• Le président de la Région Bretagne et le président de Lorient agglomération ont cosigné une lettre adressée au ministre de l’Économie, concernant l’avenir de la Fonderie de Bretagne.Le président de la Région Bretagne et le président de Lorient agglomération ont cosigné une lettre adressée au ministre de l’Économie, concernant l’avenir de la Fonderie de Bretagne. 

    Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne et Fabrice Loher, président de Lorient agglomération ont adressé une lettre commune à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie concernant l’avenir de la Fonderie.

    Dans un courrier commun, Fabrice Loher et Loïg Chesnais-Girard font part de leur inquiétude pour l’avenir de la Fonderie de Bretagne. « Les discussions entre les actionnaires et les représentants des salariés sont rompues et les tensions se font de plus en plus vives. »

    Les deux élus bretons rappellent que « Renault s’était engagé au moment du lancement de la revue stratégique à ouvrir toutes les options possibles pour offrir un avenir industriel durable à ce site emblématique. Nous ne nions pas les difficultés autour de la fonte. Cependant la question d’une réorientation vers l’aluminium a à peine été esquissée. » Dans ce courrier les élus bretons demandent au ministre « une étude dédiée sur les conditions d’adaptation du site de Caudan aux spécificités d’un site de fonderie aluminium ».

    Un travail de convergence ?

    Dans la foulée de ce courrier, Renault group a tenté l’apaisement en proposant la tenue d’un comité social et économique aux contours semblables de celui qui s’était tenu à l’issue du conflit de mai 2020. Pas sûr que les grévistes s’y laissent prendre.

    La direction évoque « un travail afin de faire converger les différentes études stratégiques qui ont été réalisées pour développer les activités du site de Caudan. Renault Group organisera, sous l’égide du Préfet, avec les élus du territoire, des points d’échanges et de partage réguliers. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • A plusieurs reprises, le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) s’est exprimé sur la situation de la police et des policiers en France, réalisant récemment un entretien avec Alexandre Langlois sur ce sujet (https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/video-police-surete-democratie-alexandre-langlois-policier-debat-avec-fadi-kassem/). 

    A l’occasion de la journée de mobilisation des policiers devant l’Assemblée nationale, le PRCF a rédigé cette lettre ouverte à destination des gardiens de la paix. Comme cela a déjà été affirmé à diverses occasions, le PRCF :

    1. Apporte son soutien à tous les éléments intègres et honnêtes opérant au sein de l’institution policière afin de garantir la sûreté générale et la tranquillité publique ainsi que de combattre tous les crimes et délits, y compris ceux perpétrés par l’oligarchie capitaliste qui, se croyant au-dessus des lois qu’elle instaure, s’illustre notamment par sa corruption – mal fondamental selon la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) du 26 août 1789. En ce sens, le PRCF rejette les slogans gauchistes irresponsables tels que « Tout le monde déteste la police » ou « La police est raciste ».
    2. Condamne la surenchère ultrasécuritaire fascisante orchestrée par des « syndicats » opposant la police à la justice et relayée chaque jour par des médias dominants réactionnaires (C-News en tête) et des politicards eux-mêmes sous le coup de la loi comme Le Pen. Le prétendu « Rassemblement national », les pseudo « Républicains », la Macronie, les idiots utiles du PS et d’EELV (et de plus en plus, au sein même du PCF) : tous poussent le pays à la guerre civile en réduisant l’ennemi aux seuls délinquants et criminels des « banlieues » (qui seront naturellement combattus, à commencer par les courants intégristes menaçant la République une et indivisible), sans jamais parler des « criminels en col blanc » et de tous les séparatismes, dont celui des euro-régionalistes s’acoquinant avec l’extrême droite comme en Alsace.
    3. Appuie les revendications sociales des syndicats progressistes (CGT-Police et Vigi) en faveur d’une meilleure rémunération et d’une meilleure formation, de moyens de lutter contre les trop nombreux suicides ayant lieu chaque année, pour une politique non plus du chiffre de l’éradication réelle de tout ce qui pourrit la vie de millions de citoyens et de travailleurs honnêtes (trafics de toute nature, corruption, violences verbales et physiques), etc.
    4. Défend une restructuration profonde de l’institution policière, mais aussi du système pénitentiaire et de la justice, au service des, et contrôlée par les, travailleurs, afin que « la loi protège la liberté publique et individuelle contre l’oppression de ceux qui gouvernent » (article 9 de la DDHC du 24 1793) et que la police et la justice ne soient pas le « bras armé de la bourgeoisie ». Ce qui implique notamment d’en finir avec les éléments réactionnaires et fascistes opérant en leur sein, la création de centres d’éducation et de travail (CEDTRA) visant à se substituer à terme à des prisons aussi surpeuplées qu’inefficaces mais aussi d’accroître fortement les moyens humains, matériels et intellectuels d’institutions indispensables à l’établissement d’un ordre socialiste au détriment du désordre généré par le capitalisme.

     

    Davantage de propositions ont été formulées dans le cadre des mesures d’urgence, afférant aux questions de la corruption (https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/mesure-n4-eradiquer-toutes-les-formes-de-corruption/) et de la sûreté générale dans le pays (https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/mesure-n5-etablir-les-bases-regaliennes-dun-etat-socialiste/). Le PRCF les soumet à discussion et comme propositions pour faire face à tous les violences, délits et crimes, mais sans céder aux sirènes fascisantes de l’extrême droite et de toutes les forces qui lui emboîtent le pas, les forces de la pseudo « gauche » établie incluses (PS, EELV, PCF-).

     

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  • Pays de Brest. Les AESH, en plein désarroi, se mobilisent ce jeudi au Quartz ( OF.fr - 02/06/21 - 22h09 ) Les AESH (accompagnant d’élèves en situation de handicap) sont en grève, ce jeudi, au Quartz, à Brest.

    Les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) se mobilisent sur le parvis du Quartz, à Brest (Finistère), ce jeudi 3 juin 2021. Ils réclament un vrai statut et veulent alerter sur la dégradation de leurs conditions de travail. Isabelle, AESH depuis cinq ans, témoigne.

    Les accompagnants des élèves en situation de handicap, appelés plus communément AESH, ont pour rôle d’accompagner des enfants en difficulté pendant une période de leur scolarité. Néanmoins, ce processus qui se veut une aide pour les uns, dissimule parfois une grande détresse et une certaine précarité pour les autres.

    Isabelle, AESH qui travaille sur le territoire, explique pourquoi, ce jeudi 3 juin 2021, elle fera grève au même titre que ses collègues, sur le parvis du Quartz, à Brest (Finistère). Elle pratique ce métier depuis cinq ans et en est à son deuxième CDD.

    « Ce sont des cycles de trois ans renouvelables une fois, mais j’ai des collègues qui sont en CDD depuis beaucoup plus longtemps. Je gagne 760 € par mois et mes frais de route ne sont pas remboursés. Je travaille 24,18 heures par semaine, ce sont des contrats de 62 % de 35 heures, explique-t-elle. Cette organisation est liée aux pôles inclusifs d’accompagnement localisés, PIAL, mis en place par l’État depuis 2018-2019. » Ce concept récent permet à l’AESH de travailler dans plusieurs écoles mais aurait pour conséquence la dégradation des conditions de travail des intervenants.

    Quelle conséquence pour les enfants ?

    Les jeunes en situation de handicap sont-ils gagnants de cette nouvelle formule ? « Nous pouvons être envoyés pour une mission d’une journée dans une école sans connaître le dossier du ou des jeunes. Nous pouvons également avoir en charge cinq enfants dans une seule classe alors qu’un seul est prévu par le contrat. »

    Actuellement, Isabelle est en charge d’un autiste Asperger. « Ça se passe plutôt bien, il est gentil, ça va. » Néanmoins, elle peut être appelée à s’occuper de n’importe quel autre enfant en lien avec la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). « Je suis individualisée mais, quelquefois, je dois m’occuper de plusieurs enfants. » La formation d’Isabelle n’est pourtant pas en rapport avec cette profession. « Au début, j’ai reçu la formation Magistère qui dure 60 heures, puis plus rien. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Un rassemblement « pour les libertés et contre les idées d’extrême droite » le 12 juin à Brest ( LT.fr - 02/05/21 - 16h11 )

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Le rassemblement aura lieu sur la place de la Liberté, à Brest.

    Suite à l’appel national du samedi 12 juin 2021 « pour les libertés et contre les idées d’extrême droite », les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires du Finistère appellent tous les salariés, privés d’emploi, retraités, jeunes, précaires, etc., à un rassemblement ce même jour, à Brest. Il aura lieu place de la Liberté, à 11 h. Elles invitent toutes les organisations signataires de l’appel national présentes dans le département à les rejoindre.

    « Les injustices explosent »

    « Depuis maintenant plusieurs mois, nos syndicats constatent un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire, les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale », expliquent les organisateurs du rassemblement.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Brest. Un pique-nique en soutien à Milena et Mariami, menacées d’expulsion. ( OF.fr - 02/06/21 - 16h24 )Mariami était présente à cette nouvelle mobilisation contre son expulsion, avec des amis qui la soutiennent.

    La mobilisation contre l’expulsion de Milena et Mariami, deux collégiennes de l’Harteloire, se poursuit, à Brest (Finistère). Un pique-nique était organisé, mercredi 2 juin 2021, pour poursuivre la lutte.

    Plus d’une cinquantaine de personnes se sont réunies, square Alphonse-Juin, à Brest, pour soutenir Milena et Mariami, menacées d’expulsion avec leurs familles respectives. Voilà plusieurs mois que des associations, le collège de l’Harteloire, où elles sont scolarisées en 6e, parents d’élèves et camarades se mobilisent. Cette fois, c’est sous la forme d’un pique-nique que leurs soutiens ont décidé de montrer qu’ils ne lâcheraient rien.

    « Depuis le début, on n’a pas eu de réponses, d’avancées. On ne lâchera rien, cette politique d’expulsion est choquante, n’a aucun sens et n’est pas juste, témoigne Gladys Guillerm, l’une des organisatrices de la mobilisation. Elles sont très bien intégrées, elles demandent juste à vivre sereinement, avec leurs familles auprès d’elles. On ne quitte jamais un pays par plaisir. Il y a des raisons à leur arrivée en France. »

    « Je n’ai pas envie de partir »

    Une mobilisation qui a fait chaud au cœur de Milena et Mariami. « Mon papa est malade et a besoin de rester ici pour ses soins, raconte Mariami. Je suis contente de ce soutien, ça fait trois ans que je suis à Brest et j’aime beaucoup cette ville. je n’ai pas envie de partir et de changer de collège. » Mariami et sa famille sont sous le coup d’une obligation de quitter le territoire national. Son père gravement souffrant, demande des soins constants, auxquels il ne pourrait pas avoir accès dans son pays d’origine.

    Plus loin, Milena partage aussi ce moment de soutien avec des camarades. « Je suis triste, mais j’essaye de tenir le coup, explique la jeune fille. Mon papa a déjà été renvoyé en Arménie. Ça fait sept ans que je suis à Brest, et c’est mieux ici, là-bas il y a la guerre. Et j’ai plein d’amis ici. » Atteinte du syndrome de Goldenhar, elle bénéficie de soins depuis 2014. Le retour en Arménie signifierait aussi l’arrêt de ces soins, alors même qu’ils lui sont plus que nécessaires.

    Après le pique-nique, le groupe devait se diriger vers la préfecture, dans l’espoir d’être reçu. Deux pétitions sur change.org ont aussi été lancées.

    Les liens des pétitions : https://www.change.org et https://www.change.org

    Auteur : Jade SIMON

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Une délégation des fondeurs a été reçue ce mercredi 2 juin 2021 en sous-préfecture, dans la matinée.Une délégation des fondeurs a été reçue ce mercredi 2 juin 2021 en sous-préfecture, dans la matinée. 

    Les grévistes de la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan), continuent leur mouvement. Ils seront fixés ce jeudi 3 juin 2021 de la décision du tribunal. La pétition fait le plein de signatures.

    « Une fois de plus, Renault refuse de discuter ! » Maël Le Goff, délégué CGT Fonderie de Bretagne, pointe la réponse du groupe automobile, la veille, à la proposition du tribunal correctionnel de Lorient d’organiser une médiation. Les grévistes ont accepté cette proposition, refusée par Renault, estimant qu’une médiation était déjà mise en place avec les services de l’État. « Sauf qu’il s’agit cette fois d’une médiation judiciaire. » Sur le site industriel, les grévistes, toujours résolus à rester dans le groupe Renault, ont retiré les caisses de pièces qui gênaient l’accès. Le tribunal rend sa décision ce jeudi 3 juin 2021 à 14 h, concernant le référé déposé par Renault.

    L’une des entrées au parking de la Fonderie de Bretagne a été libérée, ce mercredi matin 2 juin 2021. 

    « Nous avons reçu nos bulletins de salaire, confient les militants. Ils ne pèsent pas lourd, mais nous continuerons le mouvement. » Une caisse de solidarité a été mise en place, elle a déjà permis de signer 170 chèques aux grévistes. « Tout le monde n’a pas encore fait sa demande, il y a des familles pour qui c’est plus compliqué, il y a aussi des collègues qui n’osent pas demander. »

    Plus 5 500 signatures à 15 h

    Ce mercredi matin, une partie d’entre eux sont venus dans le centre-ville de Lorient pour continuer à soumettre la pétition. « Cela ne cesse de progresser, surtout en ligne. » À 15 h, elle enregistrait plus 5 500 signatures, plus de 1 000 également sur papier. « Nous avons été reçus plus d’une heure par le sous-préfet de Lorient, Pierre Clavreuil. Nous avons redit que nous ne voulions pas d’un repreneur, mais d’une issue avec Renault et le concours de la Région Bretagne. »

    Dans l’attente de l’action de Jean-Yves Le Drian

    Les grévistes sont également dans l’attente de l’action de Jean-Yves Le Drian, rencontré voici une semaine. « C’est un bras de fer politique, résume Stéphane Flégeau, pour la fédération régionale de la métallurgie. Nous avons de notre côté fait une demande de rendez-vous pour discuter de l’ensemble de la filière fonderie en France. »

    Renault fait un pas ?

    Pour sa part, Renault dans un communiqué annonce la tenue d’un CSE d’ici la fin de semaine. Le groupe appelle à nouveau à redémarrer l’activité. Il ouvre la porte « à un travail pour faire converger les études stratégiques. Renault Group accompagnera l’arrivée d’un repreneur avec qui des discussions sur les volumes et les investissements restent ouvertes ».

     

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Dans une série de trois vidéos, Georges Gastaud, co secrétaire national du PRCF revient successivement sur :#1 l'euro destruction de la France #2 attention aux fausses alternatives #3 les propositions franchement communistes pour s'en sortir

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Initiative communiste relaie cet article transmis par une et journaliste roumaine au sujet de la réalité de la « transition écologique » en Roumanie. Si le titre laisse entendre une condamnation globale de la Roumanie de Ceausescu que le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) ne partage pas – après tout, Ceausescu réussit à développer massivement le potentiel industriel d’un pays ruiné par la guerre et le régime fasciste d’Antonescu -, le propos de cet article, qui ne parle pas de l’ancien dirigeant communiste démontre magistralement la supercherie de la « transition écologique » à la sauce européiste. Une Roumanie détruite pas trois décennies de « thérapie de choc libérale » et par son intégration en 2007 à « l’Union européenne » qui, en moins de quinze ans, réussit à démanteler tout le travail accompli sous la démocratie populaire roumaine.

    Plus que jamais, l’UE détruit les bases de la richesse industrielle des pays la composant pour les livrer aux spéculateurs et vautours capitalistes en tout genre au nom d’un prétendu « développement durable » ; faut-il pourtant rappeler que le conseiller environnement de l’UE est le fonds d’investissement Black Rock ?

    Faut il ici souligner que les mêmes diktats européens produisent les mêmes effets, du ravage d’EDF par le plan Hercule ainsi que celui de la centrale de Gardanne en France à celui de CE Oltenia en Roumanie?

    Pour s’en sortir, il faut en sortir : Frexit progressiste, et vite !


     

    La transition écologique en Roumanie, un désastre néolibéral pire que Ceausescu ?

    par Alexandra Bellea-Noury-avril 2021

     

    Pour avoir une idée sur comment la transition verte (Green Deal) est menée dans le terrain, cela vaut la peine de faire un détour en Roumanie, l’un des pays actuellement les plus ambitieux dans ce domaine.

    Le Green Deal est un document programmatique qui été créé par la Commission Européenne fin 2019 puis voté par le Parlement européen début 2020. Chose moins connue, le projet date de 2008 et est issu des cercles autour du Prince Charles d’Angleterre (1). Le plan prévoit de faire une révolution industrielle en neutralisant les activités économiques émettrices de CO2 à travers des taxes et des certificats « carbone » et de subventionner et d’impulser financièrement les activités économiques écologiques. Le but est de réduire en 2030 les émissions de carbone de l’UE de 55 % par rapport à 1990 et d’atteindre les « 0 % » d’émissions de carbone en 2050. Un énorme changement au niveau financier est également prévu, avec une taxonomie des activités économiques à la clé, car les banques et les spéculateurs parieront de plus en plus sur le vert et de moins en moins sur ce qui est productif. Depuis cette décision historique, une marche forcée vers la neutralité climatique a été engagée et l’agenda de l’UE est serré. La première région à être impactée sera le Sud-Ouest de la Roumanie, l’Olténie qui deviendra une vitrine du Green Deal pas si belle à voir.

    La Roumanie est déjà en train de se dépeupler à une grande vitesse : de 23 millions de personnes en 1989, elle est arrivée en 2021 à 19 millions, dont 4 millions travaillent à l’étranger. Les villes les plus touchées sont celles liées à l’exploitation du charbon. Une étude de l’UE montre que cette région du Sud-Ouest, notamment le département de Gorj, est une des régions les plus vulnérables face au Green Deal. Si le plan décarbonisation de l’économie est mené à bien et les centrales à charbon sont fermées, ceci risque de balayer les 380 000 habitants du département de Gorj.

    Ce problème ne semble pas être d’une grande importance pour l’Union européenne, car la Commissaire pour la compétition, Margrethe Vestager, a lancé en février 2021 une enquête approfondie sur les aides d’État fournies par la Roumanie à Complexul Energetic Oltenia (CE Oltenia), le deuxième producteur d’électricité du pays et l’opérateur de plusieurs centrales thermiques à lignite local et des mines, situé dans Gorj. L’aide d’État est venue dans une situation d’urgence, car la compagnie doit obligatoirement payer ses certificats d’émissions de carbone jusqu’à fin avril. Dans le cas contraire, sa faillite sera provoquée par les amendes trop importantes pour pouvoir être payées.

    Cette compagnie détenue en majorité par l’état assure en moyenne 22-24% de l’électricité du pays et pendant les périodes de grande sécheresse ou froid elle va jusqu’à 35%. Le Gouvernement roumain explique dans le décret d’octroi de l’aide financière, que sans CE Oltenia le réseau national d’électricité ne sera pas physiquement capable d’importer l’énergie nécessaire, et que sa fermeture mettra en danger la sécurité énergétique du pays. L’autre grande préoccupation du Gouvernement est le caractère mono-industriel du département de Gorj, siège de la compagnie, qui emploie dans ses multiples thermocentrales et mines 12 000 personnes. La fermeture de CE Oltenia équivaut à une mort économique subite.

    Un marché pas si libre

    Le principal problème de CE Oltenia est le système de d’émissions de carbone institué en 2005 à la suite du sommet pour le climat de Kyoto de 1997. Si un marché européen a été organisé, où les entreprises « vertueuses» du point de vue climatique vendent leurs certificats et les autres les achètent, celui-ci est loin d’être libre, car le nombre de certificats est fixé par l’UE et il se rétrécit. Ainsi, les gros émetteurs, comme les anciennes centrales à charbon des pays de l’Est sont petit à petit financièrement « asphyxiés ». Si les prix étaient au début de 3 ou 7 Euros la tonne de carbone émis, ils sont arrivés à l’heure actuelle à 44 EUR/t. Ainsi CE Oltenia est en train d’acheter ce mois-ci les droits « carbone » à la dernière minute pour ses 7,1 millions de tonnes de carbone émis à un prix exorbitant. La date limite est le 30 avril et si la compagnie ne les achète pas, la faillite sera assurée par les 100 EUR d’amende à payer pour chaque tonne de carbone émise.

    On peut remarquer que l’Union Européenne a une étrange vision de la « concurrence libre». D’un côté, elle a créé ce marché des droits d’émission de carbone, artificiellement contrôlée par ses directives. Ce marché est juteux pour les riches et coule les pauvres qui polluent plus. De l’autre côté, elle prend des initiatives pour empêcher les états d’intervenir pour aider les compagnies mises en difficulté par le jeu des certificats-carbone, au nom du principe du « marché libre ».

    Même si CE Oltenia survit le 30 avril, et c’est ce qu’elle fera probablement grâce à l’aide d’État, la compagnie et ses employés devront passer par un « programme de restructuration”. Le gouvernement libéral roumain, très collaborateur, après avoir octroyé à CE Oltenia une autre aide d’urgence l’année dernière, a dû proposer sous pression européenne un plan de restructuration, sous peine de se retrouver devant la Cour de justice de l’UE. Le Gouvernement a annoncé fin mars « la plus grande mesure de décarbonisation du secteur productif de Roumanie. La capacité installée, basée sur du lignite, baissera de 3570 MW en 2021 à 660 MW en 2027, une réduction de 82% en 6 ans ». Ceci inclut la fermeture de toutes les unités de production, sauf 2 et des mines associées avec au moins 10 000 pertes d’emplois.

    Et que met-on met à la place ? En compensation, le plan prévoit sur papier la construction de centrales à gaz et des sources d’énergie renouvelable, mais il reste très vague. Comme le critère de jugement pour les projets d’infrastructure est pour les investisseurs uniquement celui financier, le futur s’annonce compliqué. Dans le cadre de la nouvelle taxonomie européenne qui fera la différence entre les activités décarbonées, donc intéressantes pour les banques et les activités carbonées, donc intéressantes, le gas a de grandes chances d’entrer dans la deuxième catégorie. 

    Le même type de raisonnement financier a également bloqué l’alternative nucléaire qui se dessinait à l’horizon. La centrale nucléaire de Cernavoda, sur le cours du Danube, devrait être élargie par les unités 3 et 4, mais les investisseurs européens ne font pas la queue pour ce projet jugé pas assez intéressant. En même temps, les partenaires stratégiques américains ont bloqué le mémorandum fait par les Roumains en 2013 avec les Chinois, sur des critères géopolitiques. Donc la seule solution qui a le vent en poupe, ce sont les énergies renouvelables, peu denses et intermittentes et surtout extrêmement lucratives du point de vue financier, car bien subventionnées. La presse roumaine annonce déjà 6 milliards d’euros engagés dans ce type de projets.

    Une transition pas si juste 

    L’UE a annoncé en janvier 2020 un fonds pour une « transition juste » en valeur de 17,5 milliards EUR pour 2021-2027. Ce plan devrait financer la transition économique des régions les plus touchées par le Green Deal dans l’UE. Le ministère des Investissements et des Projets européens roumain annonce moins d’un milliard de ce fonds pour les 6 départements roumains visés. L’idée c’est de financer des activités écologiques comme le tourisme ou les énergies renouvelables. La somme et le calendrier nous laissent songeurs, si l’on sait par exemple que la centrale de gaz en chantier à Landivisiau, dans le Finistère, ne produira que 440 MW et coûtera 450 millions EUR. Cela veut dire que la transition juste offrira à toute la Roumanie quelque chose équivalent à deux centrales de Landivisiau.

    Cette « transition juste » laisse plutôt l’impression d’une thérapie de choc. L’UE laisse aux gouvernements et aux communautés locales seulement quelques moins pour définir des projets de reconstitution du tissu économique, qui normalement devraient prendre de bonnes années. Voyons ce qu’en pensent les gens du terrain. Dans une émission de la radio locale de Gorj « Radio Infinit », le président de l’association « Pas cu pas alaturi de voi » (« Pas à pas à vos cotés »), Nicolae Ivanisi, qui suit le dossier de près, considère que ce plan de transition juste va tellement vite, qu’aux gens sur le terrain il est impossible de dresser un projet sérieux, mais que derrière il y a de grands investisseurs, qui eux, sont biens prêts. Ceci réduit au minimum les chances de la population locale de profiter de cet argent qui retournera aux grands groupes européens. On ne peut que donner raison à M. Ivanisi quand on voit « L’initiative pour les régions charbonnières en transition »de l’UE censée accompagner sur le terrain certains territoires dans la transition, alors que son secrétariat est assuré par Ecorys, une boite privée de consulting et une ONG, Climate strategies, spécialiste de la finance verte.(2)

    L’activiste roumain dénonce également la participation des associations écologistes, comme Greenpeace ou Bankwatch, qui jouent plutôt un rôle de policiers au service de l’UE et de ses intérêts économiques que celui de défenseurs du climat. Ces associations, dont la deuxième est financée par le gouvernement allemand, surveillent et portent plainte après plainte contre le gouvernement roumain au nom du « marché libre ». Bankwatch ensemble avec Neuer Weg, une association locale régionaliste qui préfère le Prince Charles en Transylvanie à la place du président roumain, ont bloqué en instance le projet d’une hydrocentrale sur la rivière Jiu, presque terminée, destinée à alimenter 100 000 personnes en électricité. (3)

    Et les gens dans tout ça?

    La population est la première victime de ces jeux économiques et géopolitiques peints en vert. CE Oltenia embauche 12 000 personnes et dans le département de Gorj pratiquement tout le monde y travaille. Il faut mentionner qu’il n’y a pas que CE Oltenia qui est dans cette situation de quasi-faillite, mais c’est le cas de plusieurs fournisseurs d’électricité et des centrales de chauffage partout dans le pays. Les familles, les écoles, les hôpitaux l’industrie risquent des pannes d’électricité et des pannes de chauffage, comme c’est déjà arrivé récemment dans la ville de Deva restée sans chauffage central. (4)

    Que feront les gens privés de leur emploi ? La moyenne d’âge des employés de CE Oltenia est de 50 ans, ce sont des gens physiquement cassés par le travail dur. On leur offrira probablement des cours de requalification pour devenir serveurs ou coiffeurs dans on ne sait pas quelle boîte privée.10 000 emplois n’arrivent pas tous seuls. Ce qui se passera est ce que l’on a déjà vu dans la région d’à coté, celle de Valea Jiului, déjà touchée par la fermeture des mines : le dépeuplement. Les gens en état de travailler vivent du travail saisonnier effectué en Europe Occidentale dans des conditions qui avoisinent l’esclavage : dortoirs surchargés, douches trop rares et froides, travail de nuit, heures supplémantaires non payées avec des gens qui s’évanouissent de fatigue dans les champs.(5)

    La mobilisation

    Les syndicalistes de CE Oltenia dénoncent depuis des années les conditions de plus en plus dures de travail dans les mines et les thermocentrales, dans le contexte de l’étouffement aux certificats carbone et des économies qui sont faites sur le dos des travailleurs. Manu Tomescu, un leader syndical de la centrale de Rovinari parle d’un « génocide social ». Certains syndicalistes organisent depuis 11 semaines l’occupation de la place de la préfecture à Targu Jiu, le chef-lieu du département e Gorj. Ils sont même allés à Bucarest pour faire la grève de la faim car ils souhaitent que le parlement adopte une loi qui leur permette d’entrer dans la catégorie de « travail dans des conditions de pénibilité » et de sortir plus vite à la retraite. 

    Puisque les grévistes roumains de la faim ont enfilé des gilets jaunes, un comité de gilets jaunes français, nommé les « Gilets jaunes constituants » ont lancé le 17 avril une déclaration filmée devant l’ambassade de Roumanie à Paris pour montrer leur solidarité et la voie à suivre: une mobilisation de masse contre la cause du problème: le système financier international anti-humain. Dans leur déclaration les gilets jaunes soulignaient le besoin de récupérer la souveraineté nationale face à la finance folle : « Face à l’ennemi, nous devons organiser un Front Uni des peuples contre l’oligarchie. Nous devons réaffirmer le droit au développement économique de chaque peuple en redonnant à chacun sa souveraineté monétaire, c’est-à-dire le contrôle citoyen sur la planche à billets pour pouvoir orienter l’argent vers le bien commun : l’hôpital, l’école, l’infrastructure vitale. » (6) 

    La Roumanie, comme toute l’Europe, n’a pas besoin d’un Green Deal financier et malthusien, mais d’un vrai New Deal créant des emplois productifs et une infrastructure d’énergie sure et abondante. En effet, un vrai projet de transition économique serait basé sur des sources d’énergie pilotables et denses, comme la fission nucléaire et plus tard la fusion nucléaire. Le critère humaniste dans le choix énergétique devrait être la puissance par unité de masse et de surface, non pas la réduction des émissions de CO2.

     

    (1) Notamment Tony Juniper, l’un des auteurs du rapport « A Green New Deal » de 2008 est la plume du Prince Charles. Un autre proche du prince engagé pour pousser le Green Deal en Grande Bretagne est Jonathan Porritt, ancien dirigeant de la « Green Party », un malthusien déclaré.

    (2) https://ec.europa.eu/energy/topics/oil-gas-and-coal/EU-coal-regions/initiative-for-coal-regions-in-transition_en#secretariat

    (3) https://www.hidroelectrica.ro/press-release/9

    (4) https://www.capital.ro/probleme-la-termocentrala-mintia-mii-de-apartamente-vor-ramane-fara-incalzire-si-apa-calda.html

    (5) https://adevarul.ro/locale/timisoara/zeci-romani-tratati-sclavii-ferma-germania-pedeapsa-aplicata-fermierului-neamt-judecatorii-romani-1_5bfc2b1fdf52022f75d5526b/index.html

    (6) https://www.sabotorii.ro/articol/solidaritate-de-la-paris-cu-protestul-minerilor-di_1800.html?fbclid=IwAR29zSG10y8kgSgRPWbl2VGr1I1tIJHg1KIcQkHmOCQ_Z4tZGQNvigOZHIE

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • La France prête à disparaître du Conseil de sécurité de l’ONU…

    Lundi 10 2021, la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, sur proposition d’une eurodéputée et ancienne « socialiste » espagnole, Maria Soraya Rodriguez Ramos, a adopté un « Rapport sur la recommandation du Parlement européen au Conseil concernant la soixante-quinzième session de l’Assemblée générale des Nations unies ». Parmi la myriade de rapports, recommandations et autres directives, ce texte se révèle d’une importance capitale pour la souveraineté militaire de la France. En effet, le présent rapport appelle à ce que le Conseil (européen) « poursuive ses efforts pour permettre à l’Union et à ses États membres de s’exprimer progressivement d’une seule voix au sein des Nations unies, notamment en ce qui concerne le Conseil de sécurité des Nations unies ». Autrement dit, et comme pressenti et affirmé par le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) depuis des années, Macron s’apprête progressivement à valider le remplacement de la France comme membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU par l’Union européenne (UE).

    Qui ne peut voir, derrière cette nouvelle forfaiture, une application du « saut fédéral européen » cher à Macron et à tous ses satellites– à commencer par les euro-fédéralistes pseudo « socialistes » et « écolos » – qui se traduit par le démantèlement d’une conquête diplomatique chèrement acquise en 1945 par les Résistants, de Gaulle et les communistes en tête ? Ainsi se substitue une prétendue « souveraineté européenne », par définition introuvable car ne reposant pas sur une base nationale ET populaire, à la souveraineté de la France, dont le délitement s’accélère à vitesse grand V : euro-régionalismes détruisant la République une et indivisible ; démantèlement des services publics (qualifiés de « services d’intérêt économique général » par la juridiction européiste) ; soumission à la Banque centrale européenne (BCE) qui exerce la puissance monétaire et à la Commission européenne qui valide ou non les budgets nationaux des États-membres ; aplatissement de la France dans le cadre de l’OTAN, « partenaire stratégique » de l’UE et dont la réintégration par Sarkozy en 2009 a converti la France à un désastreux alignement atlantiste et occidentaliste – satisfaisant ainsi les théoriciens néoconservateurs du « choc des civilisations » et l’impérialisme états-unien.

    … pour la plus grande joie de l’Allemagne de Merkel et de ses valets euro-fédéralistes

    Dans le cas présent, derrière le remplacement progressif de la France sur la scène internationale au profit de l’UE, il s’agit en réalité d’une nouvelle offensive agressive de l’Allemagne de Merkel, dont l’hégémonie sur la « construction européenne » s’affirme jour après jour. Car l’Allemagne réaffirme sa puissance en s’appuyant sur ses subordonnés « français », à l’image de Macron qui a déjà davantage accru la dépendance de la France en signant le calamiteux traité d’Aix-la-Chapelle (tout un symbole : l’ancienne capitale de l’Empire carolingien !) le 22 janvier 2019. En portant son budget militaire annuel à plus de 53 milliards d’euros en 2021, l’Allemagne cherche à complaire à l’OTAN – qui estime ce chiffre insuffisant et appelle à davantage d’efforts… – et confirme ses ambitions et sa nette domination sur la France, qui hoche de la tête sans sourciller. Sûre de sa force, Angela Merkel a pu se fendre d’un message « ambigu » en mars 2019, défendant l’idée de « réunir les voix européennes au Conseil de sécurité de l’ONU », avant de concéder alors que « la France est sceptique au sujet d’un siège européen à l’ONU ».

                    « Sceptique » ? Ce n’est pas le cas des forces euro-fédéralistes comme les pseudo « Républicains », les faux « socialistes » et les « euro-bobo-Verts » qui ont approuvé ce texte, à l’instar de l’eurodéputée EELV Salima Yenbou. Quant au groupe « Renew Europe » auquel appartient la Macronie, il a confirmé son projet de « souveraineté européenne », comme le prouve le vote de l’ancienne ministre de la Défense Nathalie Loiseau ; le groupe « The Left », auquel appartient la France insoumise, s’est quant à lui abstenu. Et si les eurodéputés RN ont repoussé ce texte en dénonçant – à raison – une subordination de la France, n’y voyons nullement le signe d’un engagement sincère en faveur de la souveraineté nationale et populaire : après tout, le mensonger « Rassemblement national » ne veut-il pas rester dans l’UE, l’euro et l’espace Schengen ? N’a-t-il pas soutenu mordicus le suprémaciste et belliciste Donald Trump et ne soutient-il pas de manière inconditionnelle le colonialisme sioniste assassin des Palestiniens ? Ne vise-t-il pas, comme toutes les autres forces citées, à ancrer la France dans le « bloc occidental », au risque de précipiter le « choc des civilisations » et de pousser à la guerre civile en France en appelant, derrière ses accents martiaux de lutte contre l’islamisme, à la chasse aux citoyens français et travailleurs étrangers de confession musulmane ?

    Collaboration européiste ou Résistance communiste, il faut choisir !

    Ce qui se joue est tout simplement la disparition de la France et de son rôle historique dans le combat internationaliste en faveur de la paix, de la coopération des peuples et de la justice, comme sut le faire Jacques Chirac en s’opposant à la guerre en Irak en 2003 – contre l’avis de son propre camp et des caciques « socialistes ». Une politique nécessitant une totale indépendance vis-à-vis des forces de soumission que sont l’impérialisme états-unien, l’OTAN et l’UE, mais aussi les forces néocoloniales françaises comme le MEDEF qui se fiche comme une guigne que l’UE devienne le nouvel « acteur global », tant que ses intérêts bien compris sont soigneusement préservés par l’armée française au sein de l’ancien « pré carré » africain notamment. Comme les émigrés à Coblence pour écraser la Révolution en 1793, comme Adolphe Thiers allié à Bismarck pour massacrer la Commune de Paris en 1871, comme Pétain et tous les anticommunistes et antirépublicains de choc désireux d’abattre la « Gueuse » qui collaborèrent massivement avec l’Allemagne nazie, Macron et tous les euro-gouvernements précédents procèdent à l’euro-dissolution de la France dans le « nouvel Empire européen » (Bruno Le Maire) qui n’est qu’une resucée du Saint-Empire sous hégémonie allemande. Comme l’affirma Yvonne Bollmann dans un récent entretien accordé à Initiative communiste au sujet de la création de la collectivité européenne d’Alsace, c’est « l’Union européenne über alles ! ».

    Voilà pourquoi, pour reconquérir la souveraineté nationale et populaire abandonnée à , Berlin et Washington, pour que la France retrouve sa place aux côtés des peuples en lutte pour leur indépendance et leur , pour œuvrer à un ordre international basé sur la coopération et l’égalité et non la « concurrence libre et non faussée » faisant la joie des profits capitalistes, il est vital de sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme exterministe, et non capituler une énième fois face à un ordre impérial(iste) promettant transformant les citoyens et les travailleurs d’Europe en esclaves des desiderata de l’infâme troïka BCE-Commission-Fonds monétaire international (FMI) et du duopole impérialiste germano-états-unien. Et ainsi, faire de l’ONU non pas une caisse de résonance des appétits impérialistes occidentaux (essentiellement), mais une arme de destruction massive des impérialismes et des forces bellicistes semant misère, chaos et mort au sein de la « mondialisation capitaliste ».

     
     
    source: https://www.initiative-communiste.fr/
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  • Dans les théâtres occupés, « on se bat contre un gouvernement qui ne veut rien entendre » ( LT.fr - 01/06/21 - 13h08 )  Le mouvement initié par Denis Gravouil et les occupants de l’Odéon a fait tache d’huile : après le théâtre parisien, une centaine d’autres théâtres en France ont été occupés. Une soixantaine d’entre eux le sont toujours, dont Le Quartz.

    Secrétaire général de la CGT-spectacle et occupant de la première heure du Théâtre de l’Odéon, à Paris, Denis Gravouil était de passage à Brest, ce lundi 31 mai, pour y rencontrer les occupants du Quartz. L’occasion de faire un point d’étape.

    Quel est l’objet de votre venue à Brest ?

    Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT-spectacle : « Je n’avais pas encore eu l’occasion de rencontrer physiquement les occupants du Quartz : les réunions en Zoom ne remplacent pas tout. L’idée était surtout de discuter de la suite parce que le mouvement n’est pas terminé : les réouvertures partielles et les semi-annonces du gouvernement ne suffisent pas à satisfaire nos attentes. C’est tout sauf une vraie reprise, avec un véritable plan, comme on le demande ».

    La principale difficulté du mouvement ne sera-t-elle pas de rester audible, dans ce contexte de déconfinement progressif ?

    « Bien sûr. Il faut qu’on arrive à continuer de porter nos revendications, à commencer par le retrait de la réforme de l’assurance chômage et l’ouverture de droits pour tous ceux qui en ont besoin. On va continuer de traiter les chômeurs de fainéants alors qu’ils sont victimes d’une politique de l’emploi qui ne tient pas ses promesses ».

    Ne craignez-vous pas que le grand public peine à comprendre la poursuite du mouvement, alors qu’une reprise des activités (salles, festivals, etc.), bien que partielle, est amorcée ?

    « C’est vrai que ce mouvement porte beaucoup de revendications en même temps : d’un côté, pour que les gens du spectacle travaillent, de l’autre, des droits sociaux pour les travailleurs, dont les plus précaires. Cette bataille, c’est évidemment David contre Goliath. On se bat contre un gouvernement qui ne veut rien entendre et qui continue à mentir, comme Mme Borne qui disait encore dimanche sur France Inter « qu’il n’y a pas un demandeur d’emploi dont l’allocation va baisser au 1er juillet »… ». 

    Les syndicats avancent, eux, une baisse des allocations de l’ordre de 25 %.

    « Ce n’est qu’une moyenne. En réalité, ce sera une vraie loterie : certains ne perdront rien, tandis que d’autres connaîtront une baisse 50 ou 60 %. La vraie rupture d’égalité est là et c’est qu’on espère faire juger par le conseil d’État ».

    Vous étiez parmi les tout premiers occupants de l’Odéon, d’où est parti le mouvement d’occupation des théâtres en France. Que pensez-vous de la menace d’expulsion qui planerait au-dessus du Quartz occupé ?

    « Ce serait quand même assez incroyable, parce que ni la direction du Quartz ni la mairie (solidaires du mouvement) ne la demandent. Il semblerait que ce soit la préfecture qui veuille faire du zèle. Si c’est le cas, on n’est plus dans un état de droit, parce qu’il n’y a aucun trouble à l’ordre public »

    Thierry Dilasser

    Source : https://www.letelegramme.fr

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