 23 décembre, le gouvernement Costa a fait passer à l’Assemblée un budget rectificatif spécial prévoyant le versement de 2,25 milliards d’euros, dont 1,8 milliard provenant directement du budget de l’Etat, à la BANIF pour permettre sa vente (l’Etat est actionnaire à 60%) à une banque espagnole pour … 150 millions d’euros. Cette soi-disant « aide » obéit à une injonction de Bruxelles pour compenser des actifs financiers douteux, « expurger les actifs problématiques » de la BANIF et la remettre dans les normes européennes. Cette opération suit un renflouement à hauteur de 1,1 milliard d’euros depuis 2012, pour les mêmes motifs, décidés par l’ancien gouvernement de droite. Ces sommes sont colossales alors que cette banque ne pèse que 3% des dépôts du pays (surtout à Madère et aux Açores).

     

    Le PS a pu faire passer son plan éclair grâce à l’abstention du parti de droite de l’ancien premier ministre Coehlo, tous les autres partis votant contre. Le « Bloc de gauche » a tenté de proposer des amendements que le gouvernement n’a pas acceptés. Pour sa part, le PCP, par la voix de ses députés, a refusé en bloc ce coup de force.

     

    Le PCP n’accepte pas que les travailleurs et les contribuables paient pour les malversations financières. Le PCP n’accepte pas que le pays se plie aux diktats de l’Union européenne. Le PCP refuse toujours de relayer l’illusion de possibles régulation ou supervision publiques des banques privées limitant leurs pratiques spéculatives.

     

    Les Portugais ont déjà payé pour la BANIF.

     

    Malgré Bruxelles, pour le PCP, la seule solution consiste à intégrer la banque dans la sphère publique. « Seule une banque placée entre les mains du peuple ne vole pas le pays » a conclu le député communiste Miguel Tiago. 

     

    Le nouveau renflouement de la BANIF représente à lui seul plus de 200 euros par Portugais. L’opération creuse le déficit public de 1% du PIB pour 2016 et accroît la dépendance de l’Etat à la finance d’autant. Aussi les quelques annonces sociales du nouveau gouvernement PS – suspension de prélèvements exceptionnels sur les pensions de retraites et les allocations familiales, rembauche de 600 fonctionnaires qui avaient été mis en disponibilité, paraissent bien modestes et fragiles en comparaison.

     

    Les contradictions du PS au pouvoir, obligé de gouverner en s’appuyant une majorité de gauche mais fidèle à l’UE et aux puissances d’argent, ne peuvent pas ne pas éclater. Le PCP avait dit ce qu’il ferait. Il fait ce qu’il avait dit. Il a refusé le choix du maintien de la droite au pouvoir. Il appuie tout ce qui, sous la pression du mouvement populaire (qui est sa priorité), va dans le sens des intérêts populaires. Mais il combat sans concession la poursuite de la politique au service de l’intérêt du capital même si elle vient du gouvernement PS.

     

    La situation politique portugaise est mouvante. Les élections présidentielles du 24 janvier revêtent une importance inédite.

    Source : solidarite-internationale-pcf

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  • Communiqué de la Commission internationale du PRCF.

    L’État fasciste ukrainien soutenu par l’UE a interdit le Parti Communiste (IC.fr-27/12/2015)

    Son interdiction s’est faite en vertu d’une loi entrée en vigueur en mai 2015 portant sur la pénalisation de l’utilisation de symboles communistes ou nazis. Cette loi proscrit notamment l’usage du terme « communiste ».

    Pour Amnesty International. «  L’interdiction du Parti communiste en Ukraine est une violation flagrante du droit à la liberté d’expression et d’association et doit être annulée sans délai  »
    «  Cela crée un dangereux précédent. » a réagi John Dalhuisen, responsable d’Amnesty International pour l’Europe et l’Asie centrale.
     
    Le PRCF condamne avec la plus extrême détermination cette odieuse décision du pouvoir putchiste-fasciste de Kiev et de l’UE qui le soutient et exprime sa solidarité aux camarades du KPU.

    Cette décision d’une justice inique, à la botte des pogromistes et des maccarthystes de Kiev et de ses protecteurs de  l’UE s’inscrit dans le processus de fascisation des pays de l’Europe dénoncé par le PRCF et la  criminalisation de toute alternative progressiste au pouvoir du grand capital.

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  • Résultats des élections parlementaires en Espagne (IC.fr - 22/12/2015)

    ESPAGNE : RIEN N’EST RÉGLÉ PAR LES ÉLECTIONS.

    Par la Commission internationale du PRCF.   22 décembre 2015

    Le PP avec 123 sièges, 28,72%des voix a réalisé son pire score depuis 1993, et le PSOE 90 sièges, 22% le moins bon résultat de son histoire. Podemos, nouveau visage du réformisme, en troisième position, avec 69 sièges et 20,6% des voix, fait une entrée remarquée dans la cour des grands. Ciudadanos, nouveau visage de la droite,obtient 40 sièges et 14% des suffrages.

    Résultat les observateurs ne voient pas comment le pays pourrait être gouverné avec de tels rapports de force

    Même si en terme de projets programmatiques ces quatre partis acceptent de rester dans le carcan européen et donc à se priver de toute possibilité de changement progressiste et social.

    Le jeu tactique des 4 partis dominant le nouveau paysage politique espagnol ajouté aux menées des indépendantistes paralysent le système politique espagnol.

    Déjà on parle de nouvelles élections….

    Reste deux données positives : le rejet du bipartisme PP/PSOE et l’affaiblissement de ces deux partis et le vote Podemos qui exprime, indépendamment de l’orientation de sa direction, une volonté populaire de changement démocratique.

    Enfin le terrain principal de la lutte reste le combat de classe sur les lieux de travail, cela se confirme en Espagne, en Grèce ou en France.

    source: initiative-communiste.fr

     

    Premières déclarations du Secrétaire général du PCPE sur les résultats des élections.(21/12/2015)

    Résultats des élections parlementaires en Espagne (IC.fr - 22/12/2015)Le résultat de ces élections n’incite à aucune amélioration pour la classe ouvrière. Les vieux et les nouveaux partis continueront de développer les vieilles politiques qu’impose la dictature du capital.

    Les classes dominantes, avec ces résultats, obtiendront la collaboration des forces opportunistes, classiques et nouvelles, pour essayer de faire avancer leur stratégie de Seconde Transition, avec l’objectif de consolider son système de domination antisocial et lancer de nouvelles attaques contre les conditions de vie et de travail de la classe ouvrière et des catégories populaires. Les résultats font envisager des négociations complexes pour former un gouvernement, qui conduiront à une situation d’instabilité politique dans la période qui s’avance.

    Lors de ces dernières semaines, depuis l’Union européenne ont été lancées des signaux au gouvernement entrant, dans le sens de la nécessité de réaliser de nouveaux ajustements en matière sociale et de nouvelles contre-réformes dans le domaine du travail. Aucune combinaison de gouvernement possible ne s’opposera à cet impératif des grands monopoles, dicté depuis Bruxelles.

    Les résultats donneront une continuité à une nouvelle phase de la crise dans laquelle se trouve le capitalisme espagnole. La classe ouvrière doit se préparer pour lutter dans ces conditions-là, où la collaboration des forces opportunistes ajoutera un facteur de tromperie et de manipulation contre elle, elle devra se battre grâce à une forte offensive idéologique face aux nouvelles formes qu’adopte la sociale-démocratie en Espagne.

