• Cheminots en grève à Brest : les trains supplémentaires pour le Tour de France pas assurés. ( LT.fr - 23/06/21 - 16h23 )  Le 5 mai dernier, une cinquantaine de cheminots étaient mobilisés à la gare SNCF de Brest. 

    Toujours mobilisés contre le transfert de postes fixes aux guichets vers des équipes mobiles, les cheminots brestois se mettent en grève en ce week-end de juin. Conséquence : les trains supplémentaires prévus pour le Tour de France ne seront pas assurés.

    Alors que la présentation du projet de réorganisation des gares finistériennes doit avoir lieu, ce jeudi 24 juin, en Comité social et économique, les cheminots de la gare de Brest, tous services confondus, annoncent leur intention de faire grève vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 juin. Conséquence : « les trains supplémentaires prévus pour le Tour de France ne pourront être couverts », indique Jean-Christophe Hamon. Pour le secrétaire général de la CGT des Cheminots de Brest et Landerneau, « c’est la direction TER qui met en péril les trains du Tour de France ».

    Le conflit n’est pas nouveau. La CGT rappelle « qu’après des mois de mobilisations à Brest, Landerneau et Morlaix, la direction est restée sourde à nos revendications. Le projet de déshumanisation des gares se poursuit tel un rouleau compresseur sur les postes fixes de vente de billet. La Direction SNCF du TER breton souhaite mettre en place des équipes mobiles, au détriment des guichets, alors même que la convention TER signée avec la Région Bretagne, spécifiait que ces créations de postes devaient venir en appui des postes existants. »

    Le 5 mai, lors de la dernière interpellation de la direction, les cheminots avaient déjà annoncé qu’ils pourraient passer à l’action lors du grand départ du Tour de France, si aucune négociation n’était ouverte. « Or, rien n’a bougé depuis », déplore Jean-Christophe Hamon, d’où la décision qui a été prise. Une assemblée générale est prévue vendredi, à 10 h 30, au local syndical, qui décidera de la suite du mouvement, en fonction des avancées.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Après 105 jours de présence continue, et forts de la suspension annoncée la veille de la réforme de l’Assurance-chômage, les occupants du Quartz ont décidé de quitter les lieux. Mais « la lutte continue ».

    « Ça fait drôle, quand même ». Depuis le 11 mars, à 17 h 45, plusieurs dizaines d’intermittents du spectacle, de professionnels du secteur culturel ou « intermittents de l’emploi » occupaient Le Quartz, à Brest. Après 105 jours (soit trois mois et douze jours), ce mouvement a donc pris fin, ce mercredi, à 12 h précises. « L’annonce du Conseil d’État de suspendre la réforme de l’Assurance-chômage (l’une des principales revendications des occupants) a précipité les choses », explique Alexis Poillot, l’un des occupants de la première heure.

    À Brest, la fin de l’occupation du Quartz mais « la lutte continue » ( LT.fr - 23/01/21 - 13h03 )Peu avant midi, les occupants ont procédé au décrochage - symbolique - de la banderole qui ornait la façade du Quartz. 

    Une « petite victoire » pour son comparse Olivier Simenhaus, qui ne perd pas de vue que « la vigilance reste de mise ». « Après la prolongation de quatre mois de l’année blanche accordée aux intermittents qu’on avait obtenue, sachant qu’on demande un renouvellement complet de celle-ci, là, le Conseil d’État a décidé de suspendre la réforme de l’Assurance-chômage, là où on demande une abrogation pure et simple de cette loi inéquitable », poursuit l’intermittent, par ailleurs militant à la CGT-spectacle.

    « Un beau combat »

    Ce mercredi matin, les occupants présents ont procédé au décrochage des banderoles, enlevé tout le matériel nécessaire à la tenue de leur assemblée générale quotidienne, descendu matelas et sacs de couchage. « Ça a été un beau combat. On a réussi à fédérer l’ensemble des acteurs culturels brestois et finistériens. Ce mouvement a surtout été l’occasion de belles rencontres humaines, des luttants de tous bords », poursuit Olivier Simenhaus.

    À Brest, la fin de l’occupation du Quartz mais « la lutte continue » ( LT.fr - 23/01/21 - 13h03 )L’ensemble des affaires témoignant de l’occupation du Quartz ont été descendues avant le départ des occupants. 

    Le mouvement va se constituer en association

    Comme beaucoup de ses camarades de lutte, le militant a repris une activité professionnelle grâce à la réouverture des salles et la tenue de festivals. « Avec l’activité qui repartait, le mouvement, ici comme ailleurs, commençait à s’essouffler », poursuit Ludovic Tafforeau, autre occupant à plein-temps du Quartz. « Mais la lutte continue », poursuit-il aussitôt. « Dans quelques jours, une association « Quartz occupé » sera officiellement constituée. Elle permettra de poursuivre le mouvement et les actions, d’une manière ou d’une autre. On ne s’interdit rien ». Forte du soutien de la direction du Quartz, l’association devrait se voir prêter un local à l’intérieur des bâtiments de la scène nationale brestoise à compter de la rentrée prochaine.

    Auteur : Thierry Dilasser

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Chateaulin-Ciné Débat à l'Agora: projection du film "les derniers laitiers" suivi d'un débat avec le réalisateur Mathurin Peschet

    "LE DERNIER DES LAITIERS"

    FILM DE MATHURIN PESCHET (52', 2020, VF)

    VENDREDI 25 JUIN 2021-21h-CINEMA AGORA

    5, Place de la Résistance à Chateaulin

     

    Dans un puissant documentaire, le réalisateur, installé à Douarnenez (Finistère), alerte sur la disparition progressive des exploitations laitières. Et tente d’éclairer ce mouvement, du Finistère à Bruxelles.

     

    Entretien de Marion Gonidec avec Mathurin Peschet, réalisateur du film documentaire Le dernier des laitiers  (Ouest-France.fr-2/03/21-15h25) 

    Le film s’ouvre sur une effrayante possibilité. Qu’il ne reste qu’une seule ferme laitière dans le Finistère, en 2050, contre plus de 30 000 dans les années 1970…

    Je me souviens du 1er avril 2015, c’était la fin des quotas laitiers. Il y avait ces grands panneaux « Guerre du lait », des prix très bas, une crise importante. Je venais de finir un film sur les cochons et cela m’intéressait d’interroger la disparition des fermes laitières. Les paysans, les exploitants le disent, le vivent. Et ça passe inaperçu. Une ferme s’arrête, puis une autre, puis encore une autre… Quand je leur montrais cette courbe, il y a deux ans, on m’a dit, ça n’arrivera pas en 2050, ça arrivera avant, certains le voient comme une certitude mathématique. Les responsables agricoles aussi voient qu’il se passe quelque chose. Il fallait faire ce film.

    Le robot est l’une des manifestations du changement ?

    Les laitiers sont forcés de faire des choix pour s’adapter à la volatilité des prix. Selon les élevages, soit les vaches ont des noms, soit elles ont des numéros. Nous sommes à un point de bascule. Plus le troupeau est gros, plus le lien avec l’animal change. Certains font le choix du robot, d’autres sont viscéralement contre. Le robot, ça veut dire que tu ramasses tes vaches autour, qu’elles vont moins sortir. Ça a de grosses implications en termes de conduite d’élevage. L’attrait des nouvelles technologies, il est là, c’est sûr, surtout chez les jeunes, les smartphones, les robots. Mais ça coûte très cher. Si tu prends ça, tu es obligé de faire du gros volume…

    La concentration, les gros volumes, est-ce le progrès selon vous ?

    Je n’en suis pas sûr. Après, c’est facile d’avoir une opinion de l’extérieur. C’est un métier d’astreinte, un métier très dur. Ce n’est pas moi qui vais traire tous les matins et tous les soirs. Ces gens qui me disent: moi, je fais le robot parce que je n’en peux plus, j’ai mal aux épaules… Je les comprends. D’autres font le choix d’avoir trente vaches en monotraite. Les mouvements alternatifs existent, encore faut-il pouvoir trouver sa place, accéder aux terres. Si tu veux des fermes écologiquement viables, il n’y a pas de secret, il faut des pâtures autour. Or, dans bien des cas, ce n’est pas le cas, les terres sont morcelées, rachetées aux uns et aux autres…

    Vous expliquez que les laitiers sont pris entre des injonctions contradictoires.

    D’un côté, la société leur dit: vous êtes en conventionnel, ce n’est pas bien; vous êtes des salauds, vous utilisez des pesticides; il faut devenir un éleveur écolo. Et de l’autre, tu as les laiteries qui leur disent: mais attendez, vous êtes à 80 vaches, ce qui est à peu près la moyenne; mais regardez les Allemands, regardez les Danois, regardez les Pays-Bas. Ils sont déjà à 100, 200, 300 vaches. Agrandissez-vous, modernisez-vous ! Depuis la fin des quotas, les maîtres du jeu, ce sont les laiteries. Tu as les fermes qui tiennent et les éleveurs isolés, pour qui c’est très très dur. Il y a des suicides, beaucoup de tristesse dans les fermes, beaucoup d’injustice ressentie.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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    Pratique Le dernier des laitiers, documentaire de 52 minutes. Au Cinéma Agora-5 Place de la Résistance à Chateaulin- Vendredi 25 juin 2021 à 21 heures . Image : Nedjma Berder, son : Pierre-Albert Vivet; images et sons additionnels: Jonathan Szawarskyl et Jean-Luc Le Brun; montage: Gaëlle Villeneuve; étalonnage: Didier Gohel; mixage: Vincent Texier: musique originale: Arthur B. Gillette; production déleguée : Mille et une films – Gilles Padovani.

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  • L’union locale CGT Pontivy Loudéac appelle à la grève jeudi, chez Salaisons Celtiques.L’union locale CGT Pontivy Loudéac appelle à la grève jeudi, chez Salaisons Celtiques. 

    Le syndicat CGT de l’entreprise spécialisée dans les produits de charcuteries et de salaisons, installée dans la zone de Tréhonin, au Sourn, appelle à la grève jeudi 24 juin 2021. Le syndicat pointe du doigt une « dégradation des conditions de travail ».

    L’union locale CGT Pontivy Loudéac appelle à la grève, jeudi 24 juin 2021, sur le site du Sourn de l’entreprise Salaisons Celtiques, spécialisée dans les produits de charcuteries et de salaisons.

    Ronan Le Nezet, technicien en maintenance dans l’entreprise et délégué syndical central CGT dénonce unedégradation des conditions de travail, un ras-le-bol général et un manque de reconnaissance ». Et ajoute : En cinq mois en 2021, nous avons eu autant d’accidents qu’en 2020. Les indicateurs sociaux ne sont pas bons du tout.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Face aux dégradations des conditions de travail, la CGT vient de lancer un appel à la grève aux salaisons Celtiques, sur la commune du Sourn. Le mouvement devrait démarrer ce jeudi 24 juin, à partir de 5 h et durer toute la journée.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

     

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  • Le tribunal de commerce de Dijon a rendu son délibéré ce mardi 22 juin. Il a prononcé la liquidation judiciaire de la fonderie MBF Aluminium. Nail Yalcin, délégué syndical à la CGT lance :« Macron, Runacher, vous êtes des assassins ! C’est l’État qui nous a condamné aujourd’hui. ».

     

    Le communiqué de la FD-CGT-Métallurgie (23/06/21)

     

     

    Article de F3-Bourgogne/Franche-Comté -22/06/21-22h35

    Jura : "Assassins !", la colère des salariés de la fonderie MBF Aluminium, 280 emplois, placée en liquidation judiciaire

    Le tribunal de commerce de Dijon a rendu son délibéré ce mardi 22 juin. Il a prononcé la liquidation judiciaire de la fonderie MBF Aluminium qui emploie 280 salariés à Saint-Claude (Jura).

    MBF aluminium saint Claude : annonce tribunal de commerce de Dijon
    Le désespoir des salariés de MBF Aluminium après l'annonce par le tribunal de commerce de Dijon de la liquidation de leur entreprise. De colère, certains ont retournés et mis le feu à une voiture.© Emmanuel Rivallain / France Télévisions

    Les visages sont fatigués, les mines graves, et c'est finalement la colère qui explose à la sortie du bureau du greffier. La décision est tombée peu avant 16 heures ce mardi 22 juin. Le tribunal de commerce de Dijon vient de prononcer la liquidation judiciaire de MBF Aluminium à Saint-Claude (Jura).

     

    La réaction des salariés à l'annonce de la liquidation

     

     

    En pleurs, des salariés qui ont fait le déplacement, s'effondrent dans les bras l'un de l'autre. Nail Yalcin, délégué syndical à la CGT lance :"Macron, Runacher, vous êtes des asssassins ! C'est l'Etat qui nous a condamné aujourd'hui.". Il rappelle le désastre que représente cette liquidation pour le bassin d'emploi de Saint-Claude. Le sous-traitant automobile était le premier employeur privé de la ville du Haut-Jura. "Ce sont 280 familles, des femmes, des enfants". Après 83 jours de grève, la rage succède à la désillusion. Le représentant syndical CGT cible directement le ministre de l'économie Bruno Le Maire et sa secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher qu'il accuse d'être responsables de cette liquidation : "Reconvertissez-vous en chauffeur de corbillard !" s'écrie-t-il.

    "Si c'est la violence qu'ils cherchent, ils vont la trouver"

    Nail Yalcin, délégué syndical CGT à MBF Aluminium

    "C'est l'Etat qui nous a condamné" : la colère et la rage des salariés de la fonderie MBF, 282 emplois, placée en liquidation judiciaire

     

    source: https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/jura/jura-la-fonderie-mbf-aluminium-270-emplois-placee-en-liquidation-judiciaire-2147530.amp

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  • C’est une nouvelle claque à Macron, après la censure pour constitutionnalité de nombreux articles de la , après qu’il a villipendé et annulé de nombreuses mesures du schéma de maintien de l’ordre comme “attentatoires” à la liberté de la presse, la liberté d’informer ou encore la liberté de manifester, le Conseil d’Etat vient de suspendre en urgence la réforme de l’assurance chômage.
    Le jugement, intervenu en urgence par une procédure de référé portée par une large intersyndicale emmenée par la CGT, la FSU, Sud Solidaires et FO notamment, est très clair :

    D’abord il bat en brèche les soit disant motivations du gouvernement justifiant de cette loi qui vise en réalité a privé les travailleurs précipité dans le chômage en réalité de la précarité de leur emploi fait de contrat court d’indemnisation. Et de faire ainsi les poches aux travailleurs de plusieurs milliards d’euros chaque année. Ni plus ni moins qu’un vol car rappelons le, la totalité de l’argent de l’assurance chômage c’est le salaire différé et mutalisé des travailleurs constitué des cotisations sociales. Une réforme qui, bien qu’appliquée avec le zèle et la morgue que l’on connaît au régime Macron, n’est en réalité que la traduction des ordres de l’Union Européenne édictés dans le cadre de ses recommandations par pays du Semestre Européen. Car le régime Macron Borne osait prétendre, toute honte bue, que la réduction des indemnités chômages des travailleurs victimes de la précarité avait pour but de réduire la précarité. Les juges du Conseil d’Etat qui sont pourtant connu pour leur conservatisme et pas du tout pour etre des bolchéviques au couteau entre les dents observent que

    les salariés de ces secteurs, qui subissent plus qu’ils ne choisissent l’alternance entre périodes de travail et périodes d’inactivité.

    Conseil d’Etat

    Les juges du Conseil d’Etat n’ont d’ailleurs sans doute pas apprécier d’être pris par des idiots par le régime Macron qui tout en suspendant les très timides pénalités appliquées aux entreprises abusant outrageusement des contrats courts et précaires jusqu’en septembre 2002 “du fait de la crise sanitaire”, prétendait appliquer dès ce 1er juillet la baisse des indemnités chômage. On le sait le “quoi qu’il en coute” n’a vallu et ne vaut toujours que pour les . Le même régime Macron -applaudit pour cela par sa comparse Marine – qui prétend qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites, les indemnités chômages, l’éducation nationale et même pour les hôpitaux publics, a réussi dès lors que le capital de la bourgeoisie était menacé n’a pas hésité à endetter à hauteur de centaines de milliards d’euros l’Etat pour renflouer sans aucune condition, ni contraintes les milliardaires ! Il n’y a pas d’argent magique osait pérorer le petit banquier il y a peu devant des infirmières appelant au secours de l’hôpital public ! Massacrant en appliquant les directives d’euros austérité de l’Union Européenne et de l’Euro avec nos hôpitaux publics notre santé et mettant en danger comme on l’a vu avec le Covid-19 la survie même du pays.

    Ils observent ainsi dans leur décision la totale inequité de cette euro réforme. Il est vrai que son caractère de classe, anti populaire est évident :

    Alors que la réforme prévoit de différer au 1er septembre 2022 la mise en œuvre du système de bonus-malus pour les cotisations dues par les employeurs, précisément en raison des incertitudes sur l’évolution de la situation économique et du marché du travail, les nouvelles règles de calcul pour les salariés s’appliquent dès le 1er juillet prochain. La juge des référés considère qu’est sérieuse la contestation portant sur l’erreur manifeste d’appréciation entachant ainsi l’application immédiate de la réforme pour les salariés.

    Conseil d’Etat

    Le jugement au fond sera rendu à l’automne. En attendant la mobilisation doit continuer pour le retrait de toutes les euro réformes. En osant mettre en cause l’instrument de destruction massive de notre pays et de ses conquêtes sociales, l’Union Européenne et son euro, par le Frexit progressiste. Assurance Chômage, retraites, Bac, plan hercule et clamadieu de liquidation du service public de l’énergie, privatisation de la SNCF et mise en concurrence des RER et TER, privatisation et décentralisation des autoroutes, liquidation de la filière industrielle des fonderies, casse de l’industrie automobile etc… Oui l’heure doit être au tous ensemble et en même temps pour opposer avec le front unis des travailleurs l’alternative rouge tricolore !

    JBC 

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

    La décision du Conseil d'Etat

     

    Le communiqué du Conseil d'Etat

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  • « Le ras-le-bol » des salariés de La Poste, en grève ce mardi à Brest. ( LT.fr - 22/06/21 - 12h27 )Une cinquantaine de salariés de La Poste ont manifesté devant le bureau de la rue de Siam à Brest, ce mardi matin.

    Dénonçant les multiples réorganisations et transformations qui impactent leurs vies, une cinquantaine de salariés de La Poste du Nord-Finistère ont manifesté à Brest, ce mardi matin.

    Déjà dans la rue le 18 mai dernier, les salariés de La Poste ont à nouveau manifesté ce mardi 22 juin, à Brest. À l’appel des organisations syndicales CGT, CFDT, FO, Sud et Unsa, une cinquantaine de postiers ont exprimé leur « ras-le-bol » devant le bureau de la rue de Siam à 10 h, puis devant la sous-préfecture de Brest où une délégation a été reçue. « Ce qu’on dénonce, c’est le grand désordre dans l’entreprise », avance Elsa Naudet, secrétaire générale de la CGT pour La Poste dans le Nord-Finistère. « La plateforme de tri du Dourjacq de Brest a fermé il y a plusieurs semaines. Le courrier du Finistère est maintenant trié à Rennes. Il y a aussi une grande précarité chez les agents de La Poste, avec des contrats d’intérimaires qui se multiplient, au détriment des CDD et CDI. Il y a trop peu de recrutements ».

    Parmi les postiers présents à la manifestation, certains constatent aussi un virage pris, « il y a une dizaine d’années », selon Raphaël. « Avant La Poste, c’était reconnu pour la qualité de service. Aujourd’hui, on voit que c’est une logique de rentabilité. On a séparé les métiers des préparateurs de courrier et des distributeurs. Cela a ajouté de la difficulté dans le travail des facteurs qui se retrouvent souvent avec un courrier qui n’est pas trié dans le sens de la tournée ».

