• La Fiscalía dispondrá de 30 días para llevar adelante la investigación contra los exmilitares peruanos.

    Le Ministère Public du Pérou a ordonné samedi l'ouverture d'une enquête contre d'anciens hauts gradés des Forces Armées pour les délits présumés de sédition, rébellion et conspiration après qu'ils aient émis un communiqué dans lequel ils parlaient d'une soi-disant « fraude » aux élections.

    Dans un communiqué, le Ministère Public signale qu'un délai de 30 jours a été fixé pour l'enquête. 

    Dans leur lettre destinée aux commandants des Forces Armées, ils suggèrent d'agir contre la Constitution et affirment que l'actuel Gouvernement aurait favorisé un certain candidat et par conséquent, que les résultats des élections ne doivent pas être respectés.

    Ils accusent également le Bureau National des Elections (ONPE) et le Jury National des Elections (JNE) d'avoir conspiré pour en pas prendre en considération les dénonciations d'irrégularités déposées par Force Populaire. 

    Après avoir eu connaissance de cette lettre signée par au moins 23 généraux à la retraite de l'Armée, 22 vice-amiraux à la retraite de la Marine et 18 lieutenants généraux à la retraite de l'Armée de l'Air, le président par intérim, Francisco Sagasti, a demandé au Ministère Public d'enquêter sur cette affaire, considérant que cette lettre est « une action inacceptable pour les citoyens et les Forces Armées de la Nation. »

     

    Source en espagnol : https://www.telesurtv.net/news/peru-fiscalia-investigacion-exmilitares-sedicion--20210627-0002.html

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) : http://bolivarinfos.over-blog.com/2021/06/perou-d-anciens-militaires-accuses-de-sedition.html

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Siete exmandatarios de América Latina y de España alertaron que la demora en la proclamación de los resultados de las elecciones presidenciales en Perú.

     

    2 recours destinés à renverser le processus électoral ont été rejetés par les autorités compétentes alors que des vois s'élèvent dans lepays pour demander que le Jury National des Elections (JNE) proclame Pedro Castillo vainqueur.

    Dans le premier cas, le second tribunal constitutionnel de la cour supérieure de justice de Lima a déclaré irrecevable le recours en nullité du second tour des élections qui avait été fait par Javier Villa Stein contre le Jury National des Elections et le Bureau National des Elections (ONPE).

    Villa Stein alléguait que les droits fondamentaux avaient été violés ainsi que le droit de choisir ses autorités et la tutelle judiciaire qui sont compris dans la Constitution.

    D'autre part, le 11 ème tribunal constitutionnel de Lima a déclaré irrecevable le recours en habeas data interposé par Force Populaire contre l'ONPE dans lequel elle demandait la liste des électeurs par bureau de vote utilisée au second tour des élections.

    Selon la résolution, Milagros Takayama n'a pas prouvé formellement qu'elle était la représentante légale de Force Populaire car elle n'a présenté aucun document qui l'accrédite.

    On lui a accordé 3 jours pour résoudre le problème sous peine de clore le dossier.

    L'Association Internationale des Spécialistes du Pérou (AIP) composée d'enseignants de différents pays qui étudient la culture du Pérou a demandé aux autorités électorales de proclamer Pedro Castillo président.

    Les intellectuels, qui travaillent dans des universités étrangères, ont pris position dans un communiqué dans lequel ils affirment leur profond respect des institutions démocratiques.

    « Le décompte des voix du 6 juin 2021 et le contrôle des procès-verbaux contestés étant terminés, avec un résultat en faveur du candidat Pedro Castillo, le Pouvoir Electoral doit proclamer le vainqueur légitime du ballotage aux élections présidentielles pour le bien et la tranquillité du Pérou. »

    La proclamation du prochain président a été retardée par la suspension de l'un des 4 membres du jury électoral qui ne peut achever de traiter les recours en nullité déposés par Keiko Fujimori.

     

     

    Source en espagnol :https://www.telesurtv.net/news/peru-elecciones-resultado-polemica-castillo-20210626-0012.html

    Source en français (traduction de Françoise Lopez):http://bolivarinfos.over-blog.com/2021/06/perou-2-recours-pour-annuler-les-elections-rejetes.html

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Le désastre démocratique des élections régionales et départementales succédant au désastre démocratique des élections municipales impose de regarder les choses en face. Sans trop s’attarder sur le comportement invraisemblable d’Emmanuel Macron dont le parti, malgré son investissement (illégal) dans la campagne avec sa fameuse « tournée des régions » complaisamment et largement médiatisée, a réuni moins de 3 % des électeurs inscrits. Il a fallu attendre trois jours pour obtenir un commentaire répété par Gabriel Attal, perroquet attitré. Et assister à une pantalonnade musicale obscène dans la cour de l’Élysée pendant que sa police coursait par les villes et par les champs une jeunesse qui avait l’outrecuidance, après un an d’enfermement de vouloir s’amuser un peu. Ou bien cet homme ne se rend compte de rien, ou bien il s’en moque ce qui en dirait long sur le mépris qu’il porte au peuple français.

    Autre motif d’effarement, la façon dont le mainstream politico-médiatique donnait à voir un simulacre, en tirant doctement les enseignements politiques d’un scrutin qui n’en a produit qu’un seul : la France n’est plus une république de démocratie représentative. Lorsque les jeunes de 18 à 25 ans refusent catégoriquement de s’impliquer dans cette forme de vie de la cité, lorsque l’abstention monte dans les villes les plus pauvres jusqu’à 95 % (!), rétablissant une forme de suffrage censitaire, lorsque des exécutifs locaux vont se retrouver confiés à des gens représentant moins de 10 % de la population, qui peut parler sérieusement d’une démocratie représentative fonctionnelle ? Il y a déjà de nombreuses années et en particulier depuis la forfaiture liée au référendum trahi de mai 2005 que la désaffection démocratique prenait de l’ampleur. Le point où nous en sommes arrivés a un caractère insupportable, car il fausse tout et prive l’ensemble des institutions de leur légitimité et par conséquent de leur autorité. Et l’institution d’un quorum (c’est comme ça que cela s’appelle) pour valider une élection proposée par Jean-Luc Mélenchon, ou l’instauration du vote obligatoire, autant de pansements sur une jambe de bois, n’y changeront rien.

    La légitimité démocratique disparue

    Revenons-en une fois encore à Max Weber qui a défini la dimension politique de cette légitimité. Pour lui, le concept se rapporte à la notion de reconnaissance sociale. C’est socialement, et non juridiquement, que se définit la légitimité. Même si dans une démocratie, le pouvoir (Macht) réside dans la domination (Herrschaft) rationnelle et légale, la légitimité vient d’abord du respect de la loi, c’est une condition première, nécessaire, mais pas suffisante. Or, dans les faits, le régime Macron est terriblement éloigné de cette exigence. Inconstitutionnalité et illégalité à tous les étages, et les psalmodies régulières de ses soutiens, passant leur temps à invoquer la soi-disant légalité formelle de son arrivée au pouvoir n’y changeront rien. D’abord parce que c’est faux, puisque cette élection a été manipulée et truffée d’atteintes au droit. Et en particulier, avec la touche finale apportée par la justice liquidant judiciairement le favori pour permettre l’accession de Macron à l’Élysée alors qu’il avait recueilli 16 % des inscrits au premier tour. Et les Français clairement ou confusément le savent, ce qui explique leur rejet largement majoritaire du locataire de l’Élysée, souvent assorti d’une haine sans précédent. Mais ensuite ce rejet provient aussi de ce qu’après l’élection, la légitimité démocratique doit se valider jour après jour par un exercice du pouvoir régulé et contrôlé, dans un dispositif institutionnel fonctionnant normalement. Or, ce n’est clairement pas le cas du système Macron. Ce qui empêche la reconnaissance sociale de ce pouvoir minoritaire comme viennent encore de le démontrer les régionales et départementales.

    Parce que régulation et contrôle sont un des piliers de la démocratie représentative, celle dont Churchill disait que c’était le pire des systèmes à l’exception de tous les autres. Il s’agit d’un dispositif institutionnel minutieux et pragmatique qui doit organiser une domination de la majorité, fût-elle étroite, qui doit être acceptée par la minorité. Quelles sont les conditions impératives de cette acceptation ? D’abord, nous l’avons vu, que les représentants de la majorité prennent le pouvoir après une élection régulière dont la sincérité ne peut être mise en doute. Ensuite que ce pouvoir ait une durée limitée, pour que ce qui a été fait durant le mandat puisse être remis en cause après l’élection suivante en cas de changement. Et enfin que le pouvoir s’exerce dans un cadre strict qui est celui d’une Constitution et d’une organisation des pouvoirs publics qui prévoient séparation, équilibres et contrôles. Évitant ainsi les excès et validant en continu l’acceptation de la minorité battue lors du scrutin. Élaborée par Locke et Montesquieu, la théorie de la séparation des pouvoirs vise donc à séparer les différentes fonctions de l’État, afin de limiter l’arbitraire et d’empêcher les abus liés à l’exercice de missions souveraines. C’est cette organisation des pouvoirs publics qui s’applique chez nous depuis l’avènement de la IIIe République.

    Donc pour qu’elle puisse imposer son point de vue à la minorité, il est nécessaire que les représentants élus parviennent au pouvoir dans des conditions régulières et après un scrutin que l’on peut qualifier incontestablement de « sincère ». Et que cela soit reconnu comme tel par le corps social. C’est ce qui construit la première branche de la « légitimité » des gouvernants. Nous avons vu ce que l’on pouvait penser de l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, mais les scrutins suivants du fait d’une organisation chaotique comme l’ont été les municipales avec les deux tours éloignés de plusieurs mois, et maintenant régionales et départementales, et surtout d’une abstention qui les prive de sens ne peuvent pas être considérés comme des scrutins sincères.

    Donc pour gouverner après l’élection régulière, il existe une deuxième branche de la légitimité. Même si l’on est régulièrement parvenu au sommet de l’État, il doit exister pendant la durée du mandat un système de check and balance, c’est-à-dire de contrôle en continu pour la préserver avec celle de tout le dispositif dans lequel on exerce le pouvoir. Cette deuxième branche est désormais inexistante dans le système Macron.

    Nous allons voir que de la même façon que son arrivée au pouvoir était illégale et par conséquent illégitime, Macron exerce celui-ci dans un cadre qui n’a plus grand-chose à voir avec la légalité institutionnelle d’une démocratie représentative.

    Une Constitution en lambeaux

    Ayant perdu toute sa cohérence, la pauvre Constitution du 4 octobre 1958 est dans un triste état. Amoindrissement drastique de la souveraineté du pays au profit de l’UE, révisions (près de 30 !) visant systématiquement à en trahir l’esprit, volonté permanente de modifier notre texte fondamental qui est pourtant l’outil fondamental du fonctionnement de nos institutions, c’est une surenchère permanente. Notre Constitution est devenue un vague torchon que la classe politique considère comme le réceptacle de toutes ses démagogies et les gouvernants comme un colifichet inutile. Des 92 articles initiaux, il n’en reste aujourd’hui que 30 dans une Constitution qui en compte désormais 108. L’abaissement drastique de la valeur normative de la Constitution a ainsi permis à Emmanuel Macron de mettre en place un système à valeur de nouveau régime qui entretient des rapports très lointains avec un système légitime de démocratie représentative.

    Le « pouvoir législatif » incarné par un parlement croupion enrégimenté par le pouvoir exécutif

    La catastrophe institutionnelle provoquée par l’adoption du quinquennat voulue par Jacques Chirac combinée avec l’inversion du calendrier décidée par Lionel Jospin a complètement transformé le pouvoir législatif en France. Les élections législatives de juin 2017 ont vu un taux d’abstention colossal de près de 60 % des inscrits. L’Assemblée nationale n’a donc plus aucune représentativité politique, sociologique, sociale et économique digne de ce nom. Deux exemples qui démontrent l’inanité du système : les ouvriers et les salariés d’exécution des services sont autour de 40 % de la population active de notre pays ils ont… zéro représentant à l’Assemblée.

    Ce parlement croupion, humiliant pour la France, est fort utile à Emmanuel Macron qui l’a complètement enrégimenté. Il n’est que de voir comment sont fixés les ordres du jour, proposés des textes liberticides adoptés sans aucune discussion véritable pour mesurer l’ampleur du désastre. Législatif et exécutif ne sont plus séparés dans notre pays.

    Le ralliement à l’exécutif du pouvoir judiciaire

    La question du « troisième pouvoir » se complique un peu en France dans la mesure où le « pouvoir judiciaire » le troisième de la trilogie de la séparation, s’exerce chez nous au travers de quatre ordres de juridictions constitutionnel, judiciaire, administratif, et financier. Coiffés chacun par une forme de Cour suprême. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué…

    C’est le seul « ordre judiciaire » celui coiffé par la Cour de cassation qui est qualifié dans la Constitution « d’Autorité judiciaire ». Mais ce sont les quatre qui exercent chacun pour sa part la mission de contrôle global que l’on peut qualifier de « pouvoir judiciaire ». Qui est là justement pour assurer les équilibres voulus par le principe de séparation des pouvoirs. Et c’est le ralliement de ces quatre ordres de juridiction, constitutionnel, judiciaire, administratif et financier au macronisme qui pose désormais un problème considérable.

    La question du quatrième pouvoir, celui de la presse

    La presse est considérée depuis fort longtemps comme un contre-pouvoir dans une démocratie représentative. C’est la raison pour laquelle sa liberté et ses privilèges sont protégés. Cela explique aussi le statut qui fut mis en place à la libération pour la faire échapper à l’emprise des grands pouvoirs économiques. Cette période est définitivement terminée. La grande presse française est entre les mains de neuf oligarques qui tiennent la presse écrite et audiovisuelle. Le rôle qu’ils ont joué à son avènement d’Emmanuel Macron est suffisamment clair pour que personne ne puisse avoir de doute concernant leur soutien à celui qui est directement leur représentant.

    Toutes les études démontrent l’aversion et la défiance de l’opinion publique populaire pour cette presse, considérée comme aux ordres du pouvoir. Son attitude pendant la crise des Gilets jaunes et au moment des luttes contre la réforme de la retraite n’a pas été susceptible leur faire changer d’avis.

    Et comme au ralliement de tous les organes juridictionnels de contrôle s’est ajouté celui des plus importantes Autorités administratives indépendantes et en particulier du CSA chargé du contrôle de l’audiovisuel. Qui ne voit aucun inconvénient par exemple à ce qu’en violation de la loi, le service public refuse le pluralisme pour relayer servilement la propagande de l’exécutif. Il n’y a plus en France de quatrième pouvoir digne de ce nom. Scrutins insincères sans valeur démocratique, pouvoirs séparés et institutions de contrôle ne fonctionnant plus, s’étant ralliés ou étant contrôlés par le pouvoir exécutif, on ne peut plus sérieusement prétendre que la République française est un système de démocratie représentative régulier.

     

    Régis de CASTELNAU 
     
    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • e4qg8xdwya8nxzq

    Une blessure de guerre au teknival des musiques interdites, une fête de la musique noyée sous les gaz, et entre les deux, des remontrances contre cette jeunesse qui ne va pas voter. En quelques jours, la bourgeoisie s’est surpassée en crasses. Désinhibée par une période de restrictions des libertés, elle a montré tout son potentiel dans ce qu’elle sait faire de mieux : mépriser, heurter, mater

    Vendredi dernier, mon pote m'appelle. « Salut Yoann, je suis désolé de te déranger, mais... Je suis à Redon... Vraiment désolé de te demander... Tu peux venir me chercher ? C'est un carnage ici, ça tire de partout. » Mon cœur s'emballe. Je demande ce qu'il se passe. Il se passe qu’ils ont lâché les chiens. Des centaines de casqués sont en train de noyer sous les gaz un rassemblement festif, le « teknival des musiques interdites ».

    Prétextant la violation d’une propriété privée, le non-respect du dernier soir de couvre-feu, un attroupement de plus de dix personnes, qu'importe le prétexte. La priorité est au dégagement, manu militari, d’une jeunesse qui s’amuse. Il faut heurter leur chair, que ça ne leur reprenne plus de danser librement dans un champ, de s'organiser en autonomie pour faire valoir leur droit à la fête, la free party, minorée et illégitime, musique « bruyante et sale », comme le punk naguère, mépris intemporel de la bourgeoisie pour la culture populaire.

    « J'ai vu le mec se faire souffler sa main », me dit mon pote, avec cette voix pétrie de peur que je n'ai jamais entendue de sa bouche. Merde, ça aurait pu être lui, ça aurait pu être ma sœur, ça aurait pu être moi. Un gars de mon âge s'est fait mutiler par une grenade. 22 ans. « J'étais à l'avant, les gens tombaient comme des mouches, il y a plein de blessés. » Mon pote finit finalement par s'extraire de la zone dévastée.

    Les journalistes n'ont pas pu accéder à l'évacuation militaire. Mais toute la journée, des photos et vidéos amateurs circulent. « Heureusement qu’on a filmé… » se rassure-t-il.

    Du matériel de son, censément saisi provisoirement, s'est fait défoncer par les bleus. S’en sont donné à cœur joie, matraques empoignées, lâchés dans l’arène, à perforer des baffles, à déchirer des bâches, à détruire des tablettes de mixage et des PC. Du matériel acheté grâce à la sueur de jeunes qui voulaient faire de la musique leur vie. Qui enchainent des jobs de misère en intérim, des saisons agricoles, pour se payer une tablette de mixage, pour faire danser des gens, pour se professionnaliser dans la musique et dans l’organisation d’événements.

    Ambitions réduites à néant par cette horde de gros bras, incontrôlables, pitoyables, inquiétants. 

    J’aimerais connaître les mots de celui qui a donné cet ordre. J’imagine quelque chose comme : « défoncez tout, ras-le-bol de ces petits merdeux ». La loi n'a pas cours pour ces gens d’armes. Ils ne la connaissent pas, ils ne l’appliquent pas. La raison aussi s’est absentée. Mais la psychologie de ces âmes perdues est le dernier de mes soucis. L’important est la direction du vent, le donneur d’ordre. Ce jour-là, cette nuit-là, il fallait mater ces jeunes. Il fallait les faire chialer, les faire taire, les traumatiser.

    « Je n'ai jamais vu autant de gens dans le mal, à pleurer. Je crois que je vais faire une psychothérapie, je n’arrête pas d'y penser. »

    Comme chaque fois, le même constat : c'est l'intervention des forces de l'ordre qui a créé un monstrueux désordre. Et comme à chaque fois, ils eurent beau jeu de justifier leur action en pointant la réaction qu’ils ont attisée.

    Quoi de plus légitime que la violence réactive de jeunes qui s’en prennent chaque jour plein la gueule, de l'école jusqu’au monde du travail, et depuis toujours dans les free parties, recoins où l’on vient s’échapper d’un quotidien gris et miné. Quoi de plus légitime que de défendre cette intelligence collective, celle qui permet de créer un festival avec les moyens du bord, de se faire plaisir grâce à ses seules mains, cette fierté de construire ces moments de répit, de rencontre, de joie, en dehors du monde de la fête marchande. Quoi de plus légitime que de renvoyer la pierre à ceux qui canardent une fête, qui gazent, qui grenadent à l’aveugle.

    Le plus sinistre dans cette affaire, c'est que l’évènement réprimé avait une portée symbolique. Le « teknival des musiques interdites » entendait rendre hommage à Steve, mort noyé il y a deux ans, lors de la fête de la musique, après une intervention policière invraisemblable, salement violente, banalement violente. Je me rappelle, j'étais rentré plus tôt. Des potes à moi y étaient. Ça aurait pu être eux, ça aurait pu être moi.

    Voilà une bourgeoisie qui ne se tient plus sage du tout, qui ne veut plus s'encombrer de pacification ou d'aménagement. Qui ne veut pas négocier. Voilà la bourgeoisie crasse, conservatrice, camée d’autorité jusqu’à en frissonner de plaisir. Juste anéantir. Anéantir les mouvements sociaux, anéantir les classes populaires, anéantir les cultures qu'elle déprécie, anéantir la jeunesse prolo, et l’accabler quand elle ne vote pas.

    C’est la double peine lorsque cette bourgeoisie invite ses sujets, gendarmes en chef de la boucherie, s'étaler de plateaux en plateaux pour justifier l'injustifiable, pour flatter les pulsions d’ordre des téléspectateurs égarés. C’est la triple peine, le lundi qui suit, à Nantes, quand une marche d’hommage à Steve, deux ans après le drame, se fait harceler par un dispositif policier démesuré, dans la grande tradition nantaise. BAC, CRS, compagnies départementales d'intervention, gendarmes mobiles, hélicoptère, canon à eau, toutes les troupes sont venues donner du cœur à l’ouvrage : pourrir la fête de la musique, surtout celle qui parle de politique.

    Et vient la punition collective, comme d’habitude

    Ce lundi soir, la marche se dirige vers le lieu de la charge funeste, quai Wilson. Ce secteur de l'île de Nantes est bouclé par la police depuis plusieurs jours, pour empêcher toute commémoration. L'accès au lieu est finalement « gracieusement autorisé » à la famille de Steve par la maréchaussée. Puis retour vers le centre de la Cité des Ducs, on veut profiter de la fête, danser, conjurer la colère. Un camion sono s'immisce dans le cortège pour cracher quelques décibels bien mérités.

    Et vient la punition collective, comme d’habitude.

    Un millier de palets de lacrymogènes intoxiquent les rues, noyant toute perspective d'amusement. Dans la sixième ville de France, le jour de la fête de la musique, des gens venus se retrouver et danser sont en train de cracher leurs poumons. Toutes les terrasses alentour, pleines à craquer, plient bagage dans la précipitation. Des grenades explosives, celles-là même qui mutilent, sont tirées dans la foule, au hasard du brouillard des gaz. Le cortège se déforme, mais se reforme, et performe, jusqu’au bout de la nuit. La colère est ravivée, la fête n’est pas entièrement gâchée.

    La veille, des gens inconséquents, abêtis par leurs privilèges de classe, avachis sur leur tabouret d’éditorialiste, d’expert en démocratie, de politicien artificier, se relayaient pour disserter sur l’abstention des jeunes aux élections départementales et régionales.

    Certains se proposaient de faire du porte-à-porte pour leur expliquer la République, la citoyenneté, et autres concepts usés par ceux qui en ont fait des totems creux, pour nous pousser au cul des urnes. Mais que peuvent les départements et les régions quand ce sont les préfets, nommés en conseil des ministres, qui annihilent tout espace de liberté non contrôlé et non marchand ? Rien. Du bricolage pour rendre supportable nos existences quadrillées et moroses. Notre salut ne se trouvera jamais dans un vote qui croit nous appâter avec des tarifs réduits sur le TER, portés par des transfuges de LREM devenus écologistes, opportunistes (suivez mon regard).

    Ce week-end fut exemplaire en mépris. La bourgeoisie s’est déchaînée.

    « Paradoxalement ça a créé de la solidarité, je n’ai pas arrêté de parler avec des gens. On est encore plus déterminé. » L’émancipation individuelle viendra de cette force collective à faire face, à combattre la violence de la bourgeoisie, ses rituels répressifs, son conservatisme culturel. Celle qui exploite toute l’année des jeunes prolos, et qui défonce en prime ses espaces de liberté élaborés artisanalement. Aucun candidat électoral ne conçoit qu’une teuf soit le lieu de l’organisation politique. Qu’un espace de liberté autonome, auto-organisé, contraigne à pratiquer la politique autrement plus puissamment qu’en allant voter. 

     

    Yoann COMPAGNON, étudiant en journalisme-25/06/21

    source:  https://blogs.mediapart.fr/yoann-compagnon/blog/     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • « Les conclusions provisoires n’apportent pas d’explication quant à l’origine de la déflagration ayant emporté la main »​, écrit le procureur de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué.« Les conclusions provisoires n’apportent pas d’explication quant à l’origine de la déflagration ayant emporté la main »​, écrit le procureur de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué. 

    L’enquête sur la dispersion de la rave party à Redon ne permet pas encore de déterminer la cause des blessures de l’homme de 22 ans qui a eu la main arrachée, selon le parquet. D’autres examens vont être diligentés.

    L’enquête sur la dispersion d’une « free party »​, dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 juin à Redon (Ille-et-Vilaine), n’a pas encore permis de déterminer la cause des blessures de l’homme de 22 ans qui a eu la main arrachée, a annoncé le parquet de Rennes samedi 26 juin.

    Les conclusions provisoires n’apportent pas d’explication quant à l’origine de la déflagration ayant emporté la main​, écrit le procureur de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué. Un examen complémentaire du tee-shirt de la victime viendra compléter et finaliser cette semaine l’analyse technique des effets de la victime. D’autres examens devront suivre dans les prochaines semaines, précise-t-il.

    ITT de 90 jours

    Sur la base des résultats de l’ensemble des examens, l’imputation éventuelle des blessures sera naturellement recherchée, ajoute le procureur.

    Le jeune homme a pu sortir de la clinique mercredi et s’est vu prescrire une incapacité temporaire de travail (ITT) de 90 jours. Il devrait être entendu par les enquêteurs la semaine prochaine, selon le parquet.

    De violents affrontements avaient éclaté, dans la nuit du 18 au 19 juin à Redon, entre les forces de l’ordre et les participants à une rave-party organisée en hommage au jeune Steve, mort à Nantes lors de la fête de la musique 2019.

    Dans le cadre d’une deuxième enquête sur l’organisation et le déroulement de la « free party »​, sept plaintes ont été déposées émanant de personnes s’estimant victimes notamment de dégradations : la mairie de Redon, la société des courses de l’hippodrome, quatre propriétaires de parcelles et un riverain. Ils font état à ce stade d’un préjudice qu’ils estiment à 97 500 €, selon Philippe Astruc.

    Appel à témoins

    Le procureur mentionne également un courrier d’une avocate parisienne du 21 juin sur un signalement de faits de destruction de biens ​sans mentionner de victimes identifiées. À ce titre, toute personne souhaitant apporter son témoignage, document ou déposer une plainte est invitée à se faire connaître, précise le procureur.

    Des collectifs présents au teknival de Redon reprochent aux forces de l’ordre d’avoir volontairement détruit du matériel de sonorisation lors de l’évacuation du site, évaluant le coût du matériel détruit entre 100 000 et 150 000 €.

    Après avoir dans un premier temps assuré n’avoir donné aucun ordre de destruction de matériel​, le préfet d’Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier a finalement reconnu mardi que certains systèmes de son ont pu être saisis, d’autres ont été rendus inopérants lors de la dispersion.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •  

    Depuis le premier tour des élections régionales, ce n’est qu’un cri: haro sur l’incivisme supposé des Français, surtout sur celui des jeunes et des ouvriers qui ont boycotté à plus de 80% un scrutin censément décisif.

