• Ajoutée le 8 juin 2017

    Dans ce 31e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon alerte sur les ordonnances que prévoit Emmanuel Macron pour détruire le code du travail. Il dénonce également la volonté du président de la République de faire entrer les dispositions de l'état d'urgence dans le droit commun. Jean-Luc Mélenchon appelle donc à se saisir des élections législatives en votant pour les candidat.e.s de la France insoumise le 11 juin pour ne pas donner les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron.

    ***SOMMAIRE***
    00:13 : Clin d'oeil à Bioviva, entreprise de Montpellier qui fabrique des jeux de société.
    01:01 : Les législatives et leurs enjeus : le rôle des députés, la situation politique
    03:00 : La macromania médiatique
    04:14 : Le coup d'État social avec les ordonnances d'Emmanuel Macron pour détruire le code du travail
    09:42 : Les libertés publiques menacée : Emmanuel Macron veut introduire des dispositions de l'état d'urgence dans le droit commun
    13:04 : La méthode du gouvernement : ne rien dire de sa politique à trois jours du premier tour des élections législatives
    14:50 : Ne donnez pas les pleins pouvoirs à monsieur Macron !
    16:42 : Ne pas laisser la victoire aux terroristes

    ***LES LIENS***
    - La société Bioviva : http://www.bioviva.com/
    - Législatives 2017 : Cazeneuve veut "organiser une coalition pour la réussite" de Macron : http://www.rtl.fr/actu/politique/legi...
    - #MakeOurPlanetGreatAgain : le coup de maître d'Emmanuel Macron : http://www.lepoint.fr/politique/comme...
    - Ordonnances de Macron : négociations à la carte dans les entreprises (l'article du Parisien qui révèle les ordonnances) : http://www.leparisien.fr/economie/ord...
    - Antiterrorisme : le gouvernement veut mettre l’état d’urgence dans le droit commun (l'article du Monde qui révèle cette volonté) : http://www.lemonde.fr/police-justice/...
    - Les militants de la COP21, cibles de l’état d’urgence : http://www.lemonde.fr/societe/article...

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  • Manoeuvres de l'OTAN. Une trentaine de... par Letelegramme

    A l’appel du Mouvement pour la Paix, relayé par le Parti communiste, une trentaine de manifestants se sont retrouvés ce midi au sommet du mont Saint-Michel de Brasparts.

    Drapeaux et pancartes à la main, les manifestants, réunis à Braspart ce mardi midi, entendaient montrer leur hostilité aux "manoeuvres militaires de l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord)" engagées à partir d'aujourd'hui en Bretagne. 

    En l'espèce, il s'agit du "Nato Tiger Meet", rassemblement annuel des unités des armées de l’Otan ayant le tigre pour emblème, qui se tient jusqu'au 16 juin, sur la base aéronavale de Landivisiau. Un temps pressenti pour accueillir les systèmes de défense sol-air, le Menez-Hom est finalement épargné. Ils sont installés à la BAN de Lanvéoc.

    Reste que les pacifistes ont tout de même maintenu leur manifestation sur ce point haut du Finistère. Et ce malgré un vent à décorner les boeufs. Leur message : "La France doit se libérer de la dépendance de l’Otan et ne plus conditionner sa défense à cette organisation illégale et d'un autre temps, issue de la guerre froide", expliquait ainsi Christian Colimard, animateur du Mouvement pour la Paix dans le Sud-Cornouaille, et farouche défenseur de la paix dans le monde..

    Une manifestation citoyenne et politique

    Cette action avant tout citoyenne était aussi éminemment politique. Parmi les manifestants, on comptait en effet trois candidats aux législatives (sur les 14 que compte la 6e circonscription du Finistère) : Jean-Michel Lucas (France Insoumise), Maxime Paul (PCF), accompagné de son secrétaire régional Xavier Compain, et Catherine Carpentier (Union populaire républicaine). Cette dernière a redit sa volonté de quitter l'Otan et l'Union européenne (UE) au plus vite. Quant aux deux premiers, ils ont profité d'être à deux pas de la centrale nucléaire en déconstruction de Brennilis, pour dire qu'au-delà du dossier de l'Otan (sur lequel ils ont quelques points de divergence), ils souhaitaient aussi une sortie du nucléaire civil et militaire.

    Dans l'après-midi, après un pique-nique en commun, le collectif Artistes pour la Paix, composé notamment de musiciens et de plasticiens, devait organiser un "happening artistique" sur site.

    source: letelegramme.fr

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  • Dans le secret de la violence sociale : la parole aux travailleurs – documentaire de J Cotta (F2 23/05/2017)

    Diffusé sur France 2, mardi 23 mai le Le secret de la écrit et réalisé par a été salué par ceux qui ont veillé pour le voir – à plus de 23h. Il aurait sans aucun doute mérité une diffusion à une heure de grande écoute. Mais il est vrai que les chaines de la télévision gouvernementale préfère programmé des hagiographie à la gloire de Macron à 21h… Rien d’étonnant dans un système audiovisuel qui donne en permanence la parole aux patrons, banquiers, riches actionnaires et à leurs portes paroles médiatiques, mais qui censure en permanence les travailleurs, cette classe qui constitue pourtant l’essentiel de la nation. Ce documentaire en donnant à entendre les travailleurs pour mieux décortiquer la violence sociale réelle du système capitaliste aurait à l’évidence mis cela en évidence de façon trop cru.

    Le second documentaire de Jacques COTTA, véritable plongée au cœur de la violence sociale nous interpelle sur le paradoxe constitué par cette image d’une chemise arrachée à un DRH qui va faire le tour du monde. Mais les conséquences sur le quotidien de milliers de salariés licenciés, la monstrueuse régression qu’est la criminalisation de l’action syndicale n’auront, elles, pas cet honneur.
    Suite à la désindustrialisation galopante, qui s’accélère encore, des centaines des millions des licenciements se sont produits en France depuis plus de 20 ans. Goodyear, Molex, Caterpillar, Airfrance… montrent le désarroi des ouvriers face à un patronat néolibéral et totalement décomplexé. L’ANI, accord national interprofessionnel, conclu le 11 janvier 2013, encouragé par le Medef, est une arme dans les mains des multinationales. Organisation du travail anxiogène, disqualification…

    Hier Air France, Goodyear, Sony, Molex, Caterpillar, Sodimatex, Continental, etc… Aujourd’hui Whirlpool. Hier Nicolas Sarkozy ou François Hollande devant des ouvriers menacés, prenant des engagements, aujourd’hui Emmanuel Macron ou Marine Le Pen… Désillusion, exaspération, déception, perte de repère, abandon…. Chômage, misère, perte de toute relation sociale…. Manifestations, occupations, séquestrations… Etrange impression que cette confrontation à « la violence sociale », la violence ouvrière d’une part, visible, la violence patronale d’autre part, feutrée, cachée, camouflée…

    Dès lors demeure une question : est-il possible d’aborder sérieusement la violence sociale en se limitant à un de ses aspects – la violence ouvrière visible – et en ignorant l’autre -la violence patronale – souvent présentée comme simple fatalité ?

    En 2011, François Hollande en campagne électorale se rendait devant l’usine Goodyear d’Amiens avant sa fermeture et prenait des engagements rassurants, mais non suivis d’effet. A Goodyear comme en bien d’autres usines, la colère des salariés déçus qui voulaient préserver leur emploi a alors laissé place à des manifestations déterminées. On parle alors de « violences ».

    Pour y voir clair, Jacques Cotta a tenté une plongée dans le monde du travail, rencontré des centaines de salariés, d’ouvriers. Ceux qui hier ont été confrontés à des occupations d’usines, à des séquestrations de patrons, à Sony, Molex, Caterpillar, Sodimatex, Continental…Son périple s’est achevé en juin 2016, voilà presque une année.

    Mais il aurait pu se poursuivre, ajoute le réalisateur :

    Whirlpool, usine à la porte de laquelle se précipitent en campagne électorale Marine Le Pen et Emmanuel Macron ne dénoterait pas. J’ai sollicité les grands patrons de ces entreprises… J’ai cherché à rencontrer Pierre Gattaz… J’ai recueilli documents et déclarations qui tant bien que mal m’ont permis de donner la parole sans exclusive aux uns et aux autres pour tenter de comprendre la réalité des faits relatés par ceux qui les ont accomplis, par ceux qui les ont subis. Séquestrations hier jusque dans les coins les plus reculés des provinces françaises, chemise arrachée aujourd’hui, je me suis rendu à Air France, ai rencontré les principaux protagonistes qui se trouvent à l’origine de la grande manifestation pour protester contre les mesures de leur direction au CCE, ai tout fait pour donner la parole à Alexandre de Juniac, alors PDG de la compagnie. Je me suis rendu à Goodyear, ai côtoyé ceux qui hier étaient à la tête des mouvements de résistance contre les 1200 licenciements et qui ont participé à la retenue de leur patron….

    Qui passe à l’acte ? Des voyous ou des salariés qui avant de franchir le pas étaient insoupçonnables ?

    Comment, alors que durant des années on a été un salarié discipliné, peut-on être amené à de telles extrémités ? Quelles explications à de telles explosions ?

    Comment des salariés sont-ils amenés à franchir le pas ? Quel est le regard de chefs d’entreprises et de DRH sur cette détérioration des rapports qui les mettent en première ligne ?

    Comment expliquent-ils cette exacerbation des tensions : pressurisation des personnels ? Pression sur les entreprises ? Effondrement des valeurs de respect mutuel ?

    Comment les organes de dialogue et d’organisation peuvent-ils ou pas tenir leur place ? Les syndicats par exemple : jouent-ils un rôle ou sont-ils totalement dépassés dans ce type de réactions ?…

    Et quel regard de la part des salariés sur les politiques qui les condamnent sans autre considération ?

    Voilà quelques questions que j’ai abordées au cours de mes nombreuses rencontres et auxquelles mes interlocuteurs ont accepté de répondre dans détour, sans « langue de bois » …”

    Le Film : Dans le secret de la violence sociale

    source: initiative-communiste.fr

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  • Ajoutée le 6 juin 2017

    Les 11 et 18 juin, vous pouvez tout changer avec les élections législatives. Ne vous résignez pas. Une autre majorité est possible.

    ***RETROUVEZ JEAN-LUC MÉLENCHON SUR***
    - Le site de la France insoumise : https://lafranceinsoumise.fr/
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    Si vous souhaitez aider, vous pouvez rejoindre l'équipe qui rédige bénévolement les sous-titres de cette chaîne YouTube en écrivant un mail à l'adresse : traducteurs.insoumis@gmail.com ou en contribuant sur : http://www.youtube.com/timedtext_cs_p...

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  • Les journalistes du Parisien viennent de publier les 9 déjà écrites par son gouvernement pour liquider ce qu’il reste du code du Travail après les euro loi ANI, Loi et Loi Travail. Ce projet de loi en date du 12 mai 2017 comporte 9 qui ont pour but de finir le boulot ordonné par le MEDEF et l’Union européenne : CDI, indemnité de licenciement, chômage, délégués syndicaux… il veut détruire ce qui reste du Code du Travail !

    Ordonnances Macron : l’euro dictature patronale En Marche. Pour la stopper ? la résistance populaire dans la rue et aux législatives

    Le premier enseignement de cette fuite c’est que l’occupant de l’Elysée malgré le simulacre de “rencontres” avec les syndicats n’a jamais eu l’intention de négocier quoi que ce soit avec les syndicats de travailleurs. En fait, les ordonnances sont déjà écrites et ce au moins depuis le 12 mai 2017. Bien sûr ce n’est pas une surprise pour les militants syndicaux qui ont vu Macron à l’œuvre avec les trois 49.3 pour imposer par la force la Loi Macron, puis les trois 49.3 pour imposer la Loi Travail, le tout accompagner d’une féroce répression policière et judiciaire du mouvement social, une utilisation de l’État d’urgence et des lois anti terroriste pour écraser les travailleurs, interdire les manifestations.

    Le fait est que Macron n’a que faire des échanges avec les syndicats. Et cela a même été prouvé – film à l’appui par les reporters de Quotidien – ce dernier se vantant après la rencotre avec les leaders syndicaux de ne “leur avoir rien dit”. Dialogue social ? certes non.

    Et le fait aussi que le contenu de ces 9 ordonnances n’a rien d’une surprise non plus. Il s’agit ni plus ni moins que la reprise du programme du MEDEF, c’est à dire de grands patrons, des banquier, des milliardaires qui ont fait élire Macron président de la République, mais également la traduction en français des diktats de l’Union Européenne. En effet, la totalité du contenu de ses ordonnances – tout comme celui de l’ANI, de la Loi Macron et de la Loi Travail avant elles – correspond aux ordres donnés par la Commission Européenne à la France à travers ses GOPE (lire ici) : c’est là le vrai programme de gouvernement de Macron, Hollande, Sarkozy… Le PRCF a lancé l’alerte à ce sujet durant toute la campagne présidentielle, rappelant qu’il n’y aurait pas de programme démocratique et progressiste, écologique sans sortie de l’UE du Capital, sans Frexit progressiste.

    La question réelle posée par la révélation du texte précis de ces ordonnances n’est donc pas de connaître leur contenu, mais de savoir combien de temps les salariés, les travailleurs vont rester l’arme au pied avant de se mobiliser. La question subsidiaire étant celle de la passivité coupable des états majors syndicaux dont on a entendu certains leaders tel Mailly de FO se dirent prêts à la concertation sur les ordonnances ou même Martinez appeler à voter Macron au second tour en contradiction de la décision adopté par les instances dirigeantes de la CGT. Ce lundi soir aussi bien du coté de FO que de la CGT le silence était assourdissant.

    Le principal candidat opposant de Macron lors de la présidentielle, Jean Luc Mélenchon – fort de plus de 7 millions de voix – a dénoncé ce lundi une “déclaration de guerre sociale” revendiquant que le texte des ordonnances soit publiés et dévoilés avant le premier tour des législatives. C’est en effet une nouvelle déclaration de guerre de classe que Macron fait à l’ensemble du monde du travail.

    Les communistes – avec le PRCF – appellent eux depuis l’élection de Macron à la résistance populaire pour stopper les euros ordonnances Macron.

    Les 9 ordonnances Macron UE MEDEF : liquider les droits des travailleurs renforcer la dictature des patrons

    Le texte dévoilé par Le Parisien est un projet de loi. Son contenu peut évidemment évoluer, une note de bas de page précisant que le nombre d’ordonnances est “à ajuster selon les options retenues”, certains des axes de l’offensive anti sociale pouvant être menée ultérieurement, mais le projet précise les priorité des Macron. La première de ces priorité c’est la précarisation des travailleurs avec la fin du CDI d’une part, d’autre part la fin d’un droit du travail commun à l’ensemble des entreprises, les accords négociés dans les branches, puis dans les entreprises ne pouvant qu’être une amélioration des dispositions générales. C’est ce principe qui a été déjà attaqué sur différents domaine par la loi travail qui serait généralisé à tous les domaines. Avec ses ordonnances Macron proclame d’ailleurs vouloir mettre fin à la “sécurité de l’emploi” et salut le fait que tous les salariés puissent “passer par la case chômage” (p2 du projet de loi)

    Le calendrier est également très clair – quoi qu’en dise Mailly et Martinez – le principe étant un vote de loi d’habilitation du gouvernement à légiférer par odonnance dès le début de la session parlementaire au mois de juillet pour un travail sous trois mois durant l’été, une adoption en conseil des ministres à la mi septembre et une ratification dans la foulée par le parlement. De quoi tenter de bloquer à la faveur des congés annuels en Aout la potentielle énorme riposte populaire. Il est de ce point de vue irresponsable de ne pas voir se développer dès maintenant la mobilisation syndicale, et ce alors que les législatives permettent pourtant de stopper les ordonnances Macron UE MEDEF.

    .www.initiative-communiste.fr vous résume le contenu des ordonnances Macron : une déclaration de guerre de classe qui devrait entrainer une résistance immédiate de l’ensemble du monde du travail.

    N°1 : supprimer le code du travail et le remplacer par la loi dictée par le patron

    «Attribuer une place centrale […] à la négociation collective d’entreprise en élargissant ses champs de compétence». Cette ordonnance est jugée prioritaire sur le contrat de travail, pas sur les autres points.

    Contrat de travail, durée de travail, santé et sécurité, salaires et emploi… seront désormais régit par l’accord d’entreprise et pourront déroger au minimum prévus – s’ils existent encore – par la convention collective ou le code du travail. Un referendum minoritaire imposé par le patron ou ses syndicats jaunes maison permettront au besoin d’imposer cet “accord”. C’est là une machine à lancer le dumping social entre chaque entreprise d’une même branche, à tirer salaires et conditions de travail vers le bas. La Loi Travail a ouvert la brèche sur le temps de travail, l’ensemble des sujets seront désormais sur la table.

    Ordonnance n° 2 : Limiter strictement les indemnités en cas de licenciement abusif [établir un barème pour les prud’hommes]

    «Instaurer un référentiel pour le montant de l’indemnité octroyée par le conseil des prud’hommes en cas de licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse.»
    Cette ordonnance est jugée……«prioritaire»

    Alors que cette mesure a été censurée par le Conseil Constitutionnel, puis retirée de la Loi Travail sous la pression des grèves et manifestation, Macron revient à la charge une troisième fois. Il s’agit de limiter strictement les indemnités accordées par les tribunaux en cas de licenciement abusif, c’est à dire illégal. Cette mseure vise dans les faits à supprimer le CDI. Qui plus est elle permettra aux patrons de pouvoir virer sans difficultés l’ensemble des salariés qui oseraient résister. Une façon de gagner facilement les referendums d’entreprises ou d’ouvrir un “dialogue social” où les travailleurs la bouclent et signent  l’accord dicté par le patron.

    Ordonnance n° 3 : référendum à l’initiative de l’employeur

    «Renforcer la capacité à adopter un accord d’entreprise .»
    Cette ordonnance est jugée…«moins prioritaire»

    Là aussi Macron revient à la charge d’une disposition en partie retirée de la Loi Travail sous la pression populaire : permettre au patron d’organiser un referendum pour imposer un “accord” refusé par les syndicats majoritaires. Rappelons que seuls les syndicats permettent aux travailleurs de s’organiser pour résister aux chantages à l’emploi et aux pressions d’un patronat qui est le chef dans l’entreprise. Sous une apparence démocratique, il s’agit bien de renforcer la dictature du patron sur ses ouvriers et employés.

    Ordonnance n° 4 : réduire le nombre de branches et réduire le rôle de l’accord de branche

    «Redéfinir le rôle de l’accord de branche et réduire le nombre de branches.» Cette mesure est spécifiée… «moins prioritaire»

    Cette ordonnance vise à finaliser la destruction du code du travail lancée par la loi travail : en supprimant dans tous les domaines la hiérarchie des normes, afin que les accords d’entreprises puissent être plus défavorables que la convention collective elle même plus défavorable que la loi. Il s’agit d’organiser le dumping social entre toutes les entreprises pour effondrer les salaires et les droits des travailleurs.

    Ordonnance n°5 : fusion des CE, CHSCT, délégué du personnel

     «Simplifier les institutions représentatives du personnel (IRP) en prévoyant la mise en place d’une instance unique».
    Cette ordonnance est jugée…«prioritaire»

    L’objectif : fusionner le comité d’entreprise, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et le délégué du personnel (DP) dans une instance unique.  Rappelons que le CHSCT a des pouvoir lui permettant d’aller en justice, de mener des enquêtes et des expertises, ce qui permet une défense effective des salariés. Les CE permettent eux un retour de la richesse produite par les travailleurs aux travailleurs, avec une administration par les travailleurs. Cette disposition vise donc en pratique – surtout dans les grandes entreprises – à affaiblir la représentation des travailleurs, en particulier syndicale. Il s’agit également de pousser à encore plus d’institutionnalisation de la représentation syndicale afin de l’éloigner de la base des travailleurs et de la rendre plus malléable aux desiderata du patron.

    Cette mesure est également un cheval de Troie qui permettrait de briser le monopole syndical de la représentation des salariés : un patron aurait ainsi tout loisir de faire élire ” ses délégués” avec qui il pourrait “signer” des “accords” baissant les salaires augmentant le temps de travail, précarisant les travailleurs.

    Ordonnance n° 6 : acheter ou financer des syndicats maison

     «Renforcer la pratique et les moyens du dialogue social.»
    Cette mesure est jugée…«prioritaire»

    Cette mesure vise à permettre le financement direct via un “chèque syndicat” de syndicat maison : sous la pression il est évident que nombre de salariés rechigneront à financer des syndicats combatifs qui privés de moyens ne pourront alors gagner les élections professionnelles : en effet, il sera encore plus difficile pour chaque employés alors que son patron pourra le virer à moindre coût les indemnités licenciement étant plafonné et le CDI libéralisé, de soutenir ouvertement un syndicat combatif. C’est là encore une solide déclaration de guerre antisyndicale à l’encontre des syndicats combatifs, CGT en tête.

    Ordonnance n° 7 : Les administrateurs salariés

    «Une meilleure représentation des salariés dans les conseils d’administration».
    Ce point est jugé…«moins prioritaire»

    Cette ordonnance est l’ordonnance plante verte, visant à cacher un peu le reste. Et sans surprise elle est “non prioritaire” ce qui signifie qu’elle n’aura pas de suite. Le principe serait que les salariés des grandes entreprises puissent avoir une représentation aux conseil d’administration. Notons bien que dans cette mesure il n’est pas question de droit de vote.

    Ordonnance n° 8 : réforme de l’assurance chômage

    «Réformer l’indemnisation des travailleurs privés d’emploi.»

    “pour permettre l’évolution de la gouvernance, de l’organisation et de la gestion du régime d’assurance chômage afin d’y renforce la place et de l’Etat et d’y associer l’ensemble des parties, particulièreent les partenaires sociaux”

    “un renforcement des droits et des obligations des demandeurs d’emplois afin que les droits nouveaux prévus aient pour contrepartie un contrôle accru de la recherche d’emploi”
    Cette ordonnance n’est…«pas prioritaire»

    L’assurance chômage est dans le viseur des ordonnances Macron. Une surprise selon la presse, mais qui n’en est pas une, ce point figurant parmi les ordres données par Bruxelles au nouveau président dans les GOPE.

    Chacun remarquera que si l’argumentation du projet de loi se répand sur plusieurs pages sur le fait que l’Etat serait incompétent pour légiférer en matière de droit social et qu’il faudrait laisser cela aux partenaires sociaux, l’objectif de Macron est ici de remettre l’Etat au centre de la gestion de l’assurance chômage. Ce qui reviendrait à affaiblir encore plus les salariés dans la gestion de leurs caisses d’assurance chômages.

    Qui plus est sous pretexte d’une indemnisation des travailleurs “indépendants” – qui pour la plupart ne sont en fait à travers les auto entrepreneurs et autres “ubérisés” que des salariés non reconnus – sans doute sous formes d’indemnités peau de lapin, Macron se prépare à renforcer encore plus drastiquement les mesures punitives contre les chômeurs. De quoi alimenter les chiffres des radiations pour obtenir artificiellement une baisse des chiffres du chômage n’en doutons pas. Mais également de quoi forcer les travailleurs licenciés d’accepter les boulots précaires et payés une misère que leurs réservent ces ordonnances. La guerre aux salaires est déclarée !

    Ordonnance N°9 : imposer un droit du travail néocolonial dans les DOM COM

    Cette ordonnance d’apparence technique visant à étendre les dispositions des ordonnances 1 à 8 aux DOM COM pourrait bien résulter en un droit du travail spécifique pour nos concitoyens de l’outre mer, puisqu’il s’agit non pas de transcrire mais bien “d’adapter” ces ordonnances. De quoi satisfaire à la logique impérialiste et néo coloniale d’un président Macron croyant que la Guyane est une ile et faisant des remarques racistes sur les Comoriens.

    L’intégralité du projet de loi publié par Le Parisien le 5 juin 2017

    source: initiative-communiste.fr

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  • Ajoutée le 3 juin 2017

    Dans ce 30e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur la manière dont est traité Emmanuel Macron dans les médias et dont, à l'inverse, est traitée la France insoumise. Un traitement médiatique qui ne doit rien au hasard à l'approche des élections législatives. Il traite également de l'affaire Ferrand et de la présence de nombreux lobbyistes au gouvernement. Jean-Luc Mélenchon parle ensuite des «Monsanto-Papers» et du scandale du glyphosate. Il analyse ensuite la sortie des États-Unis de l'accord sur le climat après la décision de Donald Trump. Il salue enfin le retour de Thomas Pesquet sur terre après sa mission de 6 mois sur la station spatiale internationale.

    ***SOMMAIRE***
    00:13 : Le traitement d'Emmanuel Macron dans les médias
    02:47 : Les lobbies au gouvernement
    04:02 : Affaire Ferrand
    05:08 : Mélenchon-bashing médiatique
    08:26 : Les procès en diffamation de Bernard Cazeneuve et de la Société générale
    10:40 : Les «Monsanto Papers» et le scandale du glyphosate
    16:57 : Trump sort de l'accord sur le climat
    24:03 : Thomas Pesquet de retour sur terre !

    ***LES LIENS***
    - La une du JDD : "Macron séduit le monde" : https://twitter.com/leJDD/status/8685...
    - Portrait d'Arthur Sadoun, celui qui est "comme Macron : parfait" : https://www.lesechos.fr/idees-debats/...
    - Comment Emmanuel Macron est devenu leader du monde libre (ils ont depuis changé le titre mais ont oublié de changer l'url

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  • Brasparts. Un rassemblement contre les manœuvres de l’Otan mardi 6 (OF.fr-3/06/2017 à13 h28))

    À l’appel du Mouvement de la Paix et des organisations pacifistes du Collectif « Non à l’Otan », dont l’Association pour la renaissance communiste (ARC) et le Pôle de renaissance communiste (PRC), un rassemblement pacifiste contre les manœuvres militaires de l’Otan à la pointe bretonne est organisé ce mardi 6 juin, à la Chapelle de Saint-Michel de Brasparts (Finistère) . 200 personnes se sont rassemblées à Carhaix le dimanche 28 mai dernier pour exiger la sortie de l’Otan.

    Des manoeuvres militaires prévues en juin

    « Du 6 au 16 juin vont se dérouler à la pointe de Bretagne des manœuvres militaires de l’Otan, écrivent les organisateurs dans un communiqué. Les forces aéronavales de 12 états membres participeront à cet événement baptisé « Nato Tiger Meet 2017 ». Plus de 60 avions seront mobilisés, pour effectuer 1 500 heures de vol. Rappelons que le coût d’une heure de vol d’un avion Rafale est évalué à 40 000 euros. »

    Infos pratiques

    Mardi 6 juin, à 12 h à la Chapelle de Saint-Michel de Brasparts (Finistère).

    source: ouest-france.fr

     

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  • Les avec : , De Sarnaez, et les nombreux candidats aux législatives qui trainent des casseroles – sans parler des Macron qui ont fait si peu de bruits durant la présidentielle (par exemple celle de sa fortune personnelle) – la campagne des législatives de Macron fait le même bruit de casserole que la présidentielle de Fillon/Le Pen  et le quinquenat de Hollande Cahuzac !

    Les médias glissent à n’en plus finir sur “l’”. Une histoire de gros sous dont il faut espérer – et se battre – pour que la justice finira par dire ce qu’il en est. Chacun peut constater avec quelle célérité la presse aux ordres, tout à son bourrage de crane en faveur de Macron – tente depuis des semaines d’étouffer le scandale des affaires Ferrand. On peut d’ailleurs se poser la question de l’étrange calendrier de cette affaire, qui n’a pas été révélée au moment de la présidentielle !

    Force est en tout cas de constater que loin des discours, les actes de Macron c’est bien de s’afficher au coté d’un ministre, faisant l’objet d’une enquête judiciaire pour de sombres affaires alors qu’il était patron d’une mutuelle puis député PS…

    Macron, Fillon,  LR EM, Rien ne change quand on ne change rien

    Que pouvons nous dire sérieusement.

    D’abord que rien ne change quand on ne change rien. Et de Hollande à Macron, de Fillon à Macron, il n’ y a aucun changement. Des LR de Sarkozys au LR EM de Macron, on ne change rien.

    Car tous les discours sur la nouvelle ne sont que des…. mots. Les comportements douteux sont le résultat de la rencontre entre un système et des individus qui décident d’en profiter. Ce système porte un nom: le capitalisme. Et plus précisément, le capitalisme monopoliste d’Etat qui, sous les apparences du « libéralisme », permet une interpénétration infiniment ramifiée entre les décideurs politiques et les milieux d’affaires. Dont la seule valeur est l’argent. Ce sont des rapports sociaux et l’ idéologie de la classe dominante qui produisent les conflits d’intérêt et la corruption. Rien ne sera changé par la loi dite de moralisation présentée par une des vieille figure du système, F. Bayrou, qui est d’ailleurs lui-même au cœur d’un évident conflit d’intérêts. Car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Et les causes ne seront supprimées que par l’intervention démocratique des masses populaires dans la vie et la transformation révolutionnaire des rapports sociaux.  Les institutions sont le reflet des rapports de forces politiques et sociales.  Et tant que le Capital domine le Travail les « moralisateurs » de la vie chercheront à vider la mer avec une cuillère.  Certes ce n’est pas une raison pour refuser des améliorations partielles mais sans illusions : ces améliorations sont bonnes à prendre à condition qu’elles servent à chacun de renforcer le combat collectif pour changer de système, et non d’un prétexte pour y renoncer. Sans méconnaître cette évidence : on ne « moralisera » le comportement de quelques politiques en vue que pour mieux aggraver l’immoralité fondamentale des diktats néolibéraux décidés par Bruxelles contre la masse des travailleurs.  

    L’affaire la plus scandaleuse de Macron Ferrand Philippe : leur politique anti France contre les travailleurs pour remplir les coffres des Richards !

    De plus ce que nous reprochons fondamentalement à Richard Ferrand et à  ses patron le LR D.Philippe ou le banquier-president E.Macron c’est bien leur politique qui est mille fois plus scandaleuse et encore plus choquante que les magouilles individuelles.

    Ferrand, comme Fillon, Cahuzac et d’autres, disparaîtra. Quoiqu’en dise aujourd’hui Macron et son gouvernement. Mais la politique que cette équipe met en œuvre continuera.

    Et là c’est à la classe ouvrière, au monde du travail de prendre l’initiative pour en finir. Les stopper et faire place aux travailleurs.Et changer vraiment à l’avantage de tous. Ce qui serait vraiment « moral ».

    Le mouvement des routiers du transport de matière dangereuse qui en 5 jours de grève reconductible viennent de contraindre le gouvernement et le patronat à la négociation, montre que c’est possible. Et un barrage populaire lors des législatives permettrait de renforcer la résistance et la contre offensive tous ensemble et en même temps des travailleurs.

    L’affaire Ferrand démontre que le banquier Macron roule pour les Richard !

    www.initiative-communiste.fr décode pour vous les affaires Ferrand, le bras droit PS de Macron et de son premier ministre E Philippe. Il est frappant d’entendre dans la bouche de M Ferrand, de M Macron et de M Philippe exactement les mêmes phrases que celles de M Fillon il y a quelques semaines, et que celles prononcées par M Hollande à propos de Cahuzac il y a quelques temps.

    Le bras droit de Macron et secrétaire général de son parti politique, Richard Ferrand est un député PS. Au passé de patron des mutuelles de Bretagne. C’est là que prend sa source l’affaire Ferrand.

    Ce dernier alors patron des mutuelles de Bretagne a fait loué un immeuble acheté par sa compagne. Mais le nom de Ferrand apparait directement au compromis de vente. Le moins que l’on puisse dire et que M Ferrand est donc doublement parti de cette transaction. Et par ailleurs, l’examen du détail et de la chronologie du montage immobilier fait apparaitre que le bien aurait été acheté sous réserver qu’il soit loué par la mutuelle. Il apparait également que c’est la mutuelle qui a payé les travaux de rénovation de l’immeuble pour un montant du quart de la valeur de l’immeuble. Augmentant d’une façon considérable la valeur de ce bien détenu par une SCI dont la compagne et la fille de M Ferrand sont les propriétaires. Tout est normal dit M Ferrand, tentant de se cacher derrière le soutien de la direction des Mutuelles de Bretagne, soutien logique puisqu’il s’agit de son ancienne adjointe dont il a embauché comme assistant parlementaire le compagnon… Tout est normal, brave gens. Résumons :une mutuelle loue un immeuble – en investissant en travaux le quart de son prix d’achat – à une société créé pour l’occasion pour acheter cet immeuble, société détenue par le patron de la mutuelle. Une affaire couteuse pour la mutuelle, mais au combien juteuse pour le patron de la mutuelle et sa famille. pas grave ce sont les malades qui payent : La justice sous la pression populaire a fini par ouvrir une enquête.

    Mais les affaires ne s’arrête pas là. Alors qu’il a été élu député, M Ferrand a continué a être rémunéré par les Mutuelles de Bretagne de 2012 à 2017 pour un salaire net de 1250€ par mois. Soit un montant total de 75 000 €.

    En tant que patron des mutuelles de bretagne Richard Ferrand avoue avoir confié nombre de marché à son ancienne épouse Françoise Coustal. Et son fils Emile a été recruté en 2014 comme assistant parlementaire durant quatre mois.
    Alors qu’il émargé auprès de la Mutuelle de Bretagne, le député Ferrand s’est permis de défendre une proposition de loi favorable aux mutuelles. En étant donc ici directement juge et parti. A sa décharge, les députés Bruno Le Roux (PS/ MNEF) et Fanélie Carrey Conte était à ses cotés pour déposer cette loi…

    Autre potentiel confli d’interêt, celui de l’attribution d’une subvention de 1,6 million d’euros de subvention à un EPHAD de Guilers gérés par les mutuelles de Bretagne alors qu’il était conseiller général. Un établissement où, surprise, son ex-femme est intervenue dans la réalisation de l’aménagement.

    Les affaires de M. Ferrand, son parcours politique est une belle démonstration de ce qu’est le mouvement politique et la majorité que veut construire M Macron. Un excellent argument pour que chaque français refuse de voter aux législatives pour ses candidats et pour ceux contre qui il a refusé de présenter des candidats (Valls, El Khomrie etc…) et milite pour qu’aucun français ne se tire une balle dans le pied en le faisant.

    JBC & Aris pour www.initiative-communiste.fr

    source: initiative-communiste.fr

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