• Salaires à Air France. Les syndicats appellent à la grève le 7 mars (OF.fr-28/02/2017)

    Les syndicats d' Air France appellent à la grève le 7 mars 2017.

    Plusieurs syndicats d’Air France, essentiellement au sol, appellent à la grève le 7 mars pour « peser sur les négociations salariales », alors que la compagnie tente de mettre fin à une polémique sur la rémunération de ses dirigeants.

    Les négociations salariales annuelles s’ouvrent le 7 mars chez Air France dans un contexte troublé par le cafouillage lié à la rémunération du comité exécutif. La direction avait d’abord évoqué en comité central d’entreprise (CCE) une hausse de 67 % puis 41 % en 2016, avant de revoir le montant à la baisse (17,6 %).

    La CGT, FO, SUD et Alter, syndicat minoritaire du personnel navigant technique, appellent à la grève, ainsi que l’Unsa-Aérien à la maintenance, ont fait savoir leurs représentants.

    Une intersyndicale est prévue mardi à 14 h à Roissy pour « définir les modalités » de la grève, selon Sud et FO. La CFDT se décidera à l’issue de la réunion.

    Les syndicats des personnels navigants, pilotes et hôtesses et stewards (Spaf et Unac), n’appellent pas à la grève. Le SNPNC sera cependant présent aux rassemblements organisés le 7 mars.

    Incompréhension des salariés

    Dans une lettre ouverte aux salariés, le directeur général d’Air France a tenté mardi de répondre à « cette émotion légitime » née d’une « grossière erreur de calcul et de présentation ».

    Sur les 17,6 % d’augmentation des dirigeants, « 12 % proviennent d’une modification de la taille et de la structure du Comité Exécutif : ses membres ont été plus nombreux et plus "senior" en 2016 qu’en 2015 », justifie Franck Terner. « Les 5,6 % restants correspondent pour l’essentiel à l’augmentation des parts variables liée à l’amélioration des résultats » financiers, dit-il.

    Les syndicats en colère

    « Les dirigeants pensent-ils qu’une enveloppe même réduite à 4 millions d’euros et répartie sur 14 salariés ne suscite pas la même indignation et la même colère ? », s’interroge FO dans un tract.

    La CGT de son côté rappelle que les « salaires de base (sont) bloqués depuis 2012 » et demande à la direction de redistribuer les bénéfices enregistrés par Air France en 2016 « de manière équitable » entre tous les salariés.

     

    source: ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Lettre à Patrick Cohen et à Sofia Aram-par le Président de courriel (27/02/2017)

    A M. Patrick Cohen – Le 27 février 2017

     

    Monsieur Cohen,

     

     

    Dans la matinale de France-Inter que j’écoute régulièrement, Mme S. Aram s’est permis ce matin, 27 février 2017, sans qu’il y ait la moindre traduction à l’antenne, de prononcer son billet hebdomadaire entièrement en anglais.

    Certes il s’agissait de s’adresser fictivement à Donald Trump. Mais dans les faits, c’est bien à des millions de Français que Mme Aram s’est adressée en anglais, leur signifiant ainsi indirectement que l’anglais doit absolument être compris par tous les auditeurs de la « France-Inter ». Or « la langue de la République est le français » (article II de la Constitution, qui devrait faire loi sur Radio-France : c’est un minimum pour un service public financé par le contribuable) et les Français ont encore le droit, que l’on sache, de ne pas comprendre la langue mondiale des maîtres. Ils ont aussi le droit de parler, outre le français, telle langue étrangère ou régionale de leur CHOIX qui ne soit pas l’anglais : allemand, italien, espagnol, russe, chinois, basque, breton, wolof, arabe, etc. Et il n’est pas interdit de rappeler aux anglophones qu’ils ont aussi le droit, s’ils veulent pleinement nous comprendre quand ils écoutent nos radios, d’apprendre encore un tout petit peu l’insignifiant patois local qui a donné au monde l’Edit de Nantes, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la loi laïque de 1905, le Serment du Front populaire, les « Jours heureux » du CNR ou le Discours sur le colonialisme de Césaire. Cela s’appelle l’EGALITE entre les peuples, sans laquelle certains peuples sont « plus égaux que d’autres »…

    Plus gravement encore, vous, M. Cohen, n’avez pas repris Mme Aram sur son impolitesse majeure. Vous avez certes renvoyé les bouseux non anglophones à la traduction sous-titrée de votre émission télévisée (il est évident que les auditeurs qui vont au travail et qui vous écoutent au volant n’ont que ça à faire !), mais plus gravement encore, votre seule réaction a été de solliciter sur-le-champ la réaction EN ANGLAIS de M. Benoît Hamon ; car bien entendu, ce que vous avez en tête, c’est que non seulement tous les Français doivent parler anglais (ainsi que tous les Allemands, tous les Espagnols et tous les Italiens ? mais si tel était le cas, combien de temps les langues nationales et la diversité linguistique mondiale, non moins importante pour la culture humaine que ne l’est la biodiversité pour l’évolution naturelle, « tiendraient »-elles ?) ? Votre message subliminal étant que bien entendu, on ne peut pas présider la République française sans parler la langue de Trump et d’Obama : alors que, soit dit en passant, pour plusieurs de nos candidats, la première des courtoisies exigibles est qu’ils parlent correctement leur langue maternelle, ce qui est loin d’être le cas.

    Et tout cela prend place dans une configuration générale de RELEGATION systématique du français au profit du tout-anglais. L’affaire du slogan olympique en anglais, que désapprouvent massivement nos compatriotes, la honteuse pétition en préparation sur TF1 pour que la chanson représentant la France à l’Eurovision soit partiellement traduite en anglais (rien d’étonnant de la part d’une chaîne qui s’affiche en tricolore mais dont l’émission-phare s’appelle « The Voice » et qui lance présentement à son de trompe une nouvelle émission intitulée « The Wall »), le récent basculement au tout-anglais de la documentation interne de PSA et de Renault (un « fait mineur » sur lequel n’informe pas France-Inter), l’abaissement des quotas radiophoniques réservés à la chanson francophone, le discours de Macron en anglais à BERLIN (« pour être compris de tous ») dans le cadre d’une élection française, rien de cela ne suscite en vous le moindre sursaut critique, la moindre tentation de débat, le moindre questionnement : tant vous êtes immergés dans une ambiance parisianiste où toute une série de faits choquants pour 90% des gens vous paraît aller de soi.

    L’association que je préside, et dont le président d’honneur, Léon Landini, est la figure de proue des anciens FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’œuvre Immigrée, fondés et dirigés par le PCF clandestin, comme les FTPF), n’est suspecte ni de purisme vieillot, ni de nationalisme rance ; professeur de philosophie, militant communiste et internationaliste, j’ai moi-même passé ma vie dans le bassin minier de Lens à combattre le FN, y compris en prenant quelques risques personnels. Mais quand on humilie ainsi INCONSCIEMMENT, en toute IRREFLEXION, sans la moindre distance autocritique, ce socle commun de la nation, ce ciment de la Francophonie, ce premier service public de France, cette mémoire vive de notre histoire commune, qu’est la langue française, on ne fait pas œuvre d’ouverture : la langue unique mondiale vers laquelle nous voguons en toute suicidaire inconscience, est un terrible vecteur d’uniformisation culturelle, de pensée unique, d’économie unique, et elle porte en elle de terribles discriminations NOUVELLES entre l’ « élite mondialisée » qui maîtrise le code des codes (cet English Mother Tongue que les grosses boîtes exigent de leurs hauts cadres en toute préférence nationale A L’ENVERS !), la masse des dominés moyens qui baragouinent comiquement le « Business Globish » et l’énorme masse des dominés tout court, voués à la précarité et à l’ « inemployabilité » qui ne parleront plus bientôt que des langues nationales dégradées, mâtinés d’anglais « à la TF1 », ce qui les signalera d’emblée comme des sous-ordre taillables et corvéables à merci.

    Finalement, de tels comportements méprisants à l’égard du « simple » francophone sont totalement contre-productifs à l’encontre de ce FN que vous combattez si mal et que vous valorisez en fait quand vous lui abandonnez si vite la langue, le produire en France (pardon, le « made in France ») et la nation française elles-mêmes. Rien de pire que l’auto-phobie nationale qui accable nos élites, fascinées tantôt par « nos voisins d’Outre-Rhin », tantôt par « nos amis anglo-saxons », pour nourrir la xénophobie du FN et d’une bonne partie des LR. Haine de soi, haine d’autrui, Sartre avait analysé cette situation qu’avait déjà décryptée Freud quand, par d’autres concepts que Sartre, il décrivait la « pulsion de mort ».

    Bien entendu, il vous arrive, M. Cohen, de vous transporter dans les ors de l’Académie française ou d’accueillir un écrivain francophone étranger qui vit à tel point sur une autre planète qu’il n’a même pas remarqué l’existence d’un basculement rapide de certains pays africains au tout-anglais. Cela s’appelle la bonne conscience. Mais le débat politique, en pleine campagne électorale décisive, sur l’arrachage linguistique géant, qui accompagne culturellement, avec le total appui du MEDEF, l’arrachage de nos industries et de nos acquis sociaux au nom de la « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (Maastricht), défendue par l’OTAN et étendue par l’Union transatlantique, est interdit sur France-Inter. Il faut que notre langue recule et s’éteigne en silence, voire qu’elle « creuse elle-même sa tombe », comme le « pauvre Martin » de Brassens.

    Eh bien nous, militants progressistes et internationalistes de la diversité linguistique mondiale, n’acceptons pas que notre langue, ni les autres langues d’Europe, meure(nt) en silence. Et nous nous sentons doublement provoqués, en tant que francophones et en tant que progressistes, quand nous voyons que la colonisation linguistique et culturelle la plus caractérisée prend les atours bien-pensants de l’internationalisme et de l’ « ouverture sur le monde ».

    Je sais d’avance que cette lettre vous laissera de marbre, si toutefois vous l’avez lue jusqu’au bout.

    J’en adresse donc copie aux membres de mon association, aux associations partenaires et au médiateur de Radio-France, voire au CSA.

    Je vous adresse mes salutations distinguées sans me ranger parmi ces auditeurs dociles qui, à l’antenne, vous « remercient d’avoir sélectionné ma question » après avoir célébré « la qualité de vos émissions ». Ce n’est pas votre talent, d’ailleurs, que je récuse, c’est votre autocensure, probablement inconsciente, sur certaines questions.

    Peut-être aurais-je dû vous interpeler en anglais pour obtenir, sinon une autocritique à l’antenne, sinon un débat réellement ouvert sur l’avenir du français EN France à l’occasion du 20 mars (journée mondiale de la Francophonie), tout au moins, l’aumône d’une réponse argumentée.

     

    Georges Gastaud

    Président de COURRIEL, association progressiste de défense de la langue française

     

    J’ose espérer qu’au moins, Mme Aram n’aura pas l’inélégance de répondre à l’antenne à une lettre qui n’aurait pas préalablement été lue in extenso aux auditeurs.

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Réunion publique-Jean-Luc Mélenchon-Mardi 28  février 19 h 30 à Brest (ARENA tramway-polygone)

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Réunion publique du candidat de "France Insoumise", Jean-Luc Mélenchon à Brest-Déclaration de l'ARC29/PRCF

    MARDI 28 FEVRIER-19 h 30-BREST-REUNION PUBLIQUE J.L. MELENCHON

    POUR UNE FRANCE FRANCHEMENT INSOUMISE 

    FREXIT PROGRESSISTE !

     

    Mardi 28 février à 19 heures 30 à l'ARENA de Brest (140 avenue de Plymouth 29200 Brest-tramway polygone) Jean-Luc Mélenchon et la « France Insoumise » tiennent une réunion publique. Il s'agit très probablement de la seule réunion publique du candidat et de son mouvement en Bretagne avant le premier tour de la présidentielle.

    Les militant-e-s franchement communistes de l'ARC29-PRCF (Association pour la Renaissance Communiste en Finistère-Pôle de Renaissance Communiste en France) renouvellent le soutien critique et dynamique qu'ils apportent à la « France Insoumise » et à son candidat à la Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon.

    Tout en gardant leur indépendance politique par rapport au dispositif de campagne mis en place par la « France Insoumise », tout en considérant que leur tache prioritaire est la diffusion aux entreprises du programme du PRCF pour un frexit progressiste et pour la rupture avec le capitalisme, les militants franchement communistes de l'ARC29/PRCF apprécient les convergences avec le programme de la « France insoumise ».

    Les militant-e-s franchement communistes apprécient positivement les choix de Jean-Luc Mélenchon et de la «France insoumise» : quitter l’OTAN, rejeter les ingérences impérialistes en Ukraine et au Proche-Orient, contester l’hégémonie du PS sur les forces progressistes, soutenir les luttes contre la loi Travail et contre les autres euro-diktats, combattre le Front National, défendre la loi de 1905 séparant l’Etat des Eglises, restaurer l’indépendance nationale, associer les drapeaux rouge et tricolore selon les pratiques historiques du mouvement ouvrier français.

    Le pas en avant de La «France Insoumise» et de son candidat Jean-Luc Mélenchon sur l’Union Européenne-« l’UE, on la change ou on la quitte ! »- mérite d'être souligné et les militants franchement communistes se doivent de rappeler que, par définition, la souveraineté des nations n'est pas négociable.

    A l'heure où toutes sortes de maneuvres visent benoitement au retrait de la candidature de Jean-Luc Mélenchon au nom de la lutte contre l'extrême droite, du rassemblement à gauche, les militant-e-s franchement communistes demandent à J-L Mélenchon de ne rien lâcher. JL Mélenchon, le candidat de la gauche populaire, patriotique et radicale peut distancer celui du social-libéralisme ne ratons pas l'occasion d'inverser le rapport de forces en vigueur depuis 1981. Les luttes sociales ont besoin, pour se développer, de cet espace politique progressiste !

    Quimper 25/02/2017

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Les communistes du PRCF un soutien critique et dynamique au candidat de la "France Insoumise", Jean-Luc Mélenchon

    Quimper-Dimanche 26 février 2017

     

    Présidentielle.

    Le printemps des «tracteurs»

     

    Les communistes du PRCF un soutien critique et dynamique au candidat de la "France Insoumise", Jean-Luc Mélenchonéchanges impromptus entre René Isaac et Bastien Pochart,les deux « insoumis » qui encadrent Jean-Marc Tanguy,Catherine et Véronique, soutiens de Benoît Hamon.

    À deux mois du premier tour de la présidentielle, la campagne rentre dans sa phase active sur le terrain. Si, à gauche, on mouille le maillot depuis déjà longtemps, on sent toujours un flottement du côté des Républicains. D'autant qu'à Quimper, aucun leader n'avait soutenu François Fillon avant le premier tour. Mais ce n'est pas fini et nous y reviendrons.

    Mais où sont les Fillonistes ? Ce samedi, en fin de matinée, au centre névralgique du tractage à Quimper, pas l'ombre d'un militant tendant le document de campagne du candidat de droite. Il y a bien des partisans de Hamon, de Mélenchon, des communistes dissidents, mais pas de Républicains, ni d'ailleurs, de Macroniste. « Si, si, dit un "tracteur" socialiste, en montrant un grand document orné du portrait de François Fillon sous le titre "Le courage de la vérité". Un militant était assis à la terrasse d'un bar avec son paquet de tracts, l'air dépité. Et il est parti ». Les responsables Républicains quimpérois s'étaient, il est vrai, déclarés pour Juppé (massivement), Sarkozy et même Le Maire (le maire) lors de la primaire. Pas un soutien à François Fillon. Cela explique peut-être le peu de troupe disponible pour tracter à deux mois du premier tour de la présidentielle. À gauche, on ne ménage pas sa peine. Une dizaine de « tracteurs » revendiqués du côté de Mélenchon comme du côté de Hamon ce samedi matin au centre-ville. Ils se côtoient sur l'espace central entre les halles et la galerie Kéréon.

    L'avenir en commun ?

    « Nous sommes là tous les samedis depuis la campagne des primaires à gauche, souligne Jean-Marc Tanguy, chef d'orchestre de la campagne locale. Aujourd'hui nous avons aussi une équipe à Kermoysan et demain dimanche au Braden ». Il salue René Isaac, une vieille connaissance, qui tend ses documents : « L'avenir en commun » signé Mélenchon. Hum ! Le slogan a du mal à passer. « J'ai été militant socialiste pendant des décennies, affirme René Isaac. J'ai quitté le PS l'an passé. Aujourd'hui, je suis insoumis à tous les niveaux. Le quinquennat de François Hollande a beaucoup déçu. Je pense que Mélenchon aura du mal à se mettre d'accord avec Hamon ». À ses côtés, Bastien Pochart, une vingtaine d'années. « Une alliance avec les socialistes obligerait aussi à supporter la droite de ce parti, constate-t-il. Mais c'est vrai que l'on entend beaucoup de gens espérer que les deux vont se rapprocher ». « La question est de savoir si les projets convergent ou pas », commente Jean-Marc Tanguy. « Ils sont d'accord sur l'essentiel, ajoute René Isaac. Mais je n'entends pas Hamon parler de VIe République ». « Hamon n'est pas un homme providentiel, répond Jean-Marc Tanguy. Sa façon d'être dans la campagne le propulse déjà dans cette VIe République ». « On n'arrête pas de construire l'image d'un Mélenchon homme providentiel, dit Bastien Pochart. Quand c'est son équipe qui s'exprime pour détailler le chiffrage de son projet, on n'en parle pas ». « Dans l'état actuel, je ne vois pas d'alliance entre les deux », conclut René Isaac.

    « Un non-sens absolu »

    Les militants se résignent-ils à l'absence de leur candidat au deuxième tour de la présidentielle, faute d'accord à gauche ? « Non, même s'il n'y a pas d'accord, ce n'est pas perdu, dit Jean-Marc Tanguy. De toute façon la politique ce n'est pas de l'arithmétique : une alliance n'implique pas l'addition des votes. Et, ce qui ressort aujourd'hui, c'est l'incertitude d'énormément de personnes sur leur vote ». Un peu plus loin, place Terre-au-Duc, ce sont encore des militants de gauche qui tendent la feuille. Encore des déçus. « J'ai été 40 ans au Parti communiste » affirme Claude Le Moguen, qui est accompagné par Huguette Murat. Ce samedi le duo distribue des documents du Pôle de renaissance communiste en France. « Nous sommes pour quatre sorties, résume le militant du PRCF. Sortie de l'Union européenne, de l'euro, de l'Otan et du capitalisme. Le candidat le plus proche de nous, c'est Mélenchon ». Par contre, pas question de parler d'alliance avec le PS. « Ce serait un non-sens absolu. La gauche populaire et radicale a trop servi de marchepied aux socialistes. Combien de fois ils nous ont fait le coup avant d'appliquer ensuite une politique de droite ? ».

     
    Ronan LARVOR
    source: letelegramme.fr

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quimper-Débrayage au Chic: piquée au vif, la direction réagit  (LT.fr 25/02/2017)Au lendemain du débrayage survenu au centre hospitalier de Cornouaille à l'appel de Sud Santé (notre édition d'hier), la direction du Chic a tenu à faire cette précision : « À l'occasion du mouvement du 23 février, la direction des ressources humaines a recensé 18 grévistes (ils étaient bien plus, rassemblés dans le hall, NDLR) pour une heure et a maintenu en poste onze professionnels pour la continuité du service. Pour mémoire, le Centre hospitalier de Cornouaille compte, au total, 70 unités de soins et 3.050 personnels ».
     
    « Le Chic a créé 35 postes »
     
    « Ce mouvement à l'appel d'une organisation syndicale concernait quatre services dont les situations sont très différentes et pour lesquelles des travaux sont en cours, portés par les médecins et les personnels soignants eux-mêmes. La direction n'a pas attendu pour mobiliser de façon positive le personnel. Ainsi, le travail concernant les quatre services a mobilisé plus de 120 participants au cours de six réunions depuis janvier 2017. En outre, des réunions relatives au dispositif des sorties le matin pour favoriser la fluidité des parcours sont prévues les 27 et 28 février : 150 médecins responsables d'unité médicale et des cadres de santé y sont conviés. À cet égard, les unités de soins du Chic bénéficient d'un renfort de bionettoyage pour soulager les soignants auprès des patients et favoriser la sortie de ces derniers dans les meilleures conditions et les meilleurs délais. Le nombre de patients pris en charge dans le service de la médecine post-Urgence a été diminué, soulageant, de fait, les soignants de ce service dont l'effectif a été maintenu. Il n'est pas envisagé de renforcer la médecine gériatrique au détriment, comme annoncé, de l'hospitalisation de jour pour les personnes âgées. Depuis 2009, il faut rappeler que le Chic a créé 35 postes médicaux et renforcé les effectifs soignants d'une soixantaine d'emplois supplémentaires, ce qui constitue une consolidation sans précédent de l'encadrement médical et soignant des patients. Sans nier la complexité des prises en charge et des organisations qui nécessitent un travail constant, le Centre hospitalier de Cornouaille continue d'assurer avec l'ensemble de son personnel ses missions de service public ».

    source: letelegramme.fr
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire