• Déclaration du Pôle de Renaissance Communiste en France -le 3 Juin 2021

     

    100% BRETONS, 100% FRANCAIS, 

    LAÏQUES ET REPUBLICAINS  ! 

     

    "Oui je suis Sans-Culotte, moi (bis) / En dépit des amis du Roi (bis). / Vivent les  Marseillois / Les Bretons et nos lois!"  (La Carmagnole, chant de la Révolution française) 

     

    LES SURENCHÈRES EURO-RÉGIONALISTES,

    UNE IMPASSE MORTELLE POUR LA BRETAGNE !

    Plus un jour ne passe sans nouveaux appels démagogiques au dépiautage régionaliste de la France et, dans ce cadre délétère que Macron nomme le « Pacte girondin », à la sécession rampante des départements bretons d’avec la République française naguère "une et indivisible". C'est ainsi que, éludant les graves dangers que comporte ce texte pour l'école laïque, pour l'unité de la République, pour l'avenir des départements bretons et pour cette langue maternelle de 99% des Français (et, parmi eux, des Bretons eux-mêmes, si l'on regarde les choses en face !) qu'est le français, une grande partie des députés LREM, les députés PS, EELV, PCF et députés LR ont voté la funeste loi Molac. Et à peine cette loi dangereuse votée, les forces séparatistes adeptes d'une Europe fédérale des régions désossant les nations constituées réclament la destitution du français comme « langue de la République » (art. II de la Constitution) et exigent la mise en place d'une « Collectivité bretonne » unique sur le modèle corrosif de la Collectivité unique de Corse ou de la « Collectivité européenne d'Alsace ».  N'en doutons pas, il s’agit d’une ultime étape vers des demandes ultérieures de sécession sur le modèle hautement éruptif de la Catalogne ibérique ou de la Flandre belge. Est-ce vraiment de cette situation potentiellement chaotique dont rêvent nos concitoyens de Bretagne, dont certains ne sont pas nés ici, ou les Bretons installés à Paris et dans toutes les régions de France ?

     

    QUITTER la RÉPUBLIQUE FRANCAISE par la PORTE à DROITE OU SORTIR du CARCAN EUROPÉEN par la PORTE à GAUCHE ? 

    Non moins attachés à la Bretagne, à sa culture et à ses langues que tout autre citoyen du Finistère, des Côtes d'Armor, d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan, les militants franchement communistes et 100% républicains du PRCF mettent en garde les citoyens bretons attachés à la France et à la paix civile contre ces dérives identitaristes effrénées. Après trente années de politiques maastrichtiennes qui, en Bretagne et ailleurs, ont dévasté l'emploi industriel et agricole, rabougri les salaires et la protection sociale, raréfié et privatisé les services publics, concassé l'école publique, piétiné les choix des Français (notamment leur Non de 2005 à la constitution européenne), et alors que le vrai danger d'uniformisation linguistique de l'Europe ne provient pas du français, attaqué de toutes parts, mais du tout-globish managérial promu par les Traités néolibéraux transatlantiques, les travailleurs bretons (ouvriers, paysans, employés, artisans, marins et petit-commerçants) n'ont pas besoin que l'on joue avec le feu en désossant la France et, avec elle, les avancées sociales et démocratiques construites en 1789, 1848, 1871, 1905, 1936, 1945 et 1968 dans le cadre de l'Etat-nation français (laïcité, statuts, Code du travail, SMIG, conventions collectives, services publics, retraites par répartition, diplômes nationaux...) dans le seul but de renforcer l'Empire euro-atlantique piloté par Berlin et dominé par Washington. A part quelques milliardaires, médiacrates et politiciens bretons comme Bolloré, Le Lay ou Le Drian, lesquels ne se privent d'ailleurs pas de dominer le complexe militaro-médiatique "parisien" de l'Hexagone, les citoyens français de Bretagne n'ont pas besoin non plus d'une dislocation du pays ressuscitant les baronnies d'Ancien Régime tout en opposant les uns aux autres les travailleurs bretons, provençaux, corses, alsaciens, ch'tis, normands, franciliens, basques, auvergnats, etc. de notre pays, sans parler des ouvriers immigrés dont la bourgeoisie, tant parisienne que bretonne, a toujours méprisé les cultures et langues d'origine. Comme tout autre travailleur de France, les travailleurs bretons ont au contraire besoin d'une Alternative Rouge et Tricolore brisant les chaînes de l’Union européenne. Les travailleurs bretons ont besoin d’une reconstruction démocratiquement planifiée du produire en France et des services publics. Ils ont besoin d’une une nouvelle République unie et solidaire centrée sur le monde du travail revivifiant les grands principes fédérateurs du Conseil National de la Résistance (CNR), contribuant réellement à la protection de la planète et de ses habitants aujourd’hui sacrifiés par le capitalisme exterministe.

     

         DES MOYENS DÉCENTS POUR ENSEIGNER DIGNEMENT LE              FRANCAIS, LE BRETON ET LE GALLO DANS LE CADRE          LAÏCO-REPUBLICAIN !

    Dans cette République démocratique rendant leur rôle aux départements, à l'école publique et à la démocratie communale, aux langues bretonne et gallèse, dotées des moyens nécessaires à leur enseignement dans le cadre de l'Education nationale, ne seraient pas systématiquement opposées à l'indispensable maîtrise par tous de la langue française. Quant à l'Etat profondément démocratisé, il planifierait la reconstruction de forts services publics et impulserait la relance d'un puissant appareil productif éco-compatible égalitairement réparti sur tout le territoire national, de Brest à Mulhouse et de Dunkerque à Perpignan. 

     

    HERITIERS DES "BLEUS" et des "ROUGES" de BRETAGNE, PROLONGEONS LE COMBAT PENDANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS !

    En héritiers de ces grand(e)s républicain(e)s et combattant(te)s ouvrier(e)s que furent la Communarde bretonne Nathalie Le Mel, la « penn sardin » rouge Joséphine Pencalet les grands Résistants communistes Eugène Kerbaul et Charles Tillon (auteur de l'Appel du 17 juin 1940), Marcel Cachin (fondateur du PCF), et refusant avec dégoût de nous reconnaître dans certains séparatistes pétainistes qu'osent indécemment promouvoir certains mouvements régionalistes,  les militants du PRCF invitent les travailleurs et les jeunes à rejoindre leur combat 100% patriotique, populaire et républicain.

     


     ● Les antennes des départements bretons de la Renaissance communiste : ARC22-PRCF (contact : arc22-prcf@orange.fr ), ARC29/56-PRCF ( contact : prcf29-56@riseup.net ) et ARC35-PRCF (contact : prcf35@gmail.com )

    ●avec le soutien de Léon Landini, président du PRCF, Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF et Fadi Kassem, porte-parole national de l'Alternative Rouge et tricolore. 


     

     Télécharger « 210603-Tract PRCF-100%Bretons-100%Français-Laïques et Républic.pdf »

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  • Environ 80 salariés des entreprises de réparation navales Damen Shiprepair et Navtis, se sont mobilisés, ce mercredi 9 juin, à 9 h, à Brest.

    Environ 80 salariés de Damen Shiprepair et Navtis, entreprises spécialiées dans la réparation navale, se sont mobilisés, ce mercredi 9 juin, à 9 h, à Brest, pour le maintien de la reconnaissance de leur exposition à l’amiante.

    Environ 80 salariés de Damen Shiprepair et Navtis, entreprises spécialisées dans la réparation navale, se sont mobilisés, ce mercredi 9 juin, à 9 h, à Brest. Réunis à l’initiative de la CGT Damen devant la sous-préfecture, ils ont fait entendre leurs voix contre des décisions gouvernementales récentes qu’ils qualifient de « politique visant à réduire encore les droits des travailleurs exposés à l’amiante ».

    « Nous avons sollicité une demande de table ronde en sous-préfecture avec la DGT (direction générale du travail), l’UIMM (union des industries et métiers de la métallurgie), le patronat et des syndicats depuis maintenant presque 15 jours et toujours pas de réponse », indique Romuald L’hostis, délégué syndical CGT, à Damen.

    Le maintien de la reconnaissance amiante

    Les salariés des chantiers privés de réparation navale, demandent tout d’abord le maintien de la reconnaissance amiante et la non-suppression du préjudice d’anxiété des entreprises privées de la réparation navale. Ils demandent, de ce fait, que l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (Acaata), ne soit pas supprimée. « Le gouvernement l’a fait durer jusqu’en juin 2022. Mais l’exposition à l’amiante continue », souligne Romuald L’hostis.

