• Bulletin d’information scientifique de l’IHU Méditerranée du 14 avril 2020

    Ci-dessous le bulletin d’information scientifique de l’IHU Méditerranée Infection du 14 avril [à la portée d’un lecteur profane, ndlr], ainsi que la vidéo de présentation par le professeur Didier Raoult.

    => Avertissement du Yéti : le yetiblog relaie ce bulletin avec pour seul souci d’informer ses lecteurs ; aucun a priori de notre part sur le travail médical du professeur Raoult, ni sur la personnalité de son auteur ; d’une part, parce que nous n’avons pas les connaissances médicales qui nous permettent de juger d’une expérience de médecine ; d’autre part parce que nous nous refusons de hurler avec ou contre les loups dans une campagne de dénigrement personnel assez désagréable.

    Actualité du traitement – rapport du 14 avril 2020 (cliquer sur l’image pour lire le rapport)

    Pierrick TILLET

    source: https://yetiblog.org/

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  • Plus jamais ces mensonges, cette violence, ce mépris, plus jamais ça !!!

    « Vous avez du sang sur les mains, mesdames messieurs les ministres. Alors taisez-vous, on ne veut plus vous entendre ! »

     

     

    sources:  https://yetiblog.org/  &  https://www.youtube.com/

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  • Bilan : les insuffisances du confinement, les bons résultats du Pr Raoult

    Après un mois de confinement, un premier bilan peut-être tiré de ses effets. Mais aussi du traitement du Covid-19 par le protocole Raoult.

    Comme chacun le pressentait et comme les spécialistes le reconnaissaient, un confinement n’est pas en mesure de réduire la maladie, tout juste d’en retarder la vitesse de propagation (le temps de trouver la parade médicale), surtout lorsque le virus combattu n’a pas la décence de mourir rapidement de lui-même.

    Confinement : une maladie stabilisée à un sommet, mais sans régression significative

    Pour l’heure, il semble – conditionnel de rigueur, mes connaissances en matière médicale n’étant pas vraiment “scientifiquement” validées – qu’on ne sache toujours pas précisément la durée d’activité du virus, ni même s’il ne réapparaît pas chez les malades pourtant guéris. On n’est toujours pas non plus fixé (semble-t-il toujours) sur son mode de propagation : salive ? propagation par les particules fines dues à la pollution atmosphérique ?…

    Toujours est-il qu’après un mois d’application, les résultats de cette mesure draconienne de confinement ne sont guère brillants. Tout juste cette mesure est-elle parvenue à stabiliser la propagation de la maladie à un sommet, mais sans la faire régresser de façon significative. Observation valable tant dans l’évolution du nombre de nouveaux cas d’infection constatés chaque jour que dans l’évolution du nombre de morts quotidiens.

    Évolution nombre de nouveaux cas par jour.Évolution nombre de nouveaux cas par jour (cliquer sur l’image pour l’agrandir).

    Évolution nombre de morts par jourÉvolution nombre de morts par jour (cliquer sur l’image pour l’agrandir).

    Protocole Raoult : des résultats probants sur la durée

    L’examen des deux graphiques ci-dessus amènent à s’interroger sur deux autres points :

    • pourquoi une (légère) régression du nombre de morts dans certains pays (Espagne, Italie) et pas en France ?
    • pourquoi un nombre de morts infiniment moins élevés en Allemagne que partout ailleurs malgré un nombre de cas positifs similaires ?

    Cela tient sans doute à des mesures préventives plus efficaces ici que là : tests de dépistage systématiques (permettant de mieux ciblés les confinements et d’anticiper le traitement), port intensif des masques de protection (dont la France attend toujours la livraison).

    Mais on ne peut écarter non plus le choix des traitements administrés aux personnes hospitalisées. Et là, il faut bien reconnaître qu’après presque deux mois de tests, les résultats obtenus dans les Bouches-du-Rhône (département de l’IHU Méditerranée dirigé par le professeur Didier Raoult) sont infiniment plus satisfaisants que dans les autres départements statistiquement significatifs (cad, là où le nombre de malades hospitalisés est suffisamment conséquents pour prêter à une comparaison).

    Comme on le voit sur le graphique ci-dessous, le taux de décès par rapport au nombre de personnes hospitalisées est de 7% dans les Bouches-du-Rhône pour une moyenne nationale de 13,5% et plus encore dans un grand nombre de départements touchés (représentés par les points bleus non nommés par l’auteur du graphique).