    Le Parti communiste s’appuiera sur ces résultats électoraux pour impulser les luttes ouvrières et populaires contre le nouveau gouvernement qui sortira de cette nouvelle corrélation de forces.

    La lutte continue pour le pouvoir ouvrier et le socialisme, unique sortie à la barbarie capitaliste.

     

    Ancienne dirigeante du P.C. d’Espagne, qu’elle a quitté en condamnant ses dérives opportunistes, Angeles Maestro milite dans le groupe marxiste RED ROJA. Nous lui avons demandé comment elle apprécie les résultats des élections en Espagne. (21/12/2015) 

    Résultats des élections parlementaires en Espagne (IC.fr - 22/12/2015)« Le plus remarquable des élections du 20 décembre en Espagne c’est l’absence d’une majorité absolue formé par le PP et le parti d’extrême droite Ciudadanos. Ciudadanos n’est pas un parti comme le Front National mais du point de vue des droits sociaux et des libertés il appartient a la droite forte.

    Il y a la possibilité d’un pacte PP-PSOE, peu probable aujourd’hui duquel parlent sous la table des dirigeants importants du PSOE comme Felipe Gonzalez. C’est sur qu’il aura des pressions  très fortes de la Troïka pour que ce pacte soit réalité, mais il se serait le suicide pour le PSOE.

    Podemos n’a pas du tout un programme de gauche et les premières déclarations de son chef Pablo Iglesias parlent du réformes constitutionnelles sur les droits sociaux – pour lesquelles il n’a pas de majorité suffisante – et il ne parle pas de ne pas payer la dette, ni de quitter l’ UE, ni  l’Euro.

    L’enjeu pour la classe ouvrière et les secteurs populaires est de profiter la faiblesse et l’instabilité du pouvoir pour avancer dans la lutte, la conscience et l’organisation qui sont restés endormies en attendant un triomphe électoral qui n’a servi seulement qu’à rendre difficile un accord de gouvernement avec le PP.

    La Bourse est tombée plus de 2,5% et la prime de risque monte.

    Les classes dominantes ne peuvent plus gouverner comme avant et le peuple commence a ne pas vouloir être dominé de la même manière.

    La lutte continue. »

     

    Un étrange général sur les listes dites « citoyennes » de Podemos :

    Résultats des élections parlementaires en Espagne (IC.fr - 22/12/2015)Élections Espagne 2015 : Podemos a recruté un ancien général sur ses listes ! Et pas n’importe lequel ! La rupture avec les appareils politiques traditionnels, l’ouverture à la « société civile », fait partie des slogans de Podemos (« nous pouvons » suivant le « Yes, we can » d’Obama), mouvement espagnol présenté comme de « gauche radicale ».

    En la matière, Podemos et son chef, le politologue Pablo Iglesias, font fort. En fait de société « civile », ils ont recruté une personnalité de choix, placée en position éligible en Aragon, le général Jose Julio Rodriguez.

    Le personnage n’est pas un obscur général de brigade repenti sur le tard dans l’antimilitarisme. Pas du tout ! Jose Julio Rodriguez, 67 ans, général d’aviation, jeune retraité, n’est autre que l’ancien chef d’état major de la Défense, le plus haut poste militaire du pays, exercé sous le gouvernement Zapatero.

    Rodriguez a débuté sa carrière dans l’armée de Franco qu’il a servie dans l’ancienne colonie du Sahara Occidental. Puis, comme on dit, il a gravi tous les échelons jusqu’à commander le corps expéditionnaire espagnol envoyé en Afghanistan en supplétif de l’armée américaine. En lien direct avec le commandement de l’OTAN, il a été en responsabilités pour l’armée espagnole dans les guerres d’Irak et encore de Libye en 2011.

    La droite crie à la trahison. Mais Rodriguez ne se renie pas. Ce serait plutôt Podemos qu’il faudrait accuser de trahison, du moins de tromperie. Pendant un temps, ce mouvement attrape-tout a voulu suivre les mouvements d’opinion hostiles aux interventions militaires espagnoles à l’étranger (maintenant réduites) et à la présence de bases de l’OTAN dans le pays. Aujourd’hui, l’équipe menée par Iglesias nourrit une aspiration plus élevée, celle de l’accession au pouvoir. Pour cela, il faut se ménager l’électorat de droite, qu’elle convoite aussi, mais surtout les puissants d’Espagne, de l’UE et de l’OTAN.

    Podemos veut donner des gages à l’OTAN et à l’UE. Rodriguez est explicite : « Nous allons respecter les décisions de l’OTAN. Nous nous engageons pour une défense européenne globale car là est l’avenir » (Journal El Pais – 5 novembre).

    En cas d’avènement au pouvoir, Pablo Iglesias a annoncé qu’il nommerait Rodriguez ministre de la défense : ce serait la première fois depuis Franco qu’un militaire exercerait un tel poste politique !

    Décidément, les affinités entre Podemos et Syriza, entre Iglesias et Tsipras, que certains politiciens français érigent en modèle de « gauche », sont grandes. Dès son élection en Grèce, Tsipras a nommé ministre de la défense son partenaire d’extrême-droite Pammenos. Des manœuvres aéronavales inédites avec les Etats-Unis et même Israël ont été organisées. Etc.

    Le Parti communiste d’Espagne continue, quant à lui, de revendiquer la sortie de l’Espagne de l’OTAN.

     

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  • La Cour administrative d'appel de Kiev a rejeté les demandes des avocats du Parti Communiste d'Ukraine et les recours intentés contre le Ministère de la justice. Avec cette décision la junte fasciste de Kiev a les mains libres pour interdire le Parti Communiste d'Ukraine - article et traduction Nico Maury

     
    Le Parti Communiste d'Ukraine (KPU) pourra être officiellement interdit
     
     Le tribunal a conclu son examen en appel dans l'affaire qui oppose le ministère de la Justice et le KPU pour interdire ce dernier. Malgré les arguments des partisans du Parti communiste, la Cour administrative d'appel de Kiev a refusé la demande du Parti Communiste d'Ukraine. "Le tribunal a validé la requête du ministère de la Justice pour interdire les activités du Parti communiste d'Ukraine" déclare la cour.

    La décision de la Cour administrative d'appel de Kiev était déjà écrite à l'avance selon l'avocate des communistes ukrainiens Susanna Tirzikyan.

    Depuis le coup d'Etat de "EuroMaïdan", la junte fasciste de Kiev a initié une procédure pour interdire les activités politiques des communistes. Le Président par intérim, Alexandre Tourtchinov avait accusé les communistes de coopérer avec les "terroristes" dans le Donbass.

    Le premier procès contre le Parti communiste a été ouvert en Juillet 2014. Avant la loi dite de «décommunisation» le tribunal se retrouvait dans l'impossibilité de satisfaire le désir des autorités de Kiev.
     Nicolas Maury (source: editoweb.eu/nicolas_maury)
     
     
     

    Nous sommes tous le parti communiste ukrainien 

    En Ukraine, la junte fait confirmer l’interdiction du parti communiste ! Nous sommes tous le parti communiste ukrainien !

