• Tilly : reprise d'activité le 3 janvier ?  (LT 21/12/2016)

    « Il faudra qu'on soit très vigilants sur l'aspect social », a indiqué le maire de Guerlesquin, Gildas Juiff.
     
    « C'est un coup dur pour l'économie locale ». C'est en évoquant la situation de l'abattoir guerlesquinais Tilly-Sabco Bretagne, touché par un nouveau plan social, vendredi dernier, avec 134 licenciements, malgré la reprise de l'activité saucisses par l'entreprise hollandaise Wegdam, que Jean-Luc Fichet a ouvert le conseil communautaire de lundi soir. Avant de passer la parole au maire de la commune. « Après les 127 licenciements d'il y a deux ans, c'est encore une mauvaise nouvelle pour le territoire. On n'avait pas besoin de ça », a lâché Gildas Juiff. Avant de poursuivre : « Sur les 195 salariés, 40 demeurent à Guerlesquin. D'autres viennent des communes alentours comme Lannéanou, Botsorhel, Le Ponthou... Beaucoup ont 50 ans ou plus et n'ont connu que Tilly comme employeur. Depuis deux ans, avec toutes les promesses qui leur ont été faites, beaucoup se sentent floués. Même s'ils sont repris, certains ne resteront pas. Il faudra qu'on soit très vigilants sur l'aspect social ». Gildas Juiff a également souligné que les repreneurs étaient présents dès samedi matin, à l'usine. « C'est leur premier site de production. Ils comptent reprendre l'activité dès le mardi 3 janvier, en 3/7. Par ailleurs, une première réunion d'information avec la cellule de reclassement Altedia aura lieu le vendredi 6 janvier ».
     
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  • Suite au coup de gueule des commerçants, paru, hier, dans nos colonnes, Luc Daniel, au nom du collectif CFDT Bibus, qui représente 86 % des salariés de l'entreprise, tient à apporter quelques précisions. « Tout d'abord, la CFDT Bibus est pleinement consciente de la gêne occasionnée par ce mouvement. Pour l'ensemble des salariés, la grève est un constat d'échec. C'est le moyen ultime qui fait suite à un long processus, pour dénoncer la rupture du dialogue social dans notre entreprise. Cette rupture, savamment organisée par notre direction, depuis plus d'un an, a été dénoncée au plus au niveau du groupe Kéolis par les représentants du personnel. La paix sociale ne peut se faire que dans la discussion constructive avec les instances représentatives du personnel. À travers ce conflit, ce sont les dérives autoritaires de ce " management " que nous dénonçons et qui ont des conséquences sur nos conditions de travail et sur notre santé. Pour information, la médecine du travail a déposé une alerte sur les risques psychosociaux dans notre entreprise, au mois de juillet, avec un devoir de résultat. Ce n'est donc pas aux salariés qu'il faut s'adresser pour lever le conflit, mais à la direction de Keolis Brest ».

    source: letelegramme.fr
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  • Brest. Téléphérique : reprise espérée la semaine prochaine  (LT-21/12/2016)Brest essuie les plâtres en matière de téléphérique urbain. Ce n'est pas sans conséquence.

    Le téléphérique de Brest n'a, pour l'instant, pas fonctionné longtemps. Arrêté depuis fin novembre, il pourrait reprendre la semaine prochaine. Au mieux.
     
    Le téléphérique pourrait rouvrir ses portes avant la fin de l'année. C'est en tout cas ce qu'espère l'exploitant, Keolis. « Le problème d'ouverture de cabine, le 30 novembre, a été résolu le jour même », expliquait hier le directeur de Keolis Brest, Jean-Luc Bouhadana. « Nous attendons désormais la validation par les services de l'État. Nous avons bon espoir de recevoir le courrier officiel dans les prochains jours et de rouvrir avant la fin de l'année », mais sans doute pas pour Noël. « En tout cas, ce sera sans doute ouvert pour l'opération " Tous aux Capucins ", les 6, 7 et 8 janvier ».
     
    Des capteurs changés cette semaine
    Vendredi, lors du conseil communautaire, Alain Masson, vice-président de la métropole en charge des grands projets et des déplacements, avait indiqué que, dès le 2 décembre au soir, le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés, un service de l'État (STRMTG), « avait instruit l'incident, validait le correctif apporté et considérait que rien ne s'opposait à la reprise de l'exploitation. Elle doit néanmoins recevoir l'aval du préfet ». L'incident a été causé par quatre capteurs sur deux vérins de compensation, sur les poulies de retour des câbles à la station Jean-Moulin. Ils ont mal communiqué entre eux. Le constructeur les remplacera dans la semaine.
     
    Des aménagements pour la sécurité du personnel
    En outre, la réunion du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) avait soulevé la nécessité d'approfondir la formation du personnel de Keolis. Un programme supplémentaire s'étalera jusqu'en mars, pour des formations de dix jours. « Il y avait déjà eu un programme de 1.000 heures », rappelle Jean-Luc Bouhadana. « Nous avons de bons professionnels, qui savent opérer cette maintenance mais qui ont besoin d'être sécurisés dans leurs choix techniques. Le constructeur sera avec nous pour ces formations supplémentaires ». Des aménagements sont en cours, là aussi, pour améliorer la protection des travailleurs. Le constructeur doit revoir les rambardes de la plateforme haute pour éviter que des objets en tombent et assurer une meilleure protection des câbles, afin de diminuer le risque qu'un employé pose la main où il ne faut pas lorsqu'il observe une machine en train de tourner. Des aménagements fréquents au fil des semaines, sur un nouvel équipement.
     
    Pallier au risque d'intrusion à Jean-Moulin
    Par ailleurs, il est admis qu'un réel risque d'intrusion existe à la station Jean-Moulin. Des mesures d'urgence sont en cours d'installation (alarme, remplissage au-dessus du linteau) et une réflexion est en cours pour apporter d'autres améliorations. On peut quand même s'étonner que cet aspect ait été négligé avant l'ouverture, surtout dans le contexte que connaît le pays en matière de sécurité.
     
    David CORMIER

    source: letelegramme.fr
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  • Le Collectif Brestois de défense de l'hôpital public agit  (LT 21/12/2016) 
      André Garçon-Collectif brestois
    de défense de l'hôpital public
     
    L'internaute, Vanessa Douguet, avait écrit en février une lettre partagée 20.000 fois sur Facebook dénonçant les conditions d'accueil aux urgences de La Cavale-Blanche, est-elle toujours dans le collectif ?
    « Oui, elle est l'une des porte-paroles de l'association, elle ne participe pas à toutes les réunions parce qu'elle a quatre enfants et qu'elle est très engagée dans beaucoup de choses, mais elle suit de très près tout ce qu'on fait. Nous sommes plusieurs à prendre le relais, parce qu'il y a la voix des patients qu'on n'entend pas beaucoup et que nous voulons porter. Nous soutenons aussi les soignants qui veulent avoir de meilleures conditions de travail. La situation du CHRU de Brest exige un audit sur l'emploi ».
     
    Combien d'adhérents compte le collectif ?
    « Environ 80 personnes de tous horizons suivent de près les activités, même si toutes ne participent pas à chacune de nos réunions. La première assemblée générale du collectif brestois de défense de l'hôpital public a eu lieu en avril, on a déposé les statuts de l'association en septembre, elle concerne tout le pays de Brest. Il y a trois autres collectifs en Finistère à Concarneau, Douarnenez et Morlaix. Nous appartenons tous à la Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité. La première préoccupation de la population aujourd'hui c'est la sécurité sociale, il est temps de rassembler les gens, faute de lieu pour parler démocratiquement de la santé ».
     
    Quelles sont vos activités ?
    « Nous participons aux manifestations pour l'hôpital, nous distribuons des tracts pour faire connaître le collectif. Et maintenant, nous avons décidé de recueillir l'avis des patients en distribuant un questionnaire sur les marchés, à l'entrée des hôpitaux. Pour cela on a choisi cinq thématiques : l'égalité d'accès à la santé, les questions de proximité et les groupements hospitaliers de territoire, les problèmes des personnels de santé souvent en souffrance, la démocratie dans le système de santé, les pathologies du vieillissement et de la perte d'autonomie. Il s'agit d'avoir une critique constructive, on ne veut pas faire le jeu de la médecine privée, on veut améliorer l'hôpital public. En quelques mois, on veut réunir plusieurs centaines de réponses et les exploiter ».
     
    Contact : Collectif brestois de défense de l'hôpital public, espace associatif de Pen-ar-Créac'h, 6 rue de Pen-Ar-Créac'h 29200 Brest. collectifhopitalbrest@gmail.com
     
    source:  letelegramme.fr
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  • Concarneau-À la Balise, le lundi on jongle avec les mots (OF.fr-19/12/2016)

    Inscrit au programme des animations de la Balise l'an dernier, le rendez-vous proposé par Dominique Dieterlé le second lundi du mois est une invitation à découvrir le bonheur de se laisser surprendre par la mélodie des mots.

    L'atelier d'écriture Jeux d'écrits, je l'écris, en partenariat avec Aïxos, est ouvert à tous et accueille ainsi depuis septembre entre 6 et 10 personnes suivant les sessions. « L'atelier est un temps ludique où il est possible de s'amuser sur les sonorités. Ainsi, des thématiques variées peuvent naître à partir d'image, de questions. Un participant tire un papier au hasard sur lequel est inscrit un mot qui doit donner naissance à un texte », explique Dominique Dieterlé. Rien d'étonnant à ce que la fourchette, l'aiguille ou la farine donnent lieu à d'explosives déclamations. Durant 1 h 30, 4-5 exercices sont proposés en règle générale. Au terme de l'exercice chacun lit sa création. Une autre fois une phrase imposée sert d'amorce à la naissance d'une histoire. « L'an passé un conte a ainsi vu le jour, à l'occasion de la journée de la femme un texte avait été rédigé », résume l'intervenante.

    source: ouest-france.fr

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  • Commission internationale du PRCF

    L’UE ordonne, Tsipras exécute… le peuple. Où en est la Grèce ? (IC.fr- 20/12/2016)

    a annoncé que le gouvernement grec avait décidé un 13ème versement annuel – supprimé lors de précédentes mesures d’ – pour les plus basses pensions de retraite ainsi qu’un report de la hausse de la TVA sur les îles de l’Est égéen, où s’entassent actuellement plus de 16.000 migrants et réfugiés.

    L’Allemagne, pays hégémonique dans l’UE, a réagi immédiatement. Schäuble, ministre des Finances allemand et vrai chef de l’UE, déclare : « Il est impératif que les mesures ne soient pas décidées de façon unilatérale ou annulées sans préavis ». Donc il est inadmissible que la soit souveraine.

    Claquement  immédiat des talons et garde à vous devant le Reich, de l’ décide la suspension mercredi 14 Décembre du programme « d’aide » à la Grèce. De ce côté-là du manche, pas de problème avec les décisions « unilatérales » !

    Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe tonne :

    « Les institutions ont conclu que les actions du gouvernement grec semblent ne pas être en ligne avec nos accords ».

    Toujours plus d’euro austérité pour toujours plus de profits pour la classe capitaliste

    Le commissaire européen aux Affaires économiques, l’ex-ministre PS Pierre Moscovici, appelle la population étranglée, saignée, torturée depuis six ans par une austérité de fer, à bien vouloir faire un effort supplémentaire pour recevoir sa nouvelle tranche « d’aide »… Moscovici appelle en effet le gouvernement grec à adopter une nouvelle batterie de mesures d’austérité dans ses budgets 2017-2018, en particulier de nouvelles coupes sur les retraites. Or le projet du budget pour 2017 prévoit des hausses de taxes sur de nombreux produits et services à l’instar des voitures, des carburants, de la télévision, de la téléphonie,du tabac ou du café. Il prévoit également de nouvelles coupes dans les salaires et les retraites du public, à hauteur de 5,7 milliards d’euros.

    Cet acharnement mortifère contre la Grèce suscite évidemment de fortes résistances.

    Avec le PAME les travailleurs résistent contre l’euro austérité

    Ainsi le PAME (le syndicat de masse et de lutte) a-t-il appelé les travailleurs du privé et du public à une grève générale qui a été massivement suivie dans tous le pays. (lire ici)

    Reste que Tsipras et Syriza sont totalement discrédités et que les sondages leur donnent 18% des voix contre 35% à la droite, 10% aux néo-nazis de Xrissi Avghi (Aube Dorée), 8% au KKE, 8% au PASOK et 1,5% à Laïki Enotita (Unité Populaire).

    Quelle leçon pour les forces progressistes ! Tant sur la nature de classe de l’UE et les rapports de forces en son sein que sur l’avenir des forces progressistes dans notre pays qui ne doivent pas oublier ce que disait Robespierre: « ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau ».

    Commission Internationale du PRCF, 20/12/2016

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  • Mercredi soir, Irène Frachon a répondu aux questions des spectateurs lors de la projection du film « La Fille de Brest », inspirée de son livre.Mercredi soir, Irène Frachon a répondu aux questions des spectateurs lors de la projection du film « La Fille de Brest », inspirée de son livre

    Mercredi, le Grand Bleu affichait complet pour la projection du film La Fille de Brest, en présence d'Irène Frachon.

    À l'issue de la projection, qui affichait complet, les spectateurs ont eu l'opportunité de poser leurs questions à l'invitée et de débattre sur la polémique des médicaments et industries pharmaceutiques.

    « Ça a été libératoire pour moi, et mes enfants, de se dire : maman n'est pas folle », explique Irène Frachon, médecin pneumologue au CHU de Brest et à Carhaix, en permanence toutes les quinzaines. Alors qu'elle s'attaque à Jacques Servier, patron du groupe pharmaceutique qui commercialise le Médiator, Irène Frachon se retrouve confrontée aux multiples avocats et à un « refus total » du système médical.

    « Des liens d'intérêt »

    « Ils sont libres de commercialiser en France. Il y a des intérêts entre le médical et l'industrie pharmaceutique. Le médicament est un objet de marché. Les entreprises privées sont subventionnées. Ils financent la recherche sur les nouveaux médicaments mais il faut assainir les liens d'intérêt », raconte-t-elle en livrant « un combat extrêmement dur depuis 2006. Depuis quelques mois, on croit voir le bout du tunnel. »

    Les indemnités pour les 3 000 victimes reconnues et qui ne peuvent plus travailler, commencent à voir le jour. « Les médias sont un recours pour faire bloc. C'est une arme de dissuasion nucléaire. » Les ministres de la Santé, Xavier Bertrand auparavant et Marisol Touraine aujourd'hui, lui ouvrent les portes et l'écoutent. Elle reçoit alors « une bonne partie des soutiens des deux ministres ».

    Irène Frachon accuse également l'Académie de médecine de minimiser les risques. Mais une nouvelle lueur semble briller chez les étudiants de médecine qui la sollicitent de plus en plus, partout en France. « Cette ferveur des jeunes étudiants est un cadeau, il faut les accompagner », termine-t-elle ravie, sous les applaudissements du public.

    source: ouest-france.fr

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  • Nouvelle grève chez Bibus samedi prochain (OF.fr- 18/12/2016)

    Un mouvement de grève a perturbé le trafic des bus et tramways, ce samedi. Il sera reconduit le 24 décembre.

    Réunis en assemblée générale hier matin, 70 salariés de Keolis (sur les 72 présents) ont décidé la poursuite de leur mouvement de grève, pour samedi prochain.

    Ce samedi, déjà, le trafic a été fortement perturbé puisque 86 % des 365 chauffeurs de bus devant travailler ont pris part au mouvement de grève. « Cela représente 63,6 % du total des salariés de l'entreprise », nuance Jean-Luc Bouhadana, directeur de Kéolis, qui gère le réseau Bibus.

    « Pour la première fois depuis des années, on a réussi à faire rouler des bus un jour de grève, se félicite toutefois ce dernier. Il y a des conducteurs qui ont pris conscience des services qu'ils devaient offrir. »

    Revendications salariales

    Les revendications de la CFDT, à l'origine de la grève, sont d'ordre salariales. Le syndicat reproche à la direction de Keolis d'avoir attribué huit points supplémentaires à l'ensemble des 18 régulateurs (personne qui travaille dans les postes de commandement) de l'entreprise.

    « On n'est pas contre ces huit points, mais on n'est pas d'accord sur la forme, expliquait il y a quelques jours Luc Daniel, délégué CFDT (Ouest-France du 1er décembre). Les négociations salariales doivent se faire avec les partenaires sociaux. S'il y a une augmentation, tous les salariés doivent en bénéficier. »

    « Les décisions que j'ai prises allaient dans le sens d'une revalorisation salariale et de la responsabilité. Pour moi, ce mouvement est incompréhensible », réagit Jean-Luc Bouhadana.

    Il ne comprend donc pas non plus le mouvement prévu le samedi 24, veille de Noël. « J'espère qu'on arrivera à avoir suffisamment de chauffeurs pour qu'on puisse assurer un service. »

    Mickaël LOUÉDEC.

    source: ouest-france.fr

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