• La CGT de l'usine GM&S de la Souterraine, dans la Creuse, menace d'organiser des actions de blocage pendant l'été pour protester contre une éventuelle fermeture du site.

    Une manifestation des salariés de GM&S devant le ministère de l'Économie, à Paris, le 16 juin 2017.

    Toujours dans le flou sur l'avenir de l'usine GM&S de la Souterraine, dans la Creuse, la CGT menace d'organiser des actions de blocage pendant l'été et de perturber des événements médiatiques "comme le Tour de France ou le 14 Juillet à Paris". Le tribunal de commerce de Poitiers a décidé vendredi 23 juin de remettre sa décision, sur une éventuelle liquidation du site, à vendredi prochain.

    Des actions qui "risquent de déplaire"

    "Ce n'est pas trop la joie. On en a plein le cul, comme à chaque fois qu'on sort du tribunal", a réagi sur franceinfo, Yann Augras, délégué CGT.

    Ces actions "risquent de déplaire à beaucoup de gens mais ce n'est pas grave. Quand on risque de perdre son emploi à 45 ou 50 balais et que derrière tu sais que tu n'as plus rien, que les actions soient fortes ou pas fortes, tu n'en as plus rien à foutre", a martelé le délégué CGT de GM&S.

    En attendant, les négociations vont se poursuivre pour éviter une fermeture définitive du site de La Souterraine et le licenciement de ses 277 salariés.

    source: francetvinfo.fr

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  • Déclaration de la Commission Exécutive de la CGT

    Réforme du droit du travail : le double jeu du gouvernement

    Réforme du droit du travail : le double jeu du gouvernement-Une déclaration de la Comission Exécutive de la CGT (cgt.fr-27/06/2017)

    Le gouvernement a engagé des rencontres avec les organisations syndicales et patronales sur la réforme du droit du travail. Chaque organisation est reçue individuellement, en tout et pour tout six fois une heure, pour 120 ans d’histoire sociale ! La CGT a décidé de participer à ces réunions avec un double objectif :
    -  avoir une législation du travail renforçant les droits de l’ensemble du monde du travail (salariés et non-salariés) ;
    -  dénoncer l’idée selon laquelle les droits collectifs seraient responsables du chômage.

    Sur la base d’un document de 15 pages, la CGT a mis sur la table des propositions allant dans ce sens. Personne ne peut donc évoquer la désertion et le refus de discuter de la CGT dans ce processus.
     

    Où en est-on à ce jour ?
    D’un côté, les syndicats sont reçus sans que le ministère ne dévoile précisément ses intentions. De l’autre, il faut lire la presse pour découvrir les principales mesures du futur projet de loi.
     

    On y apprend, par exemple, qu’un CDI de « projet », dans la droite ligne du CPE (Contrat Première Embauche) rejeté par la rue en 2006, serait créé pour allonger dans le temps la précarité et pour supprimer toutes contraintes financières pour les employeurs. Ce n’est ni plus ni moins qu’une vieille revendication du Medef.
     

    On y apprend également qu’il serait laissé la possibilité de licencier des salariés qui refuseraient d’adapter leur contrat de travail à un accord d’entreprise, même minoritaire. Dès lors, un salarié refusant une baisse de son salaire prévu dans un accord serait licencié sans possibilité de recours.
     

    Et la liste est longue…
    Alors que 70% de l’opinion publique et une majorité de syndicats ont rejeté la loi dite El Khomri, ce gouvernement veut écrire une loi pire que la précédente !
     

    La CGT refuse de servir d’alibi ou de faire-valoir dans le cadre d’un dialogue social pipé d’avance.
     

    Nous refusons d’ores et déjà d’entendre dire fin septembre que les ordonnances, présentées par le gouvernement, auraient été co-élaborées avec les syndicats. C’est pourquoi notre organisation a lancé une campagne d’information, de débat mais aussi de mobilisation dans les services, les entreprises et les territoires, dans le public comme dans le privé. Ces initiatives se prolongeront tout l’été car il n’est pas question d’accepter ce marché de dupes.
     

    La CGT considère que la mobilisation doit s’amplifier, s’ancrer sur tous les lieux de travail, dans un cadre unitaire le plus large possible. La rentrée de septembre doit être la traduction des résistances, du mécontentement et d’une volonté de changement en matière économique et sociale.
     

    C’est pourquoi elle propose de faire du 12 septembre, une journée d’action et de grève dans toutes les entreprises et services.

    Montreuil, le 27 juin 2017

    source: cgt.fr

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  • Les syriens reconquièrent leur pays contrecarrant les plans de l’impérialisme US (IC.fr-25/06/2017)

    Alors que la bataille de Raqqa fait rage – les forces kurdes armées et appuyées par les Etats Unis tentent de prendre la ville à Daech – c’est surtout l’armée syrienne qui enregistre les principaux succès contre l’Etat Islamique.

    Dans la province de Alep, dans celle de Hama,  ce sont des dizaines de km² qui sont ainsi libérés chaque jours de l’emprise de Daech. Du coté de Palmyre l’armée syrienne avance également reconquérant les champs pétroliers de la région. A Deir Ez Zorr, l’armée syrienne continue de tenir la ville assiégée depuis deux ans par Daech, malgré les renforcements des milices terroristes en provenance du reste de la et de l’Irak : une large partie des forces militaires de Daech à Raqqa se sont en effet déplacée vers Deir Ez Zorr durant la longue période de pause de l’offensive des FDS vers Raqqa, sans réelle intervention de la coalition US pour les stopper d’ailleurs.

    Au sud, l’armée syrienne est en train de sécuriser sa frontière avec l’Irak et a lancé une offensive pour sécuriser sa frontière avec la Jordanie, afin de couper les routes d’approvisionnement des terroristes islamistes.

    Les avancées de l’armée syrienne et de ses alliées conduisent inévitablement à un accroissement des tensions : en effet les États Unis et leurs alliés ont décidé de construire une base militaire à Al Tanf, en violation du droit international sur le sol syrien, à la frontière entre la Syrie et la Jordanie. Une base qui sert aux USA à interdire à l’armée syrienne de chasser les milices islamistes de cette zone. Au nord, c’est plusieurs bases militaires que les USA ont construits avec l’aide des FDS. Là aussi, plutôt que d’attaquer Daech, c’est bien l’armée syrienne que les Etats Unis et leurs alliés ont attaqué à proximité de Raqqa, abattant un avion syrien.

    MAJ : ce 25 juin, appuyées par l’aviation israélienne, les milices islamistes ont lancé une offensive contre l’armée syrienne depuis le Golan occupé par Israel. Rappelons que des troupes de Daech occupent une partie de la frontière et n’ont jamais été inquiété par Israël.

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    Les syriens reconquièrent leur pays contrecarrant les plans de l’impérialisme US (IC.fr-25/06/2017)Victorieuse Syrie

    par Bruno GUIGUE-le 23/06/2017

    Comme par un matin calme, le paysage s’éclaircit peu à peu en Syrie. Partout à l’offensive, l’armée nationale a reconquis des milliers de kilomètres carrés de territoire à l’est d’Alep, de Homs et de Damas. Elle s’apprête à reprendre le contrôle intégral des frontières syro-jordanienne et syro-irakienne, traditionnelles voies de transit des mercenaires venus dévaster le berceau de la civilisation pour une poignée de pétrodollars. En restaurant la souveraineté de l’Etat sur le sol national, cette courageuse armée de conscrits inflige un camouflet à tous ceux qui rêvaient de détruire cet Etat récalcitrant, à tous ceux qui voulaient le mettre en charpie parce qu’il osait déjouer leurs plans néo-coloniaux.

    Victorieuse sur le plan militaire depuis la libération d’Alep, la Syrie souveraine l’emporte aussi sur le plan politique. Le temps paraît lointain où “Le Monde diplomatique” pouvait prédire, sans craindre le ridicule, l’exil doré de la famille Assad quelque part en Sibérie. Ses adversaires, le président syrien les a vus défiler, qui psalmodiaient les mêmes stupidités sur un pays dont ils ignoraient tout. A en croire les Occidentaux, le départ de Bachar Al-Assad devait être un “préalable” à la solution de la crise. En réalité, c’était tout le contraire. La résistance de l’Etat syrien dont le président est la clé de voûte exigeait son maintien. Là où tant d’autres auraient pris la poudre d’escampette, le chef est resté à son poste, et il a bien fait.

    Fervent admirateur d’Al-Qaida, Laurent Fabius estimait que le chef de l’Etat syrien “ne méritait pas d’être sur terre”. Mauvaise pioche ! Car si M. Fabius cultive son éthylisme mondain au Conseil constitutionnel, M. Assad, lui, est toujours aux commandes à Damas. Son armée élimine la nébuleuse de groupes sectaires dont l’ancien ministre espérait le triomphe, et le peuple syrien goûte l’espoir renaissant d’une issue à la guerre. Ce qui est frappant avec les dirigeants occidentaux, c’est leur tendance à parler trop vite. Pendant six ans, leur presse aux ordres répétait comme un mantra l’effondrement imminent du régime syrien. Heureusement pour les journalistes, ils ne sont pas payés au résultat.

    Pour comprendre les raisons de cette résistance à une offensive internationale sans précédent, il suffisait de consulter des sources fiables et d’exercer son jugement critique. Les officines de propagande avaient beau prétendre qu’un peuple unanime se dressait contre le tyran, on pouvait voir sur “Al-Mayadeen”, en mars et octobre 2011, de gigantesques rassemblements populaires en faveur du “gouvernement et des réformes”. Clamant sa fidélité à l’Etat nationaliste laïc et son rejet de la charia wahhabite, la foule inondait les rues de Damas, Alep, Tartous et ailleurs. Mais les médias occidentaux préféraient braquer leurs caméras vers des attroupements de barbus en les faisant passer pour un soulèvement populaire.

    Des faits majeurs, indispensables à l’intelligence des événements, ne firent donc l’objet d’aucune narration, tandis qu’on nous proposait une narration des “faits” qui consistait à les fabriquer pour les besoins de la cause. Les “rebelles modérés” massacraient les familles des fonctionnaires baasistes, par exemple, et ces horreurs étaient imputées à une armée nationale dont il était entendu qu’elle “tire sur les civils”. Les “neocons” de Washington étant à la manoeuvre, ce genre de supercherie était pourtant plus que prévisible. “Pendant que vous parlez de la réalité que nous produisons, nous produisons une nouvelle réalité”, disait Karl Rove, conseiller de George W. Bush et apôtre distingué du “chaos constructif”.

    Heureusement, vient un moment où l’épreuve des faits dissipe les mensonges les plus grossiers. Difficile de répéter les sornettes habituelles lorsque les populations fuient manifestement les zones rebelles, l’armée reconquiert peu à peu le territoire national et le gouvernement syrien, à l’évidence, bénéficie du soutien sans faille de ses alliés. Après avoir renoncé à la formule rituelle sur le “régime aux abois”, la presse occidentale a fini par proscrire son ironie coutumière sur les “victoires en trompe-l’oeil” de Damas. Pour se divertir, il aurait fallu conserver les centaines d’articles expliquant que les Russes et les Iraniens allaient “lâcher Bachar” et que c’était cuit pour le “despote”. Seul Jean-Pierre Filiu, tel un disque rayé, s’obstine à dire qu’il n’y a “plus d’armée syrienne”, mais on se demande sur quelle planète il habite.

    Victorieuse sur le plan militaire face aux milices takfiristes, soutenue par la majorité du peuple syrien qui veut en finir avec cette tragédie, confortée par un jeu d’alliances qui penche en sa faveur, la Syrie souveraine entrevoit le bout du tunnel. L’impérialisme n’ayant pas l’habitude de lâcher le morceau, la route sera encore longue, mais l’évolution favorable de la “guerre du désert” laisse augurer une accélération des événements. Combat d’arrière-garde mené par une puissance en déclin, les provocations militaires US n’y changeront rien. La dernière agression, qui a vu un SU-22 syrien abattu par un F-16 près de Raqqa, a eu pour seul effet de torpiller les velléités de coopération russo-américaine contre Daech, Moscou ayant annoncé que tout aéronef étranger serait dorénavant ciblé par la DCA russe.

    Cette provocation a aussi incité les Iraniens à effectuer leur premier tir de missile en territoire syrien contre Daech, l’implication militaire de Téhéran ayant fait preuve d’une discrétion qui n’est plus de mise dès lors que le bras de fer avec Washington atteint un seuil critique. En réalité, cette montée des tensions sert Damas, qui condamne fermement la présence occidentale sur le territoire national, et dont l’allié russe joue sa crédibilité à chaque provocation US. Même s’ils prennent Raqqa, les alliés arabo-kurdes des Etats-Unis vont se retrouver le bec dans l’eau, et l’armée syrienne y retournera sous peu. Bientôt chassé de ses pseudo-capitales (Mossoul et Raqqa), privé de ses voies de ravitaillement, pris en tenailles par les forces irakiennes et syriennes, Daech est en mauvaise posture.

    Mais ce n’est pas tout. Une enquête du “Wall Street Journal” vient de donner de précieuses informations sur le soutien d’Israël aux rebelles syriens qui assurent la garde rapprochée du Golan occupé. Peu préoccupé par le sort de ces supplétifs, le journal de la finance new-yorkaise ironise sur le “cash” touché par les chefs de milices. Lorsque Damas en aura fini avec Daech, ces collaborateurs de l’occupant auront du souci à se faire. Quant aux pseudo-défenseurs de la cause palestinienne qui réclamaient des armes pour la “rébellion syrienne”, ils ont l’air malin. “Provoquer la chute de Bachar al-Assad est le meilleur moyen de protéger Israël”, écrivait Hillary Clinton. Après six années de mensonges, les masques tombent. La Syrie a affronté l’envahisseur sioniste en 1948-49, 1967, 1973 et 1982, et elle n’a jamais capitulé. Aujourd’hui, l’heure de vérité approche, mais on sait déjà qui a gagné la partie.

    Bruno Guigue-le 23/06/2017

    source: http://www.mondialisation.ca/victorieuse-syrie/5595764

     

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  • Contrairement à Macron, le peuple de France n’invite pas Trump à son 14 juillet ! (IC.fr-28/06/2017)

    Honte à qui a peine élu – avec les voix d’un Français sur six seulement, faut il le rappeler ! – invite le président des États-Unis le .

    Cette honteuse décision de l’occupant de l’Elysée, le banquier ex Young Leaders de la French American Fundation a bien été confirmé par l’Elysée et ce n’est pas un canular !

    détesté par les citoyens progressistes des Etats Unis, qui menace la paix mondiale, invité par Macron.

    Trump qui se fiche des accords internationaux sur le réchauffement climatique alors que son pays est le premier pollueur de la planète.

    En Asie, en menaçant la Corée du nord qui ne menace personne mais qui tente seulement de dissuader une agression contre elle. En Europe où Trump provoque la Russie par l’intermédiaire de ses protégés fascisants d’Ukraine, des Pays Baltes, de Pologne avec l’OTAN en pointe, une OTAN totalement sous son contrôle et liée stratégiquement à l’UE. Au Proche Orient où Trump frappe un pays souverain, la Syrie, sous le prétexte absurde d’une éventuelle attaque chimique de l’armée syrienne !

    Que dire de la Palestine où Trump laisse les mains libres aux fascistes alliés a la droite fanatique d’Israël.  De Cuba où Trump fait marche arrière par rapport à Obama et adopte une ligne de confrontation frontale et le Venezuela.où  Trump appuie l’oligarchie vénézuelienne pour briser le pouvoir patriotique  bolivarien.

    Absurde militairement et politiquement cette mascarade cache, mal, les projets bellicistes des impérialistes. Chaque fois dans l’histoire récente l’impérialisme américain a fabriqué des prétextes bidons pour justifier ses agressions bien réelles du Viêtnam à l’Irak.

    Et que dire de Macron, chef de file de l’impérialisme français, qui menace la Syrie de la même façon que Trump. Le caniche des E-U est décidément un rôle que notre exécutif aime jouer de Sarkozy à Macron en passant par Fabius.

    Et ce sont ces semeurs de guerres qui veulent détourner la fête nationale et révolutionnaire du 14 juillet pour étaler leur entente obscène sur le dos des peuples !

    Non Macron, la France ne veut pas salir le 14 juillet avec les Trump et autres fauteurs de guerres, asservisseurs des peuples.

    Non M. Macron la France ne veut pas salir le 14 juillet avec les Trump et autres brigands du même genre, qui ne sont pas dignes des « Insurgents » jadis aidés par La France.

    Non M. Macron vous n’avez pas le monopole du 14 juillet qui appartient au peuple français et en particulier aux héritiers de ceux qui prirent la Bastille et devinrent les Sans-Culotte, c’est-à-dire le peuple révolutionnaire.

    Ceux que vous méprisez en invitant un Trump, contre-révolutionnaire maladif.

    Que vous soyez vous-même héritier de cette lignée contre-révolutionnaire et de soumission aux puissances dominantes du moment ne vous autorise pas à parler pour la France.

    Faites vos G6, vos G10, vos Davos mais bas les pattes devant notre 14 juillet, qui fut aussi, en 1935, la date du premier grand meeting du Front populaire où le discours du communiste Jacques Duclos associa la Marseillaise à l’Internationale et le drapeau tricolore au drapeau rouge.

    AM

    source: initiative-communiste.fr

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  • 27 juin 2017- Non aux ordonnances Macron ! Non à la casse du Code du travail ! (cgt.fr-28/06/2017)

    À l’appel des syndicats CGT, FO, Solidaires, Unef et FSU, plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées près de l’Assemblée nationale, et dans toute la France, le 27 juin 2017, jour de rentrée des nouveaux députés.
    Des slogans, des banderoles et des pancartes contre le projet d’Emmanuel Macron de réformer le code du travail par ordonnances et contre le démantèlement du Code du travail.
    Sur la tribune, des témoignages de salariés et de dirigeants des différents syndicats qui se battent contre le projet gouvernemental qui s’attaque à tous les droits du Code du travail. Des droits qui seraient remis en cause, voire amenés à disparaître, comme par exemple, dans les conventions collectives : les primes diverses (ancienneté, vacances, etc.), l’intégralité du salaire versée pendant les arrêts maladie, l’indemnité conventionnelle de départ en retraite ou de licenciement... Dans cette reforme, ce que l’on appelle « la place centrale » dévolue aux accords d’entreprise, n’est que l’inversion de la hiérarchie des normes, qui permettra au patronat d’appliquer des accords moins favorables aux salariés.

    Avec l’extension des contrats de chantier, la fusion des instances représentatives du personnel et la barémisation des dommages et intérêts aux prud’hommes en cas de licenciement abusif, le gouvernement prépare des cadeaux au Medef, et surtout une plus grande précarisation pour les salariés.

    Voici le témoignage de Pascal Joly de la CGT sur l’esplanade des Invalides.

    Il n’y avait pas qu’à Paris que la CGT était mobilisée ce mardi 27 juin. Une journée d’action avait été par exemple décidée par l’UD du Nord et les UL du département. Des rassemblements ont eu lieu à Cambrai, Valenciennes, Dunkerque ou Lille. Place de la République, à Lille, les pompiers du Nord en grève depuis une dizaine de jours protestaient contre la baisse de leurs effectifs et étaient venus grossir les rangs de cette journée d’action avec les cheminots et les hospitaliers. Des prises de paroles ont eu lieu notamment sur les combats à mener cet été afin d’établir un calendrier de luttes convergentes.

    Plus que jamais, il faut informer les salariés des dangers de cette loi. Ludovic Bouvier, responsable régional CGT Métallurgie Nord-Pas-de-Calais, nous explique en quoi la Loi Travail XXL est déjà présente d’une certaine façon dans les secteurs touchés par les accords de compétitivité comme celui de l’automobile. Un secteur où l’application du "CDI de projet" serait fortement à craindre.

    La CGT créera toutes les conditions pour que s’ouvre une véritable négociation à partir de ses propositions d’un Code du Travail du 21ème siècle et de celles remises à la ministre du Travail le 3 juin, résolument tournées vers l’avenir pour les salariés.
    Dès aujourd’hui, la CGT invite tous les salariés à se mobiliser, le 12 septembre, dans l’action et la grève.

     Source: cgt.fr
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  • 27 juin, des milliers à Paris et en province contre la casse du code du travail : une première forte réplique (FSC 27/06/2017)

    “Arrêtons Toutanmacron”, ” c’est pas au patronat, c’est pas au MEDEF, c’est pas à l’UE, de faire la loi, la vraie démocratie elle est ici” voici quelques uns des slogans entendus au sein d’un rassemblement dynamique et motivé réunissant plusieurs milliers de travailleurs devant l’Assemblée Nationale ce 27 juin.

    Tandis que plus de 5000 manifestants étaient mobilisés à Paris, des manifestations avaient également lieux dans plusieurs villes de France. Car la résistance aux euro ordonnances et à la loi travail XXL de Macron monte dans tous le pays. Il est vrai que les sondages le démontrent, une large majorité des Français, rejettent les ordonnances et la casse du code du travail, une nette majorité déclare également soutenir tous mouvement social qui se léverait pour barrer la route à Macron, à l’UE et au MEDEF et défendre les droits des travailleurs.

    Une première mobilisation donc très réussie dans un front qui malgré les difficultés et les hésitations reconstitue l'arc des forces qui s'est opposé à la loi El Khomri.

    Malgré la censure des médias - soit-disant contre-pouvoir- plus préoccupés de cirer les pompes de Macron et des ses affidés et à chanter sur tous les tons le renouveau, le changement ... pour que rien ne change !

    Déjà de nombreuses autres initiatives sont prévues dès cet été et en septembre comme on peut le constater dès ce 29 juin par exemple en Auvergne.

    En avant donc pour la résistance aux contre-réformes scélérates et illégitimes quoiqu'en prétendent les macronistes !

     

    source: frontsyndical-classe.org


     

     

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  • Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires ont rassemblé un peu plus de 300 personnes hier à Lorient.

    La première mobilisation ce mardi contre les réformes du Code du travail augure d’une rentrée sociale animée.La première mobilisation ce mardi contre les réformes du Code du travail augure d’une rentrée sociale animée.

    La première manifestation unitaire à l’échelon morbihannais a rassemblé hier au moins 300 personnes sur la place de l’Hôtel de Ville à Lorient. À l’appel de quatre syndicats de travailleurs (CGT, FO, FSU et Solidaires) cette mobilisation à l’heure d’été a résonné comme une mise en garde appuyée des syndicats contre les futurs projets de réformes du gouvernement Macron.

    Remobilisation

    Toutes les organisations syndicales présentes hier, toutes branches confondues (de la santé à l’éducation en passant par la métallurgie ou les collectivités territoriales), l’ont martelé à l’envi hier. "La mobilisation des salariés, des privés d’emplois, des jeunes et retraités est urgente si l’on veut défendre nos conditions d’emploi. Les réformes envisagées par le gouvernement seront destructrices".

    source:  ouest-france.fr

     

    L'Appel unitaire des organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires du Morbihan à manifester le 27/06 ...

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  • Une trentaine de salariés ont organisé un débrayage aujourd'hui à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan. Philippe Martinez, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec lUne trentaine de salariés ont organisé un débrayage aujourd'hui à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan. Philippe Martinez, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec l | Clotilde Percheminier

    Une trentaine de salariés ont organisé un débrayage aujourd'hui à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan. Philippe Martinez, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec l

    Une trentaine de salariés ont organisé un débrayage aujourd'hui à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan. Philippe Martinez, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec l

    par Clotilde Percheminier

    Une trentaine de salariés organisaient un débrayage, ce mercredi à partir de 10 h 30, sur le site de Système U à Ploufragan, près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, s’est rendu sur place pour discuter avec les salariés.

    Une trentaine de salariés de U Log, la plate-forme de stockage pour Système U, ont organisé un débrayage (action par laquelle les salariés d’une entreprise quittent leur poste de travail pour faire grève) à partir de 10 h 30 sur le site de Ploufragan, près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, en visite dans le département ce mercredi, a longuement discuté avec les salariés.

    Nouveaux accords salariaux

    Les salariés dénoncent la mise en place d’accords salariaux de niveau national, effectifs dès lundi prochain, et qui remplaceront les quatre accords régionaux. Rémy Aubert, délégué CGT, estime que ces nouveaux accords tireront les salaires à la baisse et remettront en cause de nombreux avantages sociaux.

    Le délégué CGT explique que ce débrayage est symbolique : "On pense surtout au futur et aux jeunes qui entreront dans l’entreprise et seront payés moins que nous, alors qu’ils effectuent le même travail au même statut."

    "Les syndicalistes que nous sommes devons nous rendre sur le terrain, explique Philippe Martinez. Il y a un vrai risque en ce moment, une volonté du patronat et du gouvernement, de voir les syndicalistes devenir des professionnels qui décident de choses sans connaître la réalité du terrain".

    Visite dans les nouveaux locaux de la CGT

    Le secrétaire général de la CGT continue son déplacement dans le département avec une visite à Saint-Brieuc, dans les nouveaux locaux de la CGT 22, aux Villages. Il poursuivra cette visite par une rencontre, de 14 h à 16 h 30, avec des salariés de l’aide à domicile. Cette réunion se déroulera à la salle polyvalente de Pabu.

    Philippe Le Gall, directeur des sites de Ploufragan et Plaintel, et Jean-Luc Rolland, de la direction, se sont rendus quelques minutes sur place pour discuter avec Rémy Aubert et Philippe Martinez.


     
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  • Philippe Martinez est en visite dans le département ce mercredi 28.Philippe Martinez est en visite dans le département ce mercredi 28.

    Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est en visite dans le département mercredi 28. Après laplate forme de stockage de System U, à Ploufragan, il passera à Saint-Brieuc, dans les nouveaux locaux de la CGT, avant de se rendre à Pabu, à côté de Guingamp.

    Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est en déplacement ce mercredi 28 juin dans les Côtes-d'Armor. Il démarrera sa visite par une rencontre avec les salariés de U Log (plate-forme de stockage de Systeme U), zone des Châtelets, à Ploufragan, afin d’échanger avec eux sur leurs conditions de travail.

    « Un débrayage est prévu de 10 h 30 à 12 h », annonce Jean-Edmond Coatrieux, secrétaire général de l’Union départementale de la CGT.

    Après cet échange, Philippe Martinez se rendra à Saint-Brieuc, dans les nouveaux locaux de la CGT 22, aux Villages, « afin de saluer les camarades ». Il poursuivra cette visite par une rencontre, de 14 h à 16 h 30, avec des salariés de l’aide à domicile. Cette réunion se déroulera à la salle polyvalente de Pabu.

    source: ouest-france.fr

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