    Au delà des communistes, ce sont tous les antifascistes conséquents, tous les citoyens soucieux de liberté qui doivent s’inquiéter et se mobiliser. Car ce sont bel et bien tous ceux qui voudraient s’opposer à la junte eurofasciste mise en place par l’Axe UE-USA à Kiev qui sont dans le collimateur de cette clique d’oligarque qui s’appuie sur des milices revendiquant leur attachement au nazisme, une équipe dangereuse qui ne cesse par ses provocations de menacer la paix mondiale tout en écrasant sous un blocus et des bombardements inhumains la populations du Donbass et installant son pouvoir sous le joug de la terreur de ses milices d’extrème droite ailleurs.

    En Ukraine, l’Union Européenne montre son vrai visage : guerrier, fasciste, oligarchique, totalitaire.

    Plus que jamais, oui, nous sommes tous le parti communiste ukrainien.

    En Ukraine, la junte fait confirmer l’interdiction du parti communiste ! Nous sommes tous le parti communiste ukrainien !

     
     

    La condamnation des ONG

    En Ukraine, la junte fait confirmer l’interdiction du parti communiste ! Nous sommes tous le parti communiste ukrainien !

    « L’interdiction du Parti communiste en Ukraine établit un précédent très dangereux », a déclaré John Dalhuis directeur d’Amnesty pour l’Europe et l’Asie centrale. « Ce mouvement ramène l’Ukraine en arrière et non pas en avant sur la voie de la réforme et un meilleur respect des droits humains », a-t-il ajouté. Amnesty a déploré une violation flagrante de la liberté d’expression et d’association et demandé l’annulation immédiate de cette mesure.

    En application de quatre nouvelles lois adoptées en mai 2015, connues comme lois de « décommunisation », l’affichage de symboles communistes ou nazis entraine des poursuites pénales et une peine d’emprisonnement de 10 ans.L’utilisation du terme « communiste » est explicitement illégale. Or, le KPU a refusé de modifier son nom, son logo et ses statuts ; ses dirigeants ont accusé le régime de chercher à interdire le parti qui représente la seule opposition politique : « Le Parti communiste s’oppose à la gestion et la transformation de l’Ukraine de l’extérieur du pays comme une colonie. Il s’oppose à la politique sociale du génocide imposé par le FMI. Il est contre le gel des salaires et des pensions, contre l’augmentation des tarifs publics, contre les spoliations et la corruption qui ont considérablement augmenté depuis que les sbires du Département d’Etat américain sont arrivés au pouvoir. »

    Les autorités ukrainiennes ont voulu interdire la KPU l’an dernier en l’accusant de financer les mouvements « antifascistes » dans l’est de l’Ukraine. Le Département de la Sécurité a affirmé avoir fourni des preuves au ministère de la Justice, qui a déposé une motion visant à interdire le parti en Juillet 2014.

    Aucune procédure n’a jamais été entamée, car le juge nommé, Valery Kuzmenko, a été retiré de l’affaire début 2015 : des forces de l’Etat avaient perquisitionné son bureau et confisqué des fichiers sur cette affaire.

    Source : http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-ciel-s-assombrit-encore-en-175563

     

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  •                

    Referendum sur l’Union Européenne les Danois votent NON ! Mobilisons nous pour un référendum en France ! (IC.fr-7/12/2015)

    Jorgen Petersen-Parti Communiste Danois (DKP)

    Grosse mobilisation des électeurs danois le 3 décembre dernier à l’occasion d’un référendum portant sur un accroissement de l’intégration de l’Union Européenne. Avec un taux de participation record (72%), les danois ont voté NON à 53%.

    Silence total et gêné des médias en France qui censure cette nouvelle, tout comme ils censurent ceux qui comme le PRCF proposent de sortir de l’UE et de l’euro pour sortir de la dictature des banques et des patrons et établir un pouvoir des travailleurs pour les travailleurs par les travailleurs.

    Referendum sur l’Union Européenne les danois votent NON !

    Au delà de la question précise posée aux Danois – voter oui ou non à renoncer aux différentes exceptions obtenues par le Danemark après les votes non au traité de Maastricht en juin 1992 – ce vote démontre deux enseignements clairs parfaitement transposables à la France :

    1. Alors que la classe politique bourgeoise avait massivement fait campagne pour le OUI, le peuple a une nouvelle fois voté NON malgré la campagne massive pour le oui, démontrant l’absence de légitimité des partis eurolâtres. Au lendemain des attaques terroristes à Paris, le peuple danois ne s’est pas laisser terroriser par le chantage à la menace terroriste agité par le parti maastrichien unique. Nos camarades communistes étaient en première ligne du combat pour le NON. (lire ici l’entretien avec le DKP dans IC n°160)
    2. Comme en France ou au Pays Bas en 2005, comme au Danemark déjà par le passé, comme en Irlande, comme en Grèce, lorsque les peuples sont consultés par referendum, ils opposent un non net, clair et définitif à la construction de l’Union Européenne, machine de guerre contre les travailleurs. C’est aux peuples de décider. En Finlande, au Royaume Unis de telle referendums auront lieu. En Autriche, une pétition a rassemblé le nombre de signatures nécessaires pour la tenue de ce referendum. Les français doivent eux aussi pouvoir se prononcer par referendum sur l’euro et l’UE. C’est pourquoi le PRCF a initié une pétition pour exiger la tenue d’un referendum posant deux questions : La France doit elle rester dans l’Euro ? la France doit elle rester dans l’UE ? Pour la démocratie, chacun peut signer et faire signer cette pétition comme déjà plus d’un milliers de citoyens de tous milieu. Construisons un large front antifascistes, populaire et patriotique (FRAPP) pour la sortie de l’UE et de l’euro par la voie progressiste, pour la démocratie et le progrès social !

    Pour la démocratie, pour la solidarité internationaliste entre les peuples, pour la paix, pour le progrès social, signez et faites signez la pétition pour un referendum sur l’euro et l’union européenne !

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • La proposition politique du KKE est la seule solution politique alternative pour le peuple: le secrétaire général du CC du KKE, Dimítris Koutsoúmbas dans un entretien avec le journaliste D. Kottarídi de la station de radio «Parapolitika».

    Voici la transcription:

     

    M. Koutsoúmbas, maintenant qu’au Parlement le nombre d’opposants aux memoranda se réduit, il ne reste que vous-même et M. Lafazánis. Pour une quelconque raison, ceux qui au départ s’opposaient au mémorandum, ont fini par l’approuver…

     

    «Les autres forces politiques qui jurent leur opposition au memorandum de pair avec la rhétorique qui va avec, ont conduit le pays, ont participé à des formations gouvernementales, ont soutenu la coalition gouvernementale de SYRIZA jusqu’à la veille du vote du memorandum. Je rappellerai aux auditeurs que jusqu’au 12 juillet, ils affirmaient que le mémorandum ne sera pas adopté par ce gouvernement et ainsi de suite, ce qui s’est avéré non pas de faux espoirs, mais de la crasse tromperie et dérision du peuple grec. Non seulement ils n’ont pas abrogé, ne serait-ce que progressivement, les deux memoranda précédents, les lois anti-ouvrières et antipopulaires qu’ils affirmaient vouloir abolir en promulguant une seule loi mais ils n’ont pas non plus déchiré les memoranda etc., mais ont signé un troisième mémorandum. Bien sûr, certaines personnes, pour leurs propres raisons, reprennent le jeu que jouait l’ancien SYNASPISMOS, ancien SYRIZA d’avant 2012, essayant de maintenir une partie des électeurs de SYRIZA dans le piège des politiques d’impasse, des impasses véritablement stratégiques avec de graves contradictions».

