• Billets Rouges

  • Chaque jour apporte son lot de signes flagrants, si disparates soient-ils à première vue, d’une décomposition morale vertigineuse de la société capitaliste.

    On voudrait ainsi « stariser » Bernard Tapie qui, si l’on excepte le moment solaire que fut, pour la ville socialement sinistrée qu’était et que reste Marseille, la victoire de l’O.M. en Coupe d’Europe, s’est surtout signalé par sa capacité à dépecer les entreprises en difficultés pour s’engraisser sur leur dos, à incarner le tournant patronal, pardon, « entrepreneurial » assumé de la Mitterrandie et à piller les finances publiques en exploitant ses relations à géométrie variable avec la social-démocratie puis, avec le douteux Sarkozy. La mort d’un humain ne réjouit jamais personne, surtout quand il lutte courageusement contre un cancer, mais de là à faire un héros populaire d’un chevalier d’industrie qui n’a jamais servi que son ego, il y a une distance que, espérons-le, même les amis du club marseillais, sauront ne pas franchir.

    On apprend par ailleurs que M. Dominique Strauss-Kahn, également connu pour d’autres performances, serait aussi un champion avéré de l’évasion fiscale. Pas mal pour un « militant socialiste » (pauvre Jaurès!) qui briguait il y a peu la présidence de la République et qui, en tant que ministre des finances de Jospin, fut quelque temps chargé de veiller aux finances publiques avant d’être nommé par Sarko – encore lui ! – à la direction du FMI. Un homme d’une rare générosité que ce DSK qui, d’ailleurs, relayait sans états d’âme, quand il était ministre aux côtés de Mmes Voynet et Buffet (sans oublier ce grand « communiste moderne » désormais converti au macronisme qu’était Jean-Claude Gayssot), appliquait sans états d’âme l’austérité aux services publics qu’il privatisait à tour de bras tout en bloquant les salaires et en préparant le passage au sacro-saint euro au nom de l’ « orthodoxie budgétaire »  commanditée par Berlin. Bref, faites ce que je dis, pas ce que je fais!

    Dernière nouvelle, pire encore que les précédentes, et qui cingle au visage les pères-la-pudeur de la droite intégriste soi-disant catholique, plus de trois cent mille personnes, alors mineures, auraient subi des agressions sexuelles de la part de ministres du culte depuis les années 1950 selon le rapport terrifiant qu’une commission dédiée vient de consacrer aux prédations commises  par des clercs dans le silence des sacristie. Loin de nous l’idée d’amalgamer mesquinement la masse des croyants à ces turpitudes destructives, car tous les communistes connaissent d’admirables prêtres ouvriers qui, comme notre regretté camarade Désiré Marle, ouvrier sidérurgiste lensois, ont voué leur vie au service de la classe ouvrière et des exploités: à leur endroit, et sans délaisser une seconde la défense de la laïcité, nous militants franchement communistes du PRCF continuons de pratiquer la « main tendue aux travailleurs catholiques » (et aux autres travailleurs croyants) chère au si calomnié Maurice Thorez. Il n’empêche, quand les Zemmour et Cie, quand la droite catho admiratrice de Fillon – un assoiffé pathologique de pouvoir et d’argent! – présentent la France cléricale d’hier comme le douillet pays du bien-vivre, comment ces messieurs qui passent leur temps à fustiger les communistes athées et les Arabo-Musulmans font-ils pour ne pas crever de honte quand ils vont à confesse se refaire pour pas cher une bonne confiance ? Ou quand ils soutiennent le très jésuitique ami Macron qui diminue de 40% les indemnités des chômeurs? Ou quand, sans doute au nom de Jésus crucifié, ils demandent en fait, à l’encontre du pape actuel qui prend parti pour les migrants, que l’on ne fasse rien pour sauver de la noyade en mer les milliers de frères humains qui tentent de fuir la misère et les guerres fomentées par leurs régimes impérialistes bien-aimés? Je ne suis certes pas un lecteur quotidien de la Bible mais il y est dit qu’un certain Moïse aurait « brisé le Veau d’or », que tel ouvrier charpentier – qui finit crucifié par le pouvoir romain à l’instar des compagnons de Spartacus – aurait « chassé les marchands du temple ». Il y est dit aussi, si mes lointains souvenirs du catéchisme ne sont pas trompeurs, qu’ « il est plus aisé au chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’il n’est facile au riche d’entrer dans le royaume des cieux » et que l’on ne « peut à la fois servir Dieu et Mammon » (c’est-à-dire l’Argent). Mais sans doute que pour nous, communistes, « l’Evangile c’est de l’hébreu », comme eût dit Brassens, et que l’électorat « catholique » de droite qui s’apprête à soutenir Pécresse, Bertrand, Macron ou Ciotti, qui surenchérissent pour retarder le plus possible l’âge de la retraite (65 comme Macron ou Bertrand, ou 67, comme Edouard Philippe?), appauvrir les chômeurs (pardon: « revaloriser la valeur-travail ») et tuer les hommes au boulot, a mieux compris que nous les Evangiles… Quant à nous marxistes, nous continuons d’associer la première devise qui concluait le Manifeste du Parti communiste, « tous les hommes sont frères« , de celle que lui préférèrent finalement Engels et Marx, « prolétaires de tous les pays unissez-vous« : car c’est en appliquant jusqu’au bout la deuxième devise, c’est-à-dire en menant le combat de classe anticapitaliste et en détrônant les monstres d’hypocrite cruauté qui le dirigent, que, pour du bon, pourra enfin prendre corps, par l’avènement d’une société sans classe, la première devise, clairement chrétienne, de cette Ligue des Justes qui donna naissance au premier Parti communiste de l’histoire moderne. 

     

    Floréal, le 6/10/21

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  • BRICS, l’autre dénominateur commun  (IC.fr-23/09/21)

    Par Georges Gastaud – 22 septembre 2021

    C’est une banalité d’affirmer que l’ensemble passablement hétéroclite que résume, en globish bien entendu, l’acronyme BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) constitue désormais un obstacle majeur à l’hégémonie impériale de l’Oncle Sam et de ses vassaux germano-europeens. Donc aussi, potentiellement, un point d’appui important, pour les luttes anti-impérialistes, même s’il ne faut pas idéaliser globalement ces pays majoritairement capitalistes, dont deux d’entre eux sont travaillés par des courants fascistes, l’Inde de Modi et le Brésil de Bolsonaro.

    Néanmoins, ce serait une erreur grave que d’ignorer que désormais, Washington et le groupe de maxi-predateurs qui la suivent, devront de plus en plus compter sur l’émergence de ces grands pays dynamiques qui, pris ensemble, comptent plus de trois milliards d’individus. D’où d’ailleurs l’empressement de Biden et Cie à provoquer rapidement un « conflit de haute intensité » avec la Chine et la Russie pendant que le bloc agressif euro-atlantique dispose encore de la maîtrise sur la monnaie mondiale et du plus gros stock d’armes de la planète…

    Mais on néglige le plus souvent une autre donnée hautement réjouissante pour les forces progressistes de tous les pays : les cinq pays que nous venons de citer sont tous dotés de puissants partis communistes ou, au minimum, d’une riche et de solides traditions prolétariennes. Qu’il s’agisse du Brésil, qui fut la terre de Carlos Prestés, d’Oscar Niemeyer et de Jorge Amado, de la Russie, où la contre-révolution se heurte à la massive de Lénine, voire de Staline, de la Chine, qui se réclame haut et fort de la faucille et du marteau, de l’Inde, où des MILLIONS d’ouvriers et de paysans ont récemment fait grève à l’appel des deux partis communistes, ou de l’Afrique du Sud, où le CPSA fut la colonne vertébrale de la résistance à l’apartheid, le communisme continue plus que jamais de hanter l »euro-mondialisation capitaliste à bout de souffle.

    Par conséquent, les renégats du communisme, mutants, eurocommunistes et autres rénovateurs à la petite semaine, ne sont pas seulement des opportunistes sans honneur. Ce sont des gens à courte vue auxquels il faut continuer d’opposer la parole de Dimitrov en 1935: « les contre-révolutions sont des parenthèses de l’histoire, l’avenir est aux révolutionnaires ».

     

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  • La Courneuve, 93, France, le 11 septembre 2021. Fête de l’Humanité ou de l’Huma. Débat entre Fabien Roussel candidat communiste à l’élection présidentielle et Valérie Pécresse candidate à la primaire de pour l’élection présidentielle.

    Vraiment on aura tout vu !

    Martinez remet une couche à la fête de l’Huma ! Après son débat l’année dernière avec le patron des patrons, le voilà qu’il débat avec Gabriel Attal qui annonce fièrement à la Fête de l’Huma la démolition de notre système de retraite.

    Et Fabien Roussel tout souriant débat avec Valérie Pécresse.

    Marchais n’arrête pas de tourner dans sa tombe !!!

    On croit rêver ! La fête de l’Huma qui offre une tribune aux valets du système capitaliste, pourri par la ne générant que misère et guerre, qui appliquent une politique méthodique de CARNAGE de toutes nos conquêtes sociales et ouvrières : sécu, retraites, assurance chômage, code du travail, statuts, services publics, hôpitaux, délocalisations… Et tout cela sur injonction de cette Union européenne capitaliste de malheur !

    Arsène Schmitt – syndicaliste lorrain – Front Syndical de Classe-CGT et Ver.di (Allemagne) et président du Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers de la Moselle (13.000 adhérents)


    Fabien Roussel à la Fête de l’Huma avec quelques un de ses tweets

     

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  • Billet Rouge-Débandade à Kaboul – par Bruno Guigue  (IC.fr-18/08/21)

    Plutôt dérisoires, ces commentaires journalistiques qui reprochent à Joe Biden de se comporter comme Donald Trump, qui accusent Washington de renoncer à son hégémonie planétaire, et se livrent à une narration suggérant que les USA n’en ont pas fait assez, un peu comme ces bellicistes qui, durant la guerre du Vietnam, ne comprenant rien à rien, réclamaient davantage de troupes au sol et davantage de bombes sur le Nord-Vietnam. Comme si un surcroît d’impérialisme pouvait sauver l’impérialisme, et comme si vingt ans d’occupation militaire en Afghanistan, des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliards partis en fumée n’étaient qu’un acompte, et qu’il fallait verser le solde !

    Tout aussi dérisoire, pour la même raison, est la thèse de « l’erreur stratégique » commise par Washington, soutenue par certains experts occidentaux qui trouvent que cette invasion était une bonne idée, au motif qu’il fallait punir les méchants talibans complices d’Al-Qaida, mais que, malheureusement, elle a mal exécutée. Si c’était vraiment le cas, pourquoi les USA, constatant leur erreur, n’ont-ils pas plié bagages comme ils l’ont fait en Somalie en 1992 ? Constamment ressassée après chaque échec, cette thèse de « l’incompétence » ou de « l’amateurisme » de Washington évacue la question des véritables motivations de l’intervention étrangère : argumentation qui sert d’écran de fumée, elle fait comme si la légitimité de cette intervention allait de soi, et comme si le problème, en définitive, était un problème de forme, et non un problème de fond.

    On s’autorise ainsi à passer sous silence les véritables ressorts de ce conflit majeur. On oublie que ce vaste pays montagneux est un pays-charnière qui fait la jonction entre les mondes iranien, turc et indien, et qu’en plaçant son territoire sous contrôle direct ou indirect, Washington entendait obtenir de cette opération, à la suite du reflux soviétique, de copieux dividendes stratégiques. On oublie alors que la principale motivation de l’invasion étrangère perpétrée en 2001, masquée derrière le noble motif de la soi-disant lutte contre le terrorisme, était de prendre pied à proximité de la Russie et de la Chine. Elle se contentait de prolonger, à cet égard, l’implantation de la CIA auprès des factions islamistes, inaugurée avant même l’intervention soviétique de 1979 au profit d’un État afghan légitime et dirigé par des forces laïques.

    En jetant une tête de pont en Afghanistan, Washington se donnait ainsi les moyens, à terme, d’endiguer l’influence de Moscou et de Pékin, voire de déstabiliser sur leur flanc sud ces puissances continentales, rivales systémiques de la thalassocratie étasunienne. Quitte à transformer ce pays en pouponnière à extrémistes dont la manipulation, sous le règne de Zbigniew Brzezinski, a été élevée au rang d’axiome de la politique des États-Unis dans le Grand Moyen-Orient. Quitte à prendre le risque, aussi, de subir le syndrome de Frankenstein, la créature terroriste finissant par se retourner contre son créateur et adoptant son propre agenda, en attendant l’ultime renversement d’alliance qui transformera à nouveau l’ennemi supposé en allié objectif, voire en allié tout court, au prix d’une amnésie volontaire des contentieux passés.

    En résumé, il est évident que les États-Unis n’ont pas abandonné l’Afghanistan le 16 août 2021 parce qu’ils se sont rendu compte, vingt ans plus tard, qu’ils avaient « commis une erreur stratégique » (Hubert Védrine). S’ils ont plié casaque, ce n’est pas non plus parce qu’ils ont « accompli leur mission » (Joe Biden), sauf si l’on admet, bien entendu, que la mission était de perpétuer le chaos, ce qui est exact. Quand Joe Biden dit que les États-Unis n’avaient pas vocation à « construire une nation » en Afghanistan, il faut le prendre au mot : cette longue occupation était en réalité une entreprise de démolition. Évidemment, ce n’est pas ce que Joe Biden a voulu dire : il veut faire croire que cette débandade finale est justifiée par la victoire sur Al-Qaida, alors que les métastases de cette organisation parrainée par la CIA au début des années 80 n’ont cessé de se répandre depuis 20 ans !

    La vérité est donc à des années-lumière de cette justification dérisoire, même si, formellement, ce que dit Joe Biden est exact : les États-Unis n’ont rien construit en Afghanistan, se contentant d’y exercer une capacité de nuisance qui a été finalement mise en échec par des adversaires plus forts qu’eux, et qui tirent leur force d’un avantage moral considérable : ils sont dans leur pays et ils se battent pour y exercer leur souveraineté. Si les derniers représentants de la tutelle impériale ont déguerpi d’Afghanistan, c’est tout simplement parce qu’ils ont perdu la guerre. Et ce sont les talibans, ces ex-alliés transformés en résistants par l’occupation étrangère, qui les ont mis dehors après avoir dispersé l’armée en carton-pâte d’un régime fantoche. Comme au Vietnam, en 1975.

     

    Bruno GUIGUE

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  • Dans le Télégramme de Brest de ce 7 août, l’, qui n’oublie pas de fustiger au passage « les Jacobins », attribue à la Bretagne et aux Bretons la quasi totalité des médailles françaises aux JO- On croyait bêtement que les sportifs français, Bretons, Auvergnats et Alsaciens inclus, concouraient tous sous les plis du drapeau tricolore, qu’ils ressentaient tous une vive émotion quand retentissait pour eux la Marseillaise et qu’ils avaient tous bénéficié des moyens de l’État pour s’entraîner et concourir..

    .Dans ce même numéro, on peut lire un feuilleton dit uchronique, déclaré hilarant (?), qui décrit la situation quand, en 2030, la Bretagne aura proclamé son indépendance…

    Ainsi nos compatriotes bretons sont-ils travaillés au quotidien pour accepter peu à peu l’idée d’un éclatement de la nation qu’ont construite de leurs mains et de leur sang, les Républicains et les militants de tout le pays.Bien entendu, le même journal encense Le Drian, l’homme du complexe militaro industriel qui, depuis quarante ans, a incarné toutes les opérations de l’impérialisme français…

     

    Comment dit-on VIVE LA RÉPUBLIQUE SOCIALE EN BRETON?

     

    Floréal, le 8/08/2021

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  • Billet Rouge-Afghanistan : ce sont vos fils ! Par Georges Gastaud  (IC.fr-3/08/21)

    Alors que « l’invincible » US Army repart d’Afghanistan la queue basse (après le Vietnam, l’Irak et la Syrie ça devient une habitude…), les talibans avancent vers Kaboul traînant après eux leur cortège de massacres et de sanglantes pratiques fanatiques. Et notre presse occidentale bien-pensante de déplorer et de se lamenter, ah la la, les droits de l’homme en général, vous pensez, et ceux de la femme en particulier… pensant secrètement, ces musulmans, quels barbares…

    Ce sont pourtant les mêmes journaleux émules de BHL qui sablaient le champagne il y a 20 ans quand le veulissime Gorby, abandonnant les révolutionnaires laïques au pouvoir à Kaboul, et leur coupant à la fois les armes et les vivres, ordonnait à l’Armée rouge de quitter un pays qu’elle et ses alliés afghans contrôlaient pourtant sans problème sur le plan militaire.

    Et déjà à l’époque, les « combattants de la liberté » armés par l’Occident, talibans et autres seigneurs de guerre en tête, avaient fêté leur charmant retour à Kaboul en lynchant publiquement notre camarade Najibullah, dernier président laïque de ce pays…

    Il est vrai que pendant l’odieuse période où les « communistes » afghans étaient au pouvoir, il y avait plus de filles que de garçons inscrits à l’université de Kaboul, qu’une réforme agraire était en marche, bien que sabotée par la chouannerie locale et que, pour autant, le culte musulman était respecté et pratiqué par Najibullah lui-même…

    Alors s’il vous plait, Messieurs les jocrisses de la droite « chrétienne » et MM. les chiens savants de la social démocratie, gardez vos pleurs pour vous. Les talibans, vos fils monstrueux, sont le produit direct de l’ignoble devise « plutôt n’importe quoi que les rouges » que vous appliquez en toutes circonstances faisant primer vos intérêts de sur toute espèce d’idéal. Comme quoi un fanatisme peut en cacher un autre…Et son nom s’écrit ANTICOMMUNISME.


     

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  • Cela ne suffit pas à Jean-Michel Blanquer d’avoir supprimé d’un trait de plume le bac national, d’avoir dynamité le groupe classe au lycée, d’avoir affaibli toutes les disciplines scolaires et d’avoir ouvert la voie à la ségrégation universitaire à l’américaine en instituant le très contesté dispositif Parcours Sup. Ce grand “républicain en marche” qui voulait  récemment dissoudre l’UNEF et qui passe son temps à courtiser la droite dure en stigmatisant les “musulmans” sur la base d’une “laïcité” faisandée, vient de décider qu’à partir de septembre 2021, dès qu’un élève âgé de plus de 12 ans serait testé positif au virus, sa classe continuerait sans lui comme si de rien n’était, l’enfant étant exclu s’il s’avère qu’il n’est pas vacciné…

    Bref, Blanquer qui ne cesse, pour l’image, de prôner une école “inclusive”, vient à la fois, sans le moindre , d’imposer de fait la vaccination obligatoire pour tous les enfants (sur quelle base sanitaire?) et d’inventer la ségrégation entre enfants vaccinés et non vaccinés. Bref, il n’est jamais trop tard pour renouveler le geste mythique de Charlemagne plaçant les “bons” élèves à sa droite et les “mauvais”, bien entendu, à sa gauche… 

    Si les syndicats enseignants continuent après cela de NE PAS exiger la démission de ce ministre aux procédés fascisants, il ne leur restera plus désormais qu’à rayer le mot “démission” de leur vocabulaire revendicatif. Et à se ridiculiser encore un peu plus quand ils parleront de poursuivre le “dialogue social” avec un pareil despote !

     

    Floréal, le 28/07/21

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  • Alors que Blanquer détruit le Bac et avec lui l’ensemble de la chaîne républicaine des diplômes nationaux, base des conventions collectives, et des grilles salariales du privé et du public. Alors qu’avec la loi 4D Macron accélère la balkanisation de la France, éclatant l’égalité de chaque citoyen devant la loi où qu’il se trouve au sein de la République Une et Indivisible sous l’arbitraire du girondisme renvoyant aux pires heures de l’Ancien régime. Alors que la France est morcelée ainsi, sous les ordres de l’Union Européenne en des machins institutionnels faisant disparaître les échelons de la démocratie et de la souveraineté populaire que sont les communes, départements et la Nation au profit, des euro-métropoles, des euro-régions et bien sûr de la dictature de la européenne et de la BCE. Alors en un mot, alors que la France républicaine, issue de la Révolution est en danger, plus que jamais les vrais progressistes doivent refuser l’anti-jacobinisme primaire qui aide les forces oligarchiques à déconstruire la République “une et indivisible” issue de 1793, et avec elle, l’ensemble des acquis civilisationnels liés à son histoire. C’est là le sens de la tribune publiée par Georges Gastaud au sein des colonnes de l’association des Amis de Robespierre.

    L’ARBR (Amis de Robespierre pour le Bicentenaire de la Révolution) a pour objet de rassembler les éléments de la et de l’action de Robespierre et d’une manière plus générale des réalités de la Révolution Française, de les faire connaître dans le cadre du bicentenaire de 1789 et au-delà. : https://www.amis-robespierre.org

    Histoire de critères et critères d’histoire

    Oublions Robespierre, célébrons Napoléon….

    En 1793, année terrible mais grandiose aux dires de Victor Hugo, des milliers de contre-révolutionnaires suspects de complicité avec l’envahisseur, et parmi eux, hélas, quelques innocents victimes du climat de guerre civile, sont morts guillotinés alors que la jeune République française résistait avec l’énergie du désespoir aux complots intérieurs et à l’Europe monarchique coalisée menaçant Paris d’« exécution militaire ».

    Oubliant l’énorme travail de réorganisation de la France qu’ont alors mené les jacobins avec Robespierre à leur tête, avec à l’arrivée les victoires des Soldats de l’An II, l’oligarchie bourgeoise contemporaine devenue contre-révolutionnaire maudit l’Incorruptible et renie l’origine insurrectionnelle de son propre pouvoir. C’est, nous disent en son nom les historiens de cour, que nos nouvelles élites anti-jacobines sont indéfectiblement attachées à la vie et à la liberté.
    Soit ! Sauf que la même intelligentsia contemporaine continue d’admirer Napoléon, l’homme qui a étranglé la République, qui a écrasé toute opposition, qui a rétabli l’esclavage aboli par le méchant Robespierre. Sauf que l’empereur a ensanglanté la France et l’Europe et, loin d’avoir émancipé son pays de la tutelle monarchique comme le firent les Montagnards, il a tenté d’asservir nombre de pays voisins, parmi lesquels l’Espagne.

    En outre, alors que Robespierre voulait accorder aux communes de France la plus large autonomie, Napoléon a supprimé l’élection des maires et a soumis les communes à la mainmise totale des préfets. C’est pourtant les affreux jacobins que les actuels sectateurs du « Pacte girondin » accusent de tous les maux, eux qui sont tout à fait capables d’associer les comportements les plus bonapartistes au dépeçage de vergogne de la République une, laïque et indivisible…

    Pourquoi alors ce deux poids deux mesures au détriment de Robespierre, véritable vainqueur de Jemmapes et de Fleurus, et tout à l’avantage d’un despote qui, certes a quelques mérites historiques, mais qui laissa la France plus petite qu’il ne l’avait trouvée ?

    Puisqu’il ne s’agit pas en réalité des libertés civiles ni du nombre de morts, où les guerres napoléoniennes l’emportent de très loin sur le nombre de victimes, innocentes ou pas, du Tribunal révolutionnaire créé par Danton, il faut nécessairement chercher un critère inavoué si l’on veut expliquer l’indulgence étonnante dont bénéficie Bonaparte, célébré aux Invalides, et l’inclémence qui frappe sans appel Robespierre (qui n’a même pas une rue à son nom à Paris !) dans les milieux bien-pensants. Nous faisons l’hypothèse que cette différence de traitement ne peut s’expliquer que par des raisons de classes rarement explicitées :

    Alors que Robespierre a impulsé la Révolution en faisant alliance avec le petit peuple des villes et des campagnes, Napoléon a brisé l’élan révolutionnaire en écrasant le mouvement populaire, notamment en réprimant la Conjuration des Égaux de Babeuf et en envoyant aux galères les leaders Sans-Culotte comme Rossignol.

    Dans ces conditions, qu’importe le rétablissement de l’esclavage, la mise en tutelle des prolétaires au moyen du livret ouvrier et la saignée à répétition des guerres de conquête ?

    À chacun ses grands hommes, et si les uns préfèrent les rêves d’empire aux Républiques sociales, égales et souveraines, la France des travailleurs naguère chantée par Ferrat n’a pas fini de « répondre du nom de Robespierre ».

    Et de tenir à éloge l’épithète maudite de « jacobin ».

    Georges Gastaud,
    Professeur de philosophie,
    membre de l’ARBR à partir de 1989.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  

    Depuis le premier tour des élections régionales, ce n’est qu’un cri: haro sur l’incivisme supposé des Français, surtout sur celui des jeunes et des ouvriers qui ont boycotté à plus de 80% un scrutin censément décisif.

    Il ne vient pas à l’idée des têtes pensantes du Parti Maastrichtien Unique, lequel inclut désormais à divers degrés tout l’arc euro-complaisant qui va du RN à l’euro-gauche plurielle en passant par les LR, que notre peuple, placé depuis quinze ans devant un déni de démocratie (souvenons-nous du viol par Sarkozy et par le PS du Non populaire à la constitution européenne), et interdit de toute alternative véritable par les ralliements parallèles à l’UE du RN, du PCF, et d’une France “insoumise” alignée sur les positions euro-constructives d’une Manon Aubry, n’a plus d’autre moyen de refuser l’euro-dissolution à laquelle il est promis sur fond de fascisation galopante, que de boycotter les choix biaisés qu’on veut lui imposer pour le forcer à consentir à sa propre destitution…

    Avec les moyens du bord, notre peuple vient à la fois de gifler le duel-duo Macron/Le Pen, de renvoyer les “partis de ” à leur très modeste représentativité, et de se réserver le droit, si les gilets jaunes, les chasubles rouges de la CGT et les militants politiques progressistes savent faire leur jonction dans les luttes, de mettre en application le moment venu l’article de la première constitution républicaie de la France disposant que ” quand le gouvernement violé les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs”.

    Quant aux militants franchement communistes du PRCF, il leur revient d’accentuer leur effort pour que germe l’alternative majoritaire répondant au vote à la fois patriotique et social du 2005. Telle est l’alternative rouge et tricolore que porte Fadi Kassem avec tout le Prcf.

     

    Georges GASTAUD, co-secrétaire national du PRCF-25/06/21

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Ce 6 juin est la date anniversaire du débarquement allié en Normandie. Une date transformée en commémoration à sens unique excluant dans une réécriture révisionniste scandaleuse de l’histoire le principal combattant ayant gagné au prix du sacrifice de 27 millions des siens la libération de l’Europe du nazisme : l’URSS. C’est que l’anticommunisme, qui avait ainsi alimenté la complicité avec Hitler durant toutes les années 1930, des accords de Munich aux accords Bonnet-Ribbentrop en passant par l’active économique entre les capital américain et allemand, s’est poursuivi dans la collaboration durant la guerre, les USA rechignant jusqu’à la dernière extrémité pour ouvrir le tant attendu second front occidental. Et évidemment, à peine la capitulation de l’Allemagne nazie obtenue, l’anticommunisme s’est activée dans la guerre froide.

    Juin – Aout 1944 opération Overlord à l’ouest, opération Bagration à l’Est Les forces en présence

    En ce 6 juin, plutôt que d’évoquer par exemple les faits historiques du champ de bataille, par exemple l’opération Bagration ou la victoire de Stalingrad (lire ici), voici une histoire relevant de la petite histoire, mais révélatrice.

    C’est une belle histoire, symbolique de la lutte antifasciste face à l’anticommunisme.

    En 1944, pour rendre hommage à la victoire des Alliés en Italie, le célèbre chef d’orchestre Arturo Toscanini, victime du fascisme et réfugié dans son propre pays, décida de jouer l’Hymne des nations de Verdi, composée à partir des hymnes nationaux de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Italie.  Afin d’honorer les quatre principaux alliés, Toscanini décida d’ajouter The Star Spangled Banner pour les États-Unis et L’Internationale pour l’Union soviétique.  Le concert a été filmé sous la forme d’un reportage destiné à être diffusé dans les salles de cinéma.
    Au début des années 50, à l’apogée du maccarthysme, les censeurs américains ont tout simplement supprimé la séquence du spectacle qui comprenait l’Internationale.

    Pendant des années, cette séquence a été considérée comme perdue à jamais.  Mais récemment, une copie de ce morceau de film manquant a été redécouverte en Alaska.

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  • Par Floréal, PRCF. 

     

    “Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire”  

    Jean Jaurès

    Parce que les léninistes non repentis du PRCF relèvent tristement les énormités proférées à jet continu par le “candidat communiste” Fabien Roussel  (“PCF is back!”, “j’ai l’impression que Joe Biden a pris sa carte au PCF” et autres piques racoleuses incessantes contre l’URSS, contre le centralisme démocratique, etc., sans parler de la fable permanente colportée par le PCF sur la “BCE au service de l’emploi”, ou du slogan creux et pseudo-révolutionnaire de Roussel “tout le pouvoir aux salarié.e.s”), le PRCF est accusé par certains imprécateurs de “haine” à l’égard du PCF. Péché suprême, le PRCF travaillerait secrètement pour l’ennemi absolu du PCF : l’affreux Mélenchon (GRRR !), l’homme pour lequel, que l’on sache, le PCF lui-même a fait voter aux élections présidentielles de  2012 et 2017, et chaque fois dès le premier tour… Comprenne qui pourra! 

    A lire : du “communiste” Biden au “communiste” bidon !

    On voit même lesdits imprécateurs fort peu soucieux de s’informer sérieusement accuser sans une once de preuve le PRCF de ne pas défendre assez… Cuba alors que, le 17 avril dernier (ça fait quinze jours !), nous étions encore aux côtés de l’Ambassadeur cubain et de Cuba Si sous la statue parisienne de Marti pour dénoncer le blocus américain, et que nous avons pris part au carré organisé par Cuba Si pour le défilé du 1er mai ! Rappelons aussi aux amnésiques sélectifs que c’est sur la proposition du PRCF que l’ensemble des associations de défense de Cuba socialiste avait appelé, en plein état d’urgence, au plus grand meeting jamais organisé en France en défense de Cuba socialiste (Saint-Denis, novembre 2005). Au passage, l’Huma s’était alors signalée par son refus borné de passer une pub PAYANTE de Geo Hage, alors député… du PCF (et néanmoins président d’honneur du PRCF qui, lui, n’est pas sectaire) visant à faire connaître ledit meeting aux lecteurs de ce journal. Les imprécations à propos du manque de solidarité du PRCF envers Cuba ne peuvent donc que faire sourire tous ceux qui ont un minimum le souci de s’informer avant d’écrire…

    En vérité, les communistes du PRCF sont tellement “haineux” à l’égard du PCF que, partout où les mairies PCF en place acceptent le dialogue et défendent la population, nous les soutenons, de Vénissieux à Grenay en passant par Bagneux, et que le PRCF 94 vient à nouveau, avec l’accord du national PRCF, d’appeler à reconduire la majorité PCF à l’élection départementale du Val-de-Marne : drôle de “haine”, décidément ! A l’inverse, la Fédération du PCF 62 soi-disant “identitaire” a torpillé il y a six ans, toute honte bue, la liste commune PCF/PRCF pourtant emmenée par un des siens (faut-il des témoignages ?) parce que ladite Fédération voulait à tout prix ménager l’avenir de l’union de la gauche à Lens ; c’est désormais chose faite depuis mars 2020 : le PCF lensois s’est rallié à la liste du maire PS pro-Maastricht. Mais chut ! Il ne faut surtout pas le dire, ce n’est pas “unitaire”, c’est “haineux” que de… dire la vérité. Comme il ne faut surtout pas dire qu’une candidature “communiste” qui s’accompagne d’une allégeance du PCF aux listes régionales du PS et d’EELV (c’est-à-dire à des euro-régionalistes mortellement opposés à la République une et indivisible !), ne peut être qu’un faux semblant.

    Et là, il ne faut surtout pas s’étonner que la diabolisation de Mélenchon, qui ne sert qu’à crucifier publiquement le PRCF, cesse brusquement de la part de nos imprécateurs: en effet, la plupart du temps, le PS, EELV, le PCF et LFI seront sur les mêmes listes, la lutte des places ayant manifestement plus de charmes pour certains que la lutte des classes et la défense de la République une et indivisible ! 

    Question :étant donné la perte de sang-froid manifeste dont témoignent ces critiques pulsionnelles de notre critique FACTUELLE des errements grossiers du PCF, un dialogue reste-t-il possible entre marxistes soucieux de faire renaître un vrai PC en France, ce qui nécessite a minima de démasquer ses contrefacteurs ? Ou bien doit-il être entendu d’avance que, du moment qu’un dirigeant du PCF parle, même quand il tient des propos scandaleux qui valorisent le chef de file de l’impérialisme mondial, qui humilient la langue française pour faire “young” et qui répandent en permanence le mensonge social-impérialiste avéré de la “réorientation progressiste de l’UE”, cela devient aussitôt pain bénit . Dès lors qu’il ruisselle des lèvres d’un fringant dirigeant archi-muté du PCF, un déluge d’énormités deviendrait-il alors magiquement parole d’évangile ?

     

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Il fut un temps où le sieur Robert Hue, devenu depuis lors sénateur PS et courtisan empressé de Macron, commençait toutes ses prestations télévisées par “je vais sans doute vous surprendre, mais…”. Suivait aussitôt un numéro d’autoflagellation idéologique qui faisait s’esbaudir les médias, tout heureux d’empiler l’un sur l’autre ces pitoyables reniements qui signaient l’autodestruction méthodique, la dénaturation rédhibitoire et le discrédit définitif de ce qui avait été le grand Parti communiste français: en un mot la “mutation”.

    A lire : https://www.initiative-communiste.fr/articles/a-propos-dune-affiche-racoleuse-et-pseudo-leniniste-de-f-roussel/

     
     

    Ces temps reviennent en force à la faveur de la présidentielle 2022 : en effet, dès que M. Fabien Roussel, le candidat “identitaire” présumé du -PGE se saisit d’un micro, c’est pour, au choix, encenser Soljenitsyne, ce contre-révolutionnaire de choc, railler le centralisme , ce mode de fonctionnement ringard, pour fustiger le “soviétisme” (tout en singeant certains mots d’ordre de Lénine détournés de leur sens), pour appeler la BCE, cet outil par excellence de l’euro- capitaliste, à subventionner les hôpitaux (et pourquoi pas demander à l’OTAN de garantir 1000 ans de paix?).

    C’est aussi, à l’occasion, pour afficher son ralliement au tout-globish managérial (“PCF is back”, “Red is the new green“…) ou pour déclarer, en cette veille de Premier Mai, à propos de Sir Biden (c’est-à-dire du chef de l’impérialisme mondial qui strangule Cuba et prépare la guerre contre la Chine et la Russie): “j’ai l’impression qu’il a pris sa carte au Parti communiste français” (sic).

    Heureusement que, d’après certains camarades du PCF qui, comme on dit en Algérie, “se grisent avec un grain de raisin” et qui croient ce qu’ils ont envie de croire, Roussel est, voyez-vous, un communiste “identitaire”. Que serait-ce alors s’il était mutant ! Comme quoi il ne faut pas confondre ressourcement léniniste et “roussellement” lénifiant de platitudes destinées à plaire aux bobos… et à finir d’écoeurer les prolétaires! La vraie question est plutôt de savoir quand, à l’instar de Massimo d’Alema, le liquidateur du PC italien qui adulait Kennedy, Sir Fabian Russell va encore attendre pour prendre his card of the American Democratic Party... 

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  • La principale leçon de la Commune, c’est que le peuple en armes, guidé par la fraction la plus résolue de la classe ouvrière, peut saisir directement les rênes du pouvoir politique. Sa radicale nouveauté, et son exemple fécond, c’est d’avoir montré qu’on peut se passer des politiciens bourgeois pour jeter les fondements d’une République sociale, et que le prolétariat allié à la petite bourgeoisie peut lancer ce défi à la classe possédante et à ses serviteurs. Mais la tragédie de la Commune, hélas, a fait aussi la démonstration que cette classe possédante ne recule devant aucune ignominie lorsque ses intérêts sont menacés par ceux d’en-bas. On sait, parce que ses témoins les plus lucides, Lissagaray et Marx, y ont suffisamment insisté, combien la Commune a été paralysée par sa timidité et sa naïveté. Mais cette modération volontaire n’a pas épargné aux hommes et aux femmes de la Commune les horreurs d’une répression féroce. Au contraire. En scellant sa défaite, elle les y a condamnés.

    «Que la Banque de France soit restée une enclave versaillaise en plein cœur de Paris, c’est un étonnement et un scandale», écrit Henri Lefebvre dans «La proclamation de la Commune». Moyen de pression sur le en vue d’une négociation future, ou prise de guerre révolutionnaire destinée à financer l’insurrection, la saisie de la Banque de France aurait modifié le rapport de forces. Mais la Commune a reculé devant l’obstacle. Elle a laissée intacte cette institution-clé de la classe dominante, elle l’a laissée libre de procurer des fonds à Versailles, alors qu’elle lui mégotait les siens. Pour Prosper-Olivier Lissagaray, cette erreur fut la pire de toutes, pire encore que d’avoir laissé filer à Versailles, avec armes et bagages, les troupes gouvernementales qui serviront à la répression. «La Commune dans son indignation aveugle ne voyait pas les vrais otages : la Banque, l’Enregistrement et les Domaines, la Caisse des Dépôts et Consignations, etc.. Par là on tenait les glandes génitales de Versailles ; on pouvait rire de son expérience, de ses canons. Sans exposer un homme, la Commune n’avait qu’à lui dire : «Transige ou meurs».

    Ce manque de résolution face à un instrument majeur du pouvoir bourgeois, cette incapacité à trancher dans le vif de la lutte des classes perdra la Commune. «Toutes les insurrections victorieuses ont débuté par saisir le nerf de l’ennemi, la caisse. La Commune est la seule qui ait refusé. Elle abolit le Budget des cultes qui était à Versailles et resta en extase devant la caisse de la haute bourgeoisie qu’elle avait sous la main». Un scrupule légaliste retient le bras des hommes de la Commune, et il est vrai que tous ses dirigeants ne sont pas révolutionnaires. Son doyen, le riche entrepreneur Charles Beslay, est chargé de négocier avec la Banque de France. Revenant d’une mission où il a manifestement été floué, il explique qu’on ne peut rien faire, qu’il faut se contenter des maigres avances consenties par le gouverneur. «Beslay, très attendri, vint le soir à la Commune répéter l’argument : «La Banque de France est la fortune du pays ; hors d’elle, plus d’industrie, plus de commerce ; si vous la violez tous ses billets font faillite».

    Ces «niaiseries», commente Lissagaray, «circulèrent à l’Hôtel-de-Ville. Les proudhoniens du Conseil, oubliant que leur maître a mis la de la Banque en tête de son programme révolutionnaire, renforçaient le père Beslay. La forteresse capitaliste n’avait pas de défenseurs plus acharnés. Si encore on eût dit : «Occupons au moins la Banque». La Commune n’eut même pas ce nerf, se contenta de commissionner Beslay». Ce même Charles Beslay qui, après l’écrasement de la Commune par les troupes versaillaises, comme par hasard, passera aisément à travers les mailles du filet, se réfugiera en Suisse et bénéficiera d’un non-lieu.

    Et pourtant le doyen Beslay n’est pas seul en cause. Cette Commune effrayée à l’idée de saisir les caisses de la bourgeoisie, c’est celle qui a laissé les maires d’arrondissement, pendant dix jours, négocier avec le gouvernement pour éviter l’effusion de sang. C’est celle qui est demeurée jusqu’au bout sur la défensive, n’engageant l’opération militaire ratée du 3 avril qu’en réponse à l’attaque versaillaise. C’est celle qui a empêché ses propres militants de fermer les journaux bourgeois. «Une foule indignée avait envahi les boutiques du «Gaulois» et du «Figaro», rapporte Lissagaray, mais le comité central dit qu’il ferait respecter la liberté de la presse, espérant que les journaux se feraient un devoir de respecter la République, la vérité, la justice». La presse bourgeoise qui respecte la vérité, quelle naïveté ! «Le Comité central laissait dire et protégeait même ses insulteurs». C’est cette Commune, pourtant, qui sera écrasée sans pitié, dans un déferlement de haine où s’illustrèrent nombre d’écrivains et de journalistes, véritables charognards de la bourgeoisie.

    Absolument inadmissible, cette prétention des va-nu-pieds à améliorer leur sort par l’action collective. Intolérable, l’effort désespéré de ces manants pour mettre fin à la misère et à l’ignorance. Si la classe possédante les déteste, ce n’est pas pour ce qu’ils font, mais pour ce qu’ils sont. «Un jour, il advient ceci que le belluaire distrait oublie ses clés aux portes de la ménagerie, et les animaux féroces se répandent par la ville épouvantée avec des hurlements sauvages. Des cages ouvertes s’élancent les hyènes de 93 et les gorilles de la Commune», écrit Théophile Gautier dans son «Tableau du siège». Des singes, ces Communards ! Mais aux yeux des charognards d’aujourd’hui, les Gilets jaunes ne valent pas mieux : ce sont «des hordes qui ont tout détruit sur leur passage, rêvant de marcher sur l’Élysée pour le mettre à sac et pour placer la tête du président sur une pique». Ces sauvages rappellent «les Khmers Rouges entrant dans Phnom Penh pour la nettoyer et la vider. Avec cette différence : les réseaux sociaux, la manipulation des médias ont donné une caisse de résonance instantanée aux vandales», écrit Pascal Bruckner, héroïque sentinelle du capital, dans «Le Point» du 10 janvier 2019. Quand on sait l’unanimité haineuse de la presse bourgeoise contre ce mouvement populaire, son propos relève sans doute de l’humour involontaire.

    Pour son collègue Frantz-Olivier Giesbert, la motivation de cette foule nauséabonde est nettement plus prosaïque, et ce laquais des puissants nous délivre avec condescendance sa psychologie de comptoir émaillée de métaphores animalières : les Gilets jaunes sont «des hordes de minus, de pillards, rongés par leur ressentiment comme par des puces», écrit-il dans «Le Point» du 13 décembre 2018. Des minables dévorés par l’envie et la jalousie, voilà tout. Même registre, déjà, contre les Rouges de 1871 : «L’origine de la Commune remonte au temps de la Genèse, écrit Maxime Du Camp dans «Les Convulsions de Paris», elle date du jour où Caïn a tué son frère. C’est l’envie qui est derrière toutes ces revendications bégayées par les paresseux auquel leur outil fait honte, et qui en haine du travail préfèrent les chances du combat à la sécurité du travail quotidien». Convoquer la Bible à l’appui de l’ordre social, le procédé ne date pas d’hier et il traverse le temps. Ces gueux en gilet jaune, eux aussi, ne sont-ils pas la lie de l’humanité, dont les coupables égarements sont passibles d’un châtiment divin ? Pour Bernard-Henri Lévy, s’exprimant devant le CRIF le 18 novembre 2018, aucun doute n’est possible : «Le peuple, celui qui ne respecte rien que lui-même, celui qui dit : «on est le peuple, et parce qu’on est le peuple on a tous les droits, absolument tous, à commencer par celui d’enfreindre la loi», eh bien ce peuple-là, mes chers amis, je me permets de vous signaler que c’est contre lui que se déchaîne la sainte colère de Dieu». Yahvé et LBD, même combat.

    Il faut dire que ces Gilets jaunes inspirent aux intellectuels bourgeois en service commandé une répugnance instinctive. Décidément, cette plèbe enragée concentre tous les mauvais instincts. Elle sent le soufre. «Mettre un Gilet jaune, c’est revêtir la honte», déclare Philippe Val, qui est passé de Charlie-Hebdo à France-Inter comme on change de chemise et de compte en banque. On feint d’ignorer leur programme, et on y voit les pitoyables représentants d’une France provinciale méprisée par ces muscadins de la presse bourgeoise. «Qui sont ces Gilets jaunes et que veulent-ils ?» demande Laurent-David Samama dans «La Règle du Jeu», le 4 décembre 2018. «Les premiers concernés n’en savent rien, et ne cherchent d’ailleurs pas à répondre. Coincés entre un Burger King, un Kiabi et un centre Leclerc, tenant les rond-points de la France Moche en se rêvant Sans-Culottes, tout juste se perdent-ils, lorsqu’on les interroge, dans le gloubi-boulga incohérent de leurs doléance ».

    Mais si l’on creuse un peu, assurent ces chiens de garde, on découvre alors le pire, sournoisement tapi dans l’ombre. «On commence par le référendum d’initiative populaire et on finit par l’antisémitisme. On commence avec Rousseau et on finit avec Doriot. Mais c’est pas les marges, ça, c’est le cœur du mouvement », assène Bernard-Henri Lévy sur Europe 1, le 18 février 2019. Des antisémites, bien sûr, et manipulés par l’étranger, de surcroît. Journaliste à France-Culture, Brice Couturier, dans un tweet du 1er décembre 2018, est catégorique : «Poutine est à la manœuvre. Une petite guerre civile en France ferait bien ses affaires». Des mensonges à la chaîne, qui sont les mêmes que ceux qu’étrillait Marx à propos de la Commune dans sa lettre à Liebknecht, le 6 avril 1871 : «De tout le fatras qui te tombe sous les yeux dans les journaux sur les événements intérieurs de Paris, tu ne dois pas croire un mot. Tout est mensonger. Jamais la bassesse du journalisme bourgeois ne s’est mise plus brillamment en évidence».

    Vieille recette en effet, déjà utilisée contre les Communards : «Le comité central de la Garde nationale» est soumis à des «influences bonapartistes et prussiennes dont il est facile de constater l’action», proclame le gouvernement de Thiers dans une affiche apposée sur les murs de Paris en mars 1871. Une horreur, ces Communards. Devant l’Assemblée, le 21 mars 1871, Jules Favre fait la description cauchemardesque de «cet orage des bas-fonds», de «cette poignée de scélérats mettant au-dessus de l’assemblée je ne sais quel idéal sanglant et rapace» et qui n’ont pris le pouvoir «que pour la violence, l’assassinat et le vol». On nous demande d’éviter la guerre civile, ajoute le ministre d’Adolphe Thiers, mais cette vermine nous l’impose, «ouverte, audacieuse, accompagnée du meurtre lâche et du pillage dans l’ombre». Devant «un pareil opprobre infligé à la civilisation», l’obligation «s’impose à notre conscience, l’obligation absolue d’entrer dans une voie énergique». Il faut agir, et tout de suite, «pour faire justice, enfin, de ces misérables». Dans une circulaire aux recteurs, le ministre de l’Instruction publique et des cultes Jules Simon, à son tour, indique le message à transmettre aux jeunes générations : «La France serait indigne de son passé, se trahirait elle-même et trahirait la cause de la civilisation, si elle ne se levait pas tout entière contre cette minorité impie qui nous ruine et nous déshonore».

    Certes les temps ont changé, mais la tourbe populacière des Gilets jaunes suscite la même haine de classe. Et s’il faut les amener à résipiscence, eux aussi, autant employer la manière forte. Ancien ministre de l’Éducation nationale, Luc Ferry, s’exprimant sur Radio Classique le 7 janvier 2019, réclame une répression armée, il exige que le sang coule : «Ce que je ne comprends pas, c’est qu’on ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin à ces violences. Qu’ils se servent de leurs armes, une bonne fois ! On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies !». C’est vrai qu’au mois de mai 1871, durant la «Semaine Sanglante», on a vu de quoi cette merveilleuse armée était capable. «Vingt-six conseils de guerre, vingt-six mitrailleuses», résume Lissagaray. «Le sol est jonché de leurs cadavres, télégraphie Thiers aux préfets, ce spectacle affreux servira de leçon». Et Georges Bernanos écrira : «Les généraux versaillais pataugèrent dans Paris sur un lit de cadavres, du sang jusqu’à la braguette».

    Le 8 juin 1871, devant l’Assemblée, célébrant le massacre de 20 000 Parisiens par la soldatesque, le chef du pouvoir exécutif proclame sa fierté d’avoir écrasé l’insurrection. «Nous les avons enlevées, ces formidables murailles de Paris. Nous avons remporté une victoire immense, une des plus grandes victoires que l’ordre social et la civilisation aient remportées». Elle est belle, cette civilisation qui transforme une capitale en fosse commune. Mais les intellectuels prostitués ont eu gain de cause. «Dût-on noyer cette insurrection dans le sang, dût-on l’ensevelir sous les ruines de la ville en feu, il n’y a pas de compromis possible. Si l’échafaud vient d’être supprimé, il ne faudra le garder que pour les faiseurs de barricades», réclame Francisque Sarcey dans «Le drapeau tricolore», le 20 mai 1871. Alors, oui, à la fin de la Semaine sanglante, elle est liquidée, cette «honteuse canaille» qu’exècre le journaliste Ximénès Doudan, «ce mélange d’enfer, de caverne de voleurs et d’estaminet». Nettoyées, ces «bandes en guenille » que moque le colonel d’Hennebert. Fini, le spectacle abominable de ce «Paris au pouvoir des nègres» qui horrifiait Alphonse Daudet. Éliminées, les «convulsions bêtes d’une tourbe destructrice», ces «faces stupides et abjectes», cette «crapulerie rayonnante » d’une capitale «sous la coupe de la populace» devant lesquelles Edmond de Goncourt vomissait de dégoût.

    «S’ils succombent, seul leur caractère bon garçon en sera la cause», écrivait Marx le 12 avril 1871. Ce caractère, les Communards l’ont payé cher, en effet. Face à des massacreurs, ni le légalisme ni l’attentisme ne sont de bon augure. «L’illusion générale était qu’on durerait», écrit Lissagaray. C’est cette durée qui fit défaut à la Commune, car Versailles la lui ôta. «Ce qui manqua surtout à la Commune, écrit Lénine en 1911 dans son «Hommage à la Commune», c’est le temps, la possibilité de s’orienter et d’aborder la réalisation de son programme. Elle n’avait pas encore eu le temps de se mettre à l’œuvre que le gouvernement de Versailles, soutenu par toute la bourgeoisie, engageait les hostilités contre Paris. La Commune dut, avant tout, songer à se défendre». La brièveté de son existence empêcha aussi cette expérience révolutionnaire de résoudre ses contradictions internes. Le Conseil se divisa entre une majorité aux idées floues, mais décidée à prendre des mesures draconiennes, et une minorité influencée par les Internationaux, passionnée par les réformes sociales, mais qui «ne voulut jamais comprendre que la Commune était une barricade», relève Lissagaray. Ces faiblesses et ces «impuissances», M. Thiers les «connaissait à fond». Dès le mois de mars, «il se rassura sur cette insurrection peureuse de la Banque, ignorante de ses ressources, et dont le Conseil s’évaporait en paroles».

    Méditant l’exemple de la Commune, Lénine rappelle que, pour assurer le triomphe d’une révolution sociale, «deux conditions au moins sont nécessaires : des forces productives hautement développées et un prolétariat bien préparé. Mais en 1871 ces deux conditions faisaient défaut. Le capitalisme français était encore peu développé et la France était surtout un pays de petite bourgeoisie (..). Par ailleurs, il n’existait pas de parti ouvrier ; la classe ouvrière n’avait ni préparation ni entraînement et dans sa masse, elle n’avait même pas une idée très claire de ses tâches et des moyens de les réaliser». Ces limites objectives de la Commune de 1871 ne seront plus celles des révolutions du XXe siècle, lesquelles triompheront en mobilisant les masses ouvrières et paysannes. Mais ces révolutions dépasseront aussi ses limites subjectives en se dotant de l’outil politique et militaire indispensable à la victoire. Ce sera leur façon de rendre hommage à la Commune : immunisés contre la naïveté, les révolutionnaires du siècle suivant n’hésiteront pas à engager l’épreuve de force avec l’État bourgeois. L’initiative changera de camp. On saisira les caisses de la classe possédante, et on clouera le bec à la «bassesse du journalisme bourgeois».

     

    Bruno GUIGUE

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  •  

    Alors que la Chine “communiste et totalitaire” (la preuve qu’elle est: elle n’a pas démantelé son secteur industriel public, elle conserve un Etat stratège, elle condamne l’individualisme “ludique” et libertarien cher aux bobos occidentaux) a fait d’emblée le nécessaire pour stopper l’épidémie et que, sur ces bases médicalement assainies, elle a relancé puissamment son , le deuxième géant asiatique, l’Inde, voit tragiquement l’épidémie exploser avec le pullulement terrifiant de variants nouveaux et l’incapacité totale du pays, ne serait-ce qu’accueillir dans les hôpitaux publics – rares et sous-équipés car l’Inde néolibérale n’a cure d’investir dans la Santé publique – les personnes gravement atteintes.

    Ces personnes souffrantes, et les familles terriblement endeuillées des malades déjà décédés, peuvent toujours se consoler en se disant que dans leur beau pays cimenté par l’anticommunisme d’Etat et les discriminations antimusulmanes, règnent la “démocratie” et la “liberté”: mais liberté de quoi et pour qui au juste, si ce n’est celle d’exporter les indiens alors que le pays en manque cruellement, de dé-confiner irresponsablement pour des raisons électoralistes alors que l’épidémie est hors de contrôle et d’organiser d’irresponsables rassemblements religieux de masse, ces pélerinages sur le Gange qui sont autant de couveuses virales géantes organisés au mépris de la sécurité de tous les humains, indiens et non indiens…

    “Liberté” en un mot, sous l’autorité du seigneur Modi, l’autocrate anticommuniste, ultralibéral, fanatiquement hindouiste et férocement antimusulman, de faire du profit pour les trusts indiens, de cultiver son électorat rétrograde et de semer la mort chez les “petites gens”…

    Il est vrai que l’Occident capitaliste, des USA de Trump passant le million de morts à la Grande-Bretagne de Johnson frisant les 150 000 décès en passant par le Brésil de Bolsonaro (Macron n’a “que” 100 000 morts officiellement déclarés à son passif) n’ont vraiment aucune leçon de sécurité sanitaire à donner aux autorités incapables de Dehli…

    “Et c’est une triste liberté sous les étoiles”, eût dit Nazim Hikmet, le grand poète communiste turc évoquant le dévoiement de ce beau mot par les idéologues non pas “antitotalitaires”, mais en réalité, mortifères et subrepticement exterministes, du pourrissant capitalisme mondial.


    Sur le plan économique aussi le c’est le succès et le capitalisme l’échec :

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le gouvernement de la classe ouvrière (les leçons de la Commune, II) – par Bruno GUIGUE (IC.fr-25/04/21)Devant le coup de force avorté du gouvernement d’Adolphe Thiers, l’insurrection défensive du 18 mars 1871 avait conduit le comité central de la garde nationale à saisir les rênes du pouvoir pour le remettre aussitôt entre les mains des électeurs parisiens. Ce que nous appelons « la Commune », c’est cette institution nouvelle, inédite, révolutionnaire, qui voit le jour à l’issue des élections du 26 mars 1871 et qui s’installe officiellement à l’Hôtel-de-Ville de Paris le 28. Et son organe dirigeant durant ses deux mois d’existence, c’est le « Conseil de la Commune », une assemblée élue composée de 90 membres, et dont les deux tiers seulement siégeront en raison de la démission des élus de l’ouest parisien, représentants timorés de cette bourgeoisie qui a participé au processus électoral maies ».s qu’effraie l’effervescence d’une capitale passée aux mains des « rouges»

    « La Commune » à proprement parler, c’est cette assemblée parisienne qui va exercer tant bien que mal un pouvoir éphémère, dans des conditions dramatiques, du 28 mars au 24 mai 1871, date de son auto-dissolution. Issue d’un soulèvement populaire contre la réaction armée, elle défie le pouvoir central investi par l’Assemblée réactionnaire élue le 8 février, et elle menace dangereusement, par son existence même, un ordre social âprement défendu par l’État bourgeois. Assiégée sans relâche par la soldatesque de Thiers, elle tente de rallier la province au nom de la république menacée, elle accouche d’idées novatrices, elle rêve de transformation sociale, elle se bat bec et ongles contre la troupe versaillaise, et elle finit terrassée sous les coups d’une répression féroce.

    Il faut dire que cette assemblée élue par les Parisiens tranche d’emblée avec les précédentes, et qu’elle constitue par elle-même un événement politique de premier plan. Par sa composition sociale, tout d’abord. Sur 76 membres ayant siégé au Conseil de la Commune (en comptant les élus du renouvellement partiel du 16 avril), on compte 33 ouvriers, soit une proportion énorme, stupéfiante, de travailleurs manuels, qui appartiennent aux différents corps de métiers de la classe ouvrière parisienne. La première innovation radicale de la Commune, c’était l’éviction des politiciens de la gauche républicaine, le 18 mars, au profit des classes populaires organisées sous l’égide du comité central de la garde nationale. La deuxième innovation, tout aussi radicale, c’est cette proportion inouïe de prolétaires qui figurent désormais dans les instances dirigeantes de la nouvelle assemblée communale.

    Un investissement des institutions par le prolétariat organisé qui est le signe infaillible d’une subversion de l’ordre bourgeois, alors même qu’il se coule dans le moule électoral et en respecte le formalisme : tel est le paradoxe politique soulevé par l’événement insurrectionnel de 1871. En portant ses suffrages sur des hommes qui lui ressemblent, le Paris ouvrier a réussi le tour de force qui consiste à transformer une élection municipale en acte révolutionnaire. Situation d’autant plus extraordinaire que le comité central, au lendemain du 18 mars, a préservé les apparences du légalisme : n’a-t-il pas indirectement négocié avec Versailles, pendant dix jours, par l’intermédiaire des maires d’arrondissement ? Et pourtant, en organisant le scrutin du 26 mars, il invite le peuple de Paris à accomplir une véritable révolution par les urnes.

    Car il a appelé les masses populaires à choisir des représentants dignes de leur confiance : « Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux. Évitez ceux que la fortune a favorisés, car, trop rarement, celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère ». L’appel est entendu. De même qu’il veut la République sociale, le petit peuple parisien veut une Commune qui soit ouvrière. Ses élus appartiendront, d’abord, à la classe ouvrière, comme le relieur Eugène Varlin ou le teinturier Benoît Malon. Certes, la petite bourgeoisie demeure largement représentée au Conseil élu le 28 mars. A côté des 33 ouvriers, on compte 5 patrons, 14 employés et comptables, comme François Jourde, 12 journalistes et écrivains, comme Jules Vallès, 12 membres des professions libérales, comme le pharmacien Jules Miot, membre de l’Internationale. Le doyen de la Commune, Charles Beslay, est un riche entrepreneur de sensibilité proudhonienne.

    C’est pourquoi, parmi les historiens de la Commune, Henri Guillemin s’inscrit en faux contre la thèse défendue par Friedrich Engels dans sa préface de 1891 à La Guerre civile en France de Karl Marx. « Le philistin social-démocrate a été récemment saisi d’une terreur salutaire, écrit Engels, en entendant prononcer le mot de dictature du prolétariat. Eh bien, messieurs, voulez-vous savoir de quoi cette dictature a l’air ? Regardez la Commune de Paris. C’était la dictature du prolétariat ». Cette affirmation, écrit Guillemin, est « contredite par l’examen des faits », car la petite et moyenne bourgeoisie était prépondérante au sein du Conseil de la Commune. Certes, mais la sociologie du Conseil de la Commune n’en était pas moins extraordinairement novatrice, car près de la moitié de ses membres actifs appartenaient à la classe ouvrière, et la majorité de ses élus exerçant des professions intellectuelles adhéraient aux doctrines socialistes.

    Ce jugement tardif d’Engels, en outre, se situe dans le prolongement des analyses, contemporaines de la Commune, de Marx lui-même. Réfugié à Londres, âme de l’Internationale ouvrière, ce dernier est un partisan enthousiaste de l’insurrection parisienne. « La grande mesure sociale de la Commune, écrit-il dans La Guerre civile en France (publiée le 30 mai 1871), ce furent sa propre existence et son action. Ses mesures particulières ne pouvaient qu’indiquer la tendance d’un gouvernement du peuple par le peuple. Telles furent l’abolition du travail de nuit pour les compagnons boulangers ; l’interdiction de la pratique, en usage chez les employeurs, consistant à réduire les salaires en prélevant des amendes sur leurs ouvriers (..) Une autre mesure de cet ordre fut la remise aux associations d’ouvriers, sous réserve de compensation, de tous les ateliers » qui ont été abandonnés par leurs propriétaires. Faut-il rappeler, à propos de l’œuvre sociale de la Commune, qu’elle n’eut jamais les coudées franches, qu’elle voua l’essentiel de ses efforts à se défendre contre l’agression versaillaise, et que toutes ses entreprises furent affectées, immanquablement, par l’extrême précarité de ses perspectives d’avenir ?

    Envers et contre tout, la Commune fourmilla d’idées révolutionnaires qui sont malheureusement demeurées à l’état d’ébauches, d’une réforme démocratique de l’institution judiciaire à la mise en place d’une instruction gratuite, laïque et obligatoire pour les filles comme pour les garçons. Ces promesses de la Commune ont enfanté les avancées sociales et les révolutions ouvrières du futur, et son mérite incomparable est d’avoir bravé suffisamment d’interdits pour esquisser l’édification d’une société nouvelle, dans les pires conditions, en assumant la rupture avec l’ordre bourgeois. « C’était la première révolution, écrit Marx, dans laquelle la classe ouvrière était ouvertement reconnue comme la seule qui fût encore capable d’initiative sociale, même par la grande masse de la classe moyenne de Paris, boutiquiers, commerçants, négociants, les riches capitalistes étant seuls exceptés ». Et cette perspective, au fond, était déjà en germe au sein du comité central qui, comme le raconte Lissagaray, « n’avait cessé d’indiquer très nettement le caractère de cette lutte devenue sociale, et crevant le décor politique, montrait derrière ce conflit pour les libertés municipales, la question du prolétariat ».

    Éphémère, fragile et menacée, la Commune n’en réunit pas moins les traits d’une nouvelle formation sociale. Son véritable ressort, c’est l’hégémonie ouvrière au sein d’une alliance composite incluant la petite bourgeoisie républicaine, sans laquelle le prolétariat était isolé, non seulement à l’échelle de la nation, mais au sein de la capitale. Durant deux mois, les ouvriers parisiens et leurs compagnons de route sont aux commandes, et leur audace a porté le germe des révolutions à venir. Le véritable secret de la Commune, « le voici, écrit Marx : c’était essentiellement un gouvernement de la classe ouvrière, le résultat de la lutte de la classe des producteurs contre la classe des appropriateurs, la forme politique enfin trouvée qui permettait de réaliser l’émancipation économique du travail. Sans cette dernière condition, la constitution communale eût été une impossibilité et un leurre. La domination politique du producteur ne peut coexister avec la perpétuation de son esclavage social ».

    Mais en quoi la Commune, dans son action concrète et ses premières réalisations, était-elle ce « gouvernement de la classe ouvrière » ? La principale leçon de la Commune, aux yeux de Marx, n’est pas une transformation des structures sociales qui fut à peine esquissée et condamnée, faute de temps, à demeurer embryonnaire. Le véritable enseignement de la Commune, c’est la possibilité d’une nouvelle dévolution du pouvoir sous l’effet de l’initiative révolutionnaire de la classe ouvrière. Pour Marx, la Commune de 1871 est l’expérience en grandeur nature dont la vertu est de montrer la réalité d’un pouvoir politique directement exercé par le prolétariat. L’insurrection du prolétariat parisien, malgré son échec, procure une illustration concrète du pouvoir ouvrier, elle lui confère un visage familier et un repère identificatoire à l’usage du prolétariat mondial.

    Depuis le Manifeste du parti communiste (1848), Marx et Engels prophétisaient l’avènement d’un pouvoir qui serait l’instrument de la domination de classe du prolétariat, comme l’État bourgeois était l’instrument de la domination de la bourgeoisie. Que l’exercice de cette domination ne se paye pas de mots, que le prolétariat doive assumer sans fléchir sa tâche révolutionnaire va de soi, mais comment s’y prendre ? La révolution prônée par le Manifeste laisse ouverte la question des traits distinctifs du pouvoir inédit dont elle accouchera : comment le nommer ? Comment s’exercera-t-il ? Que faire de l’appareil d’État légué par l’ancienne classe dirigeante ? Les formules employées par Marx et Engels en 1848 demeurent abstraites : si le prolétariat affirme sa « suprématie politique », réalise la « véritable démocratie » et s’érige « en classe dominante », que signifie concrètement une telle transformation ?

    Avec l’expérience fulgurante de la Commune de 1871, l’abstrait, subitement, devient concret. Dans l’insurrection parisienne, Marx voit aussitôt la tentative héroïque d’instaurer un pouvoir prolétarien et l’assomption de ses conséquences politiques. La Commune, c’est la preuve empirique qu’il est possible de renverser pour de bon l’État bourgeois, que le prolétariat n’est pas condamné à servir d’instrument à la révolution bourgeoise. La brève existence de la Commune, aux yeux de Marx, démontre qu’on ne peut « transmettre la machine bureaucratique et militaire d’une main dans une autre », mais qu’il faut la « briser ». Et ce n’est pas un hasard si son premier décret a dissous l’armée permanente pour lui substituer le peuple armé ; si elle a dépouillé la police de ses attributions politiques et l’a soumise au nouveau pouvoir ; si elle a ramené la rémunération des fonctionnaires au niveau du salaire ouvrier, prononcé leur éligibilité et leur révocabilité ; bref, si elle s’est débarrassée des deux instruments privilégiés de l’appareil d’État bourgeois : l’armée et la bureaucratie.

    Une fois neutralisé ces instruments d’oppression, la classe ouvrière au pouvoir doit alors assurer celles des fonctions de l’État qui sont indispensables au fonctionnement de la société. S’il est clair qu’il faut « amputer les organes purement répressifs du vieux pouvoir gouvernemental », il faut aussi « arracher à ce pouvoir, qui prétendait se placer au-dessus de la société, ses fonctions régulières pour les remettre aux serviteurs responsables de la société ». Et la Commune déploiera des trésors d’énergie, en effet, pour réorganiser les services publics et garantir les approvisionnements. La nécessaire destruction de l’État oppressif ne vaut pas suppression de toute forme d’organisation politique, elle ne supprime pas l’État en général. Si la Commune balaie le parlementarisme de l’État bourgeois, c’est pour lui substituer « une institution non parlementaire, mais agissante, exerçant simultanément le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif ». Oui, on lit bien ici sous la plume de Marx, en 1871, la nécessité d’un pouvoir ouvrier qui cumule résolument le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.

    Dans L’hypothèse communiste, Alain Badiou reproche à Marx son attitude contradictoire à l’égard de la Commune. « D’un côté, il fait l’éloge de tout ce qui semble aller dans le sens d’une dissolution de l’État (..). Il citera, dans cette direction, le refus de toute armée professionnelle au profit de l’armement direct du peuple, le fait que tous les fonctionnaires doivent être élus et révocables, la fin de la séparation des pouvoirs au profit d’une instance qui soit directement à la fois délibérative et exécutive (..) Mais d’un autre côté, il déplore les incapacités qui sont de fait des incapacités étatiques : la faiblesse de la centralisation militaire, l’impossibilité de définir des priorités financières, ou encore l’impéritie sur la question nationale ». Mais le problème de cette interprétation, c’est qu’elle confond l’État dont il faut se défaire et le pouvoir qu’il faut construire. Elle ne voit pas qu’à défaut de cette construction, le prolétariat se condamne lui-même à la défaite. L’organisation et la centralisation, lorsqu’elles répondent à l’initiative révolutionnaire du prolétariat en lutte, n’ont rien de bourgeois, bien au contraire.

    Ce que Badiou, mais aussi les anarchistes ont du mal à comprendre, c’est que la révolution prolétarienne est une destruction créatrice : négation de la négation, elle anéantit l’appareil d’État bourgeois pour lui substituer la dictature du prolétariat, c’est-à-dire un pouvoir ouvrier organisé, centralisé, militarisé, « cuirassé de coercition », comme dira Gramsci. Et lorsque Marx juge l’attitude des Communards trop légaliste à l’égard de la Banque de France ou trop attentiste face à Versailles, ce n’est pas pour leur reprocher d’avoir manqué d’organisation étatique au sens bourgeois, mais pour souligner que leur isolement et leur inexpérience les ont empêchés d’exercer la plénitude de ce pouvoir prolétarien dont la Commune portait la promesse. Révolution ouvrière, elle congédie l’État bourgeois pour le remplacer par une institution, radicalement nouvelle, qui cumule les pouvoirs législatif et exécutif avec la ferme intention de les exercer. Nouveau régime instauré par la révolution, scandale absolu d’un pouvoir ouvrier, la Commune ne pouvait que déchaîner la haine des possédants. Prise à la gorge, elle lance un appel à la province qui reste lettre morte malgré quelques tentatives vite réprimées. Et son abandon au milieu d’une France rurale domestiquée par les nobles et les curés, plus encore que ses contradictions ou ses erreurs supposées, est venu sceller son destin.

    Bruno GUIGUE

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Allocution enterrement Hercule et Clamadieu.


    Ce matin du 8 avril 2021, la nationalisation des industries électriques et gazières (IEG) du 8 avril 1946, fête ses 75 ans.

    J’étais donc à Antibes avec les camarades des entreprises de l’électricité et du gaz, afin de célébrer l’enterrement des projets mortifères Hercule (EDF) et de Clamadieu (Engie), pour l’occasion j’ai dû me transformer en Don Camillo afin de prononcer un sermon.

    Le voici.

    Mes biens chers frères, sœurs et camarades, nous voici réunis pour célébrer un heureux évènement.

    L’enterrement de ces deux tristes sires que sont Hercule et Clamadieu. A cette occasion pour ceux qui ne les connaissent pas et à la demande de leur famille je vais donc vous relater un peu de la courte vie de ces deux énergumènes, que dis-je ces deux désastres, venus des cieux.

    ……….Ah excusez moi, mon téléphone intersidéral vient de sonner !

    ……….Je crois que c’est le tout puissant !

    ……….Oui oui bien bien !

    Il me dit qu’ils ne viennent pas des cieux et qu’il n’y est pour rien.

    Au passage il me précise en plus, que si l’enfer est passé à une féroce concurrence, le paradis lui, a conservé les valeurs de service public et notamment les tarifs régulés et l’ de traitement liée à la péréquation tarifaire.

    A ce titre, il me précise qu’en tant qu’abonné de l’électricité et du gaz, il ne veut pas être considéré comme un client mais comme un usager et que ces services de première nécessité devraient même être détaxés.

    Il me dit enfin avoir un message à faire passer aux agents des IEG, le voici :

    ’’ Je vous demande de ne jamais oublier que vous avez en charge un instrument fondamental de la vie du pays. Votre dignité, comme l’intérêt national, vous font un devoir impérieux :

    – de continuer à défendre, sans jamais défaillir, le service public, propriété de la nation, ………’’

    Putain mais j’ai déjà entendu ça !

    C’est la lettre de !

    Mais au fait qui me parles ?

    Oh con c’est toi Marcel ?….. C’est Marcel Paul !!!

    (Là respect, j’enlève le beret et je mets ma casquette EGF)

    Marcel Paul, le ministre communiste de la production industrielle, qui avait été nommé par Charles De Gaulle et qui a promulgué la loi de nationalisation des industries électriques et gazières du 8 avril 1946, après avoir mené un combat acharné pour la faire adopter par 491 voix contre 59.

    Pour la petite histoire même le député de la Meurthe et Moselle Henri Grouès avait été favorable à ce projet.

    Vous le connaissez certainement mieux sous le nom qu’il avait adopté alors qu’il était dans le maquis du Vercors.

    Je parle du très célèbre Abbé Pierre.

    Au passage je pense qu’en ce moment, en voyant les terribles conditions de logement ou plutôt de non logement, que subit une partie de la population dans ce pays pourtant très riche, il doit se retourner dans sa tombe.

    Reviens, Marcel reviens ils sont tous devenus fous dans la maison !

    En tout cas merci à toi Marcel, merci à toi et à tout ceux qui avant toi ont œuvré pour que cette loi qui allait permettre un formidable essor industriel, économique et social, puisse être concrétisée.

    Je pense aux syndicalistes qui bien avant la guerre avaient déjà imaginé et défendu un tel projet, mais aussi aux résistants membres du CNR qui l’ont inscrit le 15 mars 1944 dans leur programme dit
    ‘’les jours heureux’’.

    Enfin je pense à Fernand Gambier syndicaliste sorti de la clandestinité, secrétaire général de la fédération CGT de l’éclairage, qui dès 1945 a été le premier à défendre contre ses détracteurs, la nationalisation des IEG et l’idée d’une entreprise intégrée production, transport, distribution, recherche et développement, qui regrouperait les services de l’électricité et du gaz.

    En effet, dès 1945 certains s’opposaient à ce projet et notamment le ministre socialiste de la production industrielle Robert Lacoste, qui voulait exclure de la nationalisation, les entreprises de distribution.

    En défendant les intérêts de la classe possédante qui s’était pourtant compromise dans la collaboration, il proposait un projet mort né qui priverait l’entreprise de la partie juteuse.

    En quelque sorte, il proposait tout simplement Hercule avant l’heure !

    Mais revenons à nos défunts et tout d’abord à ce fameux Hercule.

    Hercule dont le nom rime avec ! ………….

    Voyons, voyons, camarades, les voies du seigneur sont impénétrables !

    Son nom rime tout simplement avec Recule !!!

    En effet ce projet est un véritable recul en matière de service public de l’électricité, un projet qui mettrait ce dernier sur les rotules.

    Dans la mythologie, Hercule est né de l’union entre un dieu, Jupiter et une mortelle

    Alcmène, c’était donc un demi-dieu.

    Aussi n’en déplaise à ses créateurs il était mortel et si la mythologie nous raconte que c’est le centaure Nessaus, qui après l’avoir empoisonné par son sang eut raison de lui, ce sont les agents des IEG qui par leur mobilisation a toute épreuve ont terrassé le projet actuel du même nom.

    Il paraît même que juste avant de mourir il se serait repenti en criant,

    Vive la nationalisation des IEG !

    Pour ce qui est de Clamadieu qui est à Engie et GDF ce qu’Hercule est à EDF, sa famille ayant honte de lui, je n’ai eu que peu d’information sur son histoire.

    En effet parait qu’il serait né d’une émanation gazeuse, sorte de bulle difficile à contenir.

    Un individu plutôt délétère que les agents des IEG une fois de plus unis et déterminés on combattu avec acharnement provoquant sa mort dans une dernière et nauséabonde flatulence.

    Paraît qu’avant de pousser son dernier souffle il clama dieu !

    Donc comme je viens de le dire, Clamadieu, clama dieu,

    Mais ce dernier l’abandonna et finalement c’est Marcel Paul qui lui répondit :

    Ta gueule !

    Il poussa alors son dernier râle.

    Afin de célébrer cet heureux évènement qui nous permet d’enterrer ces deux lascars, je vous demande donc, non pas une minute de silence car on a assez perdu de temps avec eux.

    Je ne vais pas non plus vous demander de communier, car j’avais un petit creux, aussi je me suis ‘’tapé’’ toutes les hosties et j’ai vidé le calice.

    Rien de tout ça, en tant qu’ancien des IEG je tiens juste à vous remercier.

    Grand merci à vous mes chers camarades, grand merci pour ce combat mené sur un chemin parsemé d’obstacles et de sacrifices.

    Merci d’être là plus que jamais unis et déterminés, pour une belle et juste cause, celle du service public de l’électricité et du gaz, qui doit rester Na.tio.na.li.sé.

    Pas la peine de se fatiguer, il n’y a pas d’autre mot !

    Votre combat finira par payer.
    Enfin à vous tous, continuez à déconner ça permet d’exorciser la morosité et de garder le moral.

    Comme dirait le réalisateur Roberto Bénigni ’’La vie est belle ! ’’

    Je rajouterais qu’il suffit juste de la regarder du bon coté, celui de l’espoir et de l’optimisme.

    Encore merci à vous tous !

    Et vive la nationalisation des Industries électriques et gazières !

    Yves Cimbolini. Ancien électrotechnicien du RTE-EDF

     

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  • Billet Rouge-Dissoudre l’ENA pour rapprocher le peuple des élites? A propos d’un nouveau mensonge de la Macronie.

    Par – 8 avril 2021 

    Comble de ce… “populisme” par ailleurs si décrié, l’énarque , figure caricaturale de la bourgeoisie nantie, vient de décider autocratiquement de dissoudre l’ Nationale d’Administration ()… école dont il est lui-même issu! Décision non seulement ingrate et scandaleusement autoritaire, mais totalement démagogique.

    Loin de nous l’idée, bien évidemment, de disculper l’ “énarchie” de ses responsabilités écrasantes dans la morgue de classe écrasante dont nos hauts fonctionnaires écrasent d’ordinaire les humbles administrés et autres cochons de contribuables qui paient les traitements exorbitants des premiers ; mais tout d’abord, il est un peu court d’accuser l’ENA d’être responsable de la coupure flagrante qui sépare le peuple de son “élite” oligarchique: car la bonne vieille attaque poujadiste contre les (hauts) fonctionnaires vise en réalité à discréditer à travers eux l’ensemble des agents publics malmenés par les euro-réformes. Ce type d’attaque évite aussi et surtout de remettre en question les politiques maastrichtiennes que les politiciens du capital, les Sarkozy, Hollande, Macron et Cie, mènent depuis des lustres pour dissoudre la France dans l’acide sulfurique de la “construction” euro-atlantique.

    Trop facile aussi d’ignorer que le principal vice démocratique que comporte le système politico-économique français s’appelle moins “ENA” que capitalisme monopoliste d’Etat et que ce vice de construction rédhibitoire se définit par le passage permanent du haut personnel bourgeois de la haute fonction publique à la direction générale des monopoles capitalistes et de cette dernière à la direction politique du pays, Elysée et Matignon inclus : bref, par ce que le PCF, quand il était encore marxiste, appelait “le mécanisme unique Etat bourgeois/monopoles capitalistes”. Ainsi en fut-il de Georges Pompidou, l’ancien fondé de pouvoir de la Banque Rothschild devenu chef de l’Etat en 1969, de Valéry Giscard d’Estaing, l’homme de confiance de la finance qui succéda à Pompidou en 1974… et d’E. Macron qui, lui aussi, faisait partie du haut encadrement de la banque Rothschild avant de devenir, avec le soutien financier et médiatique massif de la haute finance hexagonale et internationale, le premier magistrat de cette Cinquième qui n’a de républicain que l’appellation.

    Enfin et surtout, qu’est-ce qui est, sinon le mieux, du moins le “moins pire”, d’une ENA où l’on entrait encore par concours anonyme à l’issue d’un parcours universitaire dûment validé, ou d’un accès redevenant totalement arbitraire à la Haute administration, via le piston familial, les recommandations des copains, les affinités politiques, les réseaux capitalistes ou les diplômes universitaires obtenus aux USA, en anglais et en payant des frais d’inscription universitaires astronomiques, comme, très certainement, l’Irrépublique en marche voudrait bien nous l’imposer ICI ? M. Macron, ne voulez-vous pas en réalité que ne puissent tout bonnement devenir hauts fonctionnaires que les individus comme vous que l’Oncle Sam aurait préalablement doté du titre de “Young Leader” que vous avez vous-même arboré toute fierté nationale ravalée ? Quel beau progrès démocratique ce serait là, en effet! Du moins l’ENA actuelle s’intitulait-elle encore, ne serait-ce qu’en théorie et pour le principe, Ecole Nationale d’Administration!

    Alors, faut-il réformer l’ENA et l’Etat français? Bien entendu, et il faut même les révolutionner pour que les mots “souveraineté nationale” et “souveraineté populaire” deviennent des réalités, comblant du même coup le fossé de classe entre le peuple français et ses soi-disant “élites” qu’il a bien raison de mépriser autant qu’elles le méprisent.

    Mais cela ne passe pas par les mesures démagogiques et régressives de Macron, et encore moins par sa propension à supprimer en tous domaines les concours publics et la méritocratie républicaine – si formelle et parfois vide de contenu qu’elle soit -, mais par la sortie progressiste de l’UE, par la nationalisation démocratique des monopoles capitalistes, par l’émergence d’une véritable démocratie populaire.. et par la reprise par notre pays de sa marche séculaire, interrompue par des décennies de mensonges social-démocrates, “eurocommunistes” et “mutants”, vers une société SOCIALISTE remettant le monde du travail, centre de gravité naturel de toute démocratie véritable, au centre de la vie et de l’administration nationale. 

    Georges GASTAUD

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  • "RN",ou Racisons la Nation  !

     

    Chaque jour, les médias emploient sans les traduire des sigles d’autant plus opaques que les partis désireux d’échapper au discrédit que leur vaut leur politique, changent souvent de nom… 

    C’est pourquoi, toujours désireuse d’éclairer ses lecteurs, Initiative vous fournit ici un petit décryptage à garder à portée de main (et à enrichir par vous-mêmes!) : 

    “R.N.”, ou : Racisons la Nation ! 

    “L.R.“, ou : La Réaction (tout simplement!) 

    “L.R.E.M.”, ou: la Loi des Riches Et de Maastricht 

    “MO.DEM”, ou: MOllement Démocrates mais Effrontément Maastrichtiens ! 

    “P.S.”, ou: Panpan sur le Social ! – Également: Pilonnons la Solidarité ! 

    “P.G.E.”, ou : Permanents Gagnés à l’Euro 

    “E.E.L.V.“, ou : Ensemble Éliminons les Lumières, Vite ! 

    “C.F.D.T.”, ou : “C‘est Fructueux De Trahir !  

    Et aussi, pour le même prix: 

    “U.E.”, ou : Usines à Exporter ; ou encore, Urnes à l’Égout !

    “O.T.A.N.”, ou : l’Occident Travaille à l’Avènement du Néant 

    “O.M.C.”, ou : Otons aux Misérables leur Culotte ! 

    “F.M.I.”, ou: Frappons, Massacrons l’Indigent !

     

    Floréal , le 28/03/2021

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  • Par Gilda GUIBERT 

    Vous avez peut-être entendu dire que le Musée Carnavalet s’alignant enfin sur celui du Louvre – quatre ans après, quel manque de modernité ! – a supprimé sur un certain nombre de contenus les chiffres romains jugés trop complexes et les a remplacés par les chiffres arabes soi-disant plus ancrés dans le quotidien de l’ignare populace. Il a en effet été jugé nécessaire « de s’adresser à tous les publics, à tous les visiteurs étrangers » et surtout « aux personnes en situation de handicap psychique » (sic Noémie Giard, cheffe des publics au Musée Carnavalet) probablement les plus nombreux à visiter ce vénérable musée parisien. Rassurons-nous : pour le moment Louis XVI restera Louis croix V bâton et son ancêtre restera Louis Croix bâton V, même pour les personnes en situation de handicap… mais jusqu’à quand ?

    Les Français ne semblent guère émus de ce type de mesure à l’inverse des italiens qui, comme le célèbre philologue Luciano Canfora, sont immédiatement montés au créneau. Dans le journal Il Corriere della sera, il écrit d’un ton ironique Il serait souhaitable d’avoir une loi imposant l’analphabétisme obligatoire et le retour à la seule communication orale”. C’est malheureusement depuis des années la voie suivie par l’Education nationale : encore un petit effort et ce but sera atteint.

    Qui a eu cette lamentable idée régressive d’« accessibilité universelle » ? Pour ne pas changer : l’Union européenne bien sûr. Les chiffres romains ne seraient pas connus par de nombreux habitants de la planète. Donc, éliminons-les. Et comme la langue française est de moins en moins bien maîtrisée y compris par nos propres compatriotes, éliminons-la aussi ! Ne laissons que de rapides et faciles explications dans la langue la plus partagée dans ce monde : l’english ou plutôt le globish ! Et là nous aurons vraiment la possibilité de toucher tout le monde jusqu’au plus neu-neu. Ainsi parlait d’ailleurs déjà l’auteur d’un petit ouvrage devenu célèbre : « Tout d’abord, le cerveau des jeunes gens ne doit pas être surchargé de connaissances qui leur sont inutiles dans la proportion de quatre-vingt-quinze pour cent et qu’en conséquence ils oublieront bientôt ».Et il ajoutait « Toute propagande doit être populaire et placer son niveau intellectuel dans la limite des facultés d’assimilation du plus borné de ceux auxquels elle s’adresse. De ce fait, son niveau intellectuel doit être situé d’autant plus bas que la masse des hommes à atteindre est plus nombreuse ».Celui qui avait si bien tracé ce type d’approche « intellectuelle » s’appelait Adolf Hitler et son petit ouvrage Mein Kampf. Il a aujourd’hui de beaux émules au sein de l’Union européenne.

    Gilda Guibert

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    par Georges Gastaud

    – A Lille, cette fin de semaine, une convergence militante dit vouloir défendre la culture française menacée par le confinement de classe macroniste. Très bien, et le PRCF vient de rappeler son soutien aux personnels de la culture en lutte. Mais pourquoi diable avoir nommé cet évènement militant “no culture, no future“, en sacrifiant de manière si veule la à ce tout-globish archi-conformiste et pas du tout culturel qui certes, n’est pas la solution à la crise, mais une partie du problème? On ne défend pas la culture française en contribuant activement à l’assassinat de la langue française qui en forme le socle.

    Ce 20 mars, journée internationale de la langue française et de la Francophonie, chacun de nous peut faire quelque chose, à son niveau, pour contrecarrer le honteux basculement en cours de la France et de l’Europe, sous la pression même plus dissimulée de Bruxelles, vers la langue unique, et à travers elle, vers la pensée, la politique et l’économie uniques. 

    Révoltez-vous et dites “d’ac!” et non “OK!”, “courriel” et non “email”, “oui” et non “yesssss!”, sans quoi, tôt ou tard, vous ne chanterez plus notre refrain insurrectionnel “Aux armes citoyens”, mais “God save the Queen!” ou “God bless America”! 

     

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    – L’émission quotidienne Le Cours de l’ a succédé sur France-Culture  (https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/saison-24-08-2020-27-06-2021) à la si bien nommée* “Fabrique” de l’histoire et M. Xavier Mauduit a du même coup remplacé Emmanuel Laurentin, appelé par ses patrons à exercer ses talents de formateur idéologique sur une autre chaîne du “service public” audiovisuel. Pour autant, comme on s’en doute, l’, l’antisoviétisme rétrospectif, l’européisme béat et l’anti-jacobinisme passionnel sévissent de plus belle sur France-Culture sur fond d’idéalisme historique jamais interrogé, de “déconstruction” masochiste  du “récit national”, et avec une bonne conscience d’autant plus compacte que, jamais au grand jamais, nul historien suspect de marxisme ou refusant si peu que ce soit les légendes noires de l’URSS “totalitaire”, du PCF “stalinien” ou du “despotique” Robespierre (un “tigre altéré de sang”, comme chacun sait) ne sera jamais invité à la grande émission historique, “critique” et “scientifique” matinale de la “chaîne culturelle” hexagonale… 

    Ainsi y parlera-t-on sans fin, comme aujourd’hui dans Le Cours de l’histoire, du passionnant devenir de “La fille de Napoléon”, une certaine dame Chapuis, fruit joufflu supposé des amours ancillaires du Grand Homme, de la perception de la couleur bleu clair sous la Régence ou encore de la culture du chou rouge en Basse-Silésie dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Sans bien sûr omettre d’évoquer – Mme Anaïs Quien veille au grain dans cette même émission – le moindre articulet traitant de l’histoire “dé-coloniale” ou de la “construction du genre” telle qu’elle déferle en continu et à gros bouillon depuis le sacro-saint monde universitaire anglo-saxon.

    Mais jamais, n’ayez crainte amis bourgeois et ex-camarades carriéristes de la “gauche” anticommuniste bobo,M. Xavier Mauduit n’invitera Mme Annie Lacroix-Riz, historienne connue bien au-delà de nos frontières pour ses travaux novateurs et hautement professionnels portant sur la collaboration du patronat “français” avec les nazis, sur l’engagement total du Vatican aux côtés de Hitler, Franco et Mussolini, ou sur les tenants et aboutissants de classes réels de la Seconde Guerre Mondiale : “inviter sur “F-C” une historienne qui, sur la base de travaux archivistiques méticuleux et pionniers, refuse de hurler avec les loups contre l’URSS, qui ne ricane pas en prononçant – avec tout le respect dû aux martyrs de Châteaubriant, du Mont Valérien ou de la Citadelle d’Arras, – l’expression de “Parti des Fusillés”mais vous n’y pensez pas mon cher ! 

    Car les disciples de François Furet, l’homme qui, en 1989 déclarait forclose la Révolution française, voire Saint Stéphane Courtois en personne, le Grand Inquisiteur qu’encense toute l’eurodroite  parce que ce Chef de meute de l’euro-chasse aux sorcières explique chaque jour, en additionnant des parapluies à des machines à coudre, que Staline était deux fois pire que Hitler (que chacun en tire a posteriori les conclusions pratiques qui s’imposent…) téléphoneraient aussitôt au PDG de Radio-France nommé par la Macronie ! Quel désordre bien inutile jeté dans les cohortes médiatico-universitaires qui sont chargées par nos modernes Big Brother de vacciner à tout-va les jeunes générations contre les horreurs des Révolutions passées, présentes, et surtout, à venir… tout en trouvant tant d’excuses brillantes aux contre-révolutionnaires d’hier, d’aujourd’hui et de demain, fussent-ils un tout petit peu Chouans, massacreurs de Communards, voire un brin génocidaires et exterminateurs sur les bords!

    C’est donc en dehors du consensus médiatico-universitaire acritique, antiscientifique et de plus en plus grossièrement antidémocratique que continuera d’avancer sans bruit, mais avec efficacité, et sans rien attendre de France- “Culture”, une historiographie non alignée continuant d’assumer avec objectivité et méthode, sans céder à l’angélisme ni verser dans la diabolisation irrationnelle, ce “métier d’historien” célébré par Marc Bloch dont on pourra certainement dire un jour ce que Jaurès disait du courage, et qui consiste, tout bonnement, à “chercher la vérité et à la dire“.

    Floréal


    *Serions-nous seul à percevoir l’ironie involontairement autocritique de cet intitulé ? 


     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • par J Lariflette

    Derrière « le syndrome Robinson Crusoé » et son pape Pierre Rhabi se cache d’autres enjeux tout à la fois idéologiques, politiques et aussi industriels, j’ai à l’esprit ce que l’église européenne et ses évêques français s’évertuent à nous démontrer : « la voie vers l’écologie radieuse relève de la vertueuse Allemagne ». Il s’agit tout à la fois de croire aux vertus des « énergies renouvelables » et aux modèles qui en découlent dans différents domaines aussi variés par exemple que l’alimentation, l’, l’automobile, l’agriculture et le traitement des déchets, voyons brièvement cela.

    • Les options énergétiques d’un Etat, pour être modernes, pardon, efficientes, doivent décliner, comme le professe notre grand voisin : «  » et subtil hochet « énergies renouvelables ». L’Allemagne décide d’abandonner ses centrales nucléaires, il lui faut donc, au plus vite trouver des ressources énergétiques alternatives, qu’elle trouve dans de vieilles gamelles avec l’usage renouvelé du charbon grand pourvoyeur de gaz carbonique et modernité assumée avec « les énergies renouvelables ». Pour paraphraser JM JANCOVICCI : l’humanité, qui vient de quitter avec l’ère des combustibles fossiles, celui des énergies renouvelables, devrait y retourner ! Soleil, vent et traction animale constituèrent durant de nombreux siècles l’essentielles de nos ressources énergétiques avec les faibles rendements que l’on connait, il faudrait aujourd’hui, y retourner sous prétexte de modernité et de développement durable. Qu’il faille sortir de l’ère des combustibles fossiles est une évidence mais si c’est pour retourner sine die dans celui des « énergies renouvelables », alors un tel mouvement, relèverait, relève d’une simplification tout aussi outrancière qu’opportuniste.
    • Outrancière parce que « les énergies renouvelables » les plus en vues, solaire et éolien sont des techniques encore bien immatures techniquement ! Non seulement parce qu’elles sont en termes de consommation environnementale (KW produit par tonnes de ciment, t de métaux, …, d’hectares de foncier consommées) excessivement dispendieuses mais aussi très peu efficaces tant que les possibilités de stockage de l’électricité restent très insuffisantes au regard des besoins objectifs. Opportuniste car on ne décide pas de choix aussi structurants que le sont les options énergétiques sur la base de fantasmes petits bourgeois.

    Quelques éléments quantitatifs sur l’énergie qu’il est nécessaire d’envisager pour que le débat public ait un sens. Hâtons-nous de rendre la culture scientifique populaire. Ci-dessous des extraits du cours à l’école des mines de JM. JANCOVICI.


    A lire :


     

    J. LARIFLETTE

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Les médias gouvernementaux et patronaux se lamentent quotidiennement sur la “ importée des Etats-Unis” qui frappe désormais certains quartiers déshérités où des rixes aussi absurdes que meurtrières opposent régulièrement des bandes d’ados de plus en plus jeunes s’affrontant à coups de barre de fer, quand ce n’est pas, au nez et à la barbe de la police, à coups de tirs de mortiers… Comme c’est depuis longtemps le cas chez l’Oncle Sam où régulièrement, des massacres perpétrés à l’arme de guerre, dévastent des églises, des mosquées, des synagogues et… des écoles à l’initiative d’ados se prenant pour Rambo!

    Les mêmes médias se déchaînent aussi, non sans raison, contre la “communautarisation” de l’espace urbain hexagonal où, de moins en moins, les individus en compétition sur la grande scène du néolibéralisme mondial, se définissent comme des citoyens français membres de la République ou comme des travailleurs luttant pour leurs droits mais où, de plus en plus, ces bipèdes incultes et déliés de tout que fabrique à la chaîne l’ “économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée” (Traité de Maastricht) se définissent comme membres de telle communauté ethnique, de telle collectivité pseudo religieuse, de tel clan territorialisé voire comme de simples “ego” prédateurs et sans limites s’adonnant à l’achaïque loi du plus fort. Comme c’est tristement le cas aux Etats-Unis depuis des décennies… Soit!

    Mais alors, pourquoi les mêmes médias bien-pensants poussent-ils en permanence à exalter la “” made in USA, la chanson américaine, les “blockbusters” américains, les fêtes américaines (à commencer par l’agressive et noirâtre “Halloween”), les clips américains, sans parler de la langue américaine dont les bredouillis les plus commerciaux et les plus bas de gamme (pensons aux “Black Friday” devenus annuels) infestent en permanence notre langue et notre cerveau? Pourquoi ces grands médias ne passent-ils en outre qu’exceptionnellement des chansons en espagnol, en italien, en allemand, en russe, en arabe, en berbère, en swahéli, en hindi, en japonais, en chinois ? Pourquoi la production cinématographique des pays autres que celui d’Hollywood et de Disney ne parvient-elle que très marginalement sur nos écrans? Pourquoi, lorsqu’il est question de “communauté internationale”, les “grands journalistes” français n’ont-ils en vue que les pays de l’Amérique du Nord et de l’Europe qui, ensemble, forment moins d’un dixième de l’humanité?Pourquoi nos “grands éditorialistes” en poste sur TF1, France 2, C News, BFM, RMC, RTL, Europe 1, France Inter, France Culture, etc., exaltent-ils sans fin l’OTAN, archi-dominée par Washington, et qui pousse en permanence l’UE de plus en plus berlinoise à se surarmer pour prendre sa revanche sur le pays d’Octobre 17 et de Stalingrad? Et pourquoi les médias d’Etat de Macron, ex “Young Leader” adoubé par les Etats-Unis, mais aussi les médias et journaux appartenant à Bolloré, Bouygues, Drahi et Cie, ne trouvent-ils jamais rien à redire à la “fusion” de nos industries stratégiques avec les monopoles privés tentaculaires d’Outre-Atlantique, qu’il s’agisse de Chrysler – en passe de phagocyter Peugeot – ou de General Electrics, qui a déjà avalé une bonne partie d’Altsthom ? Pourquoi “nos” grands médias applaudissent-ils régulièrement à tout rompre quand les gouvernements atlantistes successifs, taillant dans l’héritage du CNR, voire de… Colbert et de Sully, détruisent les statuts publics, dépècent le Code du travail, privatisent les services publics nationalisés en 1945, asphyxient la Sécu à la française, pour leur substituer la retraite par capitalisation, les assurances privées et des trusts capitalistes détenus par les fonds de pension étatsuniens ? Et pourquoi veut-on aussi nous faire croire contre toute évidence que, pour réduire la fracture politique béante entre le peuple  français et ses “élites” politiques, il faudrait importer les “primaires” à l’américaine, le fédéralisme américain et les campagnes électorales à l’américaine? 

    En réalité, l’ culturelle, économique, linguistique, militaire, politique galopante à laquelle est soumise en tous domaines l’Euro-Frenchland forme un tout indissociable. Et tant qu’on acceptera en frétillant la monoculture anglo-américaine, la langue unique mondiale étatsunienne, le “leadership” impérial de Washington sur l’UE arrimée à l’OTAN, il faudra aussi, et sans se plaindre s’il vous plait, s’adapter à une non-société sauvage et sans art de vivre inhumainement dominée par la loi du colt, du dollar, du racisme, du gaspillage consumériste et du culte suicidaire des armes de destruction massive!

    Floréal-le 1er/03/2021

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • 1940/2020: MÊMES CAUSES, MÊME CHASSE AUX SORCIÈRES FASCISANTE

    Par Georges Gastaud, fils de Résistant antifasciste

     

    Tout d’abord, que l’on veuille bien comparer les deux Unes reproduites ci-dessous, la première de Paris-Soir, l’un des nombreux torchons collabos qui s’illustra dans la chasse aux “judéo-bolcheviks”, en clair, aux Résistants, durant la seconde Guerre mondiale, la seconde signée par le Figaro actuel, digne rejeton de celui qui déclarait, dans les années trente, préférer Hitler au Front populaire… Inutile de dire qu’une telle comparaison se passe de commentaires tant les procédés répugnants sont identiques…         

    Car comme en 1940, les mêmes causes produisent les mêmes effets, avec seulement, une évolution dans la dénomination des boucs émissaires désignés par les fauteurs de fascisation. Comme en 1940, cette chasse aux sorcières universitaires a eu pour préalable, durant des dizaines d’années, la proscription systématique des “rouges”, l’anticommunisme et l’anticommunisme érigés en vertu du “bon Français”, de l’universitaire propre sur lui et du “citoyen européen” modèle.          

    De même qu’en 1940 les députés SFIO votaient majoritairement la déchéance de leurs collègues communistes (issus pourtant, comme eux, du Front populaire…), les pleins pouvoirs à Pétain, et soutenaient même le décret Sérol (du nom d’un député “socialiste” assassin) punissant de mort tout auteur ou diffuseur d’un tract , les euro-députés français viennent à la quasi-unanimité (n’ont manqué, et c’est tout à leur honneur, que les voix des députés Insoumis) ont voté en septembre 2019 une résolution de chasse aux sorcières continentale qui criminalise toute personne affichant les “emblèmes du communisme totalitaire”, en clair l’emblème ouvriers et paysans du marteau et de la faucille. Après quoi, les communistes étant désactivés, censurés et vomis, on pourra bien entendu, dans la foulée, stigmatiser et exclure de l’Université et des médias la gauche non-communiste, anticommunistes compris, en la traitant de suppôt, hier, de la “Judée”, aujourd’hui, de l’islamisme terroriste. Le procédé avait déjà été utilisé en 2016 (luttes contre la loi El Khomri) à l’encontre de Philippe Martinez, la CGT étant alors élégamment comparée à… Daesch à la Une du Point !         

    Sur fond de “construction” européenne arrimée à l’OTAN, d’hégémonie allemande sur l’UE, de criminalisation des PC de l’Est et de montée paneuropéenne de l’ultra-droite dans cette belle Europe “internationaliste” (prière de ne pas rire!), “il est plus fécond que jamais le ventre d’où a surgi la Bête immonde“, comme disait Brecht. Et ce “ventre” ignoble s’appelle toujours exploitation capitaliste, Europe impérialiste, campagnes anticommunistes et antisoviétiques déferlant en permanence sur, et dans, les médias et l’Université.            

    À chacun d’en tirer à temps pour lui-même, si ce n’est pour les communistes vilipendés, moqués et interdits de réponse, les conclusions pratiques qui s’imposent. 

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Aujourd’hui, les JT sur toutes les chaînes n’évoquent que deux sujets : le COVID 19 et le terrorisme, croyant ainsi occulter et empêcher le mouvement social qui se dessinait déjà au printemps 2020 et dont les braises couvent encore actuellement. Ces infos impactent l’opinion publique et a des effets y compris sur nous mêmes.

    J’ai toujours pensé qu’il ne suffisait pas de surfer sur la vague du mécontentement mais qu’il fallait ouvrir une perspective crédible à laquelle le vrai peuple de gauche aspire profondément inconsciemment. Pour cela, il nous faut agir comme au judo. Saisissons le poing agressif lancé par les capitalistes contre le prolétariat et d’une façon plus large contre tous ceux qui vivent de leur travail. Utilisons cette force déployée par nos ennemis de classe à travers tous les médias, dans les directions d’entreprises, dans les mégapoles en les faisant trébucher par un point d’appui qu’ils n’ont pas : nos contacts dans les luttes syndicales, la vie associative, aux portes des usines et des écoles…

    Il faut rappeler :

    • la “fracture sociale” de Jacques Chirac qu’il n’a pas réduite,
    • la “moralisation du capitalisme” de Sarko qui a été rattrapé par quelques gamelles et pas des moindres,
    • l’intention affichée par Hollande de “s’attaquer au mur de la finance” ce qu’il n’a pas fait, bien au contraire,
    • l’incapacité de Nicolas Hulot d’imposer des réponses écologiques face aux lobbies capitalistes des multinationales,
    • les boniments de Macron affirmant sa bonne foi mais dont les actes ont toujours répondu aux appétits de plus en plus voraces de ses amis du CAC 40 qui l’ont aidé pour qu’il réalise “la privatisation des profits et la socialisation des pertes” qui ont gavé les actionaires et paupérisé les salariés mais aussi les TPME, les agriculteurs, les pêcheurs…

    Les médias aux ordres servent la soupe au FN et au RN pour tenter d’imposer à nouveau un scénario Macron-Le Pen qui n’a rien résolu. “Jupiter” a largement tabassé les manifestants, méprisé les “premiers de corvée” et poursuivi systématiquement et brutalement les coupes en règle de tous les acquis du CNR.

    Ils ont tous fait la démonstration de leur capacité à fabriquer de plus en plus de pauvres. Quarante ans après, nous avons encore recours aux restos du coeur dont les besoins explosent.

    La preuve est faite de l’urgente nécessité de sortir du capitalisme ce qui ne pourra se faire dans le cadre de l’UE, voire l’exemple de la Grèce. Nous devons développer et concentrer notre énergie sur nos quatre sorties et notre programme avec des propositions concrètes pour ceux qui se demandent comment finir le mois. Les citoyens ne sont pas dupes. S’ils voulaient davantage de politique droitière, ils voteraient à droite. Hors ils s’abstiennent. La nature a horreur du vide ! Alors offrons leur une possibilité autre. Vraiment autre car “On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés” a dit Albert Einstein. La responsabilité de ce désastre incombe tout autant à la droite qu’à la fausse gauche et ceux qui l’ont accompagnée.

    Ce que Hitler n’a pas réussi avec des canons, ils sont en passe de le réaliser avec les banques et principalement la BCE. La crise sanitaire est révélatrice des tares du capitalisme que nous dénonçons depuis de nommbreuses années et que nous continuerons de dénoncer pour ouvrir la voie au socialisme-communisme en s’accompagnant d’un même pas de la Marseillaise et de l’Internationale pour soutenir notre camarade candidat “Fadi Kassem” !

     

    André, le Marqu’ciste d’Anjou.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Billets Rouges-BARRAGE À L’EXTRÊME DROITE ! – Par Floréal  (IC.fr-20/02/21)

     

    Lors du récent débat télévisé qui a opposé la patronne du Rassemblement lepéniste à Gérard Darmanin, ministre “marcheur” de l’Intérieur, ce dernier s’est évertué à “prendre de droite” la porte-parole de l’extrême droite xénophobe. Darmanin a même cru bon, goguenard, d’indiquer à Marine Le Pen qu’il la trouvait beaucoup trop “molle”… 

    Peu de temps après, Mme Frédérique Vidal, l’actuelle secrétaire d’État macroniste à l’Enseignement supérieur, a provoqué un tollé en demandant au CNRS de fliquer les profs d’Université qualifiés d’ “islamo-gauchistes”. Car on en est là au “pays des droits de l’Homme”, en février 2021 !

    Durant la même période, sur proposition du gouvernement Castex, l’Assemblée nationale aura adopté deux lois, l’une intitulée “Sécurité globale”, l’autre initialement baptisée “contre les séparatismes”, qui rivalisent dans l’atteinte aux libertés individuelles et collectives et/ou dans la stigmatisation doucereuse des musulmans de France… Faut-il aussi rappeler la manière dont les Gilets jaunes et les chasubles rouges de la CGT ont été méthodiquement nassés, gazés, voire éborgnés par les forces de répression agissant sous les ordres du ‘marcheur” Castaner, les “syndicats” policiers d’extrême droite ayant en revanche toute licence pour manifester en uniforme, avec leurs voitures de service et en armes, tout cela à proximité immédiate des “lieux de pouvoir”…  

    Par ailleurs, Marine Le Pen, qui s’était déjà génuflexée en 2017 devant la monnaie unique européenne (en provoquant le départ de Philippot), n’a désormais de cesse de protester de son loyalisme parfait à l’égard de l’Union européenne. En un mot, cette grande “patriote” se montre de plus en plus lisse, acceptable en somme par le CAC 40, le MEDEF et l’UE. En un mot… “présidentiable”!

    Devant un tel chassé-croisé politique, la question se pose alors à toute la “gauche” établie, PCF inclus, et encore plus, à toute cette part de l’ “extrême gauche” et des directions confédérales CFDT, CGT, UNSA… qui, en 2017, nous avaient pressés d’“utiliser le bulletin Macron” au second tour de la présidentielle afin, disaient-elles alors, de “barrer la route à l’extrême droite” lepéniste : puisqu’il est désormais avéré que, de l’aveu de toute la presse politique, la Macronie est en passe de déborder sur sa droite l’extrême droite lepéniste elle-même, gens de la jolie “gauche” politico-syndicale établie irez-vous au bout de votre logique ? En 2022, oserez-vous nous sommer, lors d’un éventuel second tour Le Pen/Macron que votre désertion du combat anticapitaliste et anti-Maastricht rend hélas possible, de… voter Le Pen pour “faire barrage” à la nouvelle ultra droite en marche que vous avez vous-mêmes contribué à installer à l’Élysée voici bientôt quatre ans?  

     

    Floréal, le 20/02/21 

     source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • A propos d’un appel de Francis Lalanne à l’insurrection-par Georges GASTAUD (IC.fr-13/02/21)

    Ne jamais jouer avec le mot d’ordre d’insurrection

    Lénine

    Il faut considérer l’insurrection comme un art

    Marx

     

    Révolté contre l’injustice sociale et indigné par le traitement chaotique apporté à l’épidémie par le régime , le chanteur Francis Lalanne, par ailleurs sympathisant des , multiplie les appels tonitruants à renverser Macron, seul moyen à ses yeux pour que les grands principes républicains revivent dans notre pays. Communistes, nous sommes sensibles à cette problématique de radicale insoumission fondée sur l’idée, toujours révolutionnaire, que “seul le peuple est souverain”. Du reste, le PRCF n’a pas attendu de telles harangues pour, le premier, dès mai 2007, rappeler, à l’encontre de Sarkozy et de ses forfaitures répétées, le préambule de la Constitution républicaine de l’An I qui proclamait, à l’inspiration de Robespierre : 

    “QUAND LE GOUVERNEMENT VIOLE LES DROITS DU PEUPLE, L’INSURRECTION EST POUR LE PEUPLE ET POUR TOUTE FRACTION DU PEUPLE, LE PLUS SACRE DES DROITS ET LE PLUS INDISPENSABLE DES DEVOIRS”.

    POUR UNE FRONDE DES “GODILLOTS”?

    Cependant, lorsqu’il appelle le Parlement à renverser Macron, Lalanne est pour le moins naïf : l’écrasante majorité de godillots macronistes qui a été portée au Parlement dans le sillage de la présidentielle et sous le parrainage de Macron (avec, rappelons-le, 44% seulement des inscrits se déplaçant pour voter…) doit tout au président en place. En effet, le dispositif institutionnel typiquement bonapartiste du “quinquennat” soumet mécaniquement, en raison du primat de l’élection présidentielle sur les législatives et du fait de la quasi-synchronie des mandatures présidentielle et législative, le pouvoir législatif à l’exécutif et non l’inverse ; et ces messieurs-dames d’ “En marche!” ont autant de chances de renverser Macron qu’il existe de probabilités à ce que la Chambre des Lords renverse la Reine d’Angleterre et sa dynastie ! 

    POUR UN PUTSCH “DEMOCRATIQUE” ?

    En revanche, quand F. Lalanne en appelle à l’armée pour renverser Macron et rétablir la démocratie, on se demande ce qui l’emporte chez lui de la naïveté ou de l’irresponsabilité. Comment une armée de métier structurellement coupée du peuple, formatée dans la haine du gréviste, du “coco” et du manifestant de gauche, principalement utilisée désormais non pour prémunir le territoire national d’une invasion (les régiments frontaliers de l’Est ont été pour l’essentiel dissouts par Sarkozy et l’armée actuelle est placée sous la tutelle de l’OTAN), mais pour maintenir l’ordre néocolonial en Afrique, pourrait-elle offrir au peuple la démocratie en paquet-cadeau à l’issue de ce qu’il faudrait bien appeler, un coup d’Etat militaire ? Rappelons que les deux dernières fois que l’Armée néocoloniale d’Afrique du Nord a menacé de renverser le pouvoir civil en France (1958 et 1962), cela s’est traduit soit par un coup d’Etat instaurant le pouvoir personnel du chef de l’Etat (ce qu’on appelle la “Cinquième République”), soit, en 1962, par une tentative de putsch fasciste mené par les ultras de l’Algérie française ; ce putsch militaire, qui faisait suite à celui de 1958, n’a été bloqué in extremis que par l’autorité du Général de Gaulle, sommant les militaires de “rentrer dans leur devoir”, et par la réaction fermement républicaine et courageusement insoumise des appelés communistes membres du contingent d’Algérie. Bref, en appelant l’armée à prendre le pouvoir pour déposer Macron, F. Lalanne flirte à son insu avec l’extrême droite, laquelle ne cesse de titiller l’armée sur les réseaux sociaux pour la presser de renverser Macron : le but poursuivi par ces “anti-macronistes”-là n’étant évidemment pas de “rétablir la démocratie” et de relancer le progrès social, mais bien d’instaurer une dictature militaire de droite qui serait encore pire et encore plus sanglante pour le peuple que le très répressif régime actuel. En réalité, loin d’attendre que l’armée actuelle rétablisse la démocratie, il faudra à l’inverse qu’un grand mouvement populaire impose, le jour venu, la démocratisation radicale de la police, de l’armée et de l’ensemble de la vie politique; ce qui impliquerait, soit dit en passant, la mise en place d’une “Armée nouvelle” (selon le mot de Jean Jaurès) donnant des droits citoyens importants aux futurs soldats-citoyens et liant en profondeur les forces armées à la nation laborieuse.

    L’INSURRECTION POPULAIRE ? CERTES, MAIS POUR ALLER OU ? 

    Finissant son appel par l’exhortation qu’il aurait dû placer en premier, Lalanne en appelle enfin à l’insurrection populaire. Voilà qui est plus logique car, le peuple étant la principale victime du régime oligarchique actuel, c’est à lui qu’il revient de chasser les potentats qui usurpent les charges publiques pour servir le grand capital et soumettre notre pays à la dictature supranationale de l’UE, une prison des peuples dont Lalanne, hélas, ne pipe mot. C’est ce type de soulèvement authentiquement populaire et républicain qu’ont accompli ou tenté d’accomplir nos ancêtres le 14 juillet 1789, le 10 août 1792 et lors des insurrections de 1830 (“Trois Glorieuses”), de 1848 (“Printemps des peuples”) et de 1871 (Commune), sans oublier les grands mouvements populaires du XXème siècle : 1936 (Front populaire), 1944 (insurrection patriotique parisienne dirigée par les communistes Tollet et Rol-Tanguy) ou grande grève prolétarienne et étudiante de mai 1968. 

    DE LA REVOLTE A LA REVOLUTION: construire l’organisation, porter une alternative programmatique!

    Mais pour en arriver à une telle insurrection générale, et pour qu’en outre, cette insurrection s’oriente vers le progrès social et vers la souveraineté populaire et non pas vers une dictature réactionnaire menée par quelque “caudillo”, il faut ORGANISER la classe ouvrière et UNIR le peuple autour du monde du travail. Car sans trêve ni repos, les médias du gouvernement et du capital, mais aussi les “grandes gueules” d’extrême droite qui accaparent les réseaux sociaux à coups de fausses nouvelles alarmistes, ne cessent de désorienter et de fractionner le peuple travailleur de France en opposant les vieux aux jeunes, les femmes aux hommes “en général”, les fonctionnaires aux salariés du privé, les actifs aux chômeurs, les Français “de souche” à ceux “issus de l’immigration”, les “chrétiens” aux “musulmans”, les “néo-ruraux” aux urbains, etc. Et pour fédérer notre peuple et le rendre à nouveau irrésistible, il faut certes rappeler le droit républicain fondamental à l’insurrection – comme, rappelons-le, le PRCF l’a fait sans crainte dès mai 2007 face au Macron de l’époque (un certain Sarkozy…) –, mais encore et surtout réorganiser concrètement, méthodiquement, “invisiblement”, une avant-garde marxiste-léniniste ancrée dans le monde du travail, soutenir le syndicalisme de classe et de lutte, oeuvrer au “tous ensemble en même temps”, déployer une “Convergence Nationale des Résistances” apte à unir la nation laborieuse sur un projet tout à la fois républicain, antifasciste, patriotique, populaire, écologiste et internationaliste: sur ce qu’on peut résumer d’un mot en parlant d’alternative rouge et tricolore.

    L’appel de Francis Lalanne est cependant salutaire en ceci qu’il témoigne de l’exaspération qui monte dans notre pays, et particulièrement dans sa jeunesse. Lalanne exprime à sa manière la force des aspirations républicaines, démocratiques et patriotiques qui animent en profondeur notre peuple ; mais sa harangue confuse révèle aussi, “en creux”, par sa confusion même, la nécessité absolue d’un travail de fond, invisible, inlassable, rigoureux, “bolchevique” en un mot, qu’il faut poursuivre et approfondir d’une manière méthodique et disciplinée pour que les proclamations vagues, purement sentimentales, et par certains aspects, irresponsables, se transforment en mots d’ordre clairs, justes et percutants. Renverser le pouvoir, chasser les usurpateurs de la souveraineté populaire et les destructeurs du progrès social n’a jamais effarouché les vrais révolutionnaires et de ce point de vue, nous nous opposerions, faut-il le dire, à toute tentative de criminaliser l’appel de F. Lalanne ; encore faut-il savoir s’il s’agit de mettre en place un pouvoir populaire rétablissant la souveraineté nationale et marchant au socialisme ou s’il s’agit de remplacer la Macronie par un autre despotisme, encore plus brutal et sanglant et oeuvrant toujours in fine pour la même oligarchie capitaliste.

    Et c’est à ce travail patient mais résolu d’explication et d’organisation que le PRCF convie les travailleurs, les jeunes et les citoyens les plus conscients en les appelant à rejoindre les militants franchement communistes et 100% républicains, antifascistes et anti-Maastricht que nous sommes. A ce prix, la “tempête sociale” craintivement annoncée par l’ex-premier ministre Edouard Philippe, pourra à la fois “virer Macron”, mettre l’ultra droite à la raison et ouvrir la voie à une nouvelle Révolution française menant au socialisme-communisme dans notre pays.

    Georges GASTAUD

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Moscou le 31 janvier 2021 ? non Paris le 30 janvier 2021 : la police de Macron Lallement tabasse un manifestant contre la loi sécurité globale

    Dimanche 31 janvier 2021: nos “libres” médias qui jugent constamment (et avec quel mépris de classe!) les mobilisations sociales françaises toujours “en baisse” ou “en demi-teinte”, n’ont désormais d’yeux que pour Alexandre Navalny, la tête de pont de la nouvelle “révolution orange” que l’Empire euro-atlantique voudrait susciter en Russie après s’y être déjà évertué, avec le désastre humain qu’on sait, en Géorgie et en Ukraine. Et après avoir piteusement – et fort heureusement pour les travailleurs biélo-russiens… – échoué à Minsk.

     Il n’est pas nécessaire d’être un admirateur de Poutine et de ses méthodes musclées contre le mouvement ouvrier russe pour comprendre que, ni le peuple travailleur de Russie, ni la paix mondiale, ni le droit des peuples àdisposer d’eux-mêmes sans subir d’ingérence impérialiste, n’ont rien à gagner à soutenir A. Navalny, dont toutes les positions néolibérales, pro-américaines et anticommunistes montrent qu’il n’est rien d’autre, comme l’a dit lapidairement le président du PCFR (KPRF), qu’un “Eltsine en plus jeune”. Sachant qu’Eltsine est, après Gorbatchev, le personnage politique le plus honni des Russes (et pour cause!), les amis des droits de l’homme travailleur et exploité en tireront toutes les conclusions pratiques qui s’imposent…

    Car en ce domaine comme en tout autre, les faits et les chiffres (élections comme sondages) sont têtus: ils montrent tous que la vraie force d’opposition populaire en Russie se trouve du côté des communistes dont ne parlent jamais nos médias. Et pour cause, non seulement les communistes russes sont… communistes, ce qui est impardonnable, mais, ce faisant, ils sont patriotes: ils refusent donc, sous couvert de combattre le pouvoir actuel, de livrer leur pays à l’impérialisme occidental comme le firent les renégats « Gorby » et Eltsine quand ils baptisèrent perestroïka (“restructuration”) le grand bond en arrière contre-révolutionnaire qu’ils imposèrent à leur pays (et au camp mondial des travailleurs!) dans les années 1980/90….

    Dans le même temps, nos médias “démocratiques” applaudissent sans retenue la nouvelle opération antichinoise lancée par le très anticommuniste Boris Johnson : le Premier ministre anglais prétend attribuer un quasi-passeport britannique aux habitants de Hong-Kong avec la promesse, à terme, de naturaliser en masse les futurs “expats” hongkongais. Décidément, Londres ne renonce pas à la vieille politique coloniale des “concessions” en Chine et espère encore et toujours, par ses manigances contournant la souveraineté chinoise, à pousser l’ex-colonie anglaise à fronder la mère-patrie chinoise, voire à déstabiliser (peine d’avance perdue !) le Parti  chinois. 

    Pékin vient du reste de montrer au monde sa capacité à juguler la pandémie alors que les deux phares (???) du néolibéralisme mondial, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique, affichent des chiffres catastrophiques de surmortalité virale. 

    En outre, en jugeant et en exécutant un milliardaire chinois aspirant au
    rôle d’oligarque, Pékin vient de prouver que, jusqu’à preuve du contraire, la République populaire n’est pas prête à laisser chez elle le dernier mot aux grands capitalistes et autres spéculateurs antinationaux : avis aux amateurs ! On peut d’ailleurs refuser la peine capitale dans son principe sans déplorer que l’oligarchie capitaliste n’ait pas encore soumis le monde entier à une dictature “globalitaire” qui menace en permanence l’humanité d’une peine de mort universelle…

    Georges GASTAUD, le 31/01/2021

     Source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Ainsi donc, pour fixer la politique vaccinale de la France, l’Elysée propose de tirer au sort trente citoyens, comme il demandé hier à un parterre d’individus lambdas de fixer la politique climatique de notre pays. Après quoi, bien entendu, Macron n’a retenu de leurs propositions que ce qui était dans l’instant compatible avec la politique du grand capital hexagonal et européen…

    De même, pour fixer la politique sanitaire, voire la politique tout court de la France en matière de libertés, un “conseil de défense” dont les débats relèvent du secret défense, se substitue chaque semaine au gouvernement et au Parlement réduits, avec leur consentement, au rôle dérisoire de chambres d’enregistrements. En revanche, le fin démocrate qui gîte à l’Elysée veut bien condescendre à nous faire voter à l’ancienne. Oui mais sur quels sujets? Car les thème de débat national ne manquent pas: euro-privatisation d’EDF, de la SNCF, fin du bac comme premier grade universitaire, privatisation d’ADP, cession de nos grandes industries (Chantiers de l’Atlantique, PSA, Renault, Alsthom…) à des firmes étrangères qui, une fois chipés les marchés et les technologies, ont tôt fait de délocaliser l’emploi (cf Mittal avec la sidérurgie lorraine). Sans parler de la question des question: les Français veulent-ils oui ou non que notre pays continue de se dissoudre dans cette Europe supranationale qui arase nos acquis, notre souveraineté, nos emplois productifs et jusqu’à notre langue, le tout-anglais devenant chaque jour un peu plus la langue officielle inavouée de l’UE? Mais ne rêvons pas: on a vu comment les Sarko, Hollande et Macron se sont joyeusement assis, tous ensemble et en même temps, sur le Non français de 2005 à la constitution européenne…Enfin quel grand besoin a-t-on d’élections quand le président en titre n’a obtenu que 11% des inscrits au premier tour de la présidentielle de 2017 et quand son gouvernement dirige le pays avec une “majorité parlementaire” représentant les 44% d’électeurs qui se sont déplacés au second tour de la législative. La belle majorité hautement représentative que voilà!Bref, pour les choses importantes, on a droit à un conseil de défense occulte et au tirage au sort de lampistes manipulables ou contournables à merci. Pour la façade “démocratique”, on nous prépare à nouveau – si une offre politique rouge et tricolore n’émerge pas rapidement – des élections pipées par le Parti Maastrichtien Unique (LR, LAREM, PS, EELV) et verrouillées par un RN acquis lui aussi à l’UE supranationale. Avec en complément, il est vrai, des référendums dont on ne tiendra compte que s’ils portent sur des gadgets (inscrire ou pas le climat dans la constitution ne changera rien audit climat) et que l’on bafouera sans états d’âme quand ils auront porté condamnation de la seule feuille de route qui compte chez nous désormais: celle de l’UE des financiers.Tout cela ne serait que grotesque si, pas à pas, sans, hélas, que beaucoup d’autres organisations que le PRCF osent appeler fascisation cette Irrépublique en marche, une forme cynique de despotisme capitaliste ne prenait le contrôle du pays avec l’appui béat de grands médias détenus par huit milliardaires.Hommes veillez, cet appel à la vigilance n’a désormais plus besoin d’être traduit de l’allemand pour valoir CHEZ NOUS!

    Floréal, le 6/01/21

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Ancienne étoile du PS et ex-ministre prétendument frondeur de , l’avocat devenu chef d’entreprise  guette l’occasion favorable pour se lancer dans la présidentielle et/ou pour négocier avec ses concurrents les plus directs (Mélenchon, voire Hidalgo?) sa future rentrée en politique “par la grande porte”.

    L’ex-pourfendeur de la Chiraquie n’a pas son égal en effet pour “sentir le vent”. Alors que la France s’enfonce dans la phase finale de sa désindustrialisation/privatisation/décomposition maastrichtienne, alors que l’UE a fait la preuve éclatante de son incapacité à “protéger” notre peuple contre le désastre sanitaire, que la Macronie est à la ramasse  et qu’Edouard Phillippe lui-même met en garde le gouvernement contre l’ “explosion sociale” qui vient, un “créneau” politique peut en effet s’ouvrir à un cascadeur social-démocrate recyclé dans le sacro-saint “entreprenariat” pour peu qu’il feigne de critiquer “le système” sur des bases patriotiques… tout en donnant les gages indispensables à l’eurocratie hexagonale et mondiale. Or, à vue de marinière, M.  répond assez bruyamment à la “commande du marché”… 

     

    “Je suis oiseau, voyez mes ailes!”, peut en effet parader Montebourg en rappelant qu’il a jadis critiqué “de gauche” Ayrault et Valls et qu’il s’est fait le chantre du “made in France” au moment où Hollande laissait  détruire les derniers joyaux de la sidérurgie française. 

    “Je suis souris, vivent les rats!”, peut-il corriger aussitôt en rappelant discrètement qu’il appartient au monde patronal, qu’il n’a jamais ne serait-ce que frayé avec la classe laborieuse, qu’il a voté Oui à  et que même lorsqu’il a fait mine de défendre (avec des résultats nuls) le “produire en France”, il l’a toujours fait en piétinant copieusement la langue française sous l’étendard globishisant du “made in France”.

    Tel la chauve-souris de La Fontaine qui exhibait ses ailes pour parler aux oiseaux (en l’occurrence, au prolétariat), mais qui montrait ses dents pour séduire les rats (ici, les capitalistes), Montebourg est idéalement placé pour séduire deux publics à la fois. Sauf que, rappelons-le, la chauve-souris n’est qu’en apparence oiseau ET mammifère carnivore. En réalité, ce mammifère carnivore pur jus dévore à belles dents les insectes qui croisent à portée de son sonar.

    parisot-besoin d'aire
    besoin d’Aire, le programme d’euro destruction de la France du MEDEF

    Il en va de même pour Montebourg : à supposer qu’il vînt à gouverner, pourrait-il servir à la fois deux maîtres, le MEDEF qui a “besoin d’aire” et qui détricote l’Hexagone pour mener sa traque planétaire du tout-profit, ET le monde du travail qui veut “produire en France”, jouir de services publics gratuits et de qualité, défendre ses retraites et sa Sécu, et qui, tant qu’à faire, aimerait continuer, encore un peu s’il vous plait, à parler français en France ?

    La réponse est évidente : comme tout autre candidat qui se refuse par avance à sortir de l’euro et de l’UE, sans parler de sortir de l’OTAN et du capitalisme, Montebourg installé à l’Elysée ne pourrait ni nationaliser, ni planifier la reconstruction industrielle du pays, ni stopper (à supposer qu’il le veuille) le tout-anglais dévastateur de cultures nationales, ni, a fortiori, relever les services publics et la protection sociale à la française : tout cela est en effet IMPOSSIBLE dans le cadre de l’ “économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée” qui définit l’UE depuis le Traité de Maastricht. Car dans une telle UE, on peut toujours gémir sur les euro-privatisations, les euro-fusions et les euro-délocalisations, on ne saurait les empêcher quand les grands actionnaires prédateurs constatent que leurs profits seraient plus élevés s’ils allaient prélever ailleurs la plus-value capitaliste : peu importe à ces vampires si, ce faisant, ils saignent des territoires entiers puisque l’ “Etat” et les municipalités, c’est-à-dire les contribuables, paieront en définitive la casse sociale et environnementale!

    C’est pourquoi nous, militants franchement communistes et 100% insoumis à l’UE du capital, travaillons avec notre camarade Fadi Kassem, porte-parole du PRCF dans la pré-campagne présidentielle déjà lancée de divers côtés, à l’émergence d’une véritable Gauche patriotique et populaire qui mettra le monde du travail au centre du changement de société et qui, pour ce faire, sortira la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme qui détruisent notre pays

    Georges GASTAUD

    source:  https://www.initiative-communiste.fr/

     

     

     

     

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