    Autre revendication : l’harmonisation de la cartographie de repérage de l’amiante, et des restrictions qui y sont liées sur les chantiers français puis européens. « Le risque d’être exposé à l’amiante est incontrôlable. Il n’y a que les navires français, et encore pas tous, qui sont soumis à des restrictions. Mais nous recevons bien plus souvent des navires étrangers. La moitié d’entre eux contient de l’amiante », explique Ludovic Lamour, secrétaire à la CGT, et tourneur pour l’entreprise Damen.

    Une délégation devait être accueillie en sous-préfecture dans la matinée.

    Auteur : Emmanuelle CADIEU

    Source : https://www.ouest-france.fr

     

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  • Le CSE extraordinaire de la Fonderie de Bretagne se tient ce jeudi 10 juin à la Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan, à Lorient.Le CSE extraordinaire de la Fonderie de Bretagne se tient ce jeudi 10 juin à la Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan, à Lorient. 

    Le comité social et économique de la Fonderie de Bretagne prévu mardi 8 juin a été reporté au jeudi 10 juin 2021, à 9 h 30. La direction veut discuter des conditions de la reprise. Les délégués CGT veulent des réponses à leurs questions.

    Ce jeudi 10 juin 2021, la direction de la Fonderie de Bretagne, filiale de Renault, et les représentants du personnel se retrouvent enfin autour d’une table après plus de six semaines de grève. Le groupe Renault veut se séparer de FDB, les grévistes y voient la mort certaine de leur usine si le groupe automobile s’en va.

    Trop tôt…

    Pour autant, malgré la tenue du Comité social et économique, il est trop tôt pour imaginer que la fin du conflit social est proche. L’ordre du jour porte sur « les conditions et les modalités de reprise d’activité, dit de son côté la direction de Renault. Il y aura des échanges sur les questions. » Avant de reprendre, les grévistes veulent un engagement sur les volumes et « un accord signé. »

    Des questions qui fâchent ?

    Les questions sont celles voulues et soumises par les élus CGT Fonderie de Bretagne, et elles sont précises : « En 2021, il nous a été présenté un plan pour FDB où le tonnage confié par Renault était de 33 000 tonnes à partir de 2015 : où sont faites aujourd’hui les tonnes au-delà de celles en commande à FDB et à quel prix ? Qui sont les fondeurs qui constituent le « Benchmark Aco » qui a été communiqué à la commission de la revue stratégique, quelles sont les pièces concernées, les volumes réellement fabriqués, les gammes de contrôle, de pré-usinage, d’usinage de peintures imposées… ? »

    Des questions qui pourraient fâcher une nouvelle fois les deux camps. Le CSE ne se tiendra pas à l’usine mais dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie, à Lorient.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Autour du drapeau rouge de la classe ouvrière et du drapeau tricolore de la nation républicaine, construisons la CONVERGENCE NATIONALE DES RESISTANCES!


    BANALISEE PAR LA POLITIQUE MACRONISTE, L’EXTREME DROITE A L’OFFENSIVE SANS RETENUE

    Après l’attaque fasciste contre la CGT-94 le 1er mai dernier, après la vidéo scandaleuse publiée sur l’internet par un fasciste déclaré vidant un chargeur sur une effigie de J.-L. Mélenchon (acte que banalise la médiacratie bien-pensante!), voici qu’un monarchiste vient de gifler Macron en direct lors d’un “bain de foule” de ce dernier. Certes, ce dernier a tout fait, comme avant lui Sarkozy et, dans une moindre mesure, Hollande, pour dévaluer la fonction présidentielle, que ce soit en posant à côté de jeunes faisant un doigt d’honneur ou, tout récemment, en “copinant” sans retenue ni décence avec deux blogueurs de la planète bling-bling. Il n’en reste pas moins qu’à travers Macron, si indigne qu’il soit de sa fonction du fait de sa politique antipopulaire, antidémocratique et antinationale, l’extrême droite vise ce qui reste de la République après des décennies d’abaissement maastrichtien du pays et de pourrissement autocratique de la Cinquième “République”. 


    OSER NOMMER, DENONCER ET COMBATTRE LA FASCISATION

    Tout cela ne serait encore rien si l’on n’avait pas assisté ces derniers temps à un déluge d’actes relevant de la fascisation pure et simple. Et ce sont les “tribunes” à répétition, relayées par la feuille extrémiste “Valeurs actuelles”, d’officiers à la retraite ou non appelant l’armée à prendre le pouvoir pour “remettre de l’ordre”, et c’est la manifestation de la droite policière sous les fenêtres du Parlement en présence d’un ministre de l’Intérieur violant la séparation des pouvoirs (avec qui plus est la honteuse caution de la gauche établie, d’Hidalgo à Roussel), et c’est l’empilement sans fin de lois liberticides réduisant chaque jour un peu plus les libertés, et c’est l’interdiction, un jour, d’une manifestation de solidarité avec la Palestine, quelques jours plus tard d’une manifestation d’un parti se réclamant du mouvement ouvrier et de la démocratie…. Décidément, toute cette partie de la gauche, voire de la mouvance ex-communiste, qui a tant mégoté durant des années, et qui ergote encore parfois sur le terme de “fascisation” – un terme pourtant totalement approprié pour décrire cette dérive policière – , de la démocratie bourgeoise en crise aigüe, devrait se réveiller avant que notre pays nait franchi un seuil, désormais de plus en plus proche, où le fascisme proprement dit pourra réussir en France ce que le Front populaire de 1936 formé à l’appel du PCF d’alors l’avait empêché de faire: liquider la République et les libertés, écraser le mouvement ouvrier, déclencher une politique de terreur contre les travailleurs immigrés, faire passer en force tous les projets grossièrement antisociaux et antinationaux que le grand capital et son UE inféodé aux bellicistes de l’OTAN a du mal à imposer en raison des résistances populaires (luttes pour la défense des retraites, Non populaire de 2005 à la constitution européenne, soulèvement des gilets jaunes…). Bien évidemment, un tel tournant fascisant, voire fasciste, signifierait aussi le déshonneur mondial pour le pays qui a enfanté les Lumières, la Révolution française, la Commune de Paris, la laïcité républicaine et les grands acquis sociaux du Conseil National de la Résistance.


    TOUS DANS LA RUE LE 12 JUIN CONTRE LA FASCISATION ET POUR LA CONVERGENCE NATIONALE DES RESISTANCES

    Face à cette politique mortifère pour l’avenir du peuple français, le PRCF appelle à manifester le 12 juin prochain dans toutes les grandes villes: ensemble, disons non à la fascisation! Accusons à la fois l’extrême droite, Rassemblement lepéniste en tête, la Macronie, qui n’a cessé de surenchérir sur les thèmes xénophobes et liberticides du RN, mais aussi cette “construction” européenne de malheur qui, tout à la fois, flirte avec tous les pouvoirs d’extrême droite en Europe (Kiev, Budapest, Varsovie, , Zagreb…), criminalise les communistes odieusement assimilés aux nazis, aide les USA à installer un climat de guerre froide d’essence liberticide contre la Chine et la Russie, et rabote chaque jour, par euro-gouvernements interposés, un peu plus les conquêtes sociales et démocratiques du mouvement ouvrier et du peuple français. 

     

    Ni Macron, ni Le Pen ni UE du grand capital! 

    Tous ensemble contre l’extrême droite et ce pouvoir liberticide qui pave sa voie! Tous ensemble pour l’abrogation de l’ensemble des contre-réformes maastrichtiennes, des euro-privatisations et des euro-délocalisations impulsées par Macron et Cie au nom de l’ “intégration” européenne! Ni fascisation de l’Hexagone, ni euro-dislocation du pays ! 


    ACCELERONS LA CONSTRUCTION DE L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE!

    C’est l’heure de riposter et le temps presse: il faut que les vrais communistes accélèrent ensemble la reconstruction du parti de combat, que les syndicalistes de lutte pressent le pas pour une contre-offensive générale de classe et de masse, que les patriotes républicains et antifascistes, unissant le drapeau rouge au drapeau tricolore construisentau plus tôt, en rompant clairement avec l’euro-réformisme suicidaire, une large Convergence Nationale des Résistances. Tous dans la rue ce samedi 12 juin, brisons la marche à la fascisation du pays!

     

    https://marchedeslibertes.fr/

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Brest. Mobilisation le 15 juin à 11h30, Place de Liberté. ( Fb - 08/06/2021 )

    Convergences des luttes santé, médico-social, profession hospitalière, fonction publique, 15 juin à 11h30, Place de la Liberté à Brest.

    Source : https://www.facebook.com

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  • « On ne nous donne pas les moyens de faire notre travail correctement ! »« On ne nous donne pas les moyens de faire notre travail correctement ! » 

    Ce mardi 8 juin 2021, une quinzaine de techniciens de laboratoire du centre hospitalier de Cornouaille (Chic), à Quimper (Finistère), se sont rassemblés devant l’hôpital, entre 9 h et 10 h, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.

    Depuis le mardi 25 mai 2021, les techniciens de laboratoire du Chic de Quimper (Finistère) ont lancé un mouvement de grève pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. Mardi 8 juin, ils se sont rassemblés durant une heure devant l’hôpital pour se faire entendre.

    « On ne nous donne pas les moyens de faire notre travail correctement »

    Voilà plusieurs dizaines d’années qu’il n’y avait pas eu un mouvement de grève spécifique aux techniciens de laboratoire du Chic. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase ? C’est quand on a appris qu’il n’y aurait pas de remplaçants d’été cette année, lance une technicienne de laboratoire employée depuis 15 ans au Chic. Ça fait plus d’un an qu’on se donne à fond, et voilà la seule reconnaissance qu’on a. Sans ces remplaçants, nous ne pourrons pas maintenir une bonne qualité de service pendant l’été.

    Les techniciens de laboratoires tenaient également à dénoncer la dégradation progressive de leurs conditions de travail. Depuis plusieurs années, le Comité français des accréditations (Cofrac) exige que nous remplissions de plus en plus de tâches annexes qui viennent s’ajouter à notre travail, abonde une autre technicienne de laboratoire. Et quand on ajoute à ça l’augmentation de l’activité depuis un an avec la pandémie de Covid, on ne nous donne pas les moyens de faire notre travail correctement.

    Des revendications pour de meilleures conditions de travail

    Leurs revendications ? Le maintien des remplaçants d’été afin de continuer d’assurer la qualité de service, un plan de titularisation sur les postes vacants, la rémunération des astreintes de PMA, l’amélioration des conditions de travail, le recrutement de personnel supplémentaire afin de faire face à l’augmentation de la charge de travail.

    Une rencontre entre les techniciens de laboratoire et la directrice des soins de l’hôpital ainsi que le service des ressources humaines est prévue ce mercredi 9 juin dans l’après-midi.

     

    Jean VENTOUILLAC

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne sont venus soutenir ceux de Galliance Languidic.Une centaine de grévistes de la Fonderie de Bretagne sont venus soutenir ceux de Galliance Languidic. 

    Le troisième jour de grève à l’abattoir Galliance de Languidic (Morbihan) a été marqué par le soutien d’une centaine de fondeurs venus de Caudan. Une « intrusion » selon le groupe, qui a donné lieu à un vif échange avec le directeur du site.

    La grève lancée vendredi à l’appel de la CGT se poursuit au sein de l’abattoir Galliance, à Languidic (Morbihan). Environ 70 % ​des salariés en CDI (sur un effectif total d’environ 500 personnes) n’ont pas travaillé ce mardi 8 juin 2021, assure le syndicat. Pour rappel, ils dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et réclament une revalorisation salariale ainsi que le versement de la prime Macron.

    Si les grévistes n’empêchent pas l’accès au site, dans la nuit de lundi à mardi, la vingtaine de nettoyeurs de l’abattoir a fait grève, indique un syndicaliste ayant requis l’anonymat. Du coup, impossible d’y travailler. ​Aucun rencontre avec la direction n’était programmé pour ce troisième jour du mouvement.

    Après une délégation des fondeurs de Caudan la veille, une centaine est venue soutenir les salariés de l’abattoir. Un attroupement qui a donné lieu à un échange musclé avec le directeur de l’abattoir. Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, on le voit faire face à des huées, lancer un doigt d’honneur avant de tourner le dos et partir.

    « Nous nous sommes tous sentis visés »

    Selon un gréviste ayant assisté à la scène, le geste est adressé aux fondeurs et fait suite à une provocation de l’un d’eux. Mais nous nous sommes tous sentis visés​, ajoute-t-il. Les salariés ont envoyé l’enregistrement au groupe Galliance. Nous ne souhaitons plus échanger avec le directeur​, informe le syndicaliste.

     

    Dans un bref communiqué de presse diffusé en fin de journée, le groupe écrit que le directeur du site regrette sa réaction. Le contexte de ce geste était un échange direct avec des manifestants qui s’étaient introduits sans autorisation sur le site où ils ne travaillent pas​.

    Une rencontre avec la direction est programmée vendredi, durant laquelle cette dernière formulera ses propositions en matière de conditions de travail. Les discussions restent en revanche au point mort ​sur la question salariale, renseigne le syndicaliste. En fin de journée, les grévistes ont voté en faveur de la reconduction de leur mouvement ce mercredi. Ils annoncent une opération escargot en fin de matinée dans le bourg de Languidic, à l’issue de laquelle ils espèrent une rencontre avec le maire.

     

    Maxime LAVENANT

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • En apparence, les entraves étaient levées, aux entrées et sorties de la Fonderie de Bretagne à Caudan mais pas à l’intérieur.En apparence, les entraves étaient levées, aux entrées et sorties de la Fonderie de Bretagne à Caudan mais pas à l’intérieur.

    Le conflit social à la Fonderie de Bretagne n’en finit pas de s’enliser. Le retour des membres de la direction locale ce lundi 7 juin a été chahuté. Au point que le CSE prévu ce mardi a été annulé. Il se tiendra jeudi.

    En apparence, les entraves étaient levées, aux entrées et sorties de la Fonderie de Bretagne à Caudan, près de Lorient (Morbihan). L’usine, à l’arrêt depuis six semaines, est mise en vente par le groupe Renault. Ce que dénoncent les grévistes qui dénoncent une orchestration du groupe Renault pour fermer l’usine. Le dialogue de sourds persiste. Lundi, le retour de la direction a tourné court. « Les entraves étaient bien levées à l’extérieur mais lors de la visite du site, les membres de la direction ont constaté que les entraves sur les moyens de production n’étaient pas levées », explique la direction de Renault.

    Son retour s’est aussi soldé par des échanges vifs avec des grévistes qui leur avaient réservé un comité d’accueil. La direction dénonce de la violence dans les actes et les propos. « Nous avons été méprisés une fois de plus, défendent pour leur part, les grévistes. Pas un mot, pas un regard. » Échauffés, les grévistes ont tenté de rentrer dans les bureaux. Une séquence qui a fait l’objet d’un procès-verbal par huissier de justice.

    Des grévistes à la sous-préfecture

    Jean-Luc Bois, directeur du site, a adressé un courrier aux 347 salariés de la fonderie, ce mardi 8 juin. Il y a appelé à la levée de l’ensemble des entraves. « C’est dans cette perspective que nous avions proposé un Comité social et économique. Malheureusement, la violence et les intimidations une nouvelle fois constatées nous obligent à reporter le CSE. Il est de ma responsabilité de créer les conditions de sécurité indispensables à la reprise des activités. »

    Ce mardi soir, l’huissier a constaté que tout était en ordre dans l’usine. « Nous sommes dans l’attente d’une nouvelle convocation du CSE », dit Maël Le Goff, délégué CGT FDB. Une délégation de fondeurs doit être reçue en sous-préfecture, à Lorient, à 17 h. La CGT Fonderie annonce la tenue du CSE jeudi matin.

    La voix des non-grévistes

    Dans un communiqué tardif, le syndicat CFE-CGC a également fait entendre le son de sa voix pour qui « le conflit actuel mène le site vers une voie sans issue, résume Christian Belmont, président de SMB CFE-CGC. La CFE-CGC soutient les salariés non-grévistes. » La CFE-CGC enjoint Renault à prendre ses responsabilités en restant actionnaire majoritaire, et en contribuant au financement des investissements et aux volumes… « Nous engageons chaque partie prenante à renouer le dialogue. Les non-grévistes, même s’ils sont silencieux, méritent qu’ils soient entendus. »

     

    Delphine LANDAY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Après la première vidéo sonnant l’alerte contre l’euro destruction de la France

    Georges appelle à sortir des fausses alternatives pour s’en sortir. Dénonçant les deux dangereuses fausses alternatives que sont la prétendue union des “euro gauches” et union des patriotes des deux rives.

    Georges Gastaud explique dans la troisième et dernière vidéo de ce triptyque pourquoi la solution c’est l’alternative rouge tricolore et pourquoi la nécessité du Frexit progressiste. Avant de donner une première indications générales de ce que sont les propositions franchement réalistes, franchement communistes pour que les travailleurs s’en sortent et repassent à l’offensive.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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