• « Le vrai révolutionnaire, c’est celui qui est disposé à tout donner en échange de rien »      Jacobo Arenas

     

    Les 22, 23 et 24 janvier s’est tenu parmi les défis qu’impose la virtualité de la seconde Assemblée Extraordinaire Nationale, l’instance supérieure de décision de la Force Alternative Révolutionnaire du « Común », parti né de la signature des Accords de Paix avec le soutien solidaire des forces politiques progressistes de la  et d’.

    Après avoir délibéré sur les principes statutaires, nous avons fait part aux femmes et aux hommes membres du Parti, aux sympathisants, aux citoyens et à l’opinion publique de la déclaration suivante :

    Alors que le monde te l’Amérique Latine fait face aux menaces de la droitisation aux couleurs fascistes, la prolifération de la pandémie a rendu plus évidents les effets dévastateurs du système politique, économique et social dominant. Des millions d’êtres humains se sont vus dépourvus de garanties pour l’exercice de leurs droits fondamentaux et la nature les a avertis de leurs limites. Ce qui exige la reformulation du contrat social et le rapport de l’humanité à la nature.

    La démocratie mondiale a été intimement liée aux circonstances de la démocratie dans les Etats Unis d’Amérique sans fausses illusions, l’échec du fascisme de Trump nous évitera des actions extrêmement dangereuses contre l’humanité. En même temps, nous rejetons l’offensive impérialiste qui ne respecte pas les normes et les traités internationaux, qui affecte la souveraineté des peuples, spécialement les infamies dirigées contre Cuba, les tentatives d’invasion au Vénézuela et l’ingérence permanente dans d’autres pays.

    En Colombie ceux qui gouvernent, avec l’aide de ceux qui ignorent la guerre, mettent en échec la chance historique que nous avons en tant que société de fermer le cycle de la violence, de diminuer les brèches de pauvreté et d’enraciner la paix. Des rapports comme celui de la Mission de vérification de l’ONU, l’Institut Kroc, le CINEP, les différents rapports des procureurs généraux rendent compte que l’implantation des Accords de Paix est victime d’une infame et trompeuse simulation qui nous a permis de réduire les brèches sociales et économiques entre la campagne et la ville, de jouir de garanties pour l’exercice de la politique, d’attaquer les causes structurelles qui font que proligère le narcotrafic, et accueillir des mesures qui mettent un frein à la violence sur tout le territoire.

    Selon les statistiques officielles, en Colombie 46% des 11 millions de la population rurale vit dans l’extrême pauvreté due aux limites d’accès à la terre, à la santé, aux canaux de commercialisation de leurs produits, à l’assistance technique, à l’irrigation, au crédit, aux biens et services publics. La configuration de la campagne colombienne est l’une des plus injustes du monde, c’est l’héritage qu’elle nous a laissé depuis la colonie, la violence exercée d’en haut contre les pauvres et dans les dernières décennies l’augmentation du paramilitarisme d’Etat.

    Des milliers d’hectares arrachés, usurpés durant des années de violence et concentrés sur une poignée de propriétaires de la terre, « latifundistes », et beaucoup de pauvres gens sans terre, ou avec une terre insuffisante. Ceci est une vérité effrayante que nous chercherons à dépasser et ce, en unissant nos forces collectives parmi toutes celles et ceux qui luttons pour une Colombie différente et la justice sociale.

    La possibilité réelle d’avancer vers la solution d’une problématique si complexe et variée a été saisie d’une manière vérifiée, sur ce qui était convenu dans les points 1 et 4 des accords de Paix, accords atteints avec l’énorme contribution et la formidable détermination des organisations rurales colombiennes.

    Les objectifs recherchés, lors de la signature des accords de Paix étaient de transformer la réalité des habitants ruraux, grâce au dépassement des conditions qui ont déclenché et alimenté le conflit armé et la guerre interne au moyen de 4 piliers fondamentaux.

    1. Accès et usage de la terre qui inclut son fonds de terre, la formalisation de la propriété rurale, grâce à un cadastre multi propos, la fermeture de la frontière agricole et la zonification de surfaces d’intérêt environnemental.
    2. Programmes de développement avec focalisation territoriale. (PDET).
    3. Plans nationaux sectoriels
    4. Un système de sécurité alimentaire et nutritionnel.

    Or, tout cela a été progressivement anéanti et frustré par le manque de volonté politique de l’Etat, de ce gouvernement, et de ceux qui veulent perpétuer la guerre pour conserver leurs privilèges et s’enrichir par l’exercice du pouvoir. Des acteurs qui font partie non seulement d’une culture de la violence, une vraie bande de personnes liées à la corruption et au banditisme qui ont main mise sur l’Etat en lui offrant une manœuvre de propriété privée et en lui permettant d’adopter les méthodes et les valeurs de la culture mafieuse.

    Vers la fin des années 80, notre agriculture produisait des aliments nécessaires pour fournir la demande de l’ensemble de la population colombienne, en 2019, nous avons importé 14 millions de tonnes d’aliments qui peuvent être produits ici comme la pomme de terre, le maïs, le riz, le lait, le blé etcétéra…

    En termes de logement, seul 13% de la population peut y avoir accès, en matière d’expropriation des terres, tout reste à fairePeu à peuon légalise la dépossession de plus de 8 millions d’hectares volés à la paysannerie.

    Nous dénonçons devant l’opinion publique nationale et internationale le Plan National de Développement, Pacte Colombia pacte pour l’équité, qui n’applique pas délibérément les accords finaux de paix, du fait qu’ils ne sont pas inclus en tant que cadre de développement dans l’accord final qui met un terme au conflit armé qui est d’obligatoire mise en vigueur par l’Etat colombien, et qui ne le reconnait pas au moyen de ses politiques publiques et du maniérisme législatif et judiciaire à son service.

    L’heure est venue de créer une grande coalition de forces avec tous les démocrates de ce pays, de construire en dehors de tous les extrêmes, un front qui finisse de consolider les accords de Paix, et donne satisfaction à toutes les victimes, à tous les déracinés, et de ce fait pouvoir avancer vers la construction d’une Colombie juste et démocratique. Nous devons tendre tous les ponts vers l’unité de tous les secteurs qui luttent pour le changement, construire un Front Unique contre l’Autoritarisme et pour la vraie égalité devant la loi et les droits des citoyens, faire que les citoyens s’approprient l’idée qu’ils ont l’art et la manière en matière de démocratie et doivent faire valoir son maintien et son ancrage.

    La crise provoquée par la pandémie du Covid-19, non seulement a coûté la vie à plus de 50 mille colombiennes et colombiens, mais a révélé le caractère informel et les conditions de travail laborieuses presque esclavagisantes qui accentuent l’extrême paupérisation de milliers de personnes dans notre pays. Le gouvernement indifférent a été incapable d’affronter la crise dans laquelle le minimum vital pour notre peuple est une priorité, qui a non seulement besoin du processus transparent d’immunisation totale, mais à la fois, qu’on garantisse au peuple une rente de base pour assouvir les effets économiques et sociaux de la pandémie.

    Nous rendons responsable le gouvernement du Président Iván Duque de la vague de violence systématique et généralisée sur tout le territoire national et qui s’en est pris à la vie de 500 dirigeants et de plus de 250 signataires des accords. Le gouvernement national doit agir avec détermination face aux structures paramilitaires et organisations criminelles qui répandent la terreur et taisent la voix de ceux qui construisent un nouveau pays depuis leurs territoires.

    Nous envoyons nos fraternelles salutations à tous les militants du Parti et les signataires des accords qui luttent jour après jour pour faire que notre rêve d’une Colombie nouvelle se fasse réalité, comme nous envoyons un salut fraternel d’unité et de camaraderie, nous savons et comprenons que toutes les discussions qui se font à l’intérieur de notre organisation nous fortifient, et que nous pouvons dépasser les obstacles et les différences que nous affrontons.

    Nous fermons toute possibilité à ceux qui veulent en finir avec nous, nous continuerons à montrer l’exemple avec honneur, humilité, fraternité et la camaraderie qui nous a caractérisé.

    A la société colombienne, nous lui ratifions notre engagement pour la Paix. Malgré les difficultés, nous n’allons pas défaillir, et nous vous invitons à la célébration d’un Pacte Politique National Intégral, multisectoriel, participatif et démocratique qui exclue pour toujours les armes de la politique colombienne, le dit Pacte devra être promu depuis les régions, en particulier les plus affectés par la violence.

    Pour l’ensemble des forces militantes du Parti, la liberté de ceux qui ont signé les accords et qui sont encore en prison, reste un de nos principaux drapeaux de lutte. Nous n’allons pas économiser des énergies afin que nos camarades soient libres et parmi nous, sur le chemin de la réintégration politique, économique et sociale, et sans hésitation, nous allons poursuivre en menant tous les efforts politiques et juridiques pour garantir le rapatriement humanitaire et la liberté immédiate des camarades Simón Trinidad et Iván Vargas qui se trouvent privés de liberté dans les prisons des Etats Unis.

    Nous associons le pays et le monde au fait que cette assemblée a eu un consensus lors d’un débat démocratique :

    1. Changer le nom du Parti Force Alternative Révolutionnaire du Común, par Comunes.
    2. Maintenir le logo de la rose comme symbole et emblème de notre parti en introduisant quelques améliorations dans sa présentation.
    3. Nous développons notre plateforme politique comme la proposition de construction du pays et d’une Colombie démocratique et en Paix.
    4. Nous avons choisi comme nouveau représentant légal de notre Parti…

    L’Assemblée Nationale Extraordinaire du Parti Force Alternative Révolutionnaire du Común

    24 Janvier 2021

     

    Traduction intégrale : Antoine LUCI Pôle Hispanique – Commission Relations Internationales – PRCF pour Initiative Communiste.

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  • Comme il fallait s’y attendre, Mme , l’ex-opposante bourgeoise devenue présidente, que les médias occidentaux présentaient encore il y a peu comme un parangon de “la” démocratie, n’a rien fait de sérieux pour établir et consolider les droits démocratiques, fussent-ils formels, des citoyens birmans. Ni pour faire en sorte que l’armée birmane quitte enfin, et définitivement, les devants de la scène politique qu’elle occupe depuis plus d’un demi siècle non sans réprimer sauvagement le mouvement ouvrier.

    Cultivant le nationalisme bourgeois, réprimant la contestation ouvrière, discriminant brutalement les Birmans musulmans traités comme des “étrangers”, la présidente destituée a au contraire cru habile de ménager la haute hiérarchie militaire et le clergé bouddhiste. Le résultat prévisible de cette attitude conciliatrice, le contraire de ce qu’eût été une démocratisation dirigée par la classe ouvrière, est que les nostalgiques décomplexés de la militaire se sont senti les mains libres et qu’ils ont organisé un coup d’Etat pour revenir à la case-départ…

    C’était compter sans la réaction populaire, notamment celle de la jeunesse et de la jeune classe ouvrière birmane, femmes en tête. Le jeune prolétariat surtout occupé dans le texte qui joue un rôle important, si ce n’est central, dans la contestation du putsch. Bravant la répression, il revendique, non seulement le départ définitif et le châtiment des putschistes, mais de vrais droits démocratiques pour le mouvement ouvrier et populaire. Celui-ci doit être libre de s’organiser comme il l’entend pour réclamer des salaires décents, pour s’organiser syndicalement hors de la tutelle des patrons et des syndicats jaunes enclins à un faux “dialogue social”. Et aussi, pourquoi pas, pour s’organiser en un parti ouvrier et populaire indépendant de toutes les forces bourgeoises, qu’elles soient civiles, cléricales ou militaires. 

    Les communistes et les progressistes de France sont en tout cas solidaires de cette vaillante insurrection populaire qui, si elle parvient à déjouer les manipulations impérialistes et à rester indépendante des diverses factions bourgeoises, militaires et cléricales, peut apporter une contribution de premier plan à l’éveil d’un nouveau prolétariat urbain que les transnationales rêvaient vainement de pouvoir pressurer sans fin. 

    par pour www.initiative-communiste.fr

     

    DÉCLARATION DE SOLIDARITÉ DE LA -WFTU AVEC LE PEUPLE DU MYANMAR

    La Fédération syndicale mondiale, au nom de ses 105 millions de travailleurs-travailleuses de 130 pays des 5 continents, condamne fermement le coup d’État au Myanmar mené les forces armées du pays. L’armée birmane a déclaré un état d’urgence d’un an et a arrêté plusieurs dirigeants du gouvernement, dont Aung San Suu Kyi.

    Nous exprimons notre solidarité internationaliste avec le peuple souffrant du Myanmar, et nous exigeons la libération totale, immédiate et inconditionnelle des dirigeant.e.s politiques emprisonné.e.s, le retrait de l’état d’urgence, du couvre-feu et tous les ordres mis en place par le coup d’État anti-démocratiques.

    Nous appelons les travailleurs-travailleuses et le peuple du Myanmar à résister, à désobéir au coup d’État militaire et à lutter de manière militante pour la mise en œuvre de tous les droits et libertés humaines, démocratiques et syndicales dans le pays.

    Le mouvement syndical de classe se tient résolument du côté des travailleurs-travailleuses, des agriculteurs-agricultrices et des couches populaires du Myanmar. Nous luttons sans relâche pour la défense du droit du peuple du Myanmar – et de tous les peuples du monde – de décider librement et de s’autodéterminer pour son présent et son avenir.

    Le secrétariat de la FSM

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • ...le PRCF signe la déclaration internationale commune avec le KKE et 50 partis communistes

    Un an s’est écoulé depuis le déclenchement de la pandémie -19, qui a également agi comme un catalyseur pour l’aggravation de la crise capitaliste, causant beaucoup de souffrances à la classe ouvrière et à d’autres couches populaires du monde entier. Plus de 100 millions de personnes sont tombées malades, plus de 2 millions de personnes ont perdu la vie, des millions d’autres sont confrontées à la détérioration dramatique de leurs conditions de vie et aux impasses sociales du capitalisme, telles que le chômage, l’aggravation de l’exploitation et la répression.

    Les partis communistes et ouvriers signataires de cette déclaration commune souhaitent tout d’abord exprimer leur solidarité avec les personnes touchées par la pandémie Covid-19, celles qui ont perdu des êtres chers, celles qui sont tombées malades, et adresser nos chaleureux remerciements à la les médecins et les infirmières, le personnel des hôpitaux et des formations sanitaires qui, depuis un an, se livrent à cette bataille, face à de grandes difficultés.

    Pendant cette période, les problèmes aigus dans les soins de primaires et les hôpitaux, les pénuries de personnel médical et infirmier, les unités de soins intensifs (USI) et les moyens de protection nécessaires, en raison du sous-financement, de la commercialisation et de la privatisation du public des services nationaux de santé et de la production médicale et pharmaceutique, qui en tant que tendance s’exprime dans tout le monde capitaliste, se sont manifestées de manière dramatique. Dans le même temps, les groupes monopolistiques et les sociétés pharmaceutiques, qui ont augmenté leur rentabilité, en récoltent des milliards, tandis que les médicaments, les fournitures médicales, les vaccins et la recherche sont entre les mains des grands capitaux deviennent l’objet de profiteurs, accentuant les inégalités entre les pays et les contradictions géopolitiques. . L’accroissement de la concurrence pour la production et la distribution de vaccins et de médicaments, les retards dans la vaccination nécessaire, les exclusions et la non-divulgation des contrats avec les industries pharmaceutiques, expriment les impasses du système d’exploitation capitaliste qui fonctionne sur la base de le profit des groupes monopolistiques. L’importance de la lutte pour les droits des travailleurs et des peuples, de la nécessité du socialisme, qui peut mettre le potentiel scientifique et technologique contemporain au service des besoins populaires, est soulignée.

    Les partis communiste et ouvrier se félicitent des luttes des travailleurs de la santé ainsi que des travailleurs, des agriculteurs et des indépendants qui exigent des mesures pour soutenir leurs revenus et protéger leur santé.

    Nous dénonçons les gouvernements qui, dans des conditions de pandémie, légifèrent de nouvelles mesures anti-populaires et anti-ouvrières, qui une fois de plus mettent le fardeau de la crise sur les épaules des travailleurs et des peuples et répriment en même temps leur lutte contre l’autoritarisme et la police. -de manière étatique.

    Nous, les partis communiste et ouvrier, continuons notre lutte. Nous exigeons dans chacun de nos pays des services de santé gratuits et universels et des mesures substantielles pour lutter contre l’épidémie, pour protéger la santé et la vie des populations:

    • Renforcement immédiat des services de santé publique avec un financement public, recrutement de personnel médical et infirmier permanent de plein droit. Répondre à tous les besoins des unités de soins intensifs (USI) et des infrastructures nécessaires au fonctionnement complet des services de santé publique et de recherche.
    • Vaccination plus rapide des personnes dans chaque pays, avec des vaccins efficaces, sûrs et gratuits, sans exclusions dans l’approvisionnement en vaccins, comme cela se fait aux dépens des peuples des pays capitalistes les moins développés. Abolition des brevets pour les vaccins et tous les autres produits pharmaceutiques nécessaires qui peuvent aider à lutter contre la pandémie.
    • Mise à disposition immédiate publique et universelle de tous les moyens de précaution et de protection nécessaires (masques, gants, gels de désinfection, etc.), ainsi que des tests de diagnostic à la population par l’Etat, gratuitement.
    • Apporter un soutien aux revenus et aux droits des couches populaires ouvrières. Protection des chômeurs, intensification de la lutte contre le capital et ses porte-parole politiques, qui tentent de piétiner davantage les salaires et les retraites, les assurances, le travail et les droits démocratiques. Mesures de protection des travailleurs sur les lieux de travail, les transports publics, les écoles et les universités.
    • Aucune restriction des droits démocratiques des peuples sous prétexte du .
    • Intensifier la lutte contre les interventions impérialistes et mettre fin immédiatement à toutes les sanctions et mesures de blocus économique, qui dans des conditions de pandémie sont encore plus injustes et criminelles, comme les blocus criminels contre Cuba et le Venezuela par l’impérialisme américain, et retirer l’action inacceptable de la Les États-Unis qui remettent Cuba sur la liste américaine des soi-disant «États sponsors du terrorisme».
    • Nous disons non aux interventions impérialistes et aux exercices militaires, tels que ceux de l’OTAN, et nous exigeons que les ressources nécessaires soient fournies et que les systèmes nationaux de santé publique et de sécurité sociale soient financés de manière adéquate.

    https://www.902.gr/eidisi/kosmos/251373/stin-proti-grammi-tis-palis-gia-tin-ygeia-ti-doyleia-kai-t-alla-dikaiomata-tis

    https://www.solidnet.org/article/CP-of-Greece-Joint-Statement-ON-THE-FRONT-LINE-OF-THE-STRUGGLE-FOR-HEALTH-WORK-AND-THE-OTHER-RIGHTS-OF-THE-WORKING-CLASS-AND-THE-PEOPLES/

    1. PC d’Albanie
    2. PC d’Arménie
    3. PC d’Australie
    4. Parti du travail d’Autriche
    5. Tribune démocratique progressiste – Bahreïn
    6. PC du Bangladesh
    7. PC de Belgique
    8. PC brésilien
    9. PC du Brésil
    10. PC de Grande-Bretagne
    11. Nouveau PC de Grande-Bretagne
    12. Parti socialiste des travailleurs de Croatie
    13. PC de Cuba
    14. PC au Danemark
    15. PC de Finlande 
    16. PC allemand
    17. PC de Grèce
    18. Parti des travailleurs hongrois
    19. Parti des travailleurs d’Irlande
    20. CP de l’Inde (marxiste)
    21. Parti Tudeh d’Iran
    22. PC (Italie)
    23. PC jordanien
    24. Mouvement socialiste du Kazakhstan
    25. Parti socialiste de Lettonie
    26. Parti socialiste (Lituanie)
    27. PC du Mexique
    28. Nouveau CP des Pays-Bas
    29. PC du Pakistan
    30. PC palestinien
    31. Parti du peuple palestinien
    32. PC paraguayen
    33. PKP-1930, le CP philippin
    34. PC de Pologne
    35. PC portugais
    36. Parti socialiste roumain
    37. PC de la Fédération de Russie
    38. Parti ouvrier communiste russe
    39. PCUS
    40. PC du Swaziland
    41. PC syrien
    42. Communistes de Serbie
    43. Nouveau PC de Yougoslavie
    44. PC des travailleurs d’Espagne
    45. Communistes de Catalogne
    46. PC du Sri Lanka
    47. PC de Turquie
    48. PC d’Ukraine
    49. Union des communistes d’Ukraine
    50. PC du Venezuela

    Autres parties

         1. Union des communistes de Bulgarie

         2. Front communiste (Italie)

         3 Pôle du renaissance communiste en France

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • La mobilisation se poursuit en . Ce 18 février, c’est un blocus complet des voies de chemin de fer que par centaines de milliers les syndicats paysans ont bloquées. Une action spectaculaire témoignant l’action de dizaines de millions de paysans indiens qui se poursuit après le blocage de Dehli. L’une des plus grandes mobilisations populaires actuelles, totalement censurée par les médias en France.

     Intimement lié aux grandes familles oligarchiques qui accaparent le secteur agroalimentaire indien, le gouvernement clérical-nationaliste, antipopulaire et antimusulman de MODI et du Janata Party (droite dure hindouiste) vient de décider de mettre fin, sous couvert de “modernisation de l’agriculture indienne”, aux lois protectrices qui, depuis l’indépendance indienne, protégeaient quelque peu les petits et moyens agriculteurs indiens en leur garantissant des commandes d’État, en régulant les prix céréaliers et en assurant une part de redistribution par la puissance publique des produits vivriers aux millions d’Indiens qui en manquent cruellement (même avec le très imparfait système actuel, 14% de la population indienne ne mangent pas à sa faim…). C’était sans compter sur la mobilisation de masse des paysans qui, avec l’aide des communistes indiens et des syndicats de classe qui leur sont associés, font le siège pacifique de Dehli et multiplient les barrages routiers dans tout le pays.

    Alors que le moindre dissident bourgeois et pro-occidental hongkongais est porté aux nues par nos médias antichinois et anticommunistes, nos “grands journalistes” soi-disant amis des droits de l’homme ne pipent mot sur cette insurrection géante qui mobilise des dizaines de millions de paysans et de salariés agricoles. Ces mêmes médias se taisent sur les grèves de masse des salariés indiens qui, certains jours de l’année 2020, ont pulvérisé les records historiques mondiaux de mobilisation prolétarienne. Du reste, combien de Français, conditionnés dès le collège à l’idée que “le communisme est mort”, savent-ils que le PC indien et le PC indien marxiste constituent la principale force populaire d’opposition populaire dans le second pays le plus peuplé du monde?  Et que les communistes dirigent l’État indien du Kerala, un État exemplaire en matière de santé, d’éducation mais aussi de développement économique.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     
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  • Les médias font état de la tension qui règne à nouveau dans l’Archipel suite au basculement du gouvernement local du côté des indépendantistes. Ce changement du rapport des forces institutionnel est largement l’effet de la mobilisation de terrain des forces indépendantistes kanaks, lesquelles ont refusé, à juste raison, la cession, avec l’appui de Paris et de Nouméa, d’une importante usine de à un consortium capitaliste international. En revanche, la droite néocoloniale tenant le haut du pavé à Nouméa, aucune force progressiste tant soit peu visible ne semble devoir revendiquer la nationalisation durable du nickel calédonien dans la population d’origine européenne, et ce même si les députés UDI de (Philippe Dunoyer et Philippe Gomes, Calédonie ensemble) demande un achat partiel et temporaire du capital de Goro Nickel cédé par Vale à travers la BPI par exemple.

    Quel que soit le résultat du prochain référendum sur l’, il est évident qu’il faut revendiquer la nationalisation du nickel calédonien et sa gestion démocratique au profit du développement économique et culturel du territoire, que la Calédonie choisisse par vote, comme y invitent les Accords de Nouméa signés par toutes les parties, de rester dans le giron de la République française (et dans ce cas, la lutte pour le démantèlement complet des rapports néocoloniaux et pour la reconnaissance des droits et de la culture kanaks devront s’intensifier), ou qu’elle opte pour l’indépendance “canaque et socialiste” comme y invite historiquement le (Front de Libération Nationale Kanaque et Socialiste).


    Le nickel, un enjeu fort : le point sur la situation de la production

    La production de nickel (2e réserve mondiale) est l’une des premières ressources de Nouvelle Calédonie, son extraction et sa production représente 10% de son PIB et 14% des emplois, derrière cependant les transferts monétaires alloués par la métropole (45% des ressources budgétaires de la Nouvelle Calédonie, et environ 13% du PIB), permettant à l’ile de disposer d’un PIB par habitant très proche de celui de l’hexagone, et même supérieur à celui de la province, en s’établissant au niveau de celui de l’Alsace. L’indicateur d’inégalité (indice GINI) est cependant le double de celui de l’hexagone.

    • l’usine de Goro, détenue jusqu’à présent par la multinationale Vale, se situe en province sud et constitue le principal centre de production. Vale souhaitait la céder à la multinationale suisse Trafigura, entreprise qui exploite également une co-entreprise avec Cuba.
    • l’usine Knoniambo nickel est codétenue par la province nord et Glencore (société franco suisse, concurrente de Trafigura).
    • l’usine de la Société le Nickel est située à Diniambo et est détenue par Eramet (multinationale française de la métallurgie), le japonais Nisshin Steel et par les provinces calédoniennes.
    • il faut y ajouter une 4e usine, située elle en Corée du Sud et appartenant à la société POSCO, transformant uniquement du minerai de Nouvelle Calédonie.

    Deux candidats en lisse pour présider le gouvernement

    Le nouveau gouvernement a majorité FLNKS n’a pas désigné son président. Deux candidats. Louis Mapou, une figure indépendantiste du Palika et de l’UNI et également un des patrons de Koniambo Nickel et de la STCPI, société portant les actions des provinces dans la SLN. Face à lui, un autre candidat indépendantiste, Samuel Hnepeune, membre du FLNKS-UC, qui était depuis juin 2020 le président du MEDEF de Nouvelle-Calédonie. Illustration des clivages traversant le mouvement indépendantiste, parfois très éloigné des revendications socialistes des origines.
    Pour renverser le gouvernement à majorité loyaliste, le FLNKS s’est allié avec l’Éveil Océanine, parti non indépendantistes défendant les intérêts de la communauté wallisienne et futunienne jusqu’ici allié aux loyalistes, qui ne cache pas son soutien à … Samuel Hnepeune. Les deux candidats sont pour le moment à égalité.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • La superficie des terres agricoles aux États-Unis a été en baisse constante depuis le début du 21e siècle. Alors qu’environ 40% de la superficie du pays reste consacrée à l’, plus de 5.6 millions d’hectares de terres agricoles ont été perdus à cause de la dévastation écologique ou du développement entre 2012 et 2017. (source American Farmland Trust) Au moins 3.2 millions d’hectares supplémentaires ont été perdus chaque année depuis lors. (source Département américain de l’agriculture)

    ____________________________________________________________

    Et les fermes ferment à un rythme alarmant, avec 5800 fermetures rien qu’en 2018. Les propriétaires de fermes noires ont été les plus durement touchés. Depuis 1920, plus d’un million de familles noires ont perdu leur ferme (Guardian 15 août 2019), et elles constituent maintenant moins de 2% de tous les propriétaires agricoles. Une étude réalisée en 2019 par le Center for American Progress a révélé que le Département d’Agriculture US « a une longue histoire bien documentée de discrimination contre les agriculteurs noirs. L’administration inégale des programmes gouvernementaux de soutien agricole, cruciale pour protéger les agriculteurs d’une entreprise intrinsèquement risquée, a eu un impact profond sur les communautés rurales de couleur.

    Pourtant, malgré le fait que le nombre de fermes et la superficie totale des terres agricoles chutent, la taille moyenne des fermes est en fait à la hausse. Comment cela pourrait-il être ? C’est à cause de la consolidation de la propriété en moins de propriétés privées. Il semble que les milliardaires s’emparent des terres agricoles aussi vite qu’ils le peuvent.

    Cette année, il a été révélé que le plus grand propriétaire privé de propriété agricole aux États-Unis est maintenant Bill Gates. Selon le Land Report, Gates possède plus de 98000 hectares de terres agricoles en Louisiane, Arkansas, Nebraska et Arizona, ainsi que de petites exploitations dans 14 autres États.

    Les autres plus grands propriétaires fonciers privés aux États-Unis comprennent la dynastie agricole Offutt – dont le patriarche Ron Offutt est l’homme le plus riche du Dakota du Nord – avec plus de 76000 hectares ; Stewart et Lynda Resnick, milliardaires propriétaires d’eau fidjienne, d’oranges Halo et de jus de POM, avec 76000 hectares; les barons réactionnaires des plantations sucrières cubaines Alfonso et José Fanjul, avec 1a peu pres 65000 hectares; et la JG Boswell Company, avec un peu plus de 60000 hectares.

    La taille moyenne d’exploitations agricoles, selon l’USDA, est de 180 hectares. Ces cinq propriétaires terriens possèdent environ 375 000 hectares de terres agricoles américaines. En comparaison, l’île de Manhattan fait moins de 6070 hectares. La consolidation de la propriété des terres agricoles est une évolution alarmante avec des répercussions pour l’ensemble de la classe ouvrière, en particulier avec les implications de la négligence meurtrière de l’État capitaliste autour de la crise COVID.

    Besoin de vaincre le

    Près d’un demi-million de travailleurs agricoles ont contracté le COVID-19, mais selon le Centre national pour la santé des travailleurs agricoles, « ce chiffre sous-estime probablement considérablement le nombre, car il exclut la main-d’œuvre contractuelle et temporaire. Aucun test ni notification de cas positifs de COVID chez les travailleurs agricoles n’est systématiquement effectué à l’échelle nationale ou industrielle. »

    Malgré le fait que 95% des fermes appartiennent à des Blancs, la plupart des ouvriers agricoles sont noirs, latinos et autres ethnicités, avec 75% des ouvriers agricoles nés dans d’autres pays. Les agriculteurs noirs ont été victimes de discrimination à long terme de la part du Département de l’Agriculture US dans l’attribution de prêts, de paiements en cas de catastrophe et d’assistance. La moitié de tous les travailleurs agricoles n’ont pas de résidence permanente légale aux États-Unis (National Agricultural Worker Study, 2019)

    Il faut avant tout reconnaître que toutes les terres des continents américains ont été volées aux peuples autochtones par les colonisateurs européens.

    Le développement capitaliste et le colonialisme des colons ont toujours conduit à la destruction écologique. Il y a un siècle, les États-Unis étaient confrontés à une pandémie massive. Une décennie plus tard, il a fait face à l’une de ses pires catastrophes naturelles en cours – le Dust Bowl, qui a dévasté des contrées de six États du sud des Grandes Plaines. (tinyurl.com/y2x66697) Cette période de tempêtes de poussière non naturelles, qui ont été causées par les banques obligeant les agriculteurs à des pratiques qui endommageaient le sol, ont conduit à la famine, à des maladies respiratoires, à une exode massive vers l’ouest, vers la Californie et à des pénuries d’eau. Ceci, en combinaison avec la crise financière de 1929, a défini la souffrance de la Grande Dépression.

    À moins que la classe ouvrière ne se lève pour vaincre le capitalisme et l’impérialisme une fois pour toutes, une nouvelle ère de dévastation et de misère indicibles s’abattra sur nous.

    traduction par PG pour www.initiative-communiste.fr d’un article de Ted Kelly publié le 12 février 2021 par nos camarades de Capitalists consolidate control over U.S. farmland

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • La guerre, c’est la paix. Dans un exercice renversant que n’aurait pas boudé George Orwell, l’Otan s’autocongratule d’être l’alliance du plus grand succès de l’Histoire, se félicite d’avoir mis fin à deux guerres (qu’elle avait lancées) et se demande, après avoir fait couler des litres de sang, quelles menaces elle va devoir affronter. Le tout en misant davantage sur les armes nucléaires. Heureusement que l’Otan est là pour nous protéger, on peut dormir tranquille… (IGA)


    L’OTAN regarde vers l’avenir. Pour cela le Secrétaire général Jens Stoltenberg a convoqué, le 4 février en vidéoconférence, étudiants et jeunes leaders des pays de l’Alliance pour qu’ils proposent “de nouvelles idées pour l’OTAN 2030”. L’initiative entre dans l’implication croissante d’universités et écoles, avec même un concours sur le thème : “Quelles seront les plus grandes menaces contre la paix et la sécurité en 2030 et comment l’OTAN devra-t-elle s’adapter pour les combattre ?”. 

    Pour traiter le sujet les jeunes ont déjà un livre de textes : “OTAN 2030 : United for a New Era”, le rapport présenté par le groupe de dix experts (Hubert Védrine pour la France, ndt) nommé par le Secrétaire général. Parmi ceux-ci Marta Dassù qui, après avoir été conseillère de politique étrangère du premier ministre Massimo D’Alema pendant la guerre OTAN contre la Yougoslavie, a assumé d’importantes charges dans les gouvernements suivants et a été nommée par le premier ministre Matteo Renzi dans le conseil d’administration de Finmeccanica (aujourd’hui Leonardo), la plus grande industrie de guerre italienne. 

    Quelle est la “nouvelle ère” envisagée par le groupe d’experts ? Après avoir défini l’Alliance comme “l’alliance du plus grand succès de l’histoire”, qui a “mis fin à deux guerres” (celles contre la Yougoslavie et la Libye que l’OTAN a au contraire déclenchées), le rapport trace le cadre d’un monde caractérisé par “des États autoritaires qui essaient d’étendre leur puissance et leur influence”, lançant aux Alliés OTAN « un défi systémique dans tous les domaines de la sécurité et de l’économie”. Renversant les faits, le rapport soutient que, tandis que l’OTAN a tendu amicalement la main à la Russie, celle-ci a répondu par “l’agression dans l’aire Euro-Atlantique” et, violant les accords, a “provoqué la fin du Traité sur les forces nucléaires intermédiaires”(FNI). La Russie, soulignent les dix experts, est “la principale menace que l’OTAN a devant elle dans cette décennie”. En même temps -soutiennent-ils- l’OTAN a face à elle de croissants “défis contre la sécurité posés par la Chine”, dont les activités économiques et les technologies peuvent avoir “un impact sur la défense collective et la préparation militaire dans l’aire de responsabilité du Comandant Suprême Allié en Europe” (qui est toujours un général étasunien nommé par le Président des États-Unis).

    Après avoir lancé l’alarme sur ces “menaces” et quelques autres, qui viendraient aussi du Sud du monde, le rapport des dix experts recommande de “cimenter la centralité du lien transatlantique”, c’est-à-dire le lien de l’Europe avec les États-Unis dans l’alliance sous commandement USA. Il recommande en même temps de “renforcer le rôle politique de l’OTAN”, en soulignant que “les Alliés doivent renforcer le Conseil Atlantique Nord”, le principal organe politique de l’Alliance qui se réunit au niveau des ministres de la Défense et des Affaires Étrangères et à celui des chefs d’état et de gouvernement. Comme selon les normes OTAN il ne prend ses décisions non pas à la majorité mais toujours “à l’unanimité et d’un commun accord”, c’est-à-dire fondamentalement d’accord avec ce qui est décidé à Washington, le renforcement ultérieur du Conseil Atlantique Nord signifie une affaiblissement ultérieur des parlements européens, notamment celui de l’Italie, déjà privé aujourd’hui de réels pouvoirs décisionnels en politique étrangère et militaire.

    Dans ce cadre, le rapport propose de potentialiser les forces OTAN en particulier sur le flanc oriental, en les dotant de “capacités militaires nucléaires adéquates”, adaptées à la situation créée par la fin du Traité sur les forces nucléaires intermédiaires (déchiré par les USA). Autrement dit, les dix experts demandent aux USA d’accélérer les délais pour déployer en Europe non seulement les nouvelles bombes nucléaires B61-12, mais aussi de nouveaux missiles nucléaires à moyenne portée analogues aux euromissiles des années Quatre-Vingt. Ils demandent en particulier de “poursuivre et revitaliser les accords de partage nucléaire”, qui permettent à des pays formellement non-nucléaires, comme l’Italie, de se préparer à l’utilisation d’armes nucléaires sous commandement USA. Les dix experts rappellent, enfin, qu’il est indispensable que tous les alliés tiennent l’engagement, pris en 2014, d’augmenter d’ici 2024 leur propre défense militaire au moins à 2% de leur PIB, ce qui signifie pour l’Italie de passer de 26 à 36 milliards d’euros annuels. 

     Voilà le prix à payer pour profiter de ceux que le rapport définit comme “les bénéfices dérivant d’être sous le parapluie OTAN”. 

    Manlio DINUCCI

    Source en italien : Il Manifesto

    Source en français traduit par Marie-Ange Patrizio: https://www.investigaction.net/fr/

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  • Santiago du Chili, 14 février (Prensa Latina) Le Parti communiste du Chili (PC) a officiellement lancé aujourd'hui dans cette capitale ses candidatures pour les importantes élections qui auront lieu le 11 avril prochain.

    Ce jour-là, plus de 15 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour élire les gouverneurs régionaux, les maires, les conseillers et les 155 membres de la Convention constitutionnelle qui rédigera la nouvelle Constitution.

    A l'extérieur du Musée des Beaux-Arts, la liste du PC et des indépendants a été présentée, composée de représentants du monde social, syndical, culturel et politique.

    Les dirigeants ont lu un manifeste dans lequel ils ont réaffirmé leur engagement à "construire un Chili solidaire, inclusif, paritaire, multiculturel, diversifié et juste".

    Sous la direction du maire Daniel Jadue, candidat à la réélection, et sous le slogan "Jusqu'à ce que nous construisions un Chili digne et sans peur", les candidats ont souligné la nécessité de travailler à une nouvelle Constitution "des droits au service du peuple, démocratique, féministe et inclusive, qui jette les bases d'un modèle de développement durable".

    Nous sommes prêts à prendre l'engagement de construire un Chili différent, un pays solidaire, inclusif, égalitaire, multiculturel, diversifié et juste ; un pays où la peur de tomber malade, de vieillir, de manger ou d'étudier ne nous submerge plus", a déclaré Jadue, qui est également la personne la plus cotée dans les sondages pour une candidature à la présidence.

    Pour sa part, Karina Oliva, candidate au poste de gouverneur de la région métropolitaine, le deuxième poste le plus important du pays, a souligné la "vocation et la responsabilité politique de construire l'unité" avec ceux qui, au cours des 30 dernières années, ont été relégués de la vie politique, mais qui, depuis le 18 octobre 2019, se sentent suffisamment forts pour décider collectivement.

    Le président du PC, Guillermo Teillier, a souligné l'importance que la campagne électorale continue à être accompagnée par la lutte sociale de tant d'années et qui a pris une force particulière avec la révolte populaire d'octobre 2019.

    Il a expliqué que les candidats du parti font partie des expressions avec lesquelles le mouvement social se manifeste et est appelé à voter sans peur, comme l'exprime le slogan, et à ce que la population s'exprime fortement le 11 avril, comme cela s'est produit lors du plébiscite du 25 octobre 2020.

    L'activité a coïncidé avec la mobilisation de centaines de "cyclistes contre la répression", qui ont parcouru les rues importantes de la capitale, exigeant la libération des prisonniers politiques, et qui ont été accueillis par les candidats communistes à leur passage.

     

    source en espagnol:https://www.prensa-latina.cu/ 

    source en français: http://mouvementcommuniste.over-blog.com/

     

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  • 15/02/21 9H36
    Le Parti communiste du Venezuela (PCV) soutient les conclusions préliminaires du rapport présenté par le rapporteur spécial des Nations unies (ONU), Alena Douhan, après sa visite au Venezuela, où elle souligne que "les sanctions ont aggravé les problèmes préexistants et ont contribué à la perte des droits de l'homme de la population", et exige donc que les États-Unis et l'Union européenne lèvent ces mesures coercitives unilatérales imposées illégalement dans le but d'apporter un changement politique par des moyens non démocratiques dans le pays.

    Les effets de ces mesures, comme le souligne le document, ont été dévastateurs principalement sur les secteurs les plus vulnérables de la société : les personnes vivant dans l'extrême pauvreté, les femmes, les enfants, le personnel médical, les personnes handicapées ou souffrant de maladies chroniques et les populations autochtones.

    L'impact négatif des mesures coercitives, combiné à la crise générée par l'effondrement du modèle rentier, aux erreurs dans les politiques de planification économique et aux déviations telles que la corruption et l'inefficacité dans la gestion de l'État vénézuélien, ont provoqué la migration forcée de milliers de compatriotes, la fuite des cerveaux et de la main-d'œuvre qualifiée qui contribuent à la débâcle de notre système productif qui présente aujourd'hui des indicateurs désastreux uniquement comparables aux pays frappés par les guerres impérialistes.

    Nous considérons que la situation actuelle non seulement viole les droits de l'homme, y compris les droits à la vie, à l'alimentation, à la santé et au développement, mais qu'elle affecte aussi gravement l'exercice des droits démocratiques en favorisant une balkanisation de la politique où des intérêts concurrents s'opposent au contrôle des institutions, des ressources financières et du pouvoir de l'État, ce qui provoque des tensions qui empêchent la réalisation d'un dialogue transparent et global incluant tous les secteurs de la société pour la solution du conflit interne.

    Nous avertissons également que l'accentuation des contradictions dans la sphère économique et politique a pour conséquence l'accentuation des courants philo-fascistes et d'ultra-droite sur la scène politique.

    Nous soutenons la demande du rapporteur aux gouvernements du Royaume-Uni, du Portugal et des États-Unis et aux banques correspondantes de débloquer les actifs de la Banque centrale du Venezuela pour l'achat de médicaments, de vaccins, de nourriture, d'équipements médicaux et autres, de pièces de rechange et d'autres biens essentiels afin de garantir les besoins humanitaires aggravés par la pandémie de Covid-19.

    Depuis 2015, date à laquelle l'administration Obama a déclaré que le Venezuela représentait une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité intérieure des États-Unis, le Parti communiste du Venezuela (PCV) et le mouvement communiste international ont mené de nombreuses campagnes contre l'application et pour la cessation des mesures coercitives en tant qu'outil d'ingérence dans notre système démocratique.

    Les travailleurs du Venezuela souffrent également des conséquences de la crise capitaliste mondiale dans le scénario post-pandémique, aggravée par la situation économique interne complexe et par les mesures coercitives illégales imposées par l'impérialisme.

    La perte presque totale de la valeur du salaire, dont le montant ne couvre même pas aujourd'hui 1% du panier alimentaire de base, expose 90% de la population au niveau de pauvreté extrême et rend la population de plus en plus dépendante des subventions et de l'aide du gouvernement, des transferts de fonds et des activités informelles et illégales pour survivre, tout en annulant les gains des travailleurs et du peuple obtenus dans le cadre du processus de libération nationale au cours des 20 dernières années.

    Le débat sur les salaires doit tenir compte de la situation générée par les mesures coercitives, mais celles-ci ne doivent pas être une excuse pour ne pas faire de la nécessité d'un large consensus sur la récupération des revenus des familles vénézuéliennes, incluant tous les secteurs, mais surtout les travailleurs, et pas seulement le gouvernement et l'élite des entreprises, une priorité dans le scénario actuel.

    Il est de plus en plus évident qu'il n'y a pas de sortie de crise en faveur du peuple dans les limites du système capitaliste, et c'est pourquoi il est nécessaire de chercher des solutions qui tiennent compte de la vision des travailleurs de la campagne et de la ville, des secteurs populaires, qui sont aujourd'hui majoritaires dans le pays et qui ne sont pas représentés dans les mesures néolibérales définies par la loi anti-blocage qui cherche uniquement à attirer les capitaux et l'argent facile et rapide, et non la réactivation productive du pays.
     

    Dans ces conditions difficiles et complexes, le Parti Communiste du Venezuela (PCV) appelle à poursuivre l'unité populaire des secteurs des travailleurs, des paysans, des communards, des couches moyennes appauvries, à avancer dans la défense de leurs droits et dans la promotion de la production nationale ; de poursuivre l'avancée vers la formation d'un large front anti-impérialiste national et mondial de continuer l'activisme en exigeant des puissances impérialistes la fin des mesures coercitives afin que le peuple vénézuélien puisse, sans aucune contrainte, pratiquer l'exercice de la démocratie et trouver un consensus pour surmonter le conflit existant et qui s'aggrave dans la vie économique, politique et sociale du pays aujourd'hui.

    Le Parti communiste du Venezuela (PCV) et le mouvement populaire révolutionnaire vénézuélien exigent non seulement la fin des mesures coercitives, mais aussi l'exercice d'actions visant à exiger la réparation des dommages causés à la nation, la réintégration des biens appartenant à l'État vénézuélien et la cessation de l'impunité de ceux qui ont commis des crimes contre l'humanité contre le peuple en demandant l'application de sanctions comme moyen de pression politique.

     

    sources: 

    https://prensapcv.wordpress.com/2021/02/14/pcv-sanciones-propician-balcanizacion-de-la-politica-y-resurgimiento-de-corrientes-de-ultraderecha/

    http://www.solidnet.org/article/CP-of-Venezuela-Sanciones-propician-balcanizacion-de-la-politica-y-resurgimiento-de-corrientes-de-ultraderecha/

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  • Quito, 15 février (Prensa Latina) Le Conseil National Electoral (CNE) de l’Équateur prépare aujourd’hui les détails pour le recompte des voix convenu avec des candidats en litige pour une place au second tour des élections présidentielles.

    Au cours de cette journée l’institution prévoit de définir l’instruction pour la révision qui sera faite cette semaine dans 17 des 24 provinces du pays, à la suite d’une réunion avec Yaku Pérez (candidat pour la coalition Pachakutik) et Guillermo Lasso (pour CREO) qui concourent pour la deuxième place et le passage au ballotage, après avoir obtenu une égalité technique de votes dans le calcul initial.

    Selon la décision de la rencontre, le CNE devrait recompter 100 pour cent des suffrages dans la province de Guayas et 50 pour cent dans les 16 autres provinces : Azuay, Bolivar, Chimborazo, Cotopaxi, Chimborazo, El Oro, Esmeraldas, Imbabura, Loja, Los Rios, Manabí, Morona Santiago, Pichincha, Tungurahua, Santo Domingo et Santa Elena.

    La Directrice du processus électoral du Conseil, Lucy Pomboza, rédigera l’instruction.

    Le document contiendra des spécifications sur le mécanisme de comptage de 50 % des suffrages dans les 16 provinces susmentionnées et sur les conseils de réception des votes choisis pour cette procédure.

    Selon certaines sources, cette révision comprendra environ 6 millions de bulletins de vote, soit 45 % des personnes recensées, un peu plus de 13 millions de citoyens.

    Le candidat qui en sortira gagnant affrontera le 11 avril prochain Andrés Arauz, candidat pour le mouvement progressiste Union pour l’espoir (UNES), vainqueur du premier tour avec 32,7% du total des bulletins.

     

    source en espagnol:  http://frances.prensa-latina.cu/

    source en français: http://mouvementcommuniste.over-blog.com/

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