• Pour Alstom Belfort et l’avenir du ferroviaire, Action le 27 septembre. Brisons les chaines de l’Union Européenne (IC.fr 20/09/2016)Les salariés d’ se mobilisent sur le site de Belfort contre la fermeture de leur usine. Une usine stratégique pour la production ferroviaire, la recherche et développement qui font de la France l’un des tous premiers acteurs mondial de ce secteurs essentiel pour le développement économique, la transition écologique. En défendant leur outil de travail, ils se mobilisent de fait contre la  politique complice des dirigeants de l’entreprise et de leurs alliés du gouvernement PS.

    Un appel est lancé à la solidarité de l’ensemble des ouvriers et des travailleurs, un appel à la mobilisation nationale pour la contre offensive avec une action le 27 septembre prochain à l’initiative de la CGT devant le siège d’Alstom à Saint Ouen.  Il faut être clair, l’enjeu ici s’il est bien de conserver l’usine de Belfort, ces 500 emplois direct et ses milliers d’emplois indirects, est aussi de stopper la désindustrialisation de la France.

    Réussir cette contre offensive – après le massacre de la sidérurgie et les fermetures de Gandrange, Hayange, Florange etCie qui ont marqué les dernières campagnes présidentielle – mérite de poser les bonnes questions. Et il apparait bien réducteur de désigner comme causes de la fermeture de Alstom Belfort l’absence de commandes publiques auprès d’Alstom comme se contente de le faire pour le moment la CGT :

    « Concernant les dirigeants des entreprises publiques SNCF et RATP, ces derniers se cachent derrière l’obligation d’appel d’offre européen pour attribuer des marchés à des entreprises espagnoles ou allemandes soi-disant plus performantes. Ils omettent de dire que ces appels d’offre peuvent contenir des critères qualitatifs, sociaux et environnementaux qui permettraient de garantir la production en France. Les USA imposent bien à ALSTOM de fabriquer les TGV sur leur territoire. La Suisse exige que les commandes passées à ALSTOM soient produites à Belfort pour en garantir la qualité.
    Les prétextes évoqués par les Présidents de la SNCF et de la RATP ne tiennent pas. »

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Philippe Martinez (CGT), Laurent Berger(CFDT) et Alexandre Saubot (MEDEF métallurgie)

    Cette rencontre à l'occasion du Monde festival a vu "dialoguer" les secrétaires généraux de la CFDT et Alexandre Saubot, président de la branche métallurgie du MEDEF.

    Le thème choisi pour cette rencontre comme le choix des invités n'est pas anodin.

    S'agirait-il en toute discrétion de préparer un rapprochement CGT - CFDT fortement perturbé par le soutien quasiment inconditionnel de la CFDT à la loi travail?

    Une CFDT qui en redemande d'ailleurs en faisant le forcing pour la sortie des décrets d'application.

    S'agirait-il de ressusciter le moribond "syndicalisme rassemblé" ?

    Faut-il rappeler que le thème des réformes est martelé depuis des décennies pour justifier toutes les régressions sociales en faisant injonction aux travailleurs et aux organisations syndicales d'avoir à s'adapter!

    A s'adapter bien sûr aux intérêts de l'oligarchie et du capital.

    Ce dont les dirigeants de la CFDT de Nicole Notat à Laurent Berger en passant par François Chérèque se sont très docilement acquités.

    Et ce n'est pas la nécessaire lutte contre le F-haine est ses campagnes nauséabondes qui doit servir de socle de ralliement avec la CFDT quand on sait que depuis longtemps et plus que jamais à présent le PS entend s'en servir pour tenter de rassembler autour de lui EN FAISANT OUBLIER LA POLITIQUE QU'IL MENE AU POUVOIR!

    D'ailleurs le gouvernement socialiste n'a pas été mauvais! Il a fait des choix politiques et économiques CONTRE les travailleurs. 

    Plus que jamais la solution pour les travailleurs ce n'est pas dans le "dialogue social", les échanges avec le patronat ou avec les dirigeants de la CFDT qui eux aussi ont fait le choix de l'accompagnement des contre-réformes au nom d'un fallacieux donnant-donnant mais PLUS QUE JAMAIS dans l'écoute, la mobilisation des travailleurs EN BAS, dans les entreprises, dans les bureaux, dans les localités et les régions pour déployer la résistance et passer à une véritable contre-offensive.

    Les véritables réformes favorables au travailleurs ce n'est pas dans les salons feutrés qu'on les a obtenu mais en 1936, en 1945, en 1968 dans les lutes, dans les grèves dans les occupations d'usine, dans la lutte contre l'occupant !

    Pas une minute de répit pour le pouvoir socialiste et le MEDEF!

    Le Front Syndical de Classe-le 19/09/2016

    A lire également:

     

    source: frontsyndical-classe.org

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  • « Il y avait 5.000 vaches laitières dans Paris en 1900 ! » (reporterre.net 3/09/2016)

    La crise de surproduction laitière est volontiers décrite comme « sans précédent ». Pourtant, des précédents, il y en eut de nombreux, comme le raconte à Reporterre Pierre-Olivier Fanica, historien de la production laitière. Il estime que, pour s’en sortir aujourd’hui, les producteurs devraient reprendre leur destin en main et revenir au modèle coopératif du début du XXe siècle.

    _____________________________________________________________________________

    Pierre-Olivier Fanica a été ingénieur agronome dans les phytosanitaires. Aujourd’hui retraité, il s’intéresse à la production laitière. En 2008, il publie aux éditions Quae un ouvrage qui retrace l’histoire de la production laitière : Le Lait, la Vache et le Citadin.

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    Pierre-Olivier Fanica.

    Reporterre — Quelle lecture faites-vous de la crise actuelle ?

    Pierre-Olivier Fanica — Les crises de surproduction ont émaillé le XXe siècle. Au début du siècle, puis autour de 1930, et dans les années 1960-1970. C’est un mal récurrent : à la moindre surproduction, les prix du lait s’effondrent. Autrefois, toutes ces crises se sont réglées par des changements profonds dans l’organisation de la production, impulsés par les agriculteurs eux-mêmes. En 1900, ce fut le mouvement des coopératives. En 1930, à travers la mise en place de contrôles et de mesures sanitaires strictes.

    « Il y avait 5.000 vaches laitières dans Paris en 1900 ! » (reporterre.net 3/09/2016) Un tank réfrigéré. Le matériel moderne pour préserver le lait des contamination et pour le conserver avant le ramassage. 

    Ce que l’on peut tirer de ces précédents, c’est que la solution se trouve au sein même de la profession. Les producteurs doivent reprendre leur destinée en main. Mais aujourd’hui, les agriculteurs — et notamment le principal syndicat — n’ont pas le courage de ce qu’ils veulent. Ils doivent se battre non pas pour augmenter les prix, mais pour changer leur manière de faire et réorganiser la commercialisation de leur production. Ils doivent rester maîtres de leur outil de fabrication. Cela passe par une plus grande autonomie : des systèmes herbagers plutôt qu’hors-sol, de la vente directe et locale. Mais surtout, il faut refonder le mouvement des coopératives. Attention, j’entends par là les coopératives de l’origine, les vraies, pas celles d’aujourd’hui qui sont devenues des entreprises financières.


    C’est-à-dire ?

    Dès la fin du XIXe siècle, les premières coopératives apparaissent. Face à la toute-puissance de sociétés laitières privées, aux pratiques souvent mafieuses, les éleveurs se réunissent, s’organisent et créent leurs propres laiteries (collecte, conditionnement, acheminement). En parallèle, se constituent dans les villes des coopératives de consommateurs excédés par les prix pratiqués par les épiciers (qui, à l’époque, vendent le lait). L’objectif n’est pas de faire des marges, mais de redistribuer l’argent aux sociétaires, donc aux paysans. Ce sont eux les décisionnaires. Mais cette fonction sociale et politique a disparu dans les années 1960-1970, lors du grand mouvement de concentration agricole. Concentration des exploitations, mais aussi des coopératives, qui se regroupent et deviennent de véritables entreprises, parfois multinationales comme Sodiaal. Résultat, aujourd’hui, les agriculteurs n’ont aucune marge d’action dans les grandes coopératives. Ce ne sont pas eux qui fixent les règles, mais les banques et les cours internationaux. Donc, pour sortir de la crise actuelle, les agriculteurs doivent refonder de « vraies » coopératives. L’autre solution, c’est l’éclatement : revenir à des petites exploitations agricoles, locales, avec des produits de qualité, bio et en vente directe.

    JPEG - 111.7 koArrivée du lait à la gare laitière Nicolaï (près de la Gare de Lyon), vers 1890


    Mais ça aussi, la vente directe, c’est un retour aux origines...

    D’une certaine manière, oui ! La consommation de lait est très récente, elle date du XVIIIe siècle. Tout ça, c’est à cause du café : à la fin du XVIIe siècle, les gens se sont mis à boire du café au petit déjeuner, qu’ils agrémentaient de lait. À cette époque, on ne savait pas conserver le lait, donc il fallait le produire au plus près du point de vente. Dans les villes, et notamment à Paris, des éleveurs se sont installés : les laitiers-nourrisseurs. Des Auvergnats et des Bretons surtout. Imaginez, il y avait 5.000 vaches dans Paris en 1900 ! La profession s’est éteinte en 1950. Un des derniers de ces laitiers-nourrisseurs s’appelait Antoine Magne, c’était un coureur cycliste très connu !

    JPEG - 72.3 koLes Buttes-Chaumont, à Paris, avec des vaches...

    L’industrialisation de la production laitière s’est faite au XIXe siècle. La population urbaine augmentait, il fallait plus de lait. Et en même temps, des moyens de conservation fiables (chauffage du lait) sont apparus. On pouvait donc faire venir du lait des campagnes vers les villes. Mais le temps entre la traite, la collecte, le transport et l’arrivée dans la crèmerie devait être le plus bref possible. Pour mettre en place ces systèmes de transports efficaces et rentables, de grosses laiteries se sont structurées.

    JPEG - 201.8 koCarte postale publicitaire éditée par un laitier-nourrisseur de Vincennes vers 1910
     

    Mais peu à peu, elles se sont agrandies, enrichies, et surtout, elles ont développé des pratiques mafieuses : couper le lait avec de l’eau, ou vendre du lait écrémé comme s’il était entier. La qualité a baissé, le lait a cessé d’être considéré comme un produit noble.

     Qu’entendez-vous par produit noble ?

    Autrefois, le lait était considéré comme un produit noble, entouré d’une aura de pureté. Le lait d’ânesse ou de chèvre nourrissait les petits et les malades. On l’utilisait comme médicament, comme collyre, par exemple.

    Aujourd’hui, c’est différent, l’image du lait s’est dégradée. Il est vu comme un produit allergène, gras, banalisé (donc forcément bon marché). Avec la mode de l’« allégé », les gens ne boivent plus que du lait demi-écrémé ou écrémé. Or, pour les agriculteurs, il est moins intéressant de produire du demi-écrémé que du lait entier, ils le valorisent moins bien. Donc il faudrait redonner ses lettres de noblesse au lait, en faisant des produits de qualité, avec du lait bio et entier. Mais il faut aussi une prise de conscience chez les consommateurs : on a désappris le goût du vrai lait, celui qui « sort du pis de la vache ». À nous de réapprendre ! Pour sortir de la crise, les agriculteurs doivent se reprendre en main, mais les consommateurs aussi doivent les soutenir.

    - Propos recueillis par Lorène Lavocat

    source: reporterre.net/

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  • #violencespolicières un militant de SUD solidaire éborgné probablement par un jet de grenade #manif15sept (IC.fr

    Alors que des syndicalistes de solidaire santé sauvaient la vie à un CRS en détresse respiratoire, c’est probablement l’explosion d’une grenade jetée par les CRS qui a jeudi après midi durant la manifestation pour le retrait de la un militant de SUD solidaire santé.

    Est ce la grenade jetée sur un groupe de manifestants pacifiques et non violents qui a ( la goupille en métal ?)  crevé l’œil de  Laurent Theron ? un tir de balle en caoutchouc ?
    La suite ce sont les terribles images de David Perrotin journaliste de Buzzfeed qui le montre sur twitter (voir ci-après) : un policier qui répond à Laurent Theron réclamant un médecin  «Écoutez Monsieur, il y a des coups qui partent comme ça.» . Des secours qui mettront près d’une heure à arriver en plein centre de Paris rappelons le, alors que les policiers sont bel et bien présents sur place, et alors que les manifestants ne cessent de presser les autorités policières de faire le nécessaire ! Aux manifestants indignés la police répond «Les pompiers ont été appelés, on les attend, mais ce n’est pas une urgence vitale. C’est pas une priorité, après les pompiers ils priorisent. À priori il a perdu son œil» comme le rapporte David Perrotin

    Et comme le montre les images, pour parfaire l’ensemble un CRS qui s’en prend aux journaliste David Perrotin pour empêcher de filmer les exactions commises. Un CRS qui pour être sûr de son impunité et comme ses collègues ne portent pas son matricule légal d’identification.

    Si la propagande médiatique s’est focalisée sur les rares – mais violents – incidents qui sont survenus en fin de cortège place de la République après que les CRS ont très violemment chargé la tête du cortège syndical – tous se sont tus sur les nombreux blessés parmi les manifestants dont certain très grièvement. Le 16 septembre la préfecture de Paris confirmait que l’évacuation pour malaise cardiaque d’un CRS n’avait rien à voir avec des jets de projectile et que l’état de santé des deux CRS blessés ne présentait pas de signe particulièrement grave. Le communiqué du prefet de police de Paris au soir du 15 septembre n’a pas un mot non plus pour s’expliquer sur ses gravissimes qui a nouveau ont fait coulé le sang des travailleurs sur le pavé parisien. Une revendication en quelques sorte de la part d’un prefet radicalisé à l’image de son gouvernement et qui emploi ses CRS et ses gendarmes pour terroriser des manifestants pacifiques et obtenir des images de pour nourrir la propagande visant à discréditer le mouvement social pour répondre aux ordres du gouvernement Hollande Valls et de ses commanditaires UE-MEDEF.

    Il faut rappeler que la sanglante répression policière frappant les opposants à la loi travail c’est plusieurs centaines de blessés – sans doute même des milliers – et parmi eux à chaque manifestation des blessés graves. Les faits avec ce nombre de blessés sans précédent depuis des décennies démontrent de manière implacable que la stratégie de répression des forces de l’ordre – qui ne visent d’ailleurs pas les « casseurs » laissés totalement libre d’agir, en particulier lors que ces derniers attaquent les services d’ordres syndicaux – visent bien à terroriser les manifestants et sans aucun doute à déstabiliser le mouvement populaire. Il faut d’ailleurs saluer la détermination des travailleurs qui ont jusqu’à présent refuser de céder à ces provocations policières. Et qui malgré tout continuent de descendre par centaine de milliers dans les rues du pays !

    Pour autant, comment oublier qu’à ce jour et plus de 6 mois après le début du mouvement social, aucun gendarmes ou CRS – y compris ceux dont les vidéos des agissements ont été filmés – n’ont été condamnés ou même jugé ! Plusieurs années après que Rémi Fraisse a été tué à Sivens par une grenade lancée par un gendarme là aussi aucun procès, aucune condamnation !

    La répression, qu’elle prennent la forme de violences policières, de violences patronales, ou du harcélement judiciaires d’une justice de classe aux ordres ne peut appeler qu’une seule réponse, celle du renforcement de la solidarité de classe.

     

    Manifestations loi travail, une fois de plus, la police frappe aveuglément et mutile

    Communiqué Solidaires / SUD Santé Sociaux

    Hier 15 septembre, aux alentours de 16 h 45 alors que le cortège parisien de la manifestation intersyndicale contre la loi travail finissait place de la République, Laurent Theron, père de deux enfants, 46 ans, secrétaire médical à l’Hospitalisation A Domicile (HAD) de l’unité Albert Chennevier de Créteil (94), syndiqué au syndicat SUD Santé Sociaux de l’AP/HP, a vraisemblablement reçu au visage un morceau d’une grenade lancée par les forces de l’ordre. Malheureusement, malgré les soins prodigués cette nuit à l’Hôpital Cochin, Laurent Theron a perdu l’usage de son œil.

    Selon de multiples témoignages, rien ne justifiait de faire usage de la force à l’encontre de Laurent Theron. En effet, celui-ci se trouvait à côté du skate park à l’entrée de la place et discutait comme beaucoup d’autres personnes autour de lui en fin de manifestation. Il n’y avait à proximité aucune action à l’encontre des forces de police. Pourtant les forces de l’ordre ont lancé une charge accompagnée de tirs massifs de grenades lacrymogènes, de grenades désencerclantes et de flash ball. C’est à ce moment là que Laurent Theron a été blessé à l’oeil, son voisin étant lui blessé aux jambes. Dans les images disponibles, une goupille de grenade est parfaitement visible dans le sang de notre camarade. Pris en charge, notamment par les « Street Medic », Laurent a du attendre 55 min avant d’être pris en charge par les pompiers.

    L’Union Syndicale Solidaires et la Fédération Sud Santé Sociaux apportent tout leur soutien à Laurent Théron comme aux nombreux-ses blessé-es d’hier et de ces derniers mois. Nous dénonçons avec force l’usage disproportionnée des grenades de désencerclement, lacrymogènes et des tirs de flash ball qui ont fait des centaines de blessé-es, parfois très graves. L’Inspection Générale de la Police Nationale a été saisie dans de nombreux cas, notamment par des militant-es de Solidaires blessé-es alors qu’ils/elles manifestaient pacifiquement. A ce jour, aucune sanction n’a encore été prononcée et le principal responsable de cette situation, le ministre de l’intérieur B.Cazeneuve est toujours en poste.

    L’Union Syndicale Solidaires, partie prenante de l’appel Contre l’intimidation technologique des manifestants, pour la liberté d’expression et de manifestation, aux côtés de syndicalistes, avocat-es, écrivain-es, député-es continue à exiger l’interdiction de l’usage des lanceurs de balle et des grenades de désencerclement.

    Plus largement, l’Union syndicale Solidaires, avec la CGT, la FSU, le SAF, la LDH, la FIDL et l’UNL demande l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les choix opérés par le ministère de l’Intérieur depuis le début de la mobilisation contre la « loi travail » et que les responsables de la mutilation de Laurent Théron répondent de leurs actes.

    Paris, le 16 septembre 2016

    source: initiative-communiste.fr

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  • Quimper. Menaces téléphoniques et impact sur la vitre : la CGT visée (OF.FR-14/09/2016)

    En mai et en juin, l'union locale CGT a reçu des menaces téléphoniques de perrsonnes se présentant comme des patrons", une des vitres du secrétariat a été visée par un tir.

    "On n'a jamais connu cela ..."  Yvon Coat, responsable de l'union locale CGT de Quimper (Finistère), est consterné. Le 30 mai et le 9 juin derniers, le standard téléphonique du syndicat a reçu plusieurs appels malveillants

    Menaces de violences

    "En fait, ce sont des menaces de violence, tout simplement" précise Yvon Coat. Deux ou trois personnes, se présentant comme des "patrons et des commerçants" excédés par les actions syndicales, menacent de s'en prendre aux locaux syndicaux situés rue de Douarnenez à Quimper. 

    L'impact sur la vitre.

    Pour un des appels, le numéro (un portable) n'est pas masqué. Un des appelants se présente même mais son nom est incompréhensible. Le 30 mai, les appels se suivent à partir de 14 h. Le 9 juin, un seul appel est enregistré.

    Impact sur les vitres

    Ce qui renforce l'inquiétude du syndicat, c'est l'impact reperé, à la même époque, sur une des vitres du secrétariat. Rien ne dit, à ce stade de l'enquête, que les deux faits sont liés.

    Le syndicat a déposé une plainte

    Lundi, rue de Douarnenez, un autre fait a été signalé à la police. Cette fois, c'est la vitrine de l'Effet papillon, fermé pour travaux, qui a été marquée par trois impacts à une date indéterminée. Ce serait un tir effectué avec un pistolet à billes

     

    Source : http://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-menaces-telephoniques-et-impact-sur-la-vitre-la-cgt-visee-4490535

     

     

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  • Le combat des "irradiés des armes nucléaires" (OF 9/09/2016)

    Ces ouvriers ont travaillé au contact des têtes nucléaires des sous-marins, à L'Île-Longue. Une association s'alarme du nombre de cancers parmi eux. Elle dit se heurter au secret Défense.

    Les adhérents finistériens de l'Association Henri-Pézerat des irradiés des armes nucléaires et leurs familles ont le sentiment d'avoir avancé dans leur « rôle de veille, de sentinelle » des conditions de santé des travailleurs de la pyrotechnie de l'Île-Longue. En juin dernier, le tribunal administratif de Rennes a condamné la Direction des constructions navales (DCN, aujourd'hui DCNS) et le ministère de la Défense à indemniser, à hauteur de 10 000 €, « le préjudice moral d'anxiété » de 13 anciens salariés.

    Ils font partie des 110 ouvriers et techniciens qui, avant 1996, ont été exposés sans protection aux rayonnements ionisants des têtes de missiles des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE).

    « Même à faible dose »

    L'absence de protection et d'information sur les risques n'est plus contestée par le ministère de la Défense. En revanche, il estime que les doses cumulées avant 1996 « demeurent sensiblement inférieures à la limite à ne pas dépasser ».

    Ce n'est pas l'avis du tribunal. « Il résulte toutefois de l'instruction qu'une exposition prolongée, même à faible dose, peut avoir des effets dangereux et amener à développer des pathologies, notamment de type cancérogène », écrivent les magistrats rennais.

    Les 13 requérants ont des motifs légitimes d'être inquiets. Le tribunal a, en effet, retenu que cinq de leurs collègues de la pyrotechnie ont contracté une leucémie, reconnue comme consécutive à la faute inexcusable de l'employeur, et qu'un sixième a été victime d'une cataracte imputable au service. Quatre ont été emportés en quelques mois. Le plus jeune avait 49 ans.

    « Les jugements pour nos 13 collègues battent en brèche ce que le ministère de la Défense soutient en affirmant qu'il n'y a aucune conséquence épidémiologique sur la santé au-dessous d'une exposition corps entier de 150 à 200 millisieverts », constate Francis Talec, le président de l'antenne finistérienne de l'Association Pèzerat.

    Mais l'association ne veut pas se contenter de cette avancée. Depuis 2013, elle réclame une étude épidémiologique pour les travailleurs d'État, mais aussi sur les marins servant à bord des sous-marins. « On n'a jamais reçu de réponse du ministère de la Défense. On nous oppose le secret Défense. » Elle a sollicité, en vain, l'intervention de la députée finistérienne Patricia Adam, présidente de la commission de la Défense nationale.

    Faire reconnaître un cancer radio-induit (provoqué par l'exposition aux rayons gamma et neutroniques) est « un parcours du combattant ». L'association tient une sinistre comptabilité des collègues décédés d'autres cancers, dont le lien de causalité avec les rayons a été rejeté par les tribunaux des affaires de Sécurité sociale (TASS), après avis négatif des comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles.

    Elle met en cause ces comités régionaux qu'elle accuse d'être « dans le déni scientifique, la partialité et l'ignorance des effets cocktails des agents cancérogènes ». Car les ouvriers de l'Île Longue ont aussi été exposés à l'amiante et à des produits chimiques dangereux.

    Yannick GUÉRIN.

    Ouest-France 9/09/2016

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  • Seulement une trentaine de personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale (CGT, Snes-Fsu, FO) pour protester contre la réforme du collège ce jeudi matin, à Brest. Un flop attendu pour les organisateurs qui n'envisageaient pas un grand rassemblement en ces temps de rentrée, "car les collègues sont perdus dans leurs emplois du temps" rendus complexes "par les innovations de la réforme qui rendent cette rentrée déstabilisante et stressante".

    Source:    letelegramme.fr
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