• Le nouveau bureau de l’association gestionnaire du PL Recouvrance. Au premier rang, Sébastien Demange, président, et Émilie Dubreil, directrice.Le nouveau bureau de l’association gestionnaire du PL Recouvrance. Au premier rang, Sébastien Demange, président, et Émilie Dubreil, directrice. 

    En mars 2021, l’association gestionnaire de l’équipement de quartier de Brest (Finistère) était confrontée à un déficit de 23 500 €. Pour durer et fêter ses 100 ans l’an prochain, elle demande davantage de moyens à la Ville.

    Une situation financière fragile

    « Nous craignons que l’association qui gère le Patronage laïque (PL) de Recouvrance soit en cessation de paiements en octobre 2021. Ce qui entraînerait sa liquidation, et donc la fermeture du centre », s’inquiète Émilie Dubreil, directrice. L’équipement de ce quartier de Brest (Finistère) accueille 409 adhérents (dont 182 enfants). Avant la crise sanitaire, c’était 460.

    Le Covid-19…

    Le PL Recouvrance connaît une situation financière fragile depuis 2012, où il avait affronté un déficit de 40 000 €. Mais selon Sébastien Demange, réélu président du conseil d’administration, la situation était « à l’équilibre » en septembre 2020. Sauf que le Covid-19 et le deuxième confinement ont tout remis en cause. Les activités adultes ont cessé, entraînant une baisse des adhésions de 11 % en moyenne (sauf chez les enfants accueillis sur un temps périscolaire, en hausse de 7 %).

    Les festivités habituelles, qui rapportaient environ 8 000 € par an, n’ont pas pu avoir lieu. Sans oublier une loi qui aurait contrarié le recrutement des animateurs. Le centre a dû embaucher six animateurs en CDD pour l’accueil des enfants, ce qui a achevé de faire plonger ses comptes dans le rouge.

    Procédure d’alerte en mars 2021

    « En décembre 2020, on a alerté la mairie », précise Sébastien Demange. En mars 2021, le couperet est tombé : la commissaire aux comptes a lancé une procédure d’alerte. La cessation de paiements était annoncée pour mai. Et seulement quinze jours pour trouver une solution !

    Le déficit est alors de 23 500 €. Impossible de licencier, selon Émilie Dubreil. L’association fonctionne avec trois CDI : une secrétaire, un agent d’entretien et un comptable (le poste de la directrice est financé par le Groupement employeur labo). « Si on licencie une seule personne, on ne peut plus fonctionner. »

    Les remèdes

    Sur les conseils de la Ville, il a fallu se séparer de deux animateurs « sur la base du volontariat ». Ils ont retrouvé du travail dans d’autres patronages laïques. Le PL Recouvrance, qui est affilié aux Francas et à la Ligue de l’enseignement, a cherché de l’aide auprès des dix autres associations brestoises de quartier du même réseau. Le PL Le Gouill a fait don de 7 174 €. Le Foyer laïque Saint-Marc et le PL Cavale-Blanche ont aussi fait un geste. La Société des patronages laïques municipaux a octroyé un prêt de 20 000 €.

    Le PL Recouvrance a aussi sollicité des aides de l’État et de la Ville. « On attend les réponses. » L’alerte a été levée mais l’épée de Damoclès demeure.

    Un manque de moyens « structurel »

    Selon l’association, les problèmes financiers relèvent d’un manque de moyens structurel. « Parmi les 23 équipements socioculturels de Brest, nous sommes les moins bien dotés, alors que nous sommes dans un des quartiers les plus pauvres. » Qui est labellisé « Quartier prioritaire de la politique de la ville ».

    Dans le cadre du conventionnement 2022-2027 avec la Ville et du renouvellement urbain du quartier, l’association espère que son message sera entendu. La Ville verse 79 000 € par an. L’équipement en souhaiterait 49 000 € de plus sur des missions de « culture, numérique et lutte contre la précarité et l’isolement ».

    Le PL Recouvrance est la plus ancienne structure de quartier. Elle doit fêter ses 100 ans l’année prochaine. « Nous aspirons à trouver un équilibre économique pérenne. »

     

     

    Laurence GUILMO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Aéroport de Brest. Après un an de tensions sociales, un nouvel accord trouvé. ( OF.fr - 09/07/21 - 08h25 )L’aéroport Brest-Bretagne a enregistré 55 % de trafic en moins en juin 2021 qu’en juin 2019.

    Un nouvel accord d’entreprise vient d’être accepté par le personnel de l’aéroport de Brest (Finistère). Le dialogue social était dans l’impasse depuis un an entre la direction et les syndicats, qui avaient appelé à la grève à Noël.

    À l’issue d’un an de négociations et de tensions sociales, la direction de l’aéroport de Brest (Finistère) et ses salariés sont sur le point de trouver un consensus. Ce jeudi 8 juillet 2021, le personnel s’est majoritairement prononcé en faveur d’un nouvel accord d’entreprise, qui devrait être signé très prochainement.

    Le précédent accord avait été dénoncé il y a pile un an, en juillet 2020, par la direction de l’aéroport. Elle arguait la nécessité de plus de souplesse face à l’onde de choc du Covid-19. Les deux parties avaient alors un peu plus d’une année devant elles pour trouver un nouvel accord, sous peine que la convention collective, jugée peu avantageuse par les syndicats, ne soit appliquée.

    Après la grève, le dialogue avait repris

    Mais rapidement, les discussions s’étaient enlisées, amenant Force ouvrière, le syndicat majoritaire, à quitter la table des négociations. Des oppositions vives qui avaient atteint leur point culminant en décembre, où un préavis de grève avait été déposé le premier week-end des vacances de Noël. Loïc Abjean, le directeur d’exploitation de l’aéroport Brest Bretagne, avait également été évincé.

    Depuis, le dialogue avait repris. Plus discret et plus apaisé. Quelques contreparties ont été obtenues par les représentants du personnel, comme une « prime de retour à meilleure fortune », qui sera indexée sur l’excédent d’exploitation de l’aéroport.

    Le personnel est « fatigué moralement »

    Si elle met un terme à un an de tensions, la signature de ce nouvel accord reste malgré tout « peu satisfaisante », estime-t-on en interne. Elle implique une baisse du nombre minimum de week-end de repos pour les salariés, passant de 21 à 17.

    Le personnel perd aussi en visibilité sur ses horaires, des modifications pouvant désormais être actées huit semaines à l’avance, contre cinq mois auparavant. Des conditions « Covid » ou « normalisées » ont été définies pour s’adapter en fonction de la crise sanitaire.

    « La période Covid risque d’être très compliquée », regrette une source syndicale, qui évoque un personnel « fatigué moralement. Beaucoup de personnes, voyant ce nouvel accord arriver, pensent à partir. On estime qu’ils pourraient être 20 %. »

    Auteur : Laura DANIEL

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Le site de l’entreprise à Languidic devrait fermer d’ici 2022.Le site de l’entreprise à Languidic devrait fermer d’ici 2022.

    Le spécialiste des aliments pour animaux Néovia prévoit de fermer l’usine de Languidic, près d’Hennebont (Morbihan) en 2023. Trente emplois sont menacés sur le site. Un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) doit être signé le 30 juillet 2021. Les salariés veulent négocier les primes de départ. Nouveau round de discussions annoncé lundi 12 juillet.

    Les salariés de l’entreprise Sermix de Languidic (Morbihan), spécialisée dans les produits alimentaires pour les animaux d’élevage et domestiques, sont en grève depuis le 1er juillet 2021. Ils protestent contre le projet de fermeture de l’usine en 2023 (30 emplois), jugée trop enclavée par son propriétaire Néovia, une filiale du groupe américain Archer Daniels Midlands (ADM).

    Annonce faite en avril

    Le géant de l’agroalimentaire, qui possède des sites à Chierry (Aisne), Loudéac (Côtes-d’Armor) et Argentan (Orne), prévoit aussi de fermer son site normand. Au total, « 100 salariés sur 300 » devraient perdre leur emploi, précise Laurent Le Bolay, délégué syndical CFDT, qui représente le site de Languidic. Ces derniers ne savent pas encore qui sera licencié. « Certains vont être surpris de voir leur nom sur la liste », soupire Laurent Le Bolay.

    L’ annonce, faite en avril, a été perçue comme soudaine . À Languidic, le maire, Laurent Duval, s’est étonné de cette décision . « Mais ADM ne se retire pas du Morbihan, précise un porte-parole de la direction de l’entreprise. Saint-Nolff est même la vitrine du groupe en France et en Europe. »

    Un Plan de sauvegarde de l’emploi en négociation

    Les 30 employés du site de Languidic, une partie de ceux d’Argentan et des services supports de Saint-Grégoire ont fait grève au siège de Saint-Nolff, mardi 6 juillet 2021, sur fond de négociations dans un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui doit être signé le 30 juillet.

    « Ils ont tous le sentiment d’être mis à la porte par une entreprise qui se porte très bien, analyse Laurent Le Bolay. Le dialogue social était correct jusque-là ». Mais la question des primes de départ est épineuse. « Les employés veulent une reconnaissance de leur travail », résume-t-il, d’autant qu’ils assureront la production jusqu’en 2023. « Mais si l’employeur s’en fiche, ils ne vont pas rester travailler », fait valoir le syndicaliste.

    Discussions reportées au 12 juillet

    Du côté de la direction, « on comprend l’émotion » des salariés, déclare le porte-parole, qui ne souhaite pas être nommé. Le groupe « estime agir de manière responsable », en proposant notamment des reclassements internes et externes aux salariés des sites concernés.

    Mais la direction, qui a reçu les grévistes à Saint-Nolff pendant quatre heures, n’a pas répondu immédiatement aux propositions des syndicats. Les négociations ont été reportées au lundi 12 juillet 2021. Le groupe estime que les discussions peuvent durer jusqu’à la fin du mois, comme convenu dans l’accord de méthode signé par toutes les parties au début de l’affaire. Les syndicats, eux, promettent déjà « de durcir le ton » si les négociations n’avancent pas.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les chauffeurs de l’entreprise Eureden, fatigués et en colère, ont débrayé à 3 h ce vendredi matin.Les chauffeurs de l’entreprise Eureden, fatigués et en colère, ont débrayé à 3 h ce vendredi matin.

    Les chauffeurs de l’entreprise Eureden, à Moréac (Morbihan) ont démarré un mouvement de grève ce vendredi 9 juillet 2021. Ils réclament une augmentation des salaires et dénoncent leurs conditions de travail.

    Les salariés d’Eureden, situé à Porh Legal, à Moréac (Morbihan) ont commencé leur grève à 3 h, ce vendredi matin. « Nous demandons une augmentation des salaires par rapport à nos conditions de travail déplorables, avec des horaires aléatoires et décalés. Ceci a un impact direct sur nos vies de famille. De plus, nous sommes trente-trois chauffeurs salariés et nous manquons de main-d’œuvre, les conditions dégoûtant les saisonniers. » Ce sont par ces mots que s’exprime Éric Bauchet, représentant des chauffeurs de chez Eureden.

    « Les négociations n’aboutissent pas »

    En pleine saison de ramassage des légumes, ils regrettent presque d’en arriver là, sachant qu’ils mettent en difficultés les agriculteurs de cette branche. « Nous avons discuté déjà deux fois depuis ce matin avec la direction, mais les négociations n’aboutissent pas. Certains de nos chauffeurs sont en burn-out, nous n’en pouvons plus et espérons une solution très rapide. »

    En début d’après-midi, la direction n’avait pas pu être jointe.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le camarade Michal Nowicki, après avoir été arrêté par l’Agence de sécurité (ABW) puis interrogé sans le soutien d’un avocat, a pu néanmoins rejoindre l’appartement de sa mère, en Pologne.
    Il doit malheureusement repasser devant le procureur, en attendant le tribunal et tombe sur le coup d’une peine de quatre ans de prison pour avoir 1) animé une chaîne vidéo communiste, Odrodzenie Komunizmu 2) fait la satire de Roman Dmowski, fasciste et antisémite notoire devenu héros de la Pologne actuelle.
    Voir la vidéo qu’il a faite à destination des auditeurs francophones.
    Dès à présent la solidarité internationale s’organise. Nous vous tiendrons informés des manifestations de solidarité prévues.
    Nous rappelons également que les camarades de la revue Brzask (L’Etincelle), proche du , font l’objet de poursuites indignes, là encore pour leurs idées.

    Voici le lien vers l’article du Comité internationaliste pour la solidarité de classe:

    http://solidarite-classe.blogspot.com

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • La jeunesse américaine veut s’engager politiquement, pour des valeurs de gauche

    C’est la conclusion du sondage annuel 2021 de l’institut politique de Harvard.

    36% des jeunes Américains de 18 à 29 se considèrent comme engagés politiquement. Et ils veulent à 61% que le gouvernement dépense plus pour réduire la pauvreté ( +16 points), que le gouvernement assure une assurance santé, un droit pour tous ( 64% et + 16 points)

    Les Américains, tout particulièrement les jeunes, favora-bles au communisme

    L’enquête annuelle menée par l’une des officines subventionnée par l’administration américaine pour conduire des campagnes anticommunistes a révélé en 2020 une excellente surprise. Le réalisé par Yougov a ainsi révélé que le soutien au socialisme – ce qui signifie communisme pour les Étasuniens – a bondi de 10 points au sein de la génération Z (les 16 – 23 ans) en passant de 40% en à 49% en septembre 2020 !

    Dans la population générale, le soutien au capitalisme a lui baissé de 3 points, passant de 58 à 55% alors que le soutien au socialisme a progressé de 36% à 40%. En pratique, 78% considère que la lutte des classes est effective, répondant que “la division entre riches et pauvres est un problème majeur”. 68% estiment que les riches ne payent pas leur juste part d’impôts, et 49% déclarent qu’un changement complet de notre système économique” est nécessaire. Ce chiffre monte à 60% parmi les milléniaux (24 -39 ans) et 57 % dans la génération Z

    30% de la génération Z a une opinion favorable du marxisme, 27% chez les milléniaux. 74% et 70% respectivement de ces générations ne considèrent pas que le marxisme soit “un État totalitaire qui supprime la liberté de ses citoyens”.

    Et un quart de la population américaine soutient “l’élimination graduelle du système capitaliste au profit d’un système plus socialiste”, là encore le soutien étant plus fort, avec respectivement 31 et 35% chez les jeunes générations.

    Un score énorme lorsque l’on sait le niveau de persécution anticommuniste aux USA, avec des campagnes de criminalisation et de répression menées depuis plus d’un siècle !

    La preuve que la crise covid-19 a ouvert bien des yeux outre-Atlantique. Et sans aucun doute une explication à grands effets de manche des déclarations non suivies des faits de l’équipe Biden.

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • En l'honneur du 150ème anniversaire de la commune de Paris un rassemblement était organisé place de la République à Paris. Axel & Flo sont allés à la rencontre des manifestants parmi lesquels Fadi KASSEM, co-secrétaire national du PRCF..

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Mobilisation des syndicats et du personnel du CHRU Brest-Carhaix contre sa direction. ( OF.fr - 08/07/21 - 19h06 )CFDT, CGT et d’autres membres du personnel soignant étaient réunis après le conseil de surveillance, pour débriefer la rencontre avec les administrateurs du CHRU de Brest-Carhaix.

    Jeudi 8 juillet 2021, à l’hôpital de la Cavale Blanche, à Brest (Finistère), les syndicats se mobilisaient notamment à la suite de la suspension des temps partiels durant la période estivale. C’est dans un climat tendu que s’est déroulée la réunion entre la direction et le personnel soignant mobilisé.

    « La logique de rentabilité de l’hôpital devient insupportable », s’indigne Hassan Idllalene, infirmier depuis 2005 au CHRU de Brest (Finistère). À l’hôpital de la Cavale Blanche, la colère est palpable parmi les membres du personnel soignant mobilisé ce jour-là.

    Le nœud du conflit, c’est la suspension des autorisations de travail à temps partiel pour pallier l’incapacité du CHRU de recruter assez de remplaçants pour les mois de juillet et août.

    Le communiqué de la direction précise que 52 contrats n’ont pas été couverts pour la période estivale. Il explique que cette décision de suspendre environ 450 temps partiels durant l’été, est prise pour « préserver la possibilité du personnel de bénéficier de trois semaines de congé » et également pour « garantir des soins de qualité pour les patients ». Cependant douze lits d’hôpitaux sont également fermés durant l’été.

    L’avenir de l’hôpital inquiète le personnel soignant

    Sabine Pochard, secrétaire de section à la CFDT, regrette que la direction n’ait pas d’abord procédé à « un appel au volontariat » avant de contraindre le personnel. Elle ne s’étonne plus que « le CHRU ait du mal à recruter ».

    Le problème principal est un manque d’attractivité : « Lorsqu’on reçoit des stagiaires, on ne leur donne pas envie de rester. On n’a pas le temps de s’occuper d’eux. »

    Sébastien Guezzou, infirmier en psychiatrie et délégué CGT estime que la direction fait preuve de « mépris » envers son personnel. Un constat partagé par d’autres soignants. Il craint que les problèmes rencontrés cet été s’aggravent années après années.

    Auteur : Pol-Malo LE BRIS

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Le CHRU de Brest a rencontré des difficultés de recrutement notamment d’infirmiers et d’aides-soignants pour cet été, il manque 52 contrats, dont 19 infirmiers et 33 aides soignants. Le CHRU de Brest a rencontré des difficultés de recrutement notamment d’infirmiers et d’aides-soignants pour cet été, il manque 52 contrats, dont 19 infirmiers et 33 aides soignants.

    Alors qu’une intersyndicale CFDT, CGT et Sud appelait, ce jeudi, à la grève, au sujet de la suspension de certains temps partiels cet été, la direction du CHRU de Brest s’est exprimée dans un communiqué. « Dans ce contexte de crise sanitaire, tout a été mis en œuvre pour préserver la possibilité, pour tous les personnels, de bénéficier de trois semaines de congé d’été. Malgré les difficultés de recrutement, le CHRU de Brest-Carhaix a couvert plus de 90 % de ses besoins de remplacements. Afin de faire face à cette situation inédite, tout en limitant autant que possible les fermetures de lits, et afin de garantir la prise en charge optimale des patients, il a été demandé aux agents, bénéficiant actuellement d’un temps partiel, de travailler à temps plein pendant la période estivale. Les organisations syndicales auraient souhaité que cela se fasse sur la base du volontariat des professionnels, ce qui était difficile face à l’urgence de l’élaboration des plannings d’été ».

    Près de 600 recrutements pour l’été

    « Le "bureau de recrutement", organisé par la CGT, a transmis deux candidatures de personnel soignant. La direction du CHU remercie cette organisation syndicale pour sa contribution à la politique de recrutement conduite par la direction des ressources humaines et la direction des soins, par ailleurs très actives. Près de 600 recrutements, toutes professions confondues, ont été réalisés sur la seule période d’été. Les équipes du CHRU de Brest restent par ailleurs vigilantes, dans l’hypothèse d’une dégradation nouvelle de la situation sanitaire ». Et de préciser que 259 infirmiers et 197 aides-soignants, à Brest et Carhaix, sont concernés par la suspension temporaire des temps partiels et qu’il manque 52 contrats d’été, dont 19 infirmiers et 33 aides-soignants.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Michał Nowicki est un camarade polonais qui anime le site Odrodzenie komunizmu, basé en France (cf. interviews de nos camarades Annie Lacroix-Riz, Bruno Drewski, Aymeric Monville), malgré tout dans le collimateur des autorités polonaises qui prétendent désormais faire la loi dans toute l’Europe.

    Étant en vacances dans son pays, il vient d’être arrêté par les services de sécurité de l’État polonais ABW (souvent tourné en dérision sous l’appellation “ABWehr”) lors de son jogging matinal. Son épouse qui l’attendait à son retour n’a pas été prévenue, en revanche des messieurs à la triste mine se sont rendus chez sa mère, par ailleurs députée de gauche libérale, pour la prévenir que son fils se trouvait en Pologne à la fameuse prison de la rue Rakowiecka où il doit être interrogé.

    Je vous tiendrai informé de la suite mais c’est la poursuite des répressions répétitives organisées depuis l’arrivée au pouvoir de l’actuel gouvernement polonais et qui visent les personnes accusées de sympathies pro-russes, pro-chinoises, pro-iraniennes ou pro-communistes alors que les activités violentes des groupes d’extrême droite bénéficient de la tolérance des autorités malgré leur caractère illégal.

    En ce moment en Pologne, il y a un autre militant de gauche anti-impérialiste arrêté depuis plusieurs semaines, Janusz Niedźwiecki, sous l’accusation de propagation d’idées pro-russes.

    Un autre militant et ancien député, Mateusz Piskorski, est toujours sous le coup d’une enquête qui l’empêche dans les faits de retrouver du travail et de voyager à l’étranger, après avoir passé près de trois ans en prison de façon tout à fait illégale selon le bureau des Nations Unies pour les arrestations abusives.

    De son côté, le Parti communiste de Pologne est toujours l’objet d’un procès en délégalisation qui dure depuis plusieurs années et l’empêche de mener une activité normale. 

    Le PRCF exige sa libération immédiate et l’arrêt des persécutions euro-fascistes contre l’ensemble des militants communistes polonais.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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