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  • Ludovic Morin est le candidat pressenti pour succéder à Anne-Véronique Roudaut, actuelle secrétaire générale de l’union départementale des syndicats CGT du Finistère.Ludovic Morin est le candidat pressenti pour succéder à Anne-Véronique Roudaut, actuelle secrétaire générale de l’union départementale des syndicats CGT du Finistère. 

    Après trois mandats, la secrétaire générale de la CGT du Finistère passera la main lors du 33e congrès qui se tiendra les 7 et 8 octobre. C’est Ludovic Morin qui est pressenti pour lui succéder.

    « Est-ce que ça n’aurait pas été celui de trop ? », s’interroge Anne-Véronique Roudaut, secrétaire générale de l’union départementale des syndicats CGT du Finistère, quant à son choix de ne pas se représenter au terme de son troisième mandat. Elle l’assure, en souriant : « Je ne pars pas parce que j’en ai marre ». Un pour apprendre, un pour faire et un pour transmettre. Voilà ce qu’elle avait imaginé, quand, en 2012, elle a entamé son premier mandat de trois ans. Dix ans plus tard, en début d’année prochaine, elle repartira dans les locaux de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Brest, où il lui reste « encore quelques années à faire ».

    Mais avant ça, elle va continuer de transmettre son expérience à son successeur pressenti : Ludovic Morin.

    « C’est presque un cadeau »

    Âgé de 52 ans, le Normand a fait ses armes syndicales du côté de Valenciennes. Travaillant dans les finances publiques, il est arrivé dans le Finistère en 2014, à la suite d’une mutation. Il le sait, le travail qui l’attend, et pour lequel il se prépare depuis plusieurs mois, ne sera pas facile, mais il assure être prêt. « Je pense que reprendre les rênes du Finistère, c’est presque un cadeau », se projette-t-il, mettant en valeur, sur le plan local, « des syndicats qui jouent le jeu ».

    Vendredi 8 octobre, c’est donc lui qui devrait être élu au terme du 33e congrès des syndicats CGT du Finistère qui débutera la veille, au parc des expos de Langolvas, près de Morlaix. Environ 260 personnes y sont attendues.

    Amplifier la syndicalisation

    Ce nouveau mandat, il l’imagine dans la continuité d’Anne-Véronique Roudaut. Le duo, qui prépare le passage de témoin, sait quelles cibles il va falloir viser, comme les ingénieurs cadres et techniciens, les salariés des TPE ou encore les retraités « qui ont aussi des revendications. Ça nous paraît important d’aller vers eux », appuient-ils. En 2019, le territoire comptait 11 398 syndiqués dans ses rangs (les chiffres pour 2020 ne sont pas encore arrêtés). Le nouveau secrétaire départemental pressenti compte bien les étoffer. Parmi les gros chantiers à venir, il y aura celui des élections professionnelles dans le service public avec, bien sûr, l’envie « de réussir à les gagner ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Après les retraités, vendredi 1er octobre, c’est au tour des salariés, mais aussi des étudiants et lycéens de descendre dans la rue, ce mardi.Après les retraités, vendredi 1er octobre, c’est au tour des salariés, mais aussi des étudiants et lycéens de descendre dans la rue, ce mardi. 

    Plusieurs organisations appellent à manifester, ce mardi, à Brest, pour la défense des salaires et des retraites, mais aussi des mesures fortes en direction des jeunes.

    Plusieurs organisations syndicales et politiques, dont la CGT, FO, FSU, Sud Solidaires, le CNT, le PCF et les Insoumis, appellent à la grève et à la manifestation, ce mardi 5 octobre, à Brest. Cet appel s’inscrit dans le cadre d’un mouvement national pour la défense des salaires, mais aussi pour le retrait de la réforme de l’assurance chômage et l’abandon définitif de celle des retraites. « Salaires, protection sociale, droit du travail : les derniers mois du quinquennat n’augurent rien de bon pour les salariés et, en particulier, pour les plus fragiles », regrettent les organisations dans un communiqué. Le rassemblement aura lieu, à 11 h, place de la Liberté. Ce mouvement social perturbera notamment les établissements municipaux de la petite enfance et la gestion des activités périscolaires.

    Un premier rassemblement devant la fac Segalen

    En préambule, à 10 h 30, un premier rassemblement se tiendra sur le parvis de la fac Segalen, à l’initiative des organisations jeunesse comme l’UNL 29, le CNT, l’Alternative UBO, MJCF ou les Jeunes Insoumis de Brest. Alors que le gouvernement a annoncé la mise en place d’un revenu d’engagement pour la jeunesse, qui ne concernera que les jeunes de moins de 25 ans, sans emploi, ni formation, ces organisations revendiquent « le retour du repas à 1 € pour l’ensemble des étudiants, une réforme immédiate et ambitieuse des bourses ou encore la mise en place d’un filet de sécurité sociale pour l’ensemble des étudiants ».

    Pour les lycéens, ils demandent « l’abandon du processus de sélection de Parcoursup et davantage de moyens pour l’orientation des élèves ».

    Enfin, les jeunes en insertion professionnelle souhaitent « l’ouverture du RSA pour les jeunes de moins de 25 ans, la suppression des contrats précaires, et le recrutement et la formation de jeunes dans les services publics ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Sarzeau. Le personnel médico-social se mobilise à nouveau      (OF.fr-4/10/21-16h) Les agents du secteur médico-social redoutent que les conditions salariales n’attirent plus de candidats, mettant ainsi en danger les soins apportés aux personnes en situation de handicap. 

    Les agents de la maison d’accueil spécialisée de Kerblay, à Sarzeau (Morbihan), se sont réunis vendredi 1er octobre 2021.

    Après une mobilisation l’an dernier sur le sujet de leurs rémunérations, les agents de la maison d’accueil spécialisée de Kerblay à Sarzeau (Morbihan) se sont à nouveau réunis vendredi 1er octobre 2021. Ce rassemblement intervient après les décrets du 29 septembre concernant les grilles salariales revalorisées seulement pour une partie des agents. Dans l’application de ces nouvelles règles, des professionnels exerceront les mêmes fonctions mais n’auront pas le même salaire. Les agents appellent dans un premier temps à se rendre à l’appel de l’intersyndicale mardi 5 octobre 2021, à 10 h 30, sur le port de Vannes.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • INITIATIVE COMMUNISTE : La Chine est aujourd’hui au centre de tous les commentaires, mais aussi de tous les fantasmes. Comment expliquez-vous ce regain d’intérêt, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas très objectif ?

    Bruno Guigue : Même si la presse occidentale brille par son inculture et sa partialité, cet intérêt pour la Chine est parfaitement justifié. Car l’événement majeur de notre époque,  c’est la montée en puissance d’une formation sociale sui generis, aux dimensions hors normes, dont les caractéristiques défient les catégories habituelles de l’analyse. Non seulement la réussite chinoise a déjoué toutes les prévisions, mais si on prolonge les courbes, c’est encore plus saisissant : la Chine est déjà la deuxième puissance économique mondiale en parité de pouvoir d’achat, mais d’ici dix ans elle sera sans doute la première économie mondiale en PIB nominal.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Mais cette réussite économique a son revers de la médaille, non ?

    Bruno Guigue : Oui, bien sûr. Le changement de paradigme, dans les années 90, a soumis le peuple chinois à rude épreuve. Le choix de l’ouverture et de la réforme était un choix difficile, gros de contradictions, qui a déstabilisé une société façonnée depuis 1949 par l’idéologie maoïste. Mais la mutation de l’économie a bâti le socle industriel d’une croissance sans précédent. D’un peuple de paysans vivant à la campagne, elle a fait un peuple de urbains. Grâce à la croissance, le cercle vertueux du développement a affecté l’ensemble de la société.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Les chinois en ont-ils bénéficié ?

    Bruno Guigue : Avec des hausses de salaires continues depuis vingt ans, le pouvoir d’achat s’est littéralement envolé. Les indicateurs sociaux sont éloquents. En 2020, l’espérance de vie des Chinois a dépassé celle des Américains. Aujourd’hui 95 % de la population chinoise bénéficie d’une assurance-maladie, quand 50 % de la population mondiale n’en a pas. Selon la dernière enquête de l’OCDE, le système éducatif chinois est le meilleur du monde, à égalité avec Singapour. La Chine est le premier investisseur mondial dans les énergies vertes, et elle mène la plus grande opération de reboisement de l’histoire. Ce sont des faits, et ils sont têtus.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Oui, mais certains disent que cette puissance conduit la Chine à se montrer trop gourmande, et à reproduire le comportement impérialiste des pays occidentaux ?

    Bruno Guigue : Il est clair que le poids de l’économie chinoise dans la sphère marchande a induit une relation asymétrique avec un certain nombre de pays. Mais l’asymétrie des échanges n’est pas synonyme d’exploitation. L’URSS avait des échanges asymétriques avec Cuba, mais elle aidait ce pays à asseoir son indépendance, elle ne l’exploitait pas. Aujourd’hui, la Chine exploite-t-elle le Cambodge, l’Éthiopie ou la Bolivie ? Il faudrait demander aux populations concernées ce qu’elles en pensent. Dans les 130 pays associés à l’Initiative « Une ceinture, une route », ce sont des milliers de projets qui sont en cours de réalisation. La Chine est sortie du sous-développement par la voie socialiste. Elle a atteint un niveau de développement qui l’érige en position dominante au sein de la division internationale du travail. Ce qu’il faut analyser, c’est la façon dont elle assume cette responsabilité inédite, les écueils qu’elle a rencontrés, les options qu’elle a prises.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Mais précisément, cette réussite de la Chine n’est-elle pas à double tranchant ? Est-ce qu’elle ne va chercher à dominer des partenaires plus faibles qu’elle ?

    Bruno Guigue : C’est le risque, évidemment. Mais les Chinois en sont conscients, et ils ont conçu leur stratégie d’expansion économique à rebours du néo-colonialisme occidental. La Chine exporte des produits manufacturés et importe des matières premières. Mais elle monnaye ses importations par des constructions d’infrastructures. Bénéfique pour la Chine, ce programme l’est aussi pour les pays partenaires. Il est à mille lieux des politiques néo-libérales imposées par les institutions financières internationales, qui exigent en contre-partie de leur concours financier les mesures d’austérité inspirées du « consensus de Washington ». Depuis vingt ans, les Chinois ont battu en brèche la politique occidentale en lui opposant le « consensus de Pékin » :  les pays qui veulent travailler avec les Chinois ne sont pas contraints de privatiser les entreprises publiques, de faire des cadeaux aux riches ou de démanteler les services sociaux. C’est une véritable révolution dans les relations internationales, et elle est l’expression de la lutte des classes à l’échelle mondiale.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Mais lorsque la Chine achète du cobalt à la République démocratique du Congo, par exemple, en quoi sa politique est-elle différente de celle des puissances capitalistes occidentales ?

    Bruno Guigue : Outre le « consensus de Pékin », il y a trois différences majeures. La première, c’est que les termes de la coopération bilatérale incluent le respect des décisions souveraines de chaque partenaire. Le gouvernement de la RDC veut renégocier l’accord minier de 2008, comme il l’a récemment annoncé ? Très bien, les Chinois vont s’asseoir à la table des négociations. La Chine ne gère la monnaie d’aucun pays africain, elle ne dispose d’aucune base militaire hormis celle de Djibouti, et elle n’intervient pas dans les affaires intérieures de ses partenaires. Lorsqu’il y a un désaccord, elle accepte la discussion. La deuxième différence, c’est qu’en contre-partie des importations de matières premières, la Chine construit des routes, des aéroports et des hôpitaux. Autrement dit, elle privilégie les investissements civils qui fourniront les bases du développement. Où sont les équipements construits par la France, le Royaume-Uni ou le Canada, pourtant gros consommateurs de minerais africains ? La troisième différence, c’est que la Chine n’hésite pas à soutenir les pays d’accueil lorsqu’ils sanctionnent des entreprises chinoises soupçonnées d’agissements illégaux.

    INITIATIVE COMMUNISTE : C’est-à-dire ? Y-a-t-il des exemples concrets ? 

    Bruno Guigue : Le dernier en date, c’est l’exploitation minière en République démocratique du Congo. Courant septembre 2021, le gouverneur du Sud-Kivu a suspendu les droits d’exploitation de six sociétés minières chinoises. Comment ont réagi les autorités chinoises ? C’est très simple : le directeur du département Afrique du ministère chinois des Affaires étrangères et l’ambassadeur de Chine en RDC ont approuvé cette mesure et ont immédiatement demandé à ces entreprises de quitter les lieux. Ils ont ajouté que ces entreprises seraient punies par le gouvernement chinois, et que ce dernier ne permettra jamais aux sociétés chinoises de violer les réglementations locales. Il serait intéressant de savoir, à l’inverse, ce que font les États occidentaux lorsque leurs entreprises exploitent des ressources naturelles africaines dans des conditions douteuses.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Oui, mais on pourrait interpréter cet événement autrement : les entreprises chinoises se croient en pays conquis, et le gouvernement chinois est contraint, de temps à autre, de faire un exemple. 

    Bruno Guigue : Oui, sauf que cet exemple n’est pas isolé. Xi Jinping avait déjà indiqué aux entreprises chinoises qui opèrent à l’étranger les trois règles fondamentales à respecter. Ce sont les fameuses « trois obligations » : il faut que la dette générée par les prêts chinois soit soutenable, les projets doivent privilégier une croissance verte, et aucune corruption ne doit entacher les relations bilatérales. Bien sûr, toutes les activités des sociétés chinoises à l’étranger ne sont pas vertueuses. Mais la tendance du gouvernement chinois est à la tolérance zéro envers les dérives affairistes. Les responsables chinois ne sont pas naïfs : ils savent que les entreprises privées songent surtout à leur rentabilité financière et qu’il faut encadrer sérieusement leurs activités. Au fond, sa nouvelle puissance donne à la Chine des responsabilités particulières, et le gouvernement se montre intraitable envers ceux qui violent les règles.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Dans le même esprit, le gouvernement chinois a décidé de réguler les activités des grandes entreprises du numérique.

    Bruno Guigue : Absolument. Au moment où les entreprises qui agissent à l’extérieur sont dans le collimateur des autorités, les géants du net qui dominent le marché intérieur sont  recadrés sans ménagement. Ils vont devoir respecter des règles plus contraignantes et mettre fin à leurs pratiques monopolistiques. Ils vont aussi devoir augmenter les salaires et diminuer la durée du travail. La presse occidentale a versé de chaudes larmes sur les pertes boursières, mais le gouvernement chinois n’en a cure. En dégonflant la baudruche financière, il montre de quel côté penche la balance. Le capitalisme a été réintroduit en Chine il y a trente ans pour attirer les capitaux et les technologies. Mais le recours au secteur privé n’est qu’un moyen, et il est soumis à des réglementations de plus en plus draconiennes. L’essentiel, c’est qu’il crée davantage de richesses pour les redistribuer à l’ensemble de la population.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Il y a pourtant de fortes inégalités en Chine, comme l’atteste le coefficient de Gini, qui est souvent cité par les experts.

    Bruno Guigue : Il est exact que la croissance vertigineuse des années 2000, dans un premier temps, a davantage enrichi les plus riches. Mais la politique insufflée par Xi Jinping a réorienté les flux de richesse en direction des salariés, qui représentent 65 % de la population active, et des travailleurs indépendants, qui en représentent 18 %. C’est pourquoi la Chine a aujourd’hui des classes moyennes pléthoriques. Elle représente depuis 20 ans l’essentiel de la réduction des inégalités dans le monde, et elle a fini par éradiquer la pauvreté absolue, comme prévu, en 2021.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Sans doute, mais la Chine bat aussi le record du nombre de milliardaires. Comment est-ce compatible avec l’affirmation des valeurs socialistes ?

    Bruno Guigue : C’est un paradoxe, en effet. Mais pour le comprendre il faut renoncer à l’usage de nos catégories habituelles. Cette situation s’explique par les caractéristiques du pacte fondateur de la République populaire de Chine. Sur son drapeau, la grosse étoile représente le parti communiste chinois, organe dirigeant de la société. Les quatre petites étoiles figurent les classes sociales qui participent au développement du pays : la classe ouvrière, la paysannerie, la petite bourgeoisie et la bourgeoisie nationale. En 1949, il fallait mobiliser toutes les énergies pour sortir le pays du marasme économique. La fraction de la bourgeoisie prête à coopérer avec le parti a alors été intégrée dans l’alliance de classes. En construisant une économie mixte, les réformes engagées par Deng Xiaoping ont renoué avec cette définition du pacte social. Cette configuration du bloc hégémonique survit aujourd’hui dans l’idée qu’on doit favoriser le développement du secteur privé dès lors qu’il contribue au bien-être collectif.

    INITIATIVE COMMUNISTE : On comprend mieux, dans ces conditions, la politique anti-trust engagée par Pékin depuis plusieurs mois.

    Bruno Guigue : C’est une politique qui ne vise pas à supprimer le secteur capitaliste, mais à le plier aux exigences d’un développement plus harmonieux. Cette politique reflète aussi l’évolution des rapports de forces au sein de l’État chinois. Comme tous les États du monde, c’est un champ stratégique où s’affrontent des forces qui n’ont pas la même vision du développement et qui cherchent à influer sur la production des normes collectives. Comme partout ailleurs, ce sont les forces qui composent le bloc hégémonique au pouvoir qui en déterminent la politique. Les événements récents sont beaucoup plus importants qu’on ne le pense, car ils montrent que la ligne Xi Jinping a pris le dessus et que sa mise en œuvre est passée à la vitesse supérieure.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Concrètement, quelle est cette politique ?

    Bruno Guigue : C’est une politique d’encadrement strict du secteur capitaliste par un État-stratège. Toutes les mesures prises vont dans ce sens : la régulation des opérations boursières des grands groupes chinois à l’étranger, l’imposition de normes contraignantes pour la collecte des données personnelles par les géants du net, la transformation du gigantesque secteur des cours privés en secteur à but non lucratif, l’invitation pressante faite aux grands groupes de contribuer au développement du pays, l’interdiction des pratiques monopolistiques et les amendes infligées pour le non-respect de la concurrence, les normes imposées aux sociétés de jeux vidéo et la limitation drastique de leur utilisation par les mineurs, l’édiction de nouvelles règles, beaucoup plus protectrices, en matière de durée du travail, l’appel du gouvernement à poursuivre l’augmentation des salaires, enfin, qui tranche avec l’austérité salariale des pays capitalistes.

    INITIATIVE COMMUNISTE : C’est une politique anti-trust comparable au New Deal de Roosevelt, en somme.

    Bruno Guigue : Oui, mais il y a une différence considérable : la Chine est un pays où l’État contrôle le secteur bancaire et détient 30% de la richesse nationale. Les secteurs-clé de l’industrie sont aux mains de l’État, qui a consolidé de puissantes entreprises publiques comme CRRC, numéro un mondial des trains à grande vitesse. Pendant que les Occidentaux chantent les louanges du libéralisme, les entreprises d’État chinoises taillent des croupières aux entreprises occidentales sur le marché mondial. Dirigé par un parti communiste de 95 millions de membres, l’État chinois est un État-stratège qui pilote une économie mixte. Contrairement à ce qui s’est passé aux États-Unis, il sera beaucoup plus difficile, en Chine, de faire machine arrière, car le système politique vise le développement à long terme et la construction d’une société inclusive. 

    INITIATIVE COMMUNISTE : Vous excluez la possibilité, un jour, d’une prise du pouvoir par les néo-libérales ? On sait bien que cette tentation existe, pourtant.

    Bruno Guigue : C’est vrai, mais tout est fait pour éviter cette dérive. Contrairement à ce que dit la doxa de droite et de gauche, le pouvoir chinois n’est pas aux mains d’une classe d’affairistes estampillés communistes. Si c’est le cas, comment se fait-il que cet État donne la priorité à l’augmentation des salaires plutôt qu’aux capitalisations boursières ? Le bloc hégémonique au pouvoir est soutenu par de larges couches du salariat, et si ces couches sociales le soutiennent, c’est parce qu’il leur redistribue les fruits de la croissance. Ce qui interdit toute dérive néolibérale, en Chine, c’est la composition même de l’alliance de classes.

    INITIATIVE COMMUNISTE : La presse bourgeoise se déchaîne contre cette politique en évoquant une dérive néo-maoïste !

    Bruno Guigue : Et alors ? Tant mieux ! En fait, il n’y a aucune dérive, mais un juste retour du balancier. Xi Jinping a remis à l’ordre du jour une formule de Mao qui résume l’orientation actuelle. C’est la recherche de la « prospérité commune », gongtong fuyu共同富裕en chinois. Elle signifie que l’ensemble de la population doit bénéficier des avancées collectives, mais aussi que chaque fraction du corps social doit apporter sa contribution à la mesure de ses moyens.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Selon vous, le « socialisme aux caractéristiques chinoises » n’est donc pas un vain mot.

    Bruno Guigue : Les Chinois disent eux-mêmes qu’ils sont « au stade primaire du socialisme ». Ce qui signifie que le socialisme est en construction, et que la route est encore longue pour y parvenir. Mais le socialisme demeure l’horizon historique du développement de la Chine. Deng Xiaoping avait justifié les réformes en expliquant qu’il fallait développer les forces productives, parce que, sans ce développement, le socialisme se résumerait à la gestion de la pénurie. Il n’avait pas tort. La Chine a raté le train de l’industrialisation au XIXe siècle, et elle a dû utiliser l’avance économique du monde capitaliste pour rattraper son retard. La Chine va donc continuer à développer les forces productives en utilisant des capitaux publics et privés. En même temps, elle amorce un changement de trajectoire aussi important, à mon avis, que celui auquel Deng Xiaoping a attaché son nom.

    INITIATIVE COMMUNISTE : De quelle façon ?

    Bruno Guigue : La Chine va continuer à capitaliser ses atouts commerciaux, mais en réduisant progressivement sa dépendance à l’égard de l’extérieur. C’est le sens du plan « Made in China 2025 » : en devenant le leader mondial des technologies innovantes, la Chine va jusqu’au bout de sa stratégie de développement. Il ne s’agit plus de rattraper son retard, mais d’être la première puissance technologique. Pour y parvenir, la Chine compte sur ses propres forces : ses ingénieurs, ses entreprises, son marché intérieur. On parle constamment de la façon dont la Chine a utilisé la mondialisation, mais on devrait aussi regarder les chiffres : l’excédent commercial chinois représente à peine 2 % du PIB, et l’économie chinoise est beaucoup moins dépendante des exportations que l’économie allemande.

    INITIATIVE COMMUNISTE : Cette réorientation de la politique économique chinoise ne va-t-elle pas se traduire par un ralentissement de la croissance ?

    Bruno Guigue : C’est ce que les dirigeants chinois ont clairement annoncé. Ils veulent une croissance plus raisonnable, assise sur le développement du marché intérieur et compatible avec les impératifs de la transition écologique. En redistribuant les revenus et en misant sur la qualité de la vie, il est clair que la Chine  change de paradigme dans sa stratégie de développement. L’éradication de la grande pauvreté et la lutte impitoyable menée contre la corruption avaient déjà donné le ton. Aujourd’hui, le parti resserre son emprise sur les grandes entreprises privées et leur demande de participer au développement économique en respectant les règles fixées par l’État. Ce n’est pas parce qu’il y a des capitalistes en Chine qu’elle est un pays capitaliste. La Chine est un État socialiste doté d’une économie mixte dont la vocation est de créer des richesses pour l’ensemble de la population. Avec Deng Xiaoping, c’était surtout le temps de la production. Avec Xi Jinping, voici venu le temps de la production et de la distribution.

    INITIATIVE COMMUNISTE : A vous entendre, on a l’impression que vous considérez la réussite chinoise, précisément, comme un modèle à imiter.

    Bruno Guigue : Je pense que nous avons beaucoup à apprendre de la Chine, mais que sa stratégie n’est pas transposable dans un pays comme la France. Les Chinois ont inventé une forme de socialisme totalement inédite. Au XIXe siècle, Marx refusait de décrire le communisme, ou le socialisme qui en est la première phase, parce qu’il pensait que la lutte des classes déterminerait la physionomie de la société future. Les Chinois l’ont écouté. Avec Mao, Deng et Xi, ils ont sinisé le marxisme et découvert une voie originale, adaptée aux conditions objectives de la situation chinoise. Ce ne fut pas une tâche facile, mais le résultat est tangible : en 70 ans, les communistes chinois ont arraché au sous-développement 20 % de l’humanité. Cette réussite sans précédent fournit la preuve tangible de la supériorité du socialisme sur le capitalisme. Sans parler du bilan comparatif de la crise sanitaire en Chine et aux États-Unis, qui est particulièrement accablant pour la première puissance capitaliste de la planète.  

    INITIATIVE COMMUNISTE : Tout récemment, un centre de recherches proche du Ministère français de la Défense a publié un rapport qui prétend dénoncer la « stratégie d’influence de la Chine ». Qu’en pensez-vous ?

    Bruno Guigue : C’est désespérant. En France, nous n’avons pas de masques, pas de vaccins, pas d’industrie, pas de monnaie, pas de croissance, pas de politique budgétaire, pas de défense indépendante, pas d’entreprises publiques, pas d’État souverain. Heureusement, nous avons des « experts » qui pondent un pavé de 650 pages pour critiquer ceux qui ont tout ce que nous n’avons pas.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • RASSEMBLEMENT ANNUEL POUR LA MEMOIRE COMMUNISTE, PATRIOTIQUE ET ANTIFASCISTE A CHATEAUBRIANT – 17 octobre 2021 : répondez à l’appel des JRCF et du PRCF

    Comme chaque année, et plus encore pour ce 80e anniversaire de la Fusillade de Chateaubriant où tombèrent sous les balles allemandes tant de nos meilleurs camarades, les militants et sympathisants franchement communistes défileront sous l’emblème ouvrier et paysan avec leurs drapeaux rouges et tricolores, pour combattre l’anticommunisme et l’euro-maccarthysme de la Grande UE atlantique, capitaliste, supranationale, fascisante, pilotée par l’impérialisme allemand résurgent, supervisée par l’impérialisme étatsunien et belliqueusement antirusse et antichinoise, qui, avec l’aide des Mitterrand, Sarkozy, Hollande et autre Macron, a pris pied sur notre continent à la suite de l’implosion contre-révolutionnaire de l’URSS et du camp socialiste européen.

    A cette occasion souvenons-nous du mot de Léon Landini, ancien officier des FTP-MOI, Grand Mutilé de guerre, officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, Décoré par l’URSS pour faits de Résistance, président du PRCF, « la mémoire ne vaut pas que pour le souvenir, elle vaut pour l’avenir ».

    Pour le PRCF, Fadi Kassem, secrétaire national, Georges Gastaud, secrétaire national adjoint, fils de Résistant ; pour les JRCF, Gilliatt De Staërck, travailleur des transports

    Avec le plein soutien de Pierre Pranchère, ancien maquisard FTPF, ancien dirigeant et député du PCF, Combattant volontaire de la Résistance ; Hermine Pulvermacher, ancien officier FTP-MOI, chevalier de la Légion d’honneur, ancienne secrétaire générale du Groupe communiste à l’Assemblée nationale ; Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance, directeur de la revue Etincelles, réprimé pour avoir refusé de servir sous les ordres d’un ex-général de la Wehrmacht devenu chef d’état-major de l’OTAN. 

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Chômage : combien allez-vous perdre après le 1er octobre ?-par Stéphane Orega  (rapports de force-30/09/21)

    Le gouvernement vient de publier au Journal officiel, la veille de son entrée en vigueur, le nouveau décret réformant l’assurance chômage. À compter de vendredi, le mode de calcul du salaire journalier de référence qui sert à déterminer le montant des allocations change. Selon l’Unédic, 1,15 million de demandeurs d’emploi devraient subir une baisse de leurs indemnités mensuelles au cours de la première année de mise en œuvre. Explications.

    Tout n’est pas encore joué, mais le gouvernement n’a jamais été aussi près de finaliser sa réforme de l’assurance chômage, entamée trois ans plus tôt. Maintenant que le décret est enfin publié, plusieurs organisations syndicales vont intenter un recours devant le Conseil d’État. Rien n’est donc totalement perdu pour les demandeurs d’emploi. Cependant, il n’est pas certain que la haute juridiction administrative suspende le texte comme elle l’avait fait au mois de juin, alors que celui-ci aura connu un début d’application. En effet, avec cette manœuvre gouvernementale consistant à publier le décret d’application le plus tard possible, l’audience du Conseil d’État ne pourra avoir lieu qu’après le 1er octobre.

    Par conséquent, le décret du 29 septembre va s’appliquer à compter de vendredi. C’est à ce moment-là que le calcul du salaire journalier de référence (SJR), servant à déterminer le montant des allocations, sera modifié. Enfin, dans les mois à venir, lorsque la situation économique le permettra, selon des indicateurs choisis par le gouvernement, le nombre de mois travaillés nécessaires pour ouvrir et recharger des droits au chômage sera allongé à six mois.

    Montant des allocations chômage : ce qui change

    Avant d’illustrer les effets de la réforme sur le montant des allocations, une première précaution s’impose : seuls les demandeurs d’emploi dont la fin de contrat interviendra après le 1er octobre seront affectés par la réforme. Ainsi, si vous êtes en cours d’indemnisation, votre Aide au retour à l’emploi (ARE) ne sera pas modifiée. En tout cas, tant que vous ne retravaillez pas et ne vous réinscrivez pas au chômage.

    Jusqu’à présent, pour calculer votre allocation, Pôle emploi additionnait l’ensemble de vos salaires bruts au cours des 12 derniers mois. Il les divisait ensuite par le nombre de jours où vous aviez travaillé pendant cette période. Puis multipliait le chiffre obtenu par 1,4. Il obtenait ainsi le salaire journalier de référence (SJR). Enfin, pour fixer le montant de votre allocation journalière, Pôle emploi retenait le calcul le plus avantageux entre deux opérations. Soit 40,4 % de votre SJR + 12,12 euros, soit 57 % de votre SJR.

    Mais avec la réforme, la période de référence passe de 12 à 24 mois. Par conséquent, au moment où votre dernier contrat de travail ouvrant droit à indemnisation prend fin, Pôle emploi rembobinera votre parcours sur deux années pour noter le premier contrat de travail et fixer ainsi le début de votre période de référence. En clair, si vous finissez un CDD de six mois le 1er novembre 2021, il est possible de comptabiliser l’ensemble de vos contrats depuis le novembre 2019. Si vous avez travaillé un mois en décembre 2019, votre période de référence s’étale sur deux ans.

    Et ce changement est associé à un grand bouleversement : les jours non travaillés de votre période de référence seront comptabilisés pour calculer votre SJR. De cette façon, la totalité de vos salaires sera divisée par un nombre de jours plus important, ce qui fera automatiquement baisser votre SJR. Ensuite, comme avant, les mêmes taux de 40,4 % + 12,12 euros ou 57 % sont appliqués pour le calcul de votre allocation qui, elle aussi, baissera automatiquement. Initialement, le gouvernement avait prévu de compter l’ensemble des jours d’inactivité. Mais après une première censure du Conseil d’État, il a instauré un plancher. Les jours d’inactivités ne pourront pas dépasser 43 % de l’ensemble des jours retenus dans le calcul avec vos jours travaillés. 

    Cela vous paraît compliqué. Prenons des exemples.

    Nous vous épargnerons le détail des calculs extrêmement complexes après l’entrée en vigueur de la réforme dans sa dernière mouture. Pour rendre cela concret, nous nous appuierons sur quatre cas types réalisés par l’Unédic fin avril 2021. Ceux-ci restent valables dans la mesure où le décret du 29 septembre est un copié-collé de celui du 30 mars dernier. Pour autant, ceux-ci peuvent être perturbés par le fait que les périodes de confinements ne compterons comme des périodes d’inactivité.

    Cas 1 : emploi continu

    Au sortir de ses études, Manon enchaîne deux CDD de trois mois sans interruption. Elle n’a pas de période d’inactivité. Elle est payée 1550 euros brut par mois pour les deux contrats. Elle s’inscrit à Pôle emploi qui lui ouvre des droits puisqu’elle cumule six mois travaillés.

    => Après le 1er octobre, son allocation chômage sera de 965,96 €. Elle aurait eu le même montant sans la réforme.

    Cas 2 : emploi discontinu, période d’inactivité de trois mois

    Alexandre qui a fini ses études en même temps que Manon a travaillé deux fois trois mois en CDD pour un salaire mensuel brut de 1550 euros. Mais entre ses deux contrats, il a connu une période d’inactivité de trois mois. À la fin de son second contrat, ayant cumulé six mois travaillés, il s’inscrit à Pôle emploi.

    => Après le 1er octobre, son allocation chômage sera de 792,05 €. Elle aurait été de 965,96 € avant la réforme. Soit une différence de 173,91 € pour le même nombre de jours travaillés et le même salaire que Manon.

    Cas 3 : emploi discontinu, période d’inactivité de six mois

    Nora justifie aussi de deux CDD de trois mois payés 1550 euros brut mensuels sur sa période de référence. Mais sa période d’inactivité entre ses deux contrats est de six mois. Elle aussi a cumulé six mois travaillés lui permettant d’ouvrir des droits à Pôle emploi.

    => Après le 1er octobre, son allocation chômage sera de 677,66 €. Elle aurait été de 965,96 € avant la réforme. Soit une différence de 288,30 € pour le même nombre de jours travaillés et le même salaire.

    Cas 4 : emploi discontinu, période d’inactivité de dix mois

    Jules a trouvé un travail bien rémunéré : 2800 euros brut mensuels. Il a effectué un premier CDD de cinq mois. Trop court pour ouvrir des droits. Par la suite, il a été en inactivité pendant dix mois, avant de trouver un nouveau CDD de 5 mois avec la même rémunération. A la fin de ce second contrat, avec 10 mois travaillés cumulés, il s’inscrit à Pôle emploi.

    => Après le 1er octobre, son allocation chômage sera de 980,53 €. Elle aurait été de 1521,79 € avant la réforme. Soit une différence de 541,26 €.

    Ce qu’il faut en retenir

    Ces quatre cas ne sont qu’une petite partie des situations particulières que peuvent rencontrer les demandeurs d’emploi. Ils ne permettront pas d’illustrer à la perfection votre situation personnelle. Par contre, ils éclairent parfaitement les leviers sur lesquels joue la réforme entrant en vigueur au 1er octobre 2021. Plus un demandeur d’emploi connaît des périodes d’inactivité pendant sa période de référence pouvant aller jusqu’à deux ans, plus ses allocations sont amputés. Plus ces périodes sont longues, plus la baisse est importante.

    Certes, la ministre du Travail argumente que la durée d’indemnisation est allongée avec la réforme et qu’il n’y a pas de manque à gagner. Mais outre qu’une grande partie des chômeurs retrouvent une activité avant la fin de leurs droits, la question reste : comment payer ses factures chaque mois avec des allocations si faibles ? D’autant qu’en plus des diminutions déjà évoquées, le diable se cache dans les détails. Selon Mathieu Grégoire qui a produit ses propres calculs, la réforme aurait des effets induits renforçant les inégalités entre chômeurs ayant travaillé le même nombre de jours pour un même salaire. Selon le moment dans le mois où le contrat de travail débute ou finit, l’indemnité pourrait être extrêmement rabotée.

    En tout cas, les plus précaires, qui alternent périodes travaillées et inactivité, seront les plus concernés par le changement des règles de l’assurance chômage. L’Unédic considère que 1,15 million de demandeurs d’emploi verront leur Aide au Retour à l’Emploi diminuée en moyenne de 17 %. Soit quatre chômeurs indemnisés sur dix. À moins que le Conseil d’État se rebiffe face à la manœuvre du gouvernement et suspende encore la réforme dans le courant du mois d’octobre.

     

    source: https://rapportsdeforce.fr/

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  • Pontivy. À l’appel des syndicats, une mobilisation pour défendre l’emploi, mardi  (OF.fr-3/10/21-13h30)Quatre syndicats dont la CGT appellent à la mobilisation mardi.

    Emploi, salaires, conditions sociales, abandon des projets de réforme des retraites… Quatre syndicats appellent à la mobilisation mardi 5 octobre 2021, à Pontivy (Morbihan), comme partout en France.

    Les organisations syndicales, CGT, FO, FSU, Solidaires, appellent les travailleurs des secteurs privé et public et la jeunesse à une journée de mobilisation pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et d’études, mardi 5 octobre 2021, à Pontivy (Morbihan). Mobilisation également prévue sur l’ensemble du territoire national.

    Retraites, salaires…

    En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail. La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité​, regrette l’intersyndicale, qui demande notamment l’augmentation des salaires, l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage ​ou encore la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens.

    Mardi 5 octobre, manifestation au départ de la Plaine, à 10 h 30.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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