    À quelques mètres de là, Rolland regrette, lui, « la disparition de nombreux bureaux de poste sur les territoires ruraux. Depuis quinze ans, on a perdu 40 % de temps d’ouverture au public dans les bureaux du Finistère Nord. Évidemment, cela a un impact sur les emplois. Aujourd’hui, il ne reste qu’une quarantaine de bureaux de poste dans le Nord-Finistère, alors qu’il y a en avait près de 80, il y a quinze ans. La direction parle de transformation, en installant des points relais dans des tabacs-presse ou en créant des bureaux dans les mairies. Mais, pour les salariés, ce sont des bureaux qui disparaissent ».

    Auteur : Rémy Quéméner

    Source : https://www.letelegramme.fr

     

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  • « On a tout rangé avant même la signature du protocole, on a vraiment fait les choses bien. »« On a tout rangé avant même la signature du protocole, on a vraiment fait les choses bien. »

    Le protocole de fin de grève a été signé par la direction de la Fonderie de Bretagne et les grévistes vendredi 18 juin 2021. La reprise progressive du travail prévue lundi 21 juin n’a toujours pas démarré.

    « Stéphane, tu sais, il faut de la résilience, il faut qu’on continue à être solidaire. » Ce mardi 22 juin 2021, A deux pas des bureaux du comité social et économique, Eric, Stéphane et Eric pansent les plaies des huit semaines de grève qui ont secoué leur usine, la Fonderie de Bretagne, à Caudan, près de Lorient (Morbihan). « On ne va pas bien, lâche Stéphane, en serrant les dents. Familialement, ça a été compliqué. Je suis quelqu’un qui, d’ordinaire, parle beaucoup. À la maison, je ne parlais plus. J’ai loupé des choses… »

    Portés par la lutte sociale

    Le 27 avril 2021, les deux tiers des salariés de la Fonderie de Bretagne se sont mis en grève pour réclamer le maintien de leur usine dans le groupe Renault, la promesse d’un volume de pièces, des engagements pour une stratégie d’avenir. Durant huit semaines, ils ont manifesté, lancé des actions symboliques« On n’a pas été violent, on n’a rien cassé, on a été responsables. »

    Une lutte sociale longue qui a porté les grévistes. « Beaucoup de liens se sont consolidés entre nous, alors qu’on ne se connaissait pas forcément. » L’un travaille de nuit, l’autre, manutentionnaire le matin, le troisième, technicien, de jour. « On est une famille, on s’est battu pour garder notre outil de travail, pas pour négocier une prime de départ. »

    Des jours chômés, rémunérés

    Vendredi 18 juin 2021, le protocole de fin de grève a été signé par la direction de la Fonderie de Bretagne et les grévistes. « La reprise progressive de l’activité est prévue à partir de lundi », avait alors annoncé la direction de FDB. Dimanche soir, les salariés n’avaient aucune nouvelle des conditions de leur retour. « J’ai finalement appelé par le directeur des ressources humaines, dit Maël Le Goff, délégué CGT FDB, qui m’a demandé de prévenir les salariés de ne pas venir lundi, que la journée serait rémunéré. » Et ce mardi 22 juin 2021, même chose.

    Ce qui devait être un retour difficile à l’entreprise se transforme en chaos dans l’esprit des ouvriers. « Pendant des semaines la direction a réclamé la reprise, et là, on demande au délégué CGT de communiquer. On n’a pas un mot de nos chefs de service ! »

    Ou au compte-gouttes. Stéphane, posté la nuit, a reçu un SMS ce mardi pour l’informer que l’usine allait redémarrer doucement. « L’équipe de nuit ne reprendra pas au mieux, avant septembre. Sauf que moi, ma vie de famille est organisée autour de mon travail de nuit, avec mes enfants. »

    « L’impression d’être un fantôme »

    Le doute s’installe déjà pour l’avenir. « On a l’impression que Renault n’avait pas prévu de relancer l’usine. » De son côté la direction de FDB explique que « la reprise se fait progressivement de façon à garantir la sécurité les conditions de sécurité pour tous ». Un processus qui va durer tout le mois de juin. Elle assure par ailleurs que les managers sont au contact de leurs équipes. Eric, ce mardi matin, est quand même venu au travail : « On m’a lancé : « Il faut appeler le numéro vert. » J’ai l’impression d’être un fantôme dans cette entreprise, alors que j’y suis depuis 27 ans. »

     

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°22 – 21 juin 2021

     

    66% d’abstention démontrent le besoin de l’alternative rouge et tricolore pour rétablir la souveraineté populaire et nationale afin de faire place au peuple !

     

     

    57% d’abstention au second tour des législatives en juin 2017, 50% aux européennes de mai 2019, 60% aux municipales de juin 2020, et désormais 68% aux régionales et départementales de juin 2021 : la pseudo « démocratie libérale » est morte.

    Qu’a-t-on aussi vu le 20 juin sur le scrutin lui-même ? Des présidents et assesseurs de bureaux de vote absents, le recours au débotté à des réquisitions de fonctionnaires, la farce d’une impression-distribution des professions de foi et bulletins de vote aux mains d’un prestataire privé aboutissant à des impairs jamais connus dans leur acheminement aux électeurs. Et que dire des jeunes majeurs inscrits désormais automatiquement sur les listes électorales sans démarche volontaire ? 

    Il va sans dire, le sens juridico-politique de « démocratie libérale » qui recouvre notamment un respect a minima d’un formalisme consacré par une constitution matérielle a vécu. « Nos » dirigeants capitalistes ne respectent plus grand-chose dans la vie publique, pas davantage l’ordre juridique fabriqué à leurs mains ? 

    Tous ces tenants du désordre capitaliste, européistes et atlantistes dangereux pour la vie du pays, aussi bien les partis institutionnalisés de droite (le mensonger « Rassemblement national », les truqueurs « Républicains » et la « République en miettes »), la prétendue « gauche » (PS, EELV, voire PCF et une fraction croissante de LFI) et les aux ordres sont sévèrement sanctionnés. 

    Cela n’empêche pas les têtes de gondole de toutes ces formations politiques subventionnées par l’Union européenne, le patronat et les banques (voire des banques étrangères comme le RN fossoyeur de la souveraineté nationale), de poursuivre tambouilles et magouilles pour des « alliances » dont se moquent éperdument les citoyens et les travailleurs de France. 

     

    L’explosion de l’abstention ne traduit pas un désintérêt pour la politique. Encore moins la « stupidité » des électeurs, comme semblent oser le penser de plus en plus de barons professionnels de la politique – y compris au sein du RN lui aussi sévèrement sanctionné. Il révèle une fracture désormais irréversible entre des politiques qui défendent l’ordre établi, à commencer par la mortifère Union européenne du Capital, et des citoyens et des travailleurs plus que jamais conscients de l’impuissance – et de la corruption – des prétendus « représentants du peuple ». 

    En effet, comment assurer l’émancipation et l’accomplissement des citoyens et des travailleurs totalement privés de leur souveraineté nationale et populaire confisquée par des instruments dont ils n’ont ni voix au chapitre ni contrôle (les euro, UE et OTAN des faux puissants qui les conduisent sans consentement démocratique) et, bien entendu, le capitalisme et ses institutions (FMI, OMC, Banque mondiale) dont pratiquement personne ne remet en cause l’hégémonie désastreuse pour nos conditions de vie. 

    Voilà pourquoi, face à ce discrédit d’un ordre oligarchique capitaliste aux abois, Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022 afin de bâtir une République démocratique et populaire au sein de laquelle tout le pouvoir appartient aux travailleurs et aux citoyens

    Cela passe donc par une rupture absolue avec la Cinquième République autoritaire, avec le capitalisme répressif, avec l’UE fascisante et avec l’OTAN , mais aussi par une restructuration radicale de la vie médiatique (sous la coupe des forces capitalistes) et institutionnelle à travers l’instauration du Référendum d’initiative citoyenne, la suppression des euro-régions et des euro-métropoles, la promotion de la démocratie directe ou encore la constitutionnalisation des assemblées à l’échelle municipale et départementale. 

    Aujourd’hui, le Frexit progressiste constitue la seule alternative possible pour que les citoyens et les travailleurs reprennent l’initiative politique, à l’instar des fondateurs (surtout communistes) du , et qu’adviennent enfin les « nouveaux Jours heureux » dont nous avons tant besoin et, ainsi, redevenir enfin maîtres de notre destin ! 

    21/06/2021

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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