• « L’ancienne équipe et l’ancien maire, Marcel Le Pennec, ont fait un travail formidable. Notamment Erwan Gourlaouen dont j’ai pris la suite. J’ai salué son travail et on a échangé en très bonne intell« L’ancienne équipe et l’ancien maire, Marcel Le Pennec, ont fait un travail formidable. Notamment Erwan Gourlaouen dont j’ai pris la suite. J’ai salué son travail et on a échangé en très bonne intelligence », tient à souligner Franck Chanvril, adjoint à la transition écologique et à l’agriculture de Moëlan.

    La reconquête, par l’agriculture, des friches littorales de Moëlan-sur-Mer se poursuit. Nouvelle étape en ce début janvier : trois nouveaux dossiers ont reçu l’aval de la préfecture pour exploiter une partie des 120,4 ha concernés. Les explications de Franck Chanvril, adjoint à Moëlan, chargé du dossier.

    C’est Franck Chanvril, adjoint à la transition écologique et à l’agriculture de Moëlan, qui a récupéré le « pas toujours évident dossier de reconquête des friches littorales moëlanaises », projet ambitieux sur « 120,4 ha et ses fameux 23 îlots ».

     

    À l’issue de la longue première phase administrative, il y a eu 35 candidatures, témoignant d’une envie et d’un besoin. Mais pour l’adjoint, il s’agit de faire attention : « Ce n’est pas juste un changement de vie. Il faut juger de la maturité des projets, on est quand même dans du lourd, du sérieux. C’est de la vraie exploitation agricole ».

    Le duo choisi avait renoncé

    Après que Julien Doineau et l’association Optim’ism aient reçu leurs arrêtés d’autorisation à exploiter, respectivement en avril et juin 2019, un autre duo de porteurs de projet avait ensuite été choisi pour exploiter les îlots 1 à 10. Au programme, élevage caprin et boulangerie artisanale, « projet qui enchantait tout le monde ». La réalité de la procédure « a fait reculer les candidats : la complexité des parcelles, les contraintes de roulement de culture et le coût de défrichage, surtout à la charge de l’exploitant, sans forme d’aide publique directe, estimé à 1 500 € l’hectare », détaille Franck Chanvril.

    Il faut que les porteurs de projets soient pleinement aguerris

    Il a donc fallu organiser une nouvelle procédure d’attribution pour ces îlots 1 à 10. Comme le recensement des terres doit être fait tous les trois ans, « sans cet appel à candidatures en septembre, on aurait dû attendre 2022 », explique Franck Chanvril. « Car une fois en cours, les attributions sont gelées ».

    Cette fois-ci, quatre dossiers sérieux ont été déposés pour les îlots 1 à 10. « Nous, on porte un regard et c’est le préfet qui, au bout, décide et attribue l’autorisation d’exploiter, en tenant compte des avis exprimés. Les arrêtés ont été délivrés début janvier pour trois dossiers* », précise l’adjoint moëlanais.

    Prochaine attribution d’îlots pas avant 2022

    Il restera ensuite à attribuer les îlots 18 à 23 qui peuvent déjà donner lieu à l’émergence de candidatures. Mais leur attribution ne se fera pas avant 2022.

    « Ensuite, il faut laisser le temps à l’expérimentation et aller au bout de l’attribution de ces 23 premiers îlots. On observera un temps d’arrêt et d’évaluation avant d’augmenter les hectares. Mais oui, bien sûr, dans l’idée on le fera, sous réserve que le projet fonctionne bien ».

    « Il ne faut pas vendre du rêve ou de l’utopie »

    Franck Chanvril conclut en disant qu’il ne faut pas « vendre du rêve ou de l’utopie. C’est un projet passionnant, qui va dans le bon sens, mais c’est un projet complexe. Il faut que les porteurs de projets soient pleinement aguerris et au courant de ce qui les attend ».

    La municipalité de Moëlan a aujourd’hui à cœur de pouvoir organiser à nouveau les ateliers d’échanges entre tous les acteurs de cette opération de reconquête (propriétaires des terres, porteurs de projets, riverains, etc.), rencontres suspendues en raison de la crise sanitaire.

