• Militant communiste, ministre PCF du travail à la libération,  est assurément un héros national. Une  est lancée pour qu’il soit honoré au .

    Ouvrier dans la métalurgie dès ses 13 ans, il devient un des leaders des grèves à Lyon. Dirigeant de la jeunesse communiste après le congrès de Tours, il devient dès 1928 secrétaire des la fédération unitaire des métaux, puis en 1929 membre du comité central du PCF.

    Député de la Seine en 1936, lui qui est rapporteur de la loi sur les conventions collective ne recule jamais pour défendre les travailleurs, refusant la politique munichoise préparant la collaboration, il est l’un des députés d’honneurs qui refusent de condamner le pacte germano soviétiqueIl est alors arrêté le 7 octobre 1939, et déporté à travers 14 prisons jusqu’à la Maison Carrée d’Alger. Libéré en 1943 après le débarquement allié, il est le représentant de la CGT à l’assemblée consultative provisoire dont il préside la commission du travail et des affaires sociales. Il est l’un des principaux rédacteurs du programme du Conseil National de la Résistance. Il est élu membre des Assemblées Constituantes à la libération, puis député jusqu’à sa mort en 1951. Nommé ministre du Travail à la Libération. En moins de deux ans, avec la mobilisation du PCF et de la CGT, il réussi à instituer la . On lui doit également la majoration de 50% des heures supplémentaires, ainsi que la suppression de l’abattement de 10% sur les salaires des femmes. Mais pas seulement. Le droit du travail, les comités d’entreprises, la médecine du travail, ou le statut des mineurs sont parmi les réalisations réussies en quelques mois avec la mobilisation active du PCF et de la CGT de classe. Oui Ambroise Croizat est un véritable héros de notre histoire de France, celle des travailleurs. Sa place est au panthéon, et son oeuvre, celle des communistes doit être défendue et prolongée. Au moment où le régime Macron à la suite de ses prédécesseurs, satisfaisant aux ordres du grand patronat et de son Union Européenne, vide les caisse de la sécurité sociale, oui l’heure est à défendre avec Croizat la Sécurité Sociale.

    La pétition

    L’objectif d’Ambroise Croizat était de briser l’angoisse du lendemain, de la maladie ou de l’accident de travail. Sa volonté, sa vision étaient de ne plus faire de la retraite l’antichambre de la mort, mais bien une nouvelle étape de la vie. Notre pays doit à ce militant communiste la générali­sation des retraites, les comités d’entreprise, la médecine du travail, la reconnaissance des maladies professionnelles, la prime prénatale… En tant que député du Front populaire, dès 1936, il avait déjà pris une part considérable dans l’instauration des congés payés, des conventions ­collectives et de la ­semaine de quarante heures.

    Tous les Français, aujourd’hui, bénéficient d’une carte vitale, sésame qui leur permet si souvent d’être soignés selon leurs besoins, sans distinction de leurs moyens, grâce à la socialisation des richesses créées. Certes, de nombreux coups ont été assénés à la Sécurité sociale et au Code du travail depuis que Croizat n’est plus. Certes, la Sécurité sociale est avant tout une œuvre collective, comme Croizat, syndicaliste à la CGT, le rappelait. Mais qui peut dire que cet homme d’État n’a pas joué le premier rôle, en tant que ministre, pour apporter à la France l’une de ses plus belles réformes ? Qui peut dire que cette réalisation ne constitue pas un pilier indispensable à notre République sociale ?

    La Sécurité sociale fait partie du patrimoine vivant de tous les Français. Un patrimoine qui n’est ni à muséifier ni à vernir, mais à entretenir et développer toujours plus, dans le respect de sa philosophie initiale, en tant que bien commun, comme le montre la crise du Covid-19. Le XIXe siècle aura été marqué dans notre pays par l’accès de tous à l’éducation. Le XXe retiendra à n’en pas douter, avec le recul, la fondation du système de santé public créé par Croizat comme l’une de ses plus grandes conquêtes.

    Tous s’en réclament aujourd’hui, même si tous n’en sont pas dignes. Reste qu’Ambroise Croizat est définitivement digne du Panthéon, qui s’honorerait à l’accueillir, avec son épouse Denise, comme le souhaite sa famille.

    Pour signer la pétition cliquer ICI

    (site internet de L'Humanité)

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • L’agence de presse Télésur rapporte un sondage de sortie des urnes donnant 36,2% à Andres Arauz contre 21,7% à Guillermo Lasso et 16.7% pour Yaku Perez.

    Toutefois, dans ce pays actuellement présidé par L Moreno – candidat issu du mouvement de  qu’il s’est empressé de trahir et de persécuter pour se mettre aux ordres du FMI et de Washington – les craintes sont fortes que le verdict des urnes ne soit pas respecté avec un coup de force des séides de Washington. Des observateurs internationaux ont d’ailleurs été empêchés d’accéder aux opérations de vote.


     

    À gauche toute pour l’Équateur !

    Alors que l’Équateur connaît une crise sanitaire élevée en ces temps de pandémie : 257 115 cas au 5 février 2021 ; et 15 004 décès dans un pays de 17 millions d’habitants, l’Équateur de Correa a ouvert à des millions de foyers le droit à la santé, au logement, à la sécurité et à l’organisation. Le journal Les 2 rives nous plonge dans la visite des communautés indigénistes et nous révèle les étapes de la construction d’un quartier : « lucha para los pobres ». Ainsi donc, l’avant Correa était un pays dépourvu de maternités et d’hôpitaux tandis qu’aujourd’hui les gens du Sud ont accès aux soins et aux collèges et universités. 3500 familles, soit 35000 personnes nous font découvrir toute une organisation communautaire avec en son sein Rosa, dirigeante de quartier, orgueilleuse des logements sociaux attribués à 30000 personnes. Et Michel Coro, conseiller politique de l’organisation : « lucha de los pobres », d’ouvrir la possibilité de présenter leurs propres candidats aux élections nationales du 16 février par le biais de collectifs, comme aux élections locales, municipales pour construire et faire vivre la démocratie locale. Et d’affirmer que la santé et le logement sont au cœur des élections présidentielles.

    Mais alors que d’immenses brèches ont été ouvertes par le précédent gouvernement de Correa, que le chômage du gouvernement Moreno atteint 6,6% de la population et que l’économie souterraine avec les sous-emplois bat son plein avec 23,4%, les politiques d’austérité appellent une réponse dans les urnes.

    Nous allons voir ensemble quelles sont les forces en présence.

    Trois candidats pour une seule issue politique.

    Le candidat du patronat et de la finance : Lasso qui fut battu en 2013 par le président Correa. Son programme : critique de l’État, des impôts et de la bureaucratie, cette dernière n’en demeure pas moins une réalité en - « Muerte de un burócrata », film de Tomas Gutierrez Alea.

    Il bride la candidature à la Présidence pour la troisième fois et c’est dans la période de la décennie 1996-2006 qu’il est connu comme gouverneur de la province du Guayas, période marquée par la faillite des banques en 1999, le gel des comptes des déposants et l’effondrement de la monnaie nationale et du sucre. Malgré une mesure destinée à en finir avec l’inflation et les dévaluations, l’instauration du dollar comme monnaie officielle entraine nombre de dégâts humains et sociaux dans la population équatorienne. Lasso est et restera dans la mémoire collective le candidat de la corruption. C’est ainsi qu’après avoir racheté des certificats publics d’avoirs gelés de déposants désespérés, il fait fortune dans les paradis fiscaux avec de nombreux comptes non imposables !

    Deuxième candidat à la Présidence : Carlos Pérez Guartambel, dixit « Yaku », eau en Kichwa.

    Son programme : indigénisme et écologie. À ce stade, les thématiques choisies sont attrayantes. Rappelons que l’écologie est une des ressources financières de l’Équateur : les îles Galapagos avec un archipel au cadre idyllique où l’on peut observer les iguanes, les flamants roses, les lions de mer, les otaries et les tortues, l’île de la Plata, le Parc National aux sommets enneigés du Cotopaxi, le volcan de Cayambe juché à 5790 mètres d’altitude. Enfin, l’Équateur c’est un pays où la faune et la flore sont incroyables, où la jungle amazonienne abrite près de 50% des mammifères du pays à l’intérieur d’un périmètre équivalent à la moitié de la France.

    Par ailleurs, Carlos Pérez Guartambel, s’appuie sur une partie du mouvement indigène équatorien qui fut jadis le plus important du continent. Ainsi donc, lors des manifestations d’octobre 2019 la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur-Conaie a recouvert un certain poids politique. Fait paradoxal d’importance : son bras politique Pachakutik, a soutenu le Président Lenin Moreno à l’Assemblée Nationale. « Yaku », qui a appelé à voter Lasso en 2017, émane de cette frange droitière du mouvement indigène en conflit avec l’aile gauche, incarnée par Jaime Vargas et Leonidas Iza, proches d’Evo Morales et du candidat de la gauche équatorienne.

    Troisième candidat : c’est l’ancien Ministre de la Connaissance et du Talent humain, né avec l’arrivée de Correa au pouvoir en 2017 et le mouvement de la « Révolution Citoyenne ». Tout comme le Président Arce de Bolivie, c’est un économiste reconnu.

    Arauz va devoir affronter la bataille entre keynésiens et libéraux, ou néolibéralisme à la Tatcher, et il affirme que ceux qui menacent la dollarisation sont plutôt les partisans d’une dérégulation financière qui occasionnerait une fuite massive de dollars vers l’étranger.  À son avantage : Lasso et Pérez ont en effet annoncé qu’ils souhaitaient éliminer l’impôt sur la sortie des devises-ISD-.

    Pour conclure, nul doute que le candidat Arauz et la « révolution citoyenne » incarnent une fois de plus l’implantation de la gauche en Amérique Latine et du Nord, après le Mexique-2018, l’Argentine-2019, -la Bolivie-2020, la victoire du référendum au Chili-Octobre 2020, et enfin la relance par Cuba d’un resserrement des liens avec les États-Unis pour mettre fin à l’Embargo commercial et politique.

    La  adresse tous ses vœux de réussite au candidat Arauz et à la « révolution citoyenne ».

    Antoine LUCI Pôle Hispanique-Commission Internationale du PRCF pour Initiative Communiste

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  • Situation : La France, pays à la  multiforme et sous-estimée

    Le 6 août 2020, Emmanuel  appelait à « des initiatives fortes pour lutter contre la corruption » et « l’opacité du système bancaire ». Miracle ? Non, mirage : Macron ne parlait pas de la situation de la France, mais de celle du Liban, pays également gangrené par la corruption de son oligarchie capitaliste concentrant tous les pouvoirs. Pourtant, ce constat lapidaire aurait été parfaitement approprié pour la France qui, loin d’être exemplaire en la matière malgré des effets d’annonce, souffre d’une corruption multiforme, endémique et croissante, impliquant des acteurs publics et privés, mais aussi des « acteurs de l’ombre ».

    1) Une corruption historique et multiforme

    La corruption est dénoncée dans le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 comme un fléau majeur ayant pour source « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme […] seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements ». Et de fait, la corruption régnait pendant la Révolution, y compris parmi des « révolutionnaires » (jusqu’à un certain point) plus tentés par leurs plaisirs personnels que par la cause commune – à l’image de Mirabeau ou de Danton. Mais déjà à l’époque, la lutte contre la corruption est une bataille majeure pour les révolutionnaires : faut-il rappeler que Robespierre, de son vivant même, était surnommé l’« Incorruptible » ?

    Cette corruption, qui existait structurellement avant 1789 – et dans des proportions considérables – parmi les nobles, les bourgeois marchands et financiers, etc., s’est perpétuée après 1815 quel que soit le régime en place, au point que l’extrême droite, antirépublicaine par nature, eut beau jeu de qualifier de « ripoublique » le régime au sein duquel grenouillent des corrompus… y compris d’extrême droite. A ce sujet, le documentaire « Mafia et République » diffusé sur Arte en février 2017 révèle l’ampleur de la corruption des « élites » politiques, économiques, militaires ou culturelles, en liens étroits avec la mafia corse : avant 1945, l’alliance entre Simon Sabiani, « socialiste » et député des Bouches-du-Rhône, et deux caïds de la pègre corse, François Spirito et Paul Carbone, fit de Marseille le centre névralgique de la corruption et des règlements de compte en France ; une alliance qui s’embourba dans la Collaboration, l’attrait des profits et les accointances idéologiques – Sabiani adhéra au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot dès 1936 – l’emportant largement sur le patriotisme ; après 1945, le « socialiste » Gaston Defferre consolida l’emprise de la mafia sur la ville et l’utilisa pour combattre les communistes – ce que firent également certains gaullistes proclamés, tout en recyclant au passage d’anciens nazis…

     À ce sujet, la corruption est souvent associée à l’idée selon laquelle une décision dépend du versement d’un dessous-de-table, pot-de-vin, etc. Il est évident que la corruption par l’argent est la méthode la plus répandue : lors du congrès d’Épinay en 1971, afin de s’emparer du Parti socialiste, François Mitterrand dénonça « l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui écrase, l’argent qui tue, l’argent qui ruine, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes ! » On peut sourire au vu d’une telle déclaration quand on sait combien l’entourage de l’ancien président « socialiste » fut impliqué dans des affaires de corruption, tel son vieil ami Roger-Patrice Pelat impliqué dans l’ Péchiney-Triangle (un délit d’initié) et qui vit sa propriété de Sologne entièrement restaurée gratuitement après que, grâce à lui, l’entreprise CBC (Compagnie générale du bâtiment et de construction) ait obtenu en 1984 la construction d’un complexe hôtelier à Pyongyang, en Corée du Nord.

    Mais comme le dit très bien Bethany McLean, ancienne employée chez Goldman Sachs et désormais journaliste chez Vanity Fair, au sujet des conflits d’intérêts : « La corruption, ce n’est pas seulement quand quelqu’un passe un sac d’argent à un autre sous la table ; la corruption débute quand chacun pense déjà de la même façon. Et plus vous avez de personnes avec la même carrière réunies au même endroit, plus elles seront nombreuses à penser la même chose et à décider que certaines institutions doivent être sauvées, parce qu’elles sont déterminantes pour le monde. Et elles pensent cela sincèrement ; mais c’est le fait de croire cela qui pose déjà un problème. » (Propos extraits du documentaire « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », diffusé sur Arte en 2012) Cela implique notamment les conflits d’intérêts, les abus de confiance, les dîners fastueux à la sauce de Rugy, etc.  À l’arrière-plan de tout cela, le mode de production capitaliste dans lequel le haut appareil de l’État bourgeois lui-même, soi-disant neutre et au-dessus des classes, est entièrement au service du grand capital, ministres et hauts fonctionnaires étant dans l’entre-soi permanent et défendant in fine les mêmes intérêts. Et c’est encore plus vrai sous le  monopoliste d’État (CME), dont le “néolibéralisme” n’est qu’un avatar, que les marxistes définissent comme un “mécanisme unique” où l’État et les monopoles capitalistes s’appuient mutuellement, les intérêts des monopoles privés décidant en dernière instance. Aujourd’hui, ce CME fonctionne non seulement au niveau national, où les mêmes personnes alternent ou cohabitent à la tête de l’État et dans les conseils d’administration privés, mais à l’échelle des “métropoles”, des grandes régions à l’allemande et de l’Union européenne, ce paradis des groupes de pression capitalistes. 

    2) Une corruption frappant de nombreux milieux

    En 2017, une campagne sous le vacarme
    des casseroles des candidats du système capitaliste !

    Cette corruption multiforme frappe une grande diversité d’« élites » mais aussi, parfois, des dirigeants syndicalistes et politiques censés défendre les intérêts des classes populaires : que l’on se souvienne de Thierry Lepaon, alors à la tête de la CGT qui fit grassement rénover son appartement. Mais sont davantage concernés (liste et exemples non exhaustifs) :

    1. Les présidents de la République : que l’on se souvienne de Jacques Chirac, maire de Paris et président du Rassemblement pour la République (RPR) ou de Nicolas Sarkozy et du financement des campagnes de 2007 et 2012 ; quant à Macron, il est impliqué dans le scandale d’État de la découpe d’Alsthom à son maître états-unien, tout en ayant couvert son garde prétorien Benalla qui avait usurpé la fonction policière en mai 2018.
    2. Les ministres : Thomas Thévenoud et sa « phobie administrative » ; Jérôme Cahuzac et sa fraude fiscale, allant jusqu’à mentir en plein Assemblée nationale ; Claude Guéant, trempé dans le système Sarkozy ; Charles Pasqua, spécialiste des affaires ; Alain Juppé, condamné à cinq ans d’inéligibilité ; François  et la rémunération de son épouse ; et plus récemment, François de Rugy et ses repas fastueux ou Dupond-Moretti, accusé de conflits d’intérêts lors d’une attaque contre le Parquet national financier (PNF).
    3. Les députés nationaux : Patrick Balkany a été condamné à quatre ans de prison ferme pour fraude fiscale (avant d’être remis en liberté et de danser triomphalement devant les caméras de C-News à Levallois) ; Richard Ferrand a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêt » dans l’affaire des Mutuelles se Bretagne ; Gilles Le Gendre a vu sa femme obtenir la concession de la Française des Jeux privatisée
    4. Les eurodéputés : Sylvie Goulard, commissaire européenne au Marché intérieur », est fortement soupçonnée d’avoir participé à l’existence d’emplois fictifs au Modem ; et le « Rassemblement national » est mis en cause dans l’affaire des emplois fictifs des attachés parlementaires pour Marine et Jean-Marie Le Pen (la corruption est une affaire de famille), Nicolas Bay ou Louis Aliot (ex-compagnon de Marine Le Pen).
    5. Les présidents de conseils régionaux et départementaux : à titre d’exemple, Pierre Bédier, président du conseil départemental des Yvelines, a établi un système clientéliste désastreux pour un département en voie de fusion avec les Hauts-de-Seine.
    6. Les maires et présidents d’intercommunalités et de métropoles : Dominique Tian, ancien premier maire adjoint de Jean-Claude Gaudin (un autre spécialiste des affaires douteuses) à Marseille, est menacé de prison ferme pour blanchiment de fraude fiscale ; Damien Castelain, président de Lille-Métropole, est poursuivi pour « trafic d’influence passif », « complicité de favoritisme » et « recel d’abus de confiance ». En juin 2020, près de 40% des affaires de corruption concernait les maires et conseillers municipaux.
    7. Le grand patronat : Hugh Bailey, patron de General Electric France, est visé par une enquête pour « prise illégale d’intérêt » après avoir été conseiller technique du ministre de l’Économie… Emmanuel Macron. Les « entreprises et dirigeants » sont concernés par près du quart des affaires de corruption en France.
    8. La police : en mars 2019, l’ancien secrétaire général du syndicat Vigi, Alexandre Langlois, révélait « des faux en écriture publique, des escroqueries en bande organisée et des détournements de fonds publics, parce que [les] directeurs falsifiaient les chiffres de la délinquance à la baisse, et ils touchent des primes dessus, donc de l’argent public sur un travail qu’ils n’ont pas fait ». Et les cas de corruption sont multiples, de la non-verbalisation d’automobilistes « persuasifs » à la corruption multiforme symbolisée par un ancien commissaire en poste à Lyon, « condamné en 2016 à 4 ans d’emprisonnement (dont 18 mois avec sursis) ainsi qu’à une interdiction définitive d’exercer la profession de policier, notamment pour association de malfaiteurs, corruption et trafic d’influence passifs, détournement de scellés, infraction à la législation en matière de stupéfiants et violation de secret professionnel » (rapport du GRECO de janvier 2020).

    3) Une corruption largement sous-estimée

    En février 2020, selon l’ONG « Transparency International », la France était 23e au classement mondial de la corruption. Donnée largement tronquée : d’une part, il s’agit d’un indice de perception qui, comme le reconnaît l’ONG, ne permet pas, « faute de données brutes disponibles », de « produire de statistiques objectives permettant de mesurer ses niveaux » ; d’autre part, comme le pointait un rapport de la tout autant corrompue Union européenne (UE) en 2014, les euro-gouvernements successifs mènent des politiques caractérisées par le manque de contrôle des financements de campagne, le manque relatif d’indépendance du judiciaire et l’absence de volonté politique pour lutter contre la culture de la corruption – « culture » qui s’épanouit sous la macronie, au point que « Transparency International » affirme qu’« il y a urgence pour la France de relancer la lutte contre la corruption ». D’autant plus que « selon l’Eurobaromètre de 2017, le recours à des pots-de-vin et l’abus de pouvoir pour   son propre intérêt étaient considérés comme courants s’agissant des responsables publics (nationaux et locaux) pour 68% des personnes interrogées et s’agissant de la police pour 37% des personnes interrogées ».

    Les mises en garde se multiplient, et le rapport du Groupe des États contre la corruption (GRECO), publié en janvier 2020 dans le cadre du Conseil de l’Europe, se montre impitoyable sur la réalité de la situation de la France, exhortant cette dernière à « renforcer l’efficacité et l’application dans la pratique du cadre en place pour prévenir la corruption au sein de l’Exécutif(Président de la République, ministres, membres des cabinets et hauts-fonctionnaires) ainsi que dans la police nationale et la gendarmerie nationale. » En outre, « dans son rapport de conformité le plus récent, daté du 22 juin 2018, seules 35% des recommandations avaient été mises en œuvre intégralement, tandis que 35% avaient été partiellement mises en œuvre et 30% n’avaient pas été mises en œuvre. Au vu de cela, le GRECO a conclu que le niveau de conformité avec les recommandations était « globalement insuffisant » ». Une corruption endémique aux causes multiples.

    Explication : La corruption, rouage structurel et endémique de l’ordre capitaliste euro-atlantique

    1) Corruption, illuminisme et « darwinisme social » des dirigeants capitalistes

    La « culture de la corruption » renvoie à un sentiment de supériorité et d’impunité (celle-ci souvent manifeste) des euro-dirigeants et d’une partie de la police, que les attitudes de Jérôme Cahuzac ou de François Fillon ont parfaitement illustré : le premier n’hésita pas à mentir avec aplomb au sein de l’Assemblée nationale ; le second dénonça un « acharnement » au sujet de son épouse. La macronie porte à son paroxysme le mépris envers les citoyens et les travailleurs, faisant preuve de darwinisme social tel « Jupiter » qui, laissant s’exprimer son inconscient très fréquemment, qualifie les plus précaires et les plus fragiles de « gens qui ne sont rien », qui n’ont qu’à « traverser la rue » pour trouver un travail, tout en fustigeant « les fainéants, les cyniques et les extrêmes » ; et surtout, sûr de sa toute-puissance, lançant en pleine affaire Benalla, tel un Mussolini du XXIe siècle : « S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher » – ce que les gilets jaunes ont d’ailleurs scandé dans la rue : « On vient te chercher chez toi ! ». L’impunité des puissants bénéficie en outre du soutien et de la complaisance de « journalistes », à l’image du lepéniste Pascal Praud qui déclara : « Vous vous êtes une cible, on vous attaque matin, midi et soir », et surtout de l’avocat réactionnaire Gilles-William Goldnadel qui, sans vergogne, déplora pour Balkany le « traitement particulier, c’est tout à fait indubitable (…) Malheur à qui scandale arrive », avant de fustiger le fait que la délinquance ne soit pas combattue par la justice du fait de la non-exécution des lois et peines…

     Ce sentiment de toute-puissance traduit l’illuminisme des euro-dirigeants, soutenant fanatiquement un ordre capitaliste euro-atlantique servant leurs intérêts de classe tout en étant convaincus d’accomplir l’œuvre de Dieu : l’ancien PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, n’a-t-il pas lui-même affirmé en 2009 – alors que la banque venait d’être généreusement sauvée par l’administration Bush – qu’il « faisait le travail de Dieu » ? On aurait tort de sous-estimer cette puissante conviction d’invincibilité et de force irrésistible nourrissant les actes et les paroles des illuminés euro-atlantiques, persuadés de pouvoir piétiner la loi sans que cela, à leurs yeux, constitue un délit. Déjà en 1925, Richard Coudenhove-Kalergi, héraut de l’oligarchie européiste et du darwinisme social, proclamait : « La noblesse du futur reposera sur la qualité : sur la valeur personnelle, la perfection personnelle ; sur l’accomplissement du corps, de l’âme, de l’esprit. (But également recherché par les communistes, MAIS dans une perspective d’égalité entre tous les êtres humains) […] Seule sera libre l’alliance des hommes les plus nobles avec les femmes les plus nobles, et inversement – les personnes de moindre valeur devront se satisfaire de personnes de valeur moindre. »

    L’affaire Benalla, entremêlant favoritisme, impunité, corruption et violation de la loi, a été un révélateur pour Roland Gori : « [Macron] se veut et se pose en chef « charismatique » sans dette ni allégeance aux partis, aux personnalités politiques qui l’ont précédé, aux corps intermédiaires, dont il se méfie et dont il veut réduire les pouvoirs. Dès lors, il lui faut créer des supplétifs à ces corps intermédiaires pour organiser ses réseaux de « supporters ». Il va le faire en s’entourant d’une garde prétorienne à son image – invisible politiquement, mais habile dans l’hybridation des valeurs du privé et du public –, en constituant une nouvelle noblesse d’État (sa « main droite », comme aurait dit Bourdieu), et un réseau d’affidés séduits par sa vision entrepreneuriale du monde. Dans cet univers, il y a des énarques élégants et brillants passés par le secteur privé, et des êtres un peu plus rustiques comme Alexandre Benalla. Mais le profil de tous ces personnages a un même air de famille : jeunes, ambitieux, énergiques, « culottés », dévoués à leur « maître », peu soucieux des vertus républicaines du « vieux monde » pour mieux s’ouvrir au « nouveau monde » de l’efficacité et de l’arrivisme. »

    2) L’ordre capitaliste, corrupteur par essence

    Lénine balaie le monde

    Réduire la corruption aux seuls comportements individuels empêcherait cependant de frapper les racines structurelles, celles de l’ordre capitaliste et du capitalisme monopoliste d’État dans lequel la “concurrence libre et non faussée” est largement un leurre idéologique. Le rapport du GRECO souligne notamment que « les allers-retours entre les secteurs privé et public sont de plus en plus fréquents et peuvent parfois donner lieu au délit de prise illégale d’intérêts. Une ancienne ministre [Fleur Pellerin] qui n’a pas respecté les réserves émises par la HATVP au moment de son passage dans le secteur privé a fait l’objet d’un signalement à la justice pour soupçons de prise illégale d’intérêts. Quant à l’influence des groupes d’intérêts auprès des hautes sphères de l’Exécutif, le manque de transparence et leur rôle prépondérant sur certains dossiers a récemment été mise en exergue par un ministre issu de la société civile [Nicolas Hulot] pour justifier publiquement sa démission. » Il ne s’agit pas d’attitudes déviantes mais de l’essence du capitalisme, permettant aux puissants de s’assurer les faveurs politiques, de contrôler les médias dominants, d’édulcorer la régulation législative des « affaires », etc. Ces pratiques ne sont pas nouvelles : du scandale de Panama à l’affaire Stavisky et au financement des ligues d’extrême droite par les riches industriels, banquiers et financiers du « Redressement français » dans l’entre-deux-guerres qui annonçaient déjà La Révolution en marche (Edmond de Fels, 1925), la Troisième République était gangrenée par un affairisme et une corruption qui atteignirent leur zénith sous le régime pétainiste, la loi de la pègre régnant avec l’aide des nazis.

    Dans le cadre de la mondialisation capitaliste, la « nouvelle raison du monde » (Pierre Dardot et Christian Laval), celle du néolibéralisme forcené, démultiplie la corruption à grande échelle au niveau international et à la prolifération des mafias, y compris en France : comme le souligne le documentaire « Mafia et République », non seulement « l’État français va lui [la mafia] permettre de se relever en lui offrant des places de choix en marge des grands contrats d’État, des grandes entreprises et du monde des affaires », mais de plus « avec l’avènement du néolibéralisme induit par la dérégulation des marchés financiers, la multiplication des paradis fiscaux et l’essor des boîtes noires de la finance internationale, la dangereuse alliance entre certains éléments du pouvoir et la mafia corse va changer de dimension » à partir des années 1970. En effet, la mondialisation capitaliste se traduit par une explosion des « paradis fiscaux » – en dépit des vantardises de Sarkozy proclamant en 2009 que « Les paradis fiscaux, le secret bancaire c’est terminé » – et des trafics mafieux en tous genres comme celui de la drogue auquel prit part la « French connection » (partageant des liens avec Jacques Foccart et Charles Pasqua).

    En outre, les mastodontes capitalistes exercent une influence considérable notamment sur les élus nationaux, eux-mêmes complices voire coupables comme le reconnaît Bruno Fuchs, député Modem du Haut-Rhin : « le truc le plus pervers, c’est le site Nosdéputés.fr : certains élus prennent des amendements rédigés par des représentants d’intérêts, simplement pour faire monter leurs statistiques ». C’est exactement le sens des déclarations de Nicolas Hulot, démissionnaire de son ministère de l’illusion et de la parole à l’été 2018 en s’offusquant : « Il faut à un moment ou un autre poser ce problème sur la table parce que c’est un problème de démocratie : qui a le pouvoir, qui gouverne ? » Les forces capitalistes !

    3) L’UE, temple de la corruption

    Lors de la nomination d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne, l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve regrette que la lutte contre la corruption « ne figure ni parmi les priorités affichées par la nouvelle présidente de la Commission, ni dans les lettres de mission adressées aux futurs commissaires, à la différence de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ». Une surprise ? Bien plutôt une lapalissade aisément justifiable puisque, comme le signala François Ruffin dès 2010, à l’entrée du Parlement européen siège « un logo : « SEAP. Society of European Affairs Professionnals. Incorporating Felpa. Fédération européenne du lobbying et public affairs » ; et François Ruffin d’ajouter : « La Society of European Affairs Professionnals compte parmi ses membres des dirigeants d’Unilever, de Carrefour, de Gaz de France, de Volvo, de L’Oréal, de Suez… Que des philanthropes.  À l’adresse indiquée sur son site Internet — 79, boulevard Saint-Michel, Bruxelles — se dresse une maison banale.  À la conciergerie, l’interphone annonce : « Pour le SEAP, sonnez à Unesda. » La société qui parvient à apposer son logo devant le Parlement n’a même pas son nom sur une boîte aux lettres ! Elle est hébergée par l’Union of European Beverages Associations — dont Coca-Cola, Danone, Nestlé, Unilever sont les principaux membres. » – on appréciera au passage le triomphe du tout-anglais.

    L’UE est le paradis de la corruption, abritant de nombreux paradis fiscaux (Pays-Bas, Luxembourg, Chypre, Jersey…) et « quinze à trente mille personnes [qui]travailleraient à Bruxelles pour des lobbys, dont 70 % pour le secteur privé (tabac, chimie, automobile, filière laitière, etc.) et 10 % pour des associations (environnement, droits sociaux, femmes, etc.) », de quoi faciliter l’adoption de directives consolidant la « concurrence libre et non faussée » et la « totale liberté de circulation » (surtout des capitaux). Comme le révèle Le Monde, « Le Conseil européen de l’industrie chimique, par exemple, dépense 12 millions d’euros chaque année et emploie 78 lobbyistes représentant 49 équivalents temps plein, dont 23 ont une accréditation au Parlement européen et peuvent y accéder comme bon leur semble ». Ce qui n’empêche pas la macronie de refuser à un semblant de « transparence » au sujet des relations entre officiels et lobbyistes en s’opposant à un texte qui, pour Vitor Teixeira de Transparency International, est « d’une ampleur si minime que c’en est presque une blague ».

    Il est vrai qu’il est difficile pour l’UE de combattre une corruption constitutive de son mode de fonctionnement propre, en termes notamment de conflits d’intérêts : la nomination de Mario Draghi, vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs de 2002 à 2005, à la tête de la Banque centrale européenne (BCE) à l’automne 2011 consacra l’hégémonie du mastodonte bancaire responsable de la « crise des subprimes » dès le printemps 2007 et des conséquences qui en résultèrent pour les travailleurs et les citoyens ; Goldman Sachs fut même responsable de la plongée de la Grèce dans le chaos des années 2010. Quant à Jean-Claude Juncker, ancien président de la Commission européenne, il symbolise le refus de lutter contre l’évasion fiscale, lui qui établit un vaste système d’évasion fiscale pour plus de 300 grandes multinationales quand il était Premier ministre du Luxembourg ; il est vrai que Juncker assuma en décembre 2019 que « la politique n’est pas en charge du bonheur des peuples », traduisant la pensée du capitalisme parfaitement résumée par le philosophe Bernard de Mandeville dans sa Fable des abeilles de 1714 : « soyez aussi avide, égoïste, dépensier pour votre propre plaisir que vous pourrez l’être, car ainsi vous ferez le mieux que vous puissiez faire pour la prospérité de votre nation et le bonheur de vos concitoyens ».

    Solutions : Un pouvoir populaire qui éradique les racines de la corruption

    Parce que le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) est désireux d’œuvrer au bien commun et à l’édification du socialisme en France, parce que ce combat se situe dans la lignée des Jacobins de 1793 et des communistes qui luttèrent contre toute corruption, il est proposé, afin d’éradiquer totalement et définitivement ce fléau causant le malheur des peuples :

    1) Une éradication juridique de la corruption

    • Catégorisation de la corruption comme un crime passible de plus lourdes sanctions.
    • Renforcement des pouvoirs du Parquet national financier.
    • Criminalisation de « l’optimisation fiscale », qui débouche sur le détournement de milliards d’euros au détriment des citoyens et des travailleurs.
    • Renforcement des moyens pour lutter contre tous les trafics et les mafias, avec une protection judiciaire automatique pour les lanceurs d’alerte et les enquêteurs.
    • Interdiction absolue d’exercer des « ménages » pour les métiers à influence publique, à commencer par les journalistes usant de leur notoriété pour s’enrichir personnellement en faisant la promotion de grands groupes capitalistes.

    2) Une éradication politique de la corruption

    • Interdiction d’exercice d’un mandat politique et déchéance des droits afférents à la citoyenneté pour une durée dépendant de la gravité de toute affaire de corruption.
    • Instauration des comités citoyens contre la corruption (C4C), localement structurés et composés de citoyens et de journalistes indépendants chargés de traquer les affaires de corruption, sous la direction d’un grand Comité national contre la corruption.
    • Obligation pour tous les responsables politiques de rendre compte de l’usage des fonds publics à la moitié de leur mandat.
    • Interdiction de cumuler les mandats politiques et d’exercer tout emploi public en cas de corruption avérée.
    • Sévère réglementation du financement des campagnes électorales, avec défiscalisation dégressive selon les revenus des donateurs.

    3) Une éradication socio-économique contre la corruption

    • Nationalisation des grands secteurs clés de l’économie afin de prévenir les risques de corruption.
    • Rapatriement de tout l’argent placé dans les paradis fiscaux, immédiatement confisqué au profit des travailleurs et des services publics.
    • Fin du « verrou de Bercy » qui protège les manipulations des groupes capitalistes.
    • Fin du « secret bancaire » dans le cadre de banques nationalisées et sous le contrôle démocratique des travailleurs et des citoyens.
    • Interdiction de toute activité de lobbying sur tout élu politique et tout citoyen.
    • Renforcement de la coopération anti-corruption au niveau international, avec mesures de rétorsion envers les citoyens originaires de pays sanctionnant le pouvoir populaire français et présents sur le sol national.
    • Et bien entendu, Frexit progressiste pour que, la France redevenant un pays souverain, les forces populaires de notre pays disposent des leviers politiques, économiques, étatiques et culturels nécessaires pour nationaliser/socialiser les monopoles capitalistes et pour marcher au socialisme. 

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le Haut Conseil International de la langue française et de la Francophonie (HCILFF) présidé par Albert Salon, ancien ambassadeur, président d’honneur d’Avenir de la Langue française, avec le soutien de l’association COURRIEL présidée par nos amis Léon Landini et , saisit la Cour de Justice de l’ à propos de la tentative des autorités européennes d’officialiser de facto l’ comme seule langue de travail des institutions de l’UE (cf le communiqué ci-dessous).

    Le communiqué met également en cause le président de la République qui, pour le moment, “fait le mort” sur cette question et qui, s’il laissait les choses aller leur cours sans défendre HAUT ET FORT notre langue et, avec elle, la diversité des langues d’Europe, commettrait une “forfaiture” à l’égard de la Nation.

    Il est plus que temps que le mouvement populaire s’empare de cette question de la résistance linguistique au tout-anglais. Elle regarde au premier chef le monde du travail et les amis des Lumières car le passage subreptice en cours de l’UE et des gouvernements maastrichtiens qui la suivent, voire l’inspirent, représente une énorme menace non seulement pour la diversité linguistique et culturelle, mais pour le rapport des forces national, européen et mondial entre Capital et Travail. Non seulement le privilège institutionnel, puis économique, du globish serait porteur d’énormes discriminations au sein même des entreprises à l’encontre de ceux qui ne parleraient pas parfaitement anglais, mais ce passage à la langue unique “des affaires et de l’entreprise” (comme l’annonçait déjà le Baron Sellières en 2004 devant le Conseil européen) serait une formidable occasion de “moins-disant social” pour les capitalistes en mondialisant de fait la concurrence pour n’importe quel emploi. Tout cela s’inscrit évidemment dans la logique de l’UE (“économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée”), du Manifeste du MEDEF intitulé “Besoin d’aire” (2012) dans la perspective du Grand Marché Transatlantique, du CETA et du TAFTA, de l’intégration de la défense nationale dans l’OTAN.

    Que le mouvement populaire et les forces de gauche et syndicales continuent de se taire ou de sourire à ce sujet comme elles le font dans leur grande majorité pourrait bien un jour leur être imputé comme FORFAITURE SOCIALE par les travailleurs.

    Merci à chacun des lecteurs de ce communiqué de tout faire pour le faire parvenir à son organisation, son syndicat, les médias de son choix. Un combat décisif s’ouvre contre la politique insidieuse d’arrachage, de substitution linguistique et de basculement de l’Europe et de la France au tout-globish porté par les oligarchies capitalistes. Combattre cette politique linguistique “globalitaire” est à la fois une affaire de résistance patriotique à la dissolution de notre pays, dont la langue est un élément constitutif, et un devoir de classe internationaliste et une obligation de base pour tous ceux qui sont attachés à la diversité des cultures.

    Georges Gastaud


     

    COMMUNIQUE DU HAUT CONSEIL INTERNATIONAL DE LA LANGUE FRANCAISE ET DE LA FRANCOPHONIE

    La section France du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF), représentative à la fois des activités de la France et de la diversité de ses familles politiques, a saisi le Président de la République, le 14/9/2020, par lettre ouverte collective. Elle l’a saisi à nouveau le 3/2/2021 par la pétition et le communiqué joints.

    Annonce d’un dépôt de plainte en Cour de Justice de l’Union européenne par des associations pour le français :

    « Dans l’esprit du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF), réseau informel qui ne peut ester en justice, Avenir de la Langue française (ALF), et plusieurs autres associations déclarées de France et du dehors qui portent le HCILFF, annoncent leur dépôt prochain en Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), d’une plainte contre l’usage illégal et illégitime de l’anglais comme « langue commune » de fait du Parquet européen et de la présidée par Mme Ursula von der Leyen.

    Usage massif, alors que le Royaume-Uni vient de quitter l’UE, pour tenter d’imposer un fait accompli, voulu pérenne.

    Usage illégal, car le règlement européen n° 1 de 1958 modifié, en vigueur, portant statut des langues officielles des institutions de l’UE, instaure au moins trois langues de travail, et non une seule de fait.

    Usage illégitime, car l’anglais langue maternelle passe de 16% chez les 28, à quelque 1% chez les 27. Plus important : il nie la nature de l’Union, faite de diversité, et non d’un agrégat de vassaux de l’empire à unir par l’anglo-américain.

    Dans l’attente du « non » ferme de la France, à prononcer par son Président, sollicité par notre lettre ouverte collective du 14 septembre 2020, le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF) fait appel à toutes les forces vives de la France et de la Francophonie pour retrouver au plus tôt un statut des langues officielles et de travail de l’Union conforme au droit et à la nature d’icelle.

    Pour le Haut Conseil : Albert Salon, ancien ambassadeur, Secrétaire général du Haut Conseil-France, président d’honneur d’Avenir de la Langue française (ALF)

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Les Défis Écologiques Et Sociaux Appellent Une Nouvelle Politique

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  • L’épicerie solidaire pour les étudiants se situera directement sur le pôle universitaire quimpérois.L’épicerie solidaire pour les étudiants se situera directement sur le pôle universitaire quimpérois.

    Les associations étudiantes de Quimper (Acid Quimper, Sen’art et la League) concrétisent, ce mois de février, leur projet d’épicerie solidaire à destination des étudiants en difficulté. Elles lancent aussi un appel à la solidarité.

    « La précarité étudiante est une question de plus en plus récurrente dans les débats publics, reflet d’une génération qui ne s’y retrouve plus, ne se sentant pas entendue, expliquent Loann Riguet, Mikaël Vinot et Firmin Peigne, les trois porteurs du projet. La précarité touche de plus en plus de jeunes depuis l’arrivée de cette pandémie sur notre territoire. Ce constat bien que réel, est avant tout critique ».

    Appel aux dons financiers ou de denrées alimentaires

    Le but du projet est de donner aux étudiants quimpérois l’accès à des denrées alimentaires et des produits de première nécessité à un prix réduit. « Cette épicerie se situera directement sur le pôle universitaire quimpérois, ce qui a l’avantage de permettre aux étudiants venant à leur cours de travaux dirigés de passer prendre les denrées dont ils ont besoin pour subsister. De plus, la gestion de celle-ci sera faite par des membres bénévoles des associations étudiantes ».

    Les associations lancent un appel au don, financier ou en nature. « Les produits en nature que nous pouvons accepter sont en majorité des produits secs (pâtes, riz, huiles…), des produits ménagers (liquide vaisselle, éponge…), des produits d’hygiènes (gels douche, serviettes hygiéniques, rasoir, masque, gel hydro alcoolique…). Tous les produits secs ayant une date de péremption assez longue sont acceptés ».

    Pratique

    Pour recueillir ces dons, la réception se fera au Pôle Pierre-Jakez Hélias, les lundi, mardi, mercredi et jeudi de 9 h à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 15 et le vendredi de 9 h à 12 h 15.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • La démolition de l’ Public a commencé de façon rampante il y a une quarantaine d’années et j’y ai assisté de l’intérieur, mais j’ai vraiment  pris conscience du processus lorsque, pour des raisons familiales, j’ai quitté mon CHU de formation et d’exercice, une fois le cursus de ma spécialité d’Anesthésie-Réanimation terminée au CHU du Kremlin-Bicêtre en 1984.

    J’ai donc intégré le Centre Hospitalier du Belvédère à Mont-Saint-Aignan, en région Rouennaise. Maternité de 3300 accouchements par an, avec une activité de chirurgie gynécologique modérée. Je passe sur le parcours du combattant à travers les arcanes administratifs et la méconnaissance des statuts de l’Assistance publique par la DDASS de la Seine-Maritime qui ont failli me coûter 9 ans d’ancienneté dans mon exercice d’anesthésiste-réanimateur pédiatrique…

    Je venais aussi pour soutenir le chef de service qui était seul et donc de garde 24h/24 (aidé de temps en temps par des intérimaires) et qui se trouvait être un ancien collègue, croisé lors de nos gardes dans le service de réanimation du Professeur Gilbert Huault à St Vincent de Paul auprès duquel j’avais continué d’exercer lorsque son service pédiatrique de pointe avait déménagé au Kremlin-Bicêtre.

    Au fil des années, la maternité de Mont-Saint-Aignan est devenue une maternité de niveau II : un service de pédiatrie (une unité « Kangourou »), une unité de grossesses pathologiques, 6 salles de naissances équipées pour la réanimation néonatale, et la réanimation et l’anesthésie maternelle, l’analgésie péridurale, un bloc opératoire (2 grandes salles, plus une salle pour les IVG et la petite chirurgie), un service de radiologie et de diagnostic anténatal, des consultations obstétricales (sages-femmes et obstétriciens) et anesthésiques. J’ai mis sur pieds une consultation et un suivi de grossesse des femmes ayant des problèmes d’addiction divers. L’équipe chirurgicale s’est étoffée, les gardes des anesthésistes étaient prises sur place et celles des obstétriciens ont suivi. Les formations régulières des équipes (aides-soignantes, sages-femmes, anesthésistes ou pédiatres pour la réanimation en salle de naissance) n’avaient rien à envier à celles du CHU voisin.

    Pendant toutes ces années d’exercice (j’ai pris ma retraite en 2007 après 8 années comme chef de service), il a fallu lutter contre la volonté des ARS et autres instances de “concentration de sites” et de “plateaux techniques “.  Et cela malgré notre collaboration active et constante avec le CHU de Rouen. Je viens d’apprendre qu’à partir de mars 2021, la direction sera désormais commune pour le CHU de Rouen et le CH du Belvédère, ce qui signifie surtout : redistribution du personnel et déclassement de nombreuses compétences du Belvédère.

    Il a fallu également lutter contre la situation de pénurie permanente de médecins anesthésistes, denrée rare, vendue cher et migrant vers le privé où les émoluments étaient déjà nettement plus importants. La direction de l’hôpital faisait alors appel à de l’intérim, payé bien plus que le praticien hospitalier en place, et nous avions souvent à faire face à des gens incompétents voire dangereux que les agences d’intérim nous envoyaient. Des années de pratique à deux anesthésistes, quand l’un partait en vacances, l’autre était de garde 24 h sur 24.

    Il fallait aussi déjà se battre (avec succès, in fine) pour arriver à donner à nos collègues “médecins étrangers”, compétents et fidèles, l’accès au poste et titre de Praticien Hospitalier.

    Enfin il ne fallait jamais mollir contre les décisions “managériales” stupides. Par exemple, la décision d’installer, dans chaque chambre de l’unité Kangourou, la possibilité pour les patientes et leur visites de surfer sur le web, comme si dans le temps du séjour en maternité – déjà raccourci par souci « d’économies » – ce “service” était plus essentiel que la mise en route de l’allaitement maternel, l’accompagnement autour de la relation mère/enfant ou père/enfant (surtout pour les patientes de cette unité), les enfants prématurés, les femmes sous traitement de substitution, les enfants sous traitement de substitution pour syndrome de sevrage néonatal, ou encore les primipares jeunes de milieu précaire…

    Les injonctions d’augmentation de la “rentabilité” étaient déjà permanentes : “faites plus de césariennes ” disait un “cerveau” de l’ARS.. !

    L’externalisation était déjà à la mode puisque la direction avait décidé de sous-traiter la cuisine de l’hôpital en supprimant le poste de cuisinier. Le résultat a été que les femmes recevaient des plateaux incomplètement décongelés, ou que nos plateaux-repas de garde étaient inexistants…Sans parler de certains économes qui contaient les feuillets de PQ, les serviettes de suite de couches à distribuer, ou rôdaient dans les cages d’escalier de la pouponnière en espérant surprendre les auxiliaires de puériculture emportant des parts de repas non consommées par les enfants de l’étage et qu’il était obligatoire de mettre à la poubelle.

    Enfin et pour finir, quand il a fallu nommer des successeurs aux postes des chefs de service qui partaient en retraite, les préférences sont allées le plus souvent aux médecins issus des notabilités locales plutôt que vers ceux qui avaient, par la qualité de leur travail et leur sens du service, fait les riches heures de la maternité du Belvédère.

    L’hôpital du Belvédère avait commencé comme maladrerie, transformée en institution pour les filles-mères, pour devenir une maternité de pointe malgré les concurrences privées installées délibérément pour lui rapter son public nombreux. Avec des équipes formées et soudées, ayant développé des spécialités qui répondaient aux besoins des populations du bassin rouennais en expansion. La « raison » gestionnaire a eu raison de cinquante ans de travail acharné de son personnel et de ses prises en charges spécialisées.

    Docteur I.G.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Moscou le 31 janvier 2021 ? non Paris le 30 janvier 2021 : la police de Macron Lallement tabasse un manifestant contre la loi sécurité globale

    Dimanche 31 janvier 2021: nos “libres” médias qui jugent constamment (et avec quel mépris de classe!) les mobilisations sociales françaises toujours “en baisse” ou “en demi-teinte”, n’ont désormais d’yeux que pour Alexandre Navalny, la tête de pont de la nouvelle “révolution orange” que l’Empire euro-atlantique voudrait susciter en Russie après s’y être déjà évertué, avec le désastre humain qu’on sait, en Géorgie et en Ukraine. Et après avoir piteusement – et fort heureusement pour les travailleurs biélo-russiens… – échoué à Minsk.

     Il n’est pas nécessaire d’être un admirateur de Poutine et de ses méthodes musclées contre le mouvement ouvrier russe pour comprendre que, ni le peuple travailleur de Russie, ni la paix mondiale, ni le droit des peuples àdisposer d’eux-mêmes sans subir d’ingérence impérialiste, n’ont rien à gagner à soutenir A. Navalny, dont toutes les positions néolibérales, pro-américaines et anticommunistes montrent qu’il n’est rien d’autre, comme l’a dit lapidairement le président du PCFR (KPRF), qu’un “Eltsine en plus jeune”. Sachant qu’Eltsine est, après Gorbatchev, le personnage politique le plus honni des Russes (et pour cause!), les amis des droits de l’homme travailleur et exploité en tireront toutes les conclusions pratiques qui s’imposent…

    Car en ce domaine comme en tout autre, les faits et les chiffres (élections comme sondages) sont têtus: ils montrent tous que la vraie force d’opposition populaire en Russie se trouve du côté des communistes dont ne parlent jamais nos médias. Et pour cause, non seulement les communistes russes sont… communistes, ce qui est impardonnable, mais, ce faisant, ils sont patriotes: ils refusent donc, sous couvert de combattre le pouvoir actuel, de livrer leur pays à l’impérialisme occidental comme le firent les renégats « Gorby » et Eltsine quand ils baptisèrent perestroïka (“restructuration”) le grand bond en arrière contre-révolutionnaire qu’ils imposèrent à leur pays (et au camp mondial des travailleurs!) dans les années 1980/90….

    Dans le même temps, nos médias “démocratiques” applaudissent sans retenue la nouvelle opération antichinoise lancée par le très anticommuniste Boris Johnson : le Premier ministre anglais prétend attribuer un quasi-passeport britannique aux habitants de Hong-Kong avec la promesse, à terme, de naturaliser en masse les futurs “expats” hongkongais. Décidément, Londres ne renonce pas à la vieille politique coloniale des “concessions” en Chine et espère encore et toujours, par ses manigances contournant la souveraineté chinoise, à pousser l’ex-colonie anglaise à fronder la mère-patrie chinoise, voire à déstabiliser (peine d’avance perdue !) le Parti  chinois. 

    Pékin vient du reste de montrer au monde sa capacité à juguler la pandémie alors que les deux phares (???) du néolibéralisme mondial, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique, affichent des chiffres catastrophiques de surmortalité virale. 

    En outre, en jugeant et en exécutant un milliardaire chinois aspirant au
    rôle d’oligarque, Pékin vient de prouver que, jusqu’à preuve du contraire, la République populaire n’est pas prête à laisser chez elle le dernier mot aux grands capitalistes et autres spéculateurs antinationaux : avis aux amateurs ! On peut d’ailleurs refuser la peine capitale dans son principe sans déplorer que l’oligarchie capitaliste n’ait pas encore soumis le monde entier à une dictature “globalitaire” qui menace en permanence l’humanité d’une peine de mort universelle…

    Georges GASTAUD, le 31/01/2021

     Source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Après différents discours devant la mairie pour fustiger le projet de loi « Sécurité globale », le cortège s’est élancé dans les rues du centre-ville de Quimper. Après différents discours devant la mairie pour fustiger le projet de loi « Sécurité globale », le cortège s’est élancé dans les rues du centre-ville de Quimper

    Malgré les intempéries, près de 250 personnes ont défilé ce samedi après-midi dans les rues de Quimper pour dire non à la proposition de loi « Sécurité globale ».

    Il fallait être courageux ce samedi en début d’après-midi pour répondre à l’appel à manifester des défenseurs des libertés publiques et des syndicats de journalistes, opposés à la proposition de loi « Sécurité globale ». Le temps ne s’y prêtait pas, mais alors pas du tout. Cela n’a pas empêché près de 250 personnes de défiler dans les rues de Quimper.

     
    Loi Sécurité globale : 250 manifestants à Quimper

    Au total, une vingtaine d’organisations regroupées au sein d’une coordination quimpéroise appelaient à ce rassemblement, qu’elles soient syndicales, humanistes ou culturelles. Dénonçant le projet de loi de sécurité globale et le qualifiant « d’arsenal liberticide ». Le projet de trop pour Janine Carrasco (NPA), qui s’est exprimée la première devant la mairie, avant que le cortège n’emprunte les rues du centre-ville.

    « Une tentative indécente d’affaiblir la contestation »

    « Depuis 2001, un nombre incessant de lois sécuritaire sont votées avec leurs lots d’amalgames, d’exploitations des faits divers et des états d’urgence. Aujourd’hui, culture et jeunesse meurent à petit feu. Elles descendent dans la rue. Cette loi est une tentative indécente d’affaiblir la contestation, d’empêcher toute convergence. Nos modes d’expressions ne sont peut-être par les mêmes, mais nous souffrons de la même urgence de défendre nos libertés ».

    Loi Sécurité globale : 250 manifestants à Quimper

    Une représentante du Mouvement de la paix s’est également exprimée, évoquant une « reconquête nécessaire de la liberté d’expression. Et de toutes les libertés, et non pas ce musellement que s’évertue à vouloir imposer l’état macronien. Nous sommes face à un régime autoritaire qui abuse de sa légalité pour bafouer une des valeurs clé de notre République, la liberté. Ils avancent masqués avec cette loi sécurité globale mais l’objectif est la prise de contrôle totale du pays ».

    Loi Sécurité globale : 250 manifestants à Quimper
     
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Plus de 700 jeunes et enseignants de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) ont manifesté mardi 26 janvier, pour exprimer un ras-le-bol et demander la réouverture des universités, fermées depuis fin octobre.

    Laurence GUILMO

    source: https://www.ouest-france.fr/

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