    Le KKE prêt à tout moment

     

    Les élections sont une solution? Parce que, apparemment, ils se dirigent vers des élections. Pensez-vous qu’il y aura une solution dans l’impasse où se trouve la scène politique qui sévit?

     

    «Non, la seule solution qui sera trouvée, selon toutes vraisemblances, sera que le gouvernement de M. Tsípras résolve dans son parti le problème créé par les députés qui votent «non» ou qui «s’abstiennent», principalement en ce qui concerne la constitution des listes pour les prochaines élections, c’est ce qu’il cherche à faire. Et en effet, selon notre estimation politique, il chercherait à faire ces élections très, très rapidement, c’est-à-dire en septembre. Dès les prochains jours il y aura un avis d’élections, précisément pour que les adversaires internes, mais aussi les autres partis bourgeois, comme la ND, le PASOK et d’autres, n’aient pas le temps de s’organiser.

     

    Et vous, êtes-vous prêts?

     

    «Pour notre part, nous sommes toujours prêts. Cela s’est vu dès le 14 août; du jamais vu la veille de l’Assomption, ce n’était pas seulement nos députés à la Vouli, présents lors de cette réunion marathon qui s’était prolongée bien au-delà de minuit, mais il y avait aussi des membres, des cadres du KKE, des organisations ouvrières, des syndicats adhérents de PAME et d’autres groupes, que soutien et renforce le KKE et qui luttaient dans les rues.»

     

    Attelons-nous pour ouvrir la voie de la prospérité populaire

     

     

    M. Koutsoúmbas, serait-il exact – après le revirement de M. Tsipras – qu’il n’y aurait pas de solution politique pour la Grèce autre que celle qui a été suivie? Autrement, je n’arrive pas à expliquer le revirement de M. Tsípras, quelle que soit la pression qu’il ait pu subir de l’étranger.

     

    «Naturellement, dans le cadre de l’UE et de la zone euro, et celui de cette voie de ‘développement’, de ‘crise’, de ‘stagnation’, dites-le comme vous voulez, qui porte le nom de capitalisme, certainement qu’il n’y a pas d’autre solution. Dans le cadre choisi par M. Tsípras, SYRIZA, mais aussi par M. Méïmarákis, M. Samarás de la Nouvelle démocratie et d’autres messieurs du PASOK, de POTAMI, d’ANEL, etc., c’est bien sûr une voie à sens unique de memoranda, d’accords de prêt et de mesures anti-ouvrières. Cependant, du point de vue des intérêts du peuple, une alternative existe. Celle que propose aujourd’hui, en tant que parti politique le KKE, est la seule alternative. Elle est la seule alternative réaliste aujourd’hui au regard des intérêts du peuple, elle est la seule qui puisse nous sortir de la crise, sans memoranda et sans autres mesures antipopulaires, mais par la dénonciation des memoranda, avec la mise à terme des négociations, ce qui signifie le désengagement avec l’Union européenne et donc la zone euro, qui signifie l’annulation complète unilatérale de la dette. Une dette que nous ne reconnaissons pas en tant que pays, en tant que peuple. Ce n’est pas une dette qui est de notre fait, mais du fait de ceux à qui les divers soi-disant «partenaires» devraient s’adresser pour récupérer cet argent. Et, bien entendu, cela nécessite une autre économie, un plan radicalement différent, où il y aurait une planification scientifique centralisée à l’échelle nationale de l’économie, la socialisation des moyens concentrés de production, ce qui signifie que les grands groupes monopolistiques, la grande industrie lourde, l’Énergie, lesTélécommunications, etc. ne seront pas aux mains d’individus, soient-ils nationaux ou étrangers, Allemands, Étasuniens, de toute la Terre. Vous aurez l’économie rurale qui pourra être développée au bénéfice des intérêts du peuple, qui résoudra les problèmes de l’alimentation, appuyée sur l’industrie alimentaire, l’élevage et les produits qu’aujourd’hui l’UE, bien que nous soyons membre, nous interdit de produire. En substance, elle extirpe l’agriculteur de son village, de sa production, de son champ …

     

    C’est cela la proposition globale dont nous parlons, c’est cela le vrai pouvoir du peuple et non pas les paroles, les attributions de postes, produire un gouvernement qui, après avoir jeté à la poubelle le vote populaire et tous les engagements électoraux, même dans leur généralité, même les slogans pré-électoraux, pour en fin de compte faire ce qu’il veut. Ainsi donc, cela signifie que je dis clairement les choses au peuple; il les accepte, il est prêt à soutenir une telle situation et rejoindre le KKE, il s’attèle, nous nous attelons tous ensemble pour ouvrir l’autre voie, la seule voie de la prospérité de notre peuple.»

     

    Ils jouent à la manipulation du peuple

     

    M. Koutsoúmbas, ce que vous dites le disent aussi M. Lafazánis, M. Lapavítsas, déjà une grande partie des cadres de SYRIZA, qui, en toute apparence, suivront leur propre chemin. Pensez-vous que cette nouvelle formation politique qui sera créée ….

     

    «Seriez-vous impressionné si je vous dis qu’ils ne disent pas cela?»

     

    De manière générale, en tout cas, c’est celle-là leur logique.

     

    «Non, ce n’est pas celle-là leur logique. Parce que c’est une proposition différente de dire que nous quittons l’euro, mais nous continuons à vivre dans la «maison commune européenne» appelé l’UE et que dans ce contexte je crée une monnaie nationale sans conditions préalables. Tout au plus les conditions préalables de nationaliser certaines banques, certaines nationalisations de grandes unités industrielles, nous le disons clairement, c’est peine perdue. Ils cachent au peuple que ce genre de «socialisation», à savoir, de renationaliser un monopole, le peuple grec l’a déjà vécu de même que toute l’Europe et internationalement divers pays, avec des partis qui avaient annoncé des étatisations, mais en fait, ont fait des monopoles d’État. Le problème n’est pas de «privatiser» la ΔΕΗ[Entreprise publique d’électricité], l’Énergie et de la garder comme monopole d’État, monopole capitaliste qui exploite les travailleurs et fourni du courant électrique surpayé par le peuple grec. Il ne s’agit pas de soi-disant nationaliser les banques, cela ne sert à rien, car il y aura une politique budgétaire qui sera liée soit à la BCE, soit au dollar et aux banques étasuniennes, ou avec la Russie et la Chine; c’est-à-dire avec d’autres puissantes forces capitalistes qui ont leurs propres intérêts et leur propres objectifs, qui ne sont pas en faveur des intérêts du peuple grec, mais en faveur de leurs propres intérêts, leurs propres oligarques, leurs propres monopoles. Cela doit être clair. M. Lafazánis et M. Lapavítsas, non seulement ne le disent pas clairement mais délibérément obscurcissent ces propositions au peuple grec et reviennent à ce que disait l’ancien SYNASPISMOS et SYRIZA surtout jusqu’en 2012, et même après. Par conséquent ils essayent de convaincre le monde en disant des mensonges, en avançant des propositions irréalistes, qui ne peuvent se faire même pour le «second avènement», parce qu’elles conduisent seulement à la manipulation du mouvement ouvrier-populaire, des forces populaires, conduisent à des impasses qui amènent des accords de prêts et de memoranda et des mesures antipopulaires. C’est le même cheminement, ils tentent de retenir ceux qui maintenant ont été offusqués par la direction prise par Tsípras, les nouveaux memoranda, les reculades et les contorsions, dans une logique sans issue.

