• Dans cette nouvelle revue de presse du PRCF, Fadi Kassem aborde les récents événements qui ont eu lieu en Biélorussie et l'opposition qui en découle, entre les forces euro-chauvines, et les forces de la résistance franchement communiste.

     

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  • « L’idée d’une sécurité sociale de l’alimentation fait son chemin » ( LT.fr - 29/05/21 - 17h29 )Parmi les sujets évoqués lors de la fête de la Sécurité sociale : le décryptage d’un bulletin de salaire, le quotidien des personnels de santé, ou encore l’idée d’une sécurité sociale de l’alimentation prônée par Jean-Claude Balbot et les organisations agricoles auxquelles il appartient. 

    Une fête de la Sécurité sociale s’est tenue sur le parvis du Quartz, à Brest, ce samedi. Au menu : concert de Brin d’Zinc, jeux et fanfares, mais surtout des prises de parole éclairantes, dont celle de Jean-Claude Balbot, membre du Civam (*) et de la Confédération paysanne.

    En quoi consiste la notion de sécurité sociale de l’alimentation que vous prônez ?

    « L’idée consiste à prolonger le système de sécurité sociale mis en place en 1945 à l’alimentation des ménages. D’appliquer à l’alimentation et à l’agriculture le même principe qu’à la santé, en les socialisant. Au sein des différentes organisations agricoles dont je suis membre (Atelier paysan, réseau Civam et Confédération paysanne), on est désespérés de l’orientation que prennent les politiques agricoles, et donc alimentaires : politiques dont on constate les limites, en Bretagne tout particulièrement. Il nous apparaît que le seul moyen dont on dispose pour modifier en profondeur ces politiques est de socialiser l’agriculture et l’alimentation. Et un des moyens de le faire est la sécurité sociale de l’alimentation ».

    « Aujourd’hui, on retrouve dans tous les programmes électoraux, sous une forme ou une autre, l’idée que nous défendons. On est contactés par tous les partis politiques, du Rassemblement national à la France insoumise ».

    S’agit-il aussi d’une façon d’assurer à tous la possibilité de s’alimenter, tout en protégeant le travail des producteurs ?

    « Cela permettrait de sortir des politiques de charité, de l’aide alimentaire, même modernisées (épiceries sociales…), qui auraient dû être réservées à l’urgence et qui, dans les faits, concernent aujourd’hui entre 7 et 10 millions de personnes en France. Sachant qu’on est certain que ce nombre est appelé à grossir dans les années à venir. Ce qui aurait dû être de l’urgence et qui devient la norme reflète l’échec des politiques agricoles et alimentaires mises en place depuis le début des années 60. On dit qu’il faut revenir là-dessus, en créant un mouvement populaire autour du mal-être paysan et des frustrations alimentaires : près de la moitié de la population en France déclare ne pas se nourrir comme elle le souhaite ».

    « L’idée d’une sécurité sociale de l’alimentation fait son chemin » ( LT.fr - 29/05/21 - 17h29 )   La fête de la Sécurité sociale se voulait un temps d’échange et de convivialité. 

    Ce modèle existe-t-il déjà ailleurs ?

    « Non, nulle part, et c’est quelque chose dont personne ne parlait avant que les organisations auxquelles j’appartiens ne s’y intéressent. C’est en partant du constat que la pauvreté alimentaire ne cesse de gagner du terrain depuis une quinzaine d’années qu’on a lancé une réflexion pour y remédier. Aujourd’hui, on retrouve dans tous les programmes électoraux, sous une forme ou une autre, l’idée que nous défendons. On est contactés par tous les partis politiques, du Rassemblement national à la France insoumise. L’idée fait son chemin, et il est bon de rappeler que la Sécurité sociale telle qu’on la connaît ne s’est pas faite du jour au lendemain. Elle est le résultat d’une réflexion longue de plus de soixante ans, qui a débuté au XIXe siècle. En ce qui concerne l’idée d’une sécurité sociale de l’alimentation, on espère que ça ne sera pas aussi long, mais on sait que c’est un travail de fond qui peut prendre du temps ».

    * Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • À Brest, le futur Centre national des phares Le Signal menace la sécurité sur le quai, selon la CGT des marins ( LT.fr - 29/05/21 - 18h51 )Jean-Paul Hellequin (troisième à partir de la gauche) et des employés de la Penn Ar Bed, lors de la mise en place de la banderole.

    Le Centre national des phares Le Signal, dont la construction se poursuit au premier éperon du port de commerce de Brest, continue d’inquiéter les personnels de la compagnie maritime Penn Ar Ped, qui dessert les îles. Dix mille tonnes de marchandises transitent chaque année dans cet espace restreint, de même que 130 000 passagers. Camions et chariots élévateurs y circulent constamment, ce qui alarme également la CGT des marins et son porte-parole, Jean-Paul Hellequin. Après qu’ils ont pris contact avec les employés concernés, une banderole a été apposée ce vendredi après-midi, près de la gare maritime.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Ce samedi 29 mai 2021, des élus de toutes familles politiques étaient présents lors du rassemblement des fondeurs à Hennebont (Morbihan).Ce samedi 29 mai 2021, des élus de toutes familles politiques étaient présents lors du rassemblement des fondeurs à Hennebont (Morbihan). 

    Ce samedi 29 mai 2021, des élus de toutes familles politiques étaient présents lors du rassemblement des fondeurs à Hennebont (Morbihan).

    « Allons au-delà de nos clivages » : le message du secrétaire cégétiste de la Fonderie de Bretagne a été entendu des élus, ce samedi 29 mai 2021, à Hennebont (Morbihan).

    Par un communiqué collectif, les élus se mobilisent pour le maintien des emplois et l’avenir du site industriel de Caudan (Morbihan) : « Les élus locaux et les parlementaires souhaitent par leur présence ce samedi 29 mai à Hennebont communiquer de manière collective et unie, leur volonté d’assurer l’avenir et la pérennité de l’industrie sur le territoire du Pays de Lorient. » En voici le texte et les signataires.

    Par ailleurs, le groupe Lorient Agglomération Coopération Terre et Mer fait savoir qu’il « sollicitait l’union politique auprès des salariés de la Fonderie de Bretagne. Aujourd’hui, le groupe se félicite de la présence au rassemblement de ce matin auprès des salariés, des élus du territoire, toutes tendances confondues. Dorénavant, le groupe souhaite que la mobilisation commune des élus du territoire (locaux et parlementaires) reste forte auprès des salariés jusqu’à une clarification du Groupe Renault pour le maintien de la Fonderie en son sein. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Lors du rassemblement à Hennebont (Morbihan) en soutien aux grévistes de la Fonderie de Bretagne.Lors du rassemblement à Hennebont (Morbihan) en soutien aux grévistes de la Fonderie de Bretagne. 

    ​Ce samedi 29 mai 2021, les grévistes de la Fonderie de Bretagne et leurs familles, les anciens de la boîte, des élus de tout bord étaient présents au rassemblement d’Hennebont (Morbihan). Avant qu’une sixième semaine de mobilisation ne s’amorce…

    Il est venu en voisin. Patrick, c’est 33 ans de boulot à la SBFM, la « fille » des Forges d’Hennebont. Naturellement, ce samedi 29 mai 2021, il est allé soutenir les camarades de la Fonderie de Bretagne qui, comme le 1er mai, ont décidé de battre le pavé d’Hennebont (Morbihan) pour défendre leur avenir. « Il y a des gars qui sont méthodistes, à la mise au point. C’est un métier spécifique. Ils ont une cinquantaine d’années. Si le site ferme, leur bagage ne vaut plus rien. Où vont-ils bosser quand on voit la situation des fonderies en France ? C’est inquiétant, je pense aux plus jeunes. Et pourtant, il y a un outil de travail formidable. »

    Une forte présence d’élus

    Ce samedi 29 mai 2021, dans la cinquième semaine du mouvement de grève qui touche le site de Caudan, environ 1 500 personnes ont répondu à l’appel des grévistes de la Fonderie de Bretagne. Les « vestes » grises » étaient nombreuses, leurs familles, les anciens de la boîte, les sous-traitants, la population… Et des élus de tout bord : jamais on a vu autant d’écharpes tricolores ajustées au premier rang d’un rassemblement des fondeurs. C’est tout le territoire de l’agglo, ses maires, le conseil communautaire dans toute sa diversité politique qui a fait le déplacement. Le message de Maël Le Goff, secrétaire cégétiste, laissé au dernier conseil municipal de Lorient, a été entendu.

    Lors du rassemblement à Hennebont en soutien aux grévistes de la Fonderie de Bretagne.

    « L’unité d’un territoire »

    Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération, était aux premiers rangs, place de la mairie. « Il y a l’unité d’un territoire pour dire notre affection pour les salariés et leurs familles. Ce sont nos concitoyens. » S’il répète qu’en tant que garant de la sécurité publique, il ne peut admettre certaines actions, il dit « parler avec l’ensemble des syndicats » pour voir vers demain et vers la reprise du travail. « Les liens entre Renault et la fonderie doivent rester durables. Sans ses volumes de fabrication, il n’y a pas d’avenir. La transition vers l’aluminium est un point pour lequel nous sommes prêts à nous investir. »

    « Aux mains d’or mais en danger »

    Micro ouvert vers la foule, Maël Le Goff a répété la nécessité « de rester dans le giron de Renault ». Il a su trouver les mots pour ses métallos, « forgés dans le travail dur », porteur d’un savoir-faire indéniable dans le bassin lorientais : « Nous sommes des travailleurs aux mains d’or, mais nous sommes surtout des travailleurs en danger qui risquons d’être rayés de la carte si personne ne réagit. »

    Haie d’honneur des salariés et applaudissement à celles et ceux venus soutenir l’action des fondeurs. 

    « Ce n’est pas une marche funéraire »

    Ce mouvement n’est « pas une marche funéraire ». Avec ces mots simples : « On a juste envie de travailler sur un outil neuf qui n’est pas utilisé comme il le faudrait. Le combat est âpre, sans interlocuteur, sans issue à l’heure où nous parlons. Cette lutte n’est pas seulement celle des fondeurs mais de l’ensemble des travailleurs du pays. »

    En avant de la marche, un air de révolution irlandaise joué par deux sonneurs. Parmi eux, Anthony Le Formal, 30 ans de boîte à la SBFM puis la fonderie de Bretagne. 

    Une convocation au tribunal

    Et demain ? Une sixième semaine de mobilisation s’annonce. Les fondeurs attendent des retours positifs de l’entrevue avec Jean-Yves Le Drian, rencontré la semaine dernière. Mardi 1er juin 2021, Maël Le Goff est convoqué devant le tribunal de grande instance de Lorient, pour répondre du blocage du site de Caudan. Une « plainte de Renault » qui touche également un autre délégué cégétiste et le syndicat CGT dans son entité. Fonderie de Bretagne confirme leur assignation en justice «par voie d’huissier. Comme exprimé le jeudi 20 mai 2021, Fonderie de Bretagne a saisi la justice afin de faire cesser le blocage du site de Caudan et permettre la reprise des activités dans les conditions nécessaires de sécurité. Renault Group rappelle qu’après quatre semaines de blocage, il est vital que les activités de la Fonderie de Bretagne puissent reprendre et que les salariés qui le souhaitent puissent à nouveau se rendre sur leur lieu de travail».

     

    Loïc TISSOT

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°15 – 28 mai 2021

    Le 29 mai 2005, 55% des Français rejetaient la « Constitution européenne », le NON étant approuvé par 80% des ouvriers. Trois ans plus tard, aidés par les pseudos « socialistes » et « écolos », l’UMP (dont Pécresse et Bertrand qui tentent d’effacer leur passé sarkozyste) et les « centristes » autour de Bayrou adoptaient le traité de Lisbonne, qui reprenait le texte rejeté trois ans plus tôt : cette forfaiture a mis fin aux illusions d’une France « démocratique », les euro-gouvernements successifs se contentant d’appliquer les feuilles de route de Bruxelles en faveur de la « concurrence libre et non faussée » tout en partageant les objectifs fixés de démantèlement des services publics, des libertés démocratiques et des conquêtes sociales.

    Cette année, le 29 mai prend un relief particulier en ce 150e anniversaire de la Commune, dont le projet patriotique, républicain et socialiste se heurta aux Versaillais qui, aidés par l’occupant prussien, écrasèrent dans le sang l’espoir d’une République sociale, démocratique et souveraine. 150 ans plus tard, et 16 ans après la du NON, le combat continue entre l’oligarchie capitaliste garante de l’ordre euro-atlantique – Macron, le Rassemblement lepéniste, les LR, le PS, EELV – et les forces œuvrant pour une vraie démocratie populaire refusant l’asservissement européiste, atlantiste et capitaliste.

    Cette République sociale n’a rien à attendre de l’euro-gauche plurielle appelant à une « réorientation de la construction européenne » et courtisant (à commencer par le candidat « communiste » Fabien Roussel) des manifestations policières violant la séparation des pouvoirs et emboîtant le pas au RN. Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF, s’inscrivant dans l’héritage de la Commune de Paris et acteurs de la victoire du NON de 2005, portent l’Alternative Rouge et Tricolore afin de faire enfin « France commune », ce qui implique d’en finir avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme, d’imposer les démocratiquement contrôlées des secteurs clés de l’économie et de reconstruire une République une et indivisible dans une perspective socialiste.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     
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  • Déclaration de Georges Gastaud et de Fadi Kassem, secrétaires nationaux du PRCF – 28 mai 2021

    LES LANGUES REGIONALES NE DOIVENT PAS SERVIR DE PRETEXTE NI A LA DESARTICULATION DE LA REPUBLIQUE une et indivisible NI à L’EVICTION de la LANGUE COMMUNE de TOUS LES CITOYENS, LA LANGUE FRANCAISE !

    LES LANGUES REGIONALES NE DOIVENT PAS SERVIR DE PRETEXTE NI A LA DESARTICULATION DE LA REPUBLIQUE une et indivisible NI ...

     

    Les langues régionales ne doivent pas servir de prétexte ni à la désarticulation de la République une et indivisible, ni à l'éviction  de la langue commune de tous les citoyens , la langue française !

     

    Les idées exprimées ci-dessous nous vaudront sans doute, comme à l’ordinaire les huées des bien-pensants. Mais il faut savoir braver les idées dominantes, y compris quand la gauche établie et certains syndicats euro-formatés les parent des couleurs de la “diversité”, pour lancer l’alerte quand de graves dangers se précisent et que les médias dominants, aidés par toute la fausse gauche et par une partie de l’ “extrême gauche”, font tout pour les cacher et ne donner la parole, en français d’ailleurs pour qu’ils soient entendus de tous, qu’à un seul camp. 

     

    Une attaque frontale contre le français, langue commune de l’Etat et de l’enseignement, et contre la République une et indivisible

    De plus en plus, avec la totale complicité de Macron (fervent partisan du délétère “Pacte girondin”), sous la férule de l’UE promouvant sa dissolvante “Charte européenne des langues minoritaires et régionales”, et avec le relai agitateur permanent des Euro-Ecologistes “verts” et de moult groupuscules séparatistes (bretons, alsaciens, catalans, corses, nissards, savoisiens, flamands, etc.), les langues régionales, patrimoine indivisible de la nation, servent de prétexte à une attaque majeure contre l’indivisibilité de la République et contre la langue française, “langue de la République” au titre de l’article II de la Constitution. C’est ainsi qu’un certain nombre d’organisations, dont certaines se disent de gauche, voire “communistes”, manifestent ce jour contre la  décision juste (pour une fois!) du Conseil constitutionnel d’invalider la partie de la récente loi Molac qui oblige les communes, en violation de l’article II-a et de la laïcité républicaine, de financer des écoles privées excluant ou minimisant l’enseignement en français pour mieux privilégier l’enseignement “immersif” en langue régionale (et en anglais pour faire bon poids?).


    DERRIERE LE RIDEAU DE FUMEE DE LA “DIVERSITE”, L’EMPIRE EURO-ATLANTIQUE DU GRAND CAPITAL EN MARCHE !

    Le PRCF se veut clairement l’héritier, sur des bases de classe anticapitalistes, antifascistes et anti-impérialistes, des traditions historiques jacobine, robespierriste et laïco-républicaine inlassablement diffamées, y compris par ces idéologues “girondins” qui célèbrent l’ultra-centraliste militariste, belliciste, esclavagiste et bureaucratique empereur Napoléon Bonaparte*. C’est pourquoi le PRCF invite les vrais communistes, les syndicalistes de classe, les véritables patriotes républicains, les amis sans cesse humiliés et piétinés de la langue française, voire les vrais défenseurs et praticiens désintéressés des langues régionales, à la résistance civique et culturelle: refusons ensemble, citoyens et travailleurs, une entreprise “girondine”, en réalité antirépublicaine, anti-francophone, anti-laïque et euro-dislocatrice, qui, consciemment pour quelques-uns (comme Macron, comme le député “marcheur” breton Molac ou comme l’eurobéat Jadot), ou inconsciemment pour d’autres qui refusent de voir les actuels dangers d’euro-dislocation de la France et d’arrachage méthodique du français au profit du tout-globish euro-atlantique, sape l’une après l’autre les bases républicaines de la construction nationale. Derrière leur éloge doucereux de la “diversité”, ces euro-dislocateurs de République travaillent pour le grand capital: ils utilisent la vieille maxime impérialiste “diviser pour régner” pour établir leur nouvel Empire** euro-atlantique sur les ruines des Etats-nations issus de la Révolution française, et pour reléguer, “désétablir” et humilier méthodiquement la langue française – premier service public de France, socle de la Francophonie internationale et ciment culturel de la Nation. Derrière le bavardage sur la “décentralisation”, émerge ainsi en réalité, avec la complicité de la fausse gauche et des faux communistes, un Empire euro-atlantique des régions(faut-il dire des “Länder”, tant le “modèle” allemand semble s’imposer à tout le continent?). Feignant de valoriser les régionalismes rétros et flattant les nouvelles féodalités qui régentent les “Grandes Régions”, les euro-dislocateurs s’appuient sur le légitime attachement des Français à leurs pays et autres “terroirs” pour détruire les droits conquis par les travailleurs dans le cadre national: souveraineté nationale et populaire, conquêtes sociales, services publics d’Etat, égalité des citoyens devant la loi sur tout le territoire, tout s’opérant sur fond d’arrachage méthodique par le grand patronat (délocalisations, fusions capitalistes, euro-privatisation de la poste, d’EDF, de la SNCF, des ports et aéroports, etc.) du produire en France industriel, agricole et artisanal. Non, camarades travailleurs et citoyens de la République, vous ne devez pas faire cause commune avec ces oligarques hexagonaux ET régionaux qui, de Brest à Mulhouse et de Perpignan à Dunkerque, démolissent au quotidien les bases industrielles, agricoles, civiques, culturelles du lien social dans notre pays tout en poursuivant le pillage néocolonial de l’Afrique sous l’égide des Bolloré, Le Drian et Cie ! 


    CIBLER L’EURO-MONDIALISATION CAPITALISTE ET NON LA REPUBLIQUE INDIVISIBLE ISSUE de la REVOLUTION FRANCAISE!

    Le véritable ennemi des langues régionales n’est pas “le français”, harcelé sur tous les plans (recherche, université, enseignes, sociétés du CAC 40, chanson, cinéma, etc.) par les tenants du tout-anglais en violation de la loi Toubon de 1994 et de la Constitution (“la langue de la République est le français”); l’ennemi n’est pas davantage la “République jacobine”, inlassablement attaquée et désossée par les euro-gouvernements qui se succèdent à Paris au moins depuis Maastricht (1992), et encore moins l’Education de moins en moins nationale (casse méthodique par Blanquer des examens nationaux, à commencer par le bac, des programmes nationaux, des diplômes et des qualifications nationales, des statuts nationaux des personnels de manière à araser le principe d’égalité républicaine et de faire place nette au contre-modèle éducatif profondément inégalitaire et excluant des pays anglo-saxons). Le véritable ennemi actuel des langues régionales, c’est, d’une part, l’euro-austérité qui réduit sans cesse les moyens de l’Education nationale et qui lui interdit à la fois d’enseigner correctement le français et d’ouvrir largement l’offre de langue régionale (et aussi de langues vivantes et anciennes dans leur diversité). L’ennemi, c’est aussi, sur le fond, l’euro-mondialisation néolibérale qui traite les langues et les cultures comme un marché archi-dominé par les tenants du tout-anglais et de l’américanisation généralisée de la planète. En réalité, l’oligarchie financière qui orchestre cette euro-mondialisation aux dépens des classes populaires et des couches moyennes, n’a cure des langues régionales. Elle veut seulement les instrumenter provisoirement, le temps de destituer le français de son rôle de langue commune de la République, de liquider la Francophonie internationale et de faire place nette aux “traités transatlantiques” (CETA, TAFTA, UE/Mercosur, etc.) qui ravagent notre économie productive dans l’indifférence parfaite des séparatistes régionalistes. Il s’agit aussi pour les oligarques capitalistes “français” que personnifie Macron de promouvoir, sous le pseudonyme de “décentralisation”, la mise à mort de la loi nationale identique partout, d’un Code du travail unique et protecteur pour tous les travailleurs, et bientôt n’en doutons pas, des statuts nationaux, du SMIG national, des Conventions collectives nationalement unifiées, des services publics d’Etat opérant dans la langue commune, d’une politique industrielle et agricole tant soit peu unifiée dans notre pays: au bout de cette entreprise irresponsable, les risques sont énormes de provoquer une dislocation territoriale potentiellement violente et une division du peuple extrêmement nuisible au monde du travail et uniquement profitable à la classe capitaliste et à sa fraction la plus oligarchique.


    NE PAS DE TROMPER D’ENNEMI ! 

    C’est pourquoi, héritiers de Jaurès, qui fut à la fois un locuteur natif de l’occitan et un maître de la langue française, mais aussi du grand PCF patriote et républicain des années 1920 à 1970 (loin d’acquiescer aux principes antirépublicains de la loi Molac, comme viennent de le faire les députés PCF actuels, le PCF de Thorez, Cachin et Duclos défendait alors à la fois la langue et les Lettres françaises tout en revendiquant l’enseignement des langues régionales par l’Education nationale), nous adjurons les défenseurs des langues régionales de ne pas se tromper de cible : ne suivez pas, citoyens, ceux qui vilipendent “le français” (votre langue maternelle depuis plusieurs générations pour les 9/10èmes d’entre vous!), pendant que le “Ramina-Globish” du tout-anglais managérial dévore à la fois les langues régionales et la langue commune de la Nation ! Ne suivez pas ceux qui attaquent irresponsablement “Paris” et “le jacobinisme” – comme si “Paris” n’était pas très majoritairement composé de Provinciaux et de descendants de Provinciaux et comme si les attaques contre l’unité territoriale du pays n’émanaient pas de… l’Elysée et du “pacte girondin” macroniste ! – et comme si le jacobinisme, à ne jamais confondre avec le bonapartisme, n’avait pas donné à la France et au monde, en alliance avec la masse des paysans de France et des Sans Culotte des grandes villes, l’idéal universaliste d’une République souveraine, sociale et démocratique. Ne suivez pas non plus, citoyens, ceux qui, en exploitant éhontément votre légitime attachement aux “pays” et aux langues de vos parents ou grands-parents, veulent désarticuler la France, notre bien commun qu’il nous faut affranchir de l’UE et révolutionner dans un sens anticapitaliste et non pas dissoudre dans l’acide sulfurique de la “construction” européenne au risque le jour venu, de “balkaniser” notre pays comme l’UE arrimée à l’ et asservie à Berlin et à Washington,  a déjà réussi à le faire en pulvérisant la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie et, comme la délétère “construction” européenne y conduit chaque jour de manière plus sournoise, en favorisant l’ “évaporation” de la Belgique et d’autres pays européens. Toute cette entreprise impériale d’euro-dislocation menée sous le masque trompeur de la “diversité” – alors même que le rabot du tout-anglais et de la toute-puissance d’Hollywood et du libre-échangisme néolibéral uniformisent et appauvrissent comme jamais la biodiversité culturelle mondiale – est porteuse de terribles régressions vers ce que la France et l’Europe d’Ancien Régime avaient de pire. En réalité, tout cela va au rebours des Jours heureux que nous voulons tous, nous militants franchement communistes, laïques et républicains, pour le peuple travailleur et pour la jeunesse de notre pays, toutes régions fraternellement et égalitairement unies dans leur diversité !

    CESSER D’OPPOSER LES LANGUES REGIONALES à la LANGUE FRANCAISE, à la REPUBLIQUE INDIVISIBLE et à l’EDUCATION NATIONALE ! 

    Oui à l’enseignement des langues régionales dans le cadre d’une Education nationale ayant les moyens d’enseigner correctement le français et en français! Oui au français redevenant pour de bon “la langue de la République” dans le respect de la Constitution. Oui à une République une, sociale, laïque, indivisible démocratique et fraternelle développant le produire en France de manière équilibrée sur tout le territoire, avec de vrais services publics, une protection sociale solide, une Education nationale de qualité pour tous, de manière que chaque citoyen et citoyenne puisse accéder à égalité, non pas au culte diviseur et à l’infini des particularismes recroquevillés, mais à ce “bonheur commun” dont Robespierre, fondateur de la République française, et Babeuf, constructeur du premier parti communiste de l’histoire mondiale, faisaient “le but de la société”. Et oui, dans l’immédiat, à la construction urgente, non pas du destructif “chacun pour soi séparément”, mais du “tous ensemble en même temps” dont le monde du travail a vitalement besoin pour stopper les régressions sociales, briser les lois liberticides et fascisantes et rouvrir la voie au progrès social, à la démocratie et à la renaissance républicaine de notre nation.

     

     
    *************************

     notes


    * Il faut rappeler que la Convention jacobine a créé la structure citoyenne de proximité du département et donné la plus large autonomie aux communes. A l’inverse, sitôt parvenu au pouvoir, Napoléon Bonaparte a supprimé l’élection des maires… Quant aux euro-gouvernements successifs des Raffarin, Sarkozy, Hollande, Macron, ils appellent “décentralisation” la dissolution des communes dans les “métropoles”, des départements et des régions dans les “grandes régions” (13 au lieu de 27), la dislocation du territoire national en “collectivités européennes” (Alsace), en “euro-départements” (Moselle) et en “collectivités uniques” (Alsace, Corse, bientôt Bretagne?), quand ce n’est pas en “communautés transfrontalières” (Annecy-Genève, etc.). Quant à l’Etat-nation, il est écartelé de mille façons dans l’Etat européen en construction que les Français ont pourtant rejeté en votant non à la constitution européenne (29 mai 2005). L’UE elle-même se conçoit de plus en plus comme membre de ce que le MEDEF appelle de ses voeux sous le nom d’ “Union transatlantique”. En fait de décentralisation, les menteurs qui se succèdent au pouvoir et qui MANIPULENT la référence à la “proximité”, ne font qu’éloigner sans cesse les citoyens des lieux de décisions comme le souhaitent les sociétés transnationales qui pilotent l’UE.


    ** Le mot “empire européen” est désormais employé sans fard par D. Strauss-Kahn ou par Bruno Le Maire. Dès 2011, le PRCF a mis en garde contre le processus de balkanisation des nations existantes que comporte nécessairement la construction de l’empire européen.


    ***Par ailleurs, comment peut-on s’indigner de la “maltraitance” dont seraient victimes les langues régionales alors qu’on semble partout s’accommoder du fait que les langues de l’immigration de travail, arabe notamment, soient scandaleusement ignorées dans l’offre de l’enseignement public (de même que, du fait de la domination écrasante du tout-anglais, l’enseignement de l’allemand, de l’italien, du portugais, voire de l’espagnol, sans parler du russe et de l’ignorance généralisée du chinois, semblent ne choquer aucune belle âme?

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Il est présenté par les chancelleries occidentales comme un défenseur de la “liberté” et de la “démocratie” le militant Roman Protassevitch arrêté dans le cadre d’une enquête pour terrorisme et provocation à l’émeute par la police à Minsk. Ce qui est certain c’est que l’homme n’est en rien un militant ou un journaliste indépendant, mais est un activiste pro occidental. Présenté comme un journaliste de la chaine de télévision Nexta établie en Union Européenne pour attaquer le gouvernement biélorusse il a en effet été recruté et formé par radio liberty, l’un des médias de propagandes de Washington, directement hérité de la guerre froide et de ses officines de propagande et d’espionage. Loin d’être indépendant il a ainsi été financé par une bourse Vaclav Havel de Radio Free Europe, programme subversif de propagande euroatlantique contre la Russie.
    Comme nous avons été parmi les premiers à le rapporter le profil particulièrement trouble du jeune activiste fait question. La question posée de plus en plus fort par les réseaux sociaux, mais censuré par les médias officiels du régime Macron et des milliardaires, est également de savoir si Roman Protassevitch est un combattant néo nazi. Car des informations très inquiétantes faisant état de son implication les armes à la mains en Ukraine dans le bataillon ouvertement néo nazi – de sinistre connaissance dans le Donbass – y circulent largement, photos et déclarations d’Azov à l’appui. Pour mémoire aux Français le logo de Azov est une copie inversé du logo de la 2eme division SS Das reich qui est passé par Tulle et Oradour !!!

    L’enquête d’IC et la revue de presse de deux articles très documentés.

     

    D’Oradour-sur-Glane à Roman Protassevitch ?

    Les éléments que nous avons pu lire sur les réseaux sociaux sont particulièrement inquiétants : L’homme serait membre des réseaux d’extrême droite du Young Front, à l’été 2014 il serait parti en Ukraine pour combattre contre le Donbass. Il y aurait rencontré l’un des leader de l'”alliance nationale” d’extrême droite et participant actif de l’euro maidan ‘igor Guz. C’est dans ce cadre qu’il apparaîtrait une photo de Protassevitch au pied d’une statue de Lénine venant d’être abattue. Il aurait ensuite rejoint le bataillon Azov, où il aurait suivi une formations spécial aux combats d’infanteries, mais également au sabotage et au travail subversif. En 2015 il y aurait accédé au grade de commandant adjoint des communications de la 2e compagnie d’assaut de choc ; sa participation au recueil de financement polonais et américains pour les besoins d’Azov sont parfois évoquées.

    La BBC confirme sa présence au coté d’Azov – comme photographe (https://www.bbc.com/news/world-europe-57239521), et Protassevitch confirme lui même sa présence lors de émeutes de Maidan à Kiev, tout en minimisant sa participation (https://youtu.be/jrOxsjdeccw?t=2770).

             Plusieurs informations tendent ainsi à confirmer que Roman Protasevich a bien fait partie du bataillon néo nazi Azov.

    Tout d’abord c’est le fondateur et commandant du bataillon Azov, ANDRIY BILETSKY, qui le confirme sur son blog[1] du journal Ukrayinska Pravda le 26 mai 2021 : « Oui, Roman, avec Azov et d’autres unités militaires, s’est battu contre l’occupation de l’Ukraine. Il était avec nous près de Shyrokyne (oblast de Donetsk), où il a été blessé. Mais son arme en tant que journaliste n’était pas une mitrailleuse, mais des mots ».

    Diverses photos du bataillon Azov[2] semblent confirmer la présence de Roman au sein du bataillon Azov mais pas en tant que simple journaliste. Une série de photo le 3 Janvier 2015 prise à Kiev lors du départ « des volontaires du bataillon Azov pour défendre la patrie » on le voit vêtu d’un manteau arborant les insignes du bataillon azov et « chanter en cœur » la main sur la poitrine[3] étrange pour un simple journaliste.

    Une autre série de photos et vidéo [4] datant du 13 juin 2015 lors de la fête de la victoire de l’invasion de Marioupol ou l’on voit Roman habillé en militaire, gilet par balle et mitrailleuse à la main.

    Son équipement militaire correspond à la couverture[5], du n°15 du 3 Juillet 2015, du mensuel Soleil noir édité par le bataillon Azov. La ressemblance physique correspond avec l’équipement porté par Roman lors du défilé à Marioupol (Lunette jaune, cache coup noir)

    Le 18 septembre 2015 un Biélorusse, se faisant appeler « Kim », combattant pour le bataillon Azov donne un interview pour le journal biélorusse Nacha Niva [6]. Il fait partie du détachement Pahonie (c’est un symbole historique du grand-duché de Lituanie notamment à l’époque où il incluait la Biélorussie !!). Plusieurs indices laissent à penser que la personne interviewée est Roman Protasevich tout d’abord il dit avoir été blessé près de Shyrokyne le 22 Mars 2015 ce qui correspond aux dires de ANDRIY BILETSKY (même si l’age indiqué lors de l’interview ne correspond pas 22 ans alors que Roman est né en 1995 et aurai donc 20 ans). Et il y aurai apparemment environ 40 Biélorusses au sein du bataillon Azov

     

    L’Union Européenne, et avec elle Emmanuel Macron soutiennent ouvertement un combattant nazi ?

    Cela fait beaucoup, et il serait bon de savoir si l’Union Européenne, et avec elle Emmanuel Macron soutiennent ouvertement un combattant nazi. RFI, la voie médiatique officielle du gouvernement français pour les questions internationale s’inquiéte d’ailleurs de ce que l’on accuse l’Europe de défendre l’indéfendable riposte en euphémisant (lire ici) arguant de “photos ambiguës” et de la soit disant absence d’image le montrant “sur le terrain, portant les armes”. Chacun jugera si des images armes à la main au sein des défilés militaires du bataillon Azov sont “ambigues” pour un militant se prétendant journaliste.

    Il y a donc urgence à faire la lumière sur qui est Roman Protassevitch : de fait, la campagne actuellement à l’œuvre contre la Biélorussie dont le tort principal n’est pas la question éventuelle des droits de l’homme - et Washington n’ont pris aucune sanctions ni contre Tel Aviv, ni contre Bogota, ni contre Ryad pour ne citer que ces exemples – serait alors éclairé sous un jour particulièrement cru. Dont les sombres reflets ne seraient pas sans rappeler les réseaux Gehlen, utilisés dans le cadre de la guerre froide contre l’Union Soviétique par les Etats-Unis en exploitant des nazis et des collaborateurs du IIIe Reich pour qui douteraient que Washington son OTAN et son Union Européenne ne soient pas capables de telles ignominies.


    Revue des réseaux sociaux

    Azov un bataillon néo nazi tourné contre le Donbass dont ferait parti Roman Protasevitch

              

     

    Revue de Presse : Roman Protassevitch un néo nazi ?

    1 – la synthèse très documentée des confrères de les-crises.fr

    https://www.les-crises.fr/l-activiste-bielorusse-roman-protassevitch-aurait-bien-accompagne-la-milice-neonazie-azov-en-ukraine-en-2014/

    2 – les informations des journalistes francophone basés aux Donbass de Donbass Insider

    Biélorussie – Les médias occidentaux, et même Bellingcat, échouent à sauver la réputation du soldat néo-nazi Protassevitch

     

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • Ce samedi 29 mai 2021, les grévistes de la Fonderie de Bretagne organisent une manifestation de soutien à Hennebont, à partir de 10 h 30.Ce samedi 29 mai 2021, les grévistes de la Fonderie de Bretagne organisent une manifestation de soutien à Hennebont, à partir de 10 h 30.

    Ce samedi 29 mai 2021, les grévistes de la Fonderie de Bretagne organisent une manifestation de soutien à Hennebont, à partir de 10 h 30. Ils entament leur 5e semaine d’occupation du site à Caudan, en protestation à l’annonce de Renault de vendre l’usine.

    Ils ne lâchent rien. Les grévistes de la Fonderie de Bretagne entament leur 5e semaine d’occupation du site à Caudan (Morbihan) et refusent de voir le groupe Renault partir. Ce samedi 29 mai 2021, ils organisent à 10 h 30, à Hennebont place de la Mairie, une manifestation de soutien. La fédération du Morbihan du Parti communiste français a appelé à se joindre à ce rassemblement.

     

    1 500 personnes ont pris part à la marche de soutien aux grévistes de la fonderie de Bretagne, ce samedi 29 mai 2021 à Hennebont (Morbihan). 

    Près de 1 500 personnes sont réunies et ont répondu à l’appel. Après les prises de parole syndicales, la marche va commencer.

     
    1 500 personnes ont pris part à la marche de soutien aux grévistes de la fonderie de Bretagne, ce samedi 29 mai 2021 à Hennebont (Morbihan) 

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La Fonderie de Bretagne, à Caudan, emploie 350 salariés dont 40 habitent dans le pays de Quimperlé. La Fonderie de Bretagne, à Caudan, emploie 350 salariés dont 40 habitent dans le pays de Quimperlé. 

    En conseil communautaire, jeudi 27 mai, Sébastien Miossec a souhaité exprimer le soutien des élus aux salariés grévistes de la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56).

    Sébastien Miossec, président de Quimperlé communauté, a souhaité s’exprimer en début de conseil communautaire, ce jeudi 27 mai, sur la situation à la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56). Des salariés de l’usine sont en grève depuis plus d’un mois pour défendre leur usine, que Renault souhaite céder. 

    « Les élus locaux, unanimement mobilisés, en pays de Lorient comme en pays de Quimperlé, ont exprimé à plusieurs reprises leur solidarité avec les salariés et leur totale incompréhension face au comportement du groupe Renault », a déclaré Sébastien Miossec, au nom des élus de Quimperlé communauté. Une quarantaine d’employés de cette entreprise du bassin de Lorient vivent dans le pays de Quimperlé avec leur famille. « Nous sommes donc très concernés », ajoute le président de la communauté d’agglomération.

    « L’État doit taper du poing sur la table »

    « Les mutations imposées par l’évolution de la demande de la clientèle, et surtout par les impératifs environnementaux, viennent percuter des entreprises et notamment l’ensemble des fonderies françaises », estime Sébastien Miossec. « Des solutions existent. Les millions d’euros investis ne peuvent pas l’avoir été pour arriver à une fermeture pure et simple de cette entreprise. Le soutien massif de l’État pour aider nos industries à se transformer et à maintenir de l’activité en France doit permettre à la Fonderie de Bretagne de s’adapter aux exigences nouvelles du marché de l’automobile ».

    Pour le président de Quimperlé communauté, « l’État actionnaire du groupe Renault, même minoritaire, doit véritablement taper du poing sur la table pour ne pas sacrifier la Fonderie de Bretagne. Et imposer au groupe Renault de reprendre un dialogue constructif avec les salariés, en y associant les élus locaux prêts à accompagner l’émergence de solutions ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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