    Taux de décès par rapport au nombre de personnes hospitaliséesTaux de décès par rapport au nombre de personnes hospitalisées (cliquer sur l’image pour l’agrandir).

    On remarquera enfin que :

    • le département des Bouches-du-Rhône est le seul à pratiquer un dépistage systématique de la maladie (on n’ose imaginer à quel point les résultats statistiques de la France en nombre de cas positifs peuvent être faussés du fait d’un dépistage pour le moins nonchalant).
    • la très légère régression de la maladie constatée en Europe pourrait bien être due également à l’application de plus en plus généralisée du protocole Raoult chez nos voisins, mais aussi en France par ceux-là mêmes, un brin faux-culs sur les bords, qui font toujours officiellement mine d’en contester la validité “scientifique”.

    PS : à ceux qui contesteraient que 7% de morts parmi les personnes hospitalisées soient un “bon résultat”, on répliquera que le protocole Raoult ne vise pas à guérir la maladie, mais juste à faire reculer la charge virale du Covid-19, donc à en atténuer les résultats négatifs. Sur ce point, les différentes comparaisons effectuées ci-dessus montrent que le protocole Raoult est infiniment plus efficace (et moins pénalisant) que des mesures draconiennes de confinement généralisé.

    => Photo : queue du public pour un dépistage du Covid-19 devant l’IHU Méditerranée de Marseille (photo : AFP, Gérard Julien)

    Pierrick TILLET

    source: https://yetiblog.org/

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  • Covid-19 : les pays européens se sont mis à la chloroquine (mais chut)

    Un point sur l’utilisation de la chloroquine – ou plus précisément l’hydroxychloroquine (appelons-la HC pour faire court) – pour le traitement du Covid-19 dans différents pays européens.

    • France

    Même s’il juge l’étude du professeur Raoult « pas fiable », le professeur Jean-François Timsit (hôpital Bichat, Paris) reconnaît dans une interview à France Culture l’utilisation de l’HC parmi divers autres molécules (remdesivir, favipiravir…). Il est fort probable que tous les hôpitaux recourent eux aussi, sans trop le dire à l’HC. Reste à savoir à quel moment et comment : en début de dépistage ou en fin de développement de la maladie (cad trop tard, selon le Pr Raoult) ? Avec ou sans antibiotique de complément (l’azythromycine) ?

    • Italie

    Toujours dans la même enquête de France Culture, le Dr Francesco Alberti (hôpital de Sanremo) n’y va pas par quatre chemins pour reconnaître l’application du protocole Raoult à ses patients avant même d’attendre le stade finale de la maladie :

    “S’il n’y a que de la fièvre et qu’elle ne dure pas plus de 4 ou 5 jours, nous prescrivons du paracétamol. Au-delà, nous utilisons des antiviraux pour limiter la progression de la maladie : les médicaments les plus utilisés sont l’hydroxychloroquine (marque Plaquenil) associée à un antibiotique (l’azithromycine). »

    • Espagne

    Miquel Barcelò, chef du service des urgences de l’hôpital franco-espagnol de Puigcerda (Catalogne), utilise lui aussi l’HC, en désespoir d’autres solutions :

    « Il y a un comportement plus ou moins téméraire par rapport à ce médicament-là [l’hydroxychloroquine]. Et donc, dans les hôpitaux barcelonais, la mise en place de ce médicament est plus importante, parce que je pense, face à cette dérive de la maladie, on se dit : il faut faire quelque chose. »

    • Allemagne

    Tous les professeurs et docteurs d’outre-Rhin interrogés par France Culture attribuent le « miracle allemand » en matière de lutte contre le Covid-19 à une anticipation méthodique des conséquences de l’épidémie (tests de dépistage massifs, confinements ciblés…) ainsi qu’ « aux capacités de notre système de santé plus élevées qu’ailleurs ». Néanmoins, le virologue Steffen Weber-Carstens (hôpital de la Charité,Berlin) reconnaît lui aussi, implicitement et avec infiniment de prudence, l’usage de l’HC :

    « Aucune étude ne permettant de démontrer l’efficacité des médicaments, il est impossible de formuler une recommandation fondée sur des données probantes, toutes les substances (hydroxychloroquine, Kaltetra, Remesivir, Favipiravir, azithromycine…) doivent prouver leur efficacité dans des études scientifiques. »

    Pas encore de résultats positifs “scientifiquement” concluants pour l’hydroxychloroquine… mais aucune contre-indication non plus !

    On remarquera que si tous ces éminents patriciens européens se refusent prudemment à tirer à l’heure qu’il est des conclusions positives de l’utilisation de l’HC dans le traitement du Covid-19, aucun ne va non plus jusqu’à proclamer le contraire en niant l’efficacité du protocole Raoult ou en en dénonçant les dangers. Ne reste donc pour juger que les études menées par le professeur Raoult lui-même dans son IHU Épidémie de Marseille. Mais attention, Big Pharma veille.

    Ainsi va la vie d’un combat sanitaire contre un virus qui n’a pas eu la décence de prévenir à temps des dégâts qu’il allait commettre. Au grand dam des sommités médicales, intransigeantes en matière de méthodologie et d’éthique scientifiques.

    Pendant ce temps-là, les autorités politiques déboussolés luttent contre l’épidémie à grand renfort fébrile d’amendes à 135 euros et d’arrêtés préfectoraux absurdes. Pendant ce temps-là, les neuneus de service volent, à leur corps défendant et à leur esprit défaillant, au secours de Big Pharma en participant à une curée anti-Pr Raoult (qui n’est pas sans rappeler le bashing anti-Pierre Rabhi d’il y a quelque temps). Que voulez-vous, chacun son os à ronger et son bouc émissaire à stipendier pour calmer des nerfs mis à rude épreuve, même de gauche.

    => Lire : En France, Italie, Espagne, Allemagne, comment les médecins s’attaquent à la maladie, sur France Culture.

     

    Pierrick TILLET

    source: https://yetiblog.org/

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  • Avec cet épisode de pandémie, « la santé doit être considérée comme un bien commun essentiel et devenir une priorité des dépenses publiques. »

    « La santé doit être considérée comme un bien commun essentiel et devenir une priorité des dépenses publiques. »« La santé doit être considérée comme un bien commun essentiel et devenir une priorité des dépenses publiques.

    « Il va y avoir des morts ». L’avertissement était clair. Malgré les appels de l’hôpital public à renforcer ses moyens (plus de lits et de personnels), malgré un mouvement de mobilisation d’ampleur en 2019 (grèves, démissions administratives etc.), l’État a fait la sourde oreille. Aujourd’hui l’épidémie de Covid-19 donne raison aux soignants en révélant les failles de notre système de soins. 

    Les populations précarisées touchées

    Depuis des années, le désengagement de l’État fragilise notre système de santé qui manque de moyens pour assurer des soins de qualité pour tous. Un système dont sont exclues les populations précarisées que Médecins du Monde soutient depuis plus de 30 ans en France. Aujourd’hui, parce que leurs conditions de vie sont indignes et leurs droits niés, elles ne peuvent se protéger correctement du Covid-19. Chaque personne en France devrait pouvoir appliquer les mesures d’hygiène et les gestes barrière, respecter le confinement et pouvoir renforcer ses capacités à se protéger elle et les autres. Lutter contre une épidémie nécessite des moyens de protection efficaces pour les soignants, une information claire des populations, des actions spécifiques pour les personnes éloignées des soins.

    Nous dénonçons l’absence d’anticipation et de moyens de la 6e puissance économique mondiale. Les stocks et commandes insuffisants de moyens de protection individuelle contraignent les acteurs de santé à prendre des risques pour eux-mêmes. Restreindre le nombre de masques pour un soignant ou ne pas en fournir aux patients suspectés d’avoir le Covid-19 et confinés à domicile sont des mesures dictées par la pénurie. En termes de santé publique, elles sont inadaptées voire dangereuses. En l’absence de tests virologiques, il n’a pas été possible de dépister et d’isoler précocement les malades, il faut espérer que la France disposera de suffisamment de tests sérologiques lors du déconfinement.

    Le 25 avril 2019 Emmanuel Macron déclarait : Nos concitoyens ont l’impression que […] tout est cul par-dessus tête, que plus rien ne tient ». En 2020 tout est bien cul par-dessus tête : la démocratie sanitaire est balayée des processus décisionnels, les réanimateurs recyclent des masques Décathlon®, le ministre de l’Action et des Compte publics appelle aux dons. Or, cette pandémie exige une réponse forte de l’État. Les doctrines libérales doivent être abandonnées pour se concentrer sur l’urgence sanitaire et la refondation d’un service public de santé.

    En tant qu’acteurs de santé nous demandons des mesures fortes et préventives accessibles à tous : la levée des barrières financières liées à l’accès aux soins pour tous, la mise à l’abri immédiate des personnes sans domicile et la régularisation des sans-papiers. Nous demandons des efforts budgétaires pour des moyens sanitaires d’ampleur pour protéger les soignants, la promotion du masque pour tous et un accès au dépistage avec des tests nombreux. L’État doit anticiper des pénuries de médicaments et mettre en place des négociations avec les instituts de recherche et l’industrie pharmaceutique, en concertation avec les acteurs de la santé publique, afin que les brevets et prix des vaccins contre le Covid-19 ne constituent pas une barrière à l’accès universel aux médicaments.

    Il est urgent d’adopter des mesures sociales d’ampleur pour les personnes que ce virus et la crise économique qui en découle précarisent. La santé doit être considérée comme un bien commun essentiel et devenir une priorité des dépenses publiques.

     

    Dr Philippe de Botton, président de Médecins du Monde,

    Dr Carine Rolland, membre du conseil d’administration de Médecins du Monde

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Covid-19 : France 10.328 morts, Allemagne 2.016 (cherchez l’erreur !)

    Il est des comparaisons cruelles qui se passent de commentaires…

    (Chiffres arrêtés au 7 avril 2020)

    L’erreur, la voilà !
    • Allemagne
    • France

    Le 7 avril 2020, le président Macron s’est rendu à Pantin (93) pour « remercier » les habitants d’avoir respecter le confinement. Pendant la visite, aucun masque, aucun respect des distances de précaution dans l’escorte, attroupement, bêtise, irresponsabilité…

     

     

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  • Covid-19 : sombres perspectives à venir pour la France

    L’examen des statistiques arrêtées à ce vendredi 10 avril révèle une situation calamiteuse pour le pays et pire, de très sombres perspectives pour les jours et semaines à venir.

     

    Source : Worldometers

    – La France est le pays de l’Union européenne où l’on meurt désormais le plus : + 987 morts encore le 10 avril (new deaths), soit une triste moyenne de 1.021 morts/jour depuis le 2 avril (date à partir de laquelle tous les morts furent enfin comptabilisés, hôpitaux +Ehpad, et non hôpitaux seulement comme auparavant).

    – La France est largement en tête aussi par nombre de nouveaux cas par jour : +5.120 nouveaux cas (new cases) pour la seule journée du 10 avril.

    – Notons que le nombre de nouveaux cas testés positifs est sans doute largement en-dessous de la réalité puisque les tests de dépistage sont loin d’être systématiques dans notre pays, réservés aux seuls cas déjà cliniques : la France a pratiqué seulement 5.114 tests de dépistage/1 million d’habitants (tests/1 M pop) contre 15.730 en Allemagne.

    – Plus inquiétant pour l’avenir, la France comptait encore au 10 avril 86.740 cas actifs (active cases) dont 7.004 cas considérés comme sérieux et critiques (serious, critical).

    Atteindre un sommet est une chose, le plus incertain est désormais d’en redescendre

    On le voit, la situation sanitaire de notre pays est non seulement peu reluisante, mais également bien peu encourageante pour les jours et les semaines à venir, sauf régression miraculeuse du virus.

    En l’absence de dépistages systématiques, de masques de protection pour tous, devant l’absence de réponses médicales sérieuses à l’épidémie, voire même face au refus incompréhensible d’appliquer les traitements pragmatiques proposés (le protocole Raoult) à la population malade, il y a fort peu de chance que l’on assiste de sitôt à une véritable inversion de tendance de la situation.

    Peu de chance en effet que les 86.740 cas actifs, et surtout les 7.004 cas considérés comme sérieux ou critiques – sans compter les nouveaux cas à apparaître dans les jours à venir – aient le loisir d’attendre les résultats et la mise en application des tests Discovery pour être tirés d’affaires.

    La France a atteint un pic, nous explique-t-on doctement du côté du pouvoir et des autorités de santé à grand renfort de graphiques [cf. graphique d’en-tête]. Sans doute, mais une question demeure : atteindre un sommet est une chose, mais combien de temps allons-nous encore continuer à surfer sur cette crête douloureuse avant d’en redescendre ?

    Pierrick TILLET

    source: https://yetiblog.org/

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  • Frédéric Taddeï (Interdit d'interdire sur RT France) reçoit Franck Lepage, militant de l'éducation populaire .

    source: https://www.youtube.com/

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  • Chacun peut terriblement déplorer le bilan catastrophique du système capitaliste dans la gestion de l’épidémie de .

    Il suffit de comparer le nombre de morts en Chine et en  et ce alors que l’épidémie est jugulée en Chine, et qu’elle n’est pas finie en Europe :

     

    Au 5 avril d’après les chiffres diffusés par worldometers, le bilan de l’épidémie de Covid-19 était le suivant :

    • Chine Populaire :
      • population 1 386 000 000 habitants
      • nombre de morts 3 329
      • nombre de morts par million d’habitants 2 morts par million d’habitants
      • PIB par habitant 8 827 $/habitant
    • Union Européenne :
      • population 512 400 000 habitants
      • nombre de morts : 43 013
      • nombre de morts par million d’habitants : 84 morts par million d’habitants
      • PIB par habitant 36 690 $/habitant
    • France :
      • population 66 990 000 habitants
      • nombre de morts : 8 078
      • nombre de morts par million d’habitants : 120.5 morts par million d’habitants
      • PIB par habitant 38 477 $/habitant

    Le terrible bilan de l’Union Européenne du Capital

    Le bilan est déjà terrible pour l’Union Européenne. Au soir du 5 avril, 84% des 69402 morts du COVID-19 sont des habitants de l’Union Européenne.

    L’Union Européenne, avec sa richesse par habitant 4 fois supérieure à celle de la Chine, a 40 fois plus de morts de l’épidémie de COVID-19. Même le pays le plus riche de l’UE, l’Allemagne a 8 fois plus de morts par habitant que la Chine.

    Si la Chine a été plus efficace, a plus de moyens pour protéger la santé de ses habitants, ce n’est pas une question d’argent, la Chine en a moins que l’UE ! C’est une question de choix, de priorité, de système politique. Rappelons que quoi que l’on pense des évolutions économiques récentes, la Chine Populaire a une économie fortement socialiste, avec la majeure partie des moyens de production sous le contrôle de l’État.

    La crise est aussi le révélateur des politiques criminelles d’euro austérité menées par Bruxelles sous la férule de Berlin et de l’ensemble des patronats européens.

    On observera ainsi que l’Allemagne, pays qui profite le plus de l’Union Européenne – l’un des rares à dégager d’importants excédents budgétaires en saignant les pays du sud de l’Europe grâce à l’Euro – et qui a donc aussi le plus de lits d’hospitalisation par habitant à un taux de mortalité du COVID 19 à l’heure actuelle de 19 par million, contre 266 pour l’Italie, 263 pour l’Espagne, 124 pour la France et la Belgique…

    Le  : leurs profits plutôt que nos vies !

    Les États-Unis d’Amérique, alors qu’ils n’en sont qu’au tout début de l’épidémie, avec 29 morts par million d’habitants ont déjà 10 fois plus de morts que la Chine Populaire

    De fait, les pays leaders de l’impérialisme euro atlantique, qui concentrent l’essentiel de la richesse mondiale sont moins capables de protéger leur population que la Chine. Question de priorités et de système. La priorité de l’Union Européenne et des USA aura été de façon permanente de maximiser la défense des profits capitalistes. Refusant d’abord des mesures contraignantes pour la production des entreprises privées, avant de procéder à des mesures minimales. La Chine, elle, a très vite stoppé sa production, tourné son appareil de production entièrement pour combattre l’épidémie et répondre aux besoins de sa population.

    UE, Euro, Capitalisme, En sortir pour s’en sortir !

    Oui, il va falloir tirer des leçons de cette pandémie. Alors que le capitalisme ravage notre écosystème planétaire pour les profits de quelques milliardaires, alors qu’il nous laisse démunis, sans même la capacité de produire des masques dans la 6e économie mondiale, ce système exterministe est à l’évidence une grave menace pour l’Humanité entière.
    La solidarité, le partage et la mise en commun, en un mot le communisme, sont au contraire le chemin de l’avenir.

    JBC 

    source: www.initiative-communiste.fr

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  • Dans le cadre de la commission d’enquête de suivi du Covid-19 lancée par les parlementaires de La France insoumise, Eric Coquerel auditionnait Christophe Prudhomme, ​porte-parole de l’Association des Médecins urgentistes de France. Toutes les auditions et les informations sur la commission d'enquête de suivi du Covid-19 sont à retrouver sur cette page : https://lafranceinsoumise.fr/commissi...
     
    Note: Suppression des EPRUS chargés dès stocks sanitaires par le gouvernement LaREM  https://www.les-crises.fr/scandale-le-gouvernement-a-liquide-les-stocks-de-masques-ffp2-de-protection-des-soignants-pour-economiser/
     
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