    * L’un, à nouveau pour l’association Optim’ism

     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Ce 14 janvier, les travailleurs de l’Énergie seront de nouveau en  pour défendre le bien commun des travailleurs, le service public de l’Énergie. Courageusement les travailleurs du secteur de l’énergie, dans la production à EDF et l’ex GDF, la CNR et la SHEM, mais également dans la distribution à ENEDIS, ERDF et GRDF, ont engagé un puissant mouvement de résistance contre le plan Hercule de démantèlement d’EDF et du service public de distribution de l’énergie en France. Un plan qui est directement dicté par la commission européenne au gouvernement français, qui avec le patronat d’EDF est bien décidé à l’appliquer avec zèle. Un plan qui vient parachever le démantèlement au profit de la privatisation du service public de l’Énergie. Il faut rappeler que c’est bien l’Union Européenne qui a imposé la libéralisation du secteur de l’Énergie, la transcription des différentes directives européennes du paquet énergie se sont traduites de la façon suivante au court des 20 dernières années :

    • EDF-GDF, entreprises publiques a statut d’EPIC, transformées en société anonyme sous Sarkozy en 2004.
    • EDF entre en bourse / 15% de son capital est privatisé.
    • GDF est bradé en 2006, depuis transformé en ENGIE, contre la promesse faite par Sarkozy… 
    • la Loi NOME impose en 2010 à EDF de vendre à prix bradé son  electronucléaire  pour que les concurrents privés d’EDF puissent s’implanter sur le marché français…. en vendant l’électricité produite par EDF.
    • En 2018 le gouvernement Macron met en concurrence les concessions des barrages hydroélectriques dont l’essentiel sont à EDF.

    Le plan Hercule Clamadieu prévoit de scinder EDF en 3 entités EDF Bleu (les centrales nucléaires), EDF Vert (distribution et les énergies recouvrables hors hydroélectricité) et EDF Azur (les barrages et centrales hydraulique), dont la Commission Européenne a imposé qu’elle soit mise en concurrence.

    L’image contient peut-être : 1 personne, texte qui dit ’La cgt ÉNERGIE MARSEILLE SERVICE PUBLIC DE L ENERGIE TOUS EN GREVE CONTRE HERCULE ET CLAMADIEU JEUDI 17 RDV 10H30 CONSEIL REGIONAL PORTE 'AIX MARSEILLE seille APPEL A 4H DE GRèVE MINIMUM AG SITE CANTINI 8H00 GRDF AG SITE MERLAN 8HO0 ENEDIS EDF’

    Renault Henry, leader du syndicat CGT de l’Energie à  a accepté de répondre aux questions d’Initiative Communiste pour expliquer la lutte engagée et ses revendications, ainsi que les propositions portées par la 


    Peux-tu te présenter ainsi que ton syndicat ?

    Je m’appelle Renault Henry, je suis secrétaire général du syndicat « Energie Marseille », je représente l’ensemble des personnels qui sont à GRDF, EDF… On représente l’ensemble des salariés du secteur de l’énergie, statutaires ou non, sur le territoire de Marseille.

    Les travailleurs des Industries électrique et gazière, notamment à EDF, ENEDIS ou GRDF ont massivement participé aux journées d’action le 26 novembre et 10 décembre. Quelle est la raison principale de cette grève ?

    Actuellement on est focalisé sur 3 sujets : le dossier HERCULE au niveau d’EDF et d’Enedis, le projet de la RE 2020 et l’avenir de la centrale de Gardanne (lire ici), en tant que collègue des industries électriques, c’est des personnels statutaires qui vont être victime de licenciement.

    Comment est-ce que vous luttez à votre niveau ?

    A notre niveau, cela va des rassemblements devant des institutions comme la préfecture, la mairie, la région comme en décembre. On essaye de faire aussi des actions médiatiques comme sur les autoroutes, ou on va au contact avec les usagers : l’impact est fort, car ils sont directement concernés.

    L’image contient peut-être : plein air et nature

    Ce plan HERCULE  n’est pas une surprise  mais c’est bien la conclusion planifiée de longue date des ordres données par l’Union Européenne.
    En tant que syndicaliste sur le terrain, quelle est ta vision de tout ce processus
     ?

    Ces 10 dernières années, on a vu le processus de l’intérieur, depuis qu’EDF GDF a explosé en plein d’entreprises, on a vu la dégradation au quotidien, que ce soit sur la priorisation du service rendu à l’usager, que ce soit sur l’investissement sur le réseau pour acheminer le gaz/électricité. Concrètement pendant 65 ans, on a vu une entreprise nationalisée, qui est devenu une des plus grande entreprise au monde, par exemple le pack nucléaire a été développé en France, le réseau électrique aussi, les technologies françaises étaient exportés vers l’étranger. Tout cela s’est arrêté il y a 15 ans, au profit de l’économie et du profit.

    Personnellement, j’ai été embauché en 2000, à la fin d’EDF/GDF, et je me rappelle d’être entré dans une entreprise ou le service public était imprégné dans tout le personnel, pour le bien du consommateur, pour que l’électricité et le gaz soient bien acheminés dans tous les foyers français.
    Aujourd’hui la priorité c’est de faire du profit. Tous les services techniques que l’on connaissait au service du consommateur ont disparu, cela a été externalisé ! Aujourd’hui c’est une entreprise portugaise qui vient raccorder l’électricité entre les maisons et les poteaux électriques par exemple. On se sert de la misère des autres pays, avec des salariés précaires, pour faire le travail. Il n’y a que la mise en service qui est faite par ENEDIS /GRDF, ainsi que des petits travaux mineurs.

    Pareil pour EDF, il faut voir ce qu’est devenu le fournisseur : à Marseille il y a EDF commerce, c’est des centre d’appels où les agents des IEG du service public doivent vendre n’importe quoi, comme des assurances, des services… Cela a été complètement dénaturalisé. Le personnel a perdu ses repères et ce travail n’est pas celui d’un agent EDF : c’est une catastrophe, il n’y a pas un seul secteur qui a été épargné. De plus entre 2000 et 2020, on a perdu 20.000 emplois, l’électricité a augmenté de 30% en prix, le gaz de 8% alors que les services pour les usagers se sont dégradés.

    On est donc passé d’une entreprise intégrée qui vendait de l’énergie au meilleur prix d’, avec un réseau optimal reconnu et envié dans le monde entier à un éclatement en plus 150 entreprises. Sous couvert d’écologie on fait passer toutes les réformes capitalistes, qui ne sont pas écologiques et qui détruisent de l’emploi et du savoir faire.

    Est-ce que pour les consommateurs, cette ouverture à la concurrence, s’est traduite par une baisse des prix ? Par une amélioration du service ?

    Absolument pas, c’est complètement l’inverse. Les usagers payent plus et ont moins. Pour prendre un exemple, avant en cas de fuite de gaz, GDF intervenait en moins de 30 minutes dans 75% des cas. Aujourd’hui c’est plusieurs entreprises qui imposent des chiffres et dans 95% des cas l’intervention est fait dans le double de temps : 1 heure.
    Les zones d’intervention ont largement été agrandies, les agents mettent beaucoup plus de temps pour intervenir. Alors que le prix du gaz a largement augmenté.

    La colère était déjà très forte avec une grève historique de plus de 10 semaines et 150 sites occupés en 2018 (lire ici notre reportage sur le site des calanques à MarseillePour les travailleurs des IEG (industries électriques et gazières), qu’est- ce que cela signifie en termes de condition de travail ? En terme de rémunération et de suppression d’emplois ? En terme de risque pour le statut des personnels des IEG ? ().

    On se base déjà sur la suppression de 20.000 emplois que l’on a subit. Encore 800 emplois vont être supprimés dans les 3 ans et dans d’autres boites aussi. Les suppressions de postes vont continuer et progressivement on va être dans la mouise. Les employés qui vont partir à la retraite ne seront pas remplacés. Notre régime des retraite est bénéficiaire, et nous cotisons aussi pour le privé. On est une des plus grosses caisses de retraite de France. Demain si on n’est plus que 50.000 a travailler et qu’on a 200.000 camarades à la retraite, nos caisses vont devenir déficitaires et on va nous supprimer encore plus de postes, comme cela a été le cas avec les cheminots. Il faut donc lutter pour stopper le carnage.     

    La CGT FNME revendique un “service public unifié de l’énergie”, avec une renationalisation  complète et une structuration en EPIC. Est ce bien cela ? Pouvez vous l’expliquez ?

    La CGT veut revenir a un programme progressiste de l’Energie que l’on a appelé PPE, on veut un retour à la nationalisation de l’énergie, car pour nous c’est un bien commun. Sans énergie on revient à la bougie, sans compter de l’importance de l’énergie dans l’écologie actuelle.
    Il faut bien comprendre qu’aujourd’hui, l’énergie est indissociable de l’écologie, car c’est l’énergie qui pollue la planète. L’énergie provoque le CO2, si il y a une maitrise publique, on pourra efficacement agir pour être efficace en terme d’écologie. On revendique donc le retour d’un service public, des moyens de production, de distribution, des centrales hydraulique mais également de la vente. Et on inclut la dedans tout ce qui touche l’écologie, comme les parcs éoliennes par exemple. Aujourd’hui on vend l’énergie comme on vend des packs de bières en grande surface, et nous on est contre ça, tout simplement.

    Le modèle de l’entreprise publique assurant le service public de l’énergie est interdit par l’Union Européenne. On voit pour la SNCF avec le paquet ferroviaire et la réforme ferroviaire de Macron en 2018, pareil pour les PTT avec  France Telecom qui a été privatisée ainsi que l’actuelle privatisation de La Poste. Même ordres, même causes, mêmes effets. N’est-il pas urgent de briser les chaines de l’Union Européenne pour sauver et reconstruire nos services publics avec un  progressiste au service de tous les travailleurs, à l’opposé totale de la “concurrence libre et non faussé” inscrite dans le marbre du traité de Rome instituant l’Union Européenne ?

    C’est une question compliquée qui me dépasse un peu, mais c’est bien à cause de la commission européenne que l’on en est la. Aujourd’hui il y a 2 solutions : soit on change l’Union Européenne soit on en sort. Pourquoi pas l’Europe, mais si les peuples sont dans la dèche et l’énergie est une marchandise comme une autre, c’est pas bon. Pour la sortie de l’Europe, ce n’est pas mon domaine, mais en tant qu’être humain, je suis contre l’Europe tel que l’on la connait aujourd’hui, c’est n’est une Europe qu’orientée vers le capitalisme et non vers les peuples. On n’est pas contre les autres pays, mais contre le fonctionnement de l’Union Européenne.


    un entretien réalisé par JBC BC D Vlador, illustration Initiative Communiste


     
     
     
     
    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Aux États-Unis d’Amérique, c’est sous la garde de 15 000 soldats en armes que se tiendra l’investiture de . Entretien avec J. Kaye, professeur américain. Fin connaisseur du mouvement social et progressiste aux États-Unis.


     

    Initiative Communiste : Selon vous, M.  était-il fondé à remettre en question le résultat de l’élection ? La légitimité de Biden est-elle contestée par l’opinion publique ?

    L’élection de Biden était valide. Pas la moindre preuve de fraude grave. Les affirmations de Trump visent à créer un large corps d’opinions contestant la légitimité de l’élection pour une utilisation politique et économique FUTURE. Il convient de rappeler que la situation économique personnelle de Trump est toujours numéro 1 dans ses calculs. Il envisage de s’engager dans une nouvelle entreprise médiatique qui pourrait lui être extrêmement profitable. De plus, en soulevant ses partisans concernant ses revendications sauvages, il garde le contrôle sur la plupart des politiciens républicains qui dépendent de lui, puisque les politiciens sont sélectionnés lors de primaires où seuls les électeurs les plus déterminés ou les plus fanatiques se présentent.

    Soyons clairs : lorsque nous disons que les résultats indiquant une victoire de Biden étaient un reflet exact du vote réel, cela ne signifie pas que l’élection était un véritable exercice de démocratie.

    Il existe des milliers de façons dont notre système politique déforme, viole les intérêts des masses populaires – par l’influence de l’argent, le monopole de l’information dont jouit le Grand Capital, etc.

    Donc, ce dont nous parlons dans cette élection est un résultat exact de l’expression populaire très limitée permise par la ploutocratie. Néanmoins, même cela a été contesté par Trump et ses adeptes, ainsi que par les forces fascistes qui se sont attachées à Trump. Et ce qui était censé être un morceau de théâtre politique au Capitole s’est avéré un peu plus grave en raison de la connivence des forces de sécurité infiltrées par la droite.

    IC : Y a-t-il un risque de guerre civile latente ou ouverte aux États-Unis ? Quelles sont les véritables forces socio-politiques que représentent les camps “démocrate” et “trumpiste” ?

    Il faut s’attendre à ce que les forces d’extrême droite (les néonazis, milices de la suprématie blanche et autres groupes organisés) deviennent de plus en plus actives. Leur croissance n’a pas commencé avec Trump mais a été un phénomène courant depuis de nombreuses décennies. La base sociale de l’extrême droite est constituée par les millions de personnes qui ont été marginalisées économiquement par le néolibéralisme – de vastes zones rurales et de petites villes dans le pays, et dont le mécontentement a été détourné du grand Capital qui est responsable de leur situation, mais aussi des immigrants et des personnes de couleur en général.
    Ils sont particulièrement révoltés par ce qu’ils considèrent comme la perte de contrôle des blancs sur les communautés de couleur, en particulier les Afro-Américains, suite aux gains assez limités de ces communautés grâce au mouvement pour la liberté des Noirs. Cependant, les menaces de guerre civile, tout comme la description des événements du Capitole, sont complètement exagérées. Il n’y a pas eu d'”Insurrection” et la foule n’a pas “pris d’assaut” le Capitole. Cela devait être un théâtre politique orchestré par Trump pour montrer que la majorité des gens rejetaient Biden, mais cela a dégénéré AVEC LA CONNIVENCE DE LA POLICE (car il y a une grave infiltration fasciste au sein des forces de police partout dans le pays). L’idée d’une insurrection ou d’un coup d’État est le récit du Parti démocrate et des libéraux, ainsi que le mythe de notre “démocratie” — notre “démocratie” étant “résiliante”, etc.

    Alors que les médias et les politiciens libéraux sont assez indignés par le refus de reconnaître notre nouveau président dûment élu, ils ont refusé de reconnaître le président vénézuélien Maduro, dûment élu, de soutenir l’étranglement économique du Venezuela – et d’agir pour contrecarrer ou détruire la démocratie partout où elle se manifeste dans le monde. Comme je l’ai souligné dans ma précédente communication, la grande majorité de la classe dirigeante est favorable à une transition ordonnée et pacifique du pouvoir à Biden, et les principaux organes du Big Business appellent même à la démission de Trump. Ils ont également donné plus d’argent à Biden qu’à Trump pendant la campagne présidentielle. Aussi longtemps que les choses iront bien pour eux – et d’ailleurs, pratiquement chaque jour, la Bourse s’élève à de nouveaux records – ils continueront à soutenir les lambeaux de démocratie qui couvrent le régime ploutocratique. Ce n’est pas que Trump n’ait pas été généreux pour eux et le Grand Capital continuera à soutenir le Parti républicain à l’avenir, tout comme il soutient les . Nous avons un SYSTÈME à deux partis, travaillant en tandem, et c’est le rôle des Démocrates d’être légèrement plus ouverts aux réformes, d’être le “moindre des deux maux”. Leur rôle est d’empêcher la formation d’un véritable parti des travailleurs et opprimés, ce que nos progressistes et même ceux qui se prétendent marxistes, ont du mal à comprendre.

    IC : Une force alternative progressiste peut-elle se développer aux États-Unis et les espoirs placés par certains dans Sanders sont-ils de pures illusions ?

    Oui, une alternative progressiste est possible – mais pas DANS le Parti Démocratique, qui est une illusion tragique des progressistes qui hallucinent qu’il est possible d’une manière ou d’une autre de capturer ce parti, de soutenir les “progressistes” au sein de ce parti. Et l’histoire a montré, non seulement aux États-Unis mais partout dans le monde (l’analogie la plus proche étant le parti travailliste du Royaume-Uni) que de tels espoirs sont illusoires.

    L’alternative, à l’heure actuelle, est de commencer à jeter les bases d’un véritable parti de la classe ouvrière, en particulier la moitié inférieure de la classe ouvrière, qui est composée principalement d’ouvriers de couleur. Mais en plus de cela, nous ne pouvons pas nous contenter d’un simple véhicule électoral. Les progressistes doivent, comme ils ne l’ont pas fait depuis longtemps, s’exprimer dans les communautés de la classe ouvrière, sur les lieux de travail, dans les rangs des syndicats et sur les campus autour des besoins de survie des travailleurs – y compris le besoin de .

    IC : Avec Biden au pouvoir, pourrait-il y avoir des changements positifs sur des questions internationales ?

    Nous pouvons nous attendre à une intensification des tensions internationales – une réduction dans certains domaines, peut-être dans le cas de l’Iran, avec un retour à l’accord multi-gouvernemental, une réaffirmation de certains traités sur les armes. Mais dans le cas de la Russie et de la Chine, Washington rétablira ses relations avec ses alliés de l’OTAN, et tentera de consolider ses relations avec certains pays asiatiques pour confronter la Chine. Le fait est qu’avec toutes les fanfaronnades de Washington sous Trump, ses mesures agressives étaient plutôt (à quelques exceptions près) de nature économique. Son changement le plus notable a été son adhésion plus ouverte à l’expansionnisme israélien et la fin de la mascarade de soutien à la solution à deux États. Bolton, ce vieux faucon de guerre, avait tout préparer pour la guerre avec l’Iran quand Trump a débranché la prise.

    C’est précisément dans le domaine de la politique étrangère que je considère que Biden représente le plus grand danger, d’autant plus que sa politique intérieure plus populaire lui donnera un soutien plus large pour des actions plus belliqueuses à l’étranger.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Ceci est la seconde d’une série de vidéos proposées par G. Gastaud. Elles visent à introduire de manière synthétique et accessible aux chapitres successifs du livre LUMIERES COMMUNES (Delga, seconde édition 2020), qui constitue un traité, ou un Cours de  générale. Son propos engagé étant de défendre, d’illustrer et de “mettre en commun” de manière contemporaine les Lumières. Celles-ci sont gravement menacées par la contre-révolution européenne et mondiale qui, sur le plan philosophique, s’en est pris de manière stratégique à ce fondement des lumières modernes qu’est le matérialisme dialectique. 

    Désireuse dès ses origines grecques de rendre compte rationnellement du monde (Thalès) et du monde humain (Socrate), la philosophie ne serait qu’une croyance parmi d’autres si elle ne commençait pas par rendre compte d’elle-même, autrement dit, par montrer sa nécessité.

    Poser la philosophie comme nécessaire, c’est poser que la réalité est rationnelle et que la raison elle-même est naturelle, réelle. Et telle est la tâche séculaire des sciences qui explorent, chacune en son domaine, l’intelligibilité du réel.

    “s’il faut philosopher, alors il faut philosopher; mais s’il ne faut pas philosopher, il faut encore philosopher pour justifier ce refus de philosopher”

    Aristote

    Mais plus directement, la philosophie est nécessaire parce que refuser de philosopher est contradictoire et illogique: “s’il faut philosopher, explique Aristote, alors il faut philosopher; mais s’il ne faut pas philosopher, il faut encore philosopher pour justifier ce refus de philosopher”. En réalité, comme disait Gramsci, “tous les hommes sont philosophes”, comme tous les hommes sont “politiques”, qu’ils le sachent ou qu’ils l’ignorent. La seule question est de savoir s’ils produisent leur philosophie de manière libre, autonome, en confrontant les pensées et en les critiquant, ou s’ils sont le jouet des idéologies dominantes. 

    Philosopher est donc à la fois une nécessité et la plus haute expression de la liberté, celle de penser qui conditionne celle de l’action. 

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Devant l'une des machines de production, Guy Hascoët (à gauche), le président de la Coop des masques et Gérard Boissières, automaticien de l'entreprise Cera Engineering, fabricant de la machine installée dans l'usine de Grâces, près de Guingamp (Côtes-d'Armor).Devant l’une des machines de production, Guy Hascoët (à gauche), le président de la Coop des masques et Gérard Boissières, automaticien de l’entreprise Cera Engineering, fabricant de la machine installée dans l’usine de Grâces, près de Guingamp (Côtes-d’Armor).

    Les machines de fabrication sont arrivées ce mardi 12 janvier, à Grâces, près de Guingamp (Côtes-d'Armor). La Coop des masques va démarrer sa production dans les jours à venir.

    Le jour J approche pour la Coop des masques, basée à Grâces, près de Guingamp (Côtes-d’Armor). Les machines de fabrication de masques sont arrivées ce mardi matin 12 janvier 2021, en Bretagne. La production va pouvoir démarrer.

    Transportées dans deux semi-remorques, elles viennent de la région de Saint-Etienne (42), ou elles ont été fabriquées par la société Cera Engineering.

    150 masques à la minute

    Les deux machines sont en cours d’installation. Elles entreront en production lundi 18 janvier. Dans un premier temps, les 17 salariés de la chaîne de production de l’usine seront assistés par les concepteurs des machines.

    Comment participer au projet Coop des masques ?

    La Coop des masques, Bretonne et Solidaire, est une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Ce statut juridique permet d’associer collectivités, entreprises, associations et citoyens autour du projet. 25 % du capital est ainsi accessible au grand public, au prix de 50 € la part. Il est toujours possible d'en acquérir. Au 11 janvier, l'apport financier des citoyens au projet approche la barre des 200 000 €.

    A partir du 29 janvier, ces deux lignes de production automatisées fonctionneront à plein régime.

    Selon les concepteurs, la machine qui fabrique les masques FFP2 peut atteindre un rendement de 150 pièces à la minute. L’autre, pour les masques chirurgicaux, 120 pièces à la minute.

    À lire aussi

    Entre 30 et 45 millions de masques par an

    Pour rappel, la Coop des masques vise une production annuelle entre 30 et 45 millions de masques par an.

    la machine qui sert à fabriquer les masques FFP2 a coûté aux alentours de 640 000 € ; l’autre, 620 000 €.

    A noter que les particuliers peuvent participer financièrement au projet Coop des masques, en achetant une part sociale. En cliquant ici.

     

    Fanch LE PIVERT

    source: https://actu.fr/bretagne/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Par ce débrayage, les salariés de Prières ont voulu apporter leur soutien à tous les secteurs de la santé et du soin à la personnePar ce débrayage, les salariés de Prières ont voulu apporter leur soutien à tous les secteurs de la santé et du soin à la personne 

    Le personnel du centre de postcure et de réadaptation de Prières a répondu à l’appel de grève nationale de la CFDT, aujourd’hui, en réaction au Ségur de la santé, voté à la suite de la crise sanitaire.

    De 11 h à 12 h, une trentaine de membres du personnel de Prières, syndiqués ou non, organisait un débrayage sous le porche du centre de postcure et de réadaptation de Billiers (CPRB), pour dénoncer les termes de l’accord salarial du plan Ségur signé en juillet 2020.

    Le décret de loi a permis d’augmenter, via une indemnité forfaitaire, les salaires des personnels de la santé. « Une mesure qui s’arrête au champ du sanitaire, à l’exclusion de quelques dizaines de milliers de collègues travaillant dans des services pour personnes handicapées, de protection de l’enfance ou encore de soins à domicile » explique Yves Poiré, délégué CFDT au CPRB.

    Pas de distinction

    À travail égal, salaire égal. Le soin ne s’arrête pas au médical, la revalorisation salariale du Ségur ne doit donc pas s’arrêter uniquement au champ du sanitaire. La CFDT santé-sociaux revendique la même hauteur de rémunération par métier quel que soit le secteur – non lucratif, lucratif, public – et quelle que soit la convention collective. « Il n’y a que le gouvernement pour faire la distinction entre une infirmière en Ehpad et une autre en foyer d’accueil médicalisé, entre une assistante sociale à l’hôpital et une autre en service d’aide sociale à l’enfance. »

    Dans la pratique, il risque d’y avoir des disparités flagrantes entre personnes exerçant la même fonction, avec la même responsabilité, voire au sein d’un même service. « Nous nous mobilisons en solidarité avec les collègues d’autres structures et pour soutenir nos collègues en interne. À Prières, cette inégalité risque en effet d’impacter 11 équivalents temps pleins dans les projets en développement, comme le SAMSAH, service d’accompagnement médico-social ou l’UHT, l’unité d’hébergement temporaire. Certains employés bénéficieront de la mesure et d’autres non. » À noter qu’à Prières, avec trois médecins présents, le corps médical apportait son soutien au mouvement.

    Les revendications de la CFDT visent également des effectifs en nombre suffisant.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • À Quimper, ils refusent de voir disparaître les trésoreries du Finistère

    Une vingtaine d’agents se sont réunis devant le bâtiment de la direction départementale des finances publiques, ce mardi, à Quimper. Tous dénoncent les suppressions de postes et les fermetures programmées des trésoreries.

    « Dénoncer les restructurations en cours et tout mettre en œuvre pour arrêter le rouleau compresseur qui démolit notre administration ». Ce mardi matin, Éric Guerry (FO) a résumé en quelques mots le motif du rassemblement organisé devant le siège de la direction départementale des finances publiques, à Quimper. Un rassemblement auquel une vingtaine d’agents finistériens a participé, alors que se tenait sur place un comité technique.

    Les agents ont dénoncé les suppressions de postes. « Cinq cents emplois ont été supprimés en dix ans sur le Finistère », indique Éric Guerry (FO).Les agents ont dénoncé les suppressions de postes. « Cinq cents emplois ont été supprimés en dix ans sur le Finistère », indique Éric Guerry (FO). 

    Lors de cette réunion, « la suppression, en 2021, de 23 nouveaux emplois au niveau départemental », devait être évoquée, explique le syndicaliste, qui dénonce également « la suppression, à horizon 2023, de la quasi-totalité des trésoreries du Finistère ». « Ils ont déjà démarré en pleine covid. Et dès le premier trimestre, celles de Daoulas, Plabennec et Lesneven vont fermer (…). En septembre, ce sera Saint-Renan… ».

    « L’accueil de proximité de plus en plus négligé »

    Vingt-cinq trésoreries sont aujourd’hui positionnées sur le département. Elles emploient environ 500 agents. Des sites « de proximité », souvent situés « en milieu rural », qui disparaîtront demain au profit « de grands pôles » ou « d’internet », déplore Éric Guerry. « L’accueil de proximité est de plus en plus négligé, enchérit Stéphane Douet (Solidaires). Et au final, c’est l’usager qui va pâtir de cette situation ». Ludovic Morin (CGT) (*) ne dit pas autre chose. Estimant par ailleurs que « les agents sont abandonnés et méprisés ».

    Ce mardi matin, les trois hommes ont donc décidé de boycotter le comité technique. Affirmant que cette réorganisation territoriale était « un vrai plan social qui ne dit pas son nom ».

    * La CFDT fait également partie du mouvement. Son représentant n’a pu être présent au rassemblement ce mardi.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Lorient : "l'aéroport a encore un avenir"

    Pas de vœux traditionnels à la CCI du Morbihan, mardi, mais un point presse au cours duquel Pierre Montel a appelé les chefs d’entreprise à la résilience pour 2021, tout en dénonçant l’absence de soutien de la Région Bretagne pour sauver l’aéroport de Lorient.

     

    1 « Aucun soutien de la région Bretagne pour l’aéroport de Lorient »

    L’effondrement du marché de l’aérien, depuis la crise sanitaire, va frapper de plein fouet l’aéroport de Lorient Bretagne Sud. La décision d’Air France de mettre un terme aux lignes vers Roissy et Lyon, dès mars prochain, pose clairement la question de l’avenir de l’équipement. « La compagnie a communiqué tardivement alors que cette décision était déjà prise avant la crise », déplore Pierre Montel. La facture est salée pour la CCI du Morbihan (1,20 M €/an) qui est seule aux commandes de l’équipement, jusqu’au terme de la concession, fin 2021. La chambre consulaire se dit prête, à nouveau, à candidater à l’appel d’offres de la DGAC, mais seulement au sein d’un groupement de partenaires.

    Avec qui ? Sans livrer d’informations précises, le président considère néanmoins « n’avoir reçu aucun soutien de la région Bretagne, propriétaire de plusieurs aéroports bretons. Mais pas Lorient. On nous avait promis une aide mais on ne voit rien venir ». Laissant entendre que le dossier est tout désigné pour s’inviter dans la campagne des régionales. La suite ? « Il faut sauver l’équipement », défend Pierre Montel mais pas à n’importe quel prix, citant en (contre) exemple son voisin de Quimper qui engloutit « 3 M€ dans une OSP pour maintenir un trafic faible vers Orly ». Lui mise sur la reprise du trafic d’affaires et surtout sur l’émergence d’un partenariat entre Lorient et l’aéroport de Nantes-Atlantique, (seule ?) planche de salut pour faire redécoller le trafic en Bretagne Sud.

    2 Une réalité économique contrastée en 2020

    Près d’un millier d’appels depuis le 15 mars vers la cellule de crise. Les lignes de la CCI ont chauffé à blanc durant la crise sanitaire avec, au final, 684 entreprises accompagnées et près de 74 800 salariés placés en activité partielle. L’avenir s’écrit en pointillé pour de nombreux chefs d’entreprise. Une enquête de la CCI révèle que 20 % de commerçants (sur 13 000) se questionnent sur leur avenir. « C’est sujet majeur en 2021 », affirme Pierre Montel, qui observe néanmoins une hausse de la création d’entreprise en 2020 (+ 5 %) et un effet bénéfique des aides de l’État sur les radiations (-18 %). Seul bémol, la crise freine les reprises d’entreprise (-28 %), particulièrement pour les bars et les restaurants, « des secteurs la chambre devra apporter son expertise ».

    3 Une seule direction entre la CCI du Morbihan et des Côtes d’Armor

    Pour peser face aux métropoles brestoise et rennaise, les deux CCI du Morbihan et des Côtes d’Armor jouent la carte de l’union en créant une direction commune. « On raisonne en bassin d’emploi. Ce rapprochement aura une incidence sur nos ambitions en matière de formation (5 M € de chiffre d’affaires) », espère Pierre Montel qui attend également les résultats d’une enquête sur le soutien psychologique apporté aux chefs d’entreprise, sérieusement malmenés en 2020.

    Régis NESCOP

    source: https://www.letelegramme.fr/

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Le personnel du Silgom demande à être intégré au Ségur de la santé.Le personnel du Silgom demande à être intégré au Ségur de la santé

    Le personnel du Silgom de Saint-Avé veut être intégré au Ségur de la santé afin de bénéficier des augmentations décidées dans ce cadre. Il manifestera samedi 16 janvier.

    L’intersyndicale CGT/CFDT du Groupement d’intérêt public Silgom de Saint-Avé (blanchisserie, restauration collective pour les hôpitaux et maisons de retraite), organise une manifestation de mécontentement sur le Rond Point des 3 rois de Saint-Avé (Hyper U) le samedi 16 janvier de 9 h à 12 h. Les 280 agents travaillant au Silgom de Saint-Avé (blanchisserie - Covid-19, restauration, traitement des déchets à risque - Covid-19) n’ont pas été pris en compte et ne touchent toujours pas les 183 € par mois que le Ségur de la Santé prévoyait pour aider les bas salaires.

    « 95 % de notre travail, c’est pour la santé »

    « Nous sommes les petites mains de l’hôpital public. 95 % de notre travail, c’est pour la santé et pour cette prime, on n’est pas hospitaliers ! C’est scandaleux, méprisant. Durant cette période de Covid-19, on traite le linge contaminé Covid-19 avec le stress qui va avec, tout comme les déchets à risque, on fournit les repas pour les malades comme pour les soignants. Le personnel est remonté et vent debout face à ce mépris du gouvernement. Ce samedi 16, ce sera à Vannes mais un mouvement régional avec tous les GIP de Bretagne est en vue pour la fin du mois » précise le responsable syndical CGT du Silgom.

    À lire sur le sujet Les agents du Silgom en grève
     
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire