• La France fait face à une seconde montée épidémique du . Après la fin d’une première vague épidémique à l’issue d’un difficile confinement, la gestion catastrophique par le régime Macron appliquant les dogmes du système capitaliste a relancé l’épidémie dès le mois de juillet. Avec pour résultat dès la rentrée de septembre à nouveau des morts dus à une nouvelle vague d’infection au covid-19. C’est ce que montrent les données des certificats de décès recueillis par l’INSEE et publiées en direct par l’INSERM, données sous-évaluant les chiffres puisque ne prenant pas en compte l’ensemble des décès.

    Cette “seconde vague”, reprise de l’épidémie, met sous très forte tension le système hospitalier, essentiel pour soigner les millions de personnes qui en ont besoin en France, avec près de 13 millions d’hospitalisations chaque année. La crise épidémique souligne à l’évidence un très grave problème : la fermeture massive des lits d’hôpitaux en raison de décennies d’ et de privatisation rampante de l’hôpital public rend le système hospitalier incapable de faire face dans des conditions satisfaisantes, pour les malades comme les soignants. Ce n’est pas faute d’avoir alerté et dénoncé. On se souvient de la morgue de Macron répondant à une infirmière réclamant des moyens indispensables et urgents “il n’y a pas d’argent magique”. On paye désormais au centuple le refus d’avoir conservé à nos hôpitaux publics leurs personnels et les lits vitaux pour nous soigner.

    -30% de lits en 20 ans !

    En un graphique comprendre pourquoi l’euro-austérité tue et détruit le pays.
    En 1981 la France comptait 7,1 lits d’hôpital public pour 1000 habitants. Sous les effets de l’euro-austérité ce ne sont plus que 3,6 : soit une baisse de moitié.

     

    Pour comparaison, l’Allemagne compte 8 lits pour 1000 habitants, la Corée du Sud 12,4, le Japon 13, et la moyenne en Union Européenne est de 5,3.

    On comprend mieux pourquoi le #covid19 menace de faire exploser notre système de . En effet, avec deux fois plus de capacité d’accueil de malades, nul doute que la pression serait bien moindre sur l’hôpital. Ce qui signifierait tout à la fois:

    • la capacité à soigner plus de malades du covid-19 dans de meilleures conditions,
    • la capacité à accueillir plus longtemps tous les malades et blessés sans devoir faire un tri indigne du 6e pays le plus riche de la planète,
    • la capacité à mener mieux et plus vite, de façon beaucoup plus sereine la recherche des traitements,
    • la capacité à assurer aux personnels soignants et non soignants des hôpitaux des conditions de travail décentes.

    L’UE-MEDEF commanditaire de la liquidation de nos hôpitaux.

    L’Union Européenne a exigé ces dernières années à 63 reprises que les dépenses de santé soient diminuées. C’est elle qui a très directement imposée, au nom de la règle d’or budgétaire de l’Euro, et alors que la BCE délivrait des centaines de milliards aux banques des milliardaires, de fermer par centaines de milliers des lits d’hôpitaux en France.

    comparaison internationale de la mortalité du covid-19 par le peu suspect de sympathie communiste Financial Times

    Si l’Euro et l’Union Européenne sont responsables des délocalisations – provoquant un chômage de masse pour les ouvriers – de nos usines et donc la destruction de la capacité à produire les équipements et produits indispensables à la réponse sanitaire (médicaments, respirateurs, masques, tests de dépistage etc…), elle est aussi la cause de la destruction de nos services publics essentiels. Les hôpitaux avec moitié moins de lits, les écoles et universités surchargées, voilà qui explique l’ampleur de la crise et la difficulté à s’en sortir. Et ce alors que des pays socialistes comme Cuba ou la Chine mettant l’humain et non le profit au cœur de leur priorité s’en sortent avec 500 fois moins de morts pour un virus qui est pourtant bien le même. Oui l’euro-austérité tue, oui l’Union Européenne tue, oui le Capitalisme tue !

    Quelle serait la situation si l’Union Européenne du Capital n’avait pas massacré nos hôpitaux ?

    Si la France avait pu conserver ses 7 lits pour 1000 habitants dont elle disposait en 1981, nous aurions aujourd’hui 475 000 lits. C’est à dire 231 000 lits disponibles de plus que les 243 000 lits de nos hôpitaux publics. Sans aucun doute que nous aurions également bien plus de lits de soins intensifs. Actuellement il y aurait 5000 lits de réanimation en tout en France et 11.6 lits de soins intensifs pour 100 000 habitants, soit environ 7500 lits en France. C’est plus de trois fois moins que ce dont dispose l’Allemagne (38.7 /100000 habitants). C‘est ce qui explique la saturation très rapide des capacités de soins hospitaliers avec la montée épidémique du covid-19. Observons que ces dernières années les syndicalistes de l’hôpital publique dénonçaient ces fermetures de lits qui ne leur permettraient plus de prendre en charge une épidémie de grippe sévère… Durant plusieurs jours en avril, les unités de soins intensifs en France ont été totalement dépassées par l’afflux de malades covid-19. Une saturation à 93,4% indiquant que de très nombreux malades n’y ont sans doute pas pu avoir accès. Au 31 octobre 2020, la saturation est à 45,9%.

    Si la France disposait d’autant de lits de soins intensifs par habitant que l’Allemagne, elle aurait a contrario 26000 de ces places d’hospitalisation. Le taux d’occupation actuel serait alors de 13.2%, loin de la saturation.

     

     

    JB CLEMENT

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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     Que préférez-vous, citoyennes et citoyens de France qui vous sentez, ou qui, du moins, vous voulez “libres”?  

    • continuer, sous l’égide de Macron ou de tel autre proconsul de l’UE supranationale, “accompagner” l’agonie de la France indépendante, l’euro-arrachage des conquêtes du CNR, le délitement de la République une et indivisible sacrifiée à l’Europe des régions, le linguicide du français sacrifié au tout-anglais “transatlantique”? Avec, cerise sur le gât ?eau, un état d’urgence permanent et gravé dans le marbre d’un “État de droit” moribond ?
    • Ou bien préférez-vous “essayer Marine Le Pen”, et, sans  sortir pour autant le moins du monde de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, valider le basculement irréversible de l’ainsi-dite “Douce France” en capilotade vers une guerre civile sanglante contre un islamisme radical mondialisé qui ne demande pas mieux que de diviser le peuple de France sur des bases prétendument religieuses? Avec pour “agrémenter” et pimenter cette pseudo-alternative mortifère, la montée des euro-séparatismes régionalistes qui, encouragés par le “pacte girondin” de Macron et par la DÉ-construction européenne de la France, fleurissent désormais à des degrés divers de la Flandre à la “Catalogne-nord”, de la Corse à la Savoie et de l’Alsace à la Bretagne? Et, dans tous les cas, Macron, Le Pen et/ou l’identitarisme régional ou “religieux”, la montée continue de la misère des uns et de l’extrême richesse des autres, la précarisation des couches moyennes, la paupérisation galopante des classes populaires et le séparatisme discret de l’oligarchie pourrie de fric qui détruit le “produire en France” et choisit les paradis fiscaux ? 

    Voilà le “choix” auquel on vous invite à vous plier.

    Il est vrai que si cela ne vous agrée pas tout à fait, on vous laisse une issue toute rose: celle d’une gauche entièrement soumise ou semi-établie qui vous promet de ramener la république sociale SANS sortir de l’UE et SANS nationaliser les secteurs-clés de l’économie. Une semi-gauche largement notabilisée qui, en réalité, ne changera pas plus les choses que ne l’ont fait Mitterrand ou Jospin, même flanqués de ministres “communistes” et “écolos”, et dont le rôle se résumera sans doute à sauver une fois de plus le soldat Macron ou tel autre représentant de la haute finance au second tour de la présidentielle sous couvert de “battre l’extrême droite”. Comme si le néolibéralisme euro-atlantique, l’extrême droite “populiste”, les euro-séparatismes régionalistes et les diverses variantes de l’intégrisme religieux mondialisé n’étaient pas les facettes de la même classe sociale, celle des capitalistes: on le voit aux USA avec le peu ragoûtant duel Biden/Trump (lequel des deux sera le plus féroce contre Cuba, la Biélorussie ou le Venezuela?), en Europe avec le duo bien rodé que forment déjà, sur fond d’anticommunisme recuit, Mme Ursula von den Leyen, la “patronne” de la Commission européenne, et ses bons amis “national-européistes”, les fascisants Orban (Hongrie), Kaczynski (Pologne) et autres dirigeants pro-nazis des pays baltes, de la Croatie néo-oustachie ou de l’Ukraine russophobe… 

    Bref, citoyens de France qui vous voulez libres, si vous souhaitez faire renaître une alternative véritable en France et rompre avec le duel-duo-trio des fachos, des “barbus” et des néolibéraux, aidez-nous à rebâtir une Alternative rouge et tricolore, antifasciste et anticapitaliste, patriotique et internationaliste.

    Une AUTRE voie pour notre pays articulant le Frexit progressiste, le tous ensemble des travailleurs et la Convergence Nationale de toutes les Résistances. Sans redouter la perspective du socialisme pour notre pays et de la coopération internationale entre tous les pays. Pour ce faire, rejoignez le PRCF si vous êtes communistes ou souhaitez le devenir ou… le redevenir! 

    Et aidez-le à construire l’alternative rouge et tricolore si vous êtes un démocrate non qui voulez voir reconstruire en France les conditions d’un choix véritable: un choix impossible, illusoire ou… suicidaire, si n’est pas reconstruit à temps un véritable parti communiste en France. Simple question d’oxygène dans un pays que l’anticommunisme n’a pas moins étouffé, depuis quatre décennies, que l’actuelle crise sanitaire mâtinée d’euro-austérité.

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  • Ce lundi 2 novembre 2020, les DDEN (Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale du Morbihan), rendront hommage au professeur Samuel Paty, en s’associant « par la pensée, compte tenu du confinement sanitaire en vigueur, aux actions proposées par le protocole du Ministère de l’Éducation nationale pour rendre hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire et géographie, odieusement assassiné ».

    Les DDEN, qui « œuvrent à promouvoir l’école de la République et la laïcité », entendent ainsi « faire partager aux jeunes générations, par-delà les différences, les valeurs universelles de notre République, en faire comprendre le sens, la nécessité de les vivre au quotidien et susciter l’envie d’agir en conduisant des actions citoyennes ».

    Ultérieurement, en relation avec Mme Sarah El Hairy, secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de l’Engagement, l’Union des DDEN du Morbihan, sous l’égide de la Fédération nationale des DDEN, l’Union du Morbihan, proposera des actions à conduire auprès des écoles, en particulier dans le cadre de notre Concours national « Se Construire Citoyen ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Par Juan Carlos Cabezas

    Quito, 30 oct 2020 (La Calle).- Pour Lenín Moreno, en Equateur, il n’y a pas de famine grâce à 2 choses :

    • Un gouvernement responsable
    • La vision sociale du Fonds Monétaire International.

    Ce ne sont que 2 des idées que le président a développées lors d’une visio-conférence organisée par AS/COA America Society Council of the Americas, un forum international qui met sur scène les présidents et des patrons de la région et des Etats-Unis.

    Moreno, au début du débat, a montré beaucoup d’empathie envers les patrons : « Auparavant, quand j’étais marxiste, j’avais une idée erronée des patrons mais maintenant, je les vois autrement. Je disais à un ami, juste hier, que les travailleurs ont l’habitude de critiquer lres patrons mais qu’ils ne disent rien à propos des sportifs qui ont même plus d’argent et de luxe qu’eux. »

    Ce n’est pas la première fois  que Moreno parle des sportifs de façon péjorative.

    Sur le coronavirus

    Avant de parler de la façon dont l’Equateur est devenu le leader mondial du contrôle des malades et des morts, Moreno a affirmé qu’il a été victime d’un guet-apens : « J’ai hérité d’un guet-apens, le guet-apens typique des socialistes du XXIème siècle. Je suppose qu’ils pensaient qu’ils ne gagneraient pas les élections, c’est pourquoi ils m’ont laissé une situation qui assurait mon échec au pouvoir. »

    C’est, selon Moreno, grâce aux décisions de son Gouvernement et à la « conscience sociale du FMI, » que l’Equateur a réussi à devenir un exemple pour la région dans le contrôle de la pandémie, au point où nous en sommes.

    « Nous ne savons pas d’où est venu le virus, les connaissances des épidémiologistes nous ont permis de le combattre comme il fallait avec la trilogie : distance, hygiène, masque.

    J’ai hérité d’un guet-apens, c’est le guet-apens typique pour que ceux qui arrivent au pouvoir échouent : « Au prochain gouvernement, on ne va pas lui laisser la table mise comme ils m’ont dit, à moi, mais un meilleure situation pour un développement normal. »

    Le chien mort, plus de rage

    C’est une autre maxime du ministre de la santé. Selon Moreno, c’est cette idée importante qu a permis à des héros comme Jorge Wated de commencer à rammassr les cadavres. 

    Il parle ainsi du président de la Sécurité Sociale qui, pendant les mois de la crise  provoquée par les morts à Guayaquil, s’était mis à ramasser directement les cadavres.

    « Jorge Wated est une toute petite personne (sic) mais grande par ses actions. Wated a commencé à ramasser les cadavres lui-même. C’est le ministre de la santé, Juan Carlos (pardon, j’ai oublié son nom) qui a dit clairement qu’on pouvait ramasser les cadavres, il a dit, pardonnez cette phrase : « le chien mort, plus de rage. » C’est à ce moment-là que nous avons commencé à fournir des camions frigorifiques  car les gens jetaient les corps dans la rue par peur de la contagion. »

    « En Equateur, il n’y a pas de famine parce qu’il y a un gouvernement responsable »

    C’est alors qu’il a dit l’une de ses fameuses perles : « Nous n’avons pas fait ce qui était populaire mais c e qui était correct car la démagogie ne sauve pas de vies. » Ila qualifié les patrons de héros comme les paysans car grâce à eux, le pain ne manque pas.

    Des tablettes pour tous les enfants

    Puis, le moment des questions est arrivé. Et la situation ne s’est pas améliorée. Selon le président de l’ Equateur, la réforme fiscale et la signature d’un nouveau traité de libre commerce avec les Etats-Unis seront le problème du prochain Gouvernement. 

    Dans l’immédiat, les actions de son Gouvernement jusqu’à al fin de son mandat, seront :

     Des tablettes pour les enfants

    • Une connexion internet gratuite pour au moins 95% des Equatoriens

    Il a réaffirmé son admiration pour les Etats-Unis en particulier e et du système de santé tombe dans des mains privées. Pour finir, il s’est demandé : Pourquoi volent-ils autant ? en réponse à une question sur la corruption. 

    « Le socialisme du XXIème siècle cherche à créer quelque chose de similaire au Reich allemand, un Gouvernement de plus de  1000 ans (au moins 300 ans) pour continuer à voler mais cela nécessite de voler autant, il n’y a pas d’autre explication. »

    Il a terminé en lançant un appel à tous les patrons pour qu’ils viennent en Equateur, surtout s’ils ont un « intérêt ésotérique. »

    A la fin, la satisfaction de Moreno se voit sur son visage mais même le condor du drapeau national dans son bureau semble avoir un peu vieilli.

     

    Source : Radioalacalle.

    source en espagnol :  https://www.resumenlatinoamericano.org/2020/10/30/ecuador-moreno-agradece-al-fondo-monetario-por-su-vision-social/

    source en français (traduction de F. Lopez) :  http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/11/equateur-moreno-remercie-le-fmi-pour-sa-vision-sociale.html

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    Déclaration

    du Secrétariat national du PRCF,

    En annonçant le  de la France, Emmanuel  reconnaît l’échec du déconfinement Castex et la gravité de la situation sanitaire en France : déjà 523 décès le mardi 27 octobre – contre 501 le 1er avril dernier, date du début de l’explosion de la mortalité. Le caractère saisonnier et hivernal du virus semblant se confirmer le risque existe d’un désastre à grande échelle en termes de mortalité dans les prochaines semaines, alors que plus de 70% des lits de réanimation d’Île-de-France sont déjà occupés par des malades gravement atteints du coronavirus. Au regard des capacités hospitalières particulièrement réduites (manque d’hôpitaux, de lits de réanimation et de personnels formés) en raison de décennies d’euro- et compte tenu de l’ampleur généralisée de la circulation épidémique, empêcher une situation catastrophique en termes de vies humaines est indispensable. L’embouteillage général des structures de soin pire encore qu’au printemps dernier, avec de nouveaux reports de soins pour les malades graves non atteints par le Covid rend fortement probable le tri (de fait, déjà entamé) entre les contaminés graves eux-mêmes.

    En ce sens, le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) renouvelle fermement son appel à faire preuve de discipline individuelle (en pratiquant les « gestes barrière » et en prenant pour soi et les autres les précautions qui s’imposent) ET collective. Il appelle les travailleurs du public et du privé à faire appliquer sans faiblesse le droit au télétravail partout où c’est possible, à obtenir des conditions de travail décentes et fortement aménagées dans l’ensemble des établissements (notamment scolaires) et à exiger un protocole national renforcé soumis aux syndicats. Pour cela, il faut oser collectivement s’opposer aux patrons et aux chefs d’établissements laxistes ou pétris d’autoritarisme, bien plus préoccupés par leurs profits et leur carrière pour nombre d’entre eux que de la santé des travailleurs. Le cas échéant, cessons le travail et faisons jouer le droit de retrait : nos vies passent avant leurs profits !

    Cette fois-ci, Macron abandonne les déclarations grandiloquentes et les fanfaronnades de mars dernier quand le Tartuffe de la République expliquait qu’il fallait que « la vie continue » et, une fois la gravité de la situation admise, affirmait de manière péremptoire que « le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour au jour d’avant. Nous serons plus forts moralement, nous aurons appris et je saurai aussi avec vous en tirer toutes les conséquences, toutes les conséquences. » Mais si la France est plongée dans le re- généralisé – à la différence des pays socialistes ou d’inspiration socialiste comme la Chine, Cuba ou le Venezuela –, la faute revient en grande partie à « Jupiter » et sa clique de laquais qui, contrairement aux belles « promesses » des « Jours heureux » formulées au printemps dernier, n’ont pris aucune disposition sérieuse sur le plan sanitaire pour éviter de mettre à nouveau « sous cloche » une France profondément fracturée.

    En effet, Macron réalise un énième numéro de satisfecit personnel en évoquant un misérable « Ségur de la Santé », voulant faire croire qu’il a consenti à un « effort colossal », alors que les personnels soignants manifestaient encore il y a quelques semaines à proximité du ministère de la Santé – accueilli par les grenades et les matraques des CRS – pour dénoncer les mesures largement insuffisantes mises en œuvre depuis le déconfinement, poursuivant ainsi un mouvement enclenché depuis des années contre la casse des hôpitaux publics. Ce deuxième confinement confirme le fiasco de la politique macroniste, qui consiste en l’euro-démantèlement des services publics si indispensables à la vie des citoyens et des travailleurs ; rappelons que la Commission européenne a recommandé aux Etats-membres de « réduire les dépenses de santé » à 63 reprises entre 2011 et 2018, ordres que les vice-chanceliers Sarkozy, Hollande et Macron ont appliqué avec un zèle euro-capitaliste croissant. Il s’agit bel et bien d’un nouveau fiasco sanitaire de la part des capitalistes dont le souci fondamental de la pérennité du profit surpasse le besoin vital du bien-être des citoyens et des travailleurs.

    En outre, retenant les leçons des « promesses » non exécutées en juin dernier, Macron « brille » en n’annonçant aucune « prime Covid » pour les caissières et les caissiers ainsi que les personnels hospitaliers, qui attendent de toute façon encore pour l’immense majorité d’entre eux les 1500 euros non encore obtenus. Et bien évidemment, poursuivant son étouffement de la vie démocratique, Macron interdit les rassemblements publics, déjà réduits à peau de chagrin par l’euro-fascisation croissante, et ce avec la complicité de directions confédérales syndicales trahissant les intérêts des travailleurs au nom des mensongers « dialogue social » et « syndicalisme rassemblé » qui débouchent sur une sidérante atonie au lieu de mener la lutte des classes pour stopper l’offensive euro-réactionnaire de Macron-Merkel. D’autant qu’à l’arrière-plan, ce gouvernement de fossoyeurs qui réclame la trêve sociale et l’union nationale, accapare les médias, bâillonne l’opposition populaire et applique sa feuille de route maastrichtienne en matière de contre-réforme des retraites, de l’assurance-chômage et du lycée.

    De ce point de vue, hors de question d’accepter la moindre contre-« réforme » que le gouvernement Castex souhaiterait faire passer en exploitant cyniquement le confinement, et notamment en laissant le champ libre aux « plans de sauvegarde de l’emploi » qui entraînent la suppression de milliers d’emplois ou à la destruction toujours à l’ordre du jour des retraites par répartition et de la Sécurité sociale ; faut-il rappeler que le 29 février dernier, Edouard Philippe annonçait l’usage de l’article 49-3 pour faire passer en force la contre-« réforme » des retraites contre laquelle étaient vent debout des millions de citoyens et de travailleurs, et se moquait éperdument de la gravité de la situation sanitaire de l’est de la France ? Si Macron a l’intention de museler encore plus les oppositions populaires et de poursuivre l’euro-destruction de toutes les conquêtes démocratiques et sociales dans cette nouvelle période de confinement, qu’il s’attende à la « tempête sociale » qu’Edouard Philippe disait craindre il y a quelques semaines.

    De fait, la multiplication des épidémies saisonnières diverses et incontrôlables constitue une caractéristique majeure de la mondialisation capitaliste avec laquelle il est plus que jamais urgente de rompre. La solution ne réside certainement pas dans un repli autarcique et une absence de coopération internationale sur des bases souveraines et égalitaires, comme le préconise le prétendu « Rassemblement national » obnubilé par la stigmatisation et la chasse aux musulmans. Elle réside dans la mise en place d’une mondialisation au service des peuples, autrement dit communiste, ayant comme préalable fondamental la souveraineté nationale et populaire pleine et entière, nécessitant donc de rompre avec tous les carcans contraignant les citoyens et les travailleurs, à savoir l’euro, l’, l’OTAN et le capitalisme exterministe avec l’ensemble de ses institutions (FMI, OMC, Banque mondiale). En somme, une véritable Internationale caractérisée par la solidarité et la réciprocité dégagée de toute recherche du profit, comme l’ont démontré Cuba socialiste, la Chine et le Vietnam populaires au printemps dernier en aidant les pays européens – France et Italie en tête – tandis que l’UE était, une nouvelle fois, aux abois.

    Et parce que le risque d’une nouvelle vague de coronavirus au printemps prochain ou d’une nouvelle épidémie incontrôlable dans le futur existe, le PRCF propose, sans même parler de la réouverture (à laquelle il faudra bien songer) de tous les hôpitaux, maternités et établissements publics dits de proximité) la mise en place urgente d’un grand bloc hospitalier spécifiquement destiné aux situations de cette nature pour chacune des vingt-sept régions de France, à savoir les cinq régions d’outre-mer qui souffrent également beaucoup du coronavirus (à l’image de la Guyane) et des vingt-deux (et non treize euro-Länders instaurés par les soi-disant « socialistes ») régions métropolitaines, afin que les (très insuffisantes) structures hospitalières actuelles soient principalement consacrées au traitement de toutes les autres maladies chroniques et quotidiennes. Car l’une des conséquences du fiasco de la politique de Macron est la sélection déjà effective des malades – bien que le Tartuffe de la République s’en défende. Le régime Macron fait une nouvelle fois la démonstration de la dangerosité du système capitaliste : le pays n’est pas plus prêt en cette fin octobre qu’au début de l’année 2020. Absolument rien n’a été fait pour mobiliser et développer nos capacités de production au service de la lutte contre l’épidémie pour revenir au plus vite à la normale. Non, le “marché” et “l’initiative privée” ne sont pas la réponse efficace aux besoins fondamentaux de l’humanité ! Ce n’est donc pas en continuant avec des euro-gouvernements aux ordres du MEDEF, de Bruxelles et de l’axe Berlin-Washington que les citoyens et les travailleurs sortiront de ce « cauchemar sans fin » et de l’ordre (c’est-à-dire en fait du désordre) capitaliste euro-atlantique qui dissout la France et la République, démantèle les services publics, détruit les conquêtes sociales et démocratiques et arase les libertés publiques, le tout en créant les bases d’affrontements intercommunautaires géants sur fond de fascisation galopante de l’Etat.

    Le PRCF combat et continuera de combattre le coronavirus comme toutes les sortes de virus et maladies qui font souffrir l’humanité, en soutenant totalement l’ensemble des travailleurs directement confrontés à la pandémie, des métiers du secteur hospitalier et de la santé aux enseignants, des employés de supermarchés aux artisans et petits commerçants, des cheminots et conducteurs de bus, train, métro et taxi aux transporteurs routiers, des policiers aux pompiers, et de tous les ouvriers, employés et agriculteurs qui sont ceux qui seuls font tourner le pays, à l’inverse de cette classe capitaliste parasite si prompte à l’exil fiscal et qui profite de la pandémie pour partout délocaliser et fermer les entreprises, spéculant contre nos indispensables outils de production.

    Encore plus qu’en mars dernier, le confinement Macron-Castex est un confinement de classe, symbolisé par le mépris affiché de l’Education nationale : après avoir imposé une rentrée sans réel protocole sanitaire – contribuant gravement à la bombe épidémique -, Blanquer confirme l’ouverture des écoles avant tout par souci de garder les enfants des travailleurs, sans qu’aucune garantie de sécurité ne soit apportée aux professeurs et aux élèves. Il est difficile de comprendre qu’il ouvre aux élèves et aux personnels des locaux inappropriés aux contraintes sanitaires dont il ne cesse, dans le même temps, de nous dire qu’elles sont indispensables et vitales… tout en indiquant que le protocole sanitaire sera renforcé « si possible » !

    Responsables et conscients de la gravité de la situation, les militants du PRCF appliquent et continueront d’appliquer avec discipline et rigueur les consignes de sécurité sanitaire et veilleront en particulier que les droits à la protection et à la sécurité sanitaires des travailleurs soient respectés. De même, le PRCF ne soutiendra que les mesures nécessaires bien délimitées temporellement et contrôlées démocratiquement pour faire face à de nouvelles pandémies exceptionnelles menaçant la santé et la vie des populations.

    Mais parallèlement, le PRCF combat et continuera de combattre un pouvoir macronien irresponsable et inconséquent, incapable de planifier une quelconque réponse dans le temps long pour faire face aux crises économiques et sanitaires ainsi qu’aux menaces intégristes de toute nature, fascisme et islamisme en tête. La pandémie du coronavirus, symbole de l’échec pitoyable de l’euro-mondialisation capitaliste, révèle chaque jour davantage la réalité du « Nouveau Monde », celle d’un ordre capitaliste euro-atlantique semant le désordre permanent et pratiquant la répression sauvage et fanatique sur l’ensemble des citoyens et des travailleurs.

    Face au camp du chaos et de la  que représentent l’UE, le MEDEF, Macron/Castex et leurs laquais ainsi que les prétendus RN et « Républicains », et pour éviter le scénario cataclysmique d’un nouveau faux « duel » et vrai duo Macron-Le Pen en 2022, il est VITAL de sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN ET du capitalisme exterministe pour construire de véritables nouveaux « Jours heureux » : REJOIGNEZ LE PRCF !

    Le 31/10/20

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • C'est à la Bellevilloise (rue Boyer Paris 20ème), le 31 octobre 1920, que le congrès de la Jeunesse Socialiste décide de rejoindre l'Internationale Communiste des Jeunes.

    La Jeunesse Communiste naissait il y a 100 ans.

    Il y a 100 ans, naissait la Jeunesse communiste (le Blog de Nico Maury-31/10/20

     

    Par 6943 mandats, 1958 contre et 350 abstentions, la Jeunesse Socialiste devient la Jeunesse Communiste et décide d'adhérer à l'Internationale Communiste des jeunes. En 1920 tout ce qui se réclame de la « Gauche » est organisé à la SFIO. Cependant la SFIO est entachée par sa participation au gouvernement d'union national qui a soutenue la Première Guerre Mondiale et ses millions de morts et millions de blessés.

    En 1917, un nouvel espoir émergeait du carnage européen de la guerre: la Russie Tsariste s'effondrait pour devenir en octobre le premier pays socialiste, le pays « des soviets ». Partout en Europe les militants socialistes allaient devenir des militants communistes.

    L'Avant Garde Ouvrière et Communiste est crée le 25 septembre 1920, elle se défini comme l'organe officiel du comité de l'Internationale Communiste des Jeunes. La Fédération Nationale des Jeunesses Communistes adhère à l'Internationale Communistes des Jeunes (ICJ).
     
    Il y a 100 ans, naissait la Jeunesse communiste
     
    Dès le XIXe siècle, quand s’organise le Mouvement ouvrier, des organisations de jeunesse se développent en son sein. Ce sont les jeunesses guesdistes, les jeunesses blanquistes, les jeunesses vaillantistes, etc. Comptant fort peu de militants, ces mouvements peinent pourtant à se rassembler et ce n’est qu’en 1912 – soit sept ans après l’unification socialiste ayant donné naissance à la S.F.I.O. – qu’une organisation unie voit le jour : les Jeunesses socialistes. Déchirés par la Première Guerre mondiale à l’image de leurs aînés de la S.F.I.O., les jeunes socialistes ne font pas tous les mêmes choix : certains optent pour l’union sacrée, d’autres optent pour le refus de la guerre impérialiste suivant en cela les socialistes russes (à commencer par Lénine), très isolés au sein de la IIe Internationale.

    Des millions de morts plus tard, la IIe Internationale coupable d’avoir laissé faire cette barbarie impériale, a beaucoup perdu en considération, d’autant qu’a émergé en 1917 une voie authentiquement révolutionnaire : la voie bolchevique. C’est dans cet élan de rupture avec les compromissions passées, de quête de paix et de changement, que se développe en France un courant croissant pour l’adhésion à la IIIe Internationale, l’Internationale communiste.
     
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    Les premiers combats (les années 1920)

    En France, les premiers à faire le pas furent les jeunes. Les Jeunesses socialistes tiennent en effet leur congrès à l’automne 1920 à Paris (« Congrès de la Bellevilloise ») et, le 1er novembre, par 6 943 voix contre 1 958 (et 350 abstentions), les délégués optent pour l’adhésion à l’Internationale communiste des jeunes. Les Jeunesses socialistes sont mortes ; les Jeunesses communistes sont nées – elles prendront le nom de Fédération nationale des jeunesses communistes de France en 1921. Maurice Laporte, dix-neuf ans, en devient le premier dirigeant.

    Les premières grandes batailles ne tardent pas. 1923, le gouvernement français de Raymond Poincaré (et son allié belge) décide d’envahir la Ruhr, en Allemagne. Aussitôt, la Jeunesse communiste française entre en contact avec la J.C. allemande et organise en commun des collages, des distributions de tracts, etc. Le journal de la J.C. destiné aux jeunes soldats français – Le Conscrit – multiplie les articles incendiaires pour dénoncer la politique d’agression menée par le gouvernement français. Les principaux dirigeants eux-mêmes défilent dans la Ruhr, de Maurice Laporte à Simon Rolland en passant par Gabriel Péri. C’est la plus grande campagne antimilitariste de l’époque. La répression est à la hauteur du défi : la direction de la J.C. est arrêtée (Maurice Laporte, Gabriel Péri, Maurice Tréand, Henri Lozeray, Raymond Guyot…).

    1925, c’est la guerre du Rif. Cette province du Maroc est entrée en sécession pour obtenir l’indépendance du pays tout entier alors aux mains des colons français et espagnols. Abd El-Krim mène la lutte et, dès 1925, lorsque la France rejoint dans la répression son allié espagnol (un certain général Pétain gère les opérations avec un certain général Franco…), la F.N.J.C.F. investit le terrain marocain : des chansons (Le Maroc aux Marocains notamment), des dizaines de milliers de journaux (à commencer par L’Avant-Garde), des millions de tracts et de « papillons », des soldats mis en grève… La J.C. déploie toute son énergie dans ce qui constitue la première grande campagne anticolonialiste de l’histoire de France. En tapant au cœur du système impérialiste français, la J.C. est de nouveau frappée durement par le régime français : plus de 300 arrestations dans toute la France et un total de plus de 70 ans de prison !

    L’ampleur de la répression à chacun des pas de la jeune Fédération freine son développement mais, plus profondément, par ses positions radicales et avant-gardistes, la J.C., anticolonialiste, anti-impérialiste, est en trop net décalage avec la masse des jeunes. Résultat : les effectifs s’effondrent et passent de près de 13 000 en 1924 à 4 000 en 1931.
     
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    A l’heure du Front populaire (les années 1930)

    Les années 1930 sont l’occasion d’un tournant important. La Section française de l’Internationale communiste (qui deviendra le P.C.F. en 1937) est dirigée depuis 1930 par Maurice Thorez, jeune homme de trente ans ; ce n’est pas sans conséquences, à terme, sur la J.C. Par ailleurs, le fascisme connaît un essor considérable : l’Italie est tombée en 1922 et l’Allemagne, terre où les partis ouvriers sont pourtant très forts et de vieille implantation, tombe en 1933. La France elle-même semble menacée par le fascisme en 1934 lorsque les ligues d’extrême droite se rassemblent et se dirigent contre l’Assemblée nationale. Sous l’impulsion de Maurice Thorez (trouvant un écho auprès du slovaque Eugen Fried et, surtout, du bulgare Georges Dimitrov), le Mouvement communiste international tout entier va se lancer dans un nouveau combat prioritaire : l’antifascisme. Pour mener à bien cet objectif, le rassemblement le plus large s’impose et c’est la logique des Fronts populaires.
     
    Pour ce qui est de la J.C., cela se manifeste par le développement d’activités susceptibles de toucher de larges pans de la jeunesse : activités récréatives (ping-pong, pianos, dominos, billard, radio…) ou d’éducation populaire (bibliothèque, sorties de plein-air ou dans des lieux de culture, projections cinématographiques…). Dans le même sens sont créées de nouvelles organisations de jeunesse liées à la J.C. : l’Union des jeunes filles de France en 1936 sous l’impulsion de Danielle Casanova (qui mourra quelques années plus tard, déportée) ; l’Union des jeunesses agricoles de France en 1937, sous la houlette d’Albert Ouzoulias, Léo Figuères et Gaston Plissonnier ; l’Union des étudiants et lycéens communistes de France, fondée en 1938 et dirigée par Pierre Hervé. Cet élargissement tous azimuts en ce temps de constitution du Front populaire rencontre un succès allant au-delà de toutes les prévisions : les effectifs sont multipliés par 20 en quatre ans, passant de 4 000 à 80 000 entre 1933 et 1937.

    A l’Internationale communiste des jeunes – dirigée à cette époque par celui qui est aussi le secrétaire de la J.C. française, Raymond Guyot –, des projets de vaste rassemblement sont formés et, pour la France, Raymond Guyot propose aux autres organisations de jeunesse de gauche une Fédération unique de la Jeunesse. La direction de la S.F.I.O., Léon Blum en tête, l’interdit aux Jeunesses socialistes et seule une fraction de la J.S. rejoindra la J.C. Côté Jeunesse ouvrière chrétienne (J.O.C.), tout rapprochement est prohibé par l’encyclique du pape Pie XI Divini Redemptoris. La Fédération unique de la Jeunesse ne naîtra pas mais les organisations de gauche travaillent davantage ensemble et de multiples congrès antifascistes de jeunes se réunissent de par le monde ; la J.C. y tient toujours une place de choix.
     
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    Face à la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

    En 1939, le développement de la J.C. est violemment interrompu. Le gouvernement du radical Daladier interdit toutes les organisations communistes ainsi que leurs journaux. Clandestine, la J.C. n’abandonne pas pour autant le combat et occupe même la première place dans la résistance à Pétain puis à l’occupant nazi. Le P.C.F. est en effet extrêmement affaibli par la répression qui s’est abattue sur lui. La J.C., sous la direction d’André Leroy en zone occupée et de Léo Figuères en zone « libre », mène les combats les plus rudes. Un groupe va se distinguer tout particulièrement dans cette lutte antinazie de la J.C. : les Bataillons de la jeunesse menés par Albert Ouzoulias, 26 ans et le colonel Fabien, 22 ans. De l’attentat contre l’aspirant de marine Moser à Paris le 21 août 1941 à celui contre le Feldkommandant de Loire-Inférieure à Nantes le 20 octobre 1941, les Bataillons de la Jeunesse s’illustrent par les actes les plus éclatants.

    Les J.C. tapant fort, très fort, la répression est extrême. On connaît bien la triste aventure du jeune communiste Guy Môquet tué avec ses 26 camarades à Châteaubriant. Au-delà, c’est tout un système spécifique destiné à la traque des communistes qui est mis en place par les Allemands et les Français, dont la fine point est constituée par le Service de police anti-communiste (S.P.A.C.) qui a le mérite d’annoncer la couleur. L’efficacité de cette traque est terriblement marquante : les Bataillons de la jeunesse sont pour ainsi dire rayés de la carte en 1942. Plus largement, quand la guerre est finie, sur 40 membres du Comité central de la J.C., 23 sont morts et parmi les 17 survivants, combien sont encore dans les camps nazis, aux limites de la mort, comme Guy Ducoloné ou André Leroy !
     
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    Nicolas MAURY
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  • La Defensora del Pueblo aseveró que las recientes incitaciones procuran desconocer los resultados de las elecciones del 18 de octubre pasado, ganadas por el Movimiento al Socialismo.

    La défenseure du Peuple,  Nadia Cruz, a demandé vendredi au procureur d’engager des poursuites légales contre les personnes qui demandent « un Gouvernement civil, militaire et policier, » considérant que cet acte est un délit de conspiration et de sédition et estimant qu’il porte atteinte à la paix, à l’unité et à al sécurité de l’Etat.

    Dans un message adressé aux citoyens, elle a prévenu que derrière cette demande, il y a l’intention de ne pas reconnaître les résultats des élections du 18 de octobre dernier et qu’elle pourrait servir de bouillon de culture de violences. elle évoquait ainsi les appels à organiser des veilles et d’autres actions qui circulent sur les réseaux sociaux et dans les médias.

    Elle a rappelé que les résultats de ces élections ont été reconnues par le Gouvernement de fait, par les institutions internationales et par les missions d’observation des organismes internationaux qui n’ont pas détecté d’indices de fraude.

    Et elle a souligné que la société bolivienne mérite des espaces de dialogue, de paix, de respect et de plein exercice des droits qui bénéficient au peuple bolivien et ne lui porte pas atteinte comme c’est arrivé avec certaines prétentions personnelles et de groupes qui n’ont pas lieu d’être.

    Elle a déclaré aussi que ces demandes mettent en danger la démocratie et la souveraineté du pays car elles évoquent des périodes sombres de l’histoire du pays : les dictatures qui ont laissé des disparus et des morts. Cruz a affirmé qu’ils ne veillent pas pour la paix et l’unité nationale mais qu’ils empêchent de fermer les blessures laissées par les événements d’octobre 2019 qui ont fait des morts et des blessés.

     

    source en espagnol :  https://www.telesurtv.net/news/denuncian-bolivia-conspiracion-paz-estado-20201030-0027.html

    source en français (traduction française de F LOPEZ) :  http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/10/bolivie-conspiration-contre-la-paix.html

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  •  Bolivie : Luis Arce annonce les premières mesures qu’il prendra (telesurtv.net-30/10/20)

    Le président élu Luis Arce révélé dans des interviews accordées à certains médias certaines des mesures qu’il appliquera dès le début de son mandat, le 8 novembre prochain.

    Ainsi, celui qui a été ministre de l’Economie du Gouvernement  d’Evo Morales a déclaré : « La première mesure économique que nous allons appliquer pour sortir de cette crise sera le bon contre la faim de 1 000 boliviens » (quelques 150 $ environ) 

    Il a ajouté que 3 projets de loi concernant une réduction de l’impôt sur la valeur ajoutée (TVA) pour les paiements par cartes de crédit qui passera de 13% à 8% et la récupération de la TVA par les personnes aux plus bas revenus seront proposés au Parlement.

    A propos de la politique étrangère, Arce a déclaré à des médias étrangers : « Nous ne sommes d’accord ni avec ce qu’ils ont fait concernant Cuba, ni avec ce qu’ils sont en train de faire concernant le Venezuela, ou concernant tout autre pays. » Il s’emploiera donc à rétablir les relations diplomatiques avec les 2 pays.

    Il a également manifesté son intention de réactiver l’usine d’urée et d’ammoniaque mise à l’arrêt par le Gouvernement de fait dont la paralysie a provoqué des pertes de 160 000 000 de $ par an pour le pays.

    Il a également réaffirmé son intention de lutter pour ne pas devoir dévaluer le peso bolivien et s’il y est obligé, pour que ce soit « le moins possible. » Les minsitères éliminés sous la présidence  d’Áñez, comme celui de la culture et celui des sports, seront rétablis.

     

    source en espagnol :https://www.telesurtv.net/news/luis-arce-anuncia-algunas-medidas-aplicar-durante-mandato-bolivia-20201030-0015.html

    Source en français (traduction de Françoise Lopez) :http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/10/bolivie-luis-arce-annonce-les-premieres-mesures-qu-il-prendra.html

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  • Kalune
    Musique: Benjamin Bobi Bonnave, Anaïs Laffon, Kalune
    Texte : Le peuple (adapté par Kalune)
    CLIP: Réalisé par Kalune avec la participation de Julien Josse, Severine Redon, Pili Rubi, Bobi,
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  • Les murs de la clinique Pasteur à Brest ont été vendus à un fonds immobilier du groupe Primonial. Les murs de la clinique Pasteur à Brest ont été vendus à un fonds immobilier du groupe Primonial. 

    Le groupe Vivalto santé, créé et dirigé par Daniel Caille, vient de vendre les murs de trois de ses cliniques, dont deux Bretonnes, à un fonds immobilier du groupe Primonial, « leader de l’immobilier de la santé et de l’éducation en Europe avec plus de 8 milliards d’encours sous gestion ». Les trois cliniques sont la clinique Pasteur à Brest, la clinique de la Côte d’Émeraude à Saint-Malo et une clinique d’Annecy. Les murs de ces cliniques sont ensuite loués au groupe Vivalto Santé pour une durée de douze ans ferme. L’opération est destinée à libérer des liquidités pour financer la politique d’acquisitions du groupe Vivalto Santé qui a acheté de nombreuses cliniques ces dernières années et peut-être aussi pour faire face aux difficultés liées à l’épidémie de Covid qui réduit l’activité des établissements.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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