    Il ne vient pas à l’idée des têtes pensantes du Parti Maastrichtien Unique, lequel inclut désormais à divers degrés tout l’arc euro-complaisant qui va du RN à l’euro-gauche plurielle en passant par les LR, que notre peuple, placé depuis quinze ans devant un déni de démocratie (souvenons-nous du viol par Sarkozy et par le PS du Non populaire à la constitution européenne), et interdit de toute alternative véritable par les ralliements parallèles à l’UE du RN, du PCF, et d’une France “insoumise” alignée sur les positions euro-constructives d’une Manon Aubry, n’a plus d’autre moyen de refuser l’euro-dissolution à laquelle il est promis sur fond de fascisation galopante, que de boycotter les choix biaisés qu’on veut lui imposer pour le forcer à consentir à sa propre destitution…

    Avec les moyens du bord, notre peuple vient à la fois de gifler le duel-duo Macron/Le Pen, de renvoyer les “partis de ” à leur très modeste représentativité, et de se réserver le droit, si les gilets jaunes, les chasubles rouges de la CGT et les militants politiques progressistes savent faire leur jonction dans les luttes, de mettre en application le moment venu l’article de la première constitution républicaie de la France disposant que ” quand le gouvernement violé les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs”.

    Quant aux militants franchement communistes du PRCF, il leur revient d’accentuer leur effort pour que germe l’alternative majoritaire répondant au vote à la fois patriotique et social du 2005. Telle est l’alternative rouge et tricolore que porte Fadi Kassem avec tout le Prcf.

     

    Georges GASTAUD, co-secrétaire national du PRCF-25/06/21

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Brest. Rassemblement du personnel soignant devant l’hôpital Morvan. ( OF.fr - 25/06/21 - 19h06 )  Le personnel soignant a répondu à l’appel de la CGT pour manifester devant les bureaux de la direction de l’hôpital. 

    Vendredi 25 juin 2021 au matin, à l’initiative de la CGT, le personnel soignant du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) manifestait contre sa direction. En cause, son «l’incapacité» à assurer l’embauche de remplaçants pour l’été.

    Vendredi 25 juin au matin, à l’initiative de la CGT, le personnel soignant du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Brest-Carhaix manifestait contre sa direction. En cause, «l’incapacité de celle-ci à assurer l’embauche de remplaçants pour l’été», selon le syndicat.

    Résultat, explique Thomas Bourhis, responsable CGT : « Treize lits d’hôpitaux vont fermer. Du 1er juillet au 12 septembre 2021, les temps partiels vont être suspendus et passés en temps pleins. » Une réorganisation annoncée il y a seulement une dizaine de jours et qui perturbe largement la période de congés du personnel.

    Au-delà de cet événement, c’est le manque d’attractivité du secteur qui inquiète : « Après la période qu’on a vécue avec la pandémie, la manière dont ils nous traitent, c’est simplement du mépris », considère Sébastien Guezou. L’infirmier en psychiatrie s’inquiète de voir les « jeunes partir » et affirme que l’ambiance « s’est largement dégradée » depuis ses débuts en 1991.

    Auteur : Pol-Malo LE BRIS

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • La section du PCF de Paris XVème a le courage de désavouer publiquement la campagne de moins en moins communiste et de plus en plus dérivante de . Cependant, la seule perspective ici offerte aux sections encore communistes du PCF est d’écrire à la direction du PCF, c’est-à-dire à Roussel pour lui demander le retrait de la candidature Roussel… 

    Ne vaudrait il pas mieux, camarades parisiens, engager enfin des discussions avec les communistes du PRCF qui, partant du principe de réalité, considèrent que les véritables Communistes doivent poser ensemble et au plus vite, les bases de la reconstruction communiste ?

    La fascisation galope en France, et ’ils ne s’unissent pas pour reconstruire à temps le parti de combat des travailleurs, les communistes français porteront une lourde responsabilité devant l’histoire.

     

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

     

    Motion des communistes du PCF Paris 15e

    Publiée le 16/06/2021 à 06:38

     

    motion adoptée par les communistes du 15e arrondissement de Paris réunis en Assemblée Générale de section le mardi 15 juin 2021.

     

    Les communistes du 15e arrondissement de Paris, réunis ce mardi 15 juin 2021 en assemblée de section, expriment leur total désaccord avec les dernières prises de position de Fabien Roussel. Depuis un mois maintenant, le secrétaire national du parti enchaîne les interviews. A chaque prise de parole un profond sentiment de colère nous traverse tant ses propos sont opposés à notre conception du PCF et à son histoire.

    Fidèles à notre conception marxiste et léniniste de la lutte et du parti, nous souhaitons d’abord rappeler que les élections dans une démocratie bourgeoise doivent être pensées comme une tribune dans laquelle nous, communistes, pouvons nous exprimer pour faire avancer des positions de rupture avec le capitalisme. Historiquement, le PCF a toujours condamné l’élection présidentielle comme un scrutin destiné à désigner un monarque républicain (situation encore renforcée avec le quinquennat).

    Face à cela, le rôle du PCF n’est pas de diffuser des illusions sur les élections, et encore moins sur les élections présidentielles. A chaque prise de parole c’est pourtant précisément ce que fait Fabien Roussel ! Quand il répète à longueur d’interviews « Si je suis élu, je prendrai telle ou telle mesure » il ne fait rien d’autre que conditionner toute avancée sociale à une potentielle et impossible victoire électorale. En plus d’être en rupture totale avec notre conception de la politique, c’est une prise de position extrêmement dangereuse car elle revient à désarmer les travailleurs en les éloignant de la lutte et de la nécessité de s’organiser politiquement et syndicalement. En cela Fabien, Roussel poursuit la logique électoraliste des Pierre Laurent, Marie-George Buffet et Robert Hue, tout en ayant une ambition tribunitienne à la Mélenchon.

    Il est désormais très clair que Macron mise sa réélection sur un face-à-face avec Le Pen. Depuis plusieurs mois, aidé par ses nombreux relais médiatiques et économiques, il a décidé de focaliser le débat sur les questions de sécurité, qui fera inévitablement monter l’extrême-droite et assurera Macron d’un second tour confortable. Un candidat communiste devrait dénoncer cette grossière manœuvre et refuser d’entrer dans ce schéma. Fabien Roussel a fait le choix inverse : celui d’intégrer le PCF dans le jeu de rôle du duo Macron-Le Pen. Nous condamnons ce choix et affirmons que notre parti n’a pas à entrer dans ces stratégies politiciennes.

    Un candidat communiste peut évidemment évoquer des questions liées à la sécurité mais cela ne doit pas devenir l’alpha et l’oméga d’une campagne, d’autant plus quand ce sujet est dicté par le pouvoir politique au service du capital. L’expression communiste doit au contraire être centrée sur les axes de rupture avec le capitalisme pour contribuer à l’élévation du niveau des luttes : monopoles publics, sécurité sociale, emploi, industrie, rupture avec l’UE du capital, combat contre l’impérialisme…

    La décision de Fabien Roussel de participer à une manifestation organisée par des syndicats de policiers, avec le syndicat Alliance à la baguette, fut une grave erreur politique. Nous n’acceptons pas d’être associés à cet évènement en sachant les revendications portées par ces organisations : renforcement des peines de prison, création de délits spécifiques en cas de violence contre les forces de l’ordre, peines planchers, peines incompressibles… Va-t-on bientôt aller jusqu’à soutenir le secrétaire du PS lorsqu’il déclare que les policiers devraient avoir un droit de regard sur les décisions de justice ?

    Depuis plusieurs années, les libertés les plus élémentaires sont bafouées : la répression des manifestations sous Valls, l’état d’urgence terroriste, la répression des mouvements sociaux sous Macron, l’état d’urgence sanitaire… Au lieu d’hurler avec les loups pour demander toujours plus de moyens pour les forces répressives, une candidature communiste devrait dénoncer tout cela en bloc et porter comme revendication le respect des libertés populaires.

    Et que dire des dernières déclarations de Fabien Roussel sur l’immigration ? Il emboite le pas à Macron et Le Pen en se déclarant favorable aux expulsions des sans-papiers : « s’ils sont déboutés du droit d’asile, ils doivent rentrer chez eux ». Un dirigeant du PCF n’a-t-il rien à dire sur l’impérialisme français ? L’impérialisme français tient sous sa domination des pays entiers, les derniers coups d’Etat au Tchad et au Mali sont la dernière illustration de sa nocivité. Il maintient l’Afrique de l’Ouest dans un état de sous-développement, les trusts français pillent les ressources naturelles. L’impérialisme français a un rôle majeur dans la déstabilisation de l’Afrique et du Moyen-Orient depuis 2011. C’est la France qui a mené la coalition impérialiste en Libye en 2011, c’est la France qui a soutenu les islamo-fascistes en Syrie.

    L’immigration est utilisée au profit du capital pour mettre les travailleurs en concurrence entre eux. La main d’œuvre immigrée est la plus exploitée dans les métiers les plus ingrats et les plus mal payés. Un communiste doit dénoncer l’impérialisme, le racisme, pas réclamer des expulsions et alimenter la xénophobie !

    Communistes du 15e arrondissement de Paris, nous avions le mois dernier refusé de soutenir la candidature de Fabien Roussel et avions appelé à voter pour une candidature communiste sur un réel programme communiste. Le choix de mettre en avant une personnalité plutôt qu’un programme politique, qui aurait préalablement fait l’objet d’une discussion politique collective, ne pouvait malheureusement aboutir qu’à la situation actuelle. Autrement dit, les dérives actuelles de Roussel ne sont que la conséquence des efforts acharnés de la direction nationale pour transformer le PCF en un parti authentiquement social-démocrate.

    Dans ce contexte nous demandons le retrait de la candidature de Fabien Roussel pour les élections présidentielles. Nous pensons qu’il est urgent de reconstruire le PCF sur des bases claires de luttes contre le capital et de sortir de toutes les stratégies électoralistes et politiciennes. Nous invitons également l’ensemble des communistes à se saisir de ces quelques éléments de réflexion pour les mettre en débat dans chaque section et exprimer à la direction de notre parti notre refus d’être associés aux prises de position médiatiques de Fabien Roussel.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • La lutte a payé pour les travailleurs du nettoyage de la gare routière de Lyon Perrache : leur délégué syndical S. Barbouchi explique à Initiative communiste : “Après neuf jour de et deux réunions et enfin l’intervention de M. RENUCCI (directeur à la métropole de Lyon),  il était décidé que notre harceleur n’est plus sur la gare de Perrache”

    En plus du départ de l’agent problématique, les grévistes d’Arc-en-Ciel ont obtenu de leur direction ce vendredi le paiement de leurs jours de grève.

    La preuve que la lutte paye. Bravo à eux !

    La parole à Saber Barbouchi par le PRCF 69 venu saluer cette victoire

     

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • À nouveau ce 23 juin 2021, l’assemblée générale de l’ONU réunissant l’ensemble des pays de la planète a condamné de façon quasi unanime les États-Unis pour le criminel blocus de Cuba. Le monde ordonne donc à l’ONU la levée du blocus de Cuba par une résolution on ne peut plus simple “nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d’Amérique contre Cuba.

    Ce 23 juin, il ne s’est trouvé qu’un régime voyou pour voter contre cette résolution, en dehors de Washington évidemment, celui du gouvernement d’Israël, porte flingue de Washington au Moyen Orient, État voyou lui même condamné par 35 résolutions à l’ONU et mis en cause pour crimes de guerre ! 3 autres régimes se sont abstenus. Le régime fantoche de Kiev, de cet État d’Ukraine failli et aux autorités mis en place par le coup d’État de Maidan. Ainsi que les régime fasciste de Duque qui en Colombie fait tirer sur son peuple, et de Bolsonaro au Brésil, qui est responsable de centaines de milliers de morts du covid-19.

    Cuba sauve des vies, soutenons Cuba socialiste

    Le président Cubain Miguel Diaz Canel Bermudez a salué le vote ” 184 voix pour, 2 contre et 3 abstentions. C’est ainsi que le monde réagit à la demande cubaine. Pour la 28e fois pour le rejet mondial du blocus. Les bloqueurs sont à court d’arguments. Les états membres de l’ONU solidaires renforcent leur soutien”

    Soulignant que contrairement à l’impérialisme qui ignore et manque de respect à l’ONU, Cuba socialiste est respectueux de la communauté internationale.

    Bruno Rodriguez Parrilla, ministre des affaires étrangères a salué une “grande victoire pour le peuple cubain, pour la justice et pour la vérité”

    Devant l’assemblée générale de l’ONU, il a rappelé que les Etats Unis sont pire que le virus du COVID-19. Le blocus a ainsi causé en 2020 plus de 5 milliards de dollars de pertes. Biden, tournant le dos à ses promesses a maintenu l’intégralité des 24 mesures criminelles supplémentaires établies par Trump contre Cuba et le peuple cubain. Cela alors qu’une grande majorité des américains est en faveur de la levée immédiate du blocus de Cuba.

    A l’ONU Cuba a rappelé que ses priorités sont pour la santé, la science, l’éducation, tandis que les Etats Unis sont pour la guerre et contre les travailleurs. Cuba socialiste, vient ainsi en seulement quelque mois et malgré les énormes obstacles causés par le blocus, de développer un vaccin contre le covid, selon une technologie innovante et très efficace.

    Le Blocus ne frappe pas que Cuba, car son caractère aussi illégale qu’extraterritorial frappe également les peuples qui veulent échanger et commercer avec Cuba. La revendication de Cuba est pour simple “que les USA laissent Cuba tranquille, pour vivre sans blocus, pour que cesse la persécution de nos relations économiques”.

    Contrairement à Washington et ses prisons de la CIA au quatres coins du globe, et ses crimes – confirmés par les révélations de wikileaks qui valent une persécution horrible au journaliste Julian Assange, Cuba sauve des vies en envoyant des médecins et équipes médicales partout dans le monde et tout particulièrement dans les pays pour aider. On est loin du soutien aux terroristes, islamistes notamment, talibans et autres moudjahidines à la Ben Laden, pratiqués par les USA pour imposer par le sang, la terreur et le chaos leur domination. Sans compter les attentats menés contre Cuba et frappant y compris des intérêts français. Bruno Rodriguez Parilla a ainsi souligné que “il est inacceptable de manipuler la lutte contre le terrorisme à des fins politiques… Neuf jours avant l’entrée en fonction du gouvernement actuel, l’administration de Donald Trump a inclus Cuba dans la liste des États sponsors du terrorisme. Personne ne peut prétendre que Cuba est un État sponsor du terrorisme. Notre position sur le terrorisme est une condamnation absolue de toutes ses pratiques et manifestations”

    Réactions internationales :

    L’Afrique du Sud reconnaît que #Cuba n’a pas cessé d’aider le monde, en envoyant des brigades médicales pour lutter contre la pandémie, malgré le blocus

    La Russie appelle à la fin du blocus et exige que les États-Unis respectent la souveraineté cubaine.

    Nicolas Maduro président du Venezuela : Une fois de plus, le monde rejette l’agression impériale contre l’île de la dignité, notre héroïque Cuba. 184 peuples des cinq continents ont rejeté le blocus. Un signe clair de l’émergence d’un nouveau monde, sans hégémonie, plus humain et solidaire. Un câlin au peuple cubain !

    L’ambassadeur venezuelien à l’ONU a souligné : « Les États-Unis sont devenus un promoteur du terrorisme économique en utilisant la pandémie comme arme de guerre pour faire avancer leurs petits intérêts et ambitions de domination coloniale. »

    Luis Arce, président de la Bolivie : Nous saluons l’Assemblée générale de l’@UN_es, qui a une nouvelle fois approuvé une résolution appelant à la fin du blocus américain contre le pays frère de #Cuba. Une fois de plus, le monde exige la fin du blocus criminel contre le digne peuple cubain.

    Le Mexique “reconnaît que le blocus viole la souveraineté du peuple cubain, ainsi que les droits des pays tiers.”

    L’ : “Le soutien de la grande majorité des pays à cette résolution est un message très fort pour que le blocus contre #Cuba soit levé une fois pour toutes”

    Zimbabwe : Le blocus entrave le développement des ODD à Cuba. Cela entrave la confrontation de Cuba avec # COVID19

    JBC 

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire