• Cuba appelle les communistes du monde entier à défendre la paix ! (IC.fr-21/02/19)

    Ce qui se joue au  n’est pas une question venezuélienne. C’est une question de liberté, une question de souveraineté, une question populaire. C’est le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, celui de ne pas vivre sous la botte coloniale, celui de ne pas vivre sous la menace des guerres, des interventions, des coups d’états de l’ américain et de ses vassaux. Le droit pour les peuples de décider démocratiquement de leur constitution, d’élire leurs gouvernants. Celui de disposer librement de leurs richesses naturelles. C’est ce qu’a fait le peuple vénézuelien. En élisant Hugo Chavez et en se dotant d’une constitution et en la faisant évoluer démocratiquement. Puis en élisant Nicolas Maduro. En nationalisant la compagnie pétrolière PDVSA. C’est cela qui est reproché au Venezuela. C’est pour cela que l’Axe  UE mène une guerre économique contre le Venezuela Bolivarien, qu’il mène désormais un blocus économique total, qu’il déploie à travers ses régimes fascistes de Colombie et du Brésil ses soldats aux frontières vénézuéliennes. Et qu’il nomme un putschiste, un député qui n’a eu que quelques dizaines de milliers de voix, comme son président en lieu et place du président démocratiquement élu avec plus de 6 millions de voix.

    Signez l’appel des 1000 en soutien au Venezuela Bolivarien et à Nicolas Maduro

    Se dresser pour défendre la paix, la démocratie, la souveraineté populaire du Venezuela Bolivarien, ce n’est pas seulement défendre le Venezuela. C’est ce défendre avec le Venezuela. Car ce que les Etats-Unis de  et ses vassaux attaquent c’est bien le Venezuela et la souveraineté, la liberté et les droits démocratiques de tous les peuples. Tous menacés, tous concernés. C’est dans ce contexte que le parti communiste de , prenant ses responsabilités lance un appel international aux communistes du monde entier pour se mobiliser :

    “Le moment est venu pour les partis communistes et ouvriers de tous les continents de montrer l’immense potentiel politique que nous représentons dans la lutte contre la guerre et dans la défense de la paix. “

    ¨Parti Communiste de Cuba

    Message urgent aux forces politiques communistes et aux travailleurs du monde  !

    Parti communiste de Cuba – 20 février 2019

    Comme il est indiqué dans la Déclaration du Gouvernement révolutionnaire de Cuba du 13 février dernier, « l’escalade des pressions et des actions du gouvernement des États-Unis pour définir la scène pour une aventure militaire déguisée en intervention humanitaire » est non seulement une réelle menace contre le peuple vénézuélien, mais aussi contre la paix mondiale.

    Washington ne devrait pas sous-estimer les coûts d’une agression contre le Venezuela. La possibilité d’une régionalisation désastreuse du conflit armé toucherait nos peuples et tous les secteurs sociaux, économiques et politiques.

    Nous sommes confrontés à une menace typique d’agression impérialiste – quel que soit le déguisement utilisé – dont l’objectif principal est l’appropriation par les États-Unis des plus grandes réserves de pétrole certifiées de la planète. Il est évident, une fois encore, du mépris de Washington pour les dizaines de milliers de victimes civiles que pourrait causer une telle conflagration à vue.

    Cela n’attaquerait pas seulement la révolution bolivarienne. Dans la logique des faucons qui contrôlent la politique de l’administration Trump à l’égard de l’, cette action est considérée comme la dernière tentative contre les forces de gauche et progressistes du monde entier. Aujourd’hui c’est le Venezuela; demain ce sera le Nicaragua, la Bolivie ou Cuba. 

    Par conséquent, la défense de la révolution bolivarienne devient la première tranchée de la lutte pour la souveraineté de Notre Amérique, pour l’idéal de la justice sociale, de la paix dans la dignité et de l’unité dans le monde entier.

    Nous réaffirmons à l’heure actuelle la thèse de notre gouvernement lorsqu’il est rappelé que « ce qui est en jeu au Venezuela aujourd’hui, c’est la souveraineté et la dignité de l’Amérique latine et des Caraïbes et des peuples du Sud. La survie des normes du droit international et de la Charte des Nations Unies est également en jeu. Que la légitimité d’un gouvernement vienne de la volonté exprimée souverainement par son peuple ou de la reconnaissance de puissances étrangères est en jeu ».

    Nous appelons à montrer à l’empire Yankee que les peuples du monde ont le sens de la souveraineté. Le moment est venu pour les partis communistes et ouvriers de tous les continents de montrer l’immense potentiel politique que nous représentons dans la lutte contre la guerre et dans la défense de la paix.

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  • Billet Rouge-Il y a 75 ans, ils mourraient pour notre liberté ! …(IC.fr-22/02/19)

    Il y a 75 ans, 23 résistants des FTP MOI de la région parisienne étaient exécutés au Mont Valérien le 21 février 1944. Arrêtés par la police française en novembre 1943. 68 résistants du groupe FTP MOI avaient été livrés aux nazis. Ces résistants de la main d’œuvre immigrés menaient depuis 1941 des actions de résistances armées, conduisant plusieurs centaines d’actions de combat, dont plus de 90 dans les seuls six premiers mois de l’année 1943.

    L’hommage des JRCF

    Le 21 février 1944, 23 membres des Francs-Tireurs et Partisans de la Main d’œuvre Immigrée étaient exécutés par les nazis pour avoir voulu libérer la France, eux qui étaient communistes et étrangers. Les allemands essayèrent de les salir en rappelant leurs origines étrangères, leur judéité, en les appelant « Armée du crime », mais ils ne firent que les embellir et bientôt la fameuse Affiche rouge devint un symbole de la résistance antifasciste et contre l’oppression en général.

    Leur nom était :

    • Celestino Alfonso
    • Olga Bancic
    • Joseph Boczov
    • Georges Cloarec
    • Rino Della Negra
    • Thomas Elek
    • Maurice Fingercwajg
    • Spartaco Fontanot
    • Jonas Geduldig
    • Emeric Glasz
    • Léon Goldberg
    • Szlama Grzywacz
    • Stanislas Kubacki
    • Cesare Luccarini
    • Missak Manouchian
    • Marcel Rajman
    • Roger Rouxel
    • Antoine Salvadori
    • Willy Schapira
    • Appen Tavitian
    • Amedeo Usseglio
    • Wolf Wajsbrot
    • Robert Witchitz.

    Nous sommes fiers d’avoir eu dans nos membres fondateurs du PRCF Arsène Tchakarian, le dernier membre survivant du groupe Manouchian, mort l’été dernier.

    Il nous faut aujourd’hui rappeler leur sacrifice car l’heure l’exige.

    Nous sommes face à une violence extrême du pouvoir macronien qui mutile et parfois tue dans le plus grand cynisme des manifestants en gilets jaunes. Ce pouvoir qui appauvrit les français, qui détruit le pays dans l’intégration européenne dont les français ne veulent pas. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire face à ce pouvoir qui fait le jeu de la fascisation.

    D’autre part, ce pantin de Macron ne restera pas longtemps et la grande-bourgeoisie regarde déjà vers d’autres sauveurs car elle bien constaté la petitesse de son champion. C’est pour ça que nous ne devons pas renier notre antifascisme. En effet, ce n’est pas pour rien que Marine Le Pen a annoncé ne plus vouloir sortir de l’UE et de l’euro, elle a enfin compris comment se fait élire et ne pas servir uniquement d’épouvantail. Malheureusement, c’est bien elle qui pourrait (ou une autre personne de son espèce) être la remplaçante de Jupiter 1er, et nul doute qu’elle sera plus répressive que le gouvernement actuel.

    Plus encore, c’est l’ensemble de l’UE qui se fascise, de la Hongrie à la Pologne, en passant par l’Italie et l’Autriche. Le projet européen sent mauvais et on sent monter la peste brune, pas seulement en Ukraine. Nous n’avons rien à attendre de l’Union européenne, le seul barrage qu’elle sait faire c’est à toute politique socialiste, elle se montre incapable pour le reste.

    Plus que jamais, ne faisons pas de cette journée un jour de deuil, mais un jour de combat contre l’exploitation, le capitalisme et le fascisme !

     

     

    L’affiche rouge

    (interdite de radio et de télévision française jusqu’en 1981)

    Aragon

    Vous n’avez réclamé ni gloire ni les larmes
    Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
    Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
    Vous vous étiez servis simplement de vos armes
    La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans

    Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
    Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
    L’affiche qui semblait une tache de sang
    Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
    Y cherchait un effet de peur sur les passants

    Nul ne semblait vous voir Français de préférence
    Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
    Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
    Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

    Et les mornes matins en étaient différents
    Tout avait la couleur uniforme du givre
    A la fin février pour vos derniers moments
    Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
    Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
    Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

    Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
    Adieu la vie adieu la lumière et le vent
    Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
    Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
    Quand tout sera fini plus tard en Erivan

    Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
    Que la nature est belle et que le coeur me fend
    La justice viendra sur nos pas triomphants
    Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
    Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant

    Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
    Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
    Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
    Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
    Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant

      

    Légion

    Eluard

    (à la mémoire de vingt-trois terroristes étrangers
    torturés et fusillés à Paris par les Allemands)

    Si j’ai le droit de dire en français aujourd’hui
    Ma peine et mon espoir ma colère et ma joie
    Si rien ne s’est voilé définitivement
    De notre rêve immense et de notre sagesse

    C’est que des étrangers comme on les nomme encore
    Croyaient à la justice ici bas et concrète
    Ils avaient dans leur sang le sang de leurs semblables
    Ces étrangers savaient quelle était leur patrie

    La liberté d’un peuple oriente tous les peuples
    Un innocent aux fers enchaîne tous les hommes
    Et qui se refuse à son cœur sait sa loi
    Il faut vaincre le gouffre et vaincre la vermine

    Ces étrangers d’ici qui choisirent le feu
    Leurs portraits sur les murs sont vivants pour toujours
    Un soleil de mémoire éclaire leur beauté
    Ils ont tué pour vivre ils ont crié vengeance

    Leur vie tuait la mort au cœur d’un miroir fixe
    Le seul vœu de justice a pour écho la vie
    Et lorsqu’on n’entendra que cette voix sur terre
    Lorsqu’on ne tuera plus ils seront bien vengés

    Et ce sera justice.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Gilets Jaunes et antisémitisme : l’éternel procès (gjinfos.org-17/02/19)

    Alain Finkielkraut a été pris à partie par des Gilets Jaunes lors de l'acte XIV, à Paris. Sa propension notable à être insulté dans l'espace public n'ont dissuadé ni le principal intéressé, ni les médias de masse d'en conclure que notre mouvement est gangrené par l'antisémitisme.

    Samedi 16 février à Paris, Alain Finkielkraut, délaissant un instant les plateaux TV, décida dans un moment d’égarement d’aller observer de près l’acte XIV des Gilets Jaunes. Comme chacun sait désormais, il fut insulté et chassé par les manifestants dont la neutralité politique n’était pas à l’épreuve d’un tel voisinage. Voici les faits.

    On y voit Alain Finkielkraut qualifié tour à tour de « sioniste », de « raciste », de « haineux » et de « grosse merde », le tout agrémenté de références à la Palestine et à la « France d’en bas ».

    Les Gilets Jaunes, à l’image de la société

    Il n’en fallait pas plus pour susciter un regain d’intérêt immédiat des médias pour notre mouvement, décidément gangrené par l’antisémitisme selon eux.

    Puisque nous voilà comme chaque semaine sur le banc des accusés, nous allons mettre les choses au clair.

    Nous sommes un mouvement à l’image de la société avec toutes les sensibilités et contradictions qui la traversent. Malheureusement, le racisme, le sexisme et l’homophobie n’y font pas exception.
    Il serait ridicule d’imaginer qu’un mouvement d’une telle ampleur puisse être miraculeusement épargné par des maux qui infusent largement la société française; à commencer par nos contempteurs, qu’il s’agisse des médias, du gouvernement ou des élites. Alain Finkielkraut en témoigne à lui seul brillamment !

    Cependant, chez les Gilets Jaunes, les comportements haineux sont courageusement et collectivement combattus. Si bien qu’après avoir été voués au poujadisme et à diverses récupérations d’extrême droite contre les migrants, les juifs ou le mariage pour tous, nous avons beaucoup déçu les commentateurs en ne portant que des revendications d’ordre social et démocratique pour tous.

    Le détournement médiatique de faits et la manipulation de l’opinion publique pour nous discréditer systématiquement ne sont pas acceptables !

    Nos procureurs : des pompiers pyromanes

     

    Cela n’empêche pas nos procureurs de saisir la première perche tendue  pour en remettre une couche, qu’il s’agisse d’un tag antisémite réalisé la veille d’une manifestation (qu’importe, il nous sera tout de même attribué ! ), ou d’un bourgeois réactionnaire, méprisant et raciste conspué par la foule.

    Si encore nous avions affaire à des procureurs zélés d’une intégrité irréprochable, sévères mais justes… Ces mêmes médias qui nous accablent sont les porte-voix permanents des Zemmour et des Finkielkraut ! Ces mêmes politiciens qui nous condamnent banalisent avec un opportunisme inépuisable les discours jadis cantonnés à l’extrême droite, celle là même à laquelle ils tentent de nous réduire avec tant d’effort !

    Reprenons à notre compte le raisonnement qui nous est infligé. Devons nous à notre tour déduire de l’affaire de la « Ligue du LoL » que la sphère médiatique est un repère de harceleurs sexistes et antisémites ? Et dans ce cas, que dire de la sphère politique ?! 

    Et puisque notre inculpation porte aujourd’hui sur Finkielkraut, faut-il rappeler le tombereau de sorties racistes et insultantes, de l’ancien « l’équipe nationale est aujourd’hui black-black-black, ce qui en fait la risée de toute l’Europe » au récent « les non-souchiens brillaient par leur absence [aux funérailles de Jonnhy] » ?

    Propos qui sont loin de rebuter la sphère médiatique, qui l’invite avec constance à poursuivre ses méfaits de plateaux TV en plateaux radio ! 

    Pour revenir aux faits, la critique du sionisme et de la politique menée par l’État d’Israël ne font pas partie des revendications portées par notre mouvement, et chaque Gilet Jaune est libre d’avoir son opinion à titre individuel sur ces sujets.

    Mais tant qu’Alain Finkielkraut continuera à répandre son mépris de classe et ses préjugés racistes et insultants dans les médias, il ne devra pas s’attendre à être reçu courtoisement par le « petit peuple ».

    Le racisme structurel : une violence d’État

    Demain comme hier, nous serons vigilants pour combattre tout noyautage, toute dérive raciste et toute discrimination au sein de notre mouvement.

    Le procès ridicule que nous font les amis de Finkielkraut et la fracture sociale béante qu’il exprime ne nous y aident pas ; nous préférons faire nôtres les mots de l’appel de l’Union Juive Française pour la Paix à manifester mardi 19 février contre les actes antisémites et leur instrumentalisation :

    « C’est bien le gouvernement qui, récemment, entreprenait de réhabiliter le Maréchal Pétain, chef du régime collaborationniste de Vichy. C’est bien cette même classe politique qui trouvait si peu à redire des hommages rendus à Maurras ou à Céline, écrivains violemment antisémites. Le sommet du cynisme est atteint lorsque, déjà, nous pouvons percevoir le glissement dangereux consistant à attribuer la montée de l’antisémitisme au « communautarisme musulman »[…]. Le racisme structurel n’est ni le fait des Gilets jaunes, ni le fait des minorités. Il est celui de l’État qui organise une société inégalitaire et violente. »

    Nous encourageons donc tous les Gilets Jaunes qui en ont la possibilité à se joindre à l’UJFP mardi 19 février à 19h au métro Ménilmontant à Paris, pour combattre du même coup l’antisémitisme et ceux qui se cachent derrière.

     L’équipe GJ Info, le 17/02/19

    source: http://gjinfo.org/gilets-jaunes-et-antisemitisme-leternel-proces/

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  • Déclaration du secrétariat politique du PRCF

     

     

    Faisant suite à une recrudescence d’agressions physiques, la récente série de provocations antisémites, vraisemblablement orchestrée par l’extrême droite néonazie (croix gammées sur les portraits de feu S. Veil), soulève à juste titre l’inquiétude et le dégoût.

     Cette vague d’ ne doit pas être banalisée dans une Europe où l’extrême droite raciste domine tout l’Est de l’Europe, où de francs nostalgiques de Hitler, de Mussolini, du Régent Horthy, de Mgr Tizso, adoubés par l’UE comme si de rien n’était, tiennent les rênes du gouvernement à Vienne, Rome, Budapest, Kiev, Zagreb et dans les pays baltes, et où 90 députés néonazis siègent désormais insolemment au Bundestag. En France même, il a fallu subir non seulement la banalisation en longue période du négationnisme historique par le FN (souvenons-nous du « détail de la seconde Guerre mondiale » de Le Pen, ou encore de son jeu de mots obscène « Durafour crématoire », etc.), mais les propos indécents d’un président de la République « progressiste » qui, n’eût été la protestation générale qu’il a alors salutairement provoquée, était tout disposé à honorer la mémoire du « maréchal » Pétain le 11 novembre 2018 en ignorant le jugement solennel qui a cassé le traître Pétain de tous ses grades militaires et ordres civils en 1945.

     Malheureusement, au lieu d’appeler tous les républicains à s’unir sans arrière-pensées contre ces criminelles abjections antisémites, le pouvoir et les médias à sa botte exploitent mesquinement cet épisode odieux pour criminaliser le mouvement populaire des  que d’aucuns osent pointer du doigt parce que, critiquant très légitimement l’ordre établi et les « élites », ce mouvement aurait du même coup ouvert les vannes de l’antisémitisme (!).

     L’amalgame est odieux : non seulement il tend à diaboliser toute forme de contestation sociale, mais il rabat sournoisement vers l’antisémitisme en faisant droit à l’amalgame « juifs = ordre établi = élites ») qui nourrit stupidement l’antisémitisme depuis des siècles. Dans aucun des textes publiés par des Gilets jaunes s’exprimant collectivement on ne trouve l’amalgame antisémite classique, véritable « socialisme des imbéciles » (Bebel) consistant à assimiler les juifs au capitalisme ; comme s’il n’y avait pas de prolétaires juifs – par ex. ceux qui ont combattu dans les rangs des FTP-MOI sous les ordres du PCF clandestin – comme il y a des capitalistes non-juifs qui, à l’instar du « bon Français » Louis Renault, ont très profitablement collaboré avec les nazis pour produire des armes nécessaires à la Wehrmacht. Pour les communistes, mais aussi pour tous les progressistes tant soit peu conscients du monde dans lequel nous vivons, la société ne se divise pas, politiquement parlant, en juifs et non-juifs, ni en musulmans et non-musulmans, ni « en Français de souche » et en « Français issus de l’immigration », pas plus qu’elle ne se divise entre hommes et femmes ou en hétérosexuels et homosexuels, mais bel et bien entre exploiteurs et exploités, oppresseurs et opprimés, Etats impérialistes et peuples opprimés, et cela quelles que soient les religions respectives des parties en conflit. En réalité le noble et courageux mouvement des Gilets jaunes revendique explicitement la « justice sociale », l’augmentation sensible du pouvoir d’achat populaire, la justice fiscale, le grand retour des services publics, la démocratie directe POUR TOUS, toutes revendications qui evraient mobiliser l’ensemble des citoyens attachés aux valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Ceux qui essaient misérablement de diaboliser ce valeureux mouvement de résistance à la casse sociale ne sont donc que de méprisables manipulateurs cherchant par tous les moyens, répression policière sanglante, justice de classe aveugle, diffamation médiatique, « grand débat » sous influence macroniste, à briser un mouvement social massif et déterminé qu’ils ne parviennent toujours pas à juguler.

     Quant à l’amalgame non moins odieux qui est pratiqué, initialement à l’initiative du grand « patriote » Manuel Valls et de ses suiveurs de la Macronie, entre militants de gauche anticapitalistes et extrême droite antisémite, ou encore entre antisémites et amis du peuple palestinien, il relève d’un méprisable procédé politicien visant à diaboliser l’adversaire politique. Rappelons que le communisme moderne est né de la pensée de Karl Marx, auquel ses censeurs les plus méprisables ont assez reproché ses origines juives, que durant l’affaire Dreyfus, c’est la gauche, et spécialement Jean Jaurès, qui ont porté le noble combat pour la justice contre la droite antisémite et que durant la seconde guerre mondiale, les nazis et les vichystes qualifiaient les communistes engagés dans la lutte armée de « judéo-bolcheviks ». Alors, les communistes juifs combattants mouraient pour la patrie, tandis que la, dans sa masse, la droite « nationaliste » et maréchaliste faisait de juteuses affaires avec l’Occupant génocidaire. En Israël même, de courageux militants et intellectuels progressistes juifs, religieux ou laïques, dénoncent avec une juste virulence la POLITIQUE d’un Etat notoirement raciste, extrémiste de droite et colonialiste qui trahit les martyrs du génocide hitlérien en opprimant sans fin le peuple palestinien, en discriminant très officiellement les Israéliens non juifs (cf. la loi récente édictée par Netanyaho pour ériger Israël, où vivent pourtant de nombreux Israéliens musulmans, en un « Etat national juif »), en bafouant avec arrogance les résolutions quasi unanimes de l’ONU sur l’Etat palestinien. Et ces infamies sont mises à exécution avec le plein soutien de Washington et sans la moindre prise de distance sérieuse de l’UE et de Macron : au contraire, en France, les partisans du boycott des marchandises israéliennes produites dans des territoires colonisés dans des conditions relevant de l’apartheid et de la surexploitation caractérisés, sont odieusement traînés en justice !

     Le PRCF, dont le président a combattu dans la guérilla urbaine et les maquis du Bataillon FTP-MOI Carmagnole-Liberté, une unité héroïque où les jeunes juifs communistes et non communistes, étaient nombreux, ne peut donc que condamner sans réserve l’antisémitisme sous quelque forme et sous quelque prétexte qu’il s’affiche.

    Le PRCF n’en soutiendra que davantage les Gilets jaunes en lutte en tant qu’ils s’affirment collectivement pour une République sociale, souveraine, solidaire et fraternelle. Plus que jamais, le PRCF soutiendra les jeunes Palestiniens héroïques qui, dans le même esprit combatif que ceux qui combattirent naguère l’oppresseur aux côtés des FTP-MOI et des FTPF, résistent à l’occupation israélienne discriminatoire, barbare et terriblement sanglante.

     Le PRCF invite donc les communistes, les antifascistes et les progressistes de France, non pas à abonder les manifestations équivoques et politiciennes du pouvoir et de ses suiveurs, mais à se rendre devant les plaques commémoratives de nos villes honorant des résistants juifs ou non juifs pour y déposer des fleurs, y condamner l’antisémitisme et y chanter ensemble la Marseillaise, l’Internationale et le Chant des partisans.

    Le 17/02/2019

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • A l’heure où les Gilets jaunes, aveuglément réprimés par l’Etat policier, retrouvent la signification révolutionnaire de la Marseillaise (« Aux armes citoyens ! »), le Parti Maastrichtien Unique, formé des députés LAREM et LR, avec l’ultraréactionnaire Ciotti aux avant-postes, veut faire de l’école publique un lieu de formatage à la fois nationaliste et supranationaliste en imposant dans toutes les classes d’assortir le  tricolore du très clérical et très anticonstitutionnel  européen. A quand l’uniforme pour tous dès la maternelle ? A quand, vu ce que trame Macron à l’encontre de la loi laïque séparant l’Etat des Eglises, le salut matinal et martial au  comme c’était le cas sous Pétain et comme c’est tristement le cas dans les « libres » USA de Trump ?

    Cette « loi » grotesque, qui montre ce que recouvre en réalité le slogan du « nouveau monde » macroniste, va de pair avec l’odieux projet visant à entraver la liberté de parole publique des enseignants au nom de l’ « Ecole de la confiance », avec l’attaque contre le statut de la Fonction publique, avec l’encadrement croissant de l’internet…

    Le vrai patriotisme républicain, ce n’est pas, MM. Macron, Blanquer et Ciotti, de mettre grotesquement tous les élèves et les enseignants de France au garde-à-vous alors que dans tant d’établissements, il est presque impossible d’enseigner faute de moyens et de soutien institutionnel aux professeurs ! Le vrai patriotisme, c’est de refaire de la France une terre de Lumières, de progrès social, d’indépendance nationale, de coopération internationale avec tous les continents, de compréhension de toutes les civilisations ; c’est de donner à chacun les moyens de l’indépendance intellectuelle et de l’esprit critique, vraies bases d’un patriotisme républicain, le contraire direct de l’euro-nationalisme et de l’euro-béatitude inculqués dès l’enfance !

    Pétition : NON au drapeau de l’Union Européenne et à son “hymne”. Place aux PEUPLES ! rejoignez l’appel des 1 000

    Le vrai patriotisme républicain, ce n’est pas, MM. Macron, Blanquer et Ciotti, de mettre grotesquement tous les élèves et les enseignants de France au garde-à-vous alors que dans tant d’établissements, il est presque impossible d’enseigner faute de moyens et de soutien institutionnel aux professeurs ! Le vrai patriotisme, c’est de refaire de la France une terre de Lumières, de progrès social, d’indépendance nationale, de coopération internationale avec tous les continents, de compréhension de toutes les civilisations ; c’est de donner à chacun les moyens de l’indépendance intellectuelle et de l’esprit critique, vraies bases d’un patriotisme républicain, le contraire direct de l’euro-nationalisme et de l’euro-béatitude inculqués dès l’enfance !

    Alors que les droites LR et LAREM cautionnent le traité Macron-Merkel d’intégration de la France à la « République de Berlin » (traité d’Aix-la-Chapelle), alors que Macron viole la constitution et le NON français à la constitution européenne (donc au ) en substituant la «  européenne » à la «  nationale » et l’ « armée européenne » arrimée à l’OTAN à toute idée de défense nationale, alors que les politiques maastrichtiennes successives de Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, détruisent le produire en France, les services publics d’Etat, les acquis sociaux du CNR, la République une, laïque et indivisible, la langue française elle-même sur l’autel de l’Empire euro-atlantique, du « pacte girondin », des privatisations, des délocalisations et du tout-anglais envahissant, le véritable patriotisme ne consiste pas à conditionner dès l’enfance le peuple français au conformisme et à l’uniformité mais à RESISTER au présent pour que chaque citoyen soit à même de faire vivre la liberté, l’égalité, la fraternité tout en cultivant l’esprit scientifique, le libre débat et l’indépendance intellectuelle. C’est dans les luttes, que les jeunes, les ouvriers, les enseignants doivent apprendre à unir de nouveau le drapeau tricolore, rendu à sa signification insurrectionnelle initiale, au drapeau rouge des travailleurs pour briser la  « en marche » et l’euro-dissolution galopante de notre pays.

    Le PRCF et les  appellent le mouvement ouvrier, enseignant, lycéen et étudiant à réagir vite et fort contre l’ensemble des contre-réformes maastrichtiennes et de plus en plus néo-versaillaises, voire néo-vichystes, par lesquelles ce pouvoir oligarchique détruit notre pays tout en se cachant derrière les beaux mots de « patriotisme » et de « République ».

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  • Les gilets jaunes quimpérois se sont retrouvés près du rond-point de Troyalac’h ce dimanche après-midi, trois mois après le début de la mobilisation, comme si rien n’avait changé. Les gilets jaunes quimpérois se sont retrouvés près du rond-point de Troyalac’h ce dimanche après-midi, trois mois après le début de la mobilisation, comme si rien n’avait changé.

    Les gilets jaunes quimpérois ont réagi à l’appel lancé ici et là exhortant à revenir aux sources du mouvement. Ce dimanche, ils avaient fixé le rendez-vous à 14 h, à Troyalac’h, à l’endroit où se trouvait leur campement. Une cinquantaine de manifestants s’y sont retrouvés. Comme trois mois auparavant.

    « Troyalac’h ? Je ne sais pas vraiment pourquoi on s’est tous retrouvés là-bas. Dès les jours qui ont suivi la première mobilisation le 17 novembre, ça a été notre lieu de rassemblement. Là où on s’était installé. Ça fait plaisir d’y revenir », sourit Maxime, gilet jaune de la première heure, qui se rappelle toutes les opérations menées. Ailleurs, mais aussi autour de ce rond-point : « Ça s’est toujours très bien passé. Les automobilistes et chauffeurs bloqués ont toujours réagi correctement, on ne les retenait jamais trop longtemps ».

     
    Les Gilets jaunes se sont donné rendez-vous ce dimanche après-midi au rond-point de Troyalac’h, lieu privilégié au début du mouvement.
     
    « On n’est pas des emmerdeurs »

    Ce dimanche après-midi, en revanche, pas de blocage. « C’était important de le faire au début, mais, maintenant, ça n’aurait plus de sens : on a besoin du soutien du plus grand nombre, on n’est pas des emmerdeurs », explique Kriss, 37 ans.

    Elle a rejoint le mouvement au mois de décembre : « Je découvre de nouvelles têtes aujourd’hui », glisse-t-elle. C’est que certains manifestants ont, avec le changement de lieu (et d’ambiance ?), fait leur retour. Et l’ancienne barmaid, désormais en recherche d’emploi, de poursuivre : « Beaucoup de gens ne se reconnaissent plus dans le mouvement. Revenir ici, c’est redonner un coup de boost, retrouver l’esprit originel des gilets jaunes ! ».

    Au rendez-vous fixé à 14 h, une cinquantaine de gilets jaunes ont répondu présent à la zone de covoiturage de Troyalac’h. Unanimement, ils expliquent que ce sont les appels nationaux qui les ont décidés à se retrouver là où leur mouvement s’était construit, au lendemain de la première mobilisation, il y a tout juste trois mois. « À Douarnenez, Brest et Pont-l’Abbé, ils ont fait pareil », assure un manifestant.

    « Montrer qu’on est encore là »

    Alors ils se sont retrouvés. Comme si rien n’avait changé depuis tout ce temps. Et c’est bien cela que les gilets jaunes défendent : « On aurait préféré s’arrêter avant les trois mois, lance Kriss. Mais les solutions proposées sont loin de nous convenir ! ». Les réunions publiques organisées dans le cadre du grand débat ? « Du vent : les questionnaires sont orientés ». Ce qui a motivé la tenue de tables rondes le 10 mars. « Les revendications initiales n’ont pas changé, persiste une militante. Nous réclamons toujours la baisse du prix de l’essence, et surtout, de manière générale, une hausse de notre pouvoir d’achat ! ».

    Habituellement servi place de la Résistance le samedi après-midi, le café des gilets jaunes s’est délocalisé et a repris ses quartiers à Troyalac’h ce dimanche.

     

    Autour des tables dressées, sur lesquelles chacun a apporté de quoi manger, ou du barbecue, les discussions vont bon train. Les repères n’ont pas été perdus. Et, paradoxalement, les habitudes ont aussi vite été reprises par les automobilistes qui, voyant le regroupement et la couleur distinctive des gilets, n’ont pas hésité, nombreux, à donner du klaxon. De quoi donner le sourire aux manifestants : « Revenir à Troyalac’h, c’est montrer qu’on est encore là. C’est symbolique ».

    Trois mois après son début, les gilets jaunes sont retournés ce dimanche à l’essence du mouvement. Plusieurs se sont même dits prêts à ramener leur tente à Troyalac’h. Et repartir pour trois mois supplémentaires ? « Jusqu’à novembre prochain même, s’il le faut ! »

    Paul BOHEC

    source: https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/gilets-jaunes-de-retour-au-rond-point-de-depart-17-02-2019-12211434.php

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  • Les Gilets jaunes du Pays bigouden ont construit une cabane à partir de palettes, dimanche matin, sur l’herbe bordant l’ancien office de tourisme, à proximité immédiate du rond-point de Kermaria. Les Gilets jaunes du Pays bigouden ont construit une cabane à partir de palettes, dimanche matin, sur l’herbe bordant l’ancien office de tourisme, à proximité immédiate du rond-point de Kermaria. 

     

    Trois mois jour pour jour après l’acte I, les Gilets jaunes du Pays bigouden continuent le mouvement. Ils ont construit une cabane en palettes de bois, à proximité du rond-point de Kermaria, ce dimanche matin. L’idée, y organiser leurs assemblées générales et débats, en raison « des difficultés à se voir prêter des salles par les municipalités ». Une « cabane intercommunale du Pays bigouden » construite sans autorisation qu’ils s’attendent à voir détruite dès ce lundi matin. « Les gendarmes nous ont demandé si on comptait la démonter et nous leur avons répondu que nous ne pouvions pas prendre de décision avant notre assemblée », a expliqué Mehdi, le porte-parole de la semaine.

     

    Malgré tout, ils étaient 30, ce dimanche après-midi, autour, dans le cadre de leur débat. L’occasion d’évoquer, entre deux coups d’avertisseur sonore, la réunion des groupes Gilets jaunes du Finistère qui aura lieu le 24 février, à Pont-de-Buis, de 14 h à 19 h, où les Bigoudens exposeront leurs idées. « Nous voulons protéger les biens communs, la fin des privilèges, le droit à la dignité, de vivre dignement, le pouvoir de décider de nos vies, une justice indépendante, a énuméré Mehdi, en fin de réunion. Mais aussi de ne plus être éborgnés, mutilés ni opprimés pour nos idées alors que nous nous unissons face à l’urgence sociale et l’urgence écologique ».

    Mise en place de cinq ateliers

    Ils en avaient fait part en fin d’année dernière. Les Gilets jaunes du Pays bigouden ont créé des ateliers, cinq en tout, pour travailler sur « les besoins, l’écologie et l’économie » ; la « fiscalité et les finances » ; « les femmes » ; la « géopolitique » et enfin « la constitution », ce dernier étant commun avec les Gilets jaunes de Douarnenez et de Quimper. « On se réunira le 21 février, à 18 h, au café des halles de Douarnenez pour travailler », a lancé une des membres. D’autres actions devraient suivre : « Nous sommes soutenus par la population, il suffit de voir les coups de Klaxon toutes les vingt secondes », a appuyé Sébastien.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/gilets-jaunes-une-cabane-a-kermaria-17-02-2019-12211221.php?vptoken=6f175aeaa05a8339063d84f634bbeba5f8a55f81

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  • Les JRCF (Jeunes pour la Renaissance Communiste en France) à Cuba (IC.fr-

    En ce début d’année 2019, une délégation de des JRCF s’est rendue à pour affirmer les liens de entre la jeunesse de France et la jeunesse de . Les JRCF étaient notamment invités par l’Union de la Jeunesse Communiste de Cuba.

    Vous pouvez retrouver sur le site internet des JRCF les comptes rendus des échanges, riches, intenses et variés, le détail des contacts fructueux et enthousiasmants qui ont pu être noués à Cuba socialiste par les jeunes camarades des JRCF.

    Initiative Communiste, ouvrira largement ses pages dans les jours prochains pour partager les enseignements de cette délégation.

    D’ores et déjà, retrouvez en vidéo le clip de la délégation des JRCF à Cuba qui témoigne de l’activité de la délégation entre participation à plusieurs manifestations internationales aux cotés d’autres délégations de la jeunesse communiste du monde entier, échange avec les jeunes communistes cubains, et visite de Cuba.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Combattre l’ et ceux qui l’alimentent et l’utilisent

    Billet Rouge-Anti-sémitisme -par Antoine Manessis (PRCF)Imbécillité écœurante des actes antisémites indigne à juste titre. Nous, les communistes plus que les autres.

    Car enfin quand l’antisémitisme d’État, celui de Pétain – “le grand soldat” cher à - et de sa clique fascisto-cléricale et patronale – participait au génocide des juifs, quelle force politique fut-elle toujours aux côtés des juifs? Le Parti communiste. Et les mouvements de Résistance qui, comme les FTP-MOI, accueillirent de nombreux juifs (Politzer, Solomon, Feldman, Epstein, Rajman,Kneler, Boczar, Boïco, Rayski, Goldberg….et des centaines d’autres). Qui fonde l’Union des Juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE) animée entre autres par  Charles Lederman sinon les communistes ?
    Les communistes qui ont toujours et partout combattu le et donc l’antisémitisme.
    Contrairement à d’autres. La bourgeoisie française en particulier qui fut antisémite au moins jusqu’en 1945 et que dire de l’antisémitisme de l’ Église Catholique à quelques nobles exceptions.

    La bourgeoisie utilise l’antisémitisme

    Les choses sont différentes aujourd’hui. La bourgeoisie (noire, brune ou rose macronienne, LR, PS, RN, médias chiens de garde) utilise l’antisémitisme contre la vraie gauche en amalgamant l’antisionisme – que partagent d’ailleurs de nombreux camarades juifs- et l’antisémitisme. On se souvient de Valls, alors premier ministre socialiste en France, qui était expert dans cette escroquerie, cette crapulerie intellectuelle. Il est vrai que le même manifeste aujourd’hui à Madrid aux côtés des Franquistes de Vox contre le gouvernement du PSOE…ce qui donne la juste mesure de son anti-fascisme.

    Quant à Macron, “Monsieur 18%”, il a évidemment entamé la même rengaine calomnieuse, insultant la France progressiste et anti-raciste, avec un définitif ” L’antisionisme… est la forme réinventée de l’antisémitisme”.

    Écoutons la réponse de Shlomo Sand, universitaire israélien anti-sioniste :

    L’ancien étudiant en philosophie, l’assistant de Paul Ricœur a-t-il si peu lu de livres d’histoire, au point d’ignorer que nombre de juifs, ou de descendants de filiation juive se sont toujours opposés au sionisme sans, pour autant, être antisémites ? Je fais ici référence à presque tous les anciens grands rabbins, mais aussi, aux prises de position d’une partie du judaïsme orthodoxe contemporain. J’ai également en mémoire des personnalités telles Marek Edelman, l’un des dirigeants rescapé de l’insurrection du ghetto de Varsovie, ou encore les communistes d’origine juive, résistants du groupe Manouchian, qui ont péri. Je pense aussi à mon ami et professeur : Pierre Vidal-Naquet, et à d’autres grands historiens ou sociologues comme Eric Hobsbawm et Maxime Rodinson dont les écrits et le souvenir me sont chers, ou encore à Edgar Morin. Enfin, je me demande si, sincèrement, vous attendez des Palestiniens qu’ils ne soient pas antisionistes !

    Je suppose, toutefois, que vous n’appréciez pas particulièrement les gens de gauche, ni, peut-être, les Palestiniens ; aussi, sachant que vous avez travaillé à la banque Rothschild, je livre ici une citation de Nathan Rothschild, président de l’union des synagogues en Grande-Bretagne, et premier juif à avoir été nommé Lord au Royaume Uni, dont il devint également la gouverneur de la banque. Dans une lettre adressée, en 1903, à Théodore Herzl, le talentueux banquier écrit : « Je vous le dis en toute franchise : je tremble à l’idée de la fondation d’une colonie juive au plein sens du terme. Une telle colonie deviendrait un ghetto, avec tous les préjugés d’un ghetto. Un petit, tout petit, État juif, dévot et non libéral, qui rejettera le Chrétien et l’étranger. » Rothschild s’est, peut-être, trompé dans sa prophétie, mais une chose est sûre, cependant : il n’était pas antisémite !

    Shlomo Sand

    Tout est dit.

    Nous ne tolérons pas que les descendants des anti-dreyfusards comme Macron insultent les filles et fils de Zola en les traitant d’antisémites. Le racisme est tellement naturel chez ces gens-là que Macron n’a pas pu s’empêcher de nous révéler son soubassement idéologique dans une phrase d’anthologie concernant le Gilet Jaune, Christophe Dettinger :   “Le boxeur, la vidéo qu’il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d’extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n’a pas les mots d’un gitan. Il n’a pas les mots d’un boxeur gitan

    Le poisson pourrit par la tête. La pourriture raciste frappe au même endroit.

     

    Antoine MANESSIS ,le 14/02/2019

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Tous les samedis, le rendez-vous est donné au café des gilets jaunes. Tous les samedis, le rendez-vous est donné au café des gilets jaunes. (L.S.)

    Depuis le 22 décembre, les gilets jaunes de Quimper tiennent un café solidaire place de la Résistance où les sympathisants du mouvement aiment se retrouver pour partager des informations et un repas. Ce samedi, malgré le départ du gros des troupes pour Pontivy, ils n’ont pas dérogé à la règle et décidé de faire quelques annonces, dans une ambiance bon enfant avec barbecue, au son du Chant des partisans. « Nous sommes à mi-mandat entre le 17 novembre et les élections européennes. Il y a trois mois que nous sommes dans la rue et nous avons décidé de tenir une assemblée générale pour faire le point de nos actions, explique Gilbert Macrez, animateur du café gilets jaunes. Depuis deux mois, nous avons mené le débat des gilets jaunes en parallèle du grand débat que nous considérons comme une enfumade ». Comme ils l’ont fait remarquer régulièrement, à l’occasion des réunions aux halles Saint-François, certains considèrent, en effet, les questionnaires distribués très orientés.

    Confronter les propositions

    « On n’est pas des imbéciles, nous avons étudié à la loupe les questions de notre président et nous avons l’impression qu’il justifie son programme, plus qu’il ne le remet en cause », regrette l’homme. Deux fois par semaine, des groupes de gilets jaunes travaillent pour s’approprier des sujets comme le logement, la fiscalité, l’insertion des jeunes, le handicap ou encore la transition écologique. « Nous avons obtenu l’autorisation d’organiser de grandes tables rondes le 10 mars à Quimper, annonce Gilbert Macrez. Lors de ces tables rondes, nous allons faire venir les responsables politiques avec le résultat de leur débat national et nous allons confronter les propositions qui émergent des deux débats menés en parallèle ». Il espère que ces tables rondes pourront se tenir à Penviller « là où le président Macron était venu en campagne », mais rien n’est encore acté.

    source: https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/gilets-jaunes-grandes-tables-rondes-le-10-mars-16-02-2019-12210627.php

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