     

    La stratégie et le programme de SYN/SYRIZA sont responsables de la situation où nous sommes, et ces messieurs en tant qu’opposition interne de SYRIZA, jouent simplement leur jeu, essayant de retenir les forces dans le cadre de SYRIZA ou celui plus généralement de la gestion de gauche, qui essentiellement est la défense du capitalisme, la défense de l’UE et d’autres alliances impérialistes correspondantes, telles que les BRICS et d’autres. Mais tout cela pour le peuple sont des faux espoirs, c’est une impasse politique pleine de contradictions, sans buts spécifiques, qui avec précision mathématique conduira de nouveau à des quatrièmes memoranda, à de nouvelles mesures».

     

    — Alors, M. Koutsoúmbas, vous dites qu’au KKE vous ne vous inquiétez pas de la dynamique que pourrait avoir une organisation politique de M. Lafazánis, de M. Varoufákis, de Mme Konstantopoúlou ou d’autres, qui exprimeraient une logique d’opposition au memorandum?

     

    «Non, nous ne nous inquiétons pas. Ceux que vous avez évoqués s’adressent à l’intérieur de SYRIZA, les membres, les dirigeants et les sympathisants de leur parti qu’ils veulent récupérer pour qu’ils ne votent pas avec Tsipras et la coalition gouvernementale de SYRIZA-ANEL. Bien entendu il se pourrait qu’ils gagnent certaines de ces forces».

     

    — Ils s’adressent a une grande partie de la société qui avait voté «non» au référendum.

     

    «Le Parti communiste a une force stable, nous nous adressons au monde de SYRIZA et nous leur disons de ne pas se laisser piéger par des nouvelles formations, si elles se créent, puisque pour le présent ils se battent à l’intérieur de SYRIZA, même formellement ils disent qu’ils soutiennent le gouvernement et M. Tsípras. Maintenant, qu’arrivera-t-il si M. Tsípras convoque des élections et que feront-ils, nous verrons le programme qu’ils auront, ce qu’ils diront et à qui s’adresseront-ils. En tout cas, essentiellement ils s’adressent au monde de SYRIZA et non pas au monde du KKE. Nous nous adressons à ce monde et nous lui disons: de ne pas accorder la moindre confiance ni à Tsípras et au gouvernement, ni à l’opposition interne de SYRIZA. Il doit se détacher de tous ceux-là, qu’ils s’appellent Tsípras ou Lafazánis ou Varoufákis ou Konstantopoúlou».

     

    Ils ont le même cheminement

     

    — Comment voyez-vous la scène politique le lendemain du vote? Il semble que nous allons vers des élections. Il n’y aura pas de parti majoritaire, ce sera à nouveau de nouvelles formations de coalitions gouvernementales. Je voudrais une évaluation de votre part. Comment pensez-vous que le pays se prononcera la prochaine fois? Irons-nous vers deux camps: ceux «pour» et ceux «contre» les memoranda?

     

    «Objectivement, il y a une possibilité de formation de gouvernement et de collaborations. Par ailleurs, M. Tsípras et M. Kammènos, qui sont au gouvernement ont maintenant la même ligne politique, de même que M. Méïmarákis, Mme Gennimatá, et M. Theodorákis. Ce sont des partis de la gestion bourgeoise qui pourraient participer et soutenir un gouvernement, ils sont dans ce même cheminement. Comme le sont aussi Lafazánis et d’autres, qui peuvent apporter un soutien et un appui s’ils vont aux élections, c’est de là qu’ils proviennent. Par conséquent, le gouvernement pourrait se faire et même que les probabilités d’un large spectre sont bien plus grandes maintenant que les autres partis ont été écartés de certains mots d’ordre préélectoraux. J’entends par là la majorité de SYRIZA et Tsípras qui se sont maintenant très bien repositionnés et peuvent collaborer. Ils s’entendent très bien avec Merkel, Hollande, Juncker, Dijsselbloem, Draghi, Lagarde et tous avec le ‘quartette’».

     

     

     

    [Traduction Alexandre MOUMBARIS & Marie-José MOUMBARIS]

    source: dossiersdubip.wordpress.com

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  • Dans le Donbass, des hommes mais aussi des femmes d'Honneur se sont levés et ont pris les armes pour défendre avec courage leurs valeurs, leurs traditions et leurs libertés menacées par une dictature ethnocentrée étrangère et génocidaire.  
     
    Si la guerre est souvent considérée comme une "affaire d'hommes", il ne faut pas cependant négliger le place des femmes dans l'Histoire militaire des peuples...Au contraire car la Femme est non seulement le symbole vivant du sanctuaire défendu, mère, compagne ou fille du guerrier, mais aussi se révèle une participante essentielle à l'effort de guerre. 

    Ouvrières, infirmières, ambulancières, messagères, mais aussi combattantes, les femmes sont souvent présentes dans la tourmente, de l'arrière du front jusqu'au coeur des batailles, et leurs actions n'a rien à envier au courage et à l'héroïsme de leurs frères d'armes.

    En effet, depuis la nuit des temps, la Femme prend aussi les armes pour défendre ce foyer qu'elle incarne jusque dans son ventre, et de rentrer ainsi dans la légende héroïque des nations, de l'égyptienne Ahhotep, à Geneviève de Galard, l'ange de Dien Bien Phu, en passant par Zenobie la syrienne, Bodicea la celte, Hangaku Gozen la japonaise, Jeanne d'Arc la française, Anne Bonny l'anglaise, Animatou de Zaria l'africaine, Calamity Jane l'américaine, Phûlan Devî, l'indienne, Sophie Magdalena Scholl l'allemande, Laskarina Bouboulina la grecque, Marie-Claude Vaillant-Couturier; Lucie Aubrac, Marie, Dolores, Anne, Françoise, Greta et tant d'autres combattantes connues ou inconnues mais tellement nombreuses dans l'Histoire qu'il manquerait d'étoiles dans le ciel pour nommer toutes ces héroïnes...

    Fidèles au passé...

    Hercule contre les Amazones, vase grec VIème siècle avant JC
    Dans ce panthéon, les Amazones (en grec ancien Ἀμαζόνες / Amazónes ou Ἀμαζονίδες / Amazonídes) occupent une place de choix, mythifiant pour l'éternité l'engagement des femmes au combat. 
    Or, plusieurs sources de la mythologie grecque situent ce peuple de femmes guerrières... sur les rives de la mer Noire, où aujourd'hui, les filles de Novorossiya ressuscitent à leur tour la légende...

    Les femmes slaves en général et russes en particulier, se sont engagées massivement aux côtés des hommes pendant les guerres et notamment aux XXème siècle où des unités complètes leurs ont même été consacrées, comme le "bataillon de la mort" et ses 2000 volontaires déployées sur le front germano-russe, pendant la Première Guerre Mondiale.

     
    Mais c'est surtout durant la Grande Guerre Patriotique de 1941 à 1945 que, répondant au principe de l'égalité marxiste-léniniste de l'égalité citoyenne des milliers de femmes russes s'engagèrent dès 1941 dans les rangs de l'armée rouge régulière mais aussi dans ceux des partisans. Ces femmes s'engagèrent comme auxiliaires bien sûr mais aussi tankistes, snipers, aviatrices, et elles furent plus d'1 million a combattre sur le front russe pour défendre la Mère Patrie, soit 8% des effectifs totaux engagés pendant le conflit ! 

    La moitié d'entre elles seront engagées directement dans les combats...et nombre d'entre elles sont entrées dans la postérité des héros de la Guerre, à l'image de Lyudmila Pavlichenko :

     
    ...Exemples pour l'avenir

    Lorsque le 13 avril 2014, la junte militaire qui a prit le pouvoir par un coup de force à Kiev déclenche son "opération spéciale", les femmes du Donbass, déjà actives dans les manifestations réclamant la tenue d'un référendum populaire pour une fédéralisation de l'Ukraine, se portent au devant des blindés à Kramatorsk et Slaviansk pour défendre leur terre...


    Et lorsque l'opération spéciale devient punitive, frappant les barrages et les quartiers résidentiels de ce peuple qui refuse l'humiliation, les femmes sont plus que jamais en première ligne sous les bombardements criminels des leurs cités et participent, les armes à la main a repousser les assauts blindés des bataillons spéciaux venus les massacrer.

    Aujourd'hui les filles de la Novorossiya ont prouvé qu'elles sont dignes des mythiques amazones ou des héroïques combattantes de l'Armée Rouge; défendant avec un courage exemplaire la terre de leurs ancêtres et de leurs enfants !

    Cette adolescente s'était portée volontaire avec ses camarades pour défendre leur ville Lissitchansk en août 2014. 72 jeunes âgés de 16 à 18 ans dont 24 filles formant le "Bataillon de la Jeune autodéfense" ... Ces jeunes sans entrainement militaire seulement armés de leur courage et d'un armement léger vont résister pendant 2 jours face à 2000 combattants entraînés et appuyés par des blindés et de l'artillerie. 18 d'entre eux tomberont avant que leurs camarades de se replient et rejoignent la tête haute l'armée de la Novorossiya.
    Hommage aux femmes de Novorossiya

    Depuis 5 mois, le peuple du Donbass est debout ! 
    Malgré les bombes, les humiliations et les insultes mensongères qui pleuvent sur lui...

    Le Donbass est debout !

    Au milieu des ruines et des charniers où les soudards de Kiev veulent le faire disparaître, le peuple du Donbass est là, sans fierté ni haine, n'écoutant que son devoir et son honneur.

    Le Donbass défend sa liberté ! 

    Ilona Bonevich, indicatif « Bonja » est Commandant d'une unité spéciale, blessée au feu, deux fois décorée… avec le groupe du commandant Givi ils ont défendu avec l'effectif d'une compagnie d'infanterie (120) la ville d'lovajsk, attaquée par plusieurs bataillons blindés ukrainiens appuyés par des bombardements. Devant la farouche résistance de cette poignée de miliciens, l'ennemi, dépité, avait estimé leurs forces invincibles.... à 3500 hommes !
    Une combattante de Novorossiya exemplaire, et dont l'héroïsme exceptionnel n'a d'égal que la modestie et l'humilité d'une femme du Donbass obéissant à son devoir.


    Vous pouvez retrouver une interview de "Bonja" au début de la vidéo "The Faces of the Resistance: With Your Own Eyes"  entre 2'04 à 2'40" accessible sur l'excellent site "Beez info" de Claude Rainaudi au lien suivant : Ilona Bonevich, indicatif "Bonja"
     
    Et sur les barrages ou au fond des tranchées, les femmes du Donbass comme leurs aïeules, restent en première ligne "dans le froid et la famine", tout simplement pour obéir à leur devoir, sous les bombardements des Lance-Roquettes Multiples, le tirs des snipers, les insultes abjectes de l'Occident vautré dans sa veulerie... 

    Sur cette terre déjà imprégnée du sang de l'Histoire, nombres de ces amazones modernes sont déjà tombées au champ d'honneur ou y ont été blessées, et si elles sont capturées nombre d'entre elles subissent alors viols et tortures avant d'être exécutées au bord d'une fosse commune. 

    Et pourtant, regardez les, ces femmes souriantes et belles malgré la peur et la haine qui les enveloppent nuit et jour...
     





     
     




    Souvent reléguées dans l'histoire des guerres à un rôle passif ou ignoré, les femmes se révèlent au contraire des combattantes à part entière, et plus encore ! car leur dimension féminine et maternelle leur confère la puissance symbolique de ce pourquoi l'Homme se bat jusqu'au sacrifice suprême, pour son sanctuaire et sa liberté !

    Je voulais offrir à toutes ces filles, sœurs, compagnes, mères et "babouchkas" de la Novorossiya, cet hommage, mais je m'aperçois avec tristesse que mes mots ne sont que le misérable écho de l'admiration que je porte à leur courage et leur dignité...

    Aussi je me retire, laissant mon coeur leur adresser en silence ma reconnaissance éternelle pour le noble exemple qu'elles nous offrent ...

    Erwan Castel
     
     

    "ce pour quoi nous nous battons a plus de prix que nos vies !"
     
     
    Alexandre Zakharchenko,1er ministre de la République du Donetsk
     
    LA COURAGEUSE MACHA
     


    Publiée le 25 oct. 2014-Donetsk Aéroport. La courageuse Macha [sous-titres français] Reportage depuis l'aéroport par le journaliste britannique Graham Phillips. 
     _________________________________________

    "Amazone blessée" de Franz von Stuck, 1903.


     
     
     
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  • Grèce : Syriza privatise 14 aéroports auprès d’un consortium allemand en application des diktats de l’UE !Après avoir un temps suspendu la décision, Syriza privatise 14 aéroports, dont la concession serait attribuée au consortium allemand Fraport. C’est là l’application directe des diktats de la dictature de l’Union Européenne du Capital, imposant de façon implacable le dépeçage du patrimoine public grec pour enrichir les monopoles capitalistes.

    On reconnait un arbre à ses fruits. Et ceux toxiques de l’Union Européenne ne trompent pas. Il s’agit bien d’une arbme d’exploitation massive, d’une machine de guerre, d’une construction dictatoriale du totalitarisme capitaliste pour faire les poches des travailleurs, piller les richesses produites par le travail des peuples. On se souvient que SYRIZA de concert avec ses partenaires du PGE (PCF PG en France notamment) prétendait pouvoir réformer l’UE, pour en faire une UE sociale. Le résultat c’est un troisième memorandum et encore plus d’austérité et un joug encore plus solide sur la Grèce ! Prétendre réformer l’UE avec des négociations en restant dans l’euro, c’est comme prétendre rendre végétarien un crocodile rien qu’en lui parlant tout en étant pieds et poings liés.

    Tout privatiser : le sens unique de l’Union Européenne du Capital

    Car cette privatisation conduite aujourd’hui en Grèce par  le gouvernement pro UE Syriza n’est pas une exception. En application des même diktats de l’Union Européenne, en France, le gouvernement a engagé la privatisation des aéroports de Lyon, Nice et Toulouse (lire ici). En 2013, Vinci a récupéré pour à peine 3 milliards d’euros 10 aéroports privatisés au Portugal. Son concurrent allemand Fraport a récupéré le premier aéroport de Slovénie, là aussi privatisé pour satisfaire aux règles austéritaires de l’euro fixées par l’UE.

    Grèce : Syriza privatise 14 aéroports auprès d’un consortium allemand en application des diktats de l’UE !Ports, littoral, plages, iles, transports publics, énergies… rester dans l’Union Européenne du Capital c’est se condamner à voir liquider, bradé à vil prix auprès des multinationales les différents secteurs publics construits par le travail des peuples, arrachés aux profits des capitalistes par leurs luttes acharnées. Voila à quoi condamne la stratégie perdante de ceux qui – tel le PGE prétendant réformer l’UE – clame vouloir rester à tout prix dans l’Euro qui « protège » comme le dit P Laurent. L’écrasement de la Grèce sous la menace de l’Euro, par l’Union Européenne démontre qu’il n’est pas d’alternative populaire sans sortir de l’Euro. Bien au contraire, pour s’en sortir, il faut sortir de l’UE, de l’euro, de l’OTAN et du Capitalisme comme l’explique depuis plus de 10 ans les militants franchement communistes du PRCF. Force est de constater que la tragique réalité des faits leur donne raison !

    France, Grèce : les mêmes ravages de l’Union Européenne. Pour s’en sortir en sortir !

    Grèce : Syriza privatise 14 aéroports auprès d’un consortium allemand en application des diktats de l’UE !En France, c’est bien application des directives européennes qu’ont été privatisés France Telecom, EDF, GDF, ainsi que les autoroutes (lire ici) ou encore Aéroports de Paris privatisés en 2005 pour satisfaire aux critères de Maastricht. La loi de transition énergétique qui vient d’être promulguée acte la privatisation des barrages hydroélectriques français. Et la transposition en cours des derniers paquets de directives européennes concernant les transports ferroviaires avec la réforme ferroviaire conduit à la privatisation rampante de la SNCF. Tout cela en application des traités européens. Pour empêcher que soit dilapidé le patrimoine des travailleurs, pour au contraire permettre de reconstruire des pôles publics des transports, de l’énergie, de l’industrie aux services des travailleurs et non du profits de l’oligarchie capitaliste, pour réaliser la socialisation des moyens de production, il faut briser les chaines de l’Union Européenne, sortir de l’euro pour construire une véritable alternative populaire, patriotique.

    Cela, une large majorité des travailleurs, eux qui ont massivement voté NON au TCE en 2005 l’a très bien compris. Et le raz le bol grandissant qui monte dans le pays, la colère sociale contre ce système pourri peut s’incarner en un fort mouvement populaire, patriotique progressiste capable de mettre au sens le monde du travail, de porter les valeurs de progrès social, de liberté, de démocratie, de justice et d’Égalité pour peu que l’ont fasse front tous ensemble en osant parler clair. Non, il n’est pas crédible de prétendre changer le système en restant dans l’UE et dans l’euro. Non il n’est pas compréhensible de continuer à jargonner d’incompréhensible stratégie politicarde de plan A, B ou C pendant que les conquêtes sociales des travailleurs sont liquidées, pendant que disparait la capacité productive industrielle et agricole de notre pays. Au contraire, porter le slogan de sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN par la porte de gauche c’est porter une dynamique de renversement du capitalisme pour un vrai pouvoir des travailleurs, pour engager de façon concrète la construction du socialisme.

    Grâce à leur arme d’exploitation massive qu’est l’UE, l’oligarchie capitaliste met ainsi la main sur des secteurs de l’économie dont elle capte ensuite les milliards de profits sur le dos des travailleurs. Pour faire place au peuple, tous ensemble faisons front pour briser les chaine de l’Union Européenne, briser la dictature du Capital

    JBC pour www.initiative-communiste.fr site web du PRCF

    Retrouvez le PRCF sur Twitter @PRCF_ et sur facebook  facebook/prcf.initiative.communiste

    Bureau de la presse du KKE : Commentaire sur la signature du contrat de concession de 14 aéroports régionaux – le 18/08/15

    Grèce : Syriza privatise 14 aéroports auprès d’un consortium allemand en application des diktats de l’UE !

    Le gouvernement SYRIZA – ANEL, dans la poursuite des travaux des gouvernements précédents ND – PASOK, a finaliser l’attribution des 14 aéroports régionaux à la société allemande Fraport pendant 40 ans. Cette décision sera très coûteuse et prohibitive, pour le peuple, le transport aérien et va conduire à une détérioration de la situation des travailleurs.

    Aussi cette cession d’une part sert les conditions préalables des accords et des mémorandums de prêts et d’autre part met en œuvre la politique de libéralisation du transport aérien. Et à partir de ce développement révèlent que la satisfaction des besoins de la population est incompatible avec les intérêts de groupes monopolistiques et la politique de l’UE et doit donc être renversée par le peuple.

    traduction initiative communiste site web du PRCF

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    Ils étaient 42 députés Syriza, soit 6 de plus qu’à la précédente session du 23 juillet, à s’opposer au projet de “sauvetage” de la Grèce par ses créanciers vendredi très tôt le matin. À la tête de la rébellion, Zoé Kostandopoulou, Yanis Varoufakis et Panagiotis Lafazanis.

    42 députés, c’est presque un tiers des élus Syriza au Parlement grec. Autant dire que la rupture est en passe d’être consommée au sein du mouvement emmené par un Alexis Tsipras à la position de plus en plus fragilisée.

    Alexis Tsipras dans ses petits souliers

    Aujourd’hui, ce dernier, dans ses petits souliers, pourrait bien avoir fort à faire pour emporter un vote de confiance au sein de la Vouli (Parlement grec). Car s’il bénéficie du soutien de l’opposition de droite et du centre pour voter tous les “accords” imposés par les créanciers, pas sûr qu’il en serait de même pour lui accorder un blanc-seing très politique.

    Au point qu’on peut s’attendre à l’imminence d’élection anticipée provoquée par un Premier ministre grec qui se croit encore investi d’un fort soutien populaire et qui sait que celui-ci a toutes les chances de fondre quand les nouvelles mesures d’austérité draconiennes exigées par le 3e memorandum auront fait sentir leurs cruels effets sur la population, dès octobre prochain.

    On peut par ailleurs douter de l’importance de ce soutien populaire. Comme pour ce qui concerne la question de l’adhésion à l’euro, ce soutien supposé n’est pour l’heure vérifié que par des sondages. Or on a vu lors du référendum du 5 juillet combien ceux-ci, armes de défense massive au main de la citadelle mainstream assiégée, étaient sujets à caution et leurs conclusions plus fantasmées que vérifiées par les urnes.

    La résistance s’organise

    En attendant, la résistance politique s’organise et s’amplifie — 5 députés récalcitrants de plus, ce n’est pas rien ! — contre les capitulards tsipriotes, qualificatif méprisant attribué au camp des partisans d’Alexis Tsipras par l’indispensable Panagiotis Grigoriou sur son blog, Greek crisis [1].

    Zoé Kostandopoulou , présidente de la Vouli, fait désormais figure de mère courage irréductible dressée contre la politique calamiteuse d’austérité infligée par un Premier ministre grec qui ne sait pas trop comment se défaire de cet encombrant et virulent personnage.

    Yanis Varoufakis , ex-ministre des finances, est le type même de l’intellectuel formé par le “système”, défenseur un temps du système, mais qui, revenu de tout et dégoûté par ce qu’il y a vu, finit par se rebeller contre ce dernier. On peut juger Yanis Varoufakis fantasque et imprévisible. Mais le fait est que malgré quelques erreurs de trajectoire, il a su maintenir le cap de l’opposition à la débandade tsipriote, le seul aussi, comme le note Jacques Sapir, à bénéficier d’une aura médiatique et populaire susceptible de le propulser en leader charismatique de la résistance le moment venu.

    Panagiotis Lafazanis , ex-ministre de l’Énergie écarté par Tsipras pour rebellitude lors de la capitulation du , est sans doute le moins médiatiquement connu des trois. Mais, informe Romaric Godin sur la Tribune, c’est lui qui anime la Plateforme de gauche récalcitrante de Syriza et qui appelle aujourd’hui, avec douze autres députés Syriza, à la création d’un nouveau mouvement “anti-mémorandum”. C’est bien lui qui reprend le flambeau du “oxi” triomphant et qui attend sans doute avec impatience la tenue du prochain congrès d’un Syriza au bord de la crise de nerfs.

    On le voit, la bataille grecque est loin d’être terminée. Le clan des résistants bénéficie de deux soutiens (involontaires) de taille : l’irréalisme suicidaire du 3e memorandum, reconnu par ceux-là mêmes (Tsipras) qui l’ont signé, et la bêtise aveugle d’oligarques européens (allemands compris) dépassés par des évènements qu’ils ne contrôlent plus.

    On ne saurait terminer ce petit tour d’horizon du champ de bataille sans remarquer un troisième facteur de trouble pour faire trembler ce qui reste des députés tsipriotes godillots : le peuple grec lui-même, qui déjoua tous les pronostics mainstream le 5 juillet dernier. Dès qu’un député est élu, sachez qu’il peut vite tomber sous l’influence ramollissante des émoluments coquets qui vont avec et que sa priorité sera de se les préserver. Sans doute la raison du silence sépulcral qui, dans la nuit de jeudi à vendredi, suivi le vote morveux de la Vouli en faveur des diktats imposés à la Grèce par ses créanciers.

    « Le Parlement grec est comme une église. Extrêmement silencieux. Ils craignent tous que le soutien au gouvernement soit vacillant. Ils ont tous peur des élections. » (Dim Rapidis @rapidis)

    Pierrick Tiellet, le 14/08/2015

    Notes:

    [1] Presque en même temps que ce billet, paraît un réquisitoire sans pitié de Panagiotis Grigoriou contre « Tsiprandréou », Premier ministre grec « “légiférant” en violation de la Constitution et contre la volonté populaire exprimée par le 62% du ‘NON’ » : Mémorandum Tsipras .

    source: yetiblog.org

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  • Grèce-Le Front syndical PAME appelle à manifester le 13 août contre le nouveau memorandum

    Le gouvernement SYRIZA-ANEL et la Troïka (BCE, UE, FMI) se sont accordés le 11 août sur le 3ème mémorandum. Tsipras convoque le Parlement en session extraordinaire le 13 août pour valider la nouvelle salve de mesures antisociales. Le PAME (organisation syndicale proche du Parti communiste grec KKE) appelle à manifester à Athènes (place Omonia à 19h30) et dans tout le pays. Communiqué du 12 août 2015, traduction MlN pour Solidarité internationale PCF

     

    « Le « Front militant de tous les travailleurs grecs » (PAME) appelle la classe ouvrière à apporter une riposte massive, combative, décisive au gouvernement grec et aux monopoles qui font pression pour imposer le 3ème mémorandum et les mesures destinées à démolir ce qui reste du droit du travail. Les syndicats doivent renforcer leur présence sur les lieux de travail, y organiser la lutte à un rythme plus élevé ainsi que dans les quartiers. Demain, quand le gouvernement présentera son « mémorandum-guillotine » au Parlement, c’est par milliers que doit se compter la mobilisation militante des travailleurs dans les initiatives du mouvement syndical de classe.

    Les mots d’ordre du syndicat d’orientation communiste:

    Nous pouvons mettre en échec le mémorandum et les mesures dirigées contre les travailleurs

    Nous pouvons abolir les lois patronales

    Participez aux manifestations du PAME, jeudi 13 août ! »



    Le gouvernement de coalition entre le parti social-démocrate SYRIZA et le parti d’extrême-droite ANEL soumet au vote du Parlement, suivant une procédure d’urgence, juste avant l’Assomption, le 3ème mémorandum qui représente un véritable désastre pour la classe ouvrière et les couches populaires des villes et des campagnes.

    Le « mémorandum-Tsipras » est un nouveau paquet de mesures lourdes contre le peuple. Il détruit ce qui reste des droits des travailleurs et de la protection sociale. Il porte directement un nouveau coup dur au revenu des travailleurs. Il accélère le processus de privatisation des infrastructures stratégiques et des ressources naturelles. Il s’en prend à la petite paysannerie. Le nouveau mémorandum engage le pays à appliquer strictement toutes les lois issues des mémorandums précédents, de 2010 et de 2012 tout en ajoutant de nouvelles mesures dirigées contre le monde du travail.

    Particulièrement dans les domaines des relations au travail et de la sécurité sociale, il comporte la mise en œuvre de toute la législation anti-ouvrière des deux mémorandums précédents mais encore la remise en cause des conventions collectives, l’élévation de l'âge de départ en retraite, l’allongement de la durée de cotisation, la perte de certaines bonifications, avec pour conséquences des coupes claires dans les pensions et les prestations de santé. Les mesures antisociales seront mises en route d’ici octobre, le nouveau Plan à moyen terme sur 2016-2019.

    De l’autre côté, le gouvernement SYRIZA - ANEL accorde un financement généreux de plusieurs milliards d'euros aux banques et aux grands groupes, prouvant que les négociations se sont déroulées dans l’intérêt des monopoles. Ceux-ci se félicitent de la conclusion des négociations et de l'accord.

    Plus aucune ruse ne peut cacher maintenant le caractère antipopulaire du gouvernement de coalition SYRIZA-ANEL. Tous les partis bourgeois lui ont offert leur soutien dont les conservateurs de ND et les socio-démocrates du PASOK qui avaient imposé les précédents mémorandums.

    La recherche de la compétitivité et de la rentabilité pour les grandes entreprises, la participation à l'Union européenne sont incompatibles avec les intérêts du peuple. La rupture et la confrontation avec la barbarie capitaliste sont nécessaires, sinon les sacrifices exigés à la classe ouvrière et au peuple tout entier seront sans fin.

    Il n’y a pas de temps à perdre ! Aucune résignation, frustration et acceptation ! A l'attaque du gouvernement, de l’UE, du patronat, nous répondons par l’organisation et la lutte dans chaque lieu de travail, chaque entreprise, chaque quartier. Nous renforçons le PAME, les syndicats de classe, les comités populaires. La perspective se trouve dans une lutte de classe puissante et une Alliance sociale forte qui permettra au peuple de bénéficier de la richesse qu'il produit, libéré de l'UE et des capitalistes qui l'exploitent.

    Nous apporterons une réponse militante au nouveau « mémorandum – guillotine », avec la participation massive aux manifestations du PAM E (Athènes, jeudi 13 août, à 19h30 à Omonia). Nous ne donnons pas le moindre consentement aux nouvelles mesures antisociales brutales. Elles doivent être mises en échec sur les lieux de travail et dans les quartiers.

    Nous nous préparons pour de nouvelles luttes difficiles.

    Nous imprimons notre marque dans les développements en cours.

    Nous pouvons annuler les lois patronales anti-populaires.

    Août 2015

    source: solidarite-internationale-pcf.fr

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