• Euro réforme constitutionnelle en Italie : le non en tête des sondages ! (IC.fr -29/11/2016)

    Le Dimanche 4  décembre, les italiens sont appelés aux urnes pour un referendum concernant une révision constitutionnelle. Une modification de la constitution voulue par le premier ministre de centre droit Matteo Renzi pour faire suite aux exigences de l’oligarchie capitaliste italienne, appuyée par l’Union Européenne. Cette reforme concerne notamment le rôle du sénat et la décentralisation du pouvoir auprès des régions.

    Et le est largement en tête des sondages. Ce qui signifierait un quatrième aux ordres de l’Union Européenne dans un 4ème  pays en deux ans après les grec, néerlandais et britannique.

    La dernière enquête, réalisée le 14 novembre par EMG, donne 39,2 % d’intentions de vote pour le « non » contre 34,9 % pour le « oui » et 25,9 % d’indécis. Celle réalisée le 12 novembre par Winpoll pour Huffington Post Italia donne 52,5 % pour le « non » et 47,5 % pour le « oui ». Ixè, le 11 novembre, attribue une avance de trois points au « non » : 40 % contre 37 % avec 23 % d’indécis. Enfin, pour Index Research, le « non » était à 52,8 % des intentions de vote le 10 novembre, avec 22 % d’indécis. Si le non a de l’avance, les 20% à 25% d’indécis pourraient emporter la décision. Mais il se pourrait bien au vu du contexte économique que ces indécis votent NON.

    L’, un pays sinistré par l’euro et l’austérité

    Depuis 2007, le PIB de l’Italie a reculé de 9%. Un récession sans précédent, inconnue depuis la guerre. Bien sûr le nord de l’Italie arrive à sauver les meubles en bénéficiant de ses industries intermédiaires exportatrices, mais dans le centre et le sud de l’Italie la crise est comparable pour bien des économistes à la situation grecque. C’est d’ailleurs dans le sud du pays que le non sera sans aucun doute le plus massif.

    Sans l’Euro, l’Italie pourrait dévaluer et sortir de la crise, mais enchainer au sein de ce carcan, les travailleurs italiens sont condamnés à une violente stratégie du choc austéritaire. Avec une loi similaire à la loi travail – le job act en anglais bien sur – précarisant les travailleurs et faisant voler en éclat l’emploi stable. Et de violentes coupes budgétaires doublées d’augmentations d’impôts (mises en place par le gouvernement précédent de Mario Monti, l’ancien commissaire européen et homme de la Goldman Sachs). Résultat, une bonne partie de l’industrie et de l’activité du pays a été détruite.  Résultat, pauvreté et chômage de masse, précarité se développe. Symptôme de cette crise, l’Italie est l’un des pays qui fait le moins d’enfants du monde !

    C’est bien dans ce contexte que les italiens s’apprêtent à voter non à l’euro Renzi

    En Italie, les communistes mobilisés pour le NON

    Les camarades communistes italiens sont mobilisés pour le non, pour la démocratie, le progrès social et la souveraineté populaire. En face dans le camps du oui, on retrouve les habituels tenant de l’oligarchie capitaliste. Matteo Renzi est soutenu par le patronat italien, les chancelleries européennes, les pouvoirs financiers…

    Le 4 novembre dernier à l’appel des syndicats notamment, un vaste mouvement de grève a eu lieu partout en Italie. Une mobilisation totalement passée sous silence par les médias du système capitaliste en France.

    Pourquoi les communistes appellent à voter non  !

    Avec l ‘ «instrument de priorité du gouvernement», le gouvernement aurait le pouvoir de contourner le débat parlementaire et d’imposer toutes les lois en ayant l’initiative totale. Déjà aujourd’hui sur 10  propositions qui deviennent des loi, 8 sont initiées par le gouvernement et seulement 2 par le Parlement. La réforme constitutionnelle rendrait ce processus irréversible. Transformant le parlement en godillot du gouvernement (à l’image de ce qui se passe en France ndlr).

    L’objectif est clair: imposer  le pouvoir unique du chef du gouvernement
    pour empêcher la contestation et le blocage de toutes mesure antipopulaire  (d’origine italienne ou européenne). Cet reforme a été adoptée, sous la direction et l’impulsion du gouvernement, par un
    Parlement déclarée illégale par la Cour constitutionnelle (arrêt 1/2014), qui n’a donc pas le droit de modifier la constitution.

    C’est une réforme voulue par ceux qui veulent une Italie asservie

    L’intevention lourde de John Philips, l’ambassadeur américain à Rome, qui menace d’une baisse des investissements des États-Unis en cas de victoire du «Non», est juste la dernière d’une longue série.

    La banque d’affaire JP Morgan, en 2013 se plaignait de l’existence d’une Constitution « influencées par les idées socialistes  » et  trop attentives à la «protection des droits des travailleurs. »
    Et d’autre encore: Confindustria (le medef italien ndlr), l’agence de notation Fitch, la banque Goldman Sachs, ainsi que bien évidemment le vice-président de la Commission européenne à l’économie Katainen

    Une réforme pour faire des économies ? vaste blague!

    Certains justifient la réforme par l’économie du cout de fonctionnement du sénat.  

    En 2015,  le Sénat a pesé dans le budget de l’état que 0,064%;? Ce n’est certainement pas ici que peut se faire des économies. Au contraire, de par exemple des 70 millions que dépense chaque jour les italiens pour participer à l’OTAN

    Stopper l’attaque contre la constitution et renvoyer Renzi dan ses foyers

    La Constitution a déjà été modifié pour le pire dans son titre V en 2012 avec l’introduction du pacte budgétaire, qui empêche effectivement l’investissement public. Ceci est donc pas une lutte de conservation, mais une lutte pour la reconquête et l’application réelle et profonde de la Constitution républicaine, comme une condition préalable nécessaire à une transformation radicale de l’Italie et la construction d’une société socialiste. Une première étape est de faire échec à cette réforme misérable et ce gouvernement inféodé au grand capital, l’Union Européenne et les États-Unis

    Traduction libre depuis l’italien d’une explication des camarades du

    source: initiative-communiste.fr

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  • Un manifestant tient une pancarte «Je dis non» lors d'une marche contre la réforme constitutionnelle à Rome, le 26 novembre 2016, photo ©REUTERS/Alessandro Bianchi
    Un manifestant tient une pancarte «Je dis non» lors d'une marche contre la réforme constitutionnelle à Rome, le 26 novembre 2016, photo ©REUTERS/Alessandro Bianchi
     

    La consultation a pour but premier de permettre plus de stabilité politique en Italie. Mais le référendum pourrait bien donner l'opportunité aux détracteurs de l'Union européenne de faire entendre leur voix.

    Au départ, la réforme constitutionnelle sur laquelle les Italiens sont appelés à se prononcer vise à rendre le système politique italien plus efficace et plus rapide. Après l'ère fasciste, à l'instar de l'Allemagne, l'Italie s'est donné une constitution comportant le plus de gardes-fous possibles. Résultat, un «bicaméralisme parfait» entre la chambre haute – le sénat – et la chambre des députés. Conséquences : d'une part, la lenteur proverbiale du parlement italien dans la rédaction, l'examen et l'adoption des lois. D'autre part, l'instabilité politique d'un pays qui a vu quelque 63 gouvernements se succéder depuis 1945.


     Des centaines d’Italiens manifestent contre le référendum constitutionnel à Rome

    Le sénat italien pour cible

    Sur le papier, la principale cible de réforme constitutionnelle est le sénat. Afin de mettre fin à cet équilibre des pouvoirs en quelque sorte trop parfait et source de blocages, le sénat perdrait ainsi presque tous ses pouvoirs. Non seulement le nombre de sénateurs serait réduit de 315 à 100, mais, de surcroît, ils ne seraient plus élus directement. Leur nomination serait confiée aux assemblées des régions italiennes, lesquelles jouissent de prérogatives bien plus étendues que leurs homologues françaises. Pour le reste, le sénat italien n'aura plus qu'un rôle consultatif.

    Si les Italiens votent «oui» à cette réforme, les lois italiennes pourront donc être adoptées bien plus vite, sans passer par un vote du Sénat, lequel n'aurait plus compétence que pour des lois importantes, telles les réformes constitutionnelles et les grands traités internationaux.  

    Matteo Renzi menacé

    Les référendums ont une fâcheuse tendance à devenir des plébiscites – on se souvient du référendum sur la réforme des régions du général de Gaulle en 1969, lequel avait mis en balance sa démission, considérant un «non» comme un désaveu. Et c'est exactement ce qu'a fait le président du conseil italien Matteo Renzi, en s'engageant personnellement et en liant son sort à l'issue du scrutin. Au-delà des critiques sur la loi proprement dite - d'ailleurs d'une complexité dissuasive pour qui voudrait se plonger dans son texte -, les électeurs pourraient bien utiliser le bulletin de vote pour désavouer le chef du gouvernement.

    Réforme constitutionnelle de Renzi : pourquoi le référendum pourrait devenir un Brexit à l'italienne (RT 1/12/2016)

    Pourquoi l'Union européenne s'inquiète-t-elle ?

    L'Italie ne vote certes pas pour décider de son maintien ou de sa sortie de l'Union européenne. Mais, après les séismes du Brexit et de l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, un «non» prendrait la signification d'un rejet de l'«establishment» et de la politique pro-européenne de Matteo Renzi. Une lecture du scrutin en termes de «populisme» selon les observateurs et les médias, lesquels construisent eux-mêmes des enjeux qui pourraient bien desservir la doxa européenne.

    Réforme constitutionnelle de Renzi : pourquoi le référendum pourrait devenir un Brexit à l'italienne (RT 1/12/2016)

    Et une issue négative du référendum inquiète aussi les économistes et les partisans de l'euro. En effet, alors que les banques italiennes connaissent une grave crise de solvabilité, à l'instar de la Monte Paschi, un désaveu de Matteo Renzi, et une poussée de l'«euroscepticisme», notamment du parti de Beppe Grillo, le M5S pourrait compromettre le plan de sauvetage des banques italiennes. Car si les banques italiennes craquent, l'économie italienne déjà mise à mal par une dette souveraine qui atteint des niveaux insoutenables s'effondrerait aussitôt. Afin de calmer les marchés, et dans la crainte d'une victoire du non, la Banque centrale européenne s'est engagée à proroger son programme de rachat de titres de dette italienne.

    source: https://francais.rt.com

    Lire aussi : Huit banques italiennes pourraient s'effondrer si le référendum du Premier ministre italien échouait

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  • Finalement, Hollande sera aux obsèques de Fidel (LGS 30/11/2016)Le président bien-aimé des Français sera était présent aux funérailles de Fidel Castro du roi Abdallah d’Arabie saoudite, décédé à l’âge de 90 ans.

    A son arrivée à La Havane, à Ryad il a rappelé que la blogueuse cubaine Yoani Sanchez, qui finance avec ses économies la traduction en 18 langues de ses pamphlets anti-gouvernementaux est libre et riche sur son île il a déclaré au sujet du blogueur Raef Badaoui, condamné à 1 000 coups de fouet pour « insulte à l’islam », que «  la France est attachée aux droits de l’Homme ».

    Il a ajouté que Cuba « L’Arabie saoudite est un partenaire, à la fois sur le plan économique et politique », et qu’il avait « des relations de confiance » avec feu Fidel Castro le roi Abdallah.

    La population de Cuba l’Arabie saoudite, sauf les mécréants, les opposants, les adultérins, les homosexuels, les femmes (voilées et interdites de sorties sans être accompagnées par un mâle de la famille) a remercié le Lider minimo français.

    C’était en 2015. En 2016, à Cuba, sans Hollande, le peuple tout entier défile en criant : « Fidel, Fidel, Fidel ! Hasta la victoria siempre ! » ce qui signifie : « Onfray, viens un peu répéter ici ce que tu dégoises à Paris !  »

    Théophraste R. (Hugolâtre : « Ils mordent les talons de qui marche en avant.
    Ils sont humiliés d’aboyer, ne pouvant
    Jusqu’au rugissement hausser leur petitesse... ».

    source: legrandsoir.info

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  • Tout et son contraire reçoit Jean Ziegler (France-Info 29/11/2016)

    Jean Ziegler est un sociologue, homme politique et diplomate suisse.  Il est notamment connu pour son engagement tiers-mondiste. Il est l'invité de Philippe Vandel dans Tout et son contraire.

    à écouter ici....

    http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/tout-et-son-contraire/tout-et-son-contraire-jean-ziegler-la-faim-dans-le-monde-est-le-scandale-absolu-de-notre-epoque_1933999.html

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  • La juge a estimé que l’installation de la crèche dans la mairie de la ville, dirigée par le Front national, « a méconnu le principe de neutralité des personnes publiques ».

         
    Une crèche de Noël le 23 décembre 2010 au Royaume-Uni.

    Le tribunal administratif de Lille a annulé, jeudi 1er décembre, la décision d’installer une crèche de Noël dans le hall de la mairie d’Hénin-Beaumont, dirigée par le Front national. La ville avait pris cette décision le 1er décembre 2015.

    L’élu municipal d’opposition communiste, David Noël, avait saisi le tribunal dès le 3 décembre 2015, mais l’affaire n’a été examinée qu’après la décision du Conseil d’Etat sur cette thématique, le 9 novembre.

    La plus haute autorité administrative avait jugé que « dans les bâtiments publics, sièges d’une collectivité publique ou d’un service public, une crèche de Noël ne peut pas être installée, sauf si des circonstances particulières montrent que cette installation présente un caractère culturel, artistique ou festif ».

    Lire aussi :   Les crèches de Noël dans les espaces publics autorisées sous certaines conditions

    Méconnaissance du « principe de neutralité »

    A Hénin-Beaumont, l’installation de la crèche « a méconnu le principe de neutralité des personnes publiques », a estimé jeudi le juge lillois dans sa décision.

    « Il ne ressort pas des pièces du dossier que ladite crèche, composée de sujets sans valeur historique ou artistique particulière, ait revêtu le caractère d’une exposition d’œuvres d’art », est-il aussi expliqué.
    En outre, « il n’est pas établi que cette installation s’enracine dans une tradition locale préexistante ou qu’elle puisse être considérée comme une extension du marché de Noël qui se tient à l’extérieur du bâtiment et sans proximité immédiate avec celui-ci ».

    Lire aussi :   Trois maires FN s’opposent au retrait des crèches de Noël dans les mairies

    La ville va faire appel

    « Le marché de Noël se trouvait en bas des marches du perron de l’hôtel de ville, donc à proximité immédiate de la crèche », a réagi, jeudi, Bruno Bilde, adjoint aux relations publiques au maire d’Hénin-Beaumont. Il a précisé que la ville allait faire appel de la décision.

    Cette année, « à cause du plan Vigipirate, nous avons déplacé le marché de Noël sur une autre place et y avons installé la crèche. Mais l’an prochain, sans Vigipirate nous referons la même configuration qu’en 2015, même si ça ne plaît pas à certains gauchistes », a-t-il prévenu.

    « Il y avait une intention prosélyte manifeste, a assuré de son côté David Noël. Lorsque M. Briois [maire d’Hénin-Beaumont] et M. Ménard [maire de Béziers, proche du FN] installent des crèches, ils ne le font pas pour faire plaisir aux petits enfants, ils le font par provocation, pour montrer qu’ici on est en France, un pays aux racines chrétiennes, et [que l’on] combat le grand remplacement arabo-musulman”. »

    source: lemonde.fr

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  • Le PRCF rend hommage à Fidel Castro à l’ambassade de Cuba à Paris

    Le PRCF rend hommage à Fidel Castro à l’ambassade de Cuba à ParisLéon Landini, président du PRCF, résistant FTP MOI, a conduit une délégation portant le message de condoléance du PRCF au PCC et au peuple cubain, auprès de l’ambassade de à Paris.

    Fidel Castro, dans nos coeurs et dans nos luttes tu vivras Commandante (lire le communiqué du PRCF)

    Tous ensemble, mobilisons nous, défendons nous avec Cuba Socialiste.

    Le PRCF rend hommage à Fidel Castro à l’ambassade de Cuba à ParisLa délégation du PRCF conduite par Léon Landini (président du PRCF) et Annette Mateu (secrétariat du PRCF) au coté de l’ambassadeur de Cuba à Paris. Annie Lacroix, Aymeric Monville, Bernard Cuilleron et Didier Lauchouarn

    Le PRCF rend hommage à Fidel Castro à l’ambassade de Cuba à Paris

    source: initiative-communiste.fr

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  • Fidel Castro, une vie au pouvoir -film d'Estela Bravo (2001) présenté par France3

    Un documentaire qui tranche sur nombre de commentaires des journalistes aux ordres ou sur des propos qui désohonorent par exemple un Michel Onfray.

    Ce documentaire revient sur la figure politique emblématique de Cuba de ces 50 dernières années, Fidel Castro, l'homme et le politique. La réalisatrice Estela Bravo a rencontré Fidel Castro à plusieurs reprises lors d'entretiens non-protocolaires et eut l'accès exclusif aux archives de l'Etat cubain. La parole est donnée à ceux qui ont croisé la route du dirigeant comme notamment Sydney Pollack, Muhammed Ali ou Harry Belafonte., la plupart des dirigeants du monde depuis plus de 50 ans, le pape, Nelson Mendela, Garcia Marquez ...

    On y voit un grand révolutionnaire au milieu de son peuple dans une relation simple et à la fois exceptionnelle quand on connaît dans quelles conditions de protection et de distance nombre de dirigeants de pays dits libres organisent leurs déplacements.

    Un instant de grâce et d'honnêteté dans l'océan de partialité et de désinformation de nos grands médias!

    Un véritable hommage à Fidel ... et au peuple cubain!

    Bien sûr il ne faut pas en demander trop : c'est à partir de 23 heures 20 ce mardi 29 novembre et jusqu'à 1 heure du matin que le film a été diffusé. Sans doute pour compenser les flots de mauvaise foi sur le leader "maximo" comme ils anonnent à chaque foi qu'ils sont contraints de faire état de l'immense hommage du peuple cubain qui crève les écrans en contraste flagrant avec leurs commentaires partiaux.

    Si vous avez raté ce documentaire mardi .......

     

    source: frontsyndical-classe.org

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