• C'est donc avec impatience et avec joie que les syndicalistes "rouges" attendent cette intervention : de quoi nourrir concrétement le débat du congrés en prise directe avec les luttes des travailleurs exposés à la répression et décidés à ne plus laisser faire le MEDEF, l'oligarchie et le pouvoir socialiste. Bien loin donc du "dialogue social" et de l'institutionnalisation syndicale. La vraie vie quoi et qui de plus est de nature à conforter la confiance du monde du travail et dans les luttes et ... dans la CGT.

     

    La Voix du Nord

    Dimanche 17 avril 2016

     

    Les Goodyear comptent s’inviter au 51e congrès de la CGT à Marseille

     

    Les Goodyear comptent s’inviter au 51e congrès de la CGT à Marseille (Voix du Nord-17/04/2016)

    La CGT Goodyear a annoncé ce dimanche 17 avril qu’elle comptait prendre la parole au 51e congrès de la CGT qui commence lundi à Marseille avant le vote sur l’orientation, même si « la direction confédérale ne le souhaite pas ».

    « Nous avons décidé de venir prendre la parole devant les délégués avant le vote sur l’orientation. Si aucune date ne nous est proposée (...) nous serons présents au congrès le mardi 19 avril à 15H00 pour prendre la parole », a écrit la CGT Goodyear dans un communiqué.

    Selon elle, « la direction confédérale ne souhaite pas » qu’elle puisse « interven(ir) en séance plénière avant les votes du congrès » mais « il n’est pas imaginable » pour elle « que les délégués ne puissent pas (l’) entendre avant de voter le texte d’orientation de (son) syndicat ».

    « Si nous voulons témoigner devant le congrès de notre condamnation à des peines de prison ferme et dénoncer la criminalisation de l’action syndicale qui accompagne le projet de démolition du code du travail, c’est pour que les délégués puissent en tenir compte dans les textes qu’ils vont adopter », ont indiqué les Goodyear.

    Imposer le retrait de la loi travail

    Par ailleurs, il s’agit selon les syndicalistes« d’une responsabilité historique de la CGT » de « fixer la date d’une manifestation nationale de rassemblement à Paris » pour « imposer le retrait de la loi travail », lors de ce congrès, proposant de leur côté, dans un texte intitulé « Que fout la confédé ? » et publié sur internet, la date du 28 avril.

    Dans ce texte signé par 2.673 personnes dimanche matin, les Goodyear ont estimé que ce 51e congrès devait « être le tournant par lequel la CGT reprend possession de ses forces ».

    Huit anciens salariés de l’usine Goodyear Amiens-Nord ont été condamnés à Amiens à 24 mois de prison dont 9 ferme pour la séquestration durant 30 heures les 6 et 7 janvier 2014 de deux cadres dirigeants de cette entreprise promise à la fermeture. Le procès en appel aura lieu le 19 octobre.

    source:  lavoixdunord.fr

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  • Petit à petit, le collectif met en place différentes « commissions » concernant...
    Petit à petit, le collectif met en place différentes « commissions » concernant l'accueil ou la communication du mouvement.

    À Brest, le mouvement citoyen Nuit debout s'est installé place de la Liberté, après la place Guérin. Un collectif encore peu nombreux !

    C'était le 5 avril. Six jours après le lancement de l'opération Nuit debout, à Paris, la ville de Brest voyait son collectif se créer. Loin des chiffres impressionnants de la capitale, ils n'étaient que trois à l'origine, réunis place Guérin, à tenter d'amorcer le mouvement, rapidement rejoints par d'autres. Depuis vendredi dernier, les quelques dizaines de participants ont investi les marches du monument aux morts, près de la place de la Liberté. Une présence discrète qui montre que la Nuit debout brestoise n'en est qu'à l'aurore.
     

    « On s'inspire du mouvement parisien pour s'organiser. Nous votons pour créer une commission communication, une pour la logistique..., expliquent-ils. Mais nous ne voulons pas que nos prénoms apparaissent dans la presse. Parce que Nuit debout ne met pas de leader en avant ». De fait, pour qu'un journaliste soit autorisé à passer plusieurs heures avec eux, il a fallu en passer par un vote.

    Adeptes de la non-violence

    Environ 80 dans la nuit de vendredi à samedi, ils n'étaient qu'une vingtaine, en début de soirée, samedi. « Chacun est libre de venir, de s'exprimer. Il y a encore beaucoup de communication à faire. Vendredi, nous sommes allés tracter à Lambézellec pour expliquer le mouvement. Mais nous nous appuyons surtout sur les réseaux sociaux, en espérant également que le bouche-à-oreille fonctionnera », explique « Camille » (Un prénom commun à tous, comme l'avaient choisi les zadistes de NDDL). Les limites de l'acceptation du groupe ?


    L'antisémitisme, le racisme, le sexisme, les organisations politiques, syndicales ou tout groupe prônant la violence comme mode d'action. Une non-violence affichée et un sentiment général de défiance vis-à-vis du politique et « du monde de l'argent ». « Le manque de partage de richesses a créé des super-citoyens. On en a ras-le-bol de ne pas avoir notre mot à dire », déclare l'un. Pour un autre, c'est l'aveuglement des « puissants, déconnectés de la réalité. Qui ne savent pas ce que c'est que de dormir dans la rue, qui usent les salariés jusqu'au burn out. Ou des politiques de connivence avec le pouvoir économique, qui oublient qu'ils devraient être humbles car ils ont été élus par le peuple ». En un mot, chaque sitting apporte son lot de discussions, de propositions. « C'est une politique horizontale qui embête le gouvernement car il ne la comprend pas », renchérit l'un d'entre eux.

    Improvisation

    Des échanges enflammés, parfois courtois, à d'autres moments plus âpres, qui laissent néanmoins interrogatifs quant à leur portée. « Nous ne savons pas encore ce que cela donnera, c'est un mouvement qui s'inscrit dans le long terme, je pense, déclare B., la trentaine. Mais ce qui est certain, c'est que si la loi sur le travail de Myriam El-Khomry n'est pas supprimée, Nuit debout sera vue comme un échec ». Difficile, aujourd'hui, de savoir si la déclinaison brestoise prendra ou non de l'ampleur. « À Paris, ça n'a pas été spontané. Avant d'investir la place de la République, des comités ont réfléchi aux méthodes d'action pendant trois semaines, avec le concours d'associations comme Droit au logement (DAL). À Brest, nous sommes encore un peu dans l'improvisation », explique l'un des membres, à l'origine du collectif brestois, qui souhaite aussi garder l'anonymat. Au final, chacun s'accorde néanmoins sur un point : « La joie de pouvoir s'exprimer librement », même si l'on ne possède pas toutes les clefs des sujets abordés. « Cela me fait du bien », explique cet ancien étudiant en économie, qui savoure ces temps de parole. « Lorsque je suis ici, je me dis : je ne suis pas seul ».


    source:  letelegramme.fr
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    Qui dit cantine populaire, dit tout le monde met la main à la pâte pour préparer le repas...
     
     
    Lancé à Paris le 31 mars dernier, le mouvement Nuit Debout fait des émules en Bretagne. Depuis plusieurs jours, des citoyens se retrouvent chaque soir sur la place des Otages à Morlaix pour débattre et parler d'un avenir meilleur. Cantine populaire, concerts, projection du film « Merci Patron ! » et débats étaient au programme de la soirée d'hier. 47 mars. C'est la date à laquelle vivent les participants. Soit 17 jours après le début du mouvement. Tous se font appeler Camille. 

    Des cahiers de doléances

    Lors des soirées, des cahiers de doléances permettent de recueillir les idées de chacun. Et elles sont nombreuses... Camille, artisan dans la vie, ne cache pas sa colère. « C'est la quatrième fois que je participe. On parle de notre inquiétude vis-à-vis de l'avenir. Car le système démocratique français ne tient plus. On veut pouvoir décider de ce qui est bon pour nous tous ». Mais la faible mobilisation le laisse assez pessimiste sur l'avenir de Nuit Debout. « Je ne sais pas si le mouvement prendra. On n'est jamais plus de 60. Les gens sont bien devant leur TV. Et après nous le déluge, on verra bien ce qui se passera... » Malgré tout, les participants morlaisiens qui aspirent à un monde meilleur restent motivés. Ils prévoient d'ailleurs de se rassembler tous les soirs de la semaine prochaine, à partir de 18 h, au kiosque de la place des Otages.

    source: letelegramme.fr
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  • Chateaulin-Nuit debout-Une vingtaine de Camille à la première (LT- 17/04/2016)

    La première Nuit debout, c'était hier, près de l'office de tourisme. La première, car les 25 personnes présentes comptent bien pérenniser le mouvement aujourd'hui et dans les jours à venir, avec affiches, tables, chaises, mégaphone, boîte à idées pour discuter et agir.

    Ils l'avaient annoncé sur les réseaux, en créant une page dédiée, quelques heures à peine après s'être réunis au Run ar Puns, vendredi soir. Et de se retrouver, hier, dès 18 h, devant l'office de tourisme. Ils n'étaient qu'une poignée, sur les coups de 18 h 05. Tous parlant pour eux, tous donnant leur point de vue, tous sous le nom de Camille. « Il n'y a pas d'organisateur, pas de porte-parole, juste Camille », prévient-on d'entrée. Le temps passe, les gens arrivent, discutent. La plupart se connaissent, ils étaient là la veille. Vient le temps des préparatifs. Les bombes sont secouées, un tableau d'expression est mis sur pieds, les mots « Nuits debout » sont peints sur les pancartes, posées sur l'étal « qui fait brocante ». Le pluriel veut bien dire quelque chose, non ? « On espère qu'il y en aura plusieurs ! »

    Venus pour diverses raisons

    À la question pourquoi sont-ils là, les Camille répondent, unanimes : « Pour discuter, trouver des solutions et agir ». Tous n'évoquent pas les mêmes problématiques, certains parlent travail, d'autres études, ou encore tout simplement politique. Un électricien dans le bâtiment, présent avec sa compagne, vient « aussi pour montrer à ses enfants que, quand on n'est pas contents, il faut aussi le montrer ». Plus loin, on trouve une Camille, aux cheveux blanchis. Elle, elle est « venue parce que l'époque lui rappelle Mai 68 » qu'elle a fait. « Ça a commencé comme ça, tout le monde était dans la rue, jeunes, comme vieux ». Il est 18 h 30, ils sont 16. Les voitures ralentissent, les passagers regardent, les conducteurs klaxonnent, parfois. Les Camille, eux, discutent des autres mouvements. « De Morlaix, dont c'est aussi la première. De Brest et Quimper, où il y a eu du monde ». Quinze minutes plus tard, ils sont dix de plus.
     
    C'est l'heure, d'ailleurs, de discuter, tous ensemble. Assis par terre, ils se passent le « rameau de parole ». Chacun leur tour, ceux qui veulent s'exprimer le font. Une quadra explique que, pour elle, les Nuits debout, « c'est oser dire que ce l'on pense profondément ». Elle est saluée. « Je ne sais pas sur quoi va déboucher ce mouvement mais j'ai envie d'y participer », continue un homme. Autour du cercle, deux anciens élus, deux étiquettes, sont présents. 19 h, une jeune femme galère à changer son pneu crevé, deux Camille partent à sa rescousse. « C'est le premier acte de la Nuit debout ». Et d'autres suivront. Comme le rendez-vous pris aujourd'hui, même place. Même heure ? « On ne sait pas encore », sourit malicieusement un Camille. Se posent les problèmes de logistique. « La nourriture, c'est réglé, mais est-ce que quelqu'un pourrait amener des tables, une tonnelle et un mégaphone ? »

    Des thèmes à redéfinir

    Trois Camille prennent les choses en main. L'un demande à ce que tout le monde active ses réseaux, que tous invitent leurs contacts à suivre la page Facebook. « On peut peut-être discuter des thèmes que l'on souhaiterait aborder ? » lance une jeune femme. La liste commence. En premier lieu, la création d'une nouvelle constitution. Viennent la justice, la santé, l'éducation, l'économie. « Ce ne sont pas des thèmes, ce sont des ministères ! » plaisante l'un des trois. Se rajoutent « les médias/la désintox ». Les regards se tournent. « Il va falloir retravailler, regrouper les idées, soutient le scribe. Pourquoi pas mettre en place une boîte à idées ? » C'est voté. 19 h 30, le mégaphone arrive. Et la gendarmerie aussi, pour discuter. Sans heurt.

    À noter
    Nuit debout, aujourd'hui. Renseignements via la page Facebook Nuit debout Châteaulin.
     
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  • Quimper-1ère Nuit debout -150 participants ce samedi 16/04,Place Saint-Corentin

    Samedi 16 avril 2016-19 h.51

    Quimper. Environ 150 citoyens entament une Nuit Debout


    Environ 150 personnes (à 19 h) s’ingéniaient, ce samedi soir, place Saint-Corentin, à poser les bases d’une Nuit Debout quimpéroise.

    Femmes et hommes de bien des âges, militants associatifs, politiques, syndicaux, lycéens ou étudiants, simples citoyens, ils ont commencé par échanger librement, en fin d’après-midi, avant de former quatre commissions (communication, logistique, animation, convergence des luttes).

    Des représentants de chacune de ces instances ont évoqué, en début de soirée, des pistes d’organisation avant que l’assemblée générale constitutive ne débute véritablement vers 19 h 15. Les premières intentions (à confirmer) laissent envisager un rassemblement hebdomadaire place Saint-Corentin ou alternativement dans les quartiers afin de "porter les messages de lutte pour une autre société". 

    Les premiers acteurs de cette Nuit debout quimpéroise semblent également vouloir, en dehors de tout système, "définir et proposer des alternatives écologiques, sociales et économiques" aux modèles en place.


    source :  letelegramme.fr
     
     
     

    Quimper-1ère Nuit debout -150 participants ce samedi 16/04,Place Saint-Corentin

    Samedi 16 avril 201--19 h. 25

    Nuit debout à Quimper. Plus d'une centaine de personnes samedi

    Le mouvement Nuit Debout est arrivé à Quimper (Finistère), place Saint-Corentin. Ce mouvement de contestation a mobilisé plus d'une centaine de personne ce samedi 16 avril.

    Une centaine de personnes, mobilisées sur la place Saint-Corentin à Quimper (Finistère), depuis 16 h ce samedi 16 avril. Et ce avec la volonté d'installer le mouvement Nuit Debout.

    L'objectif de cette première rencontre ? "Développer l'organisation", précise un jeune homme. En un peu plus d'une heure a été décidée la création de commissions, toutes chargées d'un domaine spécifique : logistique, communication, animation ou encore une autre, plus obscure, intitulée "convergences des luttes".

     

    Jérémy BONNET.

     
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  • QUIMPER, PREMIÈRE

     

     

      SAMEDI 16 AVRIL

    16 H./MINUIT

    PLACE SAINT-CORENTIN

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  • Billet Rouge-Mensonges en contrebandes – par Floréal

    Figure de proue de notre histoire révolutionnaire, Maximilien Robespierre invitait à « passer la vérité en contrebande ». La vérité, pas le mensonge !

    Il est donc logique que les figures de proue de nos temps contre-révolutionnaires s’évertuent à passer leurs mensonges en contrebande. Ou plus exactement, à produire et à écouler des contrefaçons.

    Quand les jeunes carriéristes du FN revendiquent Jean Moulin pour parrainer leur groupe de Sciences po, comment les atlantistes Juppé, Copé et Cie, qui viennent d’aider Hollande à parachever le ralliement de la France à l’OTAN, auraient-ils vergogne à se dire « gaullistes » ? Pourquoi Emmanuelle Cosse, qui hier encore était plus verte que verte, hésiterait-elle à entrer dans un gouvernement qui, avec la loi Macron, assassine le rail à l’avantage des très polluants transports par autocar ? Pourquoi Hollande cesserait-il de se dire socialiste, lui dont chaque décision économique (privatisations), diplomatique (guerres et ingérences tous azimuts) et « sociale », insulte la mémoire de Jaurès ? Et comment Pierre Laurent, qui continue indécemment de défendre la « construction européenne » et l’euro hésiterait-il à se dire « communiste » ?

    Dans un tel paysage politique nauséabond et mensonger, on comprend pourquoi les militants du PRCF tiennent à se dire FRANCHEMENT communistes. En l’occurrence, l’adverbe est presque aussi important que l’adjectif, même si les deux pris ensemble relèvent à vrai dire du pléonasme.

    Mais en ces périodes de fourberie généralisée, mieux vaut encore se répéter que se contredire.

     

    Floréal le 14/04/2016

    source : initiative-